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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

La jolie montre de Monsieur Copé

de René LE GOFFIC

Fiction (5 SENS) | Paru le 10/06/2017 | 12,60 €

La jolie montre de Monsieur Copé

« Oui, j’ai zigouillé Monsieur Copé ». Il va me poursuivre toute la vie cet aveu que j’ai signé au bas d’un procès-verbal d’audition, un soir de lassitude. Il m’a conduit à la cour d’assises, en prison, et peut-être bientôt en enfer. 

Mais je ne regrette pas. Je m’en serais trop voulu de ne jamais passer à l’acte. 

« Psychotique révolté » a conclu l’expertise médico-psychologique. Cet avis médical a impressionné les jurés. Il a pesé sur la sentence, à n’en point douter. Beaucoup plus que la jolie montre que j’aurais soi-disant dérobée à la victime. 

Pourquoi ai-je « zigouillé » Copé ? Pour me sacrifier à la France, pardi ! Commettre un crime de salut public. Débarrasser la République d’un inutile, d’un nocif, d’un parjure… 

En vérité, je me suis fait plaisir. Je n’ai jamais supporté Copé. Bien sûr que j’avais une raison personnelle de lui en vouloir. Mais le mobile est plus noble dès qu’on fait don de soi à la patrie. 

J’ai attendu vingt ans pour me donner du courage, pour me décider à agir, pour choisir le bon endroit. J’avais trop envie. L’envie, la raison ultime de la décision humaine… Alors qui sont-ils pour me juger ?

 

René Le Goffic

René Le Goffic, ex-collaborateur d’élu, casier judiciaire vierge, aujourd’hui romancier épisodique, caressant le rêve d’entrer à l’Académie française, sur le siège de son illustre ancêtre breton.

Le Roman des châteaux de la Loire

de Juliette BENZONI

Corsaire (CORSAIRE) | Paru le 10/06/2017 | 17,00 €

Qui d’entre nous, un jour ou l’autre, ne s’est pas laissé bercer par ces histoires qui s’incrustent dans les murs de « nos » châteaux ?
Juliette Benzoni, aujourd’hui, nous conte une vingtaine des plus symboliques d’entre elles. Le temps revient, les pierres revivent et le château retrouve sa véritable destination : celle d’une demeure exceptionnelle pour des aventures exceptionnelles comme « Histoire d’amour, histoire de mort... » (Blois), « Des dames pas comme les autres » (Chaumont-sur-Loire), « Des rois, un ange et quelques démons » (Chinon), « Les deux dames de Montsoreau » (Montsoreau), ou « L’étrange mort d’un soldat » (Chambord)...

Le douzième corps

de Janine TEISSON

D'un noir l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 09/06/2017 | 12,00 €

"Orléans, 1941

Hans rencontre Marguerite. Ils s’aiment profondément dans le cataclysme de la seconde guerre mondiale mais la dernière lettre que son amante a envoyée à Hans après la Libération n’aura jamais de réponse.

Qu’est devenu Hans ? Soixante ans plus tard, alors que la mémoire de Marguerite est en ruine, sa petite-fille Romane ouvre l’enquête. Elle parcourt le Périgord de village en village selon le trajet sanglant suivi autrefois par la division Das Reich. Elle fait ressurgir des crimes cachés, des secrets mal enterrés, encore assez vifs pour la mettre en danger.

Qui est enterré dans le champ maudit ?

Dans ce roman policier sur la mémoire, le passé ressurgit et se mêle au présent, pour l’empoisonner ou l’illuminer. "

Caramuru, un héros brésilien entre mythe et histoire

de Michel RIAUDEL

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 09/06/2017 | 27,00 €

À partir de la folle aventure d'un Portugais arrivé on ne sait comment sur les côtes du futur Brésil, adoubé par les Tupi sous le nom de Caramuru, marié par le roi de France à "Catarina Paraguaçu", le livre retrace les étapes de la construction d'un mythe, de ses premières traces historiques à sa littéralisation: épopée, poèmes, romans... Cette enquête, en dénouant les fils d'une suite de mutations  engage une réflexion sur les catégories de mythe, de littérature et d'histoire. À l'occasion du double voyage français de Caramuru – dans la légende, puis à travers la lecture qu'en propose Frédéric Denis – et des réappropriations successives du héros, elle met en lumière quelques-uns de nos impensés épistémologiques et interroge les écritures de l'histoire d'une littérature nationale. Elle éclaire aussi en quoi les créations culturelles sont fondamentalement des processus transférentiels.

Une terre de bonne espérance

de Yves HUGHES

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 08/06/2017 | 9,00 €

Les lieux, les villes sont des métaphores, les parcourir revient à lire et à découvrir le monde. 

Le parcours poétique se fait ici de l’Estérel à Vence. 

L’Estérel est une porte d’entrée donnant sur la Côte d’Azur. Superbe relief, mais totalement stérile (Stérilis). 

Une fois le massif franchi, on découvre les contractures de béton qui se nouent sur la Côte. Il faut alors monter vers les collines et les Baous pour respirer. 

On accède ainsi à la ville de Vence comme un lieu de vie : ses remparts protègent, ses cinq portes s’ouvrent sur le monde et aux autres. 

Charles Péguy l’affirmait : “ c’est espérer qui est difficile ”, la route ici proposée s’offre comme une reconquête de ce difficile mais essentiel espoir.

 

Yves Ughes

Yves Ughes s’est arrangé pour naître à Nice, en 1951. Il y grandit dans un quartier de saveurs, au sein d’une famille d’origine italienne. Il découvre au Collège la force de la poésie, cette onde de choc le porte encore. Il suit des cours lumineux à la faculté des Lettres de Nice, notamment ceux de Michel Butor, et devient professeur de Lettres Modernes, au sein de l’Education Nationale. Il a également enseigné treize années durant au Centre Scolaire de la Maison d’Arrêt de Grasse. 

Avec l’Association Podio, il continue son travail de “ défense et d’illustration ” de la poésie, par des conférences et des lectures consacrées à des auteurs contemporains : Cesare Pavese, Jack Kerouac, Charles Juliet, Pier Paolo Pasolini, Jacques Audiberti, Witol Gombrowicz. 

Il a déjà publié trois recueils poétiques : Décapole, Par les ratures du corps, Capharnaüm ou douze stations avant Judas. Tous trois se situent dans la dynamique de la phrase d’Albert Camus : “ Il faut imaginer Sisyphe heureux ”. Il collabore à de nombreux livres d’artiste, avec des plasticiens de l’arc méditerranéen. 

Yves Ughes vit désormais à Vence, cité d’Arts et d’Azur, cité “ label en poésie ”, terre d’ancrages et de lumières.

Pong

de Jean-Christophe BELLEVEAUX

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 06/06/2017 | 14,00 €

Ces poèmes ont été écrits pour partie en hôpital psychiatrique. L’institution y est évoquée, mais l’auteur, reclus sous/le plafond pariétal, se livre autant à une introspection qu’à la peinture de ce qui l’entoure. Colère, désespérance, mais aussi fantaisie, humour et dérision.
je n’ai jamais su/ hors la transpiration des mots/sculpter le volume/de mon existence écrit Jean-Christophe Belleveaux et encore : les petits totems des poèmes peuvent-ils consoler ?
C’est ce rapport aux mots et à la poésie qui va dessiner le chemin vers la consolation désirée.

 

Jean-Christophe Belleveaux est né en 1958 à Nevers. Il a fait des études de lettres et appris la langue thaï à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales à Paris. Il a animé la revue Comme ça et Autrement durant sept années. Grand voyageur, il a parcouru l’Asie et d'autres continents, l’Europe, l’Afrique et l’Amérique centrale. Il se consacre désormais à l’écriture et à des interventions auprès de tous publics, y compris scolaires.

Albertine des abysses

de Georges RICHARDOT

Fiction (5 SENS) | Paru le 04/06/2017 | 15,30 €

Albertine des abysses

Le lecteur est invité à entrer dans une schizophrénie faisant basculer le personnage principal, M., dans une assimilation partielle mais déterminante avec Marcel Proust.

Ce phénomène le conditionne dans sa relation avec deux femmes, du coup attirées dans la nébuleuse proustienne. Venue en droite ligne de cette fi ction, Andrée fi nira par prendre au côté de M., se retirant dans la consomption physique, la place de l’aimée, Lucienne/Albertine.

Osmose corruptrice entre rêve et réalité, dans un chevauchement des temps, des personnalités, voire des modes de narration. À la verticale des amours, heure où chantera le rossignol. Heure où s’inscriront les mots-fl ammes : Mane, Thecel, Phares…

À des lustres de distance, ce livre n’est pas sans donner un écho crépusculaire au Peintre et son Modèle (Nouvelles Éditions Oswald, 1981) dont le préfacier Pierre Boudot écrivait : “Tel est ce roman, immense par son sujet, écrit par Richardot dans un style halluciné d’où surgit, subtile et conquérante, évanescente et séductrice, l’androgyne silhouette botticellienne.”

 

“Déroutante habileté… adresse stylistique confondante…

un texte important qui m’a fasciné.” René REOUVEN.

 

Georges Richardot

Né à Épinal (Vosges), en l’an… (là, tout en bas du menu déroulant). De longue date a élu résidence à Vence (Alpes-Maritimes). Parrainé dans ses débuts (roman, poésie) par Raymond Queneau.

Lys en cieux

de Georges RICHARDOT

Poésie (5 SENS) | Paru le 03/06/2017 | 10,80 €

Lys en cieux

Je crois même, en faveur du mot,

Pouvoir ajouter quelque chose,

[C’est] que, pour le temps où le mot

Viendra seul, hélas, sans la chose,

Il faut se réserver le mot

Pour se consoler de la chose !

 

Outre cet exquis Le Mot et la chose (dont extraits), très XVIIIe siecle, qui fut repris notamment par Juliette Gréco et par le groupe « Chanson plus bifluorée », l’abbé de l’Attaignant écrivit J’ai du bon tabac. J’arrêtai la cigarette bien avant d’être fondé à commettre ce Lys en cieux au titre parlant.

Le rapport s’arrête à un hommage jubilatoire à la femme. Elle est l’avenir de l’homme, elle sera aussi le plus délectable de son passé. La galanterie va de l’introductive supplique à la postérieure gratitude. Si désormais, dignement, je m’en tiens à la seconde, celle-ci se doit d’être aussi aimable qu’on le fut avec moi ! D’où l’exercice.

 

Georges Richardot

Né à Épinal (Vosges), en l’an… (là, tout en bas du menu déroulant). De longue date a élu résidence à Vence (Alpes-Maritimes). Parrainé dans ses débuts (roman, poésie) par Raymond Queneau.

Divin danger

de Meynadier VALÉRY

Erotica (AL MANAR) | Paru le 03/06/2017 | 17,00 €

Un des murs de ma cuisine est couleur cannelle

de Sandra ALBUKREK

poésie (LIOR ÉDITIONS) | Paru le 02/06/2017 | 15,00 €

La cuisine, une des pièces de la maison, un espace, un refuge.
Lieu d’évasions, d’envies de départs et de retours.
Un geste du quotidien, un modeste atelier.
La cuisine comme héritage, comme recherche.
Comme lieu de rencontres, de longues conversations.
Centre du feu, de la chaleur, de la matière vivante…

 

Sandra Albukrek est une artiste pluridisciplinaire qui vit aujourd’hui à Genève. Ce recueil est une ballade poétique entre deux cuisines. Celle d’Istanbul, où enfant, l’auteure a grandi et celle de Paris, où jeune adulte, elle a évolué. La cuisine et son atelier d’artiste sont pour elle les deux espaces sacrés où elle fait converger par les formes, les couleurs, les odeurs et le « faire »… l’expression de ses appartenances, ses questionnements, ses émotions et son identité de femme nomade.

La Républ'île des mômes heureux

de Yannick GONZALEZ

Fiction (5 SENS) | Paru le 01/06/2017 | 17,10 €

La Républ'île des mômes heureux

Rockfort, petite île non loin du continent. Ses habitants y coulent des jours heureux. Tout semble réussir aux descendants de la tribu BOBO qui colonisa l’île quelques siècles auparavant. On s’amuse, on rit, on adule le Rock, la musique phare qu’on célèbre chaque année en été. Mais un jour, un enfant du continent fait son apparition. Un môme bien différent de ceux de ce petit bout d’insularité. Une demi-portion rebelle, avide de changement. Un bambin qui provoque l’admiration et l’effroi. Sera-t-il capable de faire bouger les lignes de Rockfort, micro-société parfaite ? 

Le jeu est un point central du roman. On joue pour se divertir, pour apprendre, pour atténuer ses souffrances, pour défier les frontières de l’enfance et de l’âge adulte. Mais le jeu est parfois dangereux, imprévisible. En vaut-il vraiment la chandelle ? 

Ce roman s’adresse aux jeunes plus tout à fait innocents et aux adultes en mal d’enfance. Au final, n’y a-t-il pas des sujets qui nous rapprochent, nous tous, petits comme grands ?

Yannick Gonzalez

J’ai 36 ans, j’habite en Gironde. Je travaille dans le monde éducatif. Je suis passionné par l’Histoire que j’ai étudiée à l’université, et par la littérature. J’ai commencé à écrire après avoir découvert les oeuvres de Paulo Coelho et son concept de légende personnelle qui m’a permis de réveiller ma libido créatrice. 

Issu d’une famille aux origines multiples, roumanophone, je me passionne pour les voyages et la rencontre des autres.

Babel tango

de Nolwenn EUZEN

Complément de lieu (TARMAC) | Paru le 01/06/2017 | 10,00 €

Nolwenn Euzen pose avec ce livre sa « petite valise de silence » à ouvrir délicatement avant d’entrer dans un vertigineux et enivrant récit à la poésie hors norme.

« Ceux qui peuplaient peuplaient si fort qu'ils pensaient que cela suffirait pour tous. Qu'il suffisait de partager. Pour être heureux pourtant, chacun avait besoin du petit peuple de l'instant qui ne court pas sans l'autre, gonfle à la vitesse des choses douces. »

L'ayurvéda dans mon assiette

de Cécile BOLLENGIER-LUSINCHI

cuisine & moi (AKINOMÉ) | Paru le 01/06/2017 | 25,00 €

L'alimentation est la source principale d'une bonne santé selon l'ayurvéda.

La cuisine ayurvédique est saine, simple, nutritive, principalement végétarienne, riche en saveurs et haute en couleurs. Elle est un vrai plaisir pour les yeux et un régal pour les papilles.

Cécile Bollengier-Lusinchi, grande voyageuse, et notamment en Inde où elle retourne chaque année, applique à ses recettes les principes de l'Ayurvéda : faire plaisir et respecter l'équilibre des 5 éléments et des 6 saveurs : sucré, salé, acide, amer, piquant et astingent.

Parfumée d'herbes et d'épices - canelle, cardamome, clou de girofle, coriandre, cumin, curcuma, curry, funufrec, gingembre, graine de moutarde... - la cuisine de Cécile, réalisée à partir de produits frais et naturels, nous fait du bien. Alors laissez-vous tenter par le poori d'Iris, un dhal de lentiellles corail ou un palak paneer...

Une étoile filante me guide vers les chevaux sauvages

de Joseph STIMBACH

La merlette moqueuse (WALLADA) | Paru le 01/06/2017 | 10,00 €

     Joseph Stimbach, qui vit toujours en caravane sur un terrain familial, poursuit son combat de défense de la culture et des traditions manouches : collecte de la mémoire du Voyage, écriture personnelle, animations, conférences et expositions, festivals. La gestion d’une troupe qu’il a créée, unique en France, de danseurs adolescents issus de sa communauté, l’a amené à mesurer l’importance de l’art dans la fraternisation possible des peuples.

Françoise Mingot-Tauran

     « Il faut respecter les lois de la République, qui protègent aussi les Manouches car ce ne sont pas des marginaux. Les hommes politiques ne le comprennent pas mais ils ont avec les Manouches simplement en mains le symbole de la Liberté que le monde regarde ! C’est un symbole unique, il ne faut pas qu’il finisse comme pour les Indiens d’Amérique.
La robotisation ne doit pas tout envahir, il faut qu’il y ait sur cette planète des êtres humains qui défendent la Nature et l’Humain dans tout ce qu’il est. Dans le monde, le Manouche n’est pas capable d’être au niveau des Gadjé pour la robotisation et l’école, mais il est capable de défendre l’être humain. Si la France ne sauve pas ce peuple, elle ne sera plus crédible aux yeux du monde.
Pour obtenir les lois de la République, les gens se sont révoltés, il y a eu des milliers de morts ; alors respectons la Liberté car tout a été basé sur elle. Aujourd’hui les Manouches, symbole de la Liberté, doivent être respectés comme symbole de la République et de l’être humain. »

     « Tu as résisté, KALO, pour dire au monde le message que tu fais passer avec ta guitare, autour du feu : le flamenco ! Quand une vraie KALI danse le flamenco, il n’y a pas besoin d’écrit, on y voit toute votre souffrance ! Flamenca, avec ton seul regard tu pourrais faire fondre un iceberg ! Aujourd’hui tu as gardé tes passions, le chant et la danse ; ta défense, c’est ta culture. »

     « On parle des Rom comme de la peste : est-ce que les enfants ne sont pas égaux sur cette terre ? Je connais des enfants rom : ils sont comme tout le monde, ils ont froid l’hiver et ils ont besoin de manger, ils marchent, ils chantent, ils dansent, ils pensent, ils veulent s’instruire, comme tous les enfants du monde ! Ils ont besoin d’amour et de tendresse comme tous les enfants : un enfant sans tendresse, c’est un enfant perdu. Combien de temps faudra-t-il pour sécher leurs larmes, pour remplir leurs cœurs d’espoir ? Quand cessera de couler le sang bleu des petits Rom, le sang de la liberté ? »

Joseph Stimbach

     « Le plus beau métier du monde, c’est le cirque, et la plus belle vie, c’est celle des Gens du Voyage, des Manouches, Gitans, Roms, des nomades... »

Emilien Bouglione

 

En couverture
Dessin/Technique mixte
de Claudine Suret-Canale
et cliché de Maryse-Alice Gargaud

Les quatre petites filles

de Sophie SAINRAPT, Pascal AUBIER

L’œuvre contée (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 01/06/2017 | 15,00 €

Sophie Sainrapt est peintre et voue depuis toujours une grande admiration à Picasso. Inspirée par Les Quatre petites filles, pièce de théâtre sans queue ni tête qu’il écrit en 1949, elle réalise en 2016 une série de 23 gravures. Pascal Aubier, compagnon de Sophie à la ville comme aux champs, est cinéaste et auteur. Inspiré par les gravures, il rédige à la main dans un cahier à spirales un récit « à sa façon », dans son langage très imagé qui n’a rien à envier au surréalisme décapant d’origine. L’ouvrage est la version grand public du livre de bibliophilie reproduisant les 23 gravures numérotées et le texte manuscrit.

Éparpillements

de Camille LOIVIER

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/06/2017 | 18,00 €

« c’est la maison

c’est le dedans

c’est l’enclos à quitter

c’est le vide à remplir

 

 

— je    chercherais   et   je   ne   pourrais   rentrer —

 

 

c’est dans la tête des maisons assemblées

désassemblées que l’on emmène par les murs

la table que l’on emporte       la chaise de cuisine

qui boite et qui ne boite plus

sur un autre sol

 

 

 

 

— c’est la maison qui s’en va par petits morceaux

s’effrite parce qu’il n’y a personne — »

La grosse grosse rave

de Béatrice TANAKA

Petits contes voyageurs (KANJIL) | Paru le 01/06/2017 | 9,00 €

Qui aidera Grand-père à arracher l'énorme rave qu'il a plantée? Grand-mère, Sacha, Natacha, le chien, le chat, ou la toute toute petite souris?

Kanjil compte

de Béatrice TANAKA

Petits contes voyageurs (KANJIL) | Paru le 01/06/2017 | 9,00 €

Kanjil réussira-t-il à traverser le fleuve infesté de crocodiles, pour aller déguster des mangues sur l'autre rive?

Puisque le chat est juge

de Béatrice TANAKA

Petits contes voyageurs (KANJIL) | Paru le 01/06/2017 | 9,00 €

Quel souris le chat choisira-t-il?

 

Lézard, ce héros!

de Béatrice TANAKA

Petits contes voyageurs (KANJIL) | Paru le 01/06/2017 | 9,00 €

Qui chassera l'intrus installé dans la case de Lièvre?

Le tonneau enchanté

de Béatrice TANAKA

Petits contes voyageurs (KANJIL) | Paru le 01/06/2017 | 9,00 €

Que devient un brave tonnelier enrichi par un tonneau magique?

Les traces / Izler

de Tevfik FIKRET

Voix d'ailleurs Poésie (PÉTRA) | Paru le 31/05/2017 | 20,00 €

Quel autre poète que Tevfik Fikret peut-il incarner la naissance de la modernité dans la poésie turque? À cette époque charnière où l'Empire ottoman donne naissance à la Turquie actuelle, il crée une oeuvre qui annonce à sa façon cette transformation. Nourri de la poésie classique ottomane et de la poésie française, Fikret bâtit une poétique inédite. Si Nazim Hikmet voyait en lui un précurseur c'est parce que tous les deux interrogent, certes différemment, la définition même de la poésie et réfléchissent sur la dimension politique de celle-ci. Cette hardiesse donnera à la création de Fikret une richesse éblouissante. Dur, quand il appelle Istanbul une "veuve vierge après mille hymens", pessimiste envers l'homme moderne, cependant plein d'espoir et de tendresse lorsqu'il s'adresse à son fils Halûk, figure d'un avenir meilleur. 

Qu'est-ce qu'un poète? Comment ses vers naissent-ils? La poésie de Tevfik Fikret offre une réponse éloquente à ces questions.

L'île des femmes. Paroles de batukaderas de l'île de Santiago (Cap-Vert)

de Cécile CANUT

Textes en contexte (PÉTRA) | Paru le 31/05/2017 | 18,00 €

Lors de la préparation du tournage du documentaire L'île des femmes, Cécile Canut demande à Isalina Jassira Pinto, alias Ja, dedevenir l'actrice principale du film au cours duquel cette dernière décrira son aventure par écrit. Ces textes retravaillés ensemble constitueront la matière de la voix off du film tout autant qu'ils apparaîtront à l'image, en train de s'écrire. Quelques mois plus tard, alors que le film est terminé, ce livre se présente comme un dialogue d'écriture décalé dans le temps, entre la réalisation et l'écriture de Ja devenue, dans l'intervalle, matière cinématographique. Au-delà des moments exceptionnels partagés entre les deux femmes tout au long du tournage sur l'île de Santiago, il s'est agi pour Cécile Canut de faire intervenir une multitude de voix de femmes croisées en chemin, et notamment des batukaderas. Ces femmes paradas – “arrêtées” – comme elles se nomment, celles qui n'ont pas pu partir à l'étranger, tente de construire leur vie malgré les difficultés. Elles ne comptent plus sur les hommes depuis longtemps. Par contre, elles se sont réapproprié une pratique inventée par les esclaves : le batuku. Le batuku fait partie des formes musicales les plus anciennes de l'île de Santiago. Caractérisé par un rythme euphorique, des mouvements saccadés du corps, une orchestration basée sur les voix et les percussions, il est devenu essentiellement féminin : les femmes chantent des textes où il est question de leur vie quotidienne, des difficultés de la vie de couple, ou de la séparation. Si elles sont les immobiles, leur vie prend sens à travers cette formidable expression de leur personnalité, tout à la fois cathartique et revendicatrice.

À la suite du film, ce livre revient sur la rencontre de ces femmes-hommes (ainsi qu'elles se nomment elles-mêmes), en démultipliant les voix d'une expérience intense.

Au miroir des bêtes. Pensée sauvage et faune des Terres australes

de Alain BAQUIER

Méandre (PÉTRA) | Paru le 31/05/2017 | 14,00 €

Nous croiserons, dans les rues des cités, des bourgeois endimanchés, des clowns et des rois, des communistes et de rustres Ottomans. Nous verrons Alfred emprunter l'autoroute et écouterons, emportés d'un sentiment océanique, les symphonies mystérieures d'Amadeus - que sans doute Popol viendra troubler de ses rots délicats...

"On connaît encore des zones où la pensée sauvage, comme les espèces sauvages, se trouve relativement protégée" écrivait Claude Lévi-Strauss dans La Pensée sauvage. Pour les rares qui ont la chance d'y séjourner, les Terres australes constituent à double titre une "zone" de ce genre. Car la "pensée sauvage" n'est pas "la pensée des sauvages, mais la pensée à l'état sauvage, distincte de la pensée cultivée ou domestiquée en vue d'obtenir un rendement", et ces îles, où les bêtes (les manchots, les éléphants de mer, les albatros, etc.) se trouvent protégées - de l'homme, par lui -, sont suffisamment coupées du monde pour libérer ceux de leurs occupants passagers qui le peuvent et le veulent du mode de penser et des préoccupations de la vie ordinaire. Leur pensée, ensauvagée, inévitablement y croisera cette faune extraordinairement hospitalière, délimitant, les deux, de leur convergence insolite, une "zone" à cet égard probablement unique. Au miroir des bêtes est suivi et clos d'un court essai, Au miroir de Dieu.

Bad Writer

de Jean-Marc FLAHAUT

PLEINE LUNE (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 31/05/2017 | 12,00 €

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