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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Les chants du vivant

de Geneviève GOURVIL, Yves CHAGNAUD

Art Poésie (APEIRON) | Paru le 30/09/2010 | 39,00 €

Ce livre est comme un chant, il vibre comme le vivant. C’est une vibration continuelle, un mouvement qui rayonne de toutes les couleurs du monde. Il s’est construit en une nuit et plusieurs jours ont suivi pour que l’écriture se forge, accompagne les images et raconte cette histoire d’un éternel amour. Entre intuitions et réflexions méditatives, il est témoin du merveilleux que nous pouvons tous vivre si nous nous laissons emporter par la poésie et la simplicité d’une terre à préserver. De nouveau les liens se tissent entre l’image et les mots. La parole liée au silence de la contemplation, la parole devient silence et l’image nous chante à l’oreille ce que l’œil voit.Un œil qui inonde nos sens et nous transmet un message de bonheur.
Mais plus que cela encore, il nous dit un chemin qui serpente tout au long de notre vie, recherche incessante d’un mystère… De nous-même !

D'un jour à un autre je vivrais autre

de Claire LE CAM

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/09/2010 | 8,00 €

 

Jour 30
Elle n’en est pas une à talons hauts. Elle n’en est pas une avec des mots doux et des phrases enjolivées. Elle n’en est pas une aux bonnes manières. Elle n’en est pas une servile et plaquée. Elle aspire au plus rapide au plus odorant aux coups à donner plus prestes et plus sévères. Elle a le regard lent et la houppe redressée. Elle a le talent du désastre. Elle veut me lever pour faire rebondir son ventre et lui faire faire des bulles. Elle prend un peu des deux un peu de lui un peu d’elle mais elle, elle en a deux.
Qu’est-ce qui se trame donc ici ?

Événements du paysage

de Brigitte MOUCHEL

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/09/2010 | 13,00 €

Je vais cueillir des flacons de mer. J’en ramène des brassées. Je cours. Je m’enfonce dans le sable mou. Je tombe, tombe ventre sur la grève dure. Perles humides, brillantes et sèches. Ruisseaux de la mer qui recule. La joue contre le sable, dans l’eau, caresse qui pique. L’horizon passe à la verticale. J’oublie la blessure du dos. J’oublie les soldats recrachés. Je vais cueillir des flacons de mer. Un bouquet de sel. Un bouquet de sel pour mettre sur la table. Pour mettre sur la table de la maison. La maison aux murs éventrés. La seule amertume possible. La guerre n’est pas finie. La mer recrache.

Education(s) et réseaux de sociabilité : Parcours de jeunes en difficulté

de Catherine DELCROIX

Éducation, art du possible (PÉTRA) | Paru le 01/09/2010 | 23,00 €


Catherine Delcroix est professeure de sociologie, directrice du Centre d'Études et de Recherches sur l'Intervention Sociale (CERIS) et du Master "Intervention sociale, conflit et développement", Université de Strasbourg (Uds), Laboratoire Cultures et Sociétés en Europe (LCSE) CNRS-MISHA.


La rédaction de cet ouvrage a été dirigée par Catherine Delcroix avec le concours d'Elisabeth Callu.

Contributions de :
Claudine Auger, Farid Benfodil, Fatima Bouzembil, Francis Brugaillère, Élisabeth Callu, Marité Cornée, Catherine Delcroix, Anne Joubert, Mina Kezzi, Marie Lafosse, Catherine Miramon, Micheline Moura, Jean-Paul Pujol, Sylvie Roussel, Éliane Viarouge.



RÉSUMÉ

Aider des adolescents "en grande difficulté" à s'inscrire dans une trajectoire d'insertion est un enjeu de taille pour les éducateurs. Ces derniers prêtent-ils suffisamment attention au rôle stimulant ou protecteur que joue souvent leur réseau social, adultes ou jeunes de leur âge rencontrés dans l'entourage familial, le voisinage, le monde scolaire... ou les multiples organismes s'adressant à la jeunesse?
Une recherche-action menée avec cinq équipes socio-éducatives a permis d'identifier dans l'histoire d'une vingtaine dejeunes avec lesquels elles avaient travaillé et qui s'en étaient sortis, l'importance cruciale de personnes jusque là restées invisibles aux yeux de ces professionnels: une tante, un religieux, un artisan, un enseignant, un préfet, une copine... Cette découverte, effectuée par des éducateurs devenus pour un temps chercheurs, souligne l'enjeu que constituent pour eux le repérage de ces personnes ressources, membres de l'entourage des jeunes, et la coopération avec elles: celui d'une action éducative plus efficace et plus durable. En cela, elle ouvre de nouvelles perspectives pour la "coéducation" des adolescents.
 

Carabistouilles fiction

de Léonard TAOKAO

Borderline (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 17/08/2010 | 14,00 €

Après 7 ans d'absence, Silas revient en France. Rues défoncées, chiens errants, militaires omniprésents, enfants pieds nus, vieillards mutilés, partout des dealers et des mendiants... Paris méconnaissable est aux mains de communautés rivales.

Silas réussira à se faire accepter par des squatteurs, miltants d'un mouvement anar de libération. Mais pour espérer fuir vers des cieux plus cléments, il y a un prix à payer.

Robinson et compagnie : Aspects de l'insularité politique de Thomas More à Michel Tournier

de Jean-Michel RACAULT

Des îles (PÉTRA) | Paru le 01/08/2010 | 29,00 €

Professeur émérite des Universités, Jean-Michel Racault a consacré l'essentiel de ses recherches aux îles en littérature (L'Insularité, thématique et représentation, en collaboration avec J.-C. Marimoutou, Paris, L'Harmattan, 1995; Mémoires du Grand Océan. Des relations de voyages aux littératures de l'océan Indien, Paris, PUPS, 2007) et à l'histoire des genres "insulaires" aux XVIIe et XVIIIe siècles (L'Utopie narrative, 1675-1761, Oxford, The Voltaire Foundation, 1991; Nulle part et ses environs. Aux confins de l'utopie littéraire classique, 1657-1802, Paris, PUPS, 2003. Il vit à l'île de la Réunion depuis 1972.



La civilisation des loisirs a fait de l'île un fantasme hédoniste, évocateur de vacances et de soleil, en rupture avec les contraintes de la "vraie vie" soumise à la norme sociale et à la nécessité du travail. L'imaginaire littéraire de l'âge classique n'a pas ignoré ces rêveries qui assimilent le site insulaire à une nouvelle version du Paradis Terrestre et son habitant à un nouvel Adam. Mais l'île dans la fiction est aussi un lieu expérimental, un laboratoire dont la réalité continentale est le véritable point d'application.
Au fil des textes, chronologiquement répartis entre le début de la Renaissance et l'aube des "temps postmodernes", ce livre souhaite montrer que les histoires d'îles lointaines parlent en fait du contexte social le plus proche, que même déserte une île est un espace politique où s'élabore une réflexion sur le droit de propriété et les fondements du pouvoir, sur la légitimité et l'usurpation, sur les divers types de gouvernement et les meilleurs modèles de société.
De L'Utopie de Thomas More (1516), qui inaugure une tradition en déplaçant la réflexion sur la société réelle dans une île imaginaire, à Vendredi ou les limbes du Pacifique, de Michel Tournier (1967), où la mise en cause au moins apparente de l'Occident accompagne l'effacement du politique, en passant par le Robinson Crusoe de Daniel Defoe (1719), qui donne à la fiction de l'île son scénario-type et son héros emblématique, on suivra ainsi l'émergence, le développement et les transformations de la fable insulaire.
 

Le huis clos des Eminences

de Robert AZAÏS

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 07/07/2010 | 7,99 €

Livre numérique.

An 1316. La chrétienté est sans pape depuis deux ans. Jugeant la situation insupportable, Philippe, deuxième fils du défunt Philippe le Bel et régent du royaume de France, tend un piège aix cardinaux. Sous le prétexte de célébrer un Te Deum, il les réunit dans la cathédrale de Lyon où il les enferme. Ils ne pourront en sortir que lorsqu'ils auront enfin élu un pape. C'est cet extraordinaire conclave qui sert de cadre à ce roman.
Sur fond d'intrigues et de meurtres, Robert Azaïs, auteur iconoclaste à l'humour décapant, s'amuse à multiplier les situations cocasses dans un joyeux chambardement. Et si la vérité historique en pâtit quelque peu, les lecteurs, eux, ne pourront que s'en réjouir !
 

Journal d'outre-mort

de Jeanne BRESCIANI

Pierres écrites (PÉTRA) | Paru le 01/07/2010 | 18,00 €

Jeanne Bresciani, originaire de Corse, vit et travaille à Paris.
Elle a déjà publié quatre ouvrages :
Affriques, aux éditions Tierce, Paris, 1981.
La Danse de ténèbres, aux éditions Fus’Art, Bordeaux, 1997.
Deux rue de la Marine, en collaboration avec Hélène Bresciani, aux éditions Vents Contraires, Aix-en-Provence, 1999.
Les Vestiges de Janvier, aux éditions Pétra, décembre 2004.
ainsi que divers textes, notamment :
– « Doublures », "Fragmentaires", 1982.
– « Troubles de mémoire », "Lieu commun", 1984.



Paris, juillet 1997 : mort de l'écrivain Maxime Desroches dont la plume reprend vie à travers les souvenirs de Vanina Ventiseri, une amie corse avec laquelle il avait « une étrange relation ». Grâce à elle, il poursuit son travail d'écriture inachevé « de concert avec elle, en italiques invisibles ». Vanina passe outre la mort de Maxime, et ce dialogue d'« outre-mort » inspire aux deux protagonistes diverses réflexions sur la mort, l'au-delà, l'amour, l'amitié et l'acte d'écrire. Le style élégiaque et ciselé de Jeanne Bresciani rend parfaitement la puissance évocatrice et la force vitale de l'écriture, que même la mort ne peut annihiler, et nous tient en haleine jusqu'à la révélation finale du secret métaphysique que détient Vanina et qui provoque l'interrogation essentielle sur le sens de la vie et de la mort : « J'attends peut-être aussi qu'elle me livre, à son insu, le secret qu'elle semble retenir à propos d'une expérience peu commune ». Dans ce récit intelligent, érudit, sensible, profond, empreint de mystère métaphysique et émaillé d'humour, l'auteur joue avec brio des différentes tonalités de voix qui se répondent et offre une réflexion profonde et originale sur ses thèmes de prédilection, la mort, la mémoire, la mélancolie, née de la nostalgie, et aussi la difficulté d'écrire.




EXTRAITS


Journal posthume de Maxime :

« Présent ! » Me suis-je écrié, comme à l’école ou à l’armée, en un réflexe oublieux des circonstances, tandis que le prêtre commençant son oraison funèbre prononçait les paroles du Christ : « Quand tu étais jeune tu bouclais toi-même ta ceinture et tu partais où tu voulais, bientôt un autre t’entourera de cordes et te conduira là où tu ne voudras pas aller »… Ils ont entouré de cordes mon cercueil et l’ont fait descendre dans la terre de ce petit cimetière, juste en face de ma maison. « Comme c’est pratique ! » Avais-je ironisé de mon vivant au moment de notre installation en Provence, dans ce village inconnu, avec pour voisinage immédiat ces morts qui n’étaient pas de mes familiers mais qui le deviendraient à fréquenter leurs tombes, déchiffrant leurs noms anonymes, l’énigme de leur regard à travers quelques portraits, imaginant leur histoire… J’ai compté mes proches, mes amis : ils étaient moins nombreux que ces défunts. La saison ne s’y prêtait pas. Certains étaient encore en vacances, d’autres m’avaient précédé dans la tombe : « Après vous mon cher… Oh ! Je n’en ferai rien »… À ces extrémités s’arrêtent les courbettes et la courtoisie… On avait beau me dire que cette fois « j’avais la main », j’aurais bien volontiers passé mon tour mais « La main était au mort. » Je n’y échappai point.
Autrefois, dans mes déserts tourmentés, j’envisageais la mort comme un remède, sachant qu’elle se cachait derrière les mots tel un squelette de papier et je ne m’intéressais qu’à tenter de la débusquer pour ne pas me faire surprendre, explorant à ses heures le silence et l’ombre, guettant dans le miroir son approche furtive, flattant sa convoitise en m’offrant corps et âme, en proie à de macabres obsessions. Je me rendais insupportable pour attirer son attention, agitant le chiffon rouge de mon sang, de ma douleur, sous ses naseaux d’animal sombre, inévitable… Mais le coup fatal ne venait pas.
Je n’étais sûr que d’une chose : que nous serions pardonnés par le fait même d’être morts. (pp. 17-18)


Journal de Vanina :

Je revois une vieille école délabrée où des arbres juvéniles semblaient pousser avec nous. Ils agitaient leur chevelure abondante pour nous faire signe dès le matin, offrant la résistance de leur tronc et de leurs branches à nos jeunes corps avides et maladroits, aux ailes soudain plus grandes que le nid… Si seulement, je pouvais encore ressentir l’intensité de l’enfant que j’étais qui faisait son miel d’une phrase ou d’un événement… Revivre d’un regard à travers la tache d’huile qui s’élargissait sur un sac de papier brun contenant quelques noix qui avivaient sa gourmandise, soupeser à pleines mains les cornets de jujubes acidulés et croquants, lustrés de convoitise, admirer envieuse les « gamines des rues » croquant à belles dents les petits tubes en verre remplis de coco Boer, pour ne rien perdre, au mépris des blessures, de cette poudre brune délicieuse, aux saveurs de réglisse, recrachant au loin le verre se mêlant au magma de morve, de salive noire et de sang, lèvres et langue coupées par un plaisir plus fort que l’interdit… La mort déjà mordait leurs bouches tendres et moqueuses et je ne savais alors de la poudre, de leur insolence joyeuse ou de leur mépris, ce qui me fascinait tant… (p. 31)


Lorsque je t’ai connu, il y avait déjà longtemps que tu ne sortais quasiment plus de chez toi, que tu préférais les pages à tes verts pâturages. On t’avait consacré écrivain d’avant-garde et il te fallait en répondre.
Tu t’enfermais chez toi, dans une pièce unique, rideaux tirés, et je me souviens, avec une impression d’effroi, du cri muet d’une plante verte de ton salon, tordue de désespoir, collée contre la vitre pour recevoir le faible rayon d’un pâle soleil d’hiver : noire et desséchée, elle tentait de s’arracher vainement à son pot de terre pour boire ce filet de lumière que tu lui refusais. Était-ce ta vengeance contre une nature qui ne t’aurait pas livré tous ses secrets ou n’avais-tu de regards que pour toi-même ? Des jours, des années à écrire, à cultiver la précision, l’art de l’introspection, à te prendre inlassablement dans l’objectif de ta chambre noire…
Tu n’avais plus que des aventures intérieures à décrire. Il fallait que tu laisses l’instant éternel te frôler au plus près, que tu permettes à l’épée, à la lance d’Achille ou à la plume acérée de t’adouber près du cœur, quand la raison se tait, pour te figer en quelque phrase de cristal, chevalier de la nuit, Don Quichotte de la syntaxe avec la mort pour Dulcinée…
Tu avais oublié la voix des fleuves et des rivières mais tu ouvrais les vannes de la musique dans le lit de tes solitudes. Purcell ou Monteverdi, tu te laissais emporter par leur flux cuivré, donnant libre cours à ta folie silencieuse dont tu suivais la trace sur la page tel un sismographe sensible aux moindres écarts de notes, aux tremblements de la chair… Pourtant de tous les fleuves sacrés c’est le bourbon qui eut raison de toi.
As-tu recréé, dans l’au-delà, ton intérieur, ta chambre, en rajoutant quelques nouveaux livres dont un seul coup d’œil t’aurait livré le contenu ? La mort est prévenante, pourvu que tu lui cèdes, elle te facilite la vie.
Récemment, j’ai lu qu’un vieux bibliothécaire, mort depuis longtemps continuait à hanter les lieux de son travail. C’est une jeune lectrice qui aurait aperçu son fantôme. Les obsessions des morts hantent toujours les vivants. Sans doute est-ce cette routine post-mortem qui demeure la plus difficile à combattre et que l’on nomme possession… (pp. 65-66)

Je Vois

de Monique LUCCHINI

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 07/06/2010 | 12,00 €

Je ne pensais pas pouvoir écrire ce livre. Pourtant il était en moi comme une évidence. J’y ai souvent pensé… j’y ai pensé plus que tout. Ce livre c’est l’histoire de cette écriture-là, l’écriture de l’amour qui se fait, qui est en train de se faire… l’écriture des corps qui se frôlent, se touchent… se donnent. C’est l’histoire de ce désir omniprésent qui donne la certitude d’être en vie. C’est un voyage dans l’univers du plaisir, de la possession des corps. C’est l’interrogation sur la liberté d’aimer sans entrave aucune…  sans promesse de lendemain. C'est la mer omniprésente. La musique de la mer, sa force aussi.  C'est l'écriture de la mer comme celle de l'amour.

LGO n°4

de Aurelio DIAZ RONDA, Ana TOT, Olivier LAMARQUE, Eric BOUCHéTY

Revue LGO (LE GRAND OS) | Paru le 01/06/2010 | 15,00 €

Reliure spirale sous jaquette couleurs.

Sommaire papier
Frank Melotti / Illes (extraits)
Eric Bouchéty / Labyrinthe des haches
Ana Tot / Colonnes-zé-pâtés
Olivier Lamarque / La poussière générale et autres poèmes  

(traduits de l'occitan par l'auteur)
Sébastien Lespinasse / Poèmes pneumatiques 
Aurelio Diaz Ronda / Autrousansfond et autres nouveaux trous
Ghislaine Chortey  / Huit dessins

+ CD-audio (65 min, 22 pistes)
"Anthologie sonore du festival Les Perforeilles 2009"
Lectures & performances de Edith Azam / André Gache / Olivier Lamarque / Sébastien Lespinasse / Marc Perrin
Conférence de Yves Le Pestipon 

Extraits du spectacle Le palmipède par Pasina et cie / textes de Ana Tot

Dans l'attente d'une réponse favorable

de Gilles MARCHAND

ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 01/06/2010 | 8,00 €

Vous rêvez d'un emploi d'explorateur à mi-temps, ou d'un stage de zèbre aux haras nationaux. Vous voudriez devenir un super-héros. Une œuvre d'art. Un ange. Un cheveu. Vos désirs sont fous et vos plans de carrière hors normes. Tout cela est bien joli, mais avez-vous écrit votre lettre de motivation ?

La tentation de la chair

de Gilles VOYDEVILLE

Locutio (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 07/05/2010 | 18,00 €

" En ces  écrits de mémoire, il faut que je vous dise plus avant la mission que le grand conseil de l'Ordre des chevaliers du Temple m'avait confiée. Je me devais d'aller au-delà des terres les plus lointaines de la païenie, trouver le Père Jean pour lui faire bonne alliance et signer bon traité qui fasse échec à la gent sarrasine."

En route vers les pays du Levant en l'an de grâce 1194 après l'Incarnation, le commandeur Jehans de Rupt de Ville, homme de foi et de conviction, découvre un monde nouveau et fabuleux. Il devra affronter mille et un dangers pour sauver sa vie et sa chaste vertu.

Les Mémoires du Templier Jehans de Rupt de Ville, portés par un souffle épique, sont écrits à partir d'expressions du Moyen-Âge, qui confèrent au récit un charme brut. Un plaisir pour esthète.

Gilles Voydeville est chirurgien. Il vit en Lorraine. " La tentation de la chair " est sont premier roman.

 

 

Equation

de Irina DOPONT

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 07/05/2010 | 14,00 €

Les calligrammes de ce recueil tracent l’équation de la vie toujours irrésolue.

À la déploration et la violence de la mort du père fait écho l’attente de l’Autre

l’A-venir

l’Ami

l’Amour

Propositions anthropologiques : Pour refonder la discipline

de Albert PIETTE

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 01/05/2010 | 30,00 €


Albert Piette est professeur à l'Université d'Amiens et membre de l'Institut Marcel Mauss (EHESS-CNRS). Ses deux derniers ouvrages, L'Acte d'exister. Une phénoménographie de la présence (Socrate Editions) et Anthropologie existentiale (Éditions Pétra) s'inscrivent dans l'élaboration de ce nouveau projet anthropologique.


Des propositions anthropologiques? Qu'est-ce que cela veut dire? Ce sont des réflexions théoriques, des descriptions de situations, des programmes d'enquêtes, des notes de lecture, avec un objectif commun: ne pas gaspiller le terme "anthropologie", repenser une discipline qui ne soit ni sociologie, ni ethnologie, lui conférer des orientations théoriques, thématiques et méthodologiques. Ce livre déploie ainsi un ensemble de sujets, qui constituent l'univers anthropologique d'Albert Piette, peuplé d'hommes, "Homo sapiens sapiens", de Néandertaliens, de singes, de dieux et de sociétés, d'êtres et d'existences, d'activité et de passivité, de philosophie et de méthodologie, de phénoménographie et de croyance, d'instants et d'évolution. Une diversité qui constitue le beau privilège mais la grande difficulté de l'anthropologie, pour qu'elle soit empirique et générale. C'est un livre destiné à tous ceux qui s'intéressent aux sciences humaines et sociales ou qui s'interrogent sur l'être humain et la spécificité anthropologique.
 

Ubu roi ou la Disparition du tyran polonais

de André STAS

hors collection (AU CRAYON QUI TUE) | Paru le 30/04/2010 | 25,00 €

C’était l’insoutenable gageure, le salto mortale : récrire un texte fameux, Ubu roi, selon une méthode fameuse, celle de Georges Perec bannissant la voyelle e, la lettre la plus fréquente en français. André Stas triomphe : une ahurissante invention verbale résulte de cette « contrainte », comme l’Oulipo aime à dire. Collages par le même André Stas.

Au secret

de Franck André JAMME

Pas de côté (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 29/04/2010 | 17,00 €

 

les pensées
toujours grosses
 
qui n’arrêtent jamais
d’en enfanter d’autres
 
les mensonges salutaires
 
de la mémoire
 
les êtres
qui décident tous ensemble
maintenant
de se mettre
à danser sur la route
et peu à peu
le chemin ne peut plus
s’appeler
que le bal

Cruise control

de Aliénor DEBROCQ

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 15/04/2010 | 15,00 €

Ils avancent sur une route. Ils suivent une trajectoire. Ils n'en sont pas toujours conscients. Ils roulent. À vitesse de croisière. Vitesse contrôlée. Ils ne savent pas très bien quelle est cette route. Où elle les mène. Ils sont seuls. Parfois, une rencontre, un rapprochement, une complicité inattendue. La sensation que tout est à nouveau possible. Le plus souvent, un dérapage, une dérive, un tournant. La perte des certitudes. La perte de ce régulateur de vitesse qui semblait animer leur vie. C'est tout autre chose qui s'ouvre alors devant eux.

 

Née à Mons en 1983, Aliénor Debrocq vit aujourd’hui à Bruxelles. Historienne de l’art, elle travaille dans le milieu radiophonique et rédige des critiques de livres pour la revue Indications. Elle aime écrire face à sa fenêtre, un chat calé contre son bras, ou dans les trains, les gares, les métros. Ses nouvelles ont été primées à plusieurs reprises. Cruise control est son premier recueil

Je ne suis pas morte

de Sébastien DI SABATO

LE CHANT DES HOMMES (LE CHANT DES HOMMES) | Paru le 15/04/2010 | 16,00 €

En 2010, les violences faîtes aux femmes ont été déclarées cause nationale. Il y a malheureusement loin des mots aux actes. Aujourd'hui encore, une femme meurt toutes les soixante heures sous les coups de son tortionnaire.

Ce document exceptionnel raconte l'histoire vraie de Sarah, victime de violence conjugale et maman d'enfants "différents", atteints de pathologie lourde. Il touchera toute personne sensibilisée à ces sujets.

Sous forme de récit, adressé au fils de la protagoniste, un témoin retrace son long et douloureux parcours, entre indifférence des services sociaux et silence complice de l'entourage. Il montre comment, après quatorze années de martyre, Sarah, enfin libérée, tente de se reconstruire.

Les langues ne sont pas des choses : Discours sur la langue et souffrance identitaire en Europe centrale et orientale

de Patrick SERIOT

Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 09/04/2010 | 28,00 €

Préface de Virginie SYMANIEC

Patrick Sériot est titulaire de la chaire de linguistique slave à l’Université de Lausanne. Ses nombreux travaux ont d’abord porté sur l’analyse du discours politique en Union Soviétique. Il est maintenant spécialiste de l’histoire et de l’épistémologie du discours sur la langue en Europe centrale et orientale et dirige le CRECLECO, le Centre de recherche en épistémologie des discours sur la linguistique d’Europe centrale et orientale, qui, outre les grands classiques de la linguistique, se consacre à de nombreuses recherches comparatistes et interdisciplinaires sur l’analyse des idéologies, des identités et des instrumentalisations de l’ethnicité au travers des discours sur les langues.

Il y a bien des façons d’étudier une culture étrangère. Les historiens, les sociologues, les spécialistes de sciences politiques, de géopolitique, de droit international, de stratégie militaire, d’économie, de démographie, d’histoire de l’art, de littérature, ont accumulé sur l’Europe orientale une somme de connaissances considérable. Il reste pourtant tout un pan de réalité encore mal élucidé, qui mérite une attention soutenue, phénomènes d’autant plus importants qu’ils sont là, ouverts et offerts à tous les regards pour qui sait les voir, telle la lettre volée d’Edgar Poe : le rapport à la langue, fondement supposé de la communauté. Un universitaire ne peut pas grand chose à la marche du monde, mais il a un devoir civique d’apporter, par son accès à des sources mal connues et à des méthodes renouvelées d’investigation et de comparaison, sa pierre à un édifice qui nous concerne tous : dissiper les ténèbres de l’ignorance… Peut-être serons-nous alors un peu moins sourds et aveugles à cette « autre Europe » qui ne laisse pas d’être un autre nous-mêmes, ou notre part ignorée d’« Européens de l’Ouest » ?

La Saveur des figues

de Silène EDGAR

Editions du Jasmin (ÉDITIONS DU JASMIN) | Paru le 01/04/2010 | 16,00 €

La Polynésie où vit Moana est désormais couverte de neige. Et le monde, en proie à un terrible refroidissement, doit être repeuplé de toute urgence. C'est pour cela que Moana devra bientôt se marier et avoir des enfants. Mais Moana a un secret, son arrière grand-Mère, Mémine, qui reste cachée à la maison pour ne pas être envoyée comme tous les Anciens dans une maison du souvenir. Mémine raconte à Moana sa jeunesse, et comment était le monde, avant la terrible catastrophe. C'est probablement ce secret qui donnera la force à Moana de refuser sa vie toute tracée et de partir à l¹aventure...

Dans l'atelier de Henry Michaux

de Marie-Louise TERRAY

Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 15/03/2010 | 16,00 €

Marie-Louise Terray, dans cet essai très personnel, pénètre dans l'atelier du jeune Henry Michaux, non seulement pour comprendre comment naît un artiste, mais pour revivre avec sa propre sensibilité le cheminement de cette naissance. La personnalité poétique de Michaux se forme au travers d'un parcours qui lui fait croiser des personnalités aussi diverses que Valéry, Nietzsche, Georgio de Chirico, mais aussi Rilke et Ernest Hello ; chacune de ses rencontres suscite en lui échos et résistances, dont Marie-Louise Terray cherche les traces dans ses premiers écrits. Au terme de cette genèse surgit un créateur singulier, qui fait du corps le lieu privilégié de l'aventure esthétique, et du même coup le terrain sur lequel le poète et ses lecteurs peuvent entrer en résonance.

Husserl, Leroi-Gourhan et la préhistoire

de Bénédicte DE VILLERS

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 01/03/2010 | 22,00 €

Bénédicte de Villers est docteur en philosophie de l’Université de Louvain. Après avoir été assistante chargée d’enseignement aux Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles, elle est à présent assistante et chercheuse en anthropologie de la communication homme/animal à Liège (LASC), et s’engage par ailleurs dans des pratiques de terrain.
 


RÉSUMÉ

D’optique philosophique, cet ouvrage est une mise en perspective de deux auteurs que tout semble séparer : Edmond Husserl, père d’une phénoménologie transcendantale de la conscience, et André Leroi-Gourhan, ethnologue et préhistorien. Une fois opérées les mises au point méthodologiques de rigueur, un dialogue s’établit entre Husserl et Leroi-Gourhan autour des « objets de la préhistoire » : ossements, cailloux taillés, traces d’ocre, de feu, d’habitats, objets gravés ou peints. Procédant par « zigzags », de la phénoménologie à la préhistoire et inversement, Bénédicte de Villers entend se tenir au plus près de la matérialité de ces objets préhistoriques et les décrire. En même temps, ceux-ci s’avèrent les seuls indices de subjectivités humaines d’autrefois et de leurs cultures. L’ambivalence des objets de la préhistoire constitue donc aussi toute leur richesse. L’« ontologie préhistorique » qui se construit dans ces pages, à la croisée des perspectives phénoménologiques et préhistoriques, vise ainsi à poser d’une façon originale la question de la « différence anthropologique » et des origines de l’homme.
 

Sous d'étranges étoiles

de Béatrice TANAKA

Romans KANJIL (KANJIL) | Paru le 01/03/2010 | 24,00 €

Avec l'esprit critique et l'insolence qui la caractérisent, l'auteur retrouve les mots de l'enfance et de l'adolescence pour raconter le monde étrangement "étoilé" du milieu du XXè siècle dans lequel elle a grandi.

1937 - 1947 : de Czernowitz où elle est née, jusqu'à à Ben Shemen en Palestine, où elle arrive en 1944, jusqu'au Brésil où elle émigre en 1947 en passant par l'Italie en ruines de l'après-guerre, ces dix ans d'enchantements et de désenchantements, de rencontres et de lectures ont forgé sa personnalité. 

Un film de Grégoire Mercadé complète et illustre le récit (DVD)

Dynamiques migratoires et changements sociétaux en Asie centrale

de Marlène LARUELLE

Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 01/02/2010 | 28,00 €

Aujourd'hui, plusieurs millions de Tadjiks, Kirghizes et Ouzbeks travaillent de manière saisonnière en Russie et au Kazakhstan. Ce volume réunit des politologues, des sociologues et des anthropologues qui, par leur approche pluridisciplinaire basée sur des recherches de terrain, s'interrogent sur ces migrations massives et cherchent à les inscrire dans les changements sociétaux à l'oeuvre depuis deux décennies en Asie centrale. Ces migrations se posent en matrice des transformations économiques, sociales, potentiellement politiques, mais également, plus largement, identitaires que connaît la région : changements dans la composition nationale des Etats, modification du paysage urbain, négociations entre Etats pourvoyeurs et Etats receveurs, modification des rapports de genre, construction de nouveaux imaginaires migratoires. Les migrants transforment leur société d'origine : même dominés, dépendants du bon-vouloir de leurs passeurs, les individus donnent sens à la migration dans leur parcours de vie et élaborent à travers elle des stratégies de mise en valeur. L'installation dans la mobilité comme norme sociale valorisée, la naissance de solidarités à la fois infra- et supra-étatiques, la déterritorialisation des espaces nationaux contribuent à modifier en profondeur le tissu social centre-asiatique.

CapharnaHome

de Michel BESNIER, Isabelle DOLEVICZENYI, Christophe ESNAULT, Malvina MAJOUX, Gilles MARCHAND, Charlotte MONEGIER, Benjamin PEUREY, Bertrand REDONNET, Olivier SALAUN, Roland THEVENET

ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 05/01/2010 | 8,00 €

Home, sweet home... Le thème peut paraître anodin et pourtant les 10 nouvelles qui composent ce recueil d'aNTIDATA autour de la maison embarquent le lecteur dans les contrées singulières de la domesticité. De la masure polonaise aux allures bucoliques qui se transforme en piège de Bertrand Redonnet dans "Sourcière"à la force évocatrice d'une entrée et d'une bouée qui ramènent à l'enfance et à ses terreurs (Olivier Salaün,  "Un vestibule") en passant par cette église orthodoxe, asile précaire d'un vieux Russe blanc prêt à rouler sa famille pour la préserver de la démolition... On entre dans ce recueil comme l'on découvre une à une les pièces d'une demeure où l'on serait invité pour la première fois, avec ce sentiment de pénétrer dans l'intimité de l'autre, tantôt un frisson parcourant notre nuque, tantôt une douce chaleur imprégnant nos muscles.