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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Angèle ou Le Syndrome de la wassingue

Angèle ou Le Syndrome de la wassingue

de Lucien SUEL

La Vie rêvée des choses (COURS TOUJOURS) | Paru le 01/03/2017 | 14,00 €

Angèle est une petite fille un peu étrange, qui s’imprègne de son quotidien, s’imbibe du bien et du mal et se noie dans ses rêves, sans parvenir à extraire, exprimer, essorer… Roman sur l’enfance et l’innocence, ode à la vie et à la nature, Angèle ou Le Syndrome de la wassingue est aussi un récit d’apprentissage dont le chant monte crescendo, du murmure à l’envol lyrique, pour accompagner son merveilleux personnage sur un chemin onirique et libératoire.

Brique à branques

Brique à branques

de Philippe MOREAU-SAINZ

La Vie rêvée des choses (COURS TOUJOURS) | Paru le 01/03/2017 | 14,00 €

Dans un paysage que seule la brique anime, Gigi le marginal, le visionnaire, l’allumé, le voleur de chiens, creuse… Il ne sait pas ce qu’il cherche, mais il n’a pas le choix : c’est Armande, son amie décédée, qui lui a dit de « creuser » et de « suivre la brique ».  Avec l’aide de l’insaisissable Paula, Gigi va bousculer le quotidien de l’écrivain Charles et tous trois vont se lancer dans une improbable chasse au trésor.

Entre chair et terre

Entre chair et terre

de Françoise ASCAL, Jean-Claude TERRIER

L'orpiment (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 28/02/2017 | 16,00 €

A

A

de Laurent ALBARRACIN, Jean-Pierre PARAGGIO

L'orpiment (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 28/02/2017 | 14,00 €

La phrase errante

La phrase errante

de Alain ROUSSEL, Sandra SANSEVERINO

L'orpiment (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 28/02/2017 | 14,00 €

Comilédie

Comilédie

de Jacques CAUDA

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 25/02/2017 | 20,00 €

« Je ne suis pas votre homme. Vous êtes beaucoup trop génial pour moi. Vraiment. Voyez Sollers, je vous l’ai dit cent fois?! Sollers aussi est génial. C’est lui votre interlocuteur. Je vous l’assure. » C’est par ces mots que Gérard Bourgadier refusa ce manuscrit pour L’Arpenteur en 1995. Sollers ne le publia pas non plus… Plus de 20 ans après, voici enfin publié ce roman que l’auteur présente comme son chef-d’œuvre, en tout cas une œuvre propre à le faire rentrer dans la catégorie somme toute assez restreinte des « fous littéraires ».

Voici un extrait de la lettre de présentation de l’auteur aux éditions Tinbad en 2015?: « Excentrique, étrange, irréel. […] structuré comme un solo d’Albert Ayler ou Ornette Coleman ou Pharoah Sanders. Jazz. Il est écrit sur les harmoniques. Vertical, pointé vers le soleil, à la manière d’un nouage indéfini du langage sur lui-même tournant dans une structure en spirale. […] L’intrigue (le squelette) y est simple?: deux jumeaux fœtus dans le ventre de leur mère décident de ne pas sortir par la voie naturelle mais par l’oreille de la parturiente (Rabelais, n’est-ce pas…) Avant leur ascension, ils cousent (nous y voici), ils cousent son vagin, crimen amoris (aidés par le lecteur). Ensuite, ils causent. Ils causent littérature, philosophie, théologie… Comilédie s’inscrit dans la ligne tracée par Raymond Roussel, Artaud, Joyce (cher Tinbad le Tailleur), Jarry, Queneau, ou encore Dubuffet, agitateurs de folies littéraires. Il est à lire comme l’urinoir de Duchamp se regardait: comme une entreprise de démolition de la littérature, un éloge du mauvais goût. »

Jacques Cauda, peintre, écrivain, poète, photographe et documentariste est à l’origine du mouvement surfiguratif. Comilédie, commencé à la fin des années 80, est son 13e livre.

Observatoire des extrémités du vivant

Observatoire des extrémités du vivant

de Tristan FELIX

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 25/02/2017 | 20,00 €

Avec ce livre, Tristan Felix, dont nous connaissions le génie des métamorphoses et l’art transformiste au double sens darwinien et burlesque, nous livre une manière de manifeste illustré de la transgression.

Dans un incendie, entre l’Histoire des animaux d’Aristote et un chat, elle sauverait assurément le chat.

Mais il s’agit du feu des mots dans l’état second d’une traversée des règnes.

Hubert Haddad

Poète polyphrène et polymorphe, Tristan Felix décline la poésie sur tous les fronts, au sein de L’Usine à Muses. Elle publie en vers comme en prose et, jusqu’en 2016, a dirigé avec Philippe Blondeau La Passe. Elle est aussi dessinatrice, photographe, marionnettiste (Le Petit Théâtre des Pendus), conteuse en langues imaginaires et clown trash (Gove de Crustace). Dans les courts-métrages de son complice nicAmy, elle incarne d’étranges créatures poétiques et farcesques.

 

Naître humain

Naître humain

de jacques BROU

Prose (TITULI) | Paru le 24/02/2017 | 15,00 €

Être tout entier occupé à devenir humain, "naître humain" — n'être humain, pourrait- on dire : ne voulant ni ne pouvant être enfermé dans quelque vision restrictive de l'homme ou de son individualité, c'est cela qui n'a pas de forme et à quoi l'auteur désire en donner par l'écriture aux interstices de ces monologues répertoriés "mère", "enfant", "professeur", "fée" et numérotés : la présence "incalculable" du corps, les flux et les pulsations de la pensée qui le traversent comme étant le propre de l'humanité ou enclos en elle, mais toujours sur le point d'en sortir en douce.

Babil

Babil

de jacques BROU

Prose (TITULI) | Paru le 24/02/2017 | 16,00 €

Ecrire pour donner forme à ce qui n'en a pas, sans que cette forme puisse être attribuée à un genre littéraire en particulier, en inventant ou en laissant venir de nouvelles formes, elles-mêmes très instables. C'est la vie même, prise entre naissance et anéantissement tout comme entre les deux expériences impensables et répétitives de son cours, que l'entreprise d'écriture cherche à se réapproprier, en défigurant les formes qu'il faut emprunter pour faire bonne figure dans le monde, en écoutant la langue défaite, en laissant monter son babil.

SYLVES

SYLVES

de Jean-Joseph RABEARIVELO

La Lanterne du passeur (ABORDO) | Paru le 20/02/2017 | 14,00 €

Salut, village rouge à tuiles primitives
sur lesquelles, parfois, bondit le beau levant ;
vieux murs que, le matin, de leurs chansons plaintives,
les filles de l’Imerne animent en rêvant !

Je vous salue aussi, montagnes éternelles,
immuables témoins de notre âge aboli,
où l’on cherche à savoir ce que cachent en elles
les pierres des anciens au fronton démoli !

Je voudrais divertir mes pensées et mes rêves
parmi vos grands débris et vos charmes mourants
et jouir près de vous, de mes heures de trêves,
ô Pays d’Inconnus, de Héros et de Grands !

 

L'auteur : Jean-Joseph Rabearivelo (1901?-1937) est sans conteste le plus grand poète malgache d’expression française. Premier poète moderne d’Afrique, il était aussi dramaturge, romancier, traducteur et théoricien de la littérature.  Ses poèmes traduisent le sentiment d’un exil intérieur et la volonté de conjurer la fascination d’un passé ancestral mythifié, et l’avènement d’une modernité inquiétante, trou-blante, caractérisée par le malaise culturel. Entre sa passion pour la langue française, l’assimilation, ainsi que la nécessité de revenir aux valeurs vernaculaires, il prônait son amour à la langue et à l’expression littéraire malgaches, comme l’a montré son engagement dans le mou-vement littéraire Mitady ny very (rechercher ce qui est perdu).

La fin du rêve italien

La fin du rêve italien

de Narcis BANGMO

Fiction (5 SENS) | Paru le 16/02/2017 | 16,20 €

La fin du rêve italien

Pendant que le Nord fermait ses portes, le Sud accueillait les bras grands ouverts, tous ceux-là qui ne pensaient qu’à réaliser « leur rêve ». Le héros principal découvrait l’univers fluorescent de l’Italie de la fin des années quatre-vingt-dix. La coupe du monde de football venait de lui révéler, un pays de bien des envies, malgré les paradoxes. 

Il s’y installa avec l’aide de sa mère, Mbamba, et de son frère aîné Nguimga. Après quelques difficultés d’intégration, la vie de miel était au rendez-vous pour le rassurer de ses choix. Cependant, cette belle ambiance n’allait plus durer, aussitôt que la crise financière pointait à l’horizon.

Le récit qui est mis en lumière avec en soutien des scènes à la fois cocasses et émouvantes entretenues par le héros, montre un pays en mutation profonde après une crise sévère et violente. Il s’agit d’un environnement qui a fait basculer des vies, dans la contrainte de l’abandon du rêve italien, pour essayer d’en recréer un autre ailleurs.

Cendres de Marbella

Cendres de Marbella

de Hervé MESTRON

ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 15/02/2017 | 7,00 €

Cité Ravel, Ziz petit dealer de 15 ans
a des rêves plein la tête :
la Porche Cayenne, la montre bling bling ,
la bourgeoise accro et  les lumières de Marbella...
Ses ainés lui ont appris la leçon :
si tu veux gravir les échelons
et ne pas finir en zonzon.

L'enclos du vent

L'enclos du vent

de Erwann ROUGé

Ligatures (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/02/2017 | 18,00 €

L’enclos du vent : ici se dessine un territoire, clos très paradoxalement – peut-on circonscrire le vent ? N’est-ce pas plutôt le livre en soi, cet espace ?, où va-et-vient entre l’image et le mot, recherche de l’image sous la paupière comme du mot sous la langue jouent « le même affût pour l’intime », « un étrange abandon // le frêle de quelque chose / inattendu ».
Les poèmes sont organisés en quatre parties, ou plutôt quatre temps, ponctués par des séries de photographies distinctes. Aucune de ces parties n’est cependant repliée sur elle-même, laissant circuler les croisements entre images et mots comme par variations, vibrations. Photos et texte sont empreints de fragilité, d’extrême attention au sensible, on y sent le toucher, la respiration, quelque chose de charnel ; tout passe par le corps : les yeux, la peau – Erwann Rougé parle d’« intuition d’un vertige », de « tressaillement des lueurs, des plis et des creux » à propos des images de Magali Ballet, mais on peut aussi bien l’appliquer à sa poésie. Ici, « aucune frontière / ne trace de ligne // entre faille et faille // l’oiseau s’appuie sur l’air / à ce qui parle bas // autour d’une fragilité de plus ». L’oiseau en métaphore, filigrane (qui parcourt toute l’œuvre d’Erwann Rougé), traverse du corps et du paysage : « là-bas    le vent tient une plume / entre deux eaux // pour tout nommer / tenir l’air – toucher l’aile // cette commotion d’aimer // à coup de bec / ou presque ».

Les reflets du silence

Les reflets du silence

de SHOSHANA

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 13/02/2017 | 5,00 €

L’écriture est là encore pour capter et partager le réel qui m’importe, celui des petites épiphanies du quotidien, celui qui fait vivre.

Le silence est cet espace dans lequel le regard existe, vit au-delà des apparences.

L’écriture se veut alors « primitive » c’est l’écriture de la couleur, du trait de la matière. L’émergence d’une sensualité où la nature fait corps avec le regard.

 

L'ile de la grande solitude

L'ile de la grande solitude

de Isabelle BRIAND

Fiction (5 SENS) | Paru le 10/02/2017 | 17,10 €

L'île de la grande solitude

Amélie, jeune bretonne du 19 ième siècle ne savait pas qu’en embarquant sur un navire, en route pour les mers du sud, en compagnie de jeunes femmes tahitiennes, sa vie prendrait un cap exceptionnel et dramatique. C’est une île, oubliée de tous dans l’immense Pacifique sud qui recueillera et tiendra captive la jeune fille et ses compagnes ainsi que plusieurs hommes, bandits et malfrats. Une grande complicité et un grand secret les unira toutes : île et femmes, pendant des générations, jusqu’au jour où, 150 ans plus tard, un jeune navigateur canadien venu du grand large découvrira un étonnant document qui bouleversera l’histoire de l’île. Pendant des siècles Are Nui passa inaperçue, seuls les anciens polynésiens la connaissaient. Un naufrage sur ses dangereux récifs bouleversa sa quiétude. C’est le récit de femmes courageuses unies dans le malheur, d’une culture forte qui a surmonté les obstacles. Enfin dévoilé, le secret de l’île réunira trois familles éloignées dans le temps et l’espace.

Isabelle Briand

Isabelle Briand est Bretonne. Elle n’a connu pour domicile que des voiliers de grande croisière. Depuis 35 ans, elle a vécu et navigué de l’Afrique à l’Amérique du Sud, du Brésil au Mexique, des Antilles à l’Amérique du Nord et au Canada, de la côte atlantique à la côte pacifique. Elle navigue actuellement en Polynésie qui lui a inspiré deux de ses romans.

http://isabellebriand.jimdo.com/

C'est juste un film

C'est juste un film

de Earl LOVELACE

Romans des Libertés (LE TEMPS DES CERISES) | Paru le 08/02/2017 | 20,00 €

TUMULTES

TUMULTES

de Christine DEROIN

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/02/2017 | 15,00 €

En 1942 Hans, jeune antifasciste berlinois en fuite, rencontre Jeanne, broyée par la mort de son frère, à l’asile de Saint-Alban en Lozère. Ensemble, ils entrent en résistance, vivent trois ans dans le maquis, s’aiment en toute clandestinité et disparaissent.

En 2015, Constance, leur arrière-petite-fille veut comprendre pourquoi depuis 3 générations les femmes de la famille ont pris la fuite lorsque leur fille a eu 3 ans… Constance veut résoudre ce qu'en psychogénéalogie on nomme un syndrôme d'anniversaire.

Où est partie Jeanne le jour des 3 ans de sa fille Elsa ? S’est-elle perdue dans les rochers comme la famille veut le croire ? A-t-elle rejoint Hans ?

Constance erre dans Berlin et s’y perd. Est-ce encore possible de retrouver des traces et surtout la sérénité ? Résister à la folie des hommes, à sa propre folie, résister à la croyance familiale et vivre au-delà de ce qui est écrit… 

Aucun respect pour les vaches sacrées

Aucun respect pour les vaches sacrées

de Marie Claude DEFFARGE, Gordian TROELLER

La ligne d'horizon (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 06/02/2017 | 12,00 €

 

Marie-Claude Deffarge et Gordian Troeller se sont rencontré en 1948. L’un et l’autre avaient vu leurs vies bouleversées par la guerre. Gordian Troeller, né en 1917, est luxembourgeois. Il crée au Portugal un réseau anti-allemand et par une série de péripéties diverses se retrouve en 1944 correspondant de guerre sous uniforme canadien. De retour au Luxembourg, il fonde un journal anti-gouvernemental mais décide d’élargir son horizon. C’est ainsi qu’il parcourt, en tant que correspondant de plusieurs journaux, une grande partie de l’Europe. La française Marie-Claude Deffarge, née en 1924, poursuit des études en égyptologie à la Sorbonne, participe à  des réseaux de résistance et se découvre une passion pour la danse, en particulier le flamenco qu’elle pratique avec des gitans. Elle rencontre Gordian Troeller lors d’un spectacle de flamenco qu’elle donne à Amsterdam. A ce moment là il était correspondant de presse en Italie et ils décident de travailler ensemble...

 Un tournant majeur dans leur itinéraire se produit en Iran au de?but des années 70, quand ils font la connaissance de François Partant. Cet économiste français travaillait pour des banques et institutions de développement. Son expérience l’avait amené à douter du bien-fondé de ses activités. Ils échangèrent leurs analyses et décidèrent se lancer dans un travail de réflexion sur les notions de développement et de sous développement...

L’entretien qui suit a été réalisé en 1981 par Daniel Serceau, dans les locaux d’une association belge Libération Films , qui a œuvré à  faire connaître leur travail à un large public. Marie-Claude Deffarge meurt le 17 juillet 1984. Gordian Troeller continuera à filmer jusqu’en 1999, année où il réalise un film-bilan sur son œuvre. Ce sera le dernier. Il s’éteint le 22 mars 2003. On ne peut qu’espérer que leur travail, original autant que décapant, soit redécouvert, en particulier par les jeunes générations, car à bien des égards il nous donne des clefs pour comprendre le présent.

Extrait de la préface de Sylvia Pérez-Vitoria

 

Deuxième chambre du monde

Deuxième chambre du monde

de Jean-Philippe DOMECQ

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 02/02/2017 | 14,90 €

Un homme seul chez lui observe : la rue, les toits, tout ce qui s'offre à sa vue. Il se voit vivre, aussi. Au point que plus rien n'est ordinaire dans sa vie pourtant bien banale.
Un soir, à force de guetter, il aperçoit le reflet d'une fenêtre qui s'allume au-dessus de chez lui. Une femme ?
Dans Deuxième chambre du monde, Jean-Philippe Domecq nous engage dans une expérience littéraire et métaphysique où jubilation d'écriture et redoutable humour s'associent pour une étrange et fondamentale interrogation sur la condition humaine.

Qu'est-ce que la Métaphysique Fiction ?

Qu'est-ce que la Métaphysique Fiction ?

de Jean-Philippe DOMECQ

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 02/02/2017 | 14,90 €

Une réflexion à l'exacte croisée de notre perception métaphysique de la vie et de l'exploration d'un nouveau territoire romanesque. De Proust à Bolaño, en passant par Thomas Bernard et les dramaturges de l'absurde, l'auteur de cet essai veut « libérer » ce refoulé qu'est la mort au cour de notre vision des choses.
Par cet essai Jean-Philippe Domecq envisage une nouvelle donne littéraire comme le fit en son temps, par exemple, Alain Robbe-Grillet pour le Nouveau Roman.

Supernormal

Supernormal

de Robert MAYER

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 02/02/2017 | 21,00 €

David Brinkley a été le plus grand des superhéros. Mais il est difficile d’être et d’avoir été. Un jour, il prend sa retraite, se marie, commence à perdre ses cheveux, à prendre du poids, et s’installe en banlieue. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, quand une série de catastrophes décime la population de superhéros disponibles pour sauver New York. Plus de Superman, plus de Batman. C’est David qui doit retrouver ses collants, sa cape et son masque pour sauver une Amérique qui doute, en pleine Guerre Froide. Le seul problème, c’est que notre héros est désormais un homme entre deux âges, dont les pouvoirs tombent parfois en panne, et qui se sent complètement dépassé par l’Amérique des années 70, avec son cortège de nouveautés. Il se lance quand même dans l’aventure, et nous emmène avec lui dans un thriller qui plonge avec humour dans les méandres d’une Amérique qui doute, après l’affaire du Watergate et la fin de la guerre du Vietnam.

 

Ce premier roman, traduit ici pour la première fois en français, quarante ans après sa première édition américaine, est une gemme qui a révolutionné les comics et les superhéros et a inspiré des créateurs aussi différents que Stan Lee (créateur de Spiderman), Alan Moore (créateur des Watchmen), Neil Gaiman (American Gods) ou Grant Morrison (responsable de la renaissance de Batman, au début des années 2000).
C’est un thriller labyrinthique et passionnant. C’est la satire geek du monde des superhéros. C’est le portrait de l’Amérique qui doute de sa puissance et est prête à toutes les folies. C’est l’histoire d’un homme qui est normal, et qui est super. Un homme supernormal.
Traduction de Francis Guévremont.

Préface de Grant Morrison.

Avant-propos de Kurt Busiek.

 

Ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre.

Jeux épistémologiques et enjeux éthiques. Des débats scolaires

Jeux épistémologiques et enjeux éthiques. Des débats scolaires

de Augustin MUTUALE

Pédagogie et sciences humaines (PÉTRA) | Paru le 01/02/2017 | 25,00 €

« De quoi l’école est-elle le nom ?
Certes, d’une institution, devenue un lieu.
Certes, d’un moment, qu’aujourd’hui presque toute l’humanité traverse. Mais, elle est surtout le nom d’un double enjeu, sans doute à jamais ouvert : qu’est-ce qu’apprendre avec un autre ? Et, à partir de là, savoir selon quelle relation à cet autre le rapport au savoir se construit-il ? Qui est cet autre ? Comment le reconnaître et se faire reconnaître de lui ? Sous d’innombrables débats, longuement analysés, débats quasi cycliques, souvent répétitifs, parfois brutaux, débats qui s’originent symboliquement dans l’opposition entre les tenants de l’Encyclopédie et Rousseau, entre « l’enfant sauvage » qu’il s’agit de « civiliser » et l’enfant fragile et menacé dont il faut respecter la nature, débats, à la fois anthropologiques et politiques, qui prennent aujourd’hui la forme de l’opposition entre l’École de la République et la mission démocratique de l’école, ce sont ces enjeux essentiels, en quelque sorte « oubliés », parce que masqués, que cet ouvrage prétend retrouver et éclairer, sans volonté d’épilogue, car ce qui caractérise la pensée éthique, c’est qu’elle est toujours à venir. »

Guy Berger

La tanière des vainqueurs. Séjours et voyages au Cameroun et au Congo

La tanière des vainqueurs. Séjours et voyages au Cameroun et au Congo

de Joël RAFFIER

Méandre (PÉTRA) | Paru le 01/02/2017 | 15,00 €

Le voyage, en Afrique, comme ailleurs, surtout lorsqu'il est dupliqué par son récit, ouvre vers un déchiffrement des êtres et des lieux rencontrés, en propose une compréhension qui s'attache à les nouer au fil de la vie de son auteur. Dans l'observation de la démarche des gens ou des enseignes de boutiques, dans les conversations de café – à La Tanière des vainqueurs – où  on parle aussi bien de politique que de cannibalisme, dans la découverte de rituels, qui mêlent mort et renaissance, et au long de périples hasardeux, des images et des formules se cristallisent, suscitent des souvenirs. Ainsi, en un ton ni ironique ni condescendant mais simplement humain, le récit reçoit et offre sa part de fraternité avant de s'approcher finalement du "bord du monde".

Otok

Otok

de Lou RAOUL

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/02/2017 | 13,00 €

« soufflerait la Bora deux jours entiers par ce vent glacé dégagerait le ciel vers d’autres jours nombreux de lumière ensoleillée que Kim ne compterait pas laisserait filer ce serait le 1er décembre ce serait décembre maintenant premier soir à la guirlande branchages artificiels petites ampoules tout près de la fenêtre lumineuse guirlande à la toucher de la main en étendant le bras en étendant le trois fois rien de linge qui cependant remplirait la valise se dessinerait un pays dans sa forme son nombre d’habitants la répartition de ceux-ci »

Sommes nous

Sommes nous

de Sofia QUEIROS

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/02/2017 | 13,00 €

« et la cafetière qui soufflait le matin et que le père saisissait avec force versait fil dans le bol de quoi s’éveiller même mort et enterré

et les objets entassés comme butin de vie à la mort d’un qu’on chérissait se perdaient dans les mains fragiles d’un autre qu’on ignorait

et le mur qu’enfants nous escaladions sous le panneau publicitaire tremblait sous nos corps adultes qui pieds joints nous élancions avions »

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