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Parutions récentes et à venir

Le Geste du regard

Le Geste du regard

de Renaud EGO

Essais sur l'art (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 14/03/2017 | 20,00 €

La découverte des peintures de la Préhistoire s’est accompagnée du sentiment très puissant d’assister à une apparition. Cet enchantement a culminé avec la grotte de Lascaux puis avec celle de Chauvet, mais l’éblouissement qui continue d’envelopper les peintures laisse sur nos yeux une taie, semblable à un point aveugle, qui ne s’est toujours pas dissipée. Il est vrai que les préhistoriens ont concentré leur attention, non sur ce geste si novateur de rendre visible le monde sous la forme de figures, mais sur les usages supposés de ces premières images : être un passe-temps décoratif ou une tentative d’infléchir le succès de la chasse par « la magie sympathique » ; représenter une mythologie, faite de couples d’animaux incarnant une conception sexuée du monde ou encore, être un rituel chamanique de contact religieux. Mais la question de la genèse du dessin demeure entière et, tout environnés que nous sommes par les images, nous avons perdu de vue que cette invention est un prodigieux saut de pensée. Synthétiser une forme ou un être vivant en quelques traits qui saisissent leur apparence est une opération intellectuelle d’une folle portée. Quel a pu être le désir, si patiemment poursuivi, qui a conduit à la naissance de cet art ? De la pensée qui s’est ainsi haussée jusqu’au dessin, peut-on reprendre le trajet ? Le geste du regard est l’hypothèse de son acheminement vers la figure.

Après La réalité n’a rien à voir et Une légende des yeux, Renaud Ego poursuit un cycle de livres dont le thème central est le regard. Il est aussi l’un des grands connaisseurs de l’art rupestre d’Afrique australe, auquel il a consacré un essai, L’animal voyant.

Ténacité

Ténacité

de Yves CORMORAN

Récit de vie (5 SENS) | Paru le 11/03/2017 | 15,30 €

Ténacité
Se relever après un AVC

Les hémiplégiques sont des gens de tous âges qui, à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC), vivent avec une moitié du corps plus ou moins paralysée voire insensible. Ils sont nombreux mais n’attirent pas l’attention parce qu’ils ne la sollicitent pas, supportant l’adversité avec un courage réel mais discret. L’hémiplégique marche en boitant, s’équilibrant parfois à l’aide d’une canne tenue de sa seule main valide. Son autre bras pend le long du corps si la main inopérante n’est pas rangée dans une poche ou glissée dans l’ouverture de la veste.

À voir l’hémiplégique, l’on pourrait penser que sa triste situation est définitive et irréversible, mais non : j’ai vécu cette situation qui aurait pu me désespérer. J’en suis sorti parce que, par chance, j’avais assez de volonté. Je donne ici le témoignage qu’il m’aurait alors fallu pour renforcer ma confiance.

Yves Comoran

L’auteur (Yves Cormoran est un pseudonyme) raconte une expérience personnelle. C’est sous anonymat qu’il le fait afin de respecter la discrétion souhaitée par les personnes qui l’ont entouré dans cette aventure pénible mais édifiante.

La mort en berne

La mort en berne

de Denis EMORINE

Fiction (5 SENS) | Paru le 11/03/2017 | 12,60 €

A cinquante ans, l’écrivain Dominique Valarcher est un homme comblé : L’amour lui sourit toujours puisque, selon ses propres termes, il appartient à la même femme, Laetitia, depuis plus d’un quart de siècle. Leurs deux filles, Natacha et Laure ont de bonnes situations à l’étranger. Bibliothécaire dans une grande université française, écrivain publié et traduit dans plusieurs pays, il va pouvoir enfin vivre de sa plume grâce aux conférences données dans de prestigieuses universités américaines et à ses droits d’auteur. Mais les choses ne sont pas si simples : comment surmonter ce secret de famille découvert à douze ans et une obsession de la mort que même l’amour n’a jamais réussi à vaincre ?

Lorsque l’étudiante hongroise Nóra Németh qui souhaite faire un master intitulé : Dominique Valarcher, le séparé. Romantisme et déchirure le contacte, ses certitudes vacillent... La jeune fille est le portrait vivant de l’actrice soviétique, Tatiana Samoïlova, que
Dominique, fasciné, a découvert enfant, dans le film Quand passent les cigognes. Or, Valarcher est d’une lointaine origine russe du côté de sa grand-mère paternelle et Laetitia lui répète souvent : « Ton côté russe me fait peur ». 

Comment assumer toutes ces contradictions qui accentuent sa fragilité tout en rendant son inspiration singulière ? En effet, selon un critique littéraire russe, Igor Zourine, l’atavisme slave imprègne son œuvre.

Denis Emorine

Denis Emorine est né en 1956 près de Paris. 

Thèmes : la recherche de l’identité, le Doppelgänger et la fuite du temps. Théâtre joué en France, au Canada (Québec) et en Russie. Livres traduits et édités en Grèce, Hongrie, Roumanie, Afrique du Sud, Inde et aux États-Unis. 

En 2015, il a reçu le « Prix d’honneur pour oeuvres complètes » de la fondation Naji Naaman (Liban). 

http://najinaaman.org/page32.html

Site : http://denis.emorine.free.fr

Mon mari et moi

Mon mari et moi

de Elisabeth JACQUET

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 09/03/2017 | 14,90 €

Finalement qu’est-ce qu’un mari ? De quelle nature est cette relation entre une femme demeurée femme et un homme devenu mari ?
Quels sont les contours de ce petit ensemble constitué par le mariage ?
Partageant sa vie avec son mari, la narratrice relate son expérience en cours. Avec humour, sérieux, tendresse ou gravité, sa réflexion l’amène à poser le concept de mari, le considérer, l’interroger, s’en étonner : chercher des éclaircissements.
Essai décalé sous forme de précis marital, Mon mari et moi est une exploration attentive et ludique, une variation contemporaine autour d’un thème universel, à l’heure du mariage pour tous.

Nora et Nino

Nora et Nino

de Aurore GAILLIEZ

Fiction (5 SENS) | Paru le 08/03/2017 | 12,60 €

Nora et Nino, libres comme l’air, s’aiment follement, jusqu’au jour où, Nino ivre de jalousie en voyant rentrer Nora à l’aube, laisse gronder sa colère. Ils ont 20 ans et se connaissent depuis l’adolescence. Mais ce matin-là, elle s’enfuit, le laissant à sa douleur.

Commence alors pour les amoureux désunis, un road trip, de New York au nord de la France, de la Floride au Beaujolais…

Comme un bel homme au bois dormant, Nino sera tiré de son long sommeil par le baiser d’une factrice, tandis que Nora deviendra femme de chambre le jour, et danseuse la nuit, capable de faire jaillir de son corps des nuées de papillons, sur une scène de Broadway.

Cela ne sera que le début du périple et du voyage intérieur, car chacun en chemin, fera des rencontres étranges et surprenantes, amusantes et touchantes, avec notamment, Britney Spears, Benoît Poelvoorde… et des inconnus.

Mais au fil de ces aventures, parviendront-ils vraiment à ne pas se manquer ?

Aurore Gailliez

Aurore Gailliez est née en 1969. Nora et Nino, loin de la vallée de l’Amour moyen est son sixième roman. Elle a également écrit des nouvelles parues dans des revues et des anthologies.

saxifrage

saxifrage

de Luc GUÉRANT

Fiction (5 SENS) | Paru le 05/03/2017 | 18,00 €

Saxifrage

En cette moitié du XXIème siècle, la situation écologique, énergétique et politique a isolé les communautés. Les campagnes redécouvrent la traction animale tandis que les villes s’accrochent désespérément aux cyber-technologies. Deux mondes s’opposent, même s’ils ne le savent pas encore. 

Au hameau du Causse, dans le Lot, cela n’inquiète pas Ben et ses amis : ils sont nés dans ce monde et n’en connaissent pas d’autres. Sortant tout juste de l’adolescence, ils n’imaginent pas le chaos qui approche, jusqu’à ce que des pillards surgissent, et avec eux la violence et la peur. 

Les jeunes gens vont devoir partir sur les routes en quête de soutiens. Ils en reviendront changés. Et leur épopée bouleversera le monde. 

Saxifrage évoque ces plantes qui se développent entre les cailloux, les failles du béton, là où la vie semble étouffée, elles fleurissent et brisent, lentement, les sols les plus durs... Ce roman est une randonnée sensible, pas à pas, dans un des plus beaux paysages de France, mais c’est aussi et surtout un récit d’anticipation unique et accrocheur. 

Luc Guérant

Luc Guérant a déjà exercé mille métiers et, durant tout ce temps, il écrivait, il contait et il voulait ‘refaire le monde’ de sa plume. C’est chose faite avec ce premier roman, à la fois roman régional, histoire catastrophe et dystopie. 

Aujourd’hui, il a 41 ans et vit dans le Cantal avec sa famille. Il écrit un polar qui paraît par épisodes sur le site internet de son village, Oiseaux de Sang à Boisset

La cicatrice du brave

La cicatrice du brave

de Christian DE MAUSSION

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 04/03/2017 | 12,60 €

La cicatrice du brave

C’est une sorte d’autoportrait, plusieurs fois recommencé, un peu comme Giacometti dit ne pas parvenir à faire une tête. Aussi, je tente à nouveau l’aventure du visage par une autre entrée, une autre émotion, une autre anecdote. Gustave Flaubert est mon maître. Il est ma loi. Il m’enseigne le métier de roi des rois. 

Mon sujet, c’est la langue française. Je ne raconte pas d’histoire. Il faut le savoir. ‘La cicatrice du brave’, c’est ainsi que Flaubert appelle la syphilis de son voyage en Egypte. Mon texte se tient par la force d’un style.

J’ai perdu mon latin, égaré une virginité. Je n’ai plus le temps. Je suis sur les dents. J’ai croisé des visages, mélangé des paysages, des sensations, remué une lèvre sur la joue d’un livre. Je me suis souvenu que la littérature ne courait pas les rues. Je me suis souvenu qu’elle était la plus belle fille du monde. La cicatrice du brave, c’est moi, en toutes lettres. C’est un autoportrait à restituer autant de fois qu’il me reste d’étés.

Christian de Maussion

Jadis chef d’entreprise, l’auteur désormais ouvrier a entrepris des chefs-d’oeuvre (De Gaulle, Staël). Il a fait paraître des textes dans Le Monde, Le Figaro, La Croix, Libération, Le Quotidien de Paris, Les Echos, L’Idiot International, L’Autre Journal, Les Cahiers de L’Herne (Serres, Weil). Il a participé à l’aventure emblématique de la gazette littéraire Matulu. Le blog A la diable consigne ses vilaines pensées. L’auteur aime lire, écrire, bref ne rien faire. 

Le Transformiste

Le Transformiste

de Max GENèVE

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 03/03/2017 | 16,90 €

Jean Jonassaint change d’identité comme on change de chemise. Sa garde-robe est richement garnie : prince hindou, général d’armée, sdf, cardinal, musicien des rues, académicien – l’homme aime à varier ses apparitions.
En tout cas, ses différentes liaisons féminines, ont du mal à le suivre, ou le croire.
Lointain descendant de Leopoldo Fregoli, l’illustre transformiste (1867-1936), ses métamorphoses ne sont jamais gratuites comme ses impostures rarement coupables.
Ses talents ne restent pas inemployés. Repéré par les services secrets français, il se voit confier une dangereuse mission diplomatique, tandis qu’un cinéaste de renom l’engage pour son prochain film où il joue aux côtés de Nathalie Baye et Omar Sy.

Station terminale

Station terminale

de Roland JACCARD

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 02/03/2017 | 15,90 €

Vienne, Séoul, Tokyo... autant d’étapes d'un voyage placé sous le signe de la séduction amoureuse par un écrivain qui décède peu après, à la suite d'un accident ou, plus vraisemblablement, d'un suicide.
Son frère, enseignant en Suisse, à la vie rangée et avec qui il avait perdu tout contact, découvre son journal intime à Paris et le lit avec perplexité, commentant ici et là les passages qui le mettent mal à l'aise.
Ce dernier témoignage d'une vie de débauche s'achève sous le regard d'un frère qui s'interroge : n'aurait-il pas, lui aussi, raté sa vie ? Et se vengerait-il en livrant ce manuscrit inédit au public, dévoilant ainsi la vraie nature de cet écrivain qu'il enviait secrètement ?

D'obscures rumeurs

D'obscures rumeurs

de Philippe LEUCKX

L'Oiseau des runes (PÉTRA) | Paru le 01/03/2017 | 12,00 €

On va vers la mer toucher le bord du monde

En défaire les noeuds qui embrouillent le coeur

Parfois il se défait de ces cordes obscures

À forcer et à battre comme sonde

 

Philippe LEUCKX, celui de l'Étymologie du coeur, sait nous envoûter de rumeurs nomades, au plus près de l'imparfait qui nous mène vers ces Obscures rumeurs qu'il chante ici, à nouveau, par le trait affiné, aiguisé de sa parole.

Poète et passeur: membre de l'Association des Écrivains Belges, critique dans de nombreuses revues poétiques de qualité, il a, par ailleurs, obtenu de multiples prix dont le Robert Goffin, l'Emma Martin et le Gauchez Philippot.

Des instants et des jours. Observer et décrire l'existence

Des instants et des jours. Observer et décrire l'existence

de Benoît HAUG, Gwendoline TORTERAT, Isabelle JABIOT

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 01/03/2017 | 32,00 €

Dans quelle mesure les sciences sociales parlent-elles vraiment de l’existence des humains dès lors qu’elles éludent les modes de présence des individus au cours des situations, les détails singuliers dont elles sont faites, voire même leur nature continue ? À rebours d’anthropologies tendanciellement relationnistes, sélectives, déréalisantes et discontinuantes, il convient de s’accrocher un temps à quatre principes d’appréhension et de restitution de ce qui se passe sous nos yeux : singularité, exhaustivité, réalité et continuité. Ces principes doivent permettre de réinscrire les hommes et femmes au centre du temps, et donc de les remettre en mouvement, de les replacer dans ces vies singulières avec lesquelles ils se débattent plus ou moins à chaque instant.
En variant les méthodes et les échelles d’observation et en optant pour des formes de restitution expérimentales, les recherches empiriques réunies dans le présent ouvrage éprouvent le modèle phénoménographique développé par Albert Piette en le confrontant à un monde difficile à saisir tel qu’il est – ou du moins tel qu’il se donne à voir – et pour ce qu’il est. Les six chapitres participent d’un chantier intellectuel collectif tout en étant ancrés dans des projets de recherche individuels, nourris par des inclinations théoriques singulières, et se rapportant de la sorte à des terrains dont les clés sont détenues par Gwendoline Torterat, Maëlle Meigniez, Marine Kneubühler, Marion Vicart, Benoît Haug et Anna Dessertine. C’est ainsi que, de la rencontre à l’attente en passant par les appuis de l’existence, l’expérience de création, l’équitabilité homme/animal et le contrepoint des humains en société, se dessinent progressivement les contours d’une anthropologie partagée de l’existence.

Jeux de pouvoir dans nos poubelles

Jeux de pouvoir dans nos poubelles

de Nathalie ORTAR, Elisabeth ANSTETT

Matière à recycler (PÉTRA) | Paru le 01/03/2017 | 23,00 €

Mettre ou ne pas mettre à la poubelle, est devenu un geste moralement voire politiquement connoté. En effet, le déchet est toujours appréhendé à partir de systèmes de valeur qui assignent une valence positive ou négative au fait de se séparer ou au contraire de conserver des matériaux devenus inutiles. Bien plus, les notions de pureté et d’impureté comme celle de pollution, dont l’anthropologue
Mary Douglas a contribué à montrer l’importance, sont fréquemment associées aux matières détritiques et contribuent à poser l’analyse des pratiques de recyclage et de récupération dans le champ de la morale.
Jeux de pouvoir dans nos poubelles, qui rassemble des contribution d’anthropologues et de sociologues, mais aussi d’historiens, de géographes et de philosophes travaillant sur des terrains européens et latino-américains, se propose de questionner plus précisément les économies morales auxquelles sont adossées les pratiques de récupération ou de mise en circulation des déchets, dans l’objectif de mettre au jour leurs paradoxes et leurs contradictions internes, tout autant que leurs logiques politiques sous-jacentes.
Avec les contributions de :
Jean-Baptiste Bahers, Denis Blot, Sebastian Carenzo, Romain Garcier et Fanny Verrax, Linda Gonzalez-Lafaysse, Gay Hawkins, Deborah Laks, Fanny Pacreau, Mariano Perelman et Stavroula Pipyrou.

Où va la formation des enseignants? Des IUFM aux ESPE. Chronique d'un passage tourmenté

Où va la formation des enseignants? Des IUFM aux ESPE. Chronique d'un passage tourmenté

de Maryse ESTERLE

Éducation, art du possible (PÉTRA) | Paru le 01/03/2017 | 18,00 €

Comment former les enseignants ? Trois ans après leur mise en place, les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ÉSPÉ), sont-elles à même de remplir leurs missions ?
Pour répondre à cette question, revenons aux dernières années d’existence des Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) : la réforme de 2010 institue l’obligation d’un master pour devenir enseignant titulaire et les stages en école ou en collège et lycée sont drastiquement réduits pendant la formation initiale. Surcharge de travail, bachotage effréné, désagrégation du lien théorie/pratique, dérégulation des statuts des enseignants, émiettement des solidarités, passage de l’IUFM à l’ÉSPÉ dans la précipitation et l’improvisation, sont au coeur de ce livre, racontés et analysés par l’auteure, de l’intérieur de l’IUFM du Nord Pas-de-Calais devenu aujourd’hui l’ÉSPÉ Lille Nord de France.
Les stages sont aujourd’hui rétablis en deuxième année de formation en ÉSPÉ mais il reste des points d’achoppement : le recrutement des futurs enseignants, leur formation encore très dense sur un temps court, la formation de leurs formateurs, l’entrée dans le métier, autant de points qui méritent débat.
Loin des recettes miracle ou des propositions de dispositifs clés en mains, cet essai ouvre des perspectives à la hauteur des multiples défis de la formation des enseignants et de l’éducation de la jeunesse aujourd’hui.

Petit éloge de l’Humour et du savoir-rire en attendant la mort

Petit éloge de l’Humour et du savoir-rire en attendant la mort

de Etienne MOULRON

Les Philousophes (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/03/2017 | 14,00 €

Face à ce constat implacable, on peut s’en trouver bien navrés, voire même atterrés, ce qui nous conduit dès lors à la case arrivée tout aussitôt ! On peut aussi acter de cette stricte et bien contraignante réalité et se dire, dès lors, que "dans la vie, faut pas s’en faire" et, muni de cette conviction, prendre les choses de la vie avec philosophie sans nécessairement pratiquer urbi et orbi une "politesse du désespoir" pour la soif de certitude ; on sait fort bien ce que les gens polis…sont !

 

C’est donc de cette gélaste (du grec, GELOS, le rire) sagesse dont il est question dans ce petit opuscule qui préconise une pétulante et flibustière "Humour Attitude" salutaire et patiente en l’attente de l’au-delà tout en sirotant hédonistement le vin d’ici, comme le disait ce bon vieux Jean Carmet et tente de présenter un panorama le plus complet qui soit du rire et de l’humour en toutes leurs spécificités et leurs champs d’expression et d’application !

Le Pommier rouge d'Alma-Ata

Le Pommier rouge d'Alma-Ata

de Samuel AUBIN

Altérités (TURQUOISE) | Paru le 01/03/2017 | 16,00 €

Alma-Ata, capitale de la République socialiste soviétique du Kazakhstan, se trouve ici à la croisée de plusieurs histoires. Elle berce les espoirs et nourrit les rêves du jeune Tchinguiz, soldat soviétique qui s’éprend d’une résistante française dans le maquis du Tarn. Elle fascine Nurlan, petit-neveu de Tchinguiz, qui découvre cette ville-forêt en 1991 alors qu’autour de lui l’URSS s’effondre. Il y rencontre l’attrayante Alicia qui prétend venir d’un futur où le stade suprême du communisme a été atteint. L’intrigue de ce roman fait ressurgir un épisode oublié de la seconde guerre mondiale : l’engagement de « Mongols » – soldats soviétiques d’Asie centrale – tant dans la Résistance française que dans l’armée allemande, qui donna parfois lieu à des luttes fratricides. Elle suit également l’évolution du jeune Nurlan, confronté à l’effacement de l’URSS qu’il vénère, à la disparition d’une façon de vivre et d’envisager le monde.

 

Samuel Aubin, né en 1967, est réalisateur, producteur et scénariste. Il anime des formations au documentaire au Kazakhstan, au Kirghizstan, en Arménie et en Turquie, au sein des réseaux Docmonde et Lumière du monde. "Le Pommier rouge d’Alma-Ata" est son premier roman.

 

L'entaille

L'entaille

de Frédérique THOMAS

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 01/03/2017 | 16,50 €

Sculpter, c’est reprendre des corps à l’ombre amère,
les tirer de la tombe, de la terre qui les a mangés.
Il y faut la lumière baissée d’étoiles mortes, de lucioles
et de feux follets.
Les volets tenus ouverts, les froissements d’ailes, le passage des fantômes,
les hululements de l’air dans les branches tremblées.
Puis le saisissement du jour qui se lève lissant le monde et dorant
les plaies.

Ancienne restauratrice d’art formée à Venise, Frédérique Thomas vit et travaille à Soustons, dans les Landes. Ses sculptures, de la petite figure intime au grand format d’extérieur, en stuc, terre cuite, bronze ou cimarbre, sont présentées à la galerie Dom’Art à Dax. Elles n’ont pas de titres qui constitueraient – selon l’artiste – une recapture par le langage alors que l’œuvre d’art a pour vocation d’en explorer les failles.
Les paroles viennent ici non par explication, non en commentaire, mais comme une lumière de biais jaillie du même paysage intérieur.

 

Le livre des morts

Le livre des morts

de Muriel RUKEYSER

Chaos (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/03/2017 | 24,00 €

Traduction : Emmanuelle Pingault / 

 

Le Livre des morts, paru aux États-Unis en 1938, retrace une catastrophe industrielle survenue à Gauley Bridge (Virginie-Occidentale), au début des années 1930 : lors du creusement d’un tunnel pour alimenter une centrale hydroélectrique, la roche se révéla d’une très forte teneur en silice, manne providentielle que la compagnie exploita immédiatement… Pour de banales raisons d’économie, et dans un cynisme total, les mineurs travaillaient sans masque, quasiment sans ventilation : plus de 750 hommes, essentiellement noirs, périrent de silicose, étouffés à court ou moyen terme par la poussière. Muriel Rukeyser se rendit à Gauley Bridge en 1937 pour rencontrer les victimes et glaner toutes les informations possibles sur cette tragédie.

Le Livre des morts est un long poème unique et saisissant, collage de plusieurs registres de langues, tantôt lyrique voire élégiaque, tantôt réutilisant les témoignages des protagonistes, les minutes de procès et divers articles de journaux, presque inchangés, introduisant un décalage très subtil et profondément subversif.

Ce poème inédit en France est suivi du chapitre « Cadavres, sous-produits des dividendes », extrait du livre de Vladimir Pozner, Les États-Désunis (également paru en 1938), qui relate le scandale sous un autre angle, en utilisant les mêmes sources. La concordance entre les deux textes est telle que leur mise en relation provoque une lecture tout à la fois parallèle et croisée.

Où j'apprends à ma mère à donner naissance

Où j'apprends à ma mère à donner naissance

de Warsan SHIRE

corp/us (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/03/2017 | 16,00 €

Traduction : Sika Fakambi

 

« Ta fille a pour visage une petite émeute,

ses mains sont une guerre civile,

un camp de réfugiés derrière chaque oreille,

un corps jonché de choses laides.

Mais Dieu,

vois-tu comme elle porte bien le monde ? »

 

Warsan Shire est née en 1988 au Kenya. Poète somalie-britannique, elle grandit à Londres, où elle se fait connaître dès le plus jeune âge par la force de sa poésie et ses lectures publiques. En 2013, son travail est récompensé par le premier grand prix de Poésie africaine de Brunel University (Londres), et en 2014 par le « Young Poet Laureate for London ». Les poèmes de Warsan Shire sont traduits en plusieurs langues. Où j’apprends à ma mère à donner naissance est son premier livre publié en France.

La prière de mon père

La prière de mon père

de Kofi AWOONOR

corp/us (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/03/2017 | 15,00 €

Traduction : Sika Fakambi

 

« J’ai rêvé encore la nuit passée

Un de ces rêves magiques d’enfance. »

 

Kofi Awoonor (1935-2013) est né dans la région de la Volta, dans l’actuel Ghana. Il est le petit-fils d’une gardienne des chants sacrés de la tradition funéraire ewe et descend par son père d’une famille créole originaire de Sierra Leone. Poète majeur, critique littéraire, professeur de littérature comparée et homme d’État ghanéen, il trouve la mort le 21 septembre 2013 dans l’attaque terroriste du centre commercial de Nairobi, au Kenya.

Coffret 16 x 16 cm comprenant 1 poème-affiche au format 48 x 64 cm (impression en offset en tons directs) et 1 cd de lectures et création sonore bilingue, accompagnés d'1 livret de 8 pages reprenant le texte dans sa version originale et dans sa traduction et des éléments bio-bibliographiques concernant l'auteur.

Negus

Negus

de Kamau BRATHWAITE

corp/us (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/03/2017 | 15,00 €

Traduction : Sika Fakambi

 

« Ça

ça

ça

ça n’est pas

ça n’est pas

ça n’est pas assez

Ça n’est pas assez d’être affranchi »

 

Kamau Brathwaite est né à la Barbade en 1930. Sa poésie invente ce qu’il appelle une « langue nation », travaillée par les langues africaines et caraïbes, mais aussi par le spoken word, les rythmes du jazz et du folk, les innovations linguistiques et typographiques. Son œuvre considérable, comptant de multiples études culturelles, historiques et littéraires, et une quinzaine de recueils de poésie, fait de lui l’une des voix majeures de la littérature caribéenne.

Coffret 16 x 16 cm comprenant 1 poème-affiche au format 48 x 64 cm (impression en offset en tons directs) et 1 cd de lectures et création sonore bilingue, accompagnés d'1 livret de 12 pages reprenant le texte dans sa version originale et dans sa traduction et des éléments bio-bibliographiques concernant l'auteur.

La moitié d'un citron vert

La moitié d'un citron vert

de Nii Ayikwei PARKES

corp/us (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/03/2017 | 15,00 €

Traduction : Sika Fakambi

 

« Quelque chose tiède passe du père au fils.

Le silence se fait obstiné souvenir. »

 

Nii Ayikwei Parkes, né au Royaume-Uni en 1974 de parents ghanéens, a grandi à Accra, au Ghana. Par son père, il est apparenté au poète Kofi Awoonor, dont il partage l’ascendance créole sierra-léonaise. Poète, il est aussi romancier, nouvelliste et chroniqueur. Il est l’un des plus jeunes auteurs vivants à avoir été sélectionné dans le projet « Poems on the Underground » du réseau de transport londonien. Il est l’auteur de Notre quelque part, traduit par Sika Fakambi aux éditions Zulma (2014).

Coffret 16 x 16 cm comprenant 1 poème-affiche au format 48 x 64 cm (impression en offset en tons directs) et 1 cd de lectures et création sonore bilingue, accompagnés d'1 livret de 8 pages reprenant le texte dans sa version originale et dans sa traduction et des éléments bio-bibliographiques concernant l'auteur.

Notre voix

Notre voix

de Noémia DE SOUSA

corp/us (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/03/2017 | 15,00 €

Traduction : Elisabeth Monteiro Rodrigues

 

« Notre voix s’est dressée consciente et barbare

sur l’égoïsme blanc des hommes

sur l’indifférence assassine de tous. »

 

Noémia de Sousa [1926-2002], née à Catembe au Mozambique, est considérée comme la « mère » des poètes mozambicains. Elle incarne, avec d’autres intellectuels regroupés autour du journal O brado africano, la résistance à la colonisation. Écho de la lutte pour l’indépendance et l’émancipation, sa poésie s’inscrit dans le mouvement de la négritude et de Harlem Renaissance, en même temps qu’elle puise dans une veine néo-réaliste.

Coffret 16 x 16 cm comprenant 1 poème-affiche au format 48 x 64 cm (impression en offset en tons directs) et 1 cd de lectures et création sonore bilingue, accompagnés d'1 livret de 8 pages reprenant le texte dans sa version originale et dans sa traduction et des éléments bio-bibliographiques concernant l'auteure.

Blood money (remix)

Blood money (remix)

de Maud SULTER

corp/us (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/03/2017 | 15,00 €

 Traduction : Sika Fakambi (français) et Anna-Lisa Dieter (allemand)

 

                                                          « (Rappelle-toi ce

boxeur vietnamien à la télévision qui voulait juste rencontrer

son père. Et rêvait d’Amérique. Il y en a des milliers comme

lui, des Vietnamiens noirs. (Ils en ont même en Irlande aussi.)

Pas moyen que je parvienne à faire rimer ce poème.

Toi, le ferais-tu ? »

 

Maud Sulter (1960-2008) est née à Glasgow, d’un père écossais et d’une mère ghanéenne. Artiste plasticienne, photographe et poète, elle s’est intéressée à l’absence de représentation des femmes noires dans l’histoire de l’art en Europe, à l’histoire oubliée du génocide des Européens noirs durant la Seconde Guerre mondiale, et plus largement aux expériences complexes de la diaspora africaine dans la culture et l’histoire européennes depuis le xve siècle.

Coffret 16 x 16 cm comprenant 1 poème-affiche au format 48 x 64 cm (impression en offset en tons directs) et 1 cd de lectures et création sonore trilingue, accompagnés d'1 livret de 12 pages reprenant le texte dans sa version originale et dans ses traductions française et allemande ainsi que des éléments bio-bibliographiques concernant l'auteure.

Anabase

Anabase

de ISABELLE FAVIN

Fiction (5 SENS) | Paru le 01/03/2017 | 23,40 €

ANABASE 

Eté 1914, dans un petit village de Champagne, Victor rencontre Lucie quelques jours avant de partir au front pour la Grande Guerre. C’est le coup de foudre mais la guerre va bouleverser leurs projets. Séparés par les événements, emportés par les aléas de l’Histoire,  ils vont vivre cette période tourmentée chacun de son côté en espérant se retrouver à la fin du conflit. 

Basé sur les notes prises au combat d’un poilu, ce roman fait revivre, sous forme de chronique rurale, l’irruption d’une société mondiale dans les petits villages du début du XXe siècle.

Isabelle Favin

Ancienne archéologue et professeur d’histoire depuis 25 ans, l’auteur est née en Champagne et elle  y a passé sa jeunesse. Elle a baigné dans ce monde rural aujourd’hui un peu à l’écart qu’elle évoque dans le roman. D’origine suisse par sa mère, elle vit actuellement en Haute-Savoie où elle continue à enseigner.  

Le Massicot

Le Massicot

de Sophie SAULNIER

Nouveautés (LE LAMPADAIRE) | Paru le 01/03/2017 | 15,00 €

«Minute, mortel ! Patience ! ce n’est pas terminé. » rugit le lion de saint Jérôme qui connaît toute la difficulté de son enquête. Il doit résoudre l’énigme de la mort d’un éditeur et prouver l’innocence d’un jeune écrivain que tout accuse.

Et quand on a un chat entre les pattes, un chien et un ours comme adjoints, que ledit éditeur se demande s’il est Ponce Pilate ou Jésus-Christ, que saint Jérôme fait réciter des poèmes à ses animaux et s’entiche de théâtre, alors oui, le lion a raison de le dire « ce n’est pas terminé » et il faut s’attendre à ce que la résolution soit complexe et pleine de rebondissements.

À la fois loufoque et d’une logique rigoureuse, ce Massicot montre avec une ironie cruelle les méandres et les dangers de la création littéraire.

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