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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Os de Lune

de Jonathan CARROLL

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 06/04/2017 | 19,00 €

Cullen James est une jeune femme épanouie. Elle vit à New York, avec son mari et leur petite flle. Peu à peu, elle commence à faire des rêves étranges, où elle se retrouve projetée dans un monde surréaliste, Rondua. Avec une petite équipe d’aventuriers, formée d’un jeune garçon, Pepsi, et d’un chien géant, elle
part à la recherche des Os de Lune, cinq os qui confèrent à leur maître un pouvoir sur le monde des rêves. Alors que s’engage dans ses rêves une lutte à distance avec un mystérieux ennemi, les journées de Cullen commencent à être contaminées de manière inquiétante par ses aventures oniriques. Elle comprend
alors que ses rêves sont moins innocents qu’ils ne paraissent.

Premier chapitre d’une série de sept romans mêlant fantastique et réalisme magique, Os de Lune a été constamment salué comme la naissance d’une voix unique dans la littérature américaine – notamment par Stephen King et Neil Gaimain.

Préface de Neil Gaiman.

Traduit de l’anglais (Américain) par Danielle Michel-Chiche et Nathalie Duport.

Le Secret

de Ahcène HÉDIR

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 05/04/2017 | 11,70 €

C’est l’histoire d’un homme qui débarque à Paris dans l’espoir de reconstruire sa vie sous une autre identité : un nom emprunté au désordre infligé à sa propre existence, et un secret si bien gardé que Vialacant lui-même doit en perdre jusqu’au souvenir. 

C’est à la fois une renaissance et un naufrage. Un naufrage dans la perte de la mémoire personnelle, et une renaissance dans un environnement qui reste pourtant étrangement étranger. Jusqu’à la rencontre avec Élise, une jeune enseignante : le narrateur se réveille dans une existence toute neuve. Et cette enseignante pourrait signifier l’oubli total des ombres du passé. Mais le secret ne se laisse pas refouler si facilement : il resurgit sous les traits de Zainab, une femme sombre qui va entraîner Vialacant dans ses obsessions mortifères… 

Dénouant au fur et à mesure les repères chronologiques, le récit défile ou éclate comme l’existence de cet homme soumis à la fatalité absurde d’un secret qu’il avait fini par oublier.

Ahcène  Hédir

Né en Algérie et vit en France depuis plusieurs années. Il est à la fois Ingénieur de formation, chef d’entreprise et auteur de nombreux articles et critiques littéraires. Le secret, son premier roman, nous plonge au cœur d’une histoire originale dont l’écriture s’avère subtile et poétique.

Mille ans plus loin

de Nicole CHAPPE

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 03/04/2017 | 13,50 €

Vers l’An 1000, Sei Shônagon, Dame de compagnie à la Cour de l’empereur du Japon, nous a livré ses pensées sur le monde qui l’entourait. Au fil de ses observations, elle a décrit dans une oeuvre magnifique avec délicatesse mais sans concession les êtres et les choses de son temps, peinture intimiste, spontanée, parfois espiègle et aussi critique de sa vie au jour le jour. 

En réponse à l’auteur, Mille ans plus loin est un kaléidoscope d’impressions mêlant petits bonheurs et grands déplaisirs, nature splendide et constructions folles de l’homme, autant de touches de couleurs sur le film de nos existences où le positif, le négatif, le naturel et l’artificiel sont omniprésents jusqu’à nous laisser croire à une part d’universalité dans les émotions humaines.

À l’heure de la robotique, des nanotechnologies et de la découverte des exoplanètes, en Extrême-Orient comme en Occident, les oiseaux chantent encore, la lune éclaire nos songes de la même lumière et si les maisons ont une autre architecture, elles abritent toujours notre intime quotidien. Et les Hommes continuent d’aimer et de détester, oubliant de profiter pleinement des saisons et des jours…

Dans le temps comme dans l’espace, notre monde est très éloigné de celui de Sei Shônagon et pourtant… Mille ans plus loin, au fond, avons-nous tellement changé ?

Nicole Chappe

Nicole Chappe est née à Tulle, en Corrèze où la découverte de la nature berce sa jeunesse de joies simples. Très tôt, elle cultive le goût de l’authentique, nourrissant son esprit critique de son sens de l’observation. Aujourd’hui professeur d’économie, passionnée de textes anciens comme modernes, elle promène un regard amusé mais lucide sur le monde qui l’entoure en écrivant à la fois pour les adultes et pour les enfants.

Ruines

de Perrine LE QUERREC

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 02/04/2017 | 12,00 €

Extrait de la postface de Manuel Anceau : « Perrine Le Querrec écrit avec les ongles longs de qui laisse pousser au bout de ses doigts cet accent de vérité qu’on voudrait parfois limer, ne pas entendre, mais qu’intraitable, notre écrivain fait si souvent crisser sur ce qui est moins une marge qu’un mur?; et il y a dans sa mise en page, si particulière, un rappel brutal, se faisant au final absolument bouleversant (on ne peut qu’y arriver à ce moment fatal, et on ne peut que ne jamais l’atteindre) de ce qu’est, au sens propre, un saut à la ligne. »

Conte à rebours

de Marc PIERRET

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 02/04/2017 | 15,00 €

Marc Pierret a publié une douzaine de livres, dont cinq romans qui lui ont fait une réputation d’écrivain résolument mineur.   Dans Conte à rebours, l’autofiction promotionnelle prisée par les économistes d’une littérature d’ambiance, s’y trouve contredite. L’auteur n’est pas arc-bouté au Bien et aux indignations de bon aloi que l’idéalisme, toujours stipendié, gratifie de ses faveurs. Il révèle avec bravoure l’envers de ses narrations. Un humour réfractaire à la caricature et à la dérision soutient le démontage de ses affabulations?; il sape la religion médiatique du roman pour tous et fait apparaître la véracité d’un roman qui s’adresse à chacun.   Avec une postface de Guillaume Basquin.

Les perversions de Julie-Ange

de Claude LANDER

Fiction (5 SENS) | Paru le 01/04/2017 | 19,80 €

Les perversions de Julie-Ange

Cher Claude (ou Ulysse ?)

 

J’ai dévoré ton livre à pleines dents, mais je trouve que tu es gonflé d’avoir utilisé mon vrai prénom !

 

Heureusement que tu as fort bien brouillé les cartes en mélangeant les lieux, les histoires de nos amis, voisins ou connaissances de sorte qu’il soit impossible d’identifier ma famille ou de remonter jusqu’à moi, avec les conséquences que nous pouvons tous deux imaginer… 

 

J’ai eu peur au début que tu me fasses passer pour une pute malfaisante, mais tu as très joliment su brosser ma soif d’amour et ma personnalité, disons… originale. Je t’en suis reconnaissante.

 

Nos torrides ébats sont décrits avec toute la délicatesse que je te connais. Merci pour ce rappel des meilleurs moments de ma vie. 

 

Je trouve la fin un peu trash ! “Ulysse” est encore vivant que je sache… Suis-je vraiment aussi détraquée et dangereuse que l’affirme le docteur Lutz ?

 

Je me suis sentie vieille en te lisant, je crois que je t’aime encore un peu…

Je te souhaite tout le succès que notre histoire mérite.

De l’autre bout du monde, 

 

Julie-Ange.

 

PS : Et si tu écrivais la vie de Dolores ?

 

Lettre reçue avant la sortie officielle du livre, avec le tampon de la poste des Pâquis, à deux pas de l’appartement de Thérique…

Bathyscaphe de plumes

de Philippe GUILLARD

La merlette moqueuse (WALLADA) | Paru le 01/04/2017 | 10,00 €

     La puissance de la langue ici ressuscite l’homme de son lointain exil. L’auteur est tout entier dans sa voix d’encre, tendu tantôt dans un énoncé frisant l’extase tantôt dans son procès radical.
     L’enfant à naitre emporté dans le bain miraculeux de sa langue c’est toi, c’est nous juste avant le vide de la béatitude.
     Ce monologue où s’absente tout interlocuteur dissout les frontières d’un réel qui n’est qu’une autre façon de se taire pour faire toute la place au silence que nous tentons d’expier faute d’être pétri d’une langue perdue.
Joëlle Lanteri

« Si tu n’existais pas. Je mourrais tout bas.
Tout bas. Sans cri. Sans rien. Sans toi.
Si je te perdais, je serais cet oiseau fou. Bathyscaphe de plumes se noyant dans le drame noir des rayures. »

     Voici un récit bouillonnant, d’une beauté inouïe. Voici un voyage au long cours dans le cœur bourdonnant d’un homme ébloui, un voyage à rebours dans le diorama éclatant de la poésie, le voyage d’un orpailleur à l’embouchure de la vie.

« Si tout pouvait recommencer. Maintenant.
Le point zéro. Le point infinitésimal de l’eau. Le point vibrant. Les étoiles qui s’allument. Et puis le vent solaire. Et toi dedans, comme une pierre de rosette, forgée dans les creusets. »
« Il est des voyages dont on ne revient pas », tant ils nous propulsent en amont de nous-même, entre L’Alpha et l’infini, entre l’Amour et l’Omega.
« Je voudrais avec toi regarder l’océan
Et le Tage se confondre avec le ciel géant
Je voudrais avec toi la Polaire La Grande Ourse
M’en aller sur une jonque dans le ventre d’un pousse-pousse »
Ici la beauté s’ébroue sur le grand carrousel de l’onde, éclaboussant d’azur un Bathyscaphe aux ailes d’or.

Sylvie Méheut

     Philippe Guillard est comédien de théâtre, formé essentiellement à la méthode de l’Actor’s Studio par John Strasberg. Après quelques spectacles  de poésie en 2006-2008, il commence à chanter en revisitant l’œuvre de Léo Ferré, loin des poncifs et d’une imitation quelconque. Puis très vite il crée ses propres textes (écriture, composition, interprétation…).
Des projets musicaux qui donnent naissance à deux albums, où il est le chanteur d’un trio, avec Christophe Barennes au piano-accordéon et son fils Rudy Guillard à la guitare électrique.
Bathyscaphe de plumes est son premier ouvrage publié, qui associe poésie et chanson.

En couverture
Dessin/Technique mixte
de Claudine Suret-Canale
et cliché de Michel Le Moine

Voix féminines de la Méditerranée

de Seza YILANCIOGLU

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 01/04/2017 | 22,00 €

Une approche transversale de l’écriture francophone en Méditerranée caractérise les auteurs et universitaires dont les textes sont regroupés ici : Lectures et analyses de Maïssa Bey, de Leïla Sebbar, d’Assia Djebar comme de Cécile Oumhani, les voix féminines du début du XXIe siècle se conjuguent pour incarner la réalité et les paysages du Maghreb à la Turquie.
Identité commune ou plurielle ? L’ensemble des textes – critiques ou de création – semblent se répondre pour former une fresque vivante, un tableau de la création émergeant sur la Rive sud.

Sur les oeuvres silencieuses. Contribution à l'étude de l'art d'après Auschwitz

de Paul BERNARD-NOURAUD

Usages de la mémoire (PÉTRA) | Paru le 01/04/2017 | 27,00 €

L’art d’après Auschwitz n’existe pas. Aucun artiste ne se réclame ouvertement de ce qui ne saurait être considéré comme un mouvement, et qui est à peine une appellation commune. Ceux qui le font plus timidement sentent bien qu’il y a dans leur démarche quelque chose de déplacé, qu’une telle revendication impose qu’ils la justifient avec d’infi nies précautions auxquelles doivent pareillement s’astreindre les historiens de l’art qui cherchent à mettre en évidence, non pas l’existence de l’art d’après Auschwitz, donc, mais le fait qu’il constitue cependant une dimension – une dimension peut-être fondamentale – de l’art contemporain.
C’est à la mise au jour de cette dimension des images qui peuplent nos imaginaires que s’attache cette étude
en portant attention aux différentes formes qui ont connu depuis Auschwitz certaines inflexions majeures pourtant souvent restées inaperçues : qu’il s’agisse des contours des figures ou des fonds, de l’emploi des couleurs, ou encore de l’échelle de la représentation des corps humains. Tous motifs dont le visage figuré est sans doute l’indice le plus évident, lui qui a pour partie perdu sa contenance propre chez des artistes aussi différents qu’Alberto Giacometti, Francis Bacon, Zoran Music, Jean Fautrier, Oscar Muñoz, William Kentridge ou encore Michal Rovner.

La biodiversité entre science et politique. La formation d'une institution internationale

de Florian CHARVOLIN, Guillaume OLLIVIER

Pragmatismes (PÉTRA) | Paru le 01/04/2017 | 29,00 €

La création d’une institution internationale est un fait rare. En 2012, l’IPBES, la Plateforme Intergouvernementale Science/Politique sur la Biodiversité et les Services Écosystémiques, voit officiellement le jour. Cet événement prolonge la mise à l’agenda politique et scientifique de la Biodiversité amorcée dans les années 1980 et marquée par la signature, en 1992, de la Convention sur la Diversité Biologique ou
encore la publication du Millennium Ecosystem Assessment en 2005. L’IPBES, discutée dès 2005, marque la volonté de combler un fossé entre science et politique estimé être à l’origine de l’échec de la gouvernance internationale face à la menace d’une 6e extinction des espèces.
Ce livre étudie la période de formation de l’IPBES (2005-2012) caractérisée par une incertitude radicale sur ses contours et son existence même. Associant ethnographie, sociologie des pratiques documentaires et socio-informatique, les auteurs adoptent un regard pragmatiste orienté vers les modalités d’existence, sur de multiples scènes, de cette institution alors en devenir. L’ouvrage décrit les opérations de sa mise en
visibilité sur le Web, suit l’évolution de ses relations avec les institutions préexistantes, met en lumière le rôle de ses archives documentaires, saisit la performance des négociateurs en face-à-face et les discussions sur la formulation des textes fondateurs.
Objet de connaissances et d’appropriations multiples, parfois contradictoires, la biodiversité est au coeur de revendications politiques. Comment les négociations ont-elles pu aboutir, par-delà la variété des conceptions et des stratégies des différents protagonistes ? Comment les communautés scientifiques, les États, les instances internationales et les porteurs de causes environnementales sont-ils parvenus à surmonter les désaccords et les dissonances cognitives et politiques ? À travers son herméneutique d'une institution en formation, l’ouvrage contribue à relativiser l’idée d’une fracture irrévocable, souvent dénoncée, entre une diplomatie internationale et des acteurs de terrain

Latex

de Rim BATTAL

Lanskine (LANSKINE) | Paru le 29/03/2017 | 12,00 €

Allons Odile, sèche tes larmes de crocodile !

de Lauren FISCHER

Jeune adulte (5 SENS) | Paru le 29/03/2017 | 18,00 €

Dans la vie, rien n’arrive par hasard. Quand, suite au décès de sa mère, Érine découvre qu’elle hérite de parts dans une société, dont elle n’a jamais entendu parler, elle en est définitivement convaincue. D’ailleurs, sa curiosité la pousse à prendre l’avion pour Vancouver afin d’y rencontrer les autres associés et de leur revendre ses actions dont elle n’a que faire.

Sur place, elle retrouve Odile, amie d’enfance de sa mère et coassociée dans la société. Tout d’abord mal accueillie par cette dernière, Érine est très vite convaincue qu’un lourd secret plane entre elles depuis des années. 

Bien décidée à découvrir la raison du comportement d’Odile, Érine va être confrontée à certains évènements qui vont bouleverser sa vie. 

Tomber éperdument amoureuse, recevoir des lettres anonymes, participer à des parties de poker clandestines et démanteler un trafic de drogue, ne figuraient pas sur la « to-do-list » d’Érine quand elle a posé le pied sur le sol canadien. 

Pourquoi n’a-t-elle pas écouté sa raison au lieu de son cœur ? Qu’est-ce qui pousse Érine à vouloir revenir à Vancouver ? Pourquoi Odile veut-elle absolument que cette dernière rentre rapidement chez elle ? Qu’est-ce qu’Odile a de si terrible à cacher ?

Il ne faut jamais oublier que c’est parfois dans les moments les plus sombres que la vie vous sourit le plus…

Lauren Fischer

Lauren Fischer, de son vrai nom Laure Gfeller Houisse, est née à Genève en 1973. Elle travaille, depuis quelques années, comme secrétaire dans une étude d’avocats de la place genevoise. C’est après avoir perdu les trois membres les plus importants de sa famille en l’espace de 5 ans, qu’elle décide de se lancer dans l’écriture de son premier roman en juin 2015.

Les Tigres ne crachent pas le morceau

de Michel MAISONNEUVE

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 24/03/2017 | 14,00 €

Qui a trucidé le dompteur Hildeberg avant de le donner en pâture à ses tigres ? Perle de Jade, la contorsionniste chinoise ? Bibi le clown ou Mitchum l’hermétique illusionniste ? À moins que ce ne soit l’écuyère hongroise, l’explosive Miléna. Y a-t-il ou non de la coco planquée sous le chapiteau ? C’est ce que devra découvrir le sage Dachi El Ahmed, prof de langues orientales et dénoueur d’intrigues à ses heures. Embauché comme charmeur de cobra par son vieil ami Raoul, directeur du cirque Pantaleoni, Dachi devra donner de sa personne pour lui sauver la mise, y compris courser une BM à dos de dromadaire.

Michel Maisonneuve vit en Provence. Il a exercé divers métiers, ouvrier de nettoyage, musicien, moniteur-éducateur, avant de devenir journaliste pour la presse locale. Il a notamment publié Le périple d’Arios, roman d’aventures sur fond d’Antiquité, Le chien tchétchène, polar, et L’histrion du Diable, qui retrace l’itinéraire du premier Arlequin. Il se définit avant tout comme un raconteur d’histoires.

 

Vade retro satanas

de Luc FORI

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 24/03/2017 | 14,00 €

Dans un contexte de Djihad et d’attentats, une enquête décapante dans le milieu des mosquées et de la mouvance salafiste qui prend à contre-pied bien des préjugés.

« Faut que tu changes, Will, faut que tu changes… », qu’elle répétait. Du coup, j’ai essayé de changer, de changer de femme… ça n’a évidemment pas fonctionné comme prévu et j’ai dû bientôt poser mes valises ailleurs, en face d’un immeuble peuplé de cas sociaux et de mahométans forcément inquiétants. J’avais tout perdu, Heike, mon fils et le fil de ma vie. Alors, pour m’occuper, j’ai dû accepter de boire du thé, et même d’aller à la mosquée. Et comme je ne sais pas dire non, je me suis bientôt retrouvé à suivre la trace de deux apprentis djihadistes… Une trace qui m’a conduit jusqu’à Bruxelles, avec pas mal de surprises, mais je n’en dirai pas plus sur cette histoire belge ! Pendant ce temps Heike -commissaire de police à Bourges- était aux prises avec un psychopathe pas piqué des hannetons. C’est mon pote Roger, lui qui n’est pourtant pas bavard, qui a eu le dernier mot.

 La passion du langage et des belles lettres conduit Luc Fori à mener de front son métier d’enseignant et ses activités d’auteur de polars. Il a publié dans la même collection Choc Berry blues, Connexions tragiques, Si les petits cochons te mangent pas où l’on découvre le regard décalé et plein d’humour de son enquêteur atypique.


 

Les Carnets du roi

de Paul GERARDY

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 24/03/2017 | 23,40 €

Édition présentée par Anne CORNET, chercheur au Musée royal de l'Afrique centrale

Une satire intemporelle de portée universelle…
En 1903, un éditeur parisien publie Les Carnets du Roi, une satire anonyme venue de Belgique qui provoque immédiatement un gigantesque scandale outre-Quiévrain. Car, derrière le portrait d’unmonarque arrogant et cynique, les lecteurs belges croient reconnaître leur roi, Léopold II. Rapidement interdit en Belgique, le livre connaît cependant un vif succès et se vend à prix d’or sous le manteau. Au-delà du pamphlet acéré contre les élites de son pays, le poète et critique littéraire Paul Gérardy propose une lecture subversive d’une société industrielle et coloniale qui pouvait tout aussi bien s’appliquer à la France, à l’Angleterre comme au royaume de Belgique. Aujourd’hui encore, Léopold II reste un personnage controversé de l’histoire belge. Pour preuve, les nombreuses demandes de « décolonisation » de l’espace public des traces de son règne ou à l’inverse celles visant à le réhabiliter…
« Un pamphlet tel celui de Paul Gérardy, pourtant publié il y a plus de cent ans, n’a donc rien perdu de son acuité et de sa force d’impact, ni de son actualité, car il questionne le lecteur sur l’exercice du pouvoir, le cynisme de l’exploitation des richesses, ainsi que le rôle des artistes et des intellectuels dans un monde globalisé. En prenant Léopold II pour cible, il renvoie également le lecteur au rapport complexe, conflictuel et douloureux que nos sociétés postcoloniales entretiennent avec leur passé. » conclut Anne Cornet dans sa préface.
Avec un sens de la mise en scène médiatique digne d’un « buzz » moderne, le poète belge Paul Gerardy signe une charge caustique contre les puissants qui n’a pas pris une ride…

Anne Cornet est docteure en histoire de l’université catholique de Louvain, chercheuse au Musée royal de l’Afrique centrale et maître de conférence invitée à l’université de Namur. Ses principaux domaines de recherche sont l’histoire coloniale en Afrique centrale, notamment dans ses dimensions sociales, missionnaires et environnementales.

Paul Gérardy, né le 15 février 1870 à Maldingen (royaume de Prusse) et décédé le 1er juin 1933 à Bruxelles.

Poèmes du hall

de Géraldine GEAY

Poésie (TITULI) | Paru le 23/03/2017 | 16,00 €

Dans la continuité des Immaudits parus en 2015, on retrouve le style familier d’une forte voix qui s’affirme, disant la concrétude en subtiles abstractions. La poésie se remue, ni maudite ni portée aux nues, persévérant à « garder concentration au milieu du bazar ».

Appétit d'espace

de Christophe HARDY

Poésie (TITULI) | Paru le 23/03/2017 | 13,00 €

Dans ce premier recueil qui est un art poétique, les paysages familiers ne cessent d’ouvrir, chez le poète et son double, le lecteur, l’appétit de nommer avec celui d’agrandir et d’enchanter l’espace. Le chant du merle au sommet d’un frêne ; les branches d’un pommier escaladé tel un mât de navire ; des fleurs de pivoine rouge sang : autant de signes accueillis comme une incitation à lire et à formuler.

Sacha et Jeanne

de Raymond PEREZ

Fiction (5 SENS) | Paru le 22/03/2017 | 17,10 €

Depuis son enfance, Jeanne recherche la beauté et l’extase.

Pourra-t-elle vivre toute sa vie dans la félicité ? Ou sera-t-elle trahie par ses rêves qui lui feront croire que tout cela est possible ?

Ce sont ces questions brûlantes auxquelles elle devra trouver les réponses, n’ayant ni le choix, ni le temps de le faire.

Cette aventure hors du commun, est le reflet de nos passions humaines.

Raymond Perez

Raymond Perez naît en 1959 à Genève. Son désir profond de devenir un grand violoncelliste se brise au décès brutal de sa mère. Abandonné par son père, il est contraint de quitter le Conservatoire et l’école à 16 ans. 

Il lui faudra traverser de terribles années avant de reprendre sa vie en main et son instrument. 

En écrivant il veut transmettre cette beauté qu’il a rencontrée dans la Grande Musique. 

Roger Mathieu, peintre

de Jean-Michel MATHIEU

Arts (TITULI) | Paru le 21/03/2017 | 30,00 €

Cette relation d'un fils à son père se dévoile, longtemps après la mort de ce dernier, dans cette présentation de ses œuvres (gouaches, pastels, dessins…) et de son journal de travail tenu pendant plus de quarante ans, agrémentée d’anecdotes rapportées de son vécu familial.

La double vie de Pete Townshend

de Christophe SAINZELLE

Dépendances (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 20/03/2017 | 18,00 €

Même s'il est difficile de faire parler sa mère, la plupart du temps abonnée aux barbituriques, David Barrette est certain d'être le fils caché de Pete Townshend, le guitariste des Who.  Il sait tout faire comme Pete. Qu'importe s'il a plutôt l'air d'un cosmonaute que d'une rock star avec le blouson argenté que lui a acheté son père, l'officiel, bientôt il ira rejoindre le " vrai " en Angleterre. En attendant, Erika Kaukonen, la plus belle fille de la classe a flashé sur lui.

Voici un délicieux roman, plein d'humour, sur les passions, les amours et les désarrois d'un adolescent aux prises avec le monde compliqué des adultes et l'éveil de sa personnalité.

Christophe Sainzelle est né à Epernay où il réside. "La double vie de Pete Townshend" est son premier roman.

Pour que la mort ne crie pas victoire

de Alexis RUSET

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 16/03/2017 | 20,00 €

Juste avant la guerre de 14, un Alsacien qui fuit les exactions des Allemands occupant son pays arrive dans un hameau reculé des Vosges. Différent, il se trouve en butte à l’hostilité et à la méfiance des paysans superstitieux ainsi qu’à la haine du vétérinaire, qui voit d’un mauvais œil ce rebouteux guérir des bêtes qu’il n’a pas su soigner. Seul le forgeron, homme solide et droit, et sa famille lui offrent leur amitié. Une fois la guerre déclarée, les habitants vont profiter d’une occupation temporaire de leur village par l’armée allemande pour le dénoncer et se réjouir de son exécution. Depuis le front où il se bat, le forgeron, ami du « petit homme » va exiger réparation.
Dans ce roman, Alexis Ruset nous fait pénétrer dans le quotidien et les mentalités de la vie rurale du début du XX e siècle et, en parallèle, dans celui des soldats engagés dans cette interminable guerre des tranchées.
Un roman bouleversant, saisissant de vérité, aux accents lyriques et poétiques.

Et je suis restée debout. Vivante

de Evelyne ABONDIO

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 16/03/2017 | 16,00 €

Utilisant le fil rouge de la guerre, l’auteure explore le thème « être vivante », le déclinant autour du combat de trois femmes avant, pendant, et après.
L’histoire s’inscrit dans un contexte africain, mais dans un pays imaginaire, le Diamonda, souhaitant ainsi marquer l’aspect universel de cette thématique. Le lecteur ne manquera pas de faire le rapprochement avec nombre d’événements actuels ou récents.
Trois jeunes femmes sont contraintes de renoncer au monde tel qu’elles l’ont toujours connu. Émeraude, institutrice, qui s’éteint à petit feu dans un mariage malheureux, Flora, élève ingénieur agronome en pleine crise existentielle, et Fatima, étudiante en droit qui tente de donner un sens à sa vie. Le virage que prend le destin est l’occasion, pour ces femmes intelligentes, sensibles et généreuses, de faire le point sur leurs rêves, leurs ambitions. Les épreuves traversées les forcent à se débarrasser du superflu et à arriver à percevoir que l’essentiel se trouve au cœur de leur conscience. En cela, elles sont aidées par des personnages secondaires hauts en couleur, des passeuses de vérité : une politicienne militante de la paix, une déesse de la mer aux allures de patronne de bar, une assistante sociale en fuite, une infirmière à la retraite prête à sacrifier sa vie, une avocate intrépide…
Ce roman dit la difficulté à devenir, et à être une femme, lorsque la marche du monde dérape vers la violence. Mais en creux se dessine l’espoir, la grâce et la puissance silencieuse de la femme quand elle fait le choix de la liberté, du refus, et se révèle à elle-même, envers et contre tout.

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