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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Ubu roi ou la Disparition du tyran polonais

de André STAS

hors collection (AU CRAYON QUI TUE) | Paru le 30/04/2010 | 25,00 €

C’était l’insoutenable gageure, le salto mortale : récrire un texte fameux, Ubu roi, selon une méthode fameuse, celle de Georges Perec bannissant la voyelle e, la lettre la plus fréquente en français. André Stas triomphe : une ahurissante invention verbale résulte de cette « contrainte », comme l’Oulipo aime à dire. Collages par le même André Stas.

Au secret

de Franck André JAMME

Pas de côté (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 29/04/2010 | 17,00 €

 

les pensées
toujours grosses
 
qui n’arrêtent jamais
d’en enfanter d’autres
 
les mensonges salutaires
 
de la mémoire
 
les êtres
qui décident tous ensemble
maintenant
de se mettre
à danser sur la route
et peu à peu
le chemin ne peut plus
s’appeler
que le bal

Cruise control

de Aliénor DEBROCQ

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 15/04/2010 | 15,00 €

Ils avancent sur une route. Ils suivent une trajectoire. Ils n'en sont pas toujours conscients. Ils roulent. À vitesse de croisière. Vitesse contrôlée. Ils ne savent pas très bien quelle est cette route. Où elle les mène. Ils sont seuls. Parfois, une rencontre, un rapprochement, une complicité inattendue. La sensation que tout est à nouveau possible. Le plus souvent, un dérapage, une dérive, un tournant. La perte des certitudes. La perte de ce régulateur de vitesse qui semblait animer leur vie. C'est tout autre chose qui s'ouvre alors devant eux.

 

Née à Mons en 1983, Aliénor Debrocq vit aujourd’hui à Bruxelles. Historienne de l’art, elle travaille dans le milieu radiophonique et rédige des critiques de livres pour la revue Indications. Elle aime écrire face à sa fenêtre, un chat calé contre son bras, ou dans les trains, les gares, les métros. Ses nouvelles ont été primées à plusieurs reprises. Cruise control est son premier recueil

Je ne suis pas morte

de Sébastien DI SABATO

LE CHANT DES HOMMES (LE CHANT DES HOMMES) | Paru le 15/04/2010 | 16,00 €

En 2010, les violences faîtes aux femmes ont été déclarées cause nationale. Il y a malheureusement loin des mots aux actes. Aujourd'hui encore, une femme meurt toutes les soixante heures sous les coups de son tortionnaire.

Ce document exceptionnel raconte l'histoire vraie de Sarah, victime de violence conjugale et maman d'enfants "différents", atteints de pathologie lourde. Il touchera toute personne sensibilisée à ces sujets.

Sous forme de récit, adressé au fils de la protagoniste, un témoin retrace son long et douloureux parcours, entre indifférence des services sociaux et silence complice de l'entourage. Il montre comment, après quatorze années de martyre, Sarah, enfin libérée, tente de se reconstruire.

Les langues ne sont pas des choses : Discours sur la langue et souffrance identitaire en Europe centrale et orientale

de Patrick SERIOT

Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 09/04/2010 | 28,00 €

Préface de Virginie SYMANIEC

Patrick Sériot est titulaire de la chaire de linguistique slave à l’Université de Lausanne. Ses nombreux travaux ont d’abord porté sur l’analyse du discours politique en Union Soviétique. Il est maintenant spécialiste de l’histoire et de l’épistémologie du discours sur la langue en Europe centrale et orientale et dirige le CRECLECO, le Centre de recherche en épistémologie des discours sur la linguistique d’Europe centrale et orientale, qui, outre les grands classiques de la linguistique, se consacre à de nombreuses recherches comparatistes et interdisciplinaires sur l’analyse des idéologies, des identités et des instrumentalisations de l’ethnicité au travers des discours sur les langues.

Il y a bien des façons d’étudier une culture étrangère. Les historiens, les sociologues, les spécialistes de sciences politiques, de géopolitique, de droit international, de stratégie militaire, d’économie, de démographie, d’histoire de l’art, de littérature, ont accumulé sur l’Europe orientale une somme de connaissances considérable. Il reste pourtant tout un pan de réalité encore mal élucidé, qui mérite une attention soutenue, phénomènes d’autant plus importants qu’ils sont là, ouverts et offerts à tous les regards pour qui sait les voir, telle la lettre volée d’Edgar Poe : le rapport à la langue, fondement supposé de la communauté. Un universitaire ne peut pas grand chose à la marche du monde, mais il a un devoir civique d’apporter, par son accès à des sources mal connues et à des méthodes renouvelées d’investigation et de comparaison, sa pierre à un édifice qui nous concerne tous : dissiper les ténèbres de l’ignorance… Peut-être serons-nous alors un peu moins sourds et aveugles à cette « autre Europe » qui ne laisse pas d’être un autre nous-mêmes, ou notre part ignorée d’« Européens de l’Ouest » ?

La Saveur des figues

de Silène EDGAR

Editions du Jasmin (ÉDITIONS DU JASMIN) | Paru le 01/04/2010 | 16,00 €

La Polynésie où vit Moana est désormais couverte de neige. Et le monde, en proie à un terrible refroidissement, doit être repeuplé de toute urgence. C'est pour cela que Moana devra bientôt se marier et avoir des enfants. Mais Moana a un secret, son arrière grand-Mère, Mémine, qui reste cachée à la maison pour ne pas être envoyée comme tous les Anciens dans une maison du souvenir. Mémine raconte à Moana sa jeunesse, et comment était le monde, avant la terrible catastrophe. C'est probablement ce secret qui donnera la force à Moana de refuser sa vie toute tracée et de partir à l¹aventure...

Dans l'atelier de Henry Michaux

de Marie-Louise TERRAY

Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 15/03/2010 | 16,00 €

Marie-Louise Terray, dans cet essai très personnel, pénètre dans l'atelier du jeune Henry Michaux, non seulement pour comprendre comment naît un artiste, mais pour revivre avec sa propre sensibilité le cheminement de cette naissance. La personnalité poétique de Michaux se forme au travers d'un parcours qui lui fait croiser des personnalités aussi diverses que Valéry, Nietzsche, Georgio de Chirico, mais aussi Rilke et Ernest Hello ; chacune de ses rencontres suscite en lui échos et résistances, dont Marie-Louise Terray cherche les traces dans ses premiers écrits. Au terme de cette genèse surgit un créateur singulier, qui fait du corps le lieu privilégié de l'aventure esthétique, et du même coup le terrain sur lequel le poète et ses lecteurs peuvent entrer en résonance.

Husserl, Leroi-Gourhan et la préhistoire

de Bénédicte DE VILLERS

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 01/03/2010 | 22,00 €

Bénédicte de Villers est docteur en philosophie de l’Université de Louvain. Après avoir été assistante chargée d’enseignement aux Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles, elle est à présent assistante et chercheuse en anthropologie de la communication homme/animal à Liège (LASC), et s’engage par ailleurs dans des pratiques de terrain.
 


RÉSUMÉ

D’optique philosophique, cet ouvrage est une mise en perspective de deux auteurs que tout semble séparer : Edmond Husserl, père d’une phénoménologie transcendantale de la conscience, et André Leroi-Gourhan, ethnologue et préhistorien. Une fois opérées les mises au point méthodologiques de rigueur, un dialogue s’établit entre Husserl et Leroi-Gourhan autour des « objets de la préhistoire » : ossements, cailloux taillés, traces d’ocre, de feu, d’habitats, objets gravés ou peints. Procédant par « zigzags », de la phénoménologie à la préhistoire et inversement, Bénédicte de Villers entend se tenir au plus près de la matérialité de ces objets préhistoriques et les décrire. En même temps, ceux-ci s’avèrent les seuls indices de subjectivités humaines d’autrefois et de leurs cultures. L’ambivalence des objets de la préhistoire constitue donc aussi toute leur richesse. L’« ontologie préhistorique » qui se construit dans ces pages, à la croisée des perspectives phénoménologiques et préhistoriques, vise ainsi à poser d’une façon originale la question de la « différence anthropologique » et des origines de l’homme.
 

Dynamiques migratoires et changements sociétaux en Asie centrale

de Marlène LARUELLE

Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 01/02/2010 | 28,00 €

Aujourd'hui, plusieurs millions de Tadjiks, Kirghizes et Ouzbeks travaillent de manière saisonnière en Russie et au Kazakhstan. Ce volume réunit des politologues, des sociologues et des anthropologues qui, par leur approche pluridisciplinaire basée sur des recherches de terrain, s'interrogent sur ces migrations massives et cherchent à les inscrire dans les changements sociétaux à l'oeuvre depuis deux décennies en Asie centrale. Ces migrations se posent en matrice des transformations économiques, sociales, potentiellement politiques, mais également, plus largement, identitaires que connaît la région : changements dans la composition nationale des Etats, modification du paysage urbain, négociations entre Etats pourvoyeurs et Etats receveurs, modification des rapports de genre, construction de nouveaux imaginaires migratoires. Les migrants transforment leur société d'origine : même dominés, dépendants du bon-vouloir de leurs passeurs, les individus donnent sens à la migration dans leur parcours de vie et élaborent à travers elle des stratégies de mise en valeur. L'installation dans la mobilité comme norme sociale valorisée, la naissance de solidarités à la fois infra- et supra-étatiques, la déterritorialisation des espaces nationaux contribuent à modifier en profondeur le tissu social centre-asiatique.

CapharnaHome

de Michel BESNIER, Isabelle DOLEVICZENYI, Christophe ESNAULT, Malvina MAJOUX, Gilles MARCHAND, Charlotte MONEGIER, Benjamin PEUREY, Bertrand REDONNET, Olivier SALAUN, Roland THEVENET

ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 05/01/2010 | 8,00 €

Home, sweet home... Le thème peut paraître anodin et pourtant les 10 nouvelles qui composent ce recueil d'aNTIDATA autour de la maison embarquent le lecteur dans les contrées singulières de la domesticité. De la masure polonaise aux allures bucoliques qui se transforme en piège de Bertrand Redonnet dans "Sourcière"à la force évocatrice d'une entrée et d'une bouée qui ramènent à l'enfance et à ses terreurs (Olivier Salaün,  "Un vestibule") en passant par cette église orthodoxe, asile précaire d'un vieux Russe blanc prêt à rouler sa famille pour la préserver de la démolition... On entre dans ce recueil comme l'on découvre une à une les pièces d'une demeure où l'on serait invité pour la première fois, avec ce sentiment de pénétrer dans l'intimité de l'autre, tantôt un frisson parcourant notre nuque, tantôt une douce chaleur imprégnant nos muscles.

Nâzim Hikmet : Héritage et modernité

de COLLECTIF

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 01/01/2010 | 25,00 €


SOUS LA DIRECTION DE Michel BOZDEMIR, professeur des universités à l’INALCO. Auteur de nombreux ouvrages sur la langue et société turques, il poursuit ses recherches au sein de l’ERISM-ERMOM, « l’Équipe de recherche interdisciplinaire sur les sociétés musulmanes méditerranéennes » dont il est fondateur.

SOUS LA DIRECTION DE Timour MUHIDINE, chargé de cours de littérature turque à l’INALCO. Chercheur en littérature comparée et traducteur, il travaille sur la littérature turque contemporaine et dirige la collection « Lettres turques » chez Actes Sud.



Cet ouvrage collectif consacré au poète Nâz?m Hikmet (1902-1963) reprend une partie des actes du colloque tenu à Paris en 2002 pour célébrer le centenaire de la naissance de l’artiste, augmenté de plusieurs contributions inédites, concernant en particulier sa réception en Italie, Espagne, Pologne, etc. et de documents iconographiques rares.
Cet ouvrage synthétique présente le bilan des recherches le concernant – l’œuvre du romancier et du dramaturge est aussi abordée – au niveau turc et européen. Une bibliographie très complète accompagne l’ouvrage.

Un trou dans la carapace

de Nicolas MÉNARD

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 01/12/2009 | 14,00 €

Petit-fils de garde-chasse, Nicolas Ménard a grandi en Sologne. Il vit aujourd’hui à Orléans. À travers ce premier roman policier, il nous livre une intrigue liée aux mystères des légendes régionales. L’auteur nous perd au-delà des lisières, au plus profond des forêts de son enfance. Bastien Guilian a vécu son enfance en Sologne dans le parc animalier de son père où il a partagé des moments inoubliables avec Milla, sa meilleure amie. Dix-sept ans plus tard, il revient sur les lieux en qualité d’inspecteur de police : de terribles meurtres impliquant un animal mystérieux sont commis dans les forêts de Sologne. Pour résoudre cette affaire, il devra déchiffrer d’énigmatiques légendes, mais également faire revivre son propre passé.
Sera-t-il capable de déjouer le complot qui se dessine au fil de son enquête ?

Profil Bas

de Hélène RUMER

livres français (PEARLBOOKSEDITION) | Paru le 30/11/2009 | 17,00 €

Un bref instant leurs regards se croisent, comme deux épées qui se frottent, les yeux sont aigusés, mais les circonstances - plus que la présence de l'enfant - leur inerdisent tout affrontement.

 

Traités et vanités

de Ana TOT

Qoi (LE GRAND OS) | Paru le 09/11/2009 | 15,00 €

"nous allons et nous tombons / nous tombons et nous épongeons quelque chose / nous éprouvons quelque chose de bon quand nous tombons"

Arts Ménagers

de Isabelle RENAUD

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 05/11/2009 | 15,00 €

Une alliance que l’on enlève, une poupée maudite trouvée lors d’un déménagement, un fauteuil trop beau pour rester dans le salon… chacune des treize nouvelles de ce recueil s’articule autour d’un objet de la maison. Pourtant ce ne sont pas eux qui occupent ici le devant de la scène, mais les gens. Ces objets ne jouent qu’un rôle de catalyseur : dans un quotidien en apparence plane, ils révèlent à l’improviste la sauvagerie des sentiments.

 

Isabelle Renaud est journaliste et collabore régulièrement à la revue Rue Saint-Ambroise, revue dont l'objectif est la promotion de la nouvelle. Elle vit avec sa petite fille en région parisienne. Arts ménagers est son premier recueil.

Un patrimoine sous influences: Usages politiques, religieux et identitaires de l'image dans le monde slave

de Elisabeth ANSTETT

Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 01/11/2009 | 24,00 €

SOUS LA DIRECTION d'Élisabeth ANSTETT, anthropologue, chargée de recherches au CNRS, membre de l’IRIS et associée au Laboratoire d’Analyse des Problèmes Sociaux et de l’Action Collective du département de sociologie de l’Université de Bordeaux 2. Auteur notamment d’Une Atlantide russe. Anthropologie de la mémoire en Russie postsoviétique (La Découverte, 2007), elle a récemment dirigé (en collaboration avec Luba Jurgenson) Le Goulag en héritage, pour une anthropologie de la trace (Pétra, 2009). Avec Caroline Dufy et Ronan Hervouet, elle dirige la collection Europes : terrains et sociétés, aux éditions Pétra.

COORDINATION d'Aurélie ROUGET-GARMA, diplômée d’histoire mais aussi de langue et civilisation tchèques. Collabore au sein de l’UFR d’Études slaves de l’Université Paris-Sorbonne à l’édition des revues
Cahiers slaves et Cultures d’Europe centrale. Elle est également la traductrice avec Arnault Maréchal et Hana ?íhová-Allendes de Contes tchèques : Cheveux d’Or, Paris, L’École des loisirs, 2002.

CONTRIBUTIONS :

Tatiana BENFOUGHAL est muséographe et anthropologue, chargée de conservation au Musée de l’Homme-MNHN. Elle a notamment dirigé Couleurs d’Ukraine, peinture sous verre d’Anastasia Rak (Éditions MNHN-Musée de l’Homme, 1999). Conservatrice, spécialiste des mondes slaves mais aussi sahariens, elle a également dirigé en 2006 (en collaboration avec Sébastien Boulay) une livraison spéciale du Journal des Africanistes consacrée aux transformations de la culture matérielle saharienne, intitulée : Sahara : identités et mutations sociales en objets.

Benjamin GUICHARD est historien, doctorant à l’Université Paris I. Il achève actuellement une thèse sur la censure en Russie au tournant du XIXe et du XXe siècle.

Lubomir HOSEJKO est historien et critique de cinéma. Il est l’auteur de l’ouvrage de référence Histoire du cinéma ukrainien 1896-1995 (Éditions A Die, 2001), traduit et publié en ukrainien en 2005. Membre de l’union des cinéastes d’Ukraine, il est également le créateur et l’animateur des Soirées du Cinéma Ukrainien à Paris.

Charles STÉPANOFF est anthropologue, maître de conférences à l’École Pratique des Hautes Études. Traducteur et rédacteur, collaborateur des éditions Magellan, il a participé à l’édition de nombreux ouvrages sur le monde russe. Spécialisme du chamanisme dans le monde sibérien, il est également réalisateur de films documentaires dont Esprit nouveau (73 mn, Paris, 2004).

Galina VALTCHINOVA est anthropologue et historienne, directrice de recherches à l’Académie des sciences de Bulgarie. Elle est notamment l’auteur de Laudae Znepolensia ; Religion et identité locale en Bulgarie Occidentale [en Bulgare, résumé français], (Éditions de l’Académie Bulgare des Sciences, 1999) et de Prophétesses et clairvoyantes dans les Balkans au XXe siècle [en Bulgare, résumé anglais] (Éditions de l’Université St. Kliment Okhridski, 2006).



Précieuses et partout reconnues parce qu'exceptionnelles, les images produites par le monde slave représentent un patrimoine tout à fait original, pourtant soumis à de très fortes influences.
En effet, leurs fonctions mnémoniques, didactiques ou leur capacité à faire naître l'émotion, ont depuis longtemps été utilisées pour faciliter la diffusion de la foi, inculquer la morale ou transmettre un sentiment patriotique.
En suivant l'idée que les images constituent - selon les conceptions de l'historien de l'art Aby Warburg - une part essentielle de la mémoire des sociétés, "Un patrimoine sous influences" vise donc à restituer les influences politiques, religieuses ou culturelles auxquelles des formes iconographiques ont été - et sont encore - soumises dans le monde slave, et à mettre en lumière les logiques historiques, économiques et sociales qui les régissent.

L’Adieu aux dinosaures

de Fernando ARRABAL

hors collection (AU CRAYON QUI TUE) | Paru le 31/10/2009 | 25,00 €

« Elle » parle de « Lui », après avoir expédié ses cendres dans l’espace: « Lui », sa jeunesse, son génie, sa guerre contre les « dinosaures » et ses poèmes, Je suis fou de vous et Clitoris. Un monologue illuminé, plein de larmes (artificielles) et de fureur antityrannosaure. Défilé de monstres paléosauriens.

Dessins d'Olivier O. Olivier.

Just Like Home

de SORENSEN PER

Freestyle (TOUBAB KALO) | Paru le 26/09/2009 | 3,00 €

"This is not a Black people's war / This is not any people's war / This is an oilman's war"

 

"Cette guerre n'est pas la guerre du peuple noir / Ce n'est pas la guerre de quelque peuple que ce soit / C'est la guerre des mecs du pétrole"

La Commune de Paris. Toujours vivante!

de Alain AMICABILE

L'ingénu éditions (L'INGÉNU) | Paru le 19/09/2009 | 15,00 €

Quel est le dessein communaliste? Quelle idée originale a marqué la rupture révolutionnaire du printemps 1871, et la différencie de toutes les précédentes?

 

Bosnie Élégie

de Adrian OKTENBERG

Chaos (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/09/2009 | 17,00 €

Traduction : Séverine Weiss

Préface : François Maspero

 

« Ce jour-là à Srebenica

l'aube a été d'un noir de jais »

Demain l'apparence occultera l'apparition

de Carole DARRICARRèRE

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/09/2009 | 15,00 €

À ce moment-là elle dit : « Si, sur ton chemin, tu rencontres la réalité, coupe-lui la tête. »

Phasmagoria

de Claire LE CAM

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/09/2009 | 15,00 €

 

Tout ce temps en lignes décomposé est propice au leurre 
fondamental. Le présent vous installe confortablement 
et puis vous dégage d’un coup d’hypothèse, et puis 
vous assomme d’un coup d’avenir tandis que l’imparfait 
vous donne l’impression d’exister. Votre vie s’épaissit 
en 673 lignes parce que vous voulez y croire parce 
que vous n’êtes pas de votre temps.
On ne sait pas qui du temps conjugué ou du vôtre est dupe.

Le Banc

de Stéphane CRéMER

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/09/2009 | 13,00 €

 

Au petit matin, mes trois fenêtres ouvertes en grand et l’encore plus grand air du monde s’y faufilant par les pièces, entre leurs murs enduits de mon sommeil avec ses rêves ou ses morts feintes et aussi mes arpents secrets hors du temps, j’ai vu comme le ciel n’a échangé sa place de la veille, que les arbres ne se sont déracinés pour d’autre nid, que la terre pourtant battue du square ne s’est envolée et comme les maisons n’ont davantage lézardé les murs de leurs familles, et j’ai su, au même tac-tac de l’invisible grive musicienne, au toujours proche tambourin du bouleau sous l’épeichette, QUE RIEN N'ARRÊTE PLUS LE COURS SANGLANT DES HOMMES.
 

Un léger défaut d'articulation

de Stéphanie CHAILLOU

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/09/2009 | 15,00 €

en classe de biologie j’ai disséqué un œil de bœuf il y a des parricides, des enregistrements, des primes je n’ai jamais demandé à mes parents pourquoi ils m’avaient donné ce prénom des jupes fendues, des soutenances de thèse, des museaux j’ai touché des cailleteaux morts depuis plusieurs jours des boucs, des autotamponneuses je m’indemnise comme je peux des ânesses, des marcassins, du camembert au lait cru

Un rêve de Beyoglu

de Demir ÖZLÜ

Voix d'ailleurs (PÉTRA) | Paru le 01/09/2009 | 9,00 €

Traduit du turc par Célin VURALER

 

Né en 1935 à Istanbul, résidant alternativement à Stockholm et en Turquie, Demir Özlü s'impose dès la fin des années 1950 comme le principal représentant d'une littérature de l'angoisse existentielle. Ses recueils de nouvelles puis la trilogie des villes, Un rêve de Beyoglu (1985), Hallucination à Berlin (1987) et Canaux (1991) pousuivent cette thématique.


Fasciné par les ombres du passé cosmopolite de la ville, sous la houlette du Comte de Lautréamont et de la Nadja d'André Breton, le narrateur de cette errance sentimentale et architecturale plonge dans les mystères des quartiers francs d'Istanbul. Entre le Péra d'autrefois et le Beyoglu d'aujourd'hui, il fait l'expérience de la solitude et croise un amour aussi sombre que les façades des immeubles rongés par le temps...