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Parutions récentes et à venir

La jeune fille et la blatte

La jeune fille et la blatte

de claudia C. ROCH

Fiction (5 SENS) | Paru le 01/05/2016 | 14,00 €

La jeune fille et la blatte

La petite Elsa se confronte à une famille qui n’a pas de réponses, à des rêves de princesse qui se cognent sans cesse à la brutalité du réel. Comme Cendrillon, Blanche-Neige ou la Reine des Neiges, Elsa ne fera pas l’économie des cendres, de la froideur et surtout de la torpeur, héritage laissé aux femmes, poison qui tue l’âme sans tuer le corps, ou si peu. Elsa pourra traverser ces états et devenir ainsi la femme d’un conte moderne.

Claudia C. Roch

Claudia C. Roch est née à Milan en 1970. Elle est venue à Genève en 1979, où elle a obtenu un diplôme en Lettres. Elle est enseignante à Genève. Elle a écrit pendant vingt ans des articles culturels (Scènes Magazine) en Suisse Romande. Elle est candidate au diplôme en psychanalyse à l’Institut Jung de Zürich (Küsnacht). « La jeune fille et la blatte » est son premier roman.

L'antipapillon

L'antipapillon

de Raphaël CUVIER

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 01/05/2016 | 15,00 €

L'antipapillon

En lisant ce livre vous allez faire la connaissance de Côme. Le genre de personne que vous n’auriez même pas regardée dans la rue. Eh oui ! Le pauvre a toujours été transparent, insipide. De ceux qui subissent leur existence. Menant une vie solitaire. Rassurante parce que bien rangée. Et fade. Mais voilà qu’un médecin lui annonce l’imminence de sa mort. Cette annonce le conduit à vouloir prendre sa vie en main. Exister. Enfin. Cette annonce va le pousser à oser. Oser vivre, oser faire des projets. Ressurgit alors un vieux rêve : Côme va entrer en écriture. Ecrire quelque chose, n’importe quoi. Laisser une trace de son passage. Passer à la postérité. 

Raphaël Cuvier 

Titulaire d’une maîtrise d’histoire, Raphaël Cuvier est professeur des écoles. 

L’antipapillon est son premier roman.

Casting pour un roman noir à reflets bleus

Casting pour un roman noir à reflets bleus

de Georges RICHARDOT

Fiction (5 SENS) | Paru le 01/05/2016 | 17,00 €

Casting pour un roman noir à reflets bleus

« J’ai attendu d’avoir une plage complètement libre dans mes loisirs pour m’y plonger. Personnellement, j’ai été fasciné par ce que vous appelez roman et qui est bien autre chose : une analyse passionnante des rapports de l’auteur avec les personnages qui le hantent, jeu de miroirs, mise en abyme comme on dit maintenant, et surtout conflits ambigus entre imagination et réalité, entre père (littéraire) et enfants du même bois.

Il ne m’a fallu que quelques heures pour dévorer votre manuscrit. Quel auteur normalement constitué résisterait à ce tourbillon de fantaisie littéraire ? »

René Sussan, alias René Reouven, romancier (Policiers, fantastique, science-fiction - Grand prix de la littérature policière.)

‘Taches de rousseur derrière devant 

Petite soeur le diable est au couvent’

Georges Richardot

Né il y a quelques lustres (sic) à Épinal (Vosges), Georges Richardot est établi à Vence (Alpes-Maritimes).

Cinoche

Cinoche

de Denis SOUBIEUX

13/20 (CHUM (LES EDITIONS)) | Paru le 01/05/2016 | 16,00 €

AMOUR SANS FORME

AMOUR SANS FORME

de HUGO GUTIÉRREZ

La merlette moqueuse (WALLADA) | Paru le 01/05/2016 | 10,00 €

    Hugo Gutiérrez Vega a un jour déclaré : « De Neruda, j’ai appris que tout, absolument tout, est matière à poème, que la poésie a rapport à tous les moments et toutes les circonstances du monde : à une vieille bicyclette jetée dans une décharge, au miracle d’un oignon dans la bouillabaisse de congre »…
    Cette attention à tout marque l’ensemble de son œuvre, et transparaît ici dans la première brève anthologie présentée en France.
    Une telle attention faisait de ce poète un maître humaniste, un être capable de chanter la vie avec des mots de pure exactitude. Dans ses pérégrinations vers de hauts lieux du monde, à l’écoute des vivants comme des morts et doté du regard ami qui perçoit partout l’aura et la blessure, il savait saisir la belle palpitation des énergies secrètes.
 

    Hugo Gutiérrez Vega (Guadalajara, 1934 — Mexico, 2015) appartient à la grande lignée des poètes diplomates. En poste notamment en Italie, Grande-Bretagne, Grèce, Liban, États-Unis, Brésil, il fut par ailleurs avocat, journaliste et universitaire. Docteur en droit de l’Université Autonome de Querétaro, professeur à l’Université Nationale Autonome de Mexico (UNAM), directeur de l’Institut Culturel Casa del Lago (UNAM) et Recteur de l’Université Autonome de Querétaro, il étudia l’art dramatique à l’Actors Studio de New York, devenant aussi acteur et metteur en scène. Depuis 1975, il reçut régulièrement des prix et des hommages, en particulier dans son pays où il est considéré à juste titre comme un poète majeur. Cet humaniste, auteur aussi d’essais et de traductions, a donné son nom à une chaire de l’Université de Guadalajara, chargée de missions culturelles comme le Festival international de poésie « Letras en la Mar » (Puerto Vallarta, État de Jalisco, Mexique), dont il était l’âme et le cœur.

    Patrick Quillier, universitaire (Littérature générale et comparée, Université de Nice Sophia Antipolis), traducteur (notamment du portugais, tout particulièrement de Fernando Pessoa), poète (deux recueils parus aux Éditions de la Différence ; deux recueils à paraître : Nature vive, Épopée des épopées), compositeur (Prix de composition Fernando Pessoa, 1985).

En couverture
Encre de Chine et gouache
Dessin à la plume
de Claudine Suret-Canale
d’après une photo d’archives
Cátedra Hugo Gutiérrez Vega

L'Extravagante Réussite de Miguel de Cervantès & de William Shakespeare

L'Extravagante Réussite de Miguel de Cervantès & de William Shakespeare

de Fernando ARRABAL

hors collection (AU CRAYON QUI TUE) | Paru le 30/04/2016 | 30,00 €

La nouvelle pièce d’Arrabal, écrite pour le 400e anniversaire de la mort de Cervantès et de Shakespeare, le 23 avril 1616 (mais la pièce réserve des surprises).

– Impression en rouge et noir sur papier Platine Curieux. Dessin de l'auteur. Vignettes collées à la main.

Jaroslav et Djamila

Jaroslav et Djamila

de Sarah VAJDA

Nouvelle Marge (NOUVELLE MARGE) | Paru le 25/04/2016 | 18,00 €

En moi pleurent toutes les orphelines de guerre, les enfants martyres, mes tantes enterrées vives pour crime d'être nées filles". Sarah Vajda signe ici un roman d'amour, l'histoire éternelle d'un homme et d'une femme, de Jaroslav et Djamila. Elle, petite-fille de harki, dans la France des années 70, supernova aux échos éternels, échappée d'une carte postale mêlant Annecy et la petite maison dans la prairie, est désormais emmurée vive dans l'âge de l'impossible : celui de l'épouse soumise à un mari honnête, dans ce F3 du neuf trois, cité des poètes.

Djamila pourra-t-elle tomber amoureuse ? Il suffit de croiser un doux colosse slave au corps ouvragé par la vie des chantiers, de passage dans son exil de l'Ukraine jusqu'au-delà de l'Océan. Jaroslav, trois syllabes comme une valse. Les affres de la passion guettent et les conventions d'aujourd'hui sont en embuscade.

MAM'ZELLE GNAFRON

MAM'ZELLE GNAFRON

de ALBERT CHANAY, HIPPOLYTE POLINARD, TONI TARDY, PÉLISSIER, PIERRE ROUSSET, MANCARDI, THOMAS BAZU, CATHERIN BUGNIARD, JOSEPH DES VERRIÈRES, GEORGES MAZUYER, P. FOURNIER, BISTANCLAQUE

Éditions de la Coopérative (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 19/04/2016 | 21,00 €

Gnafron. – T’as donc pas vu dans les journaux de Paris qu’y paraît que le lyonnais c’est pas du français ?
Guignol. – Et t’as cru ça, grande bête ! Y sont jaloux pasque c’est nous que le parlons le mieux, le français, le plus vieux. Te sais donc pas que nous étions capitale avant eusses ; que nous faisions de vin quand y buvaient pas seulement du râpé ; qu’y avait déjà chez nous une Compagnie des Eaux avec ses tuyaux sur des arqueducs grands comme de cathédrales, que leur Paris était encore qu’un village en bois au bord d’un gaillot si peu conséquent qu’on le traverserait en quatre brassées. Ils ont la langue de tout le monde, ces faiseurs de fufus ; nous, nous parlons comme nos anciens, et le gone qu’en aurait honte, ça serait qu’un mauvais gone, un mauvais Français, un Barrabas, un Judas. T’entends ? Faut pas plus renier son parler que son vin.

Créé au tout début du XIXe siècle par le marionnettiste Laurent Mourguet (1769-1844), Guignol fut pendant plus d’un siècle le porte-parole du petit peuple de Lyon, et surtout des « canuts », les  ouvriers de la soierie. Au plus fort de leur popularité, jusque dans les années 1950-60, Guignol et son inséparable ami Gnafron furent au cœur d’une intense production théâtrale, due à de très nombreux auteurs.
En 1925, la société des Amis de Guignol édita à Lyon, à tirage très limité, un choix des meilleures pièces écrites au cours des soixante années précédentes, pour compléter le premier répertoire « classique » rassemblé par Jean-Baptiste Onofrio en 1865. C’est ce recueil rarissime, plein d’inventions savoureuses, que nous rééditons aujourd’hui.

La Fille d'Arthur

La Fille d'Arthur

de Annie RODRIGUEZ

thoth (L'AMOURIER) | Paru le 19/04/2016 | 14,00 €

Ce récit est le fruit de la rencontre entre une femme qui ne sait ni lire ni écrire, Maria, et une autre qui aime lire et écrire, l’auteure. L’une parle, la seconde écrit.
Maria raconte son enfance au Portugal dans une famille où règnent la violence et l’alcool. Elle rêve d’une autre vie, d’un autre monde. Bonne à neuf ans, mariée à dix-sept ans avec un homme qui la bat, elle fuit et doit son salut à l’amour qu’elle porte à sa fille et au soutien solidaire qu’elle a trouvé en France.
Annie Rodriguez, de ce parcours chaotique, nous offre un récit pudique et poignant. Par sa plume superposée à la voix de Maria, elle donne sens et espoir aux combats des sans-voix d’aujourd’hui.

 

Tant de silences

Tant de silences

de Christophe FOURVEL

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 15/04/2016 | 20,00 €

Un jour ou l’autre, nous éprouvons ce que des millions de personnes ont éprouvé avant nous. Nous nous effaçons dans
un silence sans âge. Le même, peut-être, qui envahit le peintre vénitien Tiziano devant sa Vénus D’urbino ; le réalisateur italien Ettore Scola, au crépuscule de sa vie ; Liliane, l’héroïne d’un film de Jacques Rozier, au milieu d’une danse d’été.
Ou bien nous demeurons aussi glacés que quiconque devant l’image de l’horreur nazi.
Ce livre, se veut d’abord un inventaire des silences qui nous saisissent un jour ou l’autre, en tant que disciple, père, mère, enfant, amant, humain.
Ensuite, il sera question de musique. D’une seule musique.

 

Extraits, détails, presse… :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/litterature/article/tant-de-silences

Black No More

Black No More

de George S. SCHUYLER

Les insensés (WOMBAT) | Paru le 14/04/2016 | 20,00 €

Et si les Noirs devenaient blancs, le racisme disparaîtrait-il pour autant ?

Selon Max Disher, jeune Noir de Harlem en ce début des années 1930, un membre de sa communauté n’a que trois alternatives : « Foutre le camp, devenir blanc ou serrer les dents ». Incapable de partir et n’appréciant guère de s’aplatir, Max va bondir sur la deuxième opportunité. En effet, grâce à Black No MoreTM, mystérieux procédé créé par un certain Dr Junius Crookman, qui permet de changer de couleur de peau en trois jours (et vingt-quatre heures seulement pour un nouveau-né !), Max et une foule de clients noirs empressés sont blanchis et peuvent ainsi s’introduire dans un monde qui leur était jusque-là interdit. Mais les Blancs sont-ils vraiment plus heureux ? Ce que Max découvre de leur société ne tarde pas à le laisser dubitatif... Roublard et opportuniste, notre anti-héros ira néanmoins au terme d’une rocambolesque aventure qui fera de lui, l’ex-Noir de Harlem, le porte-parole d’une nouvelle organisation suprématiste blanche, les Chevaliers de Nordica, des épigones du Ku Klux Klan qui s’insurgent contre la transformation de la race à grande échelle !...

Fable satirique grinçante, dans la lignée d’un Swift et d’un Orwell, Black No More ne se contente pas de déboulonner les mythes de la suprématie blanche et de la pureté raciale mais brocarde aussi les principaux leaders de la NAACP et de la Harlem Renaissance. Original et atypique, le roman de Schuyler nous offre un point de vue décapant sur l’hypocrisie, la démagogie et les magouilles populistes accompagnant l’obsession américaine pour la couleur de peau.

Cette contre-utopie humoristique est l’œuvre d’une grande figure méconnue de la littérature afro-américaine. George S. Schuyler (1895-1977) écrivit pour le journal le plus influent de la communauté noire, le Pittsburgh’s Courier, mais aussi pour The Nation ou l’American Mercury de H. L. Mencken. Satire mordante parue en 1931 qui lui valut l’hostilité générale, Black No More ne sera redécouvert aux États-Unis qu’au début des années 1990, réédité quatre fois depuis, s’imposant de fait comme « un classique de la littérature américaine » (Ishmael Reed).

« Ce livre extravagant est bien plus qu’une curiosité historique et sa résurrection est une révélation » (Kirkus Review, USA)

Et tous seront surpris

Et tous seront surpris

de PERSOONS MONIQUE

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 10/04/2016 | 16,00 €

L’effet papillon ? Le grain de sable ? La nature intrinsèque de l’homme ? Qu’est-ce qui fait dérailler une vie ? Dans ce premier recueil de nouvelles, au long du fil tendu du quotidien, on se laisse déséquilibrer, surprendre parfois avec des héros qui n’ont que leur peau d’humains comme excuse. L’auteure n’a aucune pitié pour les bons sentiments.

 Monique Persoons vit à Arlon avec son mari et ses deux enfants, une famille où amour rime avec humour. En passionnée des mots, elle a choisi l’otorhinolaryngologie comme spécialité médicale et s’exerce aussi à l’écriture. Elle a été lauréate de nombreux prix littéraires. Sa nouvelle Résurgences a obtenu le prix Jean Lebon.

 

 

 

La Belle-soeur de Victor H.

La Belle-soeur de Victor H.

de Caroline FABRE-ROUSSEAU

D'un espace, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/04/2016 | 19,00 €

Le portrait de Julie Duvidal de Montferrier, comtesse Hugo, ingénieusement campé par Caroline Fabre-Rousseau, est celui d’une femme accomplie dans sa plénitude d’artiste et sa plénitude de femme.

L’auteure ressuscite non seulement l’art d’une peintre authentique, l’histoire de sa famille originaire du Languedoc et ruinée par la Révolution, mais aussi l’ambiance artistique, politique et sociale de la riche période romantique du XIXe siècle. Les pages de ce livre nous plongent dans la profusion créatrice de ces années marquées pourtant de bouleversements, de crises, d’exils et de drames innombrables. Mais la figure de Louise Rose Julie Duvidal en sort grandie par les épreuves, joyeuse, revigorante, indéniablement inventive, elle, la seule peintre à avoir, encore aujourd’hui, un tableau accroché depuis deux siècles à l’Assemblée Nationale.
Un livre brillant et érudit, qui se lit d’une traite et irrigue, de mille façons, notre imaginaire.

Recherche Cadavre exquis

Recherche Cadavre exquis

de Marina WURTZ

D'un noir l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/04/2016 | 10,00 €

Un ténor du barreau est retrouvé mort dans son bureau. Mia Schmetz, jeune avocate obsessionnelle et déjantée, débute sa carrière au cabinet Cerdant-Ménard et associés. Elle qui a toujours rêvé de découvrir un cadavre répondant à de hautes exigences esthétiques est révoltée par la vision de son patron assassiné. La position grotesque dans laquelle il a été abandonné signe de la part de l’auteur un manque de goût impardonnable. Ainsi décide-t-elle de mener l’enquête, avec une obstination et une inconscience qui lui font parfois frôler les catastrophes. Mais jamais perdre son sens critique ou son humour.

La Ville haute

La Ville haute

de Eliane SERDAN

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 07/04/2016 | 16,90 €

Hiver 1956. Dans le sud de la France, Anna, une fillette arrivée du Liban vit ses premiers mois d'exil. Un soir de pluie, elle rencontre un homme, lui aussi étranger, fragilisé par la perte de son métier de relieur, suite à une mutilation. Anna lui rappelle Anouche, la fille de sa nourrice arménienne qui a été enlevée puis déportée en Turquie sous ses yeux de gamin à l'âge de neuf ans. Cette coïncidence lui donne l'impulsion d'enquêter sur la disparition d'Anouche pour enfin apprendre la vérité. 
Un superbe roman sur l'exil et la beauté du sud en hiver, avec la neige sur les oliviers et en toile de fond, le souvenir nostalgique de la mer Noire. 

Chagrins d'argent

Chagrins d'argent

de Isabelle FLATEN

LE RÉALGAR (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 06/04/2016 | 10,00 €

Mise en scène des Roms en Bulgarie. Petites manipulations médiatiques ordinaires

Mise en scène des Roms en Bulgarie. Petites manipulations médiatiques ordinaires

de Cécile CANUT, Stefka STEFANOVA NIKOLOVA, Gueorgui JETCHEV

Textes en contexte (PÉTRA) | Paru le 04/04/2016 | 20,00 €

Le discrédit jeté sur les dénommés « Tsiganes » ou « Roms » en Bulgarie se manifeste de différentes manières : si ces derniers font l’objet de discours dépréciatifs comme dans bien d’autres pays d’Europe, leur situation résulte d’une histoire spécifique. Les figures de l’anathème qui tendent à les exclure de la vie publique au nom de leur « nature » supposée sont particulièrement activées dans les médias. Alors que de nouvelles voix critiques se font entendre du côté des jeunes journalistes notamment, la mise en scène d’un groupe renvoyé à des stéréotypes récurrents ne cesse d’être véhiculée dans l’espace public. Ce livre prend appui sur trois exemples d’émissions télévisuelles récentes, afin de décrypter les enjeux de la mise en mots et en images des Roms visant à leur criminalisation. L’analyse de ces enjeux politiques est enrichie par les points de vue de plusieurs femmes roms (recueillis par Gueorgui Jetchev) et des textes de Stefka Stefanova Nikolova, auteur de La Vie d’une femme rom (tsigane), une des premières résistantes à la stigmatisation dont son quartier fait l’objet.

 

Cécile Canut, réalisatrice et sociolinguiste, professeure à l’université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité (Cerlis), travaille sur la circulation des discours socio-politiques en liens aux pratiques langagières de personnes en situation de mobilité. Elle a engagé, depuis plus de dix ans, un travail artistique (série documentaire, traduction de textes, publications) avec les femmes roms du ghetto de Nadejda à Sliven en Bulgarie où elle se rend régulièrement. Elle a traduit et préfacé les textes de Stefka Stefanova Nikolova, La Vie d’une femmes rom (tsigane) chez Petra. Par ailleurs, elle a dirigé le projet La Migration prise aux mots et publié plusieurs ouvrages portant sur l’inventivité langagière, discursive et artistique en Afrique. Dans ce cadre, elle a réalisé le film L’Île des femmes (tutti quanti films). Elle est aussi à l’origine d’une réflexion critique sur la notion de langue (Une langue sans qualité, Le Spectre identitaire).

Gueorgui Jetchev est professeur de linguistique française à l’université St Kliment Ohridski (Sofia, Bulgarie).

Etreintes vagabondes

Etreintes vagabondes

de Bruno GOLOUBIEFF

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 01/04/2016 | 14,00 €

Etreintes vagabondes

Ce recueil de textes raconte sous différents aspects, poétique, humoristique, hommages, philosophique ou encore critique sociale la façon dont l’auteur appréhende et ressent le monde actuel. Le ton change. L’auteur laisse vagabonder ses idées sur des airs de rêverie. Il explore le genre humain et donne à lire ses récits et retours d’expérience sur la vie, avec ses doutes, ses craintes, ses espoirs et déconvenues. Cet écrit est un travail de désillusion face aux faux semblants et allants de soi, permettant de revisiter avec une certaine lucidité notre humanité. Et pourtant, malgré tout, cette vision inquiète essaye toujours d’extraire la vie la plus intense. Il subsiste un espoir en dépit du drame quotidien que représente notre condition humaine. Ce livre est une invitation au voyage, à la quête de sens où le cheminement prend le pas sur l’arrivée. Ce nomadisme finit alors par devenir ce qui permet à l’humain d’exister et de se sentir vivant. 

Étreintes vagabondes est la suite d’un premier recueil de textes intitulé Curiosités humaines publié en 2014 aux éditions Mille plumes, où pensées poétiques, aphorismes et autres commentaires portent un regard pluriel étonné sur le monde dans lequel nous vivons.

 

Bruno Goloubieff

Né en 1970, l’auteur est originaire du Jura où il a grandi. Après avoir exercé le métier d’éducateur spécialisé, il travaille actuellement à l’université d’Aix- Marseille en sciences de l’éducation où il forme un public d’adulte exerçant dans les métiers de l’humain. Étreintes vagabondes est son second recueil de textes. Marié avec deux enfants, il vit au calme en Provence à Mérindol au bord du Luberon.

Quelques brumes jouissives

Quelques brumes jouissives

de Paule-Line DEROOS

Erotisme (5 SENS) | Paru le 01/04/2016 | 17,00 €

Quelques brumes jouissives 

« De toute façon, dès la première fois, ce ne fut pas comme tout le monde mais déjà alternatif ! Quand on est jeune fille, on rêve que la première fois, ce sera romantique ou très sensuel, ou très fort, comme un nouveau monde qui s’ouvre à nous, avec un prince tellement charmant… Moi, c’est dans un hôtel de passe que j’ai perdu ma virginité ! »

Ces “Quelques brumes jouissives” se construisent autour d’un meurtre mais ce n’est pas un polar. C’est un parcours, celui d’une femme qui, arrivée à la cinquantaine, fait le constat de l’évanescence des choses et des ressentis. C’est un âge où l’on peut dire que l’on a vécu mais quelle est la réalité du chemin, a-t-on réellement joué dans notre cour de récréation et quel fut le jeu, le rôle que l’on y tenait ? Ce trajet évolue autour de plusieurs histoires d’amour entremêlées dans une confusion voulue. Et aussi de quelques rencontres ludiques qui nourrissent cette quête jouissive. On y évoque la gravité des rapports humains avec légèreté mais aussi la douleur qu’elle peut engendrer. Au final, il en reste quelques brumes et la conviction – ou l’espoir – que la vie nous surprend toujours. La cinquantaine peut aussi s’inscrire dans une démarche prospective. Même si la chair et les sentiments ont toujours du mal à vivre ensemble.

 

Paule-Line Deroos

Paule-Line Deroos vit à Bruxelles où elle est née. Elle est diplômée d’un Master en Journalisme et communication et exerce la profession d’attachée de presse essentiellement dans le milieu culturel. En publiant ce premier roman, elle passe donc de l’autre côté de la barrière de la création puisque son habitude est de défendre celle des autres. Elle travaille actuellement à un recueil de poésies.

LE CHARDON FLAMBOYANT

LE CHARDON FLAMBOYANT

de MAËLYS DE BELLEVILLE

13/20 (CHUM (LES EDITIONS)) | Paru le 01/04/2016 | 16,00 €

Quand elle rencontre Thomas, elle décide de le séduire. Du haut de sa beauté légendaire, elle ne comprend pas sa résistance, elle qui a toujours tout obtenu. Thomas, engagé dans l’action humanitaire, porte un regard bien au-delà des apparences. Elle le suit dans son hôpital, en Inde. C’est là, au contact de ces femmes torturées à l’acide, qu’elle descend progressivement les marches d’un escalier qui la conduit de la facilité vers la réalité du monde.

Maëlys de Belleville traite avec talent le thème de l’échec amoureux dans un contexte particulièrement saisissant. S’appuyant sur des faits réels de notre époque, cette course aux sentiments entre un homme et une femme que tout oppose et que tout rapproche parle à chacun de nous.

 

La visiteuse

La visiteuse

de Monique LEROUX SERRES

Nouvelles (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 23/03/2016 | 12,00 €

L’auteure a eu besoin d’ancrer ce récit « étrange » dans un lieu réaliste et bien connu : sa maison 
d’enfance à Saint Loup-du-Dorat, en Mayenne.
Au fil du récit, elle « dessine » des  tableaux de la campagne environnante, au rythme des saisons.
À la fin du livre, le lecteur hésite encore entre deux interprétations possibles, et il est tenté de relire l’histoire à  la lumière de ce qu’il a deviné.


La richesse de ce texte tient dans le vécu 
de ses mots, la beauté de son écriture
dans l’ancrage de son terroir

Une année avec le Rouge

Une année avec le Rouge

de Danielle BOULAIRE

Livresk (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 23/03/2016 | 15,00 €

Ce livre est donc un Journal, une quête quotidienne, une rencontre avec cette couleur à la fois si redoutée, si aimée et si pleine de contradictions. 

Le Rouge, couleur primordiale, n’est pas une couleur anodine.
ce livre en témoigne avec pertinence.

Quelles frontière ?

Quelles frontière ?

de COLLECTIF -AUTEUR ET ILLUSTRATEUR

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 20/03/2016 | 15,00 €

Frontières ! Comment interpréter ce mot riche de tant de sens ? Les frontières sont spatiales, temporelles, psychiques, ethniques, sociales bien sûr. Et dans la profondeur de chacune vivent, se côtoient, s’élaborent de multiples sens. Les frontières se déclinent à l’infini.
Frontières ! Le corps des femmes et des enfants : détruisons tous les murs si nécessaire, sauf celui qui protège l’intégrité du corps d’autrui. Une frontière inaliénable. Universellement inaliénable.
Frontières ! L'actualité nous démontre que les frontières géographiques arbitrairement et violemment édifiées ont eu des conséquences sociales, politiques, psychologiques, linguistiques… incalculables. Et ces barbelés-là, sont peut-être les plus inamovibles, les plus dangereux pour l’humanité. (voir l'édito de Behja Traversac)

Carte Blanche à Samira Negrouche qui écrit que notre humanité ne peut toucher à son universalité que si elle accepte un jour de voir l’autre comme soi.

Entretien avec Delphine Dussoubs, directrice artistique et illustratrice, aime cultiver d’autres passions et bousculer les codes en traversant différents médiums de création : animation 2D, Vjing, illustration, sérigraphies et tatouages colorés sur la peau… Elle voyage aussi pour assouvir sa soif de découverte, dépasser les frontières et en ramener des carnets de voyage.

Loup Blaster avec qui elle a créé le collectif BBBlaster vient de Calais et elle nous offre des dessins et photos de la jungle et de la créativité des associations qui rendent ce lieu un peu plus humain.

Le premier des fils

Le premier des fils

de Isabelle NAIL

Méandre (PÉTRA) | Paru le 19/03/2016 | 22,00 €

Le premier des fils, né avec le siècle en 1901, avait fini par disparaître des mémoires, englouti dans l’inconscient familial. Une trace de son histoire avait cependant subsisté, quelque peu déformée... Après une enquête minutieuse, celle dont le prénom contenait celui du fils oublié, reconstitua et imagina sa vie.

Elle relata d’abord l’histoire d’un enfant marqué par la pauvreté, les deuils et les chagrins de sa mère, puis décrivit comment la jeunesse le cueillit  rebelle et l’entraîna en prison pour une montre volée, puis pour des coups et blessures. Après cette première peine, il en connut une bien plus cruelle encore avec son incorporation dans les Bataillons d’Afrique en guerre contre les tribus Berbères, au Maroc colonial. Après avoir trempé dans le sang des batailles, il fut précipité dans l’enfer de Biribi, avec les soldats-bagnards.

 

Isabelle Nail, née à Angers, est analyste jungienne et praticienne de la psychogénéalogie, elle vit près de l’océan, dans le Sud-Ouest de la France. Elle est également auteure de plusieurs romans, pièces de théâtre et essais.

 

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