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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Loin de Venise Vivaldi,Rosalba,Casanova

de Michèle TEYSSEYRE

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 06/05/2016 | 16,90 €

À l'automne de leur vie, Antonio Vivaldi, Rosalba Carriera et Giacomo Casanova sont exilés de Venise, après y avoir connu la gloire. Face à l'éloignement, la trahison du corps, quelle posture adopter pour continuer de vivre ? 
Entre ombre et lumière, farce et tragédie, Michèle Teysseyre nous plonge au cour du quotidien de trois des plus emblématiques personnages de Venise. 

Du sang sur le tapis rouge

de Jean-Marie PALACH

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 05/05/2016 | 14,00 €

Depuis douze ans, un accident endeuille chaque année le Festival de Cannes. La victime est toujours un proche de Claude Bergerac, le célèbre producteur de films. A la veille de la soixante-septième édition, la commissaire Clémence Malvoisin est dépêchée sur la Croisette, sous une identité d’emprunt. Adoptée par les stars, elle tente de prévenir le prochain meurtre et de confondre le mystérieux assassin.

Ingénieur, énarque, Jean-Marie Palach vit et travaille à Paris, comme son héroïne. Cinéphile averti, il a concilié ses deux passions - le cinéma et l’écriture - le temps d’un roman.


 


 

Les Jeux Olympiques en anecdotes et dessins

de Sara NORASTIAN, Marielle DURAND

Hors collection (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 04/05/2016 | 17,00 €

Ce livre montre la beauté et l’humanité des Jeux, avec des dizaines d’histoires passionnantes, illustrées de dessins aux couleurs vives, à l’image de ces célébrations de l’esprit humain que sont les Jeux.
Sara Nosratian est journaliste freelance. Marielle Durand est illustratrice. Toutes deux, elles sont fans des Jeux Olympiques. Elles sont fans de ces grandes histoires humaines, où l’attention de milliards d’individus, pendant quelques secondes, va se fixer sur une personne, un héros sportif, qui devient l’incarnation de la beauté du sport, du dépassement de soi, de l’esprit humain.

Car les Jeux Olympiques, qu’ils soient jeux d’été, d’hiver, ou paralympiques, sont beaucoup plus que du sport, ce sont des odes à l’humanité. Ce sont des reflets de notre monde. Que ce soit l’émancipation progressive des femmes au XXème siècle, la reconnaissance du handicap, l’affirmation des changements géopolitiques de notre siècle, le risque de perversion du sport par l’argent : toute l’humanité est concentrée dans les Jeux. Sara avec ses textes touchants, et Marielle avec ses dessins lumineux, vous emmènent à la découverte des belles histoires des Jeux, à travers des dizaines d’anecdotes, qui peuvent se lire ensemble ou séparément, comme autant de découvertes inattendues, de révélations passionnantes, ou de plongées dans le cœur des hommes.

Ce joli livre reprend les articles les plus connus du blog sportif Onion Rings qui a conquis des milliers de fans depuis plus de quatre ans, avec son ton espiègle et chaleureux.

Filmer l'Orient. Politique des nationalités et cinéma en URSS (1917-1938)

de Gabrielle CHOMENTOWSKI

Centre-Asie (PÉTRA) | Paru le 02/05/2016 | 30,00 €

Dès les premières années qui suivent la révolution de 1917, les bolcheviks ont à coeur de communiquer avec les différentes populations de l'ancien empire de Russie qui ont été fortement discriminées sous les Tsars. Des centaines de peuples aux langues, aux religions et aux traditions différente cohabitent dans les territoires de l'ex-empire reconquis par les Soviétiques. Dans une situation politique très instable, il est alors urgent de légitimer, auprès de tous, ce nouveau pouvoir venu de Moscou et d'informer de la politique égalitariste engagée par Lénine sur le plan des nationalités. Le "grand muet", comme est alors appelé le cinéma, est invité à jouer un rôle essentiel dans cette tâche.

Dans ce but, une structure cinématographique, Vostokkino - le Cinéma oriental - est conçue en 1926 afin de représenter "de manière authentique" les Orientaux dans les films, de développer le réseau de distribution de cinéma auprès de ces populations, mais surtout de les former aux métiers du cinéma. Tombé dans l'oubli, Vostokkino a pourtant produit plus d'une centaine de films de genres divers (fiction, actualité, film ethnographique, film d'éducation politique, film d'enseignement). Sa disparition, en 1935, correspond d'une part à la fin de la politique de promotion des identités nationales et, d'autre part, à la centralisation qui s'est accompagnée de la mise au pas des structures cinématographiques des républiques et régions nationales.

Cet ouvrage, fondé sur le dépouillement de nombreux documents d'archives soviétiques, de la presse de l'époque et de l'analyse de films inédits, revient donc sur cette histoire méconnue qui a pourtant suscité un intérêt incroyable dans la société soviétique au tournant des années vingt et trente. Il donne à penser à travers l'objet cinéma les rapports interethniques dans l'URSS du premier stalinisme, l'organisation des institutions artistiques et politiques et à réévaluer la puissance de la propagande par les films.  Il permet enfin de restituer l'histoire d'une aventure cinématographique, celle de Vostokkino, dont la grande majorité des films a aujourd'hui disparu, et de rappeler le destin de ces cinéastes, confirmés ou apprentis, qui pour beaucoup ont disparu dans les grandes purges de la fin des années trente.

Cahier photographique de 16 pages N&B

 

1557

de CROSET JEAN-PIERRE

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 02/05/2016 | 22,00 €

Le 2 août 1557, Saint-Quentin, bourgade picarde de huit mille âmes, voit l’armée impériale espagnole venue des Flandres mettre le siège devant ses murs. Philipe II, roi d’Espagne, et son commandant en chef Emmanuel-Philibert de Savoie sont certains d’enlever rapidement la place, s’ouvrant ainsi la route de Paris. Mais c’était sans compter sur la résistance héroïque des habitants. Au bout de vingt-sept jours de combats acharnés, Saint-Quentin capitule, cependant les semaines gagnées ont pour conséquence l’affaiblissement de l’ennemi : Philippe II renonce à marcher sur Paris.

C’est dans ce contexte que se rencontrent Anne, jeune résistante saint-quentinoise à la tête des combats, et Guillaume, chevalier au service du roi Henri II. L’amour les foudroie sur-le-champ. Mais les événements vont se charger de les séparer et de mettre leur vie en danger : guerre d’Italie, complots ourdis par la reine Catherine de Médicis et ses sbires, emprisonnement d’Anne accusée d’espionnage, intrigues d’une cour où Diane de Poitiers, favorite du roi, suscite bien des jalousies,…

« Ce chapitre tragique et glorieux de l’histoire de Saint-Quentin et de l’Histoire de France, Jean-Pierre Croset nous le fait revivre dans un roman à la Dumas, au travers d’une succession d’intrigues captivantes vécues par des personnages aussi bien fictifs que réels. » souligne Xavier Bertrand dans sa préface.

Tito, amor mijo

de Marko SOSIC

Romans slovènes (FRANCO-SLOVÈNES & CIE) | Paru le 02/05/2016 | 15,00 €

"Cher ange gardien, fais que toutes les pharmacies manquent de vicks, parce que maman m'en badigeonne le dos et la poitrine tous les soirs. Elle croit que le vicks va chasser l'ombre qui est sur mes poumons. Je veux que l'ombre qui est sur mes poumons reste dessus parce que comme ça je verrai de nouveau Alina à Laze, près de la rivière qu'on appelle tout bas Nediza. Fais que madame Slapnik m'apprenne à bien parler le slovène. Elle, elle sait, parce qu'elle est arrivée avec son mari de Yougoslavie. J'ai peur de son mari, parce que oncle Albert dit qu'il a du sang sur les mains. Fais que je comprenne pourquoi il a du sang sur les mains et que je n'en aie plus peur. Fais que je puisse participer à l'excursion qu'organise l'école pour que je puisse voir la République de Slovénie, dont tout le monde dit que c'est ma patrie. Une petite patrie dans la grande patrie de la République socialiste fédérative de Yougoslavie. Fais que je comprenne ce qu'est la patrie parce que oncle Albert dit que notre patrie, c'est toute la Yougoslavie, alors que madame Slapnik dit que notre patrie, c'est seulement la Slovénie, et maman dit que nous sommes des Slovènes qui vivons en Italie et que nous avons deux présidents, monsieur Saragat et le maréchal Tito, qui n'est pas un monsieur mais un camarade. Oh, que je n'oublie pas : fais que je comprenne qui est ce monsieur avec un grand chapeau de paille que je n'avais jamais vu avant et qui se tient toujours près du kiosque à journaux. Pourquoi ? Amen.
J'éteins la lampe et, dans mes pensées, je vois la mer, qui est là-bas, de l'autre côté de la colline. Bleue et profonde."

Koimesis

de LUVAN

MAËLSTROM (MAELSTRÖM) | Paru le 01/05/2016 | 3,00 €

Les péchés capiteux

de Christine ARQUEMBOURG

Récit de vie (5 SENS) | Paru le 01/05/2016 | 12,00 €

Les péchés capiteux

C’est l’histoire d’une formation que propose Christine Arquembourg dans un récit à deux temps qui revient sur sa jeunesse passée dans le nord de la France. Ou comment une petite fille espiègle et indocile s’insurge secrètement contre la rigidité d’une éducation traditionnelle, brave un interdit et se retrouve mise prématurément en pension. Pour résister aux rigueurs de l’internat, elle trouve des parades et, de péché capiteux en péché capiteux, s’affranchit de la loi familiale jusqu’à l’initiation amoureuse vécue comme une véritable rédemption.

 Christine Arquembourg

Christine Arquembourg est née à Fruges et a grandi en France jusqu’à sa majorité. À 20 ans, elle épouse un Suisse rencontré à Londres et réside depuis lors à Berne. Parallèlement à l’éducation de ses deux enfants, elle a repris des études de lettres jusqu’à l’obtention d’un doctorat à Fribourg et enseigné durant plusieurs années la littérature française et romande.

 

La jeune fille et la blatte

de claudia C. ROCH

Fiction (5 SENS) | Paru le 01/05/2016 | 14,00 €

La jeune fille et la blatte

La petite Elsa se confronte à une famille qui n’a pas de réponses, à des rêves de princesse qui se cognent sans cesse à la brutalité du réel. Comme Cendrillon, Blanche-Neige ou la Reine des Neiges, Elsa ne fera pas l’économie des cendres, de la froideur et surtout de la torpeur, héritage laissé aux femmes, poison qui tue l’âme sans tuer le corps, ou si peu. Elsa pourra traverser ces états et devenir ainsi la femme d’un conte moderne.

Claudia C. Roch

Claudia C. Roch est née à Milan en 1970. Elle est venue à Genève en 1979, où elle a obtenu un diplôme en Lettres. Elle est enseignante à Genève. Elle a écrit pendant vingt ans des articles culturels (Scènes Magazine) en Suisse Romande. Elle est candidate au diplôme en psychanalyse à l’Institut Jung de Zürich (Küsnacht). « La jeune fille et la blatte » est son premier roman.

L'antipapillon

de Raphaël CUVIER

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 01/05/2016 | 15,00 €

L'antipapillon

En lisant ce livre vous allez faire la connaissance de Côme. Le genre de personne que vous n’auriez même pas regardée dans la rue. Eh oui ! Le pauvre a toujours été transparent, insipide. De ceux qui subissent leur existence. Menant une vie solitaire. Rassurante parce que bien rangée. Et fade. Mais voilà qu’un médecin lui annonce l’imminence de sa mort. Cette annonce le conduit à vouloir prendre sa vie en main. Exister. Enfin. Cette annonce va le pousser à oser. Oser vivre, oser faire des projets. Ressurgit alors un vieux rêve : Côme va entrer en écriture. Ecrire quelque chose, n’importe quoi. Laisser une trace de son passage. Passer à la postérité. 

Raphaël Cuvier 

Titulaire d’une maîtrise d’histoire, Raphaël Cuvier est professeur des écoles. 

L’antipapillon est son premier roman.

Casting pour un roman noir à reflets bleus

de Georges RICHARDOT

Fiction (5 SENS) | Paru le 01/05/2016 | 17,00 €

Casting pour un roman noir à reflets bleus

« J’ai attendu d’avoir une plage complètement libre dans mes loisirs pour m’y plonger. Personnellement, j’ai été fasciné par ce que vous appelez roman et qui est bien autre chose : une analyse passionnante des rapports de l’auteur avec les personnages qui le hantent, jeu de miroirs, mise en abyme comme on dit maintenant, et surtout conflits ambigus entre imagination et réalité, entre père (littéraire) et enfants du même bois.

Il ne m’a fallu que quelques heures pour dévorer votre manuscrit. Quel auteur normalement constitué résisterait à ce tourbillon de fantaisie littéraire ? »

René Sussan, alias René Reouven, romancier (Policiers, fantastique, science-fiction - Grand prix de la littérature policière.)

‘Taches de rousseur derrière devant 

Petite soeur le diable est au couvent’

Georges Richardot

Né il y a quelques lustres (sic) à Épinal (Vosges), Georges Richardot est établi à Vence (Alpes-Maritimes).

Cinoche

de Denis SOUBIEUX

13/20 (CHUM (LES EDITIONS)) | Paru le 01/05/2016 | 16,00 €

AMOUR SANS FORME

de HUGO GUTIÉRREZ

La merlette moqueuse (WALLADA) | Paru le 01/05/2016 | 10,00 €

    Hugo Gutiérrez Vega a un jour déclaré : « De Neruda, j’ai appris que tout, absolument tout, est matière à poème, que la poésie a rapport à tous les moments et toutes les circonstances du monde : à une vieille bicyclette jetée dans une décharge, au miracle d’un oignon dans la bouillabaisse de congre »…
    Cette attention à tout marque l’ensemble de son œuvre, et transparaît ici dans la première brève anthologie présentée en France.
    Une telle attention faisait de ce poète un maître humaniste, un être capable de chanter la vie avec des mots de pure exactitude. Dans ses pérégrinations vers de hauts lieux du monde, à l’écoute des vivants comme des morts et doté du regard ami qui perçoit partout l’aura et la blessure, il savait saisir la belle palpitation des énergies secrètes.
 

    Hugo Gutiérrez Vega (Guadalajara, 1934 — Mexico, 2015) appartient à la grande lignée des poètes diplomates. En poste notamment en Italie, Grande-Bretagne, Grèce, Liban, États-Unis, Brésil, il fut par ailleurs avocat, journaliste et universitaire. Docteur en droit de l’Université Autonome de Querétaro, professeur à l’Université Nationale Autonome de Mexico (UNAM), directeur de l’Institut Culturel Casa del Lago (UNAM) et Recteur de l’Université Autonome de Querétaro, il étudia l’art dramatique à l’Actors Studio de New York, devenant aussi acteur et metteur en scène. Depuis 1975, il reçut régulièrement des prix et des hommages, en particulier dans son pays où il est considéré à juste titre comme un poète majeur. Cet humaniste, auteur aussi d’essais et de traductions, a donné son nom à une chaire de l’Université de Guadalajara, chargée de missions culturelles comme le Festival international de poésie « Letras en la Mar » (Puerto Vallarta, État de Jalisco, Mexique), dont il était l’âme et le cœur.

    Patrick Quillier, universitaire (Littérature générale et comparée, Université de Nice Sophia Antipolis), traducteur (notamment du portugais, tout particulièrement de Fernando Pessoa), poète (deux recueils parus aux Éditions de la Différence ; deux recueils à paraître : Nature vive, Épopée des épopées), compositeur (Prix de composition Fernando Pessoa, 1985).

En couverture
Encre de Chine et gouache
Dessin à la plume
de Claudine Suret-Canale
d’après une photo d’archives
Cátedra Hugo Gutiérrez Vega

L'Extravagante Réussite de Miguel de Cervantès & de William Shakespeare

de Fernando ARRABAL

hors collection (AU CRAYON QUI TUE) | Paru le 30/04/2016 | 30,00 €

La nouvelle pièce d’Arrabal, écrite pour le 400e anniversaire de la mort de Cervantès et de Shakespeare, le 23 avril 1616 (mais la pièce réserve des surprises).

– Impression en rouge et noir sur papier Platine Curieux. Dessin de l'auteur. Vignettes collées à la main.

Jaroslav et Djamila

de Sarah VAJDA

Nouvelle Marge (NOUVELLE MARGE) | Paru le 25/04/2016 | 18,00 €

En moi pleurent toutes les orphelines de guerre, les enfants martyres, mes tantes enterrées vives pour crime d'être nées filles". Sarah Vajda signe ici un roman d'amour, l'histoire éternelle d'un homme et d'une femme, de Jaroslav et Djamila. Elle, petite-fille de harki, dans la France des années 70, supernova aux échos éternels, échappée d'une carte postale mêlant Annecy et la petite maison dans la prairie, est désormais emmurée vive dans l'âge de l'impossible : celui de l'épouse soumise à un mari honnête, dans ce F3 du neuf trois, cité des poètes.

Djamila pourra-t-elle tomber amoureuse ? Il suffit de croiser un doux colosse slave au corps ouvragé par la vie des chantiers, de passage dans son exil de l'Ukraine jusqu'au-delà de l'Océan. Jaroslav, trois syllabes comme une valse. Les affres de la passion guettent et les conventions d'aujourd'hui sont en embuscade.

MAM'ZELLE GNAFRON

de ALBERT CHANAY, HIPPOLYTE POLINARD, TONI TARDY, PÉLISSIER, PIERRE ROUSSET, MANCARDI, THOMAS BAZU, CATHERIN BUGNIARD, JOSEPH DES VERRIÈRES, GEORGES MAZUYER, P. FOURNIER, BISTANCLAQUE

Éditions de la Coopérative (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 19/04/2016 | 21,00 €

Gnafron. – T’as donc pas vu dans les journaux de Paris qu’y paraît que le lyonnais c’est pas du français ?
Guignol. – Et t’as cru ça, grande bête ! Y sont jaloux pasque c’est nous que le parlons le mieux, le français, le plus vieux. Te sais donc pas que nous étions capitale avant eusses ; que nous faisions de vin quand y buvaient pas seulement du râpé ; qu’y avait déjà chez nous une Compagnie des Eaux avec ses tuyaux sur des arqueducs grands comme de cathédrales, que leur Paris était encore qu’un village en bois au bord d’un gaillot si peu conséquent qu’on le traverserait en quatre brassées. Ils ont la langue de tout le monde, ces faiseurs de fufus ; nous, nous parlons comme nos anciens, et le gone qu’en aurait honte, ça serait qu’un mauvais gone, un mauvais Français, un Barrabas, un Judas. T’entends ? Faut pas plus renier son parler que son vin.

Créé au tout début du XIXe siècle par le marionnettiste Laurent Mourguet (1769-1844), Guignol fut pendant plus d’un siècle le porte-parole du petit peuple de Lyon, et surtout des « canuts », les  ouvriers de la soierie. Au plus fort de leur popularité, jusque dans les années 1950-60, Guignol et son inséparable ami Gnafron furent au cœur d’une intense production théâtrale, due à de très nombreux auteurs.
En 1925, la société des Amis de Guignol édita à Lyon, à tirage très limité, un choix des meilleures pièces écrites au cours des soixante années précédentes, pour compléter le premier répertoire « classique » rassemblé par Jean-Baptiste Onofrio en 1865. C’est ce recueil rarissime, plein d’inventions savoureuses, que nous rééditons aujourd’hui.

La Fille d'Arthur

de Annie RODRIGUEZ

thoth (L'AMOURIER) | Paru le 19/04/2016 | 14,00 €

Ce récit est le fruit de la rencontre entre une femme qui ne sait ni lire ni écrire, Maria, et une autre qui aime lire et écrire, l’auteure. L’une parle, la seconde écrit.
Maria raconte son enfance au Portugal dans une famille où règnent la violence et l’alcool. Elle rêve d’une autre vie, d’un autre monde. Bonne à neuf ans, mariée à dix-sept ans avec un homme qui la bat, elle fuit et doit son salut à l’amour qu’elle porte à sa fille et au soutien solidaire qu’elle a trouvé en France.
Annie Rodriguez, de ce parcours chaotique, nous offre un récit pudique et poignant. Par sa plume superposée à la voix de Maria, elle donne sens et espoir aux combats des sans-voix d’aujourd’hui.

 

Tant de silences

de Christophe FOURVEL

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 15/04/2016 | 20,00 €

Un jour ou l’autre, nous éprouvons ce que des millions de personnes ont éprouvé avant nous. Nous nous effaçons dans
un silence sans âge. Le même, peut-être, qui envahit le peintre vénitien Tiziano devant sa Vénus D’urbino ; le réalisateur italien Ettore Scola, au crépuscule de sa vie ; Liliane, l’héroïne d’un film de Jacques Rozier, au milieu d’une danse d’été.
Ou bien nous demeurons aussi glacés que quiconque devant l’image de l’horreur nazi.
Ce livre, se veut d’abord un inventaire des silences qui nous saisissent un jour ou l’autre, en tant que disciple, père, mère, enfant, amant, humain.
Ensuite, il sera question de musique. D’une seule musique.

 

Extraits, détails, presse… :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/litterature/article/tant-de-silences

Black No More

de George S. SCHUYLER

Les insensés (WOMBAT) | Paru le 14/04/2016 | 20,00 €

Et si les Noirs devenaient blancs, le racisme disparaîtrait-il pour autant ?

Selon Max Disher, jeune Noir de Harlem en ce début des années 1930, un membre de sa communauté n’a que trois alternatives : « Foutre le camp, devenir blanc ou serrer les dents ». Incapable de partir et n’appréciant guère de s’aplatir, Max va bondir sur la deuxième opportunité. En effet, grâce à Black No MoreTM, mystérieux procédé créé par un certain Dr Junius Crookman, qui permet de changer de couleur de peau en trois jours (et vingt-quatre heures seulement pour un nouveau-né !), Max et une foule de clients noirs empressés sont blanchis et peuvent ainsi s’introduire dans un monde qui leur était jusque-là interdit. Mais les Blancs sont-ils vraiment plus heureux ? Ce que Max découvre de leur société ne tarde pas à le laisser dubitatif... Roublard et opportuniste, notre anti-héros ira néanmoins au terme d’une rocambolesque aventure qui fera de lui, l’ex-Noir de Harlem, le porte-parole d’une nouvelle organisation suprématiste blanche, les Chevaliers de Nordica, des épigones du Ku Klux Klan qui s’insurgent contre la transformation de la race à grande échelle !...

Fable satirique grinçante, dans la lignée d’un Swift et d’un Orwell, Black No More ne se contente pas de déboulonner les mythes de la suprématie blanche et de la pureté raciale mais brocarde aussi les principaux leaders de la NAACP et de la Harlem Renaissance. Original et atypique, le roman de Schuyler nous offre un point de vue décapant sur l’hypocrisie, la démagogie et les magouilles populistes accompagnant l’obsession américaine pour la couleur de peau.

Cette contre-utopie humoristique est l’œuvre d’une grande figure méconnue de la littérature afro-américaine. George S. Schuyler (1895-1977) écrivit pour le journal le plus influent de la communauté noire, le Pittsburgh’s Courier, mais aussi pour The Nation ou l’American Mercury de H. L. Mencken. Satire mordante parue en 1931 qui lui valut l’hostilité générale, Black No More ne sera redécouvert aux États-Unis qu’au début des années 1990, réédité quatre fois depuis, s’imposant de fait comme « un classique de la littérature américaine » (Ishmael Reed).

« Ce livre extravagant est bien plus qu’une curiosité historique et sa résurrection est une révélation » (Kirkus Review, USA)

Et tous seront surpris

de PERSOONS MONIQUE

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 10/04/2016 | 16,00 €

L’effet papillon ? Le grain de sable ? La nature intrinsèque de l’homme ? Qu’est-ce qui fait dérailler une vie ? Dans ce premier recueil de nouvelles, au long du fil tendu du quotidien, on se laisse déséquilibrer, surprendre parfois avec des héros qui n’ont que leur peau d’humains comme excuse. L’auteure n’a aucune pitié pour les bons sentiments.

 Monique Persoons vit à Arlon avec son mari et ses deux enfants, une famille où amour rime avec humour. En passionnée des mots, elle a choisi l’otorhinolaryngologie comme spécialité médicale et s’exerce aussi à l’écriture. Elle a été lauréate de nombreux prix littéraires. Sa nouvelle Résurgences a obtenu le prix Jean Lebon.

 

 

 

La Belle-soeur de Victor H.

de Caroline FABRE-ROUSSEAU

D'un espace, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/04/2016 | 19,00 €

Le portrait de Julie Duvidal de Montferrier, comtesse Hugo, ingénieusement campé par Caroline Fabre-Rousseau, est celui d’une femme accomplie dans sa plénitude d’artiste et sa plénitude de femme.

L’auteure ressuscite non seulement l’art d’une peintre authentique, l’histoire de sa famille originaire du Languedoc et ruinée par la Révolution, mais aussi l’ambiance artistique, politique et sociale de la riche période romantique du XIXe siècle. Les pages de ce livre nous plongent dans la profusion créatrice de ces années marquées pourtant de bouleversements, de crises, d’exils et de drames innombrables. Mais la figure de Louise Rose Julie Duvidal en sort grandie par les épreuves, joyeuse, revigorante, indéniablement inventive, elle, la seule peintre à avoir, encore aujourd’hui, un tableau accroché depuis deux siècles à l’Assemblée Nationale.
Un livre brillant et érudit, qui se lit d’une traite et irrigue, de mille façons, notre imaginaire.

Recherche Cadavre exquis

de Marina WURTZ

D'un noir l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/04/2016 | 10,00 €

Un ténor du barreau est retrouvé mort dans son bureau. Mia Schmetz, jeune avocate obsessionnelle et déjantée, débute sa carrière au cabinet Cerdant-Ménard et associés. Elle qui a toujours rêvé de découvrir un cadavre répondant à de hautes exigences esthétiques est révoltée par la vision de son patron assassiné. La position grotesque dans laquelle il a été abandonné signe de la part de l’auteur un manque de goût impardonnable. Ainsi décide-t-elle de mener l’enquête, avec une obstination et une inconscience qui lui font parfois frôler les catastrophes. Mais jamais perdre son sens critique ou son humour.

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