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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Chroniques du purin

Chroniques du purin

de Marc DELOUZE

fonds proses (L'AMOURIER) | Paru le 10/02/2016 | 16,00 €

Retiré dans sa campagne pour écrire, le narrateur écoute en lui battre le sang des morts. Ce sont eux qui le font parler.
Certes, ce n’est pas lui qui se retrouve à Westerbork avec Etty Hillesum. Ni dans le ghetto de Varsovie avec Yitskhok Katzenelson. Ni sur le pont de Brest-Litovsk sur les traces de Margarete Buber-Neumann. Ni à Auschwitz en compagnie d’Imre Kertész. Ni à Hiroshima aux côtés de Tôge Sankichi. Ni dans la Kolyma dans l’ombre de Varlam Chalamov. Ni sous les roues d’une auto à Ostia avec Pier Paolo Pasolini.
Ce n’est pas lui – ce ne sont que ses mots. Réunis dans un livre qui n’est que l’ombre portée d’une réalité qui n’en finit pas de nous escorter, et qu’il s’obstine à vouloir nommer, peser, interroger.
“ Sont toujours là les en-allés. Pas question d’en faire son deuil. Jamais. Sont toujours là. Ils ne “ revivent ” pas. Ils vivent. En nous, en vous, en moi.  Quand ma bouche s’ouvre et qu’en surgit un peu de leur parole, ma joie m’étoufferait presque. Mais cela ne fait pas mon bonheur pour autant.” M.D.

Deux ans de vacances et plus

Deux ans de vacances et plus

de Luc-Michel FOUASSIER

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 10/02/2016 | 15,00 €

Qu’il s’agisse de participer à une course d’endurance, de mettre le point final à un roman, de retrouver les héros de son enfance, de parvenir au terme d’un repas affligeant, de refaire le voyage de noces de ses parents, de séduire Isabelle Adjani ou d’accompagner son meilleur ami au cimetière, la tâche s’avère à chaque fois difficile. Pourtant, les personnages de ces sept nouvelles sont décidés. Ils iront jusqu’au bout.

Luc-Michel Fouassier vit en région parisienne. Deux ans de vacances et plus est son troisième recueil après Histoires Jivaro et Les hommes à lunettes n’aiment pas se battre parus aussi chez Quadrature. Il est également l’auteur de plusieurs romans.

 

Exode

Exode

de Bernard DILASSER

Romans (TITULI) | Paru le 10/02/2016 | 16,00 €

Exode est le récit d'un départ. Non vers quelque terre promise, sans doute, mais vers ce que d'aucuns appellent le Réel. C'est le trajet d'un homme qui renonce, au prix d'une sorte d'ascèse, à l'univers fusionnel dans lequel il vivait avec sa toute-puissante logeuse, pour accéder non seulement au désir mais, délaissant les délices inconsistantes du possible, à l'unicité d'un monde qui s'ouvre à lui, à la fin de son périple, "comme s'écartent les battants d'une porte".

CLANDESTINES

CLANDESTINES

de Christine DEROIN

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/02/2016 | 15,00 €

Une vieille dame, repliée sur elle-même et méfiante par expérience, se retrouve la seule personne à la peau blanche dans son immeuble du 18ème à Paris.?
Deux personnes vont surgir dans sa vie, Diaminatou, une petite fille africaine à la recherche de sa mère disparue et Idiatou, une jeune femme malienne, sans papiers. 
Une clandestine.
Une amitié naîtra-t-elle entre ces personnes ?? 

Avec son écriture coup de poing, Christine Deroin fouille dans l'âme humaine qui, si elle n'est  pas toujours noire, est rarement immaculée.

LE VOYAGE DE M. DE BALZAC A TURIN

LE VOYAGE DE M. DE BALZAC A TURIN

de Max GENèVE

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 04/02/2016 | 16,90 €

En juillet 1836, le couple Guidoboni-Visconti propose à Balzac de les représenter à Turin, tous frais payés, pour une affaire d'héritage. Cela tombe à pic : l'écrivain est ruiné après la liquidation La Chronique de Paris. 

Pour l'accompagner, l'auteur du Lys dans la vallée - le roman vient de paraître -, recrute un jeune page : Marcel. Habillée en homme, mariée, mère de famille, elle s'appelle en vrai Caroline. Et, fatalement, se noue une intrigue amoureuse d'un genre très particulier. 

Roman à la sulfureuse malice et discrète érudition, Le Voyage de M. de Balzac à Turin succède à Virtuoses et au Jeune homme qui voulait ralentir la vie chez le même éditeur. 

Le temps presse

Le temps presse

de Dany MAUREL

Nouvelles (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/02/2016 | 20,00 €

Trois nouvelles, trois personnages...
le temps n’en fait qu’à sa guise.

Si « le temps presse » pour Lucien, qui redoute le moindre retard jusqu’à l’obsession, il galope, parfois en arrière, dans « la trente-troisième », où la vieille Marguerite mène une vie particulière, et pour Hélène, il stagne dans d’étranges « croissances estivales ».

Lettre à un jeune paroissien

Lettre à un jeune paroissien

de Jean-Michel AUBEVERT

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 01/02/2016 | 18,00 €

Je terminais mon précédent recueil, Journal d'un départ, entre deux départs et deux retours de Bretagne, plus pour moi voyage dans le temps que dans l'espace, retour sur une mythique Brocéliande traversée de présences, où le gui se rappelle encore aux druides, quand je me trouvai renvoyé à un âge antérieur comme par un puits néanti. En ce pays, il existe un village nommé Néant sur un chemin de Folle Pensée. On y croise le visage des fées à la traversée de leur étang en des lieux-dits dédiés au rêve. ....... La jeunesse, non celle, rêvée, qui fut la nostalgie de mon existence, la bienheureuse qu'ont bercée les marraines, qu'ont bénie les fées, mais la réelle, l'atroce adolescence sous des auspices féroces, me revint à l'esprit. Ce fut comme un tapis de mémoire où je dérapai, à moins qu'il ne fût tapis rouge dérobé sous mes pieds. J'en vis se dérouler le tapis devant moi comme des marches en bas desquelles j'étais ramené à mesure que je tentais de les gravir, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que cendres de ces espérances qu'on place dans l'enfance. Les évènements s'enchaînèrent dans mon esprit comme le deuil d'une jeunesse retrouvée, peut-être mort-née. Avais-je la moindre chance d'entrer dans la danse de l'existence comme au don d'une vie? Pour peu que j'entre dans l'espérance, on m'en ôterait la présomption, en sorte que je fus précipité dans l'exclusion et la négation...

Les eaux-delà du Danube. Etudes d'ethnologie balkanique

Les eaux-delà du Danube. Etudes d'ethnologie balkanique

de Marianne MESNIL, Assia POPOVA

Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 28/01/2016 | 28,00 €

Après l’effondrement du Bloc soviétique, il a été beaucoup question des Balkans, que ce soit à travers l’image resurgie de la « poudrière » et des horreurs de la guerre, ou celle de cette « autre Europe » candidate à l’adhésion à « l’Union ». Mais le terme même de « Balkans » suscite des interrogations et controverses sur la définition, tant géographique que culturelle, qu’on en donne.

Dans ce livre, on a tenté de dissiper quelques stéréotypes en abordant la « question balkanique » par une approche ethno-anthropologique et à travers les thèmes les plus variés, pouvant aller de simples objets du quotidien (un four mobile, un ustensile servant à faire le café), aux récits paysans sur l’origine d’animaux ou de fleurs. Et, par ailleurs, en prenant en compte la dimension historique de ces mêmes régions, on a voulu mettre en valeur certains traits communs donnant lieu à une « culture balkanique » qui affirme sa spécificité face à l’Occident.

 

Marianne Mesnil a reçu une formation d’ethno-anthropologue à l’Université Libre de Bruxelles. Elle est spécialisée dans l’étude de la Roumanie où elle s’est rendue pour la première fois comme étudiante, en 1967. Elle a ensuite fait de nombreux séjours sur le terrain durant toute la période marquée par le régime de Ceauce?cu. Elle est aujourd’hui professeur honoraire de l’ULB où elle a enseigné l’anthropologie de l’Europe.

Assia Popova a suivi un enseignement à l’École de Linguistique et d’Ethnologie de Sofia et de Moscou et a complété sa formation d’anthropologue à Paris où elle a été chercheur au CNRS.

Les deux auteurs se sont rencontrées dans les années 1980 sur ce terrain commun de l’ethno-anthropologie des Balkans. Dès ce moment, elles ont élaboré le projet d’une étude comparative de ces régions. Les eaux-delà du Danube présentées ici sont, pour une bonne part, le résultat de cette recherche commune.

Le spectre de Thomas Bernhard

Le spectre de Thomas Bernhard

de Cyril HUOT

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 27/01/2016 | 20,00 €

Cette nuit le spectre de T.B. est venu me visiter, et il m’a dit, il y a toujours eu un total malentendu entre le monde et l’artiste, quand chaque coup mortel que veut porter l’artiste au monde est un coup mortel que l’artiste se porte à lui-même, chaque fois que l’artiste cherche à blesser à mort le monde, c’est lui-même qu’il blesse à mort, chaque fois qu’il veut planter la lame acérée, vengeresse, de son esprit dans la poitrine du monde, c’est dans sa propre poitrine qu’il la plante, chaque fois que l’artiste veut se venger du monde c’est sur lui-même qu’il se venge, le monde n’a jamais compris que chaque ligne que j’ai écrite contre lui était une ligne écrite contre moi-même, chaque mot écrit pour le tourner en dérision, était un mot écrit pour me tourner moi-même en dérision, chaque mot écrit pour le fustiger et le ridiculiser, était un mot écrit pour me fustiger et me ridiculiser moi-même, dans tout ce que j’ai entrepris contre le monde, je n’ai jamais entrepris que de me blesser à mort moi-même, dans tout ce que j’ai entrepris pour peindre le monde, je n’ai jamais d’abord peint que moi-même, le monde n’a jamais compris que je n’ai jamais fait que des autoportraits les uns après les autres, chacun de mes livres est un autoportrait, chacune de mes pièces est un autoportrait, dans chacun de mes livres comme dans chacune de mes pièces, je me mets moi-même en jeu, l’artiste ne saurait blesser à mort le monde sans se mettre lui-même en jeu et sans y laisser sa peau, le monde ne comprend pas que l’artiste qui veut sa peau n’a d’autre choix que d’y risquer toujours follement, délibérément, sa propre peau, se blesser soi-même à mort dans ce combat mortel perdu d’avance avec le monde, voilà ce que veut l’artiste, voilà ce que j’ai voulu…
 

ce peu de soi

ce peu de soi

de Michel BOURçON

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 25/01/2016 | 16,00 €

Nous n’avons d’yeux et d’oreilles que pour l’imperceptible. Si, à coups de becs, les oiseaux déchiraient le ciel, nous pourrions voir ce qui est vraiment derrière le bleu, comme nous pourrions comprendre ce que le vent confesse aux feuilles des marronniers.

 

Michel Bourçon est né à Nevers où il vit et travaille. Il a publié une trentaine de recueils de poésie, parmi lesquels Les feuilles tombent même au printemps, Pratique de l’effacement, C’est la mer, Et ainsi les arbres, Les rues
pluvieuses n’iront pas au ciel
, Jean Rustin, la vieéchouée. . .
couverture : © fragment de peinture de Renaud Allirand

Livre de papier

Livre de papier

de Guillaume BASQUIN

Chant (TINBAD) | Paru le 20/01/2016 | 21,50 €

À l’heure de la plus grande folie technologique, un narrateur lit, regarde des œuvres d’art, visionne des films avant disparition, écoute des musiques, se déplace très vite dans le temps et dans l’espace réel. Il nous livre ses pensées, résultat de ses voyages. Puisque les hommes marchent presque toujours dans les voies frayées par d’autres, et procèdent dans leurs actes par imitation, un jeune écrivain prudent doit toujours commencer par des voies frayées par de grands auteurs, et imiter ceux qui ont été excellents, afin que, si son talent n’y parvient pas, il en garde au moins quelque odeur : « Nos styles sont désormais des réminiscences. » Tout est représenté en grand style, mais sans quitter le réel authentique. Rien d’inventé ou bien d’imaginaire, de refait afin de vous mieux plaire. Ce que je vous montre est partout à l’œuvre : le drame de l’imprimé qui a vécu !
 

Entretiens avec Alain Veinstein

Entretiens avec Alain Veinstein

de André DU BOUCHET

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/01/2016 | 20,00 €

Ce recueil des entretiens qu’André du Bouchet donna à Alain Veinstein, de 1979 à 2000, le dernier ayant été enregistré quelques mois avant sa mort, eurent pour destination (à l’exception de deux d’entre eux publiés dans « L’Autre journal » et « Libération ») différentes émissions de France Culture : « Les Nuits magnétiques », « Poésie ininterrompue », « Surpris par la nuit », « Du jour au lendemain »… C’est ici pour la première fois que nous donnons leur retranscription.

André du Bouchet parlait avec Alain Veinstein sans souci des circonstances particulières de l’enregistrement – reconnaissable entre toutes, les lecteurs peuvent aujourd’hui retrouver sa voix. 

 

Chez ce poète qu’on a souvent considéré comme obscur, hermétique, je n’ai jamais vu que de la clarté, « la clarté poussée à son extrême », comme il le disait du Coup de dés. Une clarté qui m’a toujours paru illuminer dans un même mouvement sa relation aux mots et aux autres, comme à toutes choses de ce monde.
(…)
Toute son œuvre invite à s’interroger sur le sens des mots et leur valeur d’échange pour ceux d’entre nous qui nous soucions encore d’avoir quelque chose à partager. Le poète est confiant en une parole individuelle qui ne serait qu’un moyen d’accéder à une langue commune dès lors que chacun prend sur soi ce qu’il lit. Et pour cela, nul besoin des bavardages flamboyants de la prose : quelques mots suffisent, toujours les mêmes, et sans cesse repris, comme s’ils étaient tracés pour la première fois. Le mouvement de l’écriture fait feu de l’infini et, tout à la fois, de l’inachevé. Il suffit au fond d’une image, d’un espace, de livre en livre resserré, d’un dehors de montagne battu par la lumière, pris dans des blancs qui n’ont pas toujours été admis par les lecteurs, alors qu’ils les invitent à donner une voix à ce qui reste silencieux. Loin d’être hermétique, incommunicable, abrupte, comme on l’a si souvent répété, la poésie d’André du Bouchet, dans la violence de son dénouement, autrement plus convaincante que la violence de l’excès, tente de restaurer une relation grâce à laquelle nous avons le sentiment, alors que tout fait défaut, que tout soudain nous est donné et que nous vivons plus pleinement encore. Elle est mouvement d’un retour vers soi.
(…)
Le mot relation me paraît central s’agissant d’André du Bouchet. Relation à la langue, qui est celle d’un ordre face au démesuré. Quelques mots pris dans la banalité même, collant de près à la réalité telle que l’appréhende tout un chacun, mais des mots détournés au point de n’être plus reconnus par ceux qui les emploient couramment. Il opposait la relation à la communication qui envahit aujourd’hui complaisamment les discours sans jamais vraiment passer à l’acte.

Alain Veinstein

Ouvrage publié en partenariat avec l’I.N.A., Institut national de l’audiovisuel.

 

Extraits, détails :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/litterature/article/entretiens-avec-alain-veinstein

 

 

Écrire à vue

Écrire à vue

de Jacques MOULIN

Essais sur l'art (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/01/2016 | 20,00 €

Entrer sans effraction dans la vérité de leur monde. Prendre langue avec. À la lettre sans heurt. S’ouvrir au registre des lieux dans le foyer des couleurs la géométrie du trait l’élan des volumes le geste d’espace. Pénétrer l’écran des neiges celles de l’œil tenu dans son blanc. Incapable de se grandir avant que de se regarder par le dedans. Une attente en allée vers leur monde depuis là.
 

Poèmes et essais à propos des œuvres de Charles Belle, Véronique Dietrich, Jean-Louis Elzéard, Ann Loubert…

 

Extraits, détails : 

http://editionslateliercontemporain.net/collections/essais-sur-l-art/article/ecrire-a-vue

Ethique et esthétique de l'ironie chez José Rodrigues Miguéis

Ethique et esthétique de l'ironie chez José Rodrigues Miguéis

de Georges DA COSTA

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 15/01/2016 | 29,00 €

L'écrivain José Rodrigues Miguéis (1901-1980) quitte le Portugal de Salazar en 1935 et, malgré quelques tentatives de retour, passe la plus grande partie de sa vie en exil aux États-Unis. Si, d'un côté, les préoccupations éthiques du militant politique imprègnent fortement des récits où l'ironie classique et satirique est un instrument privilégié, de l'autre, l'écrivain met régulièrement en scène ses doutes et questionnements usant d'une autre ironie, romantique et/ou moderne. La fiction migueisienne, régulièrement caractérisée par l'ambiguïté (jeu avec les conventions littéraires), affirme à la fois l'adhésion à des valeurs et à une réalité vécue mais aussi la mise à distance amère et lucide de celles-ci. Le paradoxe constitutif de toute ironie – dire simultanément l'adhésion et la mise à distance – est ainsi exacerbée par la présence de ces deux ironies contradictoires qui apparaissent comme les deux faces littéraires d'un même drame identitaire, celui de l'écrivain exilé.

Dans la Préface, le professeur et écrivain Onésimo Almeida souligne la nouveauté et l'originalité de cette étude dans la bibliographie consacrée à José Rodrigues Miguéis, en particulier sa « capacité à délimiter et à analyser rigoureusement et avec lucidité les questions, puis sur elles argumenter dans un style épuré, transparent et attractif », ce qui en fait « un modèle » à suivre.

Maître de conférences en langue, littérature et civilisation portugaises à l'Université de Caen Normandie depuis 2012, Georges Da Costa a été, pendant près de vingt ans, enseignant de mathématiques et sciences physiques dans le secondaire. Il est membre de l'Équipe de recherche sur les littératures, les Imaginaires et les Sociétés (ERLIS, Université de Caen Normandie) et du Centre de Recherches sur les Pays Lusophones (CREPAL, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3). Il est également le co-fondateur de l'association Autres Brésils (www.autresbresils.net).

Les cahiers de Tinbad : N° 1

Les cahiers de Tinbad : N° 1

de COLLECTIF

Tinbad-revue (TINBAD) | Paru le 15/01/2016 | 14,00 €

He rests. He has travelled.

 

With?

 

Sinbad the Sailor and Tinbad the Tailor and Jinbad the Jailor and Whinbad the Whaler and Ninbad the Nailer and Finbad the Failer and Binbad the Bailer and Pinbad the Pailer and Minbad the Mailer and Hinbad the Hailer and Rinbad the Railer and Dinbad the Kailer and Vinbad the Quailer and Linbad the Yailer and Xinbad the Phthailer.

 

James Joyce

prés poèmes et pommes

prés poèmes et pommes

de Thierry LE PENNEC

Anne Brousseau (POTENTILLE) | Paru le 15/01/2016 | 8,00 €

La poésie de Thierry Le Pennec nous fait entrer dans l’univers d’un homme cultivateur de pommes, qui a cela de singulier qu’il prend ce temps de pause pour penser, regarder, sentir et… écrire. Ainsi la nature, le quotidien, les saisons, les autres, l’existence.

Par cette langue directe et chaloupée qui est la sienne, il nous emmène suivre les sillons, les chemins, les marchés, les soirs au corps harassé, les inquiétudes, les joies, la musique et les mots en tête.

 

 

Nous entrerons dans la lumière

Nous entrerons dans la lumière

de Michèle ASTRUD

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 14/01/2016 | 19,00 €

« Je suis le guetteur de la nuit, le gardien des hautes cimes. Je surveille l’arrivée du désert, l’avancée des tempêtes… »


Dans un monde détruit, chacun lutte férocement pour sa survie. Chaque jour, Antoine se bat contre l’oubli, en photographiant son environnement en train de disparaître. Seul, il n’a plus que Chloé, sa fille traumatisée, qui réside dans une institution. Sonia, son amour de jeunesse devenu documentariste, réapparaît alors, pour terminer le film qu’ils avaient jadis commencé. Antoine décide de partir sur la route avec Chloé, dans l’espoir de sauvegarder l’œuvre de Sonia, et de les sauver eux-mêmes.
Roman initiatique, réflexion sur la mémoire et la filiation, Nous entrerons dans la lumière emporte ses lecteurs dans une atmosphère des derniers jours où l’obscurité gagne, dans une errance où l’oubli croît. Ensemble, Chloé et Antoine parviendront-ils à retrouver la lumière ?

Les arbres ne nous oublient pas

Les arbres ne nous oublient pas

de Michèle PERRET

D'un espace, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/01/2016 | 15,00 €

Invitée à revoir les lieux de son enfance, la ferme coloniale de Terre du vent, Michèle Perret a surtout senti émerger l’indicible d’un passé de violences et de joies qui affleure encore dans l’Algérie moderne.

Des villas d’Aïn el Turk au cimetière de Sfisef/Mercier-Lacombe, son village, des petits bistrots d’Oran aux glaciers de Bel Abbès, sur les autoroutes chinoises ou dans la mythique forêt de Guetarnia, dans les fermes abandonnées, dans la mémoire de hommes, dans les robes pimpantes des filles, dans les appels à la prière couverts par le chant des merles et jusque dans les fantômes de la ferme de son père, elle a traqué les souvenirs diffus du passé français de cette terre et découvert l’étonnant appétit de bonheur des Algériens. 

Entre émotion et sourire, cette histoire décrypte comme peu l’ont fait la tragédie qu’ont vécue – et que vivent encore – deux peuples qui n’étaient pas aussi ennemis qu’on a bien voulu le leur faire croire.

Giratoire

Giratoire

de Dominique PARAVEL

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 07/01/2016 | 16,90 €

Lui, Joaquin, est chargé de concevoir la décoration d'un rond-point pour une petite agglomération de la Drôme. Elle, Vivienne, consultante mandatée par la direction centrale de l'entreprise afin de l'assister - ou de le surveiller. 
Dans ce road novel s'enchaînent les péripéties de deux personnages au caractère opposé, portant chacun un lourd secret. 
Arrivés enfin, très en retard, au conseil d'une communauté ancrée à droite, leur aventure prend une tournure inattendue. À la fois cocasse et tragique, en tout cas, hors du commun. 

Des Volailles et des Hommes

Des Volailles et des Hommes

de Sholem ALEIKHEM

Yiddish minibilingues (EDITIONS BIBLIOTHÈQUE MEDEM) | Paru le 01/01/2016 | 5,00 €

Si les volatiles de basse-cour pouvaient parler, que diraient-ils de nous ? Les deux récits du recueil Des volailles et des hommes, où le tragique se mêle à l’humour, incitent tout un chacun à une réflexion profonde sur ses valeurs, ses certitudes et ses combats.

Comme Montesquieu dans ses Lettres persanes, Jonathan Swift dans Les Voyages de Gulliver, ou, bien plus tard, George Orwell dans la Ferme des animaux, l’écrivain yiddish Sholem-Aleykhem (1859–1916) pose ici un regard sans concessions sur la société et l’humanité. Cent ans après sa mort, son œuvre demeure d’une étonnante actualité.

UN HOMME PEND

UN HOMME PEND

de Jérôme BERTIN

Poésie (LE FEU SACRÉ ÉDITIONS) | Paru le 01/01/2016 | 9,00 €

« Taxi, le cimetière SVP. Je devrais m’acheter une arme à feu et tirer sur des dentistes ou des notables. Puis je retournerais l’arme contre moi. J’ai les mains moites. Une crampe me saisit au mollet. C’est la super loose. Au sud rien de nouveau. Je dois travailler. Je dois écrire. Une journée sans travail et je sombre dans une dépression profonde. Je regarde le ciel. J’ai les yeux griffés. Remplis de mouches. Bientôt je serai aveugle. Incapable de mater les hanches qui tanguent sur les trottoirs de Mars. J’ai le moral dans les chaussettes. Le pied qui pue. Trois points pour la camarde. Je suis un suicidé raté de la société. »

Le roman de Baudelaire

Le roman de Baudelaire

de Pierre-Adrien MARCISET

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 01/01/2016 | 14,00 €

Trois garçons étranges, presque des hommes, violent délibérément le couvre-feu d'un Paris à la fois tangible et fantasmatique. Plusieurs factions politiques se sont partagé la France en une nouvelle féodalité, dans laquelle les trois Maisons majeures des Dulac, des Arcadet et des Byron mènent une sanglante guerre d’influence. Un compromis réside encore dans le découpage en trois huit de la capitale : de 2h à 10h circule et prospère toute la pègre indépendante, de 10h à 18h le commun des mortels sous le regard de la Maison Byron, tandis que le créneau de 18h à 2h appartient entièrement aux Dulac.

 

Mais Charles Byron n'en a cure. Accompagné de son garde du corps, Jules, et de Paul son porte-voix, il profite opportunément d'un crépuscule qui ne semble pas vouloir finir et poursuit n'importe quelle piste qui pourrait les mener à Malika, l'ancienne petite amie de Charles disparue depuis plusieurs jours. Des quartiers de prostitution aux rutilantes tours de la Défense, ils ne cessent d'arpenter la ville sous le soleil rouge et figé. Alors que la trace de Malika se précise, les contours de la réalité, eux, s'obscurcissent : Charles ne cesse de croiser un étrange regard jaune à la voix métallique, tandis que les humains ne s'aperçoivent même plus de l'avancée, au cœur du métro et des cavités sombres, des ténèbres qui rongent chaque jour un peu plus les âmes et les corps. 

 

L'auteur :

 

Pierre-Adrien Marciset est un jeune écrivain français. Né en 1988 il grandit dans le sud de la France au sein d’un petit village de l’Aude. Passionné de littérature, il vit aujourd’hui à Paris où il obtient un Master en Lettres Modernes, et se consacre à l’étude de la figure du Diable dans les littératures européennes (versions du mythe de Faust). Le roman de Baudelaire est son premier roman.

L'infanticide raté

L'infanticide raté

de Claie AVENTUR

Récit de vie (5 SENS) | Paru le 01/01/2016 | 15,00 €

Arrivée des caraïbes depuis peu, Patty découvre la France, la ville de Paris. 

Son père ayant précédé son arrivée pour travailler dans un centre hospitalier, c’est avec sa mère et ses frères qu’elle le rejoint dans un petit appartement du douzième arrondissement.

La famille est enfin regroupée, c’est un soulagement pour Monsieur Basile.

Ses enfants et sa femme ont traversés les mers pour son plus grand bonheur.

Mais la joie est de courte durée, car l’innocence de sa fille, la seule, l’unique, va lui faire perdre pied.

C’est dans une salle de bain que tout commence, ma naissance, mon histoire.

Je vous livre ici, à travers mes écrits, mon parcours, sans tabou.

L’histoire d’une naissance dans la mort.

Ceci pour témoigner, à cœur ouvert, l’enfer qu’il est possible de vivre sur terre.

L’instinct de survie, le sens des valeurs, les souffrances dans la résilience.

Ici tout est dit, sans peur ni cri…

 

L'auteure :

 

Claie AVENTUR  est née à Paris en 1974, écrivaine, aide-soignante de profession, son parcours de vie lui vaut de côtoyer l’humain, de l’observer, de lui apporter son soutien et d’en prendre soin.

Passionnée par l’écriture, elle crie ses douleurs d’adolescente sur des pages blanches dés l’âge de 13 ans en rêvant de les publier un jour afin de partager avec amour, ses émotions, sa foi, les valeurs de son cœur de par le monde, sans barrière ni frontière.

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