Projet de restauration de Notre-Dame de Paris (1843)
de Eugène VIOLLET-LE-DUC, Jean-Baptiste LASSUS
ESPACES & SIGNES (ESPACES & SIGNES) | 14,50 €
de Eugène VIOLLET-LE-DUC, Jean-Baptiste LASSUS
ESPACES & SIGNES (ESPACES & SIGNES) | 14,50 €
de Robert FORTUNE
ESPACES & SIGNES (ESPACES & SIGNES) | 7,00 €
de Goukouni WEDDEYE
ESPACES & SIGNES (ESPACES & SIGNES) | 21,00 €
de Jean-Michel AUBEVERT
SORTILEGES (LE COUDRIER) | 20,00 €
L'enfant poète – le poète enfant – vit dans un monde d'avant le monde, d'avant les désillusions, d'avant les meurtrissures inévitables, un temps de « chair », un temps qui ne fait que s'écouler. Ainsi « Sans doute n'aimais-je rien tant que le temps qui s'écoulait, le vent qui dans mes cheveux me renouvelait la promesse des instants, la grâce d'un moment où le monde nous fait vibrer de son onde, matière dont l'être nous remplit, lumière à notre esprit ».
L'enfant était heureux, vivant, ne connaissant du réel que ce qu'il percevait de ses propres yeux, en quête pourtant d'étoiles comme l'homme de la Mancha projette le « pari de l'étoile ». Et pour vivre, la poésie, tout autant que la peinture, donne accès à un réel plus lumineux – différent selon qui le perçoit – à défaut, comme les hirondelles, de pouvoir ressentir « la légèreté de vivre ».
Il y a du Kundera de « L'Insoutenable légèreté de l'être » dans le poète enfant Aubevert, qui évolue dans cette époque bénie où le pays nageait dans la prospérité et dans la liberté… , liberté toute relative, car « penser de travers » n'avait guère droit de cité sous l'égide de L’Église et de ses croyants zélés. Et le poète aujourd'hui, en mémoire de l' enfant heureux mais aussi coquille de noix sans foi ni loi, se doit de croire en la vie en cette époque de retour des confessions , mais aussi de croire encore à cet enfant dont les yeux se dessillent.
Aubevert le poète livre ici un livre magique, solaire, où la poésie partout présente se met au service du temps, du monde, du sens profond de la vie.
(Extrait de la préface de Claude Donnay)
" J'aime beaucoup ce texte, où quasi chaque mot éveille un poème, où l'ensemble nous drape dans un cocon dont sortir est une déchirure. La poésie m'interpelle parce qu'elle n'est jamais neutre ni pâle. Je ne parle pas des rimailleurs. On peut passer de longs moments au cœur d'une page, d'un poème, même court, et cheminer au gré des mots, de la musique, de ce que le poète a voulu dire, de ce que l'on interprète pour soi-même. C'est un peu, à chaque fois, une nouvelle vie en marge. Jean-Michel est de ceux qui enfantent pour nous ces vies intenses... "
(Commentaire de Jean-Luc Geoffroy)
de Goukouni WEDDEYE
ESPACES & SIGNES (ESPACES & SIGNES) | 21,00 €
de Michel VAN DEN BOGAERDE
SORTILEGES (LE COUDRIER) | 22,00 €
De la longue conversation de vie entre un père et son fils complices, la mémoire prolonge ici le dialogue sensible et lucide.
L'auteur revisite de vieilles photos des années 40 et 50 (il n'apparaît d'ailleurs dans cet album qu'à l'état de bambin) et dialogue avec ce père tant aimé et maintenant disparu.
Cette plongée heureuse dans les souvenirs familiaux est émaillée d'apartés ( "tu te souviens, papa?") où il se remémore des anecdotes vécues beaucoup plus tard,
La deuxième partie du livre s'intitule "mourir est le dernier désir" et évoque la fin de vie du père, son transfert à l'hôpital, ses renoncements progressifs à ce qui faisait sa vie, sans pathos, juste une lassitude.
Un récit poignant.
de Patrick DEVAUX
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €
Après le lumineux recueil Tant de bonheur à rendre aux fleurs, tout baigné d’aurore, voici que Patrick Devaux nous invite à la « nuit au goût / de clair de lune / couleur fleur de sel »
Il avance que les poètes « ne disent pas tout / de leurs fenêtres ouvertes / sur leurs quatrains / de sorcellerie », et nous le croyons volontiers.
Nous sommes tous des morceaux du soleil ... écrit-il encore.
« On entre dans les poèmes de Patrick Devaux par une fenêtre éclairée de lune.
Ses mots très simples s’échappent comme du sable entre les doigts, et le poème est là, tel un cadeau, léger, profond. La verticalité de l’écriture donne une touche de petit vertige délicat, arachnéen, fragile.
Il chuchote plutôt qu’il n’écrit et c’est cela qui fait sa force ! » dit Anne-Marielle Wilwerth dans son avant-dire et convenons avec elle que voilà une belle invitation à découvrir ce recueil où confluent le silence et les anges ...
de Fadéla CHAIM-ALLAMI
Poésie des voyages (XEROGRAPHES) | 10,00 €
Née à Alger, Fadéla Chaïm-Allami s’est frottée à la difficile profession de journaliste et s’est partagée entre divers univers. Curieuse, cherchant le « secret » de la vie, elle met sur blanc ses émotions, ses colères et sa tristesse. Elle aime écrire, comme elle dit : écrire « Je », écrire « Eux », écrire « Nous » et cela donne une Ode aux errants, des Fragmentaires où elle dépèce les émotions d’un peuple à travers les siècles et son Moi tourmenté.
de Harry SZPILMANN
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €
Par delà l’évocation du désert réel, Harry Szpilmann nous parle d’une traversée d’un désert intérieur qu’il nous livre par poèmes et aphorismes interposés.
« La subjuguante fascination de l'homme pour le désert n'émane-t-elle pas d'une sorte de passion passive et sans objet, fruit d'un désastre consumant tout et n'épargnant rien de son incendie glacé ? » Question que l’on peut se poser à bon droit, en effet, tant le désert ne se prête guère qu’à être quitté, lorsque l’on aime la vie, ses couleurs et ses parfums ...
Et, dans la dernière suite, qui aborde explicitement l’écriture :
« Écrire se révèle quelquefois être une cruelle façon d'aborder, tout en vertiges et halètements, sa propre vulnérabilité. Au risque de ne jamais s'en relever. »
« Ces quelques signes que la blancheur de la page recueille dans la concrétude de l'encre, jamais ne préserveront l'écrivant, tandis que la spirale de l'écriture l'y précipite, de l'insondable de sa nuit. »
Il n’y a rien à ajouter ...
de Vanessa FUKS
Les Contrebandières (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | 17,00 €
Un homme qui a tout et a perdu l’essentiel, la mémoire.
Pour survivre, il s’accroche à des bribes volatiles et s’enfonce dans un rituel cadencé par la folie.
Une femme va entraver sa route, ni amoureuse, ni convaincue. Une femme qui vit dans un autre monde là où la félicité s’arrache en quelques secondes, le long de la corde, juste avant la ligne d’arrivée.
de Florent TROCHEL
intempéries (XEROGRAPHES) | 10,00 €
Théâtre
Florent Trochel
est auteur,
réalisateur, plasticien
et metteur en scène.
Dans une démarche
qui croise les disciplines,
il invente des formes hybrides
dans lesquelles l’écriture,
narrative et poétique,
est en dialogue avec l’image,
la musique et les autres arts.
Il a écrit et mis en scène
Red crab (2007),
Démangeaisons de l’oracle (2011),
Montagne 42 (2013)
ou encore Trois Bonheurs -
1e forme (2013)
et a réalisé plusieurs films.
de Annie PREAUX
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €
Sur des chemins de terre, d’eau, de lumière et de glace, entre les strates, il s’agit de partir, le plus souvent au hasard, sans boussole, en quête d’un personnage qu’on ne trouvera pas, de mythes dont on fait sa « pitance », ou de soi-même.
On arrivera dans des pays lointains ou bien tout à côté. Les mots se feront parfois la belle dans ces voyages chamarrés d’intériorité. On essayera de boucher les trous.
Mais les réalités du monde ne seront pas absentes, même si l’on marche toujours avec ses fantômes, ses souvenirs, ses obsessions.
de Renaud DENUIT
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €
Ce livre a d’abord été publié à Paris en décembre 1981. Quelques mois plus tard, l’éditeur faisait savoir que ses stocks en province avaient été largement détruits dans une inondation majeure.
La parole de l’éditeur n’avait pas à être mise en doute par l’auteur, qui ne vérifia donc pas sur les lieux du drame ; quant au lecteur de ce jour, il aurait encore plus de mal, la maison d’édition ayant disparu depuis vingt ans.
L’aventure semblait vouloir illustrer un passage de l’ouvrage :
« Les mots/entrant dans les eaux/veulent leur perte ».
Pratiquement, il en est résulté une faible diffusion, comparée au tirage initial.
Définitivement ? « Impraticable n’est pas français » pourrait être la maxime du Coudrier, basé en Belgique wallonne, et fondé à réparer une situation que la critique littéraire de l’époque, plus que favorable à cette œuvre, eût largement déplorée. Voici donc L’Impraticable réédité, accessible, dans une version non modifiée, mais augmentée des commentaires qu’il avait alors suscités.
Peut-être le lecteur de ce temps qui s’ouvre, juge en dernier ressort, lui trouvera-t-il une acuité et une actualité plus grandes encore…
L’illustration de couverture est une reproduction d’un collage de Philippe Lemaire, intitulé « idole cubiste »
de Luc DELCOR
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €
Féru de surréalisme, grand amateur de peinture et de poésie, l'auteur nous entraîne dans ses souvenirs et son amour de la vie et des femmes.
luc del cor est poète ( ?) il préfère avoir l’esprit libre. Il a été bibliothécaire. Il vit dans le monde des livres et de la nature sans chercher un sens à tout prix et sans presser le sein de la poésie surtout quand elle vous expose à l’extase et au chagrin.