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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

La Ville haute

de Eliane SERDAN

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 07/04/2016 | 16,90 €

Hiver 1956. Dans le sud de la France, Anna, une fillette arrivée du Liban vit ses premiers mois d'exil. Un soir de pluie, elle rencontre un homme, lui aussi étranger, fragilisé par la perte de son métier de relieur, suite à une mutilation. Anna lui rappelle Anouche, la fille de sa nourrice arménienne qui a été enlevée puis déportée en Turquie sous ses yeux de gamin à l'âge de neuf ans. Cette coïncidence lui donne l'impulsion d'enquêter sur la disparition d'Anouche pour enfin apprendre la vérité. 
Un superbe roman sur l'exil et la beauté du sud en hiver, avec la neige sur les oliviers et en toile de fond, le souvenir nostalgique de la mer Noire. 

Chagrins d'argent

de Isabelle FLATEN

LE RÉALGAR (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 06/04/2016 | 10,00 €

Mise en scène des Roms en Bulgarie. Petites manipulations médiatiques ordinaires

de Cécile CANUT, Stefka STEFANOVA NIKOLOVA, Gueorgui JETCHEV

Textes en contexte (PÉTRA) | Paru le 04/04/2016 | 20,00 €

Le discrédit jeté sur les dénommés « Tsiganes » ou « Roms » en Bulgarie se manifeste de différentes manières : si ces derniers font l’objet de discours dépréciatifs comme dans bien d’autres pays d’Europe, leur situation résulte d’une histoire spécifique. Les figures de l’anathème qui tendent à les exclure de la vie publique au nom de leur « nature » supposée sont particulièrement activées dans les médias. Alors que de nouvelles voix critiques se font entendre du côté des jeunes journalistes notamment, la mise en scène d’un groupe renvoyé à des stéréotypes récurrents ne cesse d’être véhiculée dans l’espace public. Ce livre prend appui sur trois exemples d’émissions télévisuelles récentes, afin de décrypter les enjeux de la mise en mots et en images des Roms visant à leur criminalisation. L’analyse de ces enjeux politiques est enrichie par les points de vue de plusieurs femmes roms (recueillis par Gueorgui Jetchev) et des textes de Stefka Stefanova Nikolova, auteur de La Vie d’une femme rom (tsigane), une des premières résistantes à la stigmatisation dont son quartier fait l’objet.

 

Cécile Canut, réalisatrice et sociolinguiste, professeure à l’université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité (Cerlis), travaille sur la circulation des discours socio-politiques en liens aux pratiques langagières de personnes en situation de mobilité. Elle a engagé, depuis plus de dix ans, un travail artistique (série documentaire, traduction de textes, publications) avec les femmes roms du ghetto de Nadejda à Sliven en Bulgarie où elle se rend régulièrement. Elle a traduit et préfacé les textes de Stefka Stefanova Nikolova, La Vie d’une femmes rom (tsigane) chez Petra. Par ailleurs, elle a dirigé le projet La Migration prise aux mots et publié plusieurs ouvrages portant sur l’inventivité langagière, discursive et artistique en Afrique. Dans ce cadre, elle a réalisé le film L’Île des femmes (tutti quanti films). Elle est aussi à l’origine d’une réflexion critique sur la notion de langue (Une langue sans qualité, Le Spectre identitaire).

Gueorgui Jetchev est professeur de linguistique française à l’université St Kliment Ohridski (Sofia, Bulgarie).

Etreintes vagabondes

de Bruno GOLOUBIEFF

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 01/04/2016 | 14,00 €

Etreintes vagabondes

Ce recueil de textes raconte sous différents aspects, poétique, humoristique, hommages, philosophique ou encore critique sociale la façon dont l’auteur appréhende et ressent le monde actuel. Le ton change. L’auteur laisse vagabonder ses idées sur des airs de rêverie. Il explore le genre humain et donne à lire ses récits et retours d’expérience sur la vie, avec ses doutes, ses craintes, ses espoirs et déconvenues. Cet écrit est un travail de désillusion face aux faux semblants et allants de soi, permettant de revisiter avec une certaine lucidité notre humanité. Et pourtant, malgré tout, cette vision inquiète essaye toujours d’extraire la vie la plus intense. Il subsiste un espoir en dépit du drame quotidien que représente notre condition humaine. Ce livre est une invitation au voyage, à la quête de sens où le cheminement prend le pas sur l’arrivée. Ce nomadisme finit alors par devenir ce qui permet à l’humain d’exister et de se sentir vivant. 

Étreintes vagabondes est la suite d’un premier recueil de textes intitulé Curiosités humaines publié en 2014 aux éditions Mille plumes, où pensées poétiques, aphorismes et autres commentaires portent un regard pluriel étonné sur le monde dans lequel nous vivons.

 

Bruno Goloubieff

Né en 1970, l’auteur est originaire du Jura où il a grandi. Après avoir exercé le métier d’éducateur spécialisé, il travaille actuellement à l’université d’Aix- Marseille en sciences de l’éducation où il forme un public d’adulte exerçant dans les métiers de l’humain. Étreintes vagabondes est son second recueil de textes. Marié avec deux enfants, il vit au calme en Provence à Mérindol au bord du Luberon.

Quelques brumes jouissives

de Paule-Line DEROOS

Erotisme (5 SENS) | Paru le 01/04/2016 | 17,00 €

Quelques brumes jouissives 

« De toute façon, dès la première fois, ce ne fut pas comme tout le monde mais déjà alternatif ! Quand on est jeune fille, on rêve que la première fois, ce sera romantique ou très sensuel, ou très fort, comme un nouveau monde qui s’ouvre à nous, avec un prince tellement charmant… Moi, c’est dans un hôtel de passe que j’ai perdu ma virginité ! »

Ces “Quelques brumes jouissives” se construisent autour d’un meurtre mais ce n’est pas un polar. C’est un parcours, celui d’une femme qui, arrivée à la cinquantaine, fait le constat de l’évanescence des choses et des ressentis. C’est un âge où l’on peut dire que l’on a vécu mais quelle est la réalité du chemin, a-t-on réellement joué dans notre cour de récréation et quel fut le jeu, le rôle que l’on y tenait ? Ce trajet évolue autour de plusieurs histoires d’amour entremêlées dans une confusion voulue. Et aussi de quelques rencontres ludiques qui nourrissent cette quête jouissive. On y évoque la gravité des rapports humains avec légèreté mais aussi la douleur qu’elle peut engendrer. Au final, il en reste quelques brumes et la conviction – ou l’espoir – que la vie nous surprend toujours. La cinquantaine peut aussi s’inscrire dans une démarche prospective. Même si la chair et les sentiments ont toujours du mal à vivre ensemble.

 

Paule-Line Deroos

Paule-Line Deroos vit à Bruxelles où elle est née. Elle est diplômée d’un Master en Journalisme et communication et exerce la profession d’attachée de presse essentiellement dans le milieu culturel. En publiant ce premier roman, elle passe donc de l’autre côté de la barrière de la création puisque son habitude est de défendre celle des autres. Elle travaille actuellement à un recueil de poésies.

LE CHARDON FLAMBOYANT

de MAËLYS DE BELLEVILLE

13/20 (CHUM (LES EDITIONS)) | Paru le 01/04/2016 | 16,00 €

Quand elle rencontre Thomas, elle décide de le séduire. Du haut de sa beauté légendaire, elle ne comprend pas sa résistance, elle qui a toujours tout obtenu. Thomas, engagé dans l’action humanitaire, porte un regard bien au-delà des apparences. Elle le suit dans son hôpital, en Inde. C’est là, au contact de ces femmes torturées à l’acide, qu’elle descend progressivement les marches d’un escalier qui la conduit de la facilité vers la réalité du monde.

Maëlys de Belleville traite avec talent le thème de l’échec amoureux dans un contexte particulièrement saisissant. S’appuyant sur des faits réels de notre époque, cette course aux sentiments entre un homme et une femme que tout oppose et que tout rapproche parle à chacun de nous.

 

La visiteuse

de Monique LEROUX SERRES

Nouvelles (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 23/03/2016 | 12,00 €

L’auteure a eu besoin d’ancrer ce récit « étrange » dans un lieu réaliste et bien connu : sa maison 
d’enfance à Saint Loup-du-Dorat, en Mayenne.
Au fil du récit, elle « dessine » des  tableaux de la campagne environnante, au rythme des saisons.
À la fin du livre, le lecteur hésite encore entre deux interprétations possibles, et il est tenté de relire l’histoire à  la lumière de ce qu’il a deviné.


La richesse de ce texte tient dans le vécu 
de ses mots, la beauté de son écriture
dans l’ancrage de son terroir

Une année avec le Rouge

de Danielle BOULAIRE

Livresk (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 23/03/2016 | 15,00 €

Ce livre est donc un Journal, une quête quotidienne, une rencontre avec cette couleur à la fois si redoutée, si aimée et si pleine de contradictions. 

Le Rouge, couleur primordiale, n’est pas une couleur anodine.
ce livre en témoigne avec pertinence.

Quelles frontière ?

de COLLECTIF -AUTEUR ET ILLUSTRATEUR

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 20/03/2016 | 15,00 €

Frontières ! Comment interpréter ce mot riche de tant de sens ? Les frontières sont spatiales, temporelles, psychiques, ethniques, sociales bien sûr. Et dans la profondeur de chacune vivent, se côtoient, s’élaborent de multiples sens. Les frontières se déclinent à l’infini.
Frontières ! Le corps des femmes et des enfants : détruisons tous les murs si nécessaire, sauf celui qui protège l’intégrité du corps d’autrui. Une frontière inaliénable. Universellement inaliénable.
Frontières ! L'actualité nous démontre que les frontières géographiques arbitrairement et violemment édifiées ont eu des conséquences sociales, politiques, psychologiques, linguistiques… incalculables. Et ces barbelés-là, sont peut-être les plus inamovibles, les plus dangereux pour l’humanité. (voir l'édito de Behja Traversac)

Carte Blanche à Samira Negrouche qui écrit que notre humanité ne peut toucher à son universalité que si elle accepte un jour de voir l’autre comme soi.

Entretien avec Delphine Dussoubs, directrice artistique et illustratrice, aime cultiver d’autres passions et bousculer les codes en traversant différents médiums de création : animation 2D, Vjing, illustration, sérigraphies et tatouages colorés sur la peau… Elle voyage aussi pour assouvir sa soif de découverte, dépasser les frontières et en ramener des carnets de voyage.

Loup Blaster avec qui elle a créé le collectif BBBlaster vient de Calais et elle nous offre des dessins et photos de la jungle et de la créativité des associations qui rendent ce lieu un peu plus humain.

Le premier des fils

de Isabelle NAIL

Méandre (PÉTRA) | Paru le 19/03/2016 | 22,00 €

Le premier des fils, né avec le siècle en 1901, avait fini par disparaître des mémoires, englouti dans l’inconscient familial. Une trace de son histoire avait cependant subsisté, quelque peu déformée... Après une enquête minutieuse, celle dont le prénom contenait celui du fils oublié, reconstitua et imagina sa vie.

Elle relata d’abord l’histoire d’un enfant marqué par la pauvreté, les deuils et les chagrins de sa mère, puis décrivit comment la jeunesse le cueillit  rebelle et l’entraîna en prison pour une montre volée, puis pour des coups et blessures. Après cette première peine, il en connut une bien plus cruelle encore avec son incorporation dans les Bataillons d’Afrique en guerre contre les tribus Berbères, au Maroc colonial. Après avoir trempé dans le sang des batailles, il fut précipité dans l’enfer de Biribi, avec les soldats-bagnards.

 

Isabelle Nail, née à Angers, est analyste jungienne et praticienne de la psychogénéalogie, elle vit près de l’océan, dans le Sud-Ouest de la France. Elle est également auteure de plusieurs romans, pièces de théâtre et essais.

 

Etude sur Thomas Hardy

de David Herbert LAWRENCE

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 19/03/2016 | 25,00 €

Texte traduit, introduit et annoté par Sylvain Floc'h

 

Septembre 1914

Pourquoi l’Europe s’engouffre-t-elle dans la guerre ?

L’Avoir a-t-il supplanté l’Être ?

Faut-il préférer la sécurité du chou à l’abandon scandaleux du coquelicot ?

Pourquoi Thomas Hardy tient-il à décapiter ses aristocrates ?

La jouissance du Phénix existerait-elle sans extinction ?

L’Amour du Nouveau Testament vient-il abolir la Loi de l’Ancien ?

Dieu-le-Père est-il un autre nom de la Grande Déesse ?

En consumant la Chair par la Lumière, l’art occidental scelle-t-il sa propre disparition ?

À sa manière inimitable, Lawrence propose ici des réponses originales à toutes ces questions et construit sa philosophie comme un Gai Savoir.

 

Sylvain Floc’h, le traducteur, est Professeur émérite de littérature anglaise et comparée. Spécialiste de D. H. Lawrence, il a publié une traduction de l’Intégrale de ses Poèmes (éd. l’Âge d’Homme, 918 p.), une étude sur Women in Love (Le Crépuscule des déesses, éd. du Temps), un ouvrage sur Tess d’Urberville de Thomas Hardy (Sous le silence du ciel, éd. Vallongues), et une préface à La Bien-aimée (éd. Circé). Il vient de faire paraître Initiation et littérature (Detrad, 2015) et Comme une poussière d’or : l’alchimie et le néant dans Cent ans de solitude de G. G. Marquez (éd. Cosmogone, 2016).

Dernier avis avant démolition

de Fabien MARECHAL

ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 15/03/2016 | 10,00 €

Fabien Maréchal nous donne quelques nouvelles de la lutte des classes, sur un mode nostalgique et un brin désabusé, ou dans un registre plus combatif. En tous cas, avec un humour moqueur mais non dénué d’empathie.

Un vieil ouvrier retranché dans son immeuble promis à la destruction, un syndicaliste qui s’obstine à organiser une grève vouée à l’échec, ou un étrange photographe coureur des bois : pour ces personnages, le sens qu’ils donnent à leur vie prime sur toute autre considération.
Qu’ils embrassent les luttes sociales, des idéaux politiques ou la quête extatique d’une réalité cachée dans la nature, les voilà aux prises avec un monde extérieur peu enclin à se plier à leurs aspirations profondes. Ils sont tous des combattants chancelants qu'une flamme maintient en éveil.

Un recueil empreint d’humanité et d'humour qui ne verse jamais dans le cynisme.

Fictions du corps

de François BON

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 15/03/2016 | 20,00 €

Cela vient des rêves, mais plutôt de ces moments où on rêve dans la ville.
Une silhouette, une architecture, un fou.
Ou notre propre malaise, ou l’incompréhension de ce qui se passe, où on va et pourquoi.
Collectionner ces moments. Aller au bout de ce qu’ils désignent.
Des fictions naissent, notes sur les hommes à repousse, notes sur les hommes instables, notes sur les hommes avec trop d’immobilité, notes sur les hommes porte etc, 48 fois.

 

Dessins de PHILIPPE COGNÉE,

Lecture de JÉRÉMY LIRON.

PALIMPSESTES & RIGAUDONS

de Henri DROGUET

Anne Brousseau (POTENTILLE) | Paru le 15/03/2016 | 8,00 €

Henri Droguet bouscule par la jubilation de sa langue où il mêle bourrasques et embruns, humour tendre, humour grinçant, pulsation profonde de nos existences.

 

Boomerang

de Rémi CHECCHETTO

Anne Brousseau (POTENTILLE) | Paru le 15/03/2016 | 8,00 €

Boomerang est sans détour, suivant sa trajectoire, mouvement et tension tenus par l'auteur tout au long de son texte. Il prend acte du mouvement qui arrive, avance avec une force d'évocation, de désignation même, sans dévier lui aussi de sa trajectoire, tout près de la fissure.

(couverture de Samuel Buckman)

 

Je rêve que je vis ?

de Ceija STOJKA

Chaos (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 09/03/2016 | 17,00 €

Traduction : Sabine Macher

 

Ceija Stojka (1933-2013) est née en Styrie (Autriche) dans une famille de marchands de chevaux rom, les Lovara-Roma. Pendant la guerre, toute sa famille fut déportée dans plusieurs camps de concentration. Rescapée avec sa mère et quatre frères et sœurs, elle a publié en 1988 Wir leben im Verborgenen – Erinnerungen einer Rom-Zigeunerin (Nous vivons cachés – Souvenirs d'une Rom-Tsigane), qui a attiré l’attention sur le sort des Roms sous le nazisme, et Reisende auf dieser Welt (Voyageuse de ce monde) en 1992. Écrivain, peintre et musicienne, elle a reçu plusieurs distinctions, dont le prix Bruno-Kreisky pour le livre politique en 1993.

Je rêve que je vis ? est la transcription d’un entretien avec la cinéaste Karin Berger qui a réalisé plusieurs films avec Ceija Stojka et publié ses trois livres en Autriche. Héritière de l’art du récit séculaire des Roms, elle fait revivre la petite fille qu’elle était et se souvient des quatre mois passés dans le camp de concentration de Bergen-Belsen jusqu’à sa libération par l'armée britannique, puis du voyage à travers l’Allemagne en déroute et du retour à Vienne.

Je rêve que je vis ? est son premier livre traduit en français.

L'étoile du chien qui attend son repas

de Sok-yong HWANG

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 03/03/2016 | 19,90 €

En Corée du Sud, dans les années soixante, Chun, jeune idéaliste mal à l'aise dans la société, et un copain de lycée abandonnent les cours pour vivre dans une grotte puis faire une virée à travers leur pays. De retour à Séoul, ils se retrouvent avec leurs amis au café Mozart. Chun et la jeune Mia entament une relation amoureuse qui les entraîne vers l'île de Cheju. Mais Chun, arrêté pour avoir manifesté, rencontre un trimardeur, « Lieutenant », avec qui il part travailler sur des chantiers et en mer. 
L'Étoile du chien qui attend son repas est un tumultueux périple initiatique à plusieurs voix, largement autobiographique, qui se termine par le départ de Chun pour le Viêt Nam et une guerre qui n'est pas la sienne. Un subtil portrait de la jeunesse coréenne, semblable par bien des aspects à celles de tous les pays, de toutes les époques. Et une méditation sur le sens à donner à sa vie au lieu de suivre des chemins tout tracés par les aînés. 

Poemes du chemin vert

de Claude DONNAY

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 03/03/2016 | 16,00 €

Le bel été qu'avoir été dans la persistance des présences. Il y a de la petite madeleine de Proust dans ce bonheur dont Claude Donnay nous fait revivre l'étincellement au présent historique. C'est vrai qu'il faisait beau. On n'avait plus connu un soleil pareil depuis des lustres; il inondait comme la rosée transpire. On aurait pu le toucher du doigt, le tenir dans sa main, et c'était comme une écriture fluide où s'allongeaient les pas, celle peut-être d'un fleuve où se coulaient les quais, où vivre tenait de source. Ou c'était le tracé d'une ligne de vie, signe de liesse où les regards s'empaument, un vert chemin où se joignaient les mains. Leurs jours s'écoulaient d'un coeur si léger que le temps n'avait pas, en ce moment, plus de prise sur eux qu'une brise, que les corps s'en trouvaient lissés, déchargés de leur pesanteur dans ce débor-dement des tendresses où l'abandon sublime la pudeur. Sans doute était-ce le secret de cette lumière particulière qui baignait le ciel de cet été. Elle semblait l'imprégner, s'éclairer d'un visage. La lumière leur souriait... à découvrir sans retard et sans modération.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

Ce dix-septième recueil croise la ferveur et l’amour : engouement pour une ville, chérie, qu’on arpente avec légèreté ; amour partagé avec lyrisme pour cette compagne que chaque promenade dans la ville hausse au statut envié de bonheur enivré ...  Le poème nourrit et les amants promeneurs  parlent une langue de vin blanc, boiront la nuit à même nos peaux ; ailleurs on repart nomades d’une ville où les rues sont des sentiers peuplés d’archers amoureux. Le Chemin Vert du titre dresse une topographie parisienne, à hauteur du boulevard Voltaire et des terrasses où il faisait bon flâner avant ce mois de novembre 2015, meurtrier, assassin.
Un beau périple, où la rue porte, et le temps reste suspendu à tes lèvres vierges.

(Extrait d’une note de lecture de Philippe Leuckx publiée dans la revue Texture, mars-avril 2016)

Journal d'un depart

de Jean-Michel AUBEVERT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 03/03/2016 | 16,00 €

L'humaine créature évolue entre deux chaises, entre l'immersion des sens et la représentation mentale. Comme le notait l'ethnologue Claude Lévi-Strauss, il ne suffit pas que l'aliment soit bon à manger; encore faut-il qu'il soit bon à penser. Ainsi louvoyons-nous entre le réel et le vrai, entre ce que nous vivons et ce que nous en concevons. Ainsi en est-il de ces « Photographies de Bretagne » où se love le poème. Recueil nostalgique, entre deux départs et deux retours de Bretagne, plus voyage dans le temps que dans l'espace, retour sur une mythique Brocéliande traversée de présences, où le gui se rappelle encore aux druides.

Difficile de devenir léger

de Jaan KAPLINSKI

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 01/03/2016 | 9,80 €

Jaan Kaplinski, né en 1941, est un des plus grands poètes de l’Estonie contemporaine. Sa poésie méditative, influencée par les sagesses orientales, accorde une place importante à la nature et puise son inspiration dans la vie quotidienne. Dans ce recueil, l’émerveillement devant la nature, voie d’accès à la beauté du monde et à la compréhension de l’unité de l’être, est exprimé dans une suite de poèmes aux vers courts, libres et non rimés. Il marque une étape dans l’évolution du poète qui, à la recherche formelle, tend à préférer le contenu et la transmission simple et directe d’une expérience et d’une vision de l’existence. Il est le lauréat 2016 du Prix européen de littérature.
Antoine Chalvin est professeur de finnois et d’estonien à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Il a publié plusieurs ouvrages, parmi lesquels Johannes Aavik et la rénovation de la langue estonienne (2010), et traduit de nombreuses oeuvres littéraires estoniennes, dont l’épopée nationale Kalevipoeg. Il dirige la rédaction d’un grand dictionnaire estonien-français (www.estfra.ee).
Marika Põldma est l’auteur de la première traduction en estonien du Mystère de la charité de Jeanne d’Arc de Charles Péguy. Elle a été assistante de direction à l’Uus Vana Teater, compagnie de théâtre spécialisée dans les monologues, et scénariste de deux documentaires réalisés par son mari, Vahur-Paul : Piimariik (The End of Milk, 2003) et Puhta mõtte ruum (The Space of Pure Thought, 2015).
Ouvrage publié avec le soutien de la Fondation estonienne pour la culture (bourse Traducta).


 

Mensonge #09 : Juste une image

de Béatrice DARNAL

13 Mensonges (GRAND OS (LE)) | Paru le 01/03/2016 | 17,00 €

Images : Béatrice Darnal. Textes : Ana Tot. Conception graphique : Jean-Pierre Bos. Neuvieme "Mensonge". Sur La Chute d'Icare de Pieter Bruegel, notre regard est attiré en bas à droite par un détail incongru, deux jambes qui se noient, seules. Sur la photographie de la plage de Biarritz - de structure fort similaire - nous découvrons en les grossissant jusqu'au pixel neuf détails inapparents.
Que s'est-il joué qui est insupportable ? Voler. Tomber. Tromper.

Histoire de l'Académie de Mallarmé

de Bernard FOURNIER

Agora (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/03/2016 | 28,00 €

Elle s’attache aussi à faire reconnaître des poètes majeurs un peu oubliés :?Maurice Maeterlinck, Francis Viélé-Griffin, Saint-Pol Roux, André Fontainas, Albert Mockel ou encore le curieux Edouard Dujardin. Elle est refondée en 1976 avec Jean Rousselot, Michel Manoll, Alain Bosquet et Guillevic et poursuit son activité. Le prix Mallarmé, la maison-musée Mallarmé de Valvins sont à mettre à son actif.
 

La Nuit de la nouvelle

de Jean-Pierre ROCHAT

Feuillages (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | Paru le 01/03/2016 | 12,00 €


Un jour d’été, un écrivain paysan du Jura bernois quitte sa montagne, ses terres et ses bêtes pour s’aventurer le temps d’une soirée et d’une nuit dans un autre monde à l’occasion d’une manifestation littéraire dans une station de villégiature des Alpes valaisannes. Là il arrive, avec sa barbe foisonnante, sa vigueur terrienne et son regard caustique, chargé d’une histoire dont il va, comme les autres auteurs invités, offrir au fil des heures quelques aperçus détonants. À la lueur d’une lune perplexe se confrontent entre la scène et le public des mondes totalement hétérogènes. La joute apparaît périlleuse. Chez lui, chèvres et vaches attendent son retour, narquoises, sceptiques quant au bien-fondé de l’entreprise.

« Les acteurs de la Nuit de la nouvelle sont éphémères, comme les revenants ils craignent la lumière du jour, moi le paysan j’ai pas peur d’y mettre les pieds, tout en laissant une parcelle de mon cœur en la Nuit de Saint-Maur. »

Les Admirés

de Daniel BERGHEZAN

Coffret Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 29/02/2016 | 10,00 €

Alberto Giacometti, Léopold Sédar Senghor, Vincent Van Gogh ou Albert Camus… Quoi de commun entre tous ces artistes incomparables ? Ce qui les unit assurément, c’est la joie que la seule évocation de leur nom suffit à me procurer. Je ferme les yeux. Et aussitôt une mer immense se déploie devant moi, qui délivre vague après vague les soubresauts de son corps tout empourpré de soleil. Grandeur et éclat. Oserai-je l’avouer ? J’ai eu quelques scrupules à désigner si clairement les destinataires de ces hommages. C’est que toute forme d’idolâtrie m’est suspecte. Mais au bout de leur passion, de leur souffrance, c’est à l’Homme même que ces créateurs de génie m’ont conduit. L’Homme fragile et singulier. Poète s’il discerne la beauté dans la poussière de ses apparences. Sublime s’il accueille comme une grâce l’émotion qui si charnellement le renvoie à sa substance sacrée…

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