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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Berthe Bovy

de Annie PEREC MOSER

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 18,00 €

Berthe Bovy, frêle silhouette, et très grande dame de la Comédie-Française est née en 1887 et décédée 90 ans plus tard. Elle est pleinement enracinée dans le 20ème siècle, dont elle a connu les immenses richesses intellectuelles et artistiques, mais aussi les terribles tragédies guerrières. Son existence en est jalonnée. De petite taille, ce qui, au théâtre, peut passer pour dévalorisant, elle remédie à ce présumé handicap par un exercice de l'art poussé à la perfection, et une sensibilité à fleur de  peau.
Annie Perec Moser, dans une biographie abondamment documentée et riche en événements, nous brosse un portrait terriblement véridique de cette « petite dame » au regard brûlant d'intelligence et de force de caractère.

(Extrait de la préface d’Alain Gelfmann, journaliste et ancien président du Cercle dramatique français de Londres).

Avec quel plaisir j'ai retrouvé notre Berthe Bovy, celle qu'irrévérencieusement mes camarades et moi avions baptisée «Verte Boby» surnom qui la caractérisait à la perfection ... Ce récit tellement détaillé, soulignant une époque traversée par les brutalités des guerres, m’a permis de découvrir beaucoup de choses que j'ignorais, et qui renforcent l'idée des passions qui étaient les siennes.et qui la rendent encore plus exceptionnelle
Quel beau travail !

(Extrait de la postface de Geneviève Casile, sociétaire honoraire de la Comédie Française).

 

17ème Arr.

de François BAILLON

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 20,00 €

Arrondissement-frontière entre les quartiers riches et populaires de l’ouest parisien, le 17ème est cossu au sud, cosmopolite au nord.
Plaine Monceau, Quartier des Épinettes, des Ternes, Village des Batignolles, Quartier Courcelles, parc Martin Luther King, Cité des Fleurs ... Tous ces toponymes dont on trouve, pour peu que l’on cherche un peu, l’étymologie, sans que cela nous les rende vivants le moins du monde. Les photos non plus n’y sont d’aucune utilité. Le 17ème n’est d’ailleurs pas très touristique ...
Mais que l’un de ses enfants l’imagine et tout change. Le quotidien, il faut savoir le parcourir avec les yeux du rêve, et c’est ce à quoi nous convie François Baillon dans ces «pérégrinations poétiques ».
« La poésie ne perd jamais son temps – écrit-il dans un texte intitulé Entre deux rues, l’art est l’oiseau – et elle ne fait perdre de temps à personne. La poésie est moderne infiniment, puisqu’elle s’inscrit de toute façon et pour chacun de nous dans un moment : un moment d’observation, un moment d’exploration, un moment d’inattention, de gestation, de finition…» : une présence dont le Coudrier sait incarner l’exigence

Ïrq Bitig

de Rémy DOR

Littérature (ESPACES & SIGNES) | 18,00 €

Tous les chiens sont bleus

de Rodrigo DE SOUZA LEÃO

Nouveautés (LE LAMPADAIRE) | 13,00 €

C’est un texte.

Un texte irréductible.

Ça parle de l’asile psychiatrique, des internés, des médicaments, de cris, de puces électroniques implantées, de délire paranoïaque, d’hallucinations, de l’invention d’une langue, d’un nouveau culte. Ça parle de folie. Et d’un chien bleu.

Rodrigo de Souza Leão, est un poète musicien journaliste peintre brésilien. Il est aussi schizophrène. Né en 1965 à Rio de Janeiro, il meurt en 2009. Il commence à écrire Tous les chiens sont bleus en 2001, après son second séjour en clinique psychiatrique. Jusqu’en 2008, date de la première publication au Brésil, il en retravaille l’écriture en cherchant à rapprocher la prose de la schizophrénie, ce qui ne peut passer, à son avis, que par la poésie.

La vie selon Genevoix

de Jacques TASSIN

Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | 20,00 €

Assurément, aussi, l’écriture de Genevoix participe de l’art hybride, en procédant d’une peinture mise en musique avec des mots. Une forme d’art intégral, pour lequel la plume de l’écrivain, le long de son geste lent et sur, semble tout autant vibrer de la baguette du chef d’orchestre et du pinceau du peintre. Mais ceci explique peu.

Dans sa préface accordée à Sous Verdun, première œuvre de l’écrivain, Ernest Lavisse, directeur de l’Ecole normale supérieure, écrivait : « son œil voit tout, son oreille entend tout. » C’était là, en revanche, dire à peu près l’essentiel sur Genevoix, homme de grande humilité, indemne de tout narcissisme, que la brillance intellectuelle n’avait pas écarté du monde sensible ; un être poreux, ouvert, formidablement attentif, qui aimait la vie chez les vivants, bien au-delà de la sienne

BRAISE NOIRE

de Lucrèce LUCIANI

AZOÉ (AZOÉ) | 15,00 €

BRAISE NOIRE, c’est la rétrospective du suicide d’une adolescente qui a passé toute son enfance dans la poésie du monde et des mots.
La mort n’aura pas voulu d’elle.
À un cheveu, à un mot près sans doute.
C’est brut, ça va au but, 
c’est coffré comme décoffré.
C’est elle?!

J’écris pour mon père, 
je lis pour les garçons.
Voilà à peu près le partage de mes eaux enfantines où je fraie et frétille.

L L

Éclats d'Éros sous Covid-19

de Christian COGNÉ

Borderline (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | 12,00 €

Séduction en distanciel, issue fatale en présentiel ? Suite à des échanges de courriels érotiques entre Laura, étudiante de 22 ans, retrouvée morte près d’un sentier de jogging et Christophe Picard, 65 ans, retraité, exprofesseur de lettres, celui-ci est placé en garde à vue.

Le cirque à colorier

de Sylvie ABELANET

album coloriage (QUPÉ ÉDITIONS) | 12,50 €

Un album de treize scènes au parfum rétro, imprimées en noir pour coloriages circassiens.

À la fin des années soixante, l’ORTF diffusait la Piste aux étoiles, mon véritable sucre d’orge du jeudi après-midi. Ce défilé de clowns, de majorettes, d’acrobates et de trapézistes dirigé par un Monsieur Loyal plein de malice a provoqué mes premiers émois du monde circassien… Bien plus tard, j’ai été sous le charme des cirques Plume, du Soleil, Archaos et Zingaro. Cet univers lumineux et excessif m’a inspiré un cirque fantasmé, doux et tendre. En treize planches gravées dans le linoléum, j’ai créé mon cirque entre 1989 et 1990. J’ai représenté les figures sublimées de mes proches auxquels j’ai fait jouer un rôle improbable. Certains ont depuis rejoint les étoiles mais continuent de tourner autour de la piste.
Cet album va redonner toutes les couleurs au cirque pour qu’il vibre de tous ses feux.


Alors en piste, à vos crayons, à vos peintures?!

Tu fais pleurer tes fées marraines

de Bénédicte HEIM

Blanche (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | 22,00 €

Une femme navigue entre des hommes élus. Elle se frotte à eux, s’invente au contact de leurs peaux, de leur langue, de leurs histoires. De leurs silences aussi.

Il y a l’artiste, fantasque, histrionique, qui la régale de mille et une nuits récitatives.

Il y a l’amant perpétuel, lunaire, décroché, qui redresse le monde et établit le socle sûr d’un amour indéfectible.

Il y a l’homme. Sans autre nom possible car il est aussi la figure de l’inconnu, de l’inconnaissable, il est l’autre absolu, qui se dérobe à la prise et creuse un désir incendiaire.

Quelques silhouettes féminines traversent également le paysage et y déposent leur empreinte, délicate ou éruptive.

À travers ces portraits, sans cesse repris et brodés avec un point différent (plus serré, affiné, ou qui tente un angle d’approche inédit), Bénédicte Heim crée une langue, hypnotique, presque médiumnique, qui s’attache à dire les sensations au plus près de la vérité du désir, de ses embardées, sa violence, ses métamorphoses, son retrait.

« Elle est dans un habitacle aveugle, ses mains appellent une force qui ne vient pas, un souffle rauque, une silhouette furtive. Ses gestes se déclinent, détimbrés, en litanie morte. Elle a perdu le goût des contes d’épées, des combats gratuits. Il y a des caillots et un air qui s’efface, une mélopée presque éteinte, dans sa voix. Elle ne sait plus que contenir le froid, elle crache du sable sans reflets, s’enlise même dans le soleil, a besoin de procurations pour tout, ne sait plus ce que c’est être jeune de peau. Cristal cassé, dans la voix et sur la veine en sang. Elle oublie de se nouer à la main tutrice, le moyeu autour duquel tourne la roue du temps. Son âge est toujours le même avec l’amant perpétuel. Ils ont ensemble la candeur de marcher en liberté, de se lever avec toutes les saisons. Il a tous les yeux pour la voir, pas seulement ceux de la secousse physique, il peut prendre son visage dans ses mains avec violence et prendre de la vitesse même avec le soir. Il sait se planter au beau milieu de sa folie. Se planter et rester droit. Il est un rêve de colosse un peu buté, transpercé de sabliers roses. Il recoud le maillage des rêves déchirés, lui apprend à tenir entre les sauts des voix cahoteuses bohèmes. Et aussi quand le flux phrasé de la foule battante se rompt, il la repique à la base du souffle, pour qu’elle oublie l’éclipse des enseignes pimpantes et des reflets fauves. Et l’invite absentée, il la fond dans le cœur lisse, très rouge, d’une pivoine. Cet homme sécrète, dans le velours de sa voix, dans le secret de ses gestes de fleur, la charpente du monde futur. »

Le gars de la combe

de Alixe SYLVESTRE

Dépendances (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | 19,00 €

« Le matin, le tout petit matin est toujours un moment pénible pour les sans-toit. Entre trois et quatre

heures, c’est le pire. L’impression d’être à poil. »

 

Un récent SDF et sa chienne affrontent la solitude, le regard des autres et des conditions de survie difficiles au

fond d’une combe. De son côté un néo-libraire, ex-enseignant, écrit un roman sur son passé, un amour perdu

qui l’obsède et vit de nouvelles rencontres qui le déçoivent. Comment en sont-ils arrivés là ?

Alixe Sylvestre dresse le portrait d’un personnage, fantasque et idéaliste, contraint de se réinventer.

Le gars de la combe ou quand la vie offre une deuxième chance.

Platonik

de Nila KAZAR

roman (QUPÉ ÉDITIONS) | 18,00 €

Élégant dans la forme et audacieux dans le fond, Platonik s’empare d’un thème orphelin en littérature pour le renouveler à travers deux personnages formidablement incarnés.

Laura, jeune romancière au caractère bien trempé, rencontre Duncan, auteur célèbre et vieillissant, atteint d’une maladie rare. Il lui demande de l’aider à se documenter pour un projet de livre. Cela tombe bien, elle est en panne dans son nouveau roman. Un lien ambigu se tisse entre les deux écrivains, entre le désir et son empêchement, entre la création et ses entraves. Alors qu’ils séjournent ensemble à l’étranger, par la grâce d’une rencontre amoureuse, Laura s’affranchit des exigences de plus en plus abusives de Duncan. Mais jusqu’où ce diable d’homme est-il capable d’aller ?

Au-delà des halos

de Laurent BANITZ

ANTIDATA (ANTIDATA) | 10,00 €

 Après pas moins de quatre participations aux recueils de nouvelles collectifs d'Antidata, Laurent Banitz fait donc paraître son premier recueil individuel.  Les neuf nouvelles qui le composent mettent en scène des personnages soudainement confrontés à des situations très paradoxales, quand elles ne sont pas franchement inconcevables. / Par petites touches souvent pleines d’humour, l'auteur dépeint, entre autres, le trouble d’un homme qui doit annoncer à ses proches qu’il est mort depuis plusieurs jours, la gêne considérable d’un acteur porno catapulté dans le cinéma d’auteur, ou la dérive d’un médecin de campagne happé par le délire hallucinatoire d’un de ses patients. / On n’est jamais loin de l’éclat de rire, et pourtant, tout cela reste vaguement inquiétant…