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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Correspondance entre Alfred Nobel et Bertha von Sutner

Correspondance entre Alfred Nobel et Bertha von Sutner

de ALFRED NOBEL ET BERTHA VON SUTTNER , Edelgard BIEDERMANN

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 13/11/2015 | 24,00 €

Chaque année, le prix Nobel de la paix attire l’attention du public sur la personnalité de son créateur, l’industriel Alfred Nobel, et sur l’écrivaine pacifiste Bertha von Suttner, qui contribua pour beaucoup à l’engagement de Nobel. Tous deux firent connaissance en 1875, lorsque Suttner, alors comtesse Kinsky, fut engagée comme secrétaire et gouvernante chez Nobel à Paris. Pour des raisons personnelles, la jeune femme ne demeura pas plus de quelques jours à son poste. En revanche, un riche échange épistolaire s’établit entre eux dès 1883, pour ne cesser qu’à la mort de l’inventeur.

Grâce à l’ouvrage Chère Baronne et Amie – Cher Monsieur et Ami, le public français aura accès à l’intégralité des lettres que s’adressèrent ces deux grandes personnalités, conservées dans leur teneur originale, à savoir 72 de Bertha von Suttner et 24 d’Alfred Nobel, rédigées tantôt en français, tantôt en allemand ou en anglais, et toutes traduites dans cette édition. Les chapitres introductifs offrent un aperçu complet de la correspondance et situent dans le contexte de l’époque les épistoliers, leurs parcours ainsi que les événements dont ils furent les témoins.

 

Alfred Nobel : né en 1833 et mort en 1896, c’est un chimiste et un fabricant d’armes. il est notamment connu pour avoir inventé la dynamite. Dans son testament, il lègue sa fortune à la création du prix Nobel, qui vise à récompenser les personnes « ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité ». Le prix est donc créé en 1901.
Bertha von Suttner : née en 1843 et morte en 1914, c’est une pacifiste, première femme lauréate du prix Nobel de la paix en 1905. Elle fut la secrétaire d’Alfred Nobel en 1876 lors de son passage à Paris. Ils restèrent très proches et correspondirent régulièrement. Son plus célèbre ouvrage Bas les armes ! est un  roman fictionnel visant à dénoncer les ravages de la guerre. L’année 2014 marque le centenaire de la mort de cette femme extraordinaire.
À travers cette correspondance, appréciez le parcours exceptionnel de ces deux personnages hors du commun. Regroupant trois langues (l’allemand, l’anglais et le français), cet ouvrage est inédit en France.

Edelgard Biedermann, enseignante-chercheuse, née en 1939 en Allemagne, a étudié le romantisme, la philosophie, la géographie et la germanistique, et consacrée sa thèse au roman Bas les armes ! de Betha von Suttner. Auteur de nombreux articles sur les œuvres et correspondances de Suttner, elle a également participé à un projet de recherches pluriannuel au musée Nobel. Jusqu’à sa retraite, elle était chargée de cours à l’Institut de germanistique de Stockholm.

Lente à ressusciter

Lente à ressusciter

de Delphine HORST

Pas de côté (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 5,00 €

Lente à ressusciter, « petite forme », très court texte, revient sur la mort d’une sœur, partie très jeune. Aucun pathos cependant, aucun apitoiement. Pas un « tombeau » non plus, au sens littéraire du terme : ni élégie ni nostalgie. Une prose ciselée, reprenant « la longue marche commencée dans les maquis de l’enfance dont elle a perdu les sentiers ». Paysage de sous-bois, d’humus, bruissement de feuilles, enfouissement, où « sous sa robe de peau chiffonnée elle ne bouge plus », puis huis clos d’une chambre, d’un « coin du lit ». Plongées, replongées dans la douleur, « l’ulcère et son cratère », « roulis d’un bord à l’autre du temps où les débris s’accumulent sur les étais renversés épars », pour enfin « au matin fraîchement remué [faire] la promesse que la sève de certains gestes moussera dans les fruits du jour ».
Mais qui est l’« évanouie », l’« endormie » que Delphine Horst vient « ranimer », « lente à ressusciter » ? Laquelle des deux sœurs, de la morte ou de la vivante ? C’est sans doute dans cette ambiguïté que réside toute la force de ce texte, « dans cette langue sans pillage que personne d’autre ne parle », langue de terre, de chair, fiévreuse.

Noise

Noise

de Stéphane KORVIN

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 15,00 €

« je porte des silences, de l’herbe pour oubli, j’investis certains passages, des inventions qui s’aimantent à peine, les places sont tristes, j’achète des fleurs, qu’il faille ôter ses yeux de peur de les noircir, tu mens, je ne suis pas un cadavre, le récit d’une peine, je ne vais pas pleurer non plus, si les gens meurent c’est qu’ils ont une fonction à accomplir, un mensonge et attendre qu’il passe, c’est une séance, elle fixe, et quand je retourne au travail personne ne voit mes rêves »

Couches

Couches

de Gladys BRÉGEON

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 13,00 €

« Elle est là

De toute son horizontale
Enveloppée de ses impressions d’épiderme

Au creux de l’épicentre 
Au point de l’interrogation
À la fin de sa phrase
Au bord d’elle-même

À la frontière 
Seule et comme les autres »

J'ai connu le corps de ma mère

J'ai connu le corps de ma mère

de Gladys BRÉGEON

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 11,00 €

« Voilà le patrimoine familial
À ciel ouvert

Ce grand trou
Sur lequel je grandis
Sur lequel je vieillis

Ces cuisses d’où je viens

Son vide à elle
Le mien
Notre vide
Ses manques
Sa mère à elle

Pupille

À ciel ouvert »

Proférations

Proférations

de Jacques ROMAN

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 16,00 €

« une voix cette voix sans âge et sans voile une voix têtue une voix rebelle une voix qui se souvient de oui se souvient d’elle-même enlacée à d’autres voix une voix cette voix un astre seulement une voix venue du monde au monde cette voix elle elle dont on ne peut finir de parler avec les autres avec soi-même avec le vent »

Nathalie Savey

Nathalie Savey

de Philippe JACCOTTET

Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 13/11/2015 | 30,00 €

Premier ouvrage consacré à l’œuvre photographique de Nathalie Savey, qui reproduit ses principales séries accompagnées de poèmes et proses de Philippe Jaccottet qui accompagnent et éclairent son travail. Trois études inédites par Héloïse Conésa, Michel Collot, Yves Millet.

 

Je souhaite que chaque photographie soit une expérience poétique, où l’immédiat, le lieu, et mon désir d’image entrent en dialogue. Aller à l’essentiel à travers l’expérience du paysage, marcher en s’oubliant, percevoir l’immanence du réel, contempler toujours, oser la poésie, être. 
Le ton, les doutes, la quête, l’émotion, l’exigence, la beauté de l’œuvre de Philippe Jaccottet m’ont toujours accompagnés. Reconnaître ce qui est le plus proche de soi est le plus difficile à voir, se reconnaitre dans l’autre est une chance et une résonnance. Voir et écrire, sont comme deux personnes en regard. Trouver l’accord de la note entre ces deux verbes est une quête, la donner à entendre dans un espace où le souffle d’un instant est retenu par la beauté est un bonheur.
J’ai porté en moi les écrits de Philippe Jaccottet, comme cette phrase citée plus haut, en me disant : voici ce que je voudrais faire en photographie. Il existe un espace non défini entre le visible et l’invisible, à voir à travers l’épaisseur du visible. Et certainement, avant tout, le gout très particulier, indescriptible, d’aimer marcher dans la montagne, le long des rivières, que je signifie dans le silence de mes images en tentant d’ouvrir un espace imaginé que j’entends dans les écrits de Philippe Jaccottet.
(Nathalie Savey)

 

 

Nathalie Savey est une promeneuse. En préalable à ses photographies, elle choisit un itinéraire sur une carte, marche, observe, attend puis déclenche. Dans son viseur, la nature est ramenée à ses éléments primaires : l’eau, l’air, le végétal, le minéral. Ce ne sont pas des photographies de paysages qu’elle propose : le pittoresque, le sublime sont absents de ses images dans lesquelles la réunion d’une nature objective et d’une intime sensation joue sur la part d’illusion que génère parfois le réel. Ainsi le rocher se transmute en montagne, la photographe se fait alchimiste.
De l’art oriental et de la tradition des images du monde flottant qu’elle affectionne tant, Nathalie Savey retient cette volonté de se fondre dans le paysage, d’en faire l’expérience comme s’il s’agissait d’un nouvel être-au-monde. Plus que le moment romantique de la projection, où les états d’âme de l’artiste trouveraient dans la contemplation de la nature un écho, Nathalie Savey cherche à matérialiser cette frontière indécidable entre la réalité et le ressenti, le visible et l’invisible. En ce sens, la photographe nous donne à observer un « paysage mental ».
(Héloïse Conésa)

Extraits, détails :
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/monographies/article/nathalie-savey
 
L’histoire du loser devenu gourou

L’histoire du loser devenu gourou

de Romain TERNAUX

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 12/11/2015 | 15,00 €

 

Dans cette farce burlesque, notre antihéros, qui restera sans nom, est l’archétype du loser moderne, vaincu par la société : alcoolique, sans emploi, en proie à la plus profonde misère sexuelle et amoureuse.
Poussé par ses parents, il accepte un emploi d’homme à tout faire dans une riche fondation qui se révèle être une secte. Par une suite de quiproquos, il va se retrouver patron de cette secte, qui réunit principalement de riches bourgeois érotomanes. Mais ce jeu de masques, ce retournement subversif des valeurs et des positions, ne va pas le rassurer pour autant et, ainsi parvenu au sommet de la pyramide sociale et sexuelle, il va découvrir qu’il ne désire pas plus être maître qu’il ne désirait être esclave.
Dans cette fable faussement innocente, mâtinée d’humour trash et de scènes rocambolesques, Romain Ternaux se livre à une destruction méthodique de tout ce qui fait une société : famille, travail, amour. Construit comme un vaudeville surréaliste, cette aventure piège son antihéros comme son lecteur dans une vertigineuse et folle escalade, dont rien ni personne ne sortira indemne.
Lorgnant à la fois vers Gaston Lagaffe, vers les Deschiens, vers cette littérature américaine peuplée de vaincus magnifiques (Bukowski, Hunter S. Thompson), L’histoire du loser devenu gourou est un grand éclat de rire de la puissance de ceux qui font exploser nos contradictions et nos faux-semblants.

Moi Lorenza, alias Seraphina Cagliostro

Moi Lorenza, alias Seraphina Cagliostro

de Britt ARENANDER

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 12/11/2015 | 15,00 €

[…] Il y a quelques années, au cours de la restauration d’un vieil immeuble près de la Piazza Farnese à Rome, un manuscrit datant du XVIIIe siècle fut retrouvé, habilement caché et en bon état. Il se révéla être un journal intime, tenu par la femme du magicien légendaire Cagliostro. […]

Dans ce journal Lorenza, femme du comte Cagliostro, rebaptisée Serafina par son mari pour rompre avec leurs anciennes origines, le suit envers et contre tout. Ils furent reçus dans les cours royales de l’Europe du XVIIIe siècle, impliqués dans l’affaire du « collier de la reine » et, embastillée, Serafina décrit ses repas avec le marquis de Sade dans une Bastille dont Cagliostro avait prévu la fin prochaine.
Une plongée dans l’Histoire dont le ton intense en fait un récit passionnant.


Traduit de l’anglais par Sophie Taam

Noir-racine

Noir-racine

de Françoise ASCAL

Récits et nouvelles (AL MANAR) | Paru le 12/11/2015 | 15,00 €

Qu’on le veuille ou non, chacun s’inscrit dans une lignée. On peut se croire libre de toute attache ou se vivre indéfectiblement lié aux ancêtres. 
Lorsque ceux-ci sont gens de peu, paysans obscurs ayant traversé l’épreuve d’une guerre dont on perçoit en soi-même les ultimes résonances, le désir de saluer leur courage quotidien, leur opiniâtreté s’impose, insiste. On cherche alors une vérité fuyante cachée entre les lignes de quelques cartes postales de 1915 écrites au crayon par une main fébrile et retrouvées dans une vieille ferme menaçant ruine au fond des bois. La nature, dans sa luxuriance,  travaille à effacer les traces de ce qui fut.
On rêve alors de sauver de l’oubli, si peu que ce soit,  ces Joseph, Élise, Gabriel, Marthe, humbles anonymes qui sont notre source.


Françoise Ascal est poète et écrivain. Elle a souvent travaillé avec des peintres, et donné de nombreuses lectures accompagnées de musiciens. À travers différentes formes (poèmes, récits, notes de journal, livres d’artistes) ses textes interrogent la matière autobiographique, explorent la mémoire et ses failles, croisent l’intime et le collectif.

Marie Alloy est peintre, graveur, auteur et éditeur ; elle aime accompagner d’encres ou de peintures les textes avec lesquels elle est en résonance.

Pour survivre à la nuit

Pour survivre à la nuit

de Assia OUEHBI

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 11/11/2015 | 5,00 €

C’est une poésie qui court dans la ville, sur les quais… qui s’écrit comme autant de graffitis sur les murs de la cité…  Une urgence à vivre.  Cette ville, aux allures apocalyptiques, est ce qu’il reste quand le jour se retire. Alors, pour survivre à la disparition du père, à la nuit de son deuil, Assia Ouehbi écrit.

L'interrompue

L'interrompue

de Irina DOPONT

Récit (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 11/11/2015 | 15,00 €

Suite à un accident, Irina Dopont va devoir mettre un terme à sa carrière de musicienne. Elle écrit ici des fragments de vie où la musique omniprésente et la splendeur de la Terre entrent en résonance.

Lorsqu’un jour, un tournant vraiment serré a transformé mon chemin buissonnier en hors piste acrobatique, tout s’est effondré. Mais je ne crois pas au destin. Je dirais simplement croisement. Ou face à face avec soi-même qui impose un choix décisif et vital. Vous ne serez plus jamais comme avant, mais tout redevient possible.

Les maisons aussi ont leur jardin secret

de Véronique PINGAULT

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 10/11/2015 | 15,00 €

ATTENTION / Ce livre sortira le 10 novembre à l'occasion du salon de L'autre livre.

Il est ici question de l’endroit où l’on vit. La maison, l’appartement ; ceux que l’on a, ou ceux que l’on n’a pas. Notre habitation parle de nous, de notre mode de vie, de nos choix ou de nos renoncements, de nos envies. En Bretagne, des parpaings avec vue sur mer. À Madison, des bardeaux de bois. En Provence, de la pierre éclaboussée de soleil. À Paris, du béton… avec terrasse. Mais les murs protègent d’autres trésors que le plancher de chêne et le bruit de la pendule du salon : un bourdonnement de vie, l’ambiguïté, le ridicule, la fragilité de ses habitants.

 

Véronique Pingault vit en région parisienne. Son métier étant fort peu littéraire, elle compense sa frustration en embêtant ses collègues sur la ponctuation de rapports qui n’en demandent pas tant. La légende familiale prétend que, lorsqu’on appelait Véronique Pingault, enfant, elle répondait invariablement : « Je finis mon chapitre et j’arrive ». Un jour, par jeu, elle a eu envie de les écrire.

Gotthard Günther

Gotthard Günther

de Gotthard GÜNTHER

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 10/11/2015 | 19,00 €

Gotthard Günther (1900-1984), philosophe, métaphysicien et logicien allemand, fut assistant d'Arnold Gehlen à l'Université de Leipzig dans les années trente, puis émigra sous le nazisme aux États-Unis où il découvrit la cybernétique et la littérature de science-fiction et développa ses travaux au seind'un laboratoire pluridisciplinaire de l'Université de l'Illinois. Fondateur d'une logique transclassique polyvalente, il sera le premier à mettre en relation les idées et concepts de la philosophie idéaliste classique avec les questions soulevées par la logique moderne, la cybernétique et les premières percées de l'informatique. On lui doit une oeuvre (encore trop peu connue dans laquelle il se propose de dépasser l'antagonisme traditionnel entre idéalisme et matérialisme, entre le monde objectif et la subjectivité, et cela en créant une logique des opérations de la conscience. Le choix des textes présentés ici permettra de se familiariser avec cette pensée originale et avec la biographie de son auteur.
 

Danièle Laurin, qui a rassemblé et traduit de l'allemand les textes présentés dans cet ouvrage), est professeur agrégé d'allemand et a été en poste de 2000 à 2013 en Langues Étrangères Appliquées et Master des métiers de la traduction à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour.

Daniel Verney, le préfacier, ancien élève de l'École Polytechnique, est ingénieur en création de logiciels et poursuit des recherches en algorithmique, en sémantique et en épistémologie. C'est dans ces perspectives qu'il explore la pensée de Gotthard Günther.

Pirate du bitume

Pirate du bitume

de Thomas SAUVADET

Méandre (PÉTRA) | Paru le 10/11/2015 | 15,00 €

En marchant dans les pas d’un gamin de la rue nourri à la vache enragée du Hard Discount, en suivant le parcours d’un adolescent fasciné par la culture des gangs américains, à travers l’itinéraire d’un pirate d’aujourd’hui, ce roman éclaire l’une des réalités sociales les plus dures de la société française. C’est l’histoire d’une jeunesse coincée entre la peur et la pitié, d’une jeunesse écartelée avec le cœur en Afrique, l’estomac en Europe et le regard tourné vers les bas-fonds de la grande Amérique. Une jeunesse qui meurt d’envie de croquer toutes les richesses de la société du spectacle, des mirages au milieu du désert. Une jeunesse qui accouche d’un monstre : le grand banditisme des cités HLM.

Sociologue, enseignant-chercheur à l’Université Paris Est Créteil, auteur de plusieurs ouvrages (Le capital guerrier : concurrence et solidarité entre jeunes de cité, Paris, Armand Colin, 2006 ; Jeunes dangereux, jeunes en danger, Paris, Dilecta, 2006), Thomas Sauvadet travaille depuis une quinzaine d’années dans les quartiers de logements sociaux de la région parisienne, observant et décrivant la jeunesse « de rue » : des jeunes hommes issus des familles les plus pauvres de leur quartier, des immigrations les plus pauvres, et pour lesquels l’espace public, « la rue », est un lieu de vie et non un simple lieu de passage entre les tours d’une cité-dortoir.

L'Oranger magique

L'Oranger magique

de Mimi BARTHÉLÉMY

Livres-CD KANJIL (KANJIL) | Paru le 10/11/2015 | 25,00 €

 

Livre-CD

Un pur moment de bonheur pour tous, dès 5 ans

Ce conte merveilleux, enregistré par la conteuse haïtienne avec le guitariste guadeloupéen Serge TAMAS, et illustré par Clémentine BARTHÉLEMY, est un grand classique de la Caraïbe.

Nouvelle édition, publiée avec une traduction en créole de Reynold HENRYS:  Ti Pié Zoranj

Résumé

Une petite fille, pleurant sa mère, ne résiste pas au plaisir de déguster une délicieuse orange malgré l’interdiction de sa méchante marâtre… Par chance, les larmes de l’enfant sont magiques, comme l’oranger qui pousse, fleurit, puis se couvre de feuilles et de fruits pour la délivrer, lorsqu’elle chante « Ti pye zoranj poussez, poussez… Ti pye zoranj poussez. Oranger magique Ô poussé haut ! »

Livre bilingue français-créole 

CD 11 minutes : conte en français, chants en créole.

L'enregistrement permet de retrouver, dans toute sa plénitude, la voix inoubliable de la conteuse partie dn 2013.

Les droits d'auteurs  sont reversés à l'association Haïti Action Artistes.

De la poussière sur vos cils

De la poussière sur vos cils

de Julien BOSC

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 09/11/2015 | 13,50 €

Il y eut partout de la neige, du sang sur la neige, des corps sans sang ni vie dans la neige et des cris qui tuent dans la neige ; il y eut dans le ciel des bruits de moteurs aveugles qui s’en retournèrent sans avoir mis le feu au feu et il y eut ces milliers d’yeux qui regardèrent ensuite à tout jamais les cieux désertés.

                                                Ô orge de la parole dormante
                                                   Ô pêne grippé dans la mémoire

 

Poète, Julien Bosc vit entre Paris et la Creuse.
Auteur de plusieurs livres, il a notamment publié Tout est tombé dans la mer, Maman est morte ou Pas.
En 2013, il a fondé une maison d’édition, le phare du cousseix, dédiée à la poésie contemporaine.

 

La gravure de la couverture est de RENAUD ALLIRAND

Café Existence

Café Existence

de Horace ENGDAHL

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 05/11/2015 | 15,90 €

Café Existence est un ensemble de textes, de l'aphorisme à un court essai d'une ou deux pages, abordant l'existence par des côtés insolites qui nous amènent à considérer des questions on ne peut plus centrales. Rapports entre individus, entre un homme et l'image que la société lui renvoie, entre la société et les mécanismes qui la régissent entre ceux qu'on peut avoir avec une ouvre en tant que lecteur, auteur ou critique littéraire . 
Pas nécessairement des réponses aux questions posées, mais un art de formuler ces questions, avec acuité d'analyse et élégance du style. 

Les Papillotes : Las causas granas

Les Papillotes : Las causas granas

de Thierry QUATRE

La Lanterne du passeur (ABORDO) | Paru le 05/11/2015 | 19,80 €

Livre bilingue Occitan / Francais, en vis à vis

– Français –

Jasmin est un véritable homme de son temps ; un temps de bouleversement auquel il ne peut pas rester insensible : le 19e siècle. Jasmin n'est certes pas un artiste engagé, au sens où il n'a pas d'appartenance politique. Dans les chansons de sa jeunesse, il chante davantage la liberté que l'amour. Au lendemain de l'aventure Napoléonienne qui a marqué son enfance, Jasmin est en rapport épistolaire avec le grand chansonnier Bérenger. Pour autant, il est difficile de le considérer comme un républicain farouche, car il semble s'accommoder de tous les régimes tant qu'ils restent modérés, comme l'atteste son soutien à Lamartine en 1848 lors des terribles journées de juin. De fait, ses combats sont ailleurs. Il n'a que faire des partis. Il défend des valeurs : l'amour, la charité, la défense de la campagne face à l'industrialisation naissante, ainsi que la singularité de la langue occitane.


– Occitan-Gascon –

Jansemin es un vertadèr òmi de son temps ; un temps de tresvirada de la quau pòt pas demorar insensible : lo 19au sègle. Jansemin es pas ua artista engatjada, dens lo sens qu'a pas d'apartenéncia politica. Dens las cançons de sa joentut, canta mèi la libertat que l'amor. Que son au lendoman de l'aventura Napoleoniana qu'a mèrcat son enfança e Jansemin que s'escrivon damb lo cançonaire gran Berengèr. Mès, çaquelà, qu'es malaisit deu considerar com un republican hagard, pr'amor que sembla acomodar-se de totas las fòrmas de governador per tant que demora moderadas, com l'atesta lo son sosteng à Lamartine en 1848 au moment deus tarriblas jornada de junh. De hèit, sos combats que son en lòc mei. Que se trufa deus partits. Defén valors : l'amor, la caritat, l'empara deu campèstre en fàcia de la revolucion industriala, atau com la singularitat de la lenga occitana.

 

L'auteur : Jasmin / Jansemin. Personnage hors du commun, coiffeur et poète né à Agen en 1768 et mort en cette même ville en 1864, il écrivit en occitan, langue à laquelle il donna une impulsion nouvelle

L'auteur/réalisateur : Thierry QUATRE. 40 ans, enseignant, membre de l'Institut des Études Occitanes. Il effectue des recherches critiques de l'œuvre de Jasmin, et assemble une bibliographie approfondie. Il est à l'origine de ce projet de réédition.

L'auteur/traducteur : Pierre DARRICAU. 67 ans, est ancien professeur de français et d'occitan.

Double Je

Double Je

de Anita FERNANDEZ

D'un noir l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 03/11/2015 | 10,00 €

Annie a quarante ans quand sa jumelle inconnue, Anna, fait
irruption dans sa vie. Annie est discrète, réfléchie, limpide,
Anna, dont on ignore tout de la vie, est inquiétante, impulsive et amorale. Elle va accaparer les amis, l’amant et le fils d’Annie. Et d’une certaine façon la déposséder de sa vie dont elle prend le contrôle.
Cette sœur va l'entraîner dans  un jeu de cache-cache épuisant, qui ira jusqu’à l’escroquerie.
Après trois semaines de cavale en camping-car, sorte de road-movie Breton, le lecteur comprendra-t-il qui
est le « simple JE » qui rentrera finalement à Paris ? Annie ?
Anna ? Une sœur éplorée ? Une manipulatrice meurtrière ? La somme des deux ?

Les dits de Nantes

Les dits de Nantes

de Françoise MOREAU

L'ŒIL ÉBLOUI (OEIL ÉBLOUI (L')) | Paru le 02/11/2015 | 15,00 €

« Alors les femmes s’en prennent à cette garce de Loire jamais bien franche. Ce pont maudit, la Loire en colère n’en fait qu’une bouchée, il faut se souvenir un peu ! On ne fait plus le compte de tous les braves gens qu’elle avale, qui l’engraissent. Elle peut même vous bouffer le bateau entier, ça s’est vu. Étonnez-vous qu’elles ne veuillent pas voir partir leur fille avec leur frère aîné ! Elles ont un contentieux inépuisable avec la Loire, parce qu’à moins d’être de la butte, on peut s’attendre à ce que la garce vous mange les rues, les trottoirs, les caves, chaque fois qu’elle a trop bu ! »

Les Dits de Nantes, ce sont cinq nouvelles : Le pont Maudit, La Madeleine de l’Hôtel-Dieu, Le car Drouin, La traversée de Nantes, Le serment du quai de la Fosse,  précédées d’une longue dédicace au proviseur adjoint du lycée Jacques Demy.

Cent cinquante ans d’histoire parcourus et tout un pan de la mythologie de Nantes ainsi raconté par Françoise Moreau.

Les couilles enragées

Les couilles enragées

de Benjamin PERET

Prairial (PRAIRIAL) | Paru le 01/11/2015 | 8,00 €

Ce conte frénétique de Benjamin Péret, où perroquets, montres et miroirs baisent et jouissent à qui mieux mieux, devait paraître en 1928 chez l’éditeur clandestin René Bonnel, comme L’histoire de l’œil, de Bataille, et Le con d’Irène, d’Aragon. Mais les premières feuilles imprimées sont saisies par la police, empêchant la publication. 

Neuf poèmes extraits du livre paraissent l’année suivante, avec des textes d’Aragon et des photos de Man Ray, dans la plaquette 1929. Il faudra attendre 1954 pour une première édition complète chez Éric Losfeld, sous le pseudonyme de Satyremont et sous le titre Les rouilles encagées

Le « grand dessin / arbre généalogique » d’Yves Tanguy prévu à l’origine ayant semble-t-il disparu, nous avons demandé à Killoffer de nous en livrer son interprétation.

Comme souvent les statues

Comme souvent les statues

de Aurélien NEVERS

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 01/11/2015 | 15,00 €

 

Un vidéaste douteux, Gilles, accepte pour l’été l’invitation de Barnabé, écrivain fameux, dont il se prépare à épouser la fille, Irène, une attardée mentale aux réactions magnifiquement imprévisibles. Ils partent pour la Corse où les attend une vieille bâtisse, La Faquaille, aux allures de château de cartes. Autour d’eux apparaissent de nouvelles silhouettes : s’avancent ainsi Stella, une musicienne opaque, accompagnée de ses parents; ferment la marche Lucie et Cybèle, deux soeurs si proches qu’on s’adresse parfois comme à une personne unique, qu’on nomme alors Lucibelle. 

Lucie, une petite fille au physique ingrat et à la voix abîmée, observe du haut de son enfance un monde qu’elle lit au moyen d’une grille très personnelle ; Cybèle, à qui ses vingt ans et une beauté aussi banale qu’efficace offrent des possibilités interdites à sa benjamine, s’installe discrètement dans le paysage ; elle tracera pour Gilles des trajectoires inattendues en imaginant pour lui d’étranges destins. De son côté, Barnabé tente de dompter un roman rétif. Il faut surtout compter avec Stella et sa musique… Chacun à sa manière, chacun de son côté, s’en prend à la réalité. Un jeu périlleux, qui provoquera d’inattendues dérives aux violentes conséquences. Dans le château de cartes, triste comme les pierres…

 

‘Surprenant, poétique, profond... les Faquailliens nous transportent dans les dédales de toute la complexité de l’être humain’

 

L'auteur :

 

Aurélien Nevers n’est pas de ces écrivains témoins de leur temps. Tour à tour auteur dramatique, romancier, vidéaste, il déroule nonchalamment ses intrigues dans des zones incertaines, brumeuses, peuplées de personnages inhabituels qui se croisent, s’étreignent ou s’entrechoquent. En découlent des situations terribles ou exaltantes. Ou les deux à la fois. 

'Comme souvent les statues est son deuxième roman.'

Marilyn - La filmographie

Marilyn - La filmographie

de Arnaud STAHL

Filmographie (5 SENS) | Paru le 01/11/2015 | 15,00 €

Nous connaissons tous Marilyn Monroe. Sex-Symbol, beauté fatale, troublante et tourmentée. Mais connaissons-nous l’actrice ? Oui, avant tout Marilyn Monroe était une actrice. Et quelle actrice ! Drôle, émouvante, espiègle dans ses rôles, travailleuse, perfectionniste, impliquée sur le plateau. Elle galvanisait ses partenaires aussi bien qu’elle savait les irriter. Adorée du public, détestée par les producteurs, comment choisissait-elle ses rôles ? Que se passait-il, quand la caméra ne tournait pas ? Cette caméra qui l’aimait tant ! C’est ce que vous allez découvrir à travers ce livre. L’histoire et les histoires de 30 films dont un inachevé qui ont fait de Marilyn Monroe une si grande actrice.

 

L'auteur : 

 

Arnaud Stahl est né dans l’Allier en 1971. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la lecture et le cinéma, bercé par les grands auteurs et les grands acteurs de son époque. A 14 ans, il découvre Marilyn Monroe et se rend compte qu’aucun livre ne parle de ses films. C’est donc tout naturellement qu’il réunira ses deux passions pour écrire ce livre. 15 ans de recherche seront nécessaires. Auteur de plusieurs romans et nouvelles, il nous offre aujourd’hui son livre phare.

XXI suivi de Post Mortem

XXI suivi de Post Mortem

de Arnaud BEAUJEU

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 01/11/2015 | 13,00 €

XXI, illustré par les tarots des Visconti-Sforza, se présente comme un jeu de vingt-et-une cartes poétiques + une muette (celle du Mat ou du Fou). Comme à la suite d’un tirage divinatoire, et selon la pensée néoplatonicienne de Marsile Ficin, ce recueil suit le principe d’une élévation spirituelle, à travers les mondes de la terre et du ciel, non sans renversements possibles entre le haut et le bas. Le parcours qui s’opère à travers les colonnes de Jupiter, de Mars et de Vénus, de La Lune et du Soleil, puis de celle de Mercure, se parachève sur la question des fins dernières ou « colonne de Saturne ». Mais c’est d’abord au lecteur de créer son propre cheminement herméneutique à travers ces poèmes dont l’inspiration provient également des œuvres de Dante et de Botticelli.

 

L’ensemble suivant, Post mortem, se compose de quatre poèmes où s’entrecroisent le blanc, la lumière, la présence et son effacement…

 

L'auteur :

 

Membre du comité de rédaction de la revue NU(e), Arnaud Beaujeu a coordonné deux numéros « Michel Steiner ». 

Il a par ailleurs publié deux ouvrages critiques : en 2010, Matière et lumière dans le théâtre de Samuel Beckett, aux éditions Peter Lang (Oxford, Berne), et en 2011, Samuel Beckett : trivial et spirituel, aux éditions Rodopi (New-York, Amsterdam), ainsi que plusieurs articles ou entretiens sur des poètes contemporains (Bernard Vargaftig, Jean-Pierre Lemaire, Pierre Dhainaut, Marie-Claire Bancquart, Béatrice Bonhomme, Charles Juliet, François Cheng, René Depestre, etc.). 

 

 

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