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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Le Coq Catalan

de Albert BAUSIL

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 20/11/2015 | 18,00 €

« Un beau jour j’ai vu la Poésie, la Poésie en chair et en os, la Poésie faite homme ; oui, tout en BAUSIL était poésie : sa démarche gazelleuse, son chapeau oiselin, le pli de son pantalon et le zig-zag de son œil, son je ne sais quoi, son rien, son lui, sa demeure, sa sœur que j’adorais. L’avez-vous vu grimper à Font-Romeu, ou rire, ou vous sauter au cou. Ah ! le délicieux spécimen d’humanité ; ah ! le poète ! Dire qu’il y a des types qui ont vu Jésus, Barberousse, Citroën, moi, moi j’ai vu, de mes yeux vu, vous dis-je la Poésie. »

Joseph DELTEIL (À la mémoire d’Albert Bausil, Tramontane N° 283-284, mars-avril 1947)

Le Roman d'Henri IV. La jeunesse du roi

de Heinrich MANN

Voix d'ailleurs (PÉTRA) | Paru le 19/11/2015 | 30,00 €

Traduit de l'allemand par Albert Kohn

Préface de François Bayrou

Présentation de Lionel Richard

Postface de Hans Harje

"S'il n'est que littérature adaptée à l'histoire, ou histoire adaptée à la littérature, le roman historique déçoit. On ne sait ce qui agace le plus - une vérité limitée au costume, à la superficie, ou l'absence de vérité interne, d'inspiration. D'un Jules César, d'une Cléopâtre, nous attendons autre chose encore que les actes connus, les gestes convenus. L'histoire les a haussés à un plan où ils excitent notre attente, restent vivants, toujours capables de pensées, de volontés étonnantes. Il n'est que d'aller dans leur ligne, et plus avant. Ainsi Shakespeare. Ainsi, à la façon shakespearienne, Heinrich Mann. L'essentiel de ce roman d'une époque où tout était rmis en question est que l'auteur remet à son tour tout en question. Et cela à la façon du XXe siècle, dans la mesure où elle s'apparente à celle du XVIe.

Nombre de problèmes aujourd'hui sont les mêmes qu'alors, ou plutôt aujourd'hui comme alors tout devient problème."

Félix Bertaux, compte rendu de "La jeunesse du roi Henri IV", La Nouvelle Revue Française, novembre 1935.

Voyages d'encre : Carnets de Chine, 2005-2013

de SIMON

Carnets de voyage (AKINOMÉ) | Paru le 15/11/2015 | 49,00 €

" Je suis tombé dans l'encrier dès l'enfance, et le goût du voyage a fait le reste. Partout où le vent me mène, je dessine et j'écris ; c'est ma façon de marcher. " Les mots de Simon, subjugué par l'Orient, résonnent dans cet hymne à la Chine d'une totale liberté. Seule ou à deux, en famille ou avec des amis, il a parcouru dix provinces pendant huit ans. Voyages d'encre est d'abord un hommage au temps de Chine, le temps partagé avec des lieux et un peuple. Amateur de paysages, Simon a trouvé en Chine de quoi assouvir sa gourmandise dans de belles montagnes. Apprenant la langue, il a aussi découvert combien les Chinois, loin des clichés, sont des gens chaleureux. L'usage multiple des encres sur de grands carnets confère à ses dessins mouvement, vitalité ardente et précision. C'est à cette aventure graphique et littéraire exceptionelle que ces pages vous convient. La variété et les mutations de la Chine offrent à l'écrivain et au peintre un terrain d'expérimentations sans bornes. Cette oeuvre vitale est un témoignage d'amour pour une femme, un peuple, ses paysages et ses poètes.

Asparagus Green

de Alan JOHNSTON

DOUBLE JEU 16,5 (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 28,00 €

Alan Johnston est un artiste naturaliste confirmé. Ce livre est le résultat de quatre résidences effectuées par l’artiste dans le Japon rural à chacune des quatre saisons. Sans être didactique, il nous permet de découvrir et ressentir toute la beauté et la richesse de la nature dans cet archipel si particulier. Les notes écrites, les croquis, peintures et aquarelles s’allient pour nous permettent de goûter à ces longs moments de contemplation des plantes, des animaux, des gens et des lieux. A tel point que parfois on en oublie même le temps qui passe.

Chacha à Paris

de Jocelyn KAO

DOUBLE JEU 13 (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 20,00 €

Une promenade dans Paris illustrée par une jeune Taïwanaise amoureuse de notre capitale.

Trente-neuf pages délicates qui nous présentent toutes les facettes et les bonnes choses que peuvent nous offrir Paris.
Entre la Madeleine, le canal Saint-Martin, le Bon Marché et les ponts de Paris elle nous entraîne à la découverte des bars, du bon vin, des macarons et des chocolats chauds. Un art de vivre qui l’enchante… « Je t’aime Paris » nous dit-elle !

Femme Renarde

de Julie GRUGEAUX

DOUBLE JEU 13 (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 20,00 €

Un livre « attrape-rêve » ou rêve et réalité se mélangent. Recto et verso s’animent des magnifiques peintures/collages de Julie Grugeaux.

Une femme s’endort et se rêve Renarde. Renarde qui s’endort à son tour et se rêve Femme.

Le texte de Stéphanie Lafitte nous accompagne à travers ce voyage inspiré de contes Amérindien, Celte et autres où l’humain et l’animal sont reliés et vivent en harmonie.

La chose la plus difficile

de Francesca FARAVELLI, Stefano FARAVELLI

DOUBLE JEU (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 20,00 €

Stefano et Francesca Faraveli vivent à Turin. Stefano est un « carnettiste » de grande réputation. Il peint et écrit sur le monde où il se promène avec sa femme. Dans ce livre, ils répondent à une de ces questions qui peut hanter nos esprits :     « De combien est longue la langue du fourmiller ? ». Au recto, la machine qu’il nous faudra construire pour arriver à nos fins et au verso, le mode d’emploi et surtout, où trouver un fourmilier… cela va sans dire : à la Samaritaine ! Ce livre s’appuie sur une des citations la moins connue (et pourtant essentielle) de Charles De Gaulle.

Mon village au bord de l'eau

de Olivier COUQUEBERG, Tati MOUZO

DOUBLE JEU (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 20,00 €

Quinze tableaux de Tati Mouzo ont inspiré autant d’histoires à Olivier Couqueberg. Un mariage pleinement réussi.
Histoires courtes et débordantes d’humanité dans une écriture poétique, simple et profonde qui accompagne les peintures.
Des peintures où l’humain semble en apesanteur, en attente, un moment immobile pour prendre le temps d’écouter son cœur. Couleurs, formes et agencement nous donnent ce luxe d’une méditation où le vide s’emplit de poésie.

Transmission

de Alain FLECHE

Simple je (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 25,00 €

Alain Fleche travaille le bronze depuis 1987. Artiste autodidacte il créer crée des bijoux et réalise des sculptures illustrant les questions que posent notre existence. L’auteur – et créateur – habille ses sculptures de ses réflexions. Une recherche philosophique, un travail qui nous invite à un banquet : trouver du sens à nos intuitions. À travers, entre-autres, l’Homme qui marche, l’Arbre, le Brouillon d’architecte ou encore la Quête, il nous amène à penser à notre condition humaine avec beaucoup de cœur… l’essentiel !

Anacoluthe

de Laurent GRISON, Nathan R. GRISON

Simple je (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 25,00 €

Un dialogue poésie/photographie entre père et fils porté par la notion de l’anacoluthe : « tournure de phrase par laquelle on abandonne une construction commencée pour en prendre une autre ».

Le fils Nathan R. Grison voyage autour du monde et ramène ses images ; son père, Laurent Grison, y pose sa poésie.
Une structure de livre pleine de simplicité et de cette force puisée dans les espaces entre les lignes.
Les feuillets sont cousus et le livret obtenu collé sur une couverture en carton noir. L’objet participe pleinement à la magie de la poésie des mots et des photographies.

Nathalie Savey

de Philippe JACCOTTET

Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 13/11/2015 | 30,00 €

Premier ouvrage consacré à l’œuvre photographique de Nathalie Savey, qui reproduit ses principales séries accompagnées de poèmes et proses de Philippe Jaccottet qui accompagnent et éclairent son travail. Trois études inédites par Héloïse Conésa, Michel Collot, Yves Millet.

 

Je souhaite que chaque photographie soit une expérience poétique, où l’immédiat, le lieu, et mon désir d’image entrent en dialogue. Aller à l’essentiel à travers l’expérience du paysage, marcher en s’oubliant, percevoir l’immanence du réel, contempler toujours, oser la poésie, être. 
Le ton, les doutes, la quête, l’émotion, l’exigence, la beauté de l’œuvre de Philippe Jaccottet m’ont toujours accompagnés. Reconnaître ce qui est le plus proche de soi est le plus difficile à voir, se reconnaitre dans l’autre est une chance et une résonnance. Voir et écrire, sont comme deux personnes en regard. Trouver l’accord de la note entre ces deux verbes est une quête, la donner à entendre dans un espace où le souffle d’un instant est retenu par la beauté est un bonheur.
J’ai porté en moi les écrits de Philippe Jaccottet, comme cette phrase citée plus haut, en me disant : voici ce que je voudrais faire en photographie. Il existe un espace non défini entre le visible et l’invisible, à voir à travers l’épaisseur du visible. Et certainement, avant tout, le gout très particulier, indescriptible, d’aimer marcher dans la montagne, le long des rivières, que je signifie dans le silence de mes images en tentant d’ouvrir un espace imaginé que j’entends dans les écrits de Philippe Jaccottet.
(Nathalie Savey)

 

 

Nathalie Savey est une promeneuse. En préalable à ses photographies, elle choisit un itinéraire sur une carte, marche, observe, attend puis déclenche. Dans son viseur, la nature est ramenée à ses éléments primaires : l’eau, l’air, le végétal, le minéral. Ce ne sont pas des photographies de paysages qu’elle propose : le pittoresque, le sublime sont absents de ses images dans lesquelles la réunion d’une nature objective et d’une intime sensation joue sur la part d’illusion que génère parfois le réel. Ainsi le rocher se transmute en montagne, la photographe se fait alchimiste.
De l’art oriental et de la tradition des images du monde flottant qu’elle affectionne tant, Nathalie Savey retient cette volonté de se fondre dans le paysage, d’en faire l’expérience comme s’il s’agissait d’un nouvel être-au-monde. Plus que le moment romantique de la projection, où les états d’âme de l’artiste trouveraient dans la contemplation de la nature un écho, Nathalie Savey cherche à matérialiser cette frontière indécidable entre la réalité et le ressenti, le visible et l’invisible. En ce sens, la photographe nous donne à observer un « paysage mental ».
(Héloïse Conésa)

Extraits, détails :
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/monographies/article/nathalie-savey
 

Correspondance entre Alfred Nobel et Bertha von Sutner

de ALFRED NOBEL ET BERTHA VON SUTTNER , Edelgard BIEDERMANN

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 13/11/2015 | 24,00 €

Chaque année, le prix Nobel de la paix attire l’attention du public sur la personnalité de son créateur, l’industriel Alfred Nobel, et sur l’écrivaine pacifiste Bertha von Suttner, qui contribua pour beaucoup à l’engagement de Nobel. Tous deux firent connaissance en 1875, lorsque Suttner, alors comtesse Kinsky, fut engagée comme secrétaire et gouvernante chez Nobel à Paris. Pour des raisons personnelles, la jeune femme ne demeura pas plus de quelques jours à son poste. En revanche, un riche échange épistolaire s’établit entre eux dès 1883, pour ne cesser qu’à la mort de l’inventeur.

Grâce à l’ouvrage Chère Baronne et Amie – Cher Monsieur et Ami, le public français aura accès à l’intégralité des lettres que s’adressèrent ces deux grandes personnalités, conservées dans leur teneur originale, à savoir 72 de Bertha von Suttner et 24 d’Alfred Nobel, rédigées tantôt en français, tantôt en allemand ou en anglais, et toutes traduites dans cette édition. Les chapitres introductifs offrent un aperçu complet de la correspondance et situent dans le contexte de l’époque les épistoliers, leurs parcours ainsi que les événements dont ils furent les témoins.

 

Alfred Nobel : né en 1833 et mort en 1896, c’est un chimiste et un fabricant d’armes. il est notamment connu pour avoir inventé la dynamite. Dans son testament, il lègue sa fortune à la création du prix Nobel, qui vise à récompenser les personnes « ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité ». Le prix est donc créé en 1901.
Bertha von Suttner : née en 1843 et morte en 1914, c’est une pacifiste, première femme lauréate du prix Nobel de la paix en 1905. Elle fut la secrétaire d’Alfred Nobel en 1876 lors de son passage à Paris. Ils restèrent très proches et correspondirent régulièrement. Son plus célèbre ouvrage Bas les armes ! est un  roman fictionnel visant à dénoncer les ravages de la guerre. L’année 2014 marque le centenaire de la mort de cette femme extraordinaire.
À travers cette correspondance, appréciez le parcours exceptionnel de ces deux personnages hors du commun. Regroupant trois langues (l’allemand, l’anglais et le français), cet ouvrage est inédit en France.

Edelgard Biedermann, enseignante-chercheuse, née en 1939 en Allemagne, a étudié le romantisme, la philosophie, la géographie et la germanistique, et consacrée sa thèse au roman Bas les armes ! de Betha von Suttner. Auteur de nombreux articles sur les œuvres et correspondances de Suttner, elle a également participé à un projet de recherches pluriannuel au musée Nobel. Jusqu’à sa retraite, elle était chargée de cours à l’Institut de germanistique de Stockholm.

Lente à ressusciter

de Delphine HORST

Pas de côté (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 5,00 €

Lente à ressusciter, « petite forme », très court texte, revient sur la mort d’une sœur, partie très jeune. Aucun pathos cependant, aucun apitoiement. Pas un « tombeau » non plus, au sens littéraire du terme : ni élégie ni nostalgie. Une prose ciselée, reprenant « la longue marche commencée dans les maquis de l’enfance dont elle a perdu les sentiers ». Paysage de sous-bois, d’humus, bruissement de feuilles, enfouissement, où « sous sa robe de peau chiffonnée elle ne bouge plus », puis huis clos d’une chambre, d’un « coin du lit ». Plongées, replongées dans la douleur, « l’ulcère et son cratère », « roulis d’un bord à l’autre du temps où les débris s’accumulent sur les étais renversés épars », pour enfin « au matin fraîchement remué [faire] la promesse que la sève de certains gestes moussera dans les fruits du jour ».
Mais qui est l’« évanouie », l’« endormie » que Delphine Horst vient « ranimer », « lente à ressusciter » ? Laquelle des deux sœurs, de la morte ou de la vivante ? C’est sans doute dans cette ambiguïté que réside toute la force de ce texte, « dans cette langue sans pillage que personne d’autre ne parle », langue de terre, de chair, fiévreuse.

Noise

de Stéphane KORVIN

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 15,00 €

« je porte des silences, de l’herbe pour oubli, j’investis certains passages, des inventions qui s’aimantent à peine, les places sont tristes, j’achète des fleurs, qu’il faille ôter ses yeux de peur de les noircir, tu mens, je ne suis pas un cadavre, le récit d’une peine, je ne vais pas pleurer non plus, si les gens meurent c’est qu’ils ont une fonction à accomplir, un mensonge et attendre qu’il passe, c’est une séance, elle fixe, et quand je retourne au travail personne ne voit mes rêves »

Couches

de Gladys BRÉGEON

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 13,00 €

« Elle est là

De toute son horizontale
Enveloppée de ses impressions d’épiderme

Au creux de l’épicentre 
Au point de l’interrogation
À la fin de sa phrase
Au bord d’elle-même

À la frontière 
Seule et comme les autres »

J'ai connu le corps de ma mère

de Gladys BRÉGEON

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 11,00 €

« Voilà le patrimoine familial
À ciel ouvert

Ce grand trou
Sur lequel je grandis
Sur lequel je vieillis

Ces cuisses d’où je viens

Son vide à elle
Le mien
Notre vide
Ses manques
Sa mère à elle

Pupille

À ciel ouvert »

Proférations

de Jacques ROMAN

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 16,00 €

« une voix cette voix sans âge et sans voile une voix têtue une voix rebelle une voix qui se souvient de oui se souvient d’elle-même enlacée à d’autres voix une voix cette voix un astre seulement une voix venue du monde au monde cette voix elle elle dont on ne peut finir de parler avec les autres avec soi-même avec le vent »

L’histoire du loser devenu gourou

de Romain TERNAUX

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 12/11/2015 | 15,00 €

 

Dans cette farce burlesque, notre antihéros, qui restera sans nom, est l’archétype du loser moderne, vaincu par la société : alcoolique, sans emploi, en proie à la plus profonde misère sexuelle et amoureuse.
Poussé par ses parents, il accepte un emploi d’homme à tout faire dans une riche fondation qui se révèle être une secte. Par une suite de quiproquos, il va se retrouver patron de cette secte, qui réunit principalement de riches bourgeois érotomanes. Mais ce jeu de masques, ce retournement subversif des valeurs et des positions, ne va pas le rassurer pour autant et, ainsi parvenu au sommet de la pyramide sociale et sexuelle, il va découvrir qu’il ne désire pas plus être maître qu’il ne désirait être esclave.
Dans cette fable faussement innocente, mâtinée d’humour trash et de scènes rocambolesques, Romain Ternaux se livre à une destruction méthodique de tout ce qui fait une société : famille, travail, amour. Construit comme un vaudeville surréaliste, cette aventure piège son antihéros comme son lecteur dans une vertigineuse et folle escalade, dont rien ni personne ne sortira indemne.
Lorgnant à la fois vers Gaston Lagaffe, vers les Deschiens, vers cette littérature américaine peuplée de vaincus magnifiques (Bukowski, Hunter S. Thompson), L’histoire du loser devenu gourou est un grand éclat de rire de la puissance de ceux qui font exploser nos contradictions et nos faux-semblants.

Moi Lorenza, alias Seraphina Cagliostro

de Britt ARENANDER

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 12/11/2015 | 15,00 €

[…] Il y a quelques années, au cours de la restauration d’un vieil immeuble près de la Piazza Farnese à Rome, un manuscrit datant du XVIIIe siècle fut retrouvé, habilement caché et en bon état. Il se révéla être un journal intime, tenu par la femme du magicien légendaire Cagliostro. […]

Dans ce journal Lorenza, femme du comte Cagliostro, rebaptisée Serafina par son mari pour rompre avec leurs anciennes origines, le suit envers et contre tout. Ils furent reçus dans les cours royales de l’Europe du XVIIIe siècle, impliqués dans l’affaire du « collier de la reine » et, embastillée, Serafina décrit ses repas avec le marquis de Sade dans une Bastille dont Cagliostro avait prévu la fin prochaine.
Une plongée dans l’Histoire dont le ton intense en fait un récit passionnant.


Traduit de l’anglais par Sophie Taam

Noir-racine

de Françoise ASCAL

Récits et nouvelles (AL MANAR) | Paru le 12/11/2015 | 15,00 €

Qu’on le veuille ou non, chacun s’inscrit dans une lignée. On peut se croire libre de toute attache ou se vivre indéfectiblement lié aux ancêtres. 
Lorsque ceux-ci sont gens de peu, paysans obscurs ayant traversé l’épreuve d’une guerre dont on perçoit en soi-même les ultimes résonances, le désir de saluer leur courage quotidien, leur opiniâtreté s’impose, insiste. On cherche alors une vérité fuyante cachée entre les lignes de quelques cartes postales de 1915 écrites au crayon par une main fébrile et retrouvées dans une vieille ferme menaçant ruine au fond des bois. La nature, dans sa luxuriance,  travaille à effacer les traces de ce qui fut.
On rêve alors de sauver de l’oubli, si peu que ce soit,  ces Joseph, Élise, Gabriel, Marthe, humbles anonymes qui sont notre source.


Françoise Ascal est poète et écrivain. Elle a souvent travaillé avec des peintres, et donné de nombreuses lectures accompagnées de musiciens. À travers différentes formes (poèmes, récits, notes de journal, livres d’artistes) ses textes interrogent la matière autobiographique, explorent la mémoire et ses failles, croisent l’intime et le collectif.

Marie Alloy est peintre, graveur, auteur et éditeur ; elle aime accompagner d’encres ou de peintures les textes avec lesquels elle est en résonance.

Pour survivre à la nuit

de Assia OUEHBI

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 11/11/2015 | 5,00 €

C’est une poésie qui court dans la ville, sur les quais… qui s’écrit comme autant de graffitis sur les murs de la cité…  Une urgence à vivre.  Cette ville, aux allures apocalyptiques, est ce qu’il reste quand le jour se retire. Alors, pour survivre à la disparition du père, à la nuit de son deuil, Assia Ouehbi écrit.

L'interrompue

de Irina DOPONT

Récit (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 11/11/2015 | 15,00 €

Suite à un accident, Irina Dopont va devoir mettre un terme à sa carrière de musicienne. Elle écrit ici des fragments de vie où la musique omniprésente et la splendeur de la Terre entrent en résonance.

Lorsqu’un jour, un tournant vraiment serré a transformé mon chemin buissonnier en hors piste acrobatique, tout s’est effondré. Mais je ne crois pas au destin. Je dirais simplement croisement. Ou face à face avec soi-même qui impose un choix décisif et vital. Vous ne serez plus jamais comme avant, mais tout redevient possible.

Les maisons aussi ont leur jardin secret

de Véronique PINGAULT

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 10/11/2015 | 15,00 €

ATTENTION / Ce livre sortira le 10 novembre à l'occasion du salon de L'autre livre.

Il est ici question de l’endroit où l’on vit. La maison, l’appartement ; ceux que l’on a, ou ceux que l’on n’a pas. Notre habitation parle de nous, de notre mode de vie, de nos choix ou de nos renoncements, de nos envies. En Bretagne, des parpaings avec vue sur mer. À Madison, des bardeaux de bois. En Provence, de la pierre éclaboussée de soleil. À Paris, du béton… avec terrasse. Mais les murs protègent d’autres trésors que le plancher de chêne et le bruit de la pendule du salon : un bourdonnement de vie, l’ambiguïté, le ridicule, la fragilité de ses habitants.

 

Véronique Pingault vit en région parisienne. Son métier étant fort peu littéraire, elle compense sa frustration en embêtant ses collègues sur la ponctuation de rapports qui n’en demandent pas tant. La légende familiale prétend que, lorsqu’on appelait Véronique Pingault, enfant, elle répondait invariablement : « Je finis mon chapitre et j’arrive ». Un jour, par jeu, elle a eu envie de les écrire.

Gotthard Günther

de Gotthard GÜNTHER

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 10/11/2015 | 19,00 €

Gotthard Günther (1900-1984), philosophe, métaphysicien et logicien allemand, fut assistant d'Arnold Gehlen à l'Université de Leipzig dans les années trente, puis émigra sous le nazisme aux États-Unis où il découvrit la cybernétique et la littérature de science-fiction et développa ses travaux au seind'un laboratoire pluridisciplinaire de l'Université de l'Illinois. Fondateur d'une logique transclassique polyvalente, il sera le premier à mettre en relation les idées et concepts de la philosophie idéaliste classique avec les questions soulevées par la logique moderne, la cybernétique et les premières percées de l'informatique. On lui doit une oeuvre (encore trop peu connue dans laquelle il se propose de dépasser l'antagonisme traditionnel entre idéalisme et matérialisme, entre le monde objectif et la subjectivité, et cela en créant une logique des opérations de la conscience. Le choix des textes présentés ici permettra de se familiariser avec cette pensée originale et avec la biographie de son auteur.
 

Danièle Laurin, qui a rassemblé et traduit de l'allemand les textes présentés dans cet ouvrage), est professeur agrégé d'allemand et a été en poste de 2000 à 2013 en Langues Étrangères Appliquées et Master des métiers de la traduction à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour.

Daniel Verney, le préfacier, ancien élève de l'École Polytechnique, est ingénieur en création de logiciels et poursuit des recherches en algorithmique, en sémantique et en épistémologie. C'est dans ces perspectives qu'il explore la pensée de Gotthard Günther.

Pirate du bitume

de Thomas SAUVADET

Méandre (PÉTRA) | Paru le 10/11/2015 | 15,00 €

En marchant dans les pas d’un gamin de la rue nourri à la vache enragée du Hard Discount, en suivant le parcours d’un adolescent fasciné par la culture des gangs américains, à travers l’itinéraire d’un pirate d’aujourd’hui, ce roman éclaire l’une des réalités sociales les plus dures de la société française. C’est l’histoire d’une jeunesse coincée entre la peur et la pitié, d’une jeunesse écartelée avec le cœur en Afrique, l’estomac en Europe et le regard tourné vers les bas-fonds de la grande Amérique. Une jeunesse qui meurt d’envie de croquer toutes les richesses de la société du spectacle, des mirages au milieu du désert. Une jeunesse qui accouche d’un monstre : le grand banditisme des cités HLM.

Sociologue, enseignant-chercheur à l’Université Paris Est Créteil, auteur de plusieurs ouvrages (Le capital guerrier : concurrence et solidarité entre jeunes de cité, Paris, Armand Colin, 2006 ; Jeunes dangereux, jeunes en danger, Paris, Dilecta, 2006), Thomas Sauvadet travaille depuis une quinzaine d’années dans les quartiers de logements sociaux de la région parisienne, observant et décrivant la jeunesse « de rue » : des jeunes hommes issus des familles les plus pauvres de leur quartier, des immigrations les plus pauvres, et pour lesquels l’espace public, « la rue », est un lieu de vie et non un simple lieu de passage entre les tours d’une cité-dortoir.

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