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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Trois contes traditionnels de Guyane

Trois contes traditionnels de Guyane

de Marie-Gabrielle FERRATY

Contes pour Grandir (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/11/2015 | 12,00 €

Magnifiquement illustrés par Marie-Dominique Locuty et Nathalie Euryale, ces contes enchanteront petits et grands conviés par le poisson Atipa, l’arrogante Zorè l’oreille, le fervent Ti-Jean... Réécrits par notre poétesse Haimegédéji, vous serez sensible à la musicalité des textes.
 

La guerre et après...

La guerre et après...

de Colette KLEIN

Méandre (PÉTRA) | Paru le 30/10/2015 | 25,00 €

La guerre et après…, n’est pas un roman mais un document dans lequel s’entre-croisent un journal de deuil, la recherche de l’auteur qui tente de déceler dans ses origines son obsession de la mort incarnée dans un destin qui trouve ses racines dans L'Histoire, et le journal de guerre que son père a rédigé au retour de ses années de captivité. Document primordial qui met en évidence les traumatismes engendrés par la guerre, servi par l’écriture de Colette Klein.

L'auteur s'interroge, et interroge le lecteur, sur la nécessité de survivre dans un monde dominé par la guerre, tout en construisant, malgré elle, une œuvre qui inscrit sa mémoire individuelle dans le livre de la mémoire universelle.

 

Poète et peintre, romancière, auteur dramatique, Colette Klein, née en 1950, a créé en 2008 Concerto pour marées et silence, revue qui met à l’honneur la poésie contemporaine. Elle est également active dans divers cercles littéraires et a collaboré de nombreuses années à la revue Phréatique. Auteur d’un livre de nouvelles, elle a de même publié 13 recueils de poèmes dont plusieurs aux Éditions Alain-Lucien Benoit. Le plus récent Mémoire tuméfiée suivi de Lettres de Narcisse à l’ange a été publié aux Éditions Editinter.

Notre case est à Saint-Denis

Notre case est à Saint-Denis

de Bouba TOURÉ

écritures des territoires (XEROGRAPHES) | Paru le 29/10/2015 | 12,00 €

Bouba Touré est originaire du Mali, du village de Tafacirea (Gadiaga) au bord du fleuve Sénégal. Il avait 17 ans quand il est venu travailler en France en 1965. Comme beaucoup de sa génération, il ne savait ni lire ni écrire le français qu’il a appris aux cours du soir organisés par le Secours Populaire de Saint-Denis. Dans ce livre il raconte la vie du foyer et comment il s’est lié avec des gens du pays. Un témoignage affectueux de sa vie.

Le Lampadaire et la baignoire, suivi de Majong

Le Lampadaire et la baignoire, suivi de Majong

de Tristan BLUMEL

l'Appel du large (ABORDO) | Paru le 29/10/2015 | 7,80 €

Si Tristan Blumel était électricien, il serait expert en courts-circuits. Mais de courts-circuits qui feraient de l'électricité une force universelle accessible à tout un chacun, gratuitement, partout, tout le temps.

Pour le dire autrement, Blumel n'écrit pas de poèmes : il sculpte la langue, il saisit des blocs de mots et de phrases et en retire d'énormes pans pour atteindre à l'évidence du monde...

 

Tristan Blumel, né en 1989 à Saint-Julien-en-Genevois, vit et travaille à Bordeaux. Engagé dans la création qui va du jeu sur papier à la performance orale, il œuvre sans cesse pour que la poésie ait une plus large présence dans l’espace contemporain.

La famille est une peine de prison à perpétuité

La famille est une peine de prison à perpétuité

de Elena VIEILLARD, François SZABOWSKI

Hors collection (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 28/10/2015 | 11,90 €

Cherchez-vous un cadeau pour une belle-mère pénible, un ado tourmenté, un jeune couple qui envisage (les inconscients!) d’avoir un enfant?

La famille est une peine de prison à perpétuité est le livre qu’il vous faut.

Les réseaux sociaux ont permis le retour en force de la maxime comme genre littéraire. Se connecter à un réseau social quelconque implique d’accepter de voir s’afficher sur son écran des conseils de vie souvent naïfs dans leur sincérité.
Prenant acte de cette ferveur nouvelle pour un art ancien, né à Rome et amené à sa perfection par les moralistes du Grand Siècle, François Szabowski et Elena Vieillard proposent leur recueil de maximes, mais subvertissent ce genre avec des maximes ironiques, satiriques, caustiques, absurdes, idiotes, où l’humour noir le dispute à la bêtise.

La Rochefoucauld, La Bruyère, La Fontaine et maintenant Szabowski/Vieillard. Voici une centaine de maximes utiles en toutes situations.
La vie en société (« Un bon argument est moins convaincant qu’un coup de pied »), les relations de bon voisinage (« On ne se bat pas contre les chacals avec des cotons-tiges »), le monde du travail (« Un moineau bien entraîné est plus dangereux qu’un serpent »), le commentaire sportif (« On ne court pas le marathon avec une jambe de bois »), la politique (« Il est plus facile d’aimer son prochain quand il est propre ») ou la leçon de vie (« Il y a des jours où l’on préférerait être un crustacé ») : aucun sujet n’est oublié (ou épargné).

Ces maximes de vie embrassent l’expérience humaine dans sa pleine diversité et ont vocation à devenir, serties dans leur joli écrin, l’accessoire indispensable de toute personne de qualité au xxie siècle: Le Petit Livre rouge des dandys, la Bible des hipsters, l’Almanach Vermot de notre modernité.

Ce que révèle la nuit

Ce que révèle la nuit

de Sylvie BLONDEL

livres français (PBE) | Paru le 28/10/2015 | 18,00 €

Sylvie Blondel a été fascinée par le mystère qui entoure la figure scientifique de Jean-Philippe Loÿs de Cheseaux, astronome suisse, né en 1718 dans le Pays de Vaud, et par son parcours hors du commun à une époque où l’on traçait encore les contours du monde, un siècle marqué par l’essor des sciences. À l’histoire de l’astronome, Sylvie Blondel superpose le récit d’une tranche de vie : celle d’un homme de notre temps, qui a découvert par ha sard Loÿs de Cheseaux et décidé d’écrire un roman. Dans les pas de son personnage, il se plonge à son tour dans une double recherche : les traces du chasseur de comètes, et celles de sa propre femme, qui a quitté la maison un beau jour en laissant un simple mot d’adieu, sans plus donner signe de vie.

Sylvie Blondel raconte deux destinées qui se révèlent l’une l’autre, en laissant le lecteur libre d’y trouver un message au-delà de l’ histoire. 

Temoigner par l'Image

Temoigner par l'Image

de Paul BERNARD-NOURAUD, Luba JURGENSON

Usages de la mémoire (PÉTRA) | Paru le 27/10/2015 | 27,00 €

Les violences de masse du XXe siècle ont donné lieu à un immense corpus d'images. Peintures, dessins, récits graphiques, objets peints : images testimoniales, mémorielles, documentaires et artistiques, réalisées dans des camps et lieux de réclusion clandestinement ou sous contrainte, ou de mémoire après-coup: face aux régimes génocidaires ou répressifs, l'image constitue un espace essentiel d'élaboration des événements extrêmes ainsi que de transmission de vécus traumatiques ou de données documentaires. À la fois, donc, lieu de construction de l'événement et de soi, mais aussi archive historique, cette production visuelle n'a été à ce jour que peu étudiée de manière spécifique en comparaison avec les recherches consacrées au témoignage littéraire.
Né du constat de cette carence, le présent recueil constitue un premier pas pour une réflexion pluridisciplinaire sur ce corpus polymorphe. Il s'agit de cerner les différentes façons de témoigner par l'image, mais aussi de soustraire cette interrogation - sans perdre de vue le problème du statut des œuvres - à la seule emprise du testimonial pour donner une place à la complexité des démarches artistiques et des contextes.
Ces huit contributions explorent des images portant sur la Shoah, le Goulag et l'institution psychiatrique soviétique, le génocide des Tustsi au Rwanda et celui perpétré par les Khmers rouges au Cambodge, la dictature argentine.

 

Paul Bernard-Nouraud est doctorant en théorie et histoire de l'art au sein du Centre de Recherche sur les Arts et le Langage (CRAL, EHESS) et à Paris IV, auteur, entre autres, d'un essai sur le théâtre de Bernard-Marie Koltès ("Les Ombres solitaires", 2012) et d'un essai sur la figure du "musulman" dans les camps de concentration nazis ("Figurer l'autre", 2013).

Luba Jurgenson est maître de conférences à Paris IV (Eur'ORBEMICRAL). Elle a publié notamment "L'Expérience concentrationnaire est-elle dicible?" (2003), "Création et tyrannie" (2009) et, en collaboration, "Le Goulag en héritage, pour une anthropologie de la trace" (2009), "Des témoins aux héritiers, la Shoah et la culture européenne" (2012), "Le Tourisme mémoriel en Europe centrale et orientale" (2013).

 

Irrévocable !

Irrévocable !

de Sorin DUMITRESCU

Hors collection (VER À SOIE (LE)) | Paru le 27/10/2015 | 20,00 €

Malgré les engagements internationaux pris par la Roumanie lors de la ratification de l’Acte constitutif de l’UNESCO et de la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies, Sorin Dumitrescu, Directeur de la Division des sciences de l’eau de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Sciences et la Culture (UNESCO), fut retenu dans son pays par le régime dictatorial de Nicolae Ceau?escu entre 1976 et 1978 : une période pendant laquelle il fut sujet à une longue série de pressions et de harcèlements. Pour la première fois, et contrairement aux dispositions de l’article VI de l’Acte  constitutif auquel il avait souscrit, un gouvernement membre de l’Organisation « assignait à résidence » un fonctionnaire international dans son pays d’origine, l’empêchant ainsi d’accomplir la mission que lui avait confiée l’UNESCO. Pour la première fois également, le Directeur général de l’UNESCO se trouvait dans l’impossibilité d’assurer son autorité sur un fonctionnaire de l’Organisation, en conformité avec les obligations qui résultaient pour lui de l’engagement qu’il avait souscrit au moment de sa nomination.

C’est d’abord ce combat acharné contre le régime communiste dictatorial que raconte ce livre. Pendant deux ans, Sorin Dumitrescu va devoir déjouer un à un tous les pièges que lui tend la Securitate. C’est ainsi qu’au fil de situations authentiques qui ne manquent pourtant pas de rappeler les grandes heures du récit d’espionnage, l’auteur déroule sous nos yeux la véritable partie d’échecs qui l’oppose au gouvernement roumain et à Ceau?escu  personnellement pour parvenir à sortir de son pays et recouvrer son droit à accomplir ses devoirs de fonctionnaire international. Pourtant, au-delà du récit détaillé des stratégies ubuesques de la dictature roumaine à son égard, c’est aussi à la découverte de l’histoire récente autant que passionnante de l’UNESCO que ce livre nous entraîne. Un livre, dans lequel on ne se lasse pas non plus de découvrir avec étonnement le caractère arbitraire et parfois tout aussi ubuesque des règles auxquelles les demandeurs d’asile pouvaient être confrontés dans la France des années 1980.

Voir aussi http://www.leverasoie.com/index.php/collection-hors-collection

Le Crime nouveau est arrivé

Le Crime nouveau est arrivé

de Robert REUMONT

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 27/10/2015 | 14,00 €

Invité à fêter la fin de la taille des vignes dans le Beaujolais, le commissaire Boistôt débarque dans un vignoble en plein émois. Accusé du meurtre d’un délégué commercial imbuvable, Sylvain un bon gars de Fleurie est arrêté.

Trop de questions restent en suspens. Sylvain s’obstine dans un mutisme étrange. Désemparés, les enquêteurs réclament l’aide de Boistôt et de son équipe hors normes. Les témoins louvoient, mentent, s’emportent. Est-ce cela qui incite la sculpturale Wyvine à poser comme modèle pour un artiste qui ne peint que de… l’abstrait ?

Déjà difficile et complexe, l’enquête mène à d’autres affaires d’où surgissent menaces et dangers. Boistôt et son équipe, en bons épicuriens ne renoncent pas pour autant à des « études comparatives » de cuisses de grenouilles, de spécialités gastronomiques lyonnaises ou bourguignonnes et bien sûr de délicieux crus du beaujolais.

Épicurien, bon vivant, haut en couleur, pourfendeur d’hypocrisie comme la sublime Wyvine, Placide Boistôt mène les enquêtes à sa manière, sans jamais négliger les délicieux côtés de la vie.

C’est également une découverte des meilleures spécialités culinaires et gastronomiques de nos régions.

Plaisirs, terroir, gourmandises, cuisine et saveurs.

Robert Reumont est né à Charleroi, habite Fleurus en Belgique. La passion de cet universitaire pour les richesses culturelles, vineuses et gastronomiques de la France, le conduit dans de nombreux vignobles et sites remarquables qui abreuvent son imagination.



 

La Hante

La Hante

de Eric PESSAN

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 22/10/2015 | 25,00 €

L’avancée solitaire, la traque, la hargne, la fuite, l’abri, la terreur, la nuit, le chasseur, le chassé, l’observateur muet, l’enfant, le gibier, les odeurs d’humus, de sang, de boue, de peur, les halètements, les tripes, les poils, la plainte, la mort, les cris, la victoire, la métamorphose : La Hante, c’est tout cela. C’est aussi bien l’endroit où l’on vit, est-il indiqué à la fin du livre, que l’endroit pour les bêtes. C’est également le sang qui bat et pulse noir dans les veines du chasseur qui le soir gagne son logis un chevreuil sur le dos, ou dans celles du cerf en rut, du sanglier, du loup-garou, de l’enragé, du possédé, de Diane chasseresse et d’Actéon déchiqueté par les chiens. 
Il y a dans ces récits d’Éric Pessan la richesse obscure des mythes, l’exaltation de la poursuite haletante et la terreur immémoriale de la fuite dans l’épaisseur des bois. Il y a aussi des solitudes d’enfants confrontés à ce qui est trop vaste pour eux, c’est-à-dire le monde, et dans ce monde les règles violentes et sanglantes édictées par d’autres. Car toujours il y a des enfants perdus, aussi bien dans les forêts sombres des contes que dans les récits et romans d’Éric Pessan : des enfants qui n’ont d’autre choix que d’observer le réel autour d’eux pour tenter de le maîtriser mieux afin de le rendre habitable, sinon confortable.
Dans un monde de plus en plus urbain, rationnel, technologique et lisse, un monde de réseaux et de villes globales pour lequel on a forgé depuis peu le néologisme d’« Anthropocène », nous éprouvons le besoin de retrouver d’autres scènes, de plonger dans les gouffres de nuit qui persistent à s’ouvrir sous nos pieds et au-dedans de nous-mêmes, et de nous remémorer d’où nous venons : de la chasse antique, de la fuite millénaire, du désir de prédation et de la nécessité de trouver un abri, de l’excitation et de la terreur, de l’odeur du sang, de la peur et des bois humides. Les textes réunis ici rôdent autour de cette sauvagerie primordiale qui nous constitue au plus profond et qui n’en finit pas de nous hanter.

 

Extraits, détails :
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/litterature/article/la-hante

Toute une vie bien verticale

Toute une vie bien verticale

de Manuel DAULL

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 22/10/2015 | 15,00 €

se questionner sur le sens de ce que veut dire habiter sa vie, autant le corps de sa vie que le monde alentour — que soi et le rapport à l’autre — que de s’inscrire dans l’immobilité, dans des espaces clos — que dans le mouvement, le glissement, dans des paysages où la vue est arrêtée autant que dans le vide — le dernier texte du livre apparaît comme une tentative de réponse : l’autre, la rencontre amoureuse de l’autre seule nous donne une espérance à habiter la vie, comme si l’Art d’Habiter ça pouvait être juste aimer et être aimé

 

Christian Estèbe :

C’est toujours un risque de vouloir écrire, d’avancer ainsi, presque nu dans les mots, dans les morts, pour rester vivant.
Il y a de la solitude, de l’émotion chez Manuel Daull qui est un écrivain véritable. Il a son exigence et sa fierté dans la geste d’écrire, de publier, c’est-à-dire de rendre public le secret de cette main qui trace l’orbe à être là, à devenir.
Une femme sans visage parle ici, je pense à Emma Santos cet écrivain majeur englouti dans la folie, ressuscitée par son écriture, son théâtre.
« Je suis cette femme née nulle part – il n’y a pas d’adresse où je suis née. » 
Manuel nous le dit, noir sur blanc, dans ce nouveau livre, ce livre nouveau qu’il nous livre, nous délivre :
« Le chaos c’est l’art d’habiter la vie »
Une cité s’érige, comme il s’en érigeait beaucoup dans les années soixante ; ici, s’érigent des mots, comme les briques qui font le texte, qui font le livre :
« Bâtir sa demeure » dit le poète.
Daull se fait maçon, comment ne pas saluer Thierry Metz, oui,
« On ne vaccine pas contre les jeux d’enfants. »
On ne vaccine pas contre le risque d’entrer en écriture, contre le risque de vivre ça : écrire des livres.
Une poignée de mots entre deux rires, entre deux verres, entre deux larmes, versées pour presque rien :
« Patron ! Le même ! »
C’est pour écrire, c’est pour tenter de se sustenter… Ne pas rester là, à ne rien faire, les mains dans les poches des morts-vivants, à écouter siffler le vent aigre qui dit que demain ça sera mieux…
Alors Daull se met à écrire, encore, pour soigner les plaies qui suintent de l’indifférence.
Dans ce livre, il y a des trains, des gares, des citées, des gens, de la violence, de la solitude et de la beauté. Dans ce texte, il y a une écriture vraie qui bat la mesure comme le tic-tac régulier d’une montre en or.
Il y a de la mort, de la vie, c’est une histoire, c’est un livre pour vivre, c’est un livre pour être tenu par des mains amies.
Manuel Daull l’écrit :
« Le corps comme un véhicule de leur attente. »
Attente d’une écriture à venir, la main qui encore trace, la main passe, ardente.
Il faut lire maintenant le livre de cet écrivain rare :
« Jusqu’à la prochaine gare »
tapie dans les brumes de l’À venir.

 

Extraits, détails : 
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/litterature/article/toute-une-vie-bien-verticale

 

L'économie, pour quoi faire ?

L'économie, pour quoi faire ?

de Robert BENCHLEY

Les insensés (WOMBAT) | Paru le 21/10/2015 | 14,00 €

Véritable manuel anticrise (de morosité), L’économie, pour quoi faire ? propose douze leçons d’économie aussi loufoques que mordantes du professeur Benchley, docteur ès nonsense, témoin du krach de 1929 aux États-Unis et de ses conséquences en Europe. 

Dans ce livre, Robert Benchley se penche donc sur la situation financière internationale, conseille le président Poincaré pour stabiliser le franc et tente d’inculquer le sens de l’humour aux banquiers. S’interrogeant sur l’avenir des petits métiers – par exemple fabricant de bateaux en bouteille ou polisseur de canon –, il analyse aussi certains marchés en pleine mutation, comme celui de la brunette parisienne ou du chameau en Australie. Questionnant la notion de réussite, il nous invite enfin à méditer sur cette formule pleine de sagesse : « Le travail est une forme de nervosité. » 

Composé en quasi-totalité de textes inédits, ce recueil comprend le fameux « Rapport du trésorier », hilarant sketch « comptable » qui rendit son auteur célèbre aux États-Unis et lui ouvrit les portes de Hollywood. Animé d’une réjouissante détestation de l’économie, Benchley signe ici certains de ses textes les plus virulents.

Dolmancé

Dolmancé

de Thibault BISCARRAT

Quan Garona monta (ABORDO) | Paru le 20/10/2015 | 13,50 €

Je suis le fils de ma langue / Celui qui n'est pas encore né  / Mort par deux fois / Une fois homme / Une fois encre pour se souvenir / Aporie langage / Cette coupe je la porte à mes lèvres / Dans mon sommeil / Cent quatorze rêves animent la muraille / Je suis le fils de ma langue / J'ai ramené le verbe des guerres d'Italie / J'ai chanté pour me consoler de la mort / J'ai placé le centre loin de la terre / Seize cicatrices ornent ma poitrine / J'ai blessé Adonis / J'ai brûlé Alexandrie / Puis j'ai fondu ma langue dans l'obscur.

Thibault Biscarrat (1979), écrivain et musicien français, né à Auch, a vécu à Bordeaux, Espagne et en Norvège.

UN NORD EN MOI

UN NORD EN MOI

de Lionel BOURG

LE RÉALGAR (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 15/10/2015 | 14,00 €

Amnésie

Amnésie

de Serge RADOCHéVITCH

Borderline (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 15/10/2015 | 18,00 €

Un psycho-thriller mordant et efficace.

À sa sortie de l'hôpital, Julien Renouart est amnésique et il apprend de ses proches qu'il n'a pas toujours été un ange. Il en prend son parti et peu à peu se construit une nouvelle vie. Il se lie à Michèle, une jeune journaliste à qui il raconte son histoire. Reste-il amnésique un peu, beaucoup, plus du tout ou bien joue-t-il un personnage qui l'arrange?

Un ami de fraîche date, Daniel, lui confie pour avis le manuscrit d'un roman puis disparaît. Julien décide alors de le faire éditer à son nom, avec l'aide de Michèle qui ignore son srtatagème. Julien devient rapidement célèbre, est invité partout et mène la grande vie. L'écrivain-amnésique est devenu une star. Jusqu'au jour où Daniel réapparaît et où Michèle disparaît.

Serge Radochévitch est né à Nancy et vit dans le Pays-Haut en Lorraine. Après "Une ville sous influence" et "Mortels desseins" (Prix Victor Hugo 2013), "Amnésie" est son troisième roman édité chez ETT

 

Un toit pour vivre

Un toit pour vivre

de Collectif LOGEMENT 14

D'un espace, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 15/10/2015 | 5,00 €

Les mots s'empilent comme des blocs, dressent page à page un mur de paroles vibrantes et bouleversantes, s'élancent en arabesques comme une danse pour conjurer l'impossible quotidien, et, pour finir, bâtissent phrase à phrase la maison rêvée. 

Celle que chacun et chacune est en droit d'espérer pour y bâtir sa vie.

Un livre qui met en espace des paroles de personnes mal logées, un parti pris graphique pour rendre audibles des mots difficiles à entendre.

Usagers Assistance(s) Contreparties

Usagers Assistance(s) Contreparties

de Michèle BECQUEMIN, Marie BONICI, Jean-Bernard CHEBROUX

Éducation, art du possible (PÉTRA) | Paru le 15/10/2015 | 20,00 €

Ouvrage coordonné par
Michèle Becquemin, Marie Bonici, Jean-Bernard Chebroux

Si les politiques actuelles voient dans les usagers l’incarnation d’un renouveau démocratique fondé sur la participation, les références à l’assistance (dite aujourd’hui aide sociale) sont souvent péjoratives (assistanat),  voire déclarées contraires au nouvel esprit de la solidarité. Dans le domaine de l’insertion, avec le passage du RMI au RSA, l’exigence d’une contrepartie à fournir par les personnes secourues relance cette question ancienne, jamais dépassée.  

Issue de la Révolution française suivant le principe de « la dette sacrée de la nation » envers les plus démunis, la logique d’assistance a connu des  crises chroniques de légitimité. C’est encore le cas actuellement avec la crise massive de l’emploi qui réactive les débats sur le rapport entre travail et assistance. Dans ce contexte, l’objectif de cet ouvrage est d’apporter des éclairages sur  les recompositions contemporaines de cette forme de solidarité et de ses secteurs clés : l’insertion, certes, mais aussi, l’enfance et la famille, la vieillesse, le handicap, l’hébergement social…

En quoi la promotion des usagers, l’activation des dépenses sociales, la contractualisation et l’individualisation toujours plus poussée des suivis sociaux transforment-t-elles les pratiques d’assistance ? C’est tout un pan du travail social qui est analysé dans ce livre suivant différentes perspectives, historiques, sociologiques, juridiques ou cliniques, avec, en libre appui, la pensée de Robert Castel.    

 

Cet ouvrage est publié dans le cadre du mouvement Printemps Castel. Quand Robert Castel nous aide à penser le travail social (2014-2016). Michèle Becquemin, Marie Bonici et Jean-Bernard Chebroux, membres du LIRTES à l’Université Paris Est Créteil en ont assuré la réalisation. Il composé des contributions de Dominique Argoud, Isabelle Astier, Colette Bec, Michèle Becquemin, Flore Capelier, Raymonde Samuel, Martine Trapon, Christophe Trombert et de Cédric Frétigné pour la postface.

Je n'ai pas eu le temps de bavarder avec toi

Je n'ai pas eu le temps de bavarder avec toi

de Brahim METIBA

Récit littéraire (MAUCONDUIT) | Paru le 15/10/2015 | 7,50 €

Le père du narrateur, algérien, venu lui rendre visite en France, laisse un mot sur la table de son appartement avant de repartir pour l’Algérie : « Je n’ai pas eu le temps de bavarder avec toi, je te laisse ce ticket de métro. Ton père ». Le narrateur, déçu, une fois encore, de n’avoir pu établir la communication avec son père, transforme ce ticket de métro en cadeau d’anniversaire et s’offre une balade en bus de Clichy au cœur de Paris. Durant ce trajet, il mène, seul, l’impossible dialogue avec son père.

64 pages imprimées sur Olin ivoire, cahiers cousus, couverture à rabats Format : 115 x 200 cm ISBN : 979-10-90566-19-4 Parution : 13 octobre 2015 Prix TTC : 7,50 c

De la même façon que dans Ma mère et moi, l’auteur opère un travail musical sur l’écriture (répétitions, concision, recherche d’harmonie). Brahim Metiba réussit, là encore, à unir deux voix dis- cordantes dans l’espoir de gommer les distances douloureuses. Une écriture singulière où il assemble tous les élé- ments qui composent son expérience : l’Algérie, la France, Paris et sa banlieue, ses parents, ses amis, et ses morts. 

'Round Midnight... Express

'Round Midnight... Express

de Olivier DELAHAYE

Altérités (TURQUOISE) | Paru le 15/10/2015 | 18,00 €

Un film peut-il agir comme un vaccin ? C'est le cas de «Midnight Express», réalisé par Alan Parker en 1978, qui a vacciné des générations de spectateurs contre la Turquie, stigmatisant allègrement tout un peuple. Dans un voyage qui prend le film pour point de départ, présenté lors de sa sortie comme «une histoire vraie» , mais chargé de clichés, de préjugés et de vieilles rancoeurs, l'auteur remonte le cours des siècles sur les traces de la vision des Turcs développée par les Européens. Enfin, une autre histoire se fait jour, l'histoire toute personnelle qu'il vit depuis trente ans avec les Turcs et la Turquie. Au fil de ces pérégrinations, il rencontre divers personnages qui nourrissent sa réflexion Alan Parker à Londres, mais aussi Goethe et son «Divan» à Weimar, les Camondo dans leur fragile rêve de modernité à Paris, Nâzim Hikmet dans la prison où il composa ses «Paysages humains», un certain Halil Usta, roi du kebab, de même que les descendants des premiers chrétiens de la plaine de Mésopotamie et bien d'autres personnages qui, ensemble, élaborent peu à peu un antidote à la xénophobie et à l'ignorance.

 

Olivier Delahaye, né en 1955 à Paris, est écrivain, réalisateur, scénariste et producteur. Après ses études de droit, d’histoire de l’art et de philosophie, il produit des films publicitaires, des fictions et des documentaires. Il écrit "SOLEILS", long-métrage qu’il coréalise avec Dani Kouyaté en 2013. L’année suivante, les éditions Héloïse d’Ormesson publient son roman "Le Ventre lisse", et Belin son récit "Pierre Loti à Rochefort. Le temple d’une vie".

Fjall, aux confins du monde

Fjall, aux confins du monde

de Soler TRISTAN

50 000 signes (VER À SOIE (LE)) | Paru le 15/10/2015 | 16,00 €

Qui est-il, Fjall, cet homme errant sur la toundra arctique hantée par les bêtes ? Ayant dû fuir - mais quoi ? - il s’est adapté en ermite polaire au monde sauvage. Il s’est chamanisé, joue avec les esprits animaux, danse sur la glace, invoque les chants qui apaisent, trace les graffitis magiques dans la neige. Est-il un rescapé des massacres, ou le songe des adolescents chercheurs d’art pour s’inventer, contre le présent technologique, les nuits blanches du septentrion comme utopie ? Un inquiétant et débonnaire double lointain ? Ou bien ce qu’il reste en nous de la violence des hordes, des métamorphoses de nos mémoires ? « Fjall, c’est le nom de l’homme. Il laisse la chouette s’abriter sur la poutre. Il lui raconte toutes sortes de choses, les mots qu’il n’a jamais accepté de prononcer pour aucun humain. D’ailleurs il s’agit, dans ces discours, de la méchanceté des hommes, de leur bêtise à comprendre ce que lui, Fjall, et désormais la chouette, savent sur la nature de l’existence ». (Voir aussi notre entretien avec l'auteur)
 

Marche ou rêve

Marche ou rêve

de Luc FIVET

200 000 signes (VER À SOIE (LE)) | Paru le 15/10/2015 | 18,00 €

Marche ou rêve de Luc Fivet
Format : 12 x 18,5
ISBN : 979-10-92364-18-7
Disponible le 15 octobre 2015

« Marche ou rêve raconte l’odyssée de deux Sénégalais sans-papiers en France, le pays des droits de l’homme – blanc de préférence. C’est un roman sur la quête de la liberté, mais aussi sur la difficulté de conserver sa dignité à partir du moment où on est considéré comme un citoyen de seconde zone. Ce récit mêle à la fois l’humour, qui est omniprésent dans le style plutôt original du narrateur, et la noirceur car la réalité n’est jamais drôle pour des hommes perpétuellement en fuite. Toutes les anecdotes racontées sont malheureusement authentiques » (Voir aussi notre entretien avec Luc Fivet).

Extrait de l'épilogue :

« Alors, je me suis lancé. En bon nègre, j’ai noirci des pages. C’était difficile au début, j’écrivais lentement en soignant le tracé de mes caractères. J’osais à peine composer une phrase entière de peur de quitter la marge. C’était mon domaine réservé depuis deux ans, la marge, ça crée des réflexes. Puis j’ai vu les mots s’aligner les uns derrière les autres, passer à la ligne et s’étirer de nouveau, le mouvement était doux et léger comme le fil d’une canne à pêche qui suit le courant et repart en amont une fois sa course achevée. Les souvenirs ont surgi à la surface avec les sensations, les idées et les images, et tout s’est enchaîné, j’ai commencé à écrire à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, j’ai revécu la traversée de l’océan et l’arrivée sur les Champs-Élysées et le travail sur les tours de la Défense et l’amour de Lucie et l’enfer du centre de rétention et la séance au Parlement et puis l’incroyable enthousiasme des foules pendant que Boubacar reprenait vie sous ma plume en même temps que ses éclats de rire et de colère, jusqu’à l’explosion finale ».
 

SONNETS

SONNETS

de GERMONT

Poésie (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 14/10/2015 | 9,00 €

Tu me souris comme le jour se lève
Et tes paroles mystérieuses m’emplissent de joie.
A ces heures ensoleillées je dédie ton souvenir,
J’ai participé à ce moment de ta vie mémorable.


Ce livre a été écrit à l’aube des années 1980, par un jeune homme de vingt et un et vingt-deux ans. Les Sonnets de Germont inaugurent la publication aux éditions de la Coopérative d’une œuvre qui a pris au fil du temps une ampleur considérable, touchant à des genres très divers – poésie, roman, théâtre.

Ce recueil de sonnets en vers libres assonancés constitue un itinéraire en trois étapes : initiation de la jeunesse à la beauté, à l’amour et à la mort. Le poète qui découvre le monde dans sa nouveauté et part à la recherche de son double amoureux est aussi une âme ancienne, où revivent des figures immémoriales dans l’attente et la certitude de la résurrection.

Germont est né en 1961.

Histoire de Casse-Noisette

Histoire de Casse-Noisette

de Alexandre DUMAS

RESSOUVENANCES (RESSOUVENANCES) | Paru le 12/10/2015 | 20,00 €

Les marionnettes vivent, les enfants le savent bien. Mais savent-ils que la fête de Noël, comme ils la connaissent de nos jours, ne se faisait pas de la même manière autrefois? En Allemagne, le 24 décembre y ressemblait, mais les cadeaux arrivaient autrement. L’écrivain fantastique Hoffmann imagina l’histoire qu’adapta très librement Alexandre Dumas. Un inventeur de marionnettes espère un jour créer des êtres vivants. Et ce rêve passionné, ce sont les rêves des enfants qui le réalisent. Les aventures s’enchevêtrent, évoquées avec enjouement par le grand écrivain, qui semble pasticher ses romans historiques, avec un humour amusé qu’illustre plaisamment le dessinateur Bertall. Après les peurs causées par le Roi des souris, les enfants, ayant appris la bonté et le don de soi, sont guidés par Casse-noisette, et ils voyagent de la forêt de Noël au pays fabuleux des Délices. Le ballet Casse-noisette s’inspira de ce livre de Dumas. Le présent fac-similé (reproduisant une édition de 1860) restitue la finesse des nombreuses illustration noir et blanc in texte, dans une mise en pages et une typographie romantiques.

Petites méchancetés sans grandes conséquences

Petites méchancetés sans grandes conséquences

de Marc MENU

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 10/10/2015 | 10,00 €

                  

Vous savez comment ça se passe... Un mot en entraîne un autre, et encore un autre, et puis... on ne sait pas jusqu’ou ça peut nous mener. C’est qu’ils sont pervers, les mots, ils ont leur petite vie propre. Ils n’ont l’air de rien, comme ça, mais vu la façon dont il les aligne... bonjour les dégâts !

Quand on pense que ce garçon avait l’air si convenable... Enfin ! Il faut espérer que tout ça n’aura pas de conséquences...

 

Marc Menu est né à Bruxelles le 4 mai 1961. Après des études de bibliothécaire-documentaliste, il a œuvré pendant vingt ans dans une école de cinéma... et ne sait toujours pas, aujourd’hui, en quoi consistait exactement son travail. Il s’occupe désormais de poésie (et de ses petites méchancetés) à plein temps. Il n’a pas prévu de mourir avant le 17 mai 2064. Ça risque d’être long.

Jacques Henric, entre image et texte

Jacques Henric, entre image et texte

de Guillaume BASQUIN

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 08/10/2015 | 18,50 €

Jacques Henric publie son premier livre, Archées, en 1969 dans la collection d’avant-garde littéraire fondée par Philippe Sollers, « Tel Quel », au Seuil. À la fois romancier, essayiste et critique, il a publié vingt-sept livres inclassables à ce jour. Il participe, avec sa femme Catherine Millet, à la fondation de la revue Artpress, dont il est le directeur littéraire depuis plus de quarante ans. Cet essai, qui est le premier à lui être consacré, interroge plus particulièrement l’un des grands thèmes de sa pensée : que peuvent les images ? Au début était-il le Verbe ou l’image ? Pourquoi tant d’iconoclasmes à travers les âges ? De quoi cela est-il le symptôme ? Doit-on adorer les images ou les haïr ? Personne, en France, n’a autant ni mieux creusé ces questions qu’on pourrait presque qualifier de théologiques. Deux chapitres de son essai Le Roman et le sacré, « L’image entraîneuse » – « Le texte vaurien », commençaient de répondre à ces interrogations. Ce livre, ouvert (il en appelle d’autres), approfondit ces questionnements, cette inquiétude, à partir d’une lecture verticale de cette œuvre protéiforme.

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