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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

L'Oranger magique

de Mimi BARTHÉLÉMY

Livres-CD KANJIL (KANJIL) | Paru le 10/11/2015 | 25,00 €

 

Livre-CD

Un pur moment de bonheur pour tous, dès 5 ans

Ce conte merveilleux, enregistré par la conteuse haïtienne avec le guitariste guadeloupéen Serge TAMAS, et illustré par Clémentine BARTHÉLEMY, est un grand classique de la Caraïbe.

Nouvelle édition, publiée avec une traduction en créole de Reynold HENRYS:  Ti Pié Zoranj

Résumé

Une petite fille, pleurant sa mère, ne résiste pas au plaisir de déguster une délicieuse orange malgré l’interdiction de sa méchante marâtre… Par chance, les larmes de l’enfant sont magiques, comme l’oranger qui pousse, fleurit, puis se couvre de feuilles et de fruits pour la délivrer, lorsqu’elle chante « Ti pye zoranj poussez, poussez… Ti pye zoranj poussez. Oranger magique Ô poussé haut ! »

Livre bilingue français-créole 

CD 11 minutes : conte en français, chants en créole.

L'enregistrement permet de retrouver, dans toute sa plénitude, la voix inoubliable de la conteuse partie dn 2013.

Les droits d'auteurs  sont reversés à l'association Haïti Action Artistes.

De la poussière sur vos cils

de Julien BOSC

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 09/11/2015 | 13,50 €

Il y eut partout de la neige, du sang sur la neige, des corps sans sang ni vie dans la neige et des cris qui tuent dans la neige ; il y eut dans le ciel des bruits de moteurs aveugles qui s’en retournèrent sans avoir mis le feu au feu et il y eut ces milliers d’yeux qui regardèrent ensuite à tout jamais les cieux désertés.

                                                Ô orge de la parole dormante
                                                   Ô pêne grippé dans la mémoire

 

Poète, Julien Bosc vit entre Paris et la Creuse.
Auteur de plusieurs livres, il a notamment publié Tout est tombé dans la mer, Maman est morte ou Pas.
En 2013, il a fondé une maison d’édition, le phare du cousseix, dédiée à la poésie contemporaine.

 

La gravure de la couverture est de RENAUD ALLIRAND

Café Existence

de Horace ENGDAHL

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 05/11/2015 | 15,90 €

Café Existence est un ensemble de textes, de l'aphorisme à un court essai d'une ou deux pages, abordant l'existence par des côtés insolites qui nous amènent à considérer des questions on ne peut plus centrales. Rapports entre individus, entre un homme et l'image que la société lui renvoie, entre la société et les mécanismes qui la régissent entre ceux qu'on peut avoir avec une ouvre en tant que lecteur, auteur ou critique littéraire . 
Pas nécessairement des réponses aux questions posées, mais un art de formuler ces questions, avec acuité d'analyse et élégance du style. 

Les Papillotes : Las causas granas

de Thierry QUATRE

La Lanterne du passeur (ABORDO) | Paru le 05/11/2015 | 19,80 €

Livre bilingue Occitan / Francais, en vis à vis

– Français –

Jasmin est un véritable homme de son temps ; un temps de bouleversement auquel il ne peut pas rester insensible : le 19e siècle. Jasmin n'est certes pas un artiste engagé, au sens où il n'a pas d'appartenance politique. Dans les chansons de sa jeunesse, il chante davantage la liberté que l'amour. Au lendemain de l'aventure Napoléonienne qui a marqué son enfance, Jasmin est en rapport épistolaire avec le grand chansonnier Bérenger. Pour autant, il est difficile de le considérer comme un républicain farouche, car il semble s'accommoder de tous les régimes tant qu'ils restent modérés, comme l'atteste son soutien à Lamartine en 1848 lors des terribles journées de juin. De fait, ses combats sont ailleurs. Il n'a que faire des partis. Il défend des valeurs : l'amour, la charité, la défense de la campagne face à l'industrialisation naissante, ainsi que la singularité de la langue occitane.


– Occitan-Gascon –

Jansemin es un vertadèr òmi de son temps ; un temps de tresvirada de la quau pòt pas demorar insensible : lo 19au sègle. Jansemin es pas ua artista engatjada, dens lo sens qu'a pas d'apartenéncia politica. Dens las cançons de sa joentut, canta mèi la libertat que l'amor. Que son au lendoman de l'aventura Napoleoniana qu'a mèrcat son enfança e Jansemin que s'escrivon damb lo cançonaire gran Berengèr. Mès, çaquelà, qu'es malaisit deu considerar com un republican hagard, pr'amor que sembla acomodar-se de totas las fòrmas de governador per tant que demora moderadas, com l'atesta lo son sosteng à Lamartine en 1848 au moment deus tarriblas jornada de junh. De hèit, sos combats que son en lòc mei. Que se trufa deus partits. Defén valors : l'amor, la caritat, l'empara deu campèstre en fàcia de la revolucion industriala, atau com la singularitat de la lenga occitana.

 

L'auteur : Jasmin / Jansemin. Personnage hors du commun, coiffeur et poète né à Agen en 1768 et mort en cette même ville en 1864, il écrivit en occitan, langue à laquelle il donna une impulsion nouvelle

L'auteur/réalisateur : Thierry QUATRE. 40 ans, enseignant, membre de l'Institut des Études Occitanes. Il effectue des recherches critiques de l'œuvre de Jasmin, et assemble une bibliographie approfondie. Il est à l'origine de ce projet de réédition.

L'auteur/traducteur : Pierre DARRICAU. 67 ans, est ancien professeur de français et d'occitan.

Double Je

de Anita FERNANDEZ

D'un noir l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 03/11/2015 | 10,00 €

Annie a quarante ans quand sa jumelle inconnue, Anna, fait
irruption dans sa vie. Annie est discrète, réfléchie, limpide,
Anna, dont on ignore tout de la vie, est inquiétante, impulsive et amorale. Elle va accaparer les amis, l’amant et le fils d’Annie. Et d’une certaine façon la déposséder de sa vie dont elle prend le contrôle.
Cette sœur va l'entraîner dans  un jeu de cache-cache épuisant, qui ira jusqu’à l’escroquerie.
Après trois semaines de cavale en camping-car, sorte de road-movie Breton, le lecteur comprendra-t-il qui
est le « simple JE » qui rentrera finalement à Paris ? Annie ?
Anna ? Une sœur éplorée ? Une manipulatrice meurtrière ? La somme des deux ?

Les dits de Nantes

de Françoise MOREAU

L'ŒIL ÉBLOUI (OEIL ÉBLOUI (L')) | Paru le 02/11/2015 | 15,00 €

« Alors les femmes s’en prennent à cette garce de Loire jamais bien franche. Ce pont maudit, la Loire en colère n’en fait qu’une bouchée, il faut se souvenir un peu ! On ne fait plus le compte de tous les braves gens qu’elle avale, qui l’engraissent. Elle peut même vous bouffer le bateau entier, ça s’est vu. Étonnez-vous qu’elles ne veuillent pas voir partir leur fille avec leur frère aîné ! Elles ont un contentieux inépuisable avec la Loire, parce qu’à moins d’être de la butte, on peut s’attendre à ce que la garce vous mange les rues, les trottoirs, les caves, chaque fois qu’elle a trop bu ! »

Les Dits de Nantes, ce sont cinq nouvelles : Le pont Maudit, La Madeleine de l’Hôtel-Dieu, Le car Drouin, La traversée de Nantes, Le serment du quai de la Fosse,  précédées d’une longue dédicace au proviseur adjoint du lycée Jacques Demy.

Cent cinquante ans d’histoire parcourus et tout un pan de la mythologie de Nantes ainsi raconté par Françoise Moreau.

Les couilles enragées

de Benjamin PERET

Prairial (PRAIRIAL) | Paru le 01/11/2015 | 8,00 €

Ce conte frénétique de Benjamin Péret, où perroquets, montres et miroirs baisent et jouissent à qui mieux mieux, devait paraître en 1928 chez l’éditeur clandestin René Bonnel, comme L’histoire de l’œil, de Bataille, et Le con d’Irène, d’Aragon. Mais les premières feuilles imprimées sont saisies par la police, empêchant la publication. 

Neuf poèmes extraits du livre paraissent l’année suivante, avec des textes d’Aragon et des photos de Man Ray, dans la plaquette 1929. Il faudra attendre 1954 pour une première édition complète chez Éric Losfeld, sous le pseudonyme de Satyremont et sous le titre Les rouilles encagées

Le « grand dessin / arbre généalogique » d’Yves Tanguy prévu à l’origine ayant semble-t-il disparu, nous avons demandé à Killoffer de nous en livrer son interprétation.

Comme souvent les statues

de Aurélien NEVERS

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 01/11/2015 | 15,00 €

 

Un vidéaste douteux, Gilles, accepte pour l’été l’invitation de Barnabé, écrivain fameux, dont il se prépare à épouser la fille, Irène, une attardée mentale aux réactions magnifiquement imprévisibles. Ils partent pour la Corse où les attend une vieille bâtisse, La Faquaille, aux allures de château de cartes. Autour d’eux apparaissent de nouvelles silhouettes : s’avancent ainsi Stella, une musicienne opaque, accompagnée de ses parents; ferment la marche Lucie et Cybèle, deux soeurs si proches qu’on s’adresse parfois comme à une personne unique, qu’on nomme alors Lucibelle. 

Lucie, une petite fille au physique ingrat et à la voix abîmée, observe du haut de son enfance un monde qu’elle lit au moyen d’une grille très personnelle ; Cybèle, à qui ses vingt ans et une beauté aussi banale qu’efficace offrent des possibilités interdites à sa benjamine, s’installe discrètement dans le paysage ; elle tracera pour Gilles des trajectoires inattendues en imaginant pour lui d’étranges destins. De son côté, Barnabé tente de dompter un roman rétif. Il faut surtout compter avec Stella et sa musique… Chacun à sa manière, chacun de son côté, s’en prend à la réalité. Un jeu périlleux, qui provoquera d’inattendues dérives aux violentes conséquences. Dans le château de cartes, triste comme les pierres…

 

‘Surprenant, poétique, profond... les Faquailliens nous transportent dans les dédales de toute la complexité de l’être humain’

 

L'auteur :

 

Aurélien Nevers n’est pas de ces écrivains témoins de leur temps. Tour à tour auteur dramatique, romancier, vidéaste, il déroule nonchalamment ses intrigues dans des zones incertaines, brumeuses, peuplées de personnages inhabituels qui se croisent, s’étreignent ou s’entrechoquent. En découlent des situations terribles ou exaltantes. Ou les deux à la fois. 

'Comme souvent les statues est son deuxième roman.'

Marilyn - La filmographie

de Arnaud STAHL

Filmographie (5 SENS) | Paru le 01/11/2015 | 15,00 €

Nous connaissons tous Marilyn Monroe. Sex-Symbol, beauté fatale, troublante et tourmentée. Mais connaissons-nous l’actrice ? Oui, avant tout Marilyn Monroe était une actrice. Et quelle actrice ! Drôle, émouvante, espiègle dans ses rôles, travailleuse, perfectionniste, impliquée sur le plateau. Elle galvanisait ses partenaires aussi bien qu’elle savait les irriter. Adorée du public, détestée par les producteurs, comment choisissait-elle ses rôles ? Que se passait-il, quand la caméra ne tournait pas ? Cette caméra qui l’aimait tant ! C’est ce que vous allez découvrir à travers ce livre. L’histoire et les histoires de 30 films dont un inachevé qui ont fait de Marilyn Monroe une si grande actrice.

 

L'auteur : 

 

Arnaud Stahl est né dans l’Allier en 1971. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la lecture et le cinéma, bercé par les grands auteurs et les grands acteurs de son époque. A 14 ans, il découvre Marilyn Monroe et se rend compte qu’aucun livre ne parle de ses films. C’est donc tout naturellement qu’il réunira ses deux passions pour écrire ce livre. 15 ans de recherche seront nécessaires. Auteur de plusieurs romans et nouvelles, il nous offre aujourd’hui son livre phare.

XXI suivi de Post Mortem

de Arnaud BEAUJEU

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 01/11/2015 | 13,00 €

XXI, illustré par les tarots des Visconti-Sforza, se présente comme un jeu de vingt-et-une cartes poétiques + une muette (celle du Mat ou du Fou). Comme à la suite d’un tirage divinatoire, et selon la pensée néoplatonicienne de Marsile Ficin, ce recueil suit le principe d’une élévation spirituelle, à travers les mondes de la terre et du ciel, non sans renversements possibles entre le haut et le bas. Le parcours qui s’opère à travers les colonnes de Jupiter, de Mars et de Vénus, de La Lune et du Soleil, puis de celle de Mercure, se parachève sur la question des fins dernières ou « colonne de Saturne ». Mais c’est d’abord au lecteur de créer son propre cheminement herméneutique à travers ces poèmes dont l’inspiration provient également des œuvres de Dante et de Botticelli.

 

L’ensemble suivant, Post mortem, se compose de quatre poèmes où s’entrecroisent le blanc, la lumière, la présence et son effacement…

 

L'auteur :

 

Membre du comité de rédaction de la revue NU(e), Arnaud Beaujeu a coordonné deux numéros « Michel Steiner ». 

Il a par ailleurs publié deux ouvrages critiques : en 2010, Matière et lumière dans le théâtre de Samuel Beckett, aux éditions Peter Lang (Oxford, Berne), et en 2011, Samuel Beckett : trivial et spirituel, aux éditions Rodopi (New-York, Amsterdam), ainsi que plusieurs articles ou entretiens sur des poètes contemporains (Bernard Vargaftig, Jean-Pierre Lemaire, Pierre Dhainaut, Marie-Claire Bancquart, Béatrice Bonhomme, Charles Juliet, François Cheng, René Depestre, etc.). 

 

 

Trois contes traditionnels de Guyane

de Marie-Gabrielle FERRATY

Contes pour Grandir (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/11/2015 | 12,00 €

Magnifiquement illustrés par Marie-Dominique Locuty et Nathalie Euryale, ces contes enchanteront petits et grands conviés par le poisson Atipa, l’arrogante Zorè l’oreille, le fervent Ti-Jean... Réécrits par notre poétesse Haimegédéji, vous serez sensible à la musicalité des textes.
 

La guerre et après...

de Colette KLEIN

Méandre (PÉTRA) | Paru le 30/10/2015 | 25,00 €

La guerre et après…, n’est pas un roman mais un document dans lequel s’entre-croisent un journal de deuil, la recherche de l’auteur qui tente de déceler dans ses origines son obsession de la mort incarnée dans un destin qui trouve ses racines dans L'Histoire, et le journal de guerre que son père a rédigé au retour de ses années de captivité. Document primordial qui met en évidence les traumatismes engendrés par la guerre, servi par l’écriture de Colette Klein.

L'auteur s'interroge, et interroge le lecteur, sur la nécessité de survivre dans un monde dominé par la guerre, tout en construisant, malgré elle, une œuvre qui inscrit sa mémoire individuelle dans le livre de la mémoire universelle.

 

Poète et peintre, romancière, auteur dramatique, Colette Klein, née en 1950, a créé en 2008 Concerto pour marées et silence, revue qui met à l’honneur la poésie contemporaine. Elle est également active dans divers cercles littéraires et a collaboré de nombreuses années à la revue Phréatique. Auteur d’un livre de nouvelles, elle a de même publié 13 recueils de poèmes dont plusieurs aux Éditions Alain-Lucien Benoit. Le plus récent Mémoire tuméfiée suivi de Lettres de Narcisse à l’ange a été publié aux Éditions Editinter.

Notre case est à Saint-Denis

de Bouba TOURÉ

écritures des territoires (XEROGRAPHES) | Paru le 29/10/2015 | 12,00 €

Bouba Touré est originaire du Mali, du village de Tafacirea (Gadiaga) au bord du fleuve Sénégal. Il avait 17 ans quand il est venu travailler en France en 1965. Comme beaucoup de sa génération, il ne savait ni lire ni écrire le français qu’il a appris aux cours du soir organisés par le Secours Populaire de Saint-Denis. Dans ce livre il raconte la vie du foyer et comment il s’est lié avec des gens du pays. Un témoignage affectueux de sa vie.

Le Lampadaire et la baignoire, suivi de Majong

de Tristan BLUMEL

l'Appel du large (ABORDO) | Paru le 29/10/2015 | 7,80 €

Si Tristan Blumel était électricien, il serait expert en courts-circuits. Mais de courts-circuits qui feraient de l'électricité une force universelle accessible à tout un chacun, gratuitement, partout, tout le temps.

Pour le dire autrement, Blumel n'écrit pas de poèmes : il sculpte la langue, il saisit des blocs de mots et de phrases et en retire d'énormes pans pour atteindre à l'évidence du monde...

 

Tristan Blumel, né en 1989 à Saint-Julien-en-Genevois, vit et travaille à Bordeaux. Engagé dans la création qui va du jeu sur papier à la performance orale, il œuvre sans cesse pour que la poésie ait une plus large présence dans l’espace contemporain.

La famille est une peine de prison à perpétuité

de Elena VIEILLARD, François SZABOWSKI

Hors collection (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 28/10/2015 | 11,90 €

Cherchez-vous un cadeau pour une belle-mère pénible, un ado tourmenté, un jeune couple qui envisage (les inconscients!) d’avoir un enfant?

La famille est une peine de prison à perpétuité est le livre qu’il vous faut.

Les réseaux sociaux ont permis le retour en force de la maxime comme genre littéraire. Se connecter à un réseau social quelconque implique d’accepter de voir s’afficher sur son écran des conseils de vie souvent naïfs dans leur sincérité.
Prenant acte de cette ferveur nouvelle pour un art ancien, né à Rome et amené à sa perfection par les moralistes du Grand Siècle, François Szabowski et Elena Vieillard proposent leur recueil de maximes, mais subvertissent ce genre avec des maximes ironiques, satiriques, caustiques, absurdes, idiotes, où l’humour noir le dispute à la bêtise.

La Rochefoucauld, La Bruyère, La Fontaine et maintenant Szabowski/Vieillard. Voici une centaine de maximes utiles en toutes situations.
La vie en société (« Un bon argument est moins convaincant qu’un coup de pied »), les relations de bon voisinage (« On ne se bat pas contre les chacals avec des cotons-tiges »), le monde du travail (« Un moineau bien entraîné est plus dangereux qu’un serpent »), le commentaire sportif (« On ne court pas le marathon avec une jambe de bois »), la politique (« Il est plus facile d’aimer son prochain quand il est propre ») ou la leçon de vie (« Il y a des jours où l’on préférerait être un crustacé ») : aucun sujet n’est oublié (ou épargné).

Ces maximes de vie embrassent l’expérience humaine dans sa pleine diversité et ont vocation à devenir, serties dans leur joli écrin, l’accessoire indispensable de toute personne de qualité au xxie siècle: Le Petit Livre rouge des dandys, la Bible des hipsters, l’Almanach Vermot de notre modernité.

Ce que révèle la nuit

de Sylvie BLONDEL

livres français (PEARLBOOKSEDITION) | Paru le 28/10/2015 | 18,00 €

Sylvie Blondel a été fascinée par le mystère qui entoure la figure scientifique de Jean-Philippe Loÿs de Cheseaux, astronome suisse, né en 1718 dans le Pays de Vaud, et par son parcours hors du commun à une époque où l’on traçait encore les contours du monde, un siècle marqué par l’essor des sciences. À l’histoire de l’astronome, Sylvie Blondel superpose le récit d’une tranche de vie : celle d’un homme de notre temps, qui a découvert par ha sard Loÿs de Cheseaux et décidé d’écrire un roman. Dans les pas de son personnage, il se plonge à son tour dans une double recherche : les traces du chasseur de comètes, et celles de sa propre femme, qui a quitté la maison un beau jour en laissant un simple mot d’adieu, sans plus donner signe de vie.

Sylvie Blondel raconte deux destinées qui se révèlent l’une l’autre, en laissant le lecteur libre d’y trouver un message au-delà de l’ histoire. 

Temoigner par l'Image

de Paul BERNARD-NOURAUD, Luba JURGENSON

Usages de la mémoire (PÉTRA) | Paru le 27/10/2015 | 27,00 €

Les violences de masse du XXe siècle ont donné lieu à un immense corpus d'images. Peintures, dessins, récits graphiques, objets peints : images testimoniales, mémorielles, documentaires et artistiques, réalisées dans des camps et lieux de réclusion clandestinement ou sous contrainte, ou de mémoire après-coup: face aux régimes génocidaires ou répressifs, l'image constitue un espace essentiel d'élaboration des événements extrêmes ainsi que de transmission de vécus traumatiques ou de données documentaires. À la fois, donc, lieu de construction de l'événement et de soi, mais aussi archive historique, cette production visuelle n'a été à ce jour que peu étudiée de manière spécifique en comparaison avec les recherches consacrées au témoignage littéraire.
Né du constat de cette carence, le présent recueil constitue un premier pas pour une réflexion pluridisciplinaire sur ce corpus polymorphe. Il s'agit de cerner les différentes façons de témoigner par l'image, mais aussi de soustraire cette interrogation - sans perdre de vue le problème du statut des œuvres - à la seule emprise du testimonial pour donner une place à la complexité des démarches artistiques et des contextes.
Ces huit contributions explorent des images portant sur la Shoah, le Goulag et l'institution psychiatrique soviétique, le génocide des Tustsi au Rwanda et celui perpétré par les Khmers rouges au Cambodge, la dictature argentine.

 

Paul Bernard-Nouraud est doctorant en théorie et histoire de l'art au sein du Centre de Recherche sur les Arts et le Langage (CRAL, EHESS) et à Paris IV, auteur, entre autres, d'un essai sur le théâtre de Bernard-Marie Koltès ("Les Ombres solitaires", 2012) et d'un essai sur la figure du "musulman" dans les camps de concentration nazis ("Figurer l'autre", 2013).

Luba Jurgenson est maître de conférences à Paris IV (Eur'ORBEMICRAL). Elle a publié notamment "L'Expérience concentrationnaire est-elle dicible?" (2003), "Création et tyrannie" (2009) et, en collaboration, "Le Goulag en héritage, pour une anthropologie de la trace" (2009), "Des témoins aux héritiers, la Shoah et la culture européenne" (2012), "Le Tourisme mémoriel en Europe centrale et orientale" (2013).

 

Irrévocable !

de Sorin DUMITRESCU

Hors collection (VER À SOIE (LE)) | Paru le 27/10/2015 | 20,00 €

Malgré les engagements internationaux pris par la Roumanie lors de la ratification de l’Acte constitutif de l’UNESCO et de la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies, Sorin Dumitrescu, Directeur de la Division des sciences de l’eau de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Sciences et la Culture (UNESCO), fut retenu dans son pays par le régime dictatorial de Nicolae Ceau?escu entre 1976 et 1978 : une période pendant laquelle il fut sujet à une longue série de pressions et de harcèlements. Pour la première fois, et contrairement aux dispositions de l’article VI de l’Acte  constitutif auquel il avait souscrit, un gouvernement membre de l’Organisation « assignait à résidence » un fonctionnaire international dans son pays d’origine, l’empêchant ainsi d’accomplir la mission que lui avait confiée l’UNESCO. Pour la première fois également, le Directeur général de l’UNESCO se trouvait dans l’impossibilité d’assurer son autorité sur un fonctionnaire de l’Organisation, en conformité avec les obligations qui résultaient pour lui de l’engagement qu’il avait souscrit au moment de sa nomination.

C’est d’abord ce combat acharné contre le régime communiste dictatorial que raconte ce livre. Pendant deux ans, Sorin Dumitrescu va devoir déjouer un à un tous les pièges que lui tend la Securitate. C’est ainsi qu’au fil de situations authentiques qui ne manquent pourtant pas de rappeler les grandes heures du récit d’espionnage, l’auteur déroule sous nos yeux la véritable partie d’échecs qui l’oppose au gouvernement roumain et à Ceau?escu  personnellement pour parvenir à sortir de son pays et recouvrer son droit à accomplir ses devoirs de fonctionnaire international. Pourtant, au-delà du récit détaillé des stratégies ubuesques de la dictature roumaine à son égard, c’est aussi à la découverte de l’histoire récente autant que passionnante de l’UNESCO que ce livre nous entraîne. Un livre, dans lequel on ne se lasse pas non plus de découvrir avec étonnement le caractère arbitraire et parfois tout aussi ubuesque des règles auxquelles les demandeurs d’asile pouvaient être confrontés dans la France des années 1980.

Voir aussi http://www.leverasoie.com/index.php/collection-hors-collection

Le Crime nouveau est arrivé

de Robert REUMONT

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 27/10/2015 | 14,00 €

Invité à fêter la fin de la taille des vignes dans le Beaujolais, le commissaire Boistôt débarque dans un vignoble en plein émois. Accusé du meurtre d’un délégué commercial imbuvable, Sylvain un bon gars de Fleurie est arrêté.

Trop de questions restent en suspens. Sylvain s’obstine dans un mutisme étrange. Désemparés, les enquêteurs réclament l’aide de Boistôt et de son équipe hors normes. Les témoins louvoient, mentent, s’emportent. Est-ce cela qui incite la sculpturale Wyvine à poser comme modèle pour un artiste qui ne peint que de… l’abstrait ?

Déjà difficile et complexe, l’enquête mène à d’autres affaires d’où surgissent menaces et dangers. Boistôt et son équipe, en bons épicuriens ne renoncent pas pour autant à des « études comparatives » de cuisses de grenouilles, de spécialités gastronomiques lyonnaises ou bourguignonnes et bien sûr de délicieux crus du beaujolais.

Épicurien, bon vivant, haut en couleur, pourfendeur d’hypocrisie comme la sublime Wyvine, Placide Boistôt mène les enquêtes à sa manière, sans jamais négliger les délicieux côtés de la vie.

C’est également une découverte des meilleures spécialités culinaires et gastronomiques de nos régions.

Plaisirs, terroir, gourmandises, cuisine et saveurs.

Robert Reumont est né à Charleroi, habite Fleurus en Belgique. La passion de cet universitaire pour les richesses culturelles, vineuses et gastronomiques de la France, le conduit dans de nombreux vignobles et sites remarquables qui abreuvent son imagination.



 

La Hante

de Eric PESSAN

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 22/10/2015 | 25,00 €

L’avancée solitaire, la traque, la hargne, la fuite, l’abri, la terreur, la nuit, le chasseur, le chassé, l’observateur muet, l’enfant, le gibier, les odeurs d’humus, de sang, de boue, de peur, les halètements, les tripes, les poils, la plainte, la mort, les cris, la victoire, la métamorphose : La Hante, c’est tout cela. C’est aussi bien l’endroit où l’on vit, est-il indiqué à la fin du livre, que l’endroit pour les bêtes. C’est également le sang qui bat et pulse noir dans les veines du chasseur qui le soir gagne son logis un chevreuil sur le dos, ou dans celles du cerf en rut, du sanglier, du loup-garou, de l’enragé, du possédé, de Diane chasseresse et d’Actéon déchiqueté par les chiens. 
Il y a dans ces récits d’Éric Pessan la richesse obscure des mythes, l’exaltation de la poursuite haletante et la terreur immémoriale de la fuite dans l’épaisseur des bois. Il y a aussi des solitudes d’enfants confrontés à ce qui est trop vaste pour eux, c’est-à-dire le monde, et dans ce monde les règles violentes et sanglantes édictées par d’autres. Car toujours il y a des enfants perdus, aussi bien dans les forêts sombres des contes que dans les récits et romans d’Éric Pessan : des enfants qui n’ont d’autre choix que d’observer le réel autour d’eux pour tenter de le maîtriser mieux afin de le rendre habitable, sinon confortable.
Dans un monde de plus en plus urbain, rationnel, technologique et lisse, un monde de réseaux et de villes globales pour lequel on a forgé depuis peu le néologisme d’« Anthropocène », nous éprouvons le besoin de retrouver d’autres scènes, de plonger dans les gouffres de nuit qui persistent à s’ouvrir sous nos pieds et au-dedans de nous-mêmes, et de nous remémorer d’où nous venons : de la chasse antique, de la fuite millénaire, du désir de prédation et de la nécessité de trouver un abri, de l’excitation et de la terreur, de l’odeur du sang, de la peur et des bois humides. Les textes réunis ici rôdent autour de cette sauvagerie primordiale qui nous constitue au plus profond et qui n’en finit pas de nous hanter.

 

Extraits, détails :
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/litterature/article/la-hante

Toute une vie bien verticale

de Manuel DAULL

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 22/10/2015 | 15,00 €

se questionner sur le sens de ce que veut dire habiter sa vie, autant le corps de sa vie que le monde alentour — que soi et le rapport à l’autre — que de s’inscrire dans l’immobilité, dans des espaces clos — que dans le mouvement, le glissement, dans des paysages où la vue est arrêtée autant que dans le vide — le dernier texte du livre apparaît comme une tentative de réponse : l’autre, la rencontre amoureuse de l’autre seule nous donne une espérance à habiter la vie, comme si l’Art d’Habiter ça pouvait être juste aimer et être aimé

 

Christian Estèbe :

C’est toujours un risque de vouloir écrire, d’avancer ainsi, presque nu dans les mots, dans les morts, pour rester vivant.
Il y a de la solitude, de l’émotion chez Manuel Daull qui est un écrivain véritable. Il a son exigence et sa fierté dans la geste d’écrire, de publier, c’est-à-dire de rendre public le secret de cette main qui trace l’orbe à être là, à devenir.
Une femme sans visage parle ici, je pense à Emma Santos cet écrivain majeur englouti dans la folie, ressuscitée par son écriture, son théâtre.
« Je suis cette femme née nulle part – il n’y a pas d’adresse où je suis née. » 
Manuel nous le dit, noir sur blanc, dans ce nouveau livre, ce livre nouveau qu’il nous livre, nous délivre :
« Le chaos c’est l’art d’habiter la vie »
Une cité s’érige, comme il s’en érigeait beaucoup dans les années soixante ; ici, s’érigent des mots, comme les briques qui font le texte, qui font le livre :
« Bâtir sa demeure » dit le poète.
Daull se fait maçon, comment ne pas saluer Thierry Metz, oui,
« On ne vaccine pas contre les jeux d’enfants. »
On ne vaccine pas contre le risque d’entrer en écriture, contre le risque de vivre ça : écrire des livres.
Une poignée de mots entre deux rires, entre deux verres, entre deux larmes, versées pour presque rien :
« Patron ! Le même ! »
C’est pour écrire, c’est pour tenter de se sustenter… Ne pas rester là, à ne rien faire, les mains dans les poches des morts-vivants, à écouter siffler le vent aigre qui dit que demain ça sera mieux…
Alors Daull se met à écrire, encore, pour soigner les plaies qui suintent de l’indifférence.
Dans ce livre, il y a des trains, des gares, des citées, des gens, de la violence, de la solitude et de la beauté. Dans ce texte, il y a une écriture vraie qui bat la mesure comme le tic-tac régulier d’une montre en or.
Il y a de la mort, de la vie, c’est une histoire, c’est un livre pour vivre, c’est un livre pour être tenu par des mains amies.
Manuel Daull l’écrit :
« Le corps comme un véhicule de leur attente. »
Attente d’une écriture à venir, la main qui encore trace, la main passe, ardente.
Il faut lire maintenant le livre de cet écrivain rare :
« Jusqu’à la prochaine gare »
tapie dans les brumes de l’À venir.

 

Extraits, détails : 
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/litterature/article/toute-une-vie-bien-verticale

 

L'économie, pour quoi faire ?

de Robert BENCHLEY

Les insensés (WOMBAT) | Paru le 21/10/2015 | 14,00 €

Véritable manuel anticrise (de morosité), L’économie, pour quoi faire ? propose douze leçons d’économie aussi loufoques que mordantes du professeur Benchley, docteur ès nonsense, témoin du krach de 1929 aux États-Unis et de ses conséquences en Europe. 

Dans ce livre, Robert Benchley se penche donc sur la situation financière internationale, conseille le président Poincaré pour stabiliser le franc et tente d’inculquer le sens de l’humour aux banquiers. S’interrogeant sur l’avenir des petits métiers – par exemple fabricant de bateaux en bouteille ou polisseur de canon –, il analyse aussi certains marchés en pleine mutation, comme celui de la brunette parisienne ou du chameau en Australie. Questionnant la notion de réussite, il nous invite enfin à méditer sur cette formule pleine de sagesse : « Le travail est une forme de nervosité. » 

Composé en quasi-totalité de textes inédits, ce recueil comprend le fameux « Rapport du trésorier », hilarant sketch « comptable » qui rendit son auteur célèbre aux États-Unis et lui ouvrit les portes de Hollywood. Animé d’une réjouissante détestation de l’économie, Benchley signe ici certains de ses textes les plus virulents.

Dolmancé

de Thibault BISCARRAT

Quan Garona monta (ABORDO) | Paru le 20/10/2015 | 13,50 €

Je suis le fils de ma langue / Celui qui n'est pas encore né  / Mort par deux fois / Une fois homme / Une fois encre pour se souvenir / Aporie langage / Cette coupe je la porte à mes lèvres / Dans mon sommeil / Cent quatorze rêves animent la muraille / Je suis le fils de ma langue / J'ai ramené le verbe des guerres d'Italie / J'ai chanté pour me consoler de la mort / J'ai placé le centre loin de la terre / Seize cicatrices ornent ma poitrine / J'ai blessé Adonis / J'ai brûlé Alexandrie / Puis j'ai fondu ma langue dans l'obscur.

Thibault Biscarrat (1979), écrivain et musicien français, né à Auch, a vécu à Bordeaux, Espagne et en Norvège.

UN NORD EN MOI

de Lionel BOURG

LE RÉALGAR (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 15/10/2015 | 14,00 €

Amnésie

de Serge RADOCHéVITCH

Borderline (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 15/10/2015 | 18,00 €

Un psycho-thriller mordant et efficace.

À sa sortie de l'hôpital, Julien Renouart est amnésique et il apprend de ses proches qu'il n'a pas toujours été un ange. Il en prend son parti et peu à peu se construit une nouvelle vie. Il se lie à Michèle, une jeune journaliste à qui il raconte son histoire. Reste-il amnésique un peu, beaucoup, plus du tout ou bien joue-t-il un personnage qui l'arrange?

Un ami de fraîche date, Daniel, lui confie pour avis le manuscrit d'un roman puis disparaît. Julien décide alors de le faire éditer à son nom, avec l'aide de Michèle qui ignore son srtatagème. Julien devient rapidement célèbre, est invité partout et mène la grande vie. L'écrivain-amnésique est devenu une star. Jusqu'au jour où Daniel réapparaît et où Michèle disparaît.

Serge Radochévitch est né à Nancy et vit dans le Pays-Haut en Lorraine. Après "Une ville sous influence" et "Mortels desseins" (Prix Victor Hugo 2013), "Amnésie" est son troisième roman édité chez ETT

 

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