Connexion

l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Un toit pour vivre

de Collectif LOGEMENT 14

D'un espace, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 15/10/2015 | 5,00 €

Les mots s'empilent comme des blocs, dressent page à page un mur de paroles vibrantes et bouleversantes, s'élancent en arabesques comme une danse pour conjurer l'impossible quotidien, et, pour finir, bâtissent phrase à phrase la maison rêvée. 

Celle que chacun et chacune est en droit d'espérer pour y bâtir sa vie.

Un livre qui met en espace des paroles de personnes mal logées, un parti pris graphique pour rendre audibles des mots difficiles à entendre.

Usagers Assistance(s) Contreparties

de Michèle BECQUEMIN, Marie BONICI, Jean-Bernard CHEBROUX

Éducation, art du possible (PÉTRA) | Paru le 15/10/2015 | 20,00 €

Ouvrage coordonné par
Michèle Becquemin, Marie Bonici, Jean-Bernard Chebroux

Si les politiques actuelles voient dans les usagers l’incarnation d’un renouveau démocratique fondé sur la participation, les références à l’assistance (dite aujourd’hui aide sociale) sont souvent péjoratives (assistanat),  voire déclarées contraires au nouvel esprit de la solidarité. Dans le domaine de l’insertion, avec le passage du RMI au RSA, l’exigence d’une contrepartie à fournir par les personnes secourues relance cette question ancienne, jamais dépassée.  

Issue de la Révolution française suivant le principe de « la dette sacrée de la nation » envers les plus démunis, la logique d’assistance a connu des  crises chroniques de légitimité. C’est encore le cas actuellement avec la crise massive de l’emploi qui réactive les débats sur le rapport entre travail et assistance. Dans ce contexte, l’objectif de cet ouvrage est d’apporter des éclairages sur  les recompositions contemporaines de cette forme de solidarité et de ses secteurs clés : l’insertion, certes, mais aussi, l’enfance et la famille, la vieillesse, le handicap, l’hébergement social…

En quoi la promotion des usagers, l’activation des dépenses sociales, la contractualisation et l’individualisation toujours plus poussée des suivis sociaux transforment-t-elles les pratiques d’assistance ? C’est tout un pan du travail social qui est analysé dans ce livre suivant différentes perspectives, historiques, sociologiques, juridiques ou cliniques, avec, en libre appui, la pensée de Robert Castel.    

 

Cet ouvrage est publié dans le cadre du mouvement Printemps Castel. Quand Robert Castel nous aide à penser le travail social (2014-2016). Michèle Becquemin, Marie Bonici et Jean-Bernard Chebroux, membres du LIRTES à l’Université Paris Est Créteil en ont assuré la réalisation. Il composé des contributions de Dominique Argoud, Isabelle Astier, Colette Bec, Michèle Becquemin, Flore Capelier, Raymonde Samuel, Martine Trapon, Christophe Trombert et de Cédric Frétigné pour la postface.

Je n'ai pas eu le temps de bavarder avec toi

de Brahim METIBA

Récit littéraire (MAUCONDUIT) | Paru le 15/10/2015 | 7,50 €

Le père du narrateur, algérien, venu lui rendre visite en France, laisse un mot sur la table de son appartement avant de repartir pour l’Algérie : « Je n’ai pas eu le temps de bavarder avec toi, je te laisse ce ticket de métro. Ton père ». Le narrateur, déçu, une fois encore, de n’avoir pu établir la communication avec son père, transforme ce ticket de métro en cadeau d’anniversaire et s’offre une balade en bus de Clichy au cœur de Paris. Durant ce trajet, il mène, seul, l’impossible dialogue avec son père.

64 pages imprimées sur Olin ivoire, cahiers cousus, couverture à rabats Format : 115 x 200 cm ISBN : 979-10-90566-19-4 Parution : 13 octobre 2015 Prix TTC : 7,50 c

De la même façon que dans Ma mère et moi, l’auteur opère un travail musical sur l’écriture (répétitions, concision, recherche d’harmonie). Brahim Metiba réussit, là encore, à unir deux voix dis- cordantes dans l’espoir de gommer les distances douloureuses. Une écriture singulière où il assemble tous les élé- ments qui composent son expérience : l’Algérie, la France, Paris et sa banlieue, ses parents, ses amis, et ses morts. 

'Round Midnight... Express

de Olivier DELAHAYE

Altérités (TURQUOISE) | Paru le 15/10/2015 | 18,00 €

Un film peut-il agir comme un vaccin ? C'est le cas de «Midnight Express», réalisé par Alan Parker en 1978, qui a vacciné des générations de spectateurs contre la Turquie, stigmatisant allègrement tout un peuple. Dans un voyage qui prend le film pour point de départ, présenté lors de sa sortie comme «une histoire vraie» , mais chargé de clichés, de préjugés et de vieilles rancoeurs, l'auteur remonte le cours des siècles sur les traces de la vision des Turcs développée par les Européens. Enfin, une autre histoire se fait jour, l'histoire toute personnelle qu'il vit depuis trente ans avec les Turcs et la Turquie. Au fil de ces pérégrinations, il rencontre divers personnages qui nourrissent sa réflexion Alan Parker à Londres, mais aussi Goethe et son «Divan» à Weimar, les Camondo dans leur fragile rêve de modernité à Paris, Nâzim Hikmet dans la prison où il composa ses «Paysages humains», un certain Halil Usta, roi du kebab, de même que les descendants des premiers chrétiens de la plaine de Mésopotamie et bien d'autres personnages qui, ensemble, élaborent peu à peu un antidote à la xénophobie et à l'ignorance.

 

Olivier Delahaye, né en 1955 à Paris, est écrivain, réalisateur, scénariste et producteur. Après ses études de droit, d’histoire de l’art et de philosophie, il produit des films publicitaires, des fictions et des documentaires. Il écrit "SOLEILS", long-métrage qu’il coréalise avec Dani Kouyaté en 2013. L’année suivante, les éditions Héloïse d’Ormesson publient son roman "Le Ventre lisse", et Belin son récit "Pierre Loti à Rochefort. Le temple d’une vie".

Fjall, aux confins du monde

de Soler TRISTAN

50 000 signes (VER À SOIE (LE)) | Paru le 15/10/2015 | 16,00 €

Qui est-il, Fjall, cet homme errant sur la toundra arctique hantée par les bêtes ? Ayant dû fuir - mais quoi ? - il s’est adapté en ermite polaire au monde sauvage. Il s’est chamanisé, joue avec les esprits animaux, danse sur la glace, invoque les chants qui apaisent, trace les graffitis magiques dans la neige. Est-il un rescapé des massacres, ou le songe des adolescents chercheurs d’art pour s’inventer, contre le présent technologique, les nuits blanches du septentrion comme utopie ? Un inquiétant et débonnaire double lointain ? Ou bien ce qu’il reste en nous de la violence des hordes, des métamorphoses de nos mémoires ? « Fjall, c’est le nom de l’homme. Il laisse la chouette s’abriter sur la poutre. Il lui raconte toutes sortes de choses, les mots qu’il n’a jamais accepté de prononcer pour aucun humain. D’ailleurs il s’agit, dans ces discours, de la méchanceté des hommes, de leur bêtise à comprendre ce que lui, Fjall, et désormais la chouette, savent sur la nature de l’existence ». (Voir aussi notre entretien avec l'auteur)
 

Marche ou rêve

de Luc FIVET

200 000 signes (VER À SOIE (LE)) | Paru le 15/10/2015 | 18,00 €

Marche ou rêve de Luc Fivet
Format : 12 x 18,5
ISBN : 979-10-92364-18-7
Disponible le 15 octobre 2015

« Marche ou rêve raconte l’odyssée de deux Sénégalais sans-papiers en France, le pays des droits de l’homme – blanc de préférence. C’est un roman sur la quête de la liberté, mais aussi sur la difficulté de conserver sa dignité à partir du moment où on est considéré comme un citoyen de seconde zone. Ce récit mêle à la fois l’humour, qui est omniprésent dans le style plutôt original du narrateur, et la noirceur car la réalité n’est jamais drôle pour des hommes perpétuellement en fuite. Toutes les anecdotes racontées sont malheureusement authentiques » (Voir aussi notre entretien avec Luc Fivet).

Extrait de l'épilogue :

« Alors, je me suis lancé. En bon nègre, j’ai noirci des pages. C’était difficile au début, j’écrivais lentement en soignant le tracé de mes caractères. J’osais à peine composer une phrase entière de peur de quitter la marge. C’était mon domaine réservé depuis deux ans, la marge, ça crée des réflexes. Puis j’ai vu les mots s’aligner les uns derrière les autres, passer à la ligne et s’étirer de nouveau, le mouvement était doux et léger comme le fil d’une canne à pêche qui suit le courant et repart en amont une fois sa course achevée. Les souvenirs ont surgi à la surface avec les sensations, les idées et les images, et tout s’est enchaîné, j’ai commencé à écrire à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, j’ai revécu la traversée de l’océan et l’arrivée sur les Champs-Élysées et le travail sur les tours de la Défense et l’amour de Lucie et l’enfer du centre de rétention et la séance au Parlement et puis l’incroyable enthousiasme des foules pendant que Boubacar reprenait vie sous ma plume en même temps que ses éclats de rire et de colère, jusqu’à l’explosion finale ».
 

SONNETS

de GERMONT

Poésie (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 14/10/2015 | 9,00 €

Tu me souris comme le jour se lève
Et tes paroles mystérieuses m’emplissent de joie.
A ces heures ensoleillées je dédie ton souvenir,
J’ai participé à ce moment de ta vie mémorable.


Ce livre a été écrit à l’aube des années 1980, par un jeune homme de vingt et un et vingt-deux ans. Les Sonnets de Germont inaugurent la publication aux éditions de la Coopérative d’une œuvre qui a pris au fil du temps une ampleur considérable, touchant à des genres très divers – poésie, roman, théâtre.

Ce recueil de sonnets en vers libres assonancés constitue un itinéraire en trois étapes : initiation de la jeunesse à la beauté, à l’amour et à la mort. Le poète qui découvre le monde dans sa nouveauté et part à la recherche de son double amoureux est aussi une âme ancienne, où revivent des figures immémoriales dans l’attente et la certitude de la résurrection.

Germont est né en 1961.

Histoire de Casse-Noisette

de Alexandre DUMAS

RESSOUVENANCES (RESSOUVENANCES) | Paru le 12/10/2015 | 20,00 €

Les marionnettes vivent, les enfants le savent bien. Mais savent-ils que la fête de Noël, comme ils la connaissent de nos jours, ne se faisait pas de la même manière autrefois? En Allemagne, le 24 décembre y ressemblait, mais les cadeaux arrivaient autrement. L’écrivain fantastique Hoffmann imagina l’histoire qu’adapta très librement Alexandre Dumas. Un inventeur de marionnettes espère un jour créer des êtres vivants. Et ce rêve passionné, ce sont les rêves des enfants qui le réalisent. Les aventures s’enchevêtrent, évoquées avec enjouement par le grand écrivain, qui semble pasticher ses romans historiques, avec un humour amusé qu’illustre plaisamment le dessinateur Bertall. Après les peurs causées par le Roi des souris, les enfants, ayant appris la bonté et le don de soi, sont guidés par Casse-noisette, et ils voyagent de la forêt de Noël au pays fabuleux des Délices. Le ballet Casse-noisette s’inspira de ce livre de Dumas. Le présent fac-similé (reproduisant une édition de 1860) restitue la finesse des nombreuses illustration noir et blanc in texte, dans une mise en pages et une typographie romantiques.

Petites méchancetés sans grandes conséquences

de Marc MENU

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 10/10/2015 | 10,00 €

                  

Vous savez comment ça se passe... Un mot en entraîne un autre, et encore un autre, et puis... on ne sait pas jusqu’ou ça peut nous mener. C’est qu’ils sont pervers, les mots, ils ont leur petite vie propre. Ils n’ont l’air de rien, comme ça, mais vu la façon dont il les aligne... bonjour les dégâts !

Quand on pense que ce garçon avait l’air si convenable... Enfin ! Il faut espérer que tout ça n’aura pas de conséquences...

 

Marc Menu est né à Bruxelles le 4 mai 1961. Après des études de bibliothécaire-documentaliste, il a œuvré pendant vingt ans dans une école de cinéma... et ne sait toujours pas, aujourd’hui, en quoi consistait exactement son travail. Il s’occupe désormais de poésie (et de ses petites méchancetés) à plein temps. Il n’a pas prévu de mourir avant le 17 mai 2064. Ça risque d’être long.

Jacques Henric, entre image et texte

de Guillaume BASQUIN

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 08/10/2015 | 18,50 €

Jacques Henric publie son premier livre, Archées, en 1969 dans la collection d’avant-garde littéraire fondée par Philippe Sollers, « Tel Quel », au Seuil. À la fois romancier, essayiste et critique, il a publié vingt-sept livres inclassables à ce jour. Il participe, avec sa femme Catherine Millet, à la fondation de la revue Artpress, dont il est le directeur littéraire depuis plus de quarante ans. Cet essai, qui est le premier à lui être consacré, interroge plus particulièrement l’un des grands thèmes de sa pensée : que peuvent les images ? Au début était-il le Verbe ou l’image ? Pourquoi tant d’iconoclasmes à travers les âges ? De quoi cela est-il le symptôme ? Doit-on adorer les images ou les haïr ? Personne, en France, n’a autant ni mieux creusé ces questions qu’on pourrait presque qualifier de théologiques. Deux chapitres de son essai Le Roman et le sacré, « L’image entraîneuse » – « Le texte vaurien », commençaient de répondre à ces interrogations. Ce livre, ouvert (il en appelle d’autres), approfondit ces questionnements, cette inquiétude, à partir d’une lecture verticale de cette œuvre protéiforme.

Carrousels

de Jacques HENRIC

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 08/10/2015 | 18,50 €

L’Italie. Le matin. La couleur rose des pierres et du ciel. Le bruit d’ailes des pigeons. Après une nuit d’un intense vacarme intérieur. Vous émergez d’un état de fatigue tenace et ancienne. Harassé et pourtant doué étrangement d’une énergie neuve. Carrousels s’ouvre sur ce réveil-là, sur cette manière de naissance-là. Un de ces moments de lucidité aiguë qu’on connaît après dépression ou usage abusif de toxiques, au cours duquel l’histoire du monde et votre histoire singulière vous apparaissent soudain dans un fantastique télescopage de formes, couleurs, de sons et de mots. Aux souvenirs personnels, aux images de votre débâcle intime se mêlent visages et événements de l’histoire ancienne ou contemporaine.
Le roman – à la fois autobiographie, essai, carnet de voyage, poème, récit historique, journal intime… – est construit autour de trois axes : trois voyages, effectués à un court intervalle l’un de l’autre, en Grèce, à Jérusalem, en Italie. Par le lien qu’il établit entre la chute d’un seul (il y a une référence insistante à la fresque peinte par Masaccio, Adam et Ève chassés du Paradis terrestre) et la dégringolade de tous, il constitue une invite à suivre le fil d’une vérité – d’une cruauté – qui court d’une catastrophe à la suivante.
Aux couleurs des pierres et du ciel italiens, ajoutons un autre rose : celui des braises sur lesquelles nous marchons et qui nous donnent parfois, comme le suggérait Sade, ce bizarre air de danser.

J.H.

Le chef-d’œuvre de Jacques Henric, initialement publié en 1980 dans la collection d’avant-garde littéraire « Tel Quel » que dirigeait Philippe Sollers au Seuil. Indisponible depuis trop longtemps, il est ici reproduit quasi à l’identique.

La nuit des éphémères

de Christine DéTREZ

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/10/2015 | 15,00 €

Céline, réfugiée dans la maison de  sa grand-mère pour soigner un   chagrin d’amour, fait des rêves étranges peuplés de musique, d’hirondelles et de plumes.
Chaque soir des notes de piano semblent venir d’une maison abandonnée.??Les gens du village disent qu’elle est hantée mais eux semblent habités par un lourd secret.?
Josée, une lointaine cousine, qui n’a jamais quitté le village, saura-t-elle aider Céline à faire rompre le silence???

Dans ce roman où le suspense prend les voies du fantastique et de la poésie, la petite histoire va rejoindre la grande, durant cette nuit de fin août, où chaque été meurent les éphémères.

Pierres Noyées

de Geoffrey SQUIRES

UNES (UNES) | Paru le 08/10/2015 | 21,00 €

Premier livre de l'auteur, Pierres Noyées, marqué notamment par la lecture des poètes américains de « Black Mountain » (Olson, Creeley, Duncan…), marqua en son temps une rupture avec la poésie traditionnelle irlandaise. La banalité des motifs, la multiplicité des voix et des approches, cet intérêt déjà pour les paysages et cette perception du monde si particulière, au bord de la conscience, que Geoffrey Squires radicalisera dans ses livres suivants.

Un monde en équilibre entre son emportement technique et sa dimension intime. A quoi tiennent nos vies, rats de laboratoires, individus aux comportements déterminés, ou bouleversées par la réalité du monde ? Entre les souvenirs de Californie et les excursions dans le désert iranien, on voit la vie simple des fermiers, des habitants des petits villages d’Irlande, des femmes qui vont laver leur linge. Toute cette existence qui parfois s’ignore, si calme, méthodique en apparence ; on cultive les champs, on répare une voiture, on va à la ville. Des endroits simples et étranges, jusque dans ce qu'ils ont de familier ; Squires évoque cette façon qu'ont les lieux de nous investir, de creuser notre vide. Tout dans ce livre, de la maison familiale aux jeunes amants en voyage de noces en passant par la touriste en vacance, semble sous une apparence heureuse être rongé par l'ennui et la décomposition (les vers, les ravages). Dans ces simples descriptions, quelque chose ne va pas. Il s’opère comme un dérèglement, accentué par les accès de fièvre de certains textes : rêveries, anticipations, délires, et les changements de ton et de rythme incessants de l’ouvrage.

Pierres Noyées est le livre le plus ouvert de Geoffrey Squires, un livre qui ne s'arrête jamais.

A un jour de la source

de Françoise ORIOT

Fonds Poésie (L'AMOURIER) | Paru le 05/10/2015 | 13,00 €

A un jour de la source est une invitation à remonter le cours, à s’approcher de l’origine, à suivre dans une quête jamais assouvie, l’auteure de ce beau livre articulé en quatre chants interrogeant le mystère d’être de ce monde. L’ensemble du recueil manifeste une conscience aux aguets, une inquiétude, un engagement malgré la désillusion, osant se risquer dans l’inconfort des contradictions. Le dernier chant Perdue, choisie, conduit à la rencontre amoureuse et ses désirs, ses chimères, ses fêlures, dans une "force assoiffée des mots qui consolent des cris".

Si elle aime les mots et les voix, Françoise Oriot accorde la plus grande importance au rythme, l’oreille jugeant de l’accomplissement du poème.

Croquis d'instants

de Odette ANDRAUD-LASSALVY

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 03/10/2015 | 5,00 €

Chaque croquis d’instant a sa propre vie.

Le moment s’appuyant sur hier pour construire demain.

Un cheminement intérieur aux couleurs de la vie.

 

Des croquis réalisés par la poète qui soulignent les mots.

Les mots témoins de ces instants où le regard se pose, où l’émotion est seule maîtresse de l’instant à vivre.

Brute, pas pure

de Carole DAILLY

LE RÉALGAR (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 01/10/2015 | 10,00 €

Le Second trône Tome I

de Ludovic ESMES

Jeune adulte (5 SENS) | Paru le 01/10/2015 | 12,00 €

Mars 2127, une implosion imminente de la planète Terre est prévue. La seule échappatoire : Moly. Une planète créée à partir d’un saphir découvert et mis en place dans l’espace par le Directeur Stafford. Il est le chef de l’armée comprenant le district 48 et l’équipe d’élite. Des Viptels sont organisés afin d’évacuer les citoyens. Parmi eux, Ethan, un garçon de 10 ans et sa mère Saltia vont devoir oublier la Terre pour toujours. Son père Mark Valder, capitaine au district 48, avait établi un accord avec le directeur Stafford. Celui-ci ne l’a pas respecté et a implémenté Ethan et Saltia. Ce processus consiste à remplacer les vrais souvenirs par des préfabriqués. Seule l’élite militaire n’y est pas soumise. Valder comprend rapidement que l’intention du directeur n’est pas le bien-être de la population. Son but est de prendre l’énergie des citoyens grâce au saphir afin d’assouvir son fantasme d’immortalité à travers le projet « Falcot ».

 

 

L'auteur :

 

 “Ludovic Esmes, auteur belge, est un passionné d’écriture depuis son plus jeune âge. Sa première nouvelle

« Le petit et le robot » a été publiée aux éditions Novelas (Belgique), le 04 juin 2015 dans le recueil de contes

« En mille et un Murmures ». Ses terrains d’écriture sont la science-fiction, le polar et les nouvelles. Rêver, imaginer et voyager sont des sensations qu’il partage sans détour au travers de ses écrits.”

La Bouche ouverte

de Shmuel T MEYER

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 01/10/2015 | 16,90 €

Théo aime Caroline, Gabriel aime tante Ingrid qui elle aime l'amour comme Fanny la vie. 
Un siècle, deux générations, trois familles aux destins mêlés ; l'une juive, les deux autres pas. La ville de Genève, son lac, sa nostalgie, et la gourmandise, beaucoup de gourmandise entre les pages. À chaque chapitre, un aliment ou plat typique évocateur de souvenirs ou d'aspirations : tapioca, longeole, gratin de cardons. 
Récit émouvant et drôle de plusieurs femmes et quelques hommes attachants, parfois désarmés devant la providence et la puissance d'une histoire qui leur échappe. 
Amours, suicide assisté, gastronomie, coffre-fort et secrets de famille. Une sacrée mais savoureuse cuisine ! 
 

Le voyage manouche, c'est ma vie!

de Clara CARRIOT, Paul CARRIOT, GIKA

Romané Chavé (PÉTRA) | Paru le 01/10/2015 | 23,00 €

Préface d'Alain Reyniers

Né d'une rencontre entre Clara et Paul Carriot d'une part, Gika et son mari Gratien, d'autre part, ce livre est à la fois l'histoire d'une existence singulière et un témoignage fort sur un mode de pensée, un mode de transmission de savoir-faire ancestraux et une capacité d'adaptation exemplaire aux bouleversements de l'existence. Il ne rapport pas une vie de bohème comme on s'y attend et comme la mémoire collective l'entend, errante, vagabonde et sans but. Il montre une autre réalité : comment se structure la vie quotidienne de Gika au fil des âges, et comment, pour elle, le Voyage concilie permanence et continuité dans un monde de ruptures et de transitions.

Gika, manouche d'Auvergne "née au bord de la route", n'a de cesse de repartir sur les chemins du Mont Dore ou sur les plages du Boulonnais. Si elle a accepté - ce qui ne va pas de soi -, de livrer une partie de son coeur, elle veut aussi que soyons tristes lorsqu'elle est triste, gais quand elle est gaie, heureux dans elle est heureuse, et si, somme toute, rires et pleurs alternent le récit, ils bercent et scandent à leurs rythmes la vie du lecteur. Les terribles descriptions de l'enfance en Auvergne, les aléas de la chine dans les Combrailles, le dur apprentissage de la condition ouvrière dans l'Est de la France, les chagrins terribles dont elle ne parle jamais, mais que l'on devine présents, n'y font rien. Ces événements n'ont pas de prise sur la résilience dont Gika nous fait la démonstration éclatante...

Clara et Paul Carriot sont les auteurs de plusieurs livres. La Plume du Sergent Major qui retrace en pleine guerre des Vosges (1914-1915) la correspondance entre un père et sa fille (Kruch, 1999) ; Le Charme et la Source, ouvrage dans lequel est décrite la vie paysage dans un village de Champagne au siècle précédent (CRDP Reims, 2001) ; Mes recettes champenoises (Bonneton, 2006).

Fluchtpunkt.Paris

de Jean CHAUMA

livres allemands (PEARLBOOKSEDITION) | Paru le 01/10/2015 | 21,00 €

Dominique lebte ohne nachzudenken, ohne Bedenken. Er hatte kein logisches Prinzip, keine objektive Richtschnur. Das Leben erschien ihm nicht als die Konsequenz seines Handelns. Die Bedeutung seines Tuns war beschränkt auf den Akt an sich.

 

Correspondance du poète Alcide Mara et du peintre Jean-Marie Queneau

de Alcide MARA, Jean-Marie QUENEAU

hors collection (AU CRAYON QUI TUE) | Paru le 30/09/2015 | 25,00 €

« Si vous avez un  flingue, j'apporte le mien. On pourra toujours s’entre-tuer. 1, 2, 3 PAN-PAN… Ou bien on se travaille au coutelas, et on écrit des poèmes et on peint avec notre sang. C’est beau ça ?»
Alcide Mara (Pierre Louyot) rencontra Jean-Marie Queneau en avril 2005, quand parut son recueil Boire les miroirs (« L’Arpenteur », Gallimard). Il s’en suivit une folle correspondance, de milliers de lettres, qui ne prit fin qu’avec le suicide du poète en décembre 2012. Récits abracadabrants, confidences fugitives, poèmes instantanés, souvenirs parfois véridiques, invention verbale débordant jusque sur les enveloppes, on est là au cœur de l’énergie qui pousse à écrire. Et le peintre ne se révèle pas moins écrivain que son jeune compère.
On propose ici un choix issu des deux premières années de cette correspondance, en attendant la suite.

 

Le Massacre des innocents

de Thieri FOULC

hors collection (AU CRAYON QUI TUE) | Paru le 30/09/2015 | 90,00 €

Pour le misanthrope équitable qui n’a aucune raison de préférer les lenfants aux adultes, le Massacre des innocents constitue un thème doublement satisfaisant. On y voit les adultes livrés à leur méchanceté la plus crue, et on voit les enfants méthodiquement éliminés par ceux-là mêmes dont ils s’apprêtaient, dans leur innocence, à suivre les traces.
L’ouvrage comporte trois volumes.
Le premier reproduit le livre d’artiste en vingt-trois eaux-fortes publié en 1975 et devenu rarissime.
Le deuxième montre, avec maints détails, les grandes tentures de « soies appliquées » réalisées à la même époque avec Nicole Foulc.
Le troisième est un projet théâtral, un « canevas pour marionnettes ».

Les trois volumes sont présentés sous étui Plexiglas.

 

 

La robe de madame Kilibarda

de Tiodor ROSIC

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 24/09/2015 | 18,90 €

Pour faire une surprise à son épouse, le docteur Kilibarda fait appel aux services d'une couturière qui doit travailler sans modèle, sa mystérieuse femme étant toujours absente pour raisons professionnelles. Quand elle la rencontre enfin, elle apprend que son mari est mort trois ans plus tôt ! 
Tiodor Rosic nous offre dix-neuf mondes au bord de la rupture dont on ne ressort pas indemne. Un recueil fantastique au double sens du terme, fort d'une angoisse jubilatoire ! 

La vie en deux

de Nathalie ORTAR

Europes : Terrains et sociétés (PÉTRA) | Paru le 24/09/2015 | 23,00 €

Familles françaises et britanniques face à la mobilité géographique professionnelle

La grande mobilité géographique professionnelle qui implique pour un individu de résider et de travailler dans des lieux distants de plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de kilomètres, reste un phénomène social mal connu.
Pourtant, cette mobilité spatiale singulière, emblématique de notre modernité, transforme profondément le quotidien privé et professionnel des travailleurs mobiles, et impose des façons de vivre et de travailler bien spécifiques intégrant l'éloignement géographique, l'absence, mais aussi des séparations et des retours récurrents. L'apprentissage et le vécu de la grande mobilité participent ainsi d'enjeux portant aussi bien sur les usages et les représentations de l'espace et du temps, que sur des négociations entre diverses appartenances familiales, territoriales et professionnelles.
"La vie en deux" est l'un des premiers ouvrages consacré en France à la grande mobilité et à ses effets sociaux. Prenant appui sur une longue enquête qualitative effectuée auprès des familles françaises et britanniques confrontées quotidiennement aux effets du travail à distance, cet ouvrage a pour ambition de documenter à la fois les raisons qui furent à l'origine de la grande mobilité professionnelle, et l'incidence de celle-ci sur la vie du groupe familial. "La vie en deux" propose à cet égard de replacer les salariés au cœur des multiples scènes de leur quotidien pour appréhender comment ces différents moments participent à la construction de l'identité des travailleurs mobiles et de leur famille, en interrogeant le sens donné au travail au loin dans ces trajectoires de vie.

Ethnologue, chargée de recherche du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Nathalie Ortar est membre du Laboratoire d'Économie des Transports de l'ENTPE. Ses recherches actuelles portent sur les transformations contemporaines des modes d'habiter.

  1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186