L'arrachoir 2 - Récits et nouvelles
de Françoise FAVRETTO
ATELIER DE L'AGNEAU EDITEUR (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 20/05/2015 | 14,00 €
de Françoise FAVRETTO
ATELIER DE L'AGNEAU EDITEUR (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 20/05/2015 | 14,00 €
de Jean-Paul LE BIHAN
Journaux (PÉTRA) | Paru le 19/05/2015 | 25,00 €
Ce journal personnel fut tenu par l’auteur, chaque nuit, au fil de deux campagnes d’un mois de fouille archéologique de kourganes, près du delta du Don, en 1996 et 1997. Chargé d’expérimenter, avec un, puis deux archéologues français, des méthodes nouvelles de fouille et d’enregistrement des données, il évoque, outre le travail réalisé, la nature des relations entretenues avec ses collègues russes. Les difficultés d’adaptation des méthodes, de communication et compréhension entre les chercheurs français et russes sont vécues, de plus en plus douloureusement, entre espoir et colère, au fil d’un échec relatif engendré par des raisons aussi évidentes que difficiles à cerner. La Russie d’Elstine et le colossal choc culturel et socio-économique que vit la Russie des années 1990 sont toujours en toile de fond d’une aventure mettant en scène des amitiés sincères qui ne résistent guère à la situation et au manque de dialogue explicite. Il faudra à l’auteur, obstiné et confiant, plus de dix années pour comprendre les causes et la nature de cet échec, dont il nous fait part dans son introduction.
Né en 1944 à Saint-Brieuc, Jean-Paul Le Bihan, professeur d’histoire-géographie au lycée de Quimper, pratique l’archéologie à titre bénévole depuis 1970. Il devient archéologue de la Ville de Quimper en 1983, jusqu’en 2009, année de sa retraite. Depuis 1990, il dirige le Centre de recherche archéologique du Finistère. Il consacre ses recherches à la commune de Quimper et, depuis 1988, au site protohistorique et antique de Mez-Notariou sur l’île d’Ouessant. Il dirige ainsi deux collections de synthèse : Archéologie de Quimper, matériaux pour servir l’Histoire et Archéologie d’une île à la pointe de l’Europe Ouessant, après avoir monté les expositions internationales dédiées Au temps des Celtes et à Rome face aux Barbares en 1986 et 1993 au Centre culturel de l’Abbaye de Daoulas.
Il développe une recherche méthodologique applicable aux sites complexes et, sur ce thème, entame en 1996 collaboration et échanges réguliers avec une équipe d’archéologues du sud de la Russie, puis, à partir de 1998, avec les chercheurs de l’université de Rostov-sur-le-Don. En 2010, il publie Un archéologue, entretiens imaginaires à Rostov, en édition bilingue, avant d’aborder la littérature avec Cheveux d’ange.
de Sam FRANCIS
Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 17/05/2015 | 20,00 €
Ces entretiens avec le peintre Sam Francis sont issus de longues conversations tenues en 1985 et 1988 à Paris, à Santa Monica, à Point Reyes Station en Californie du nord.
Sam Francis n’était pas un homme de calibrages : il répondait moins aux questions qu’il ne vous entraînait progressivement dans son univers fait de couleurs, d’alchimie, de méditation, de psyché, de rêves somptueux et d’attention à l’époque.
Petit à petit, se dessine au fil de ces pages le portrait d’une aventure artistique, d’amitiés intenses, de voyages et de curiosités et l’on découvre un artiste à la fois sage et fou, magicien et artisan, méditatif et rieur, homme d’affaires et poète, vivant tout entier pour « son art, son métier, sa magie… »
Détails, extraits, commandes :
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/ecrits-d-artistes/article/mon-art-mon-metier-ma-magie
de Leonardo CREMONINI, Régis DEBRAY
«&» (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 17/05/2015 | 20,00 €
Cet ouvrage est constitué d’un long dialogue entre l’artiste peintre Leonardo Cremonini et Régis Debray, le célèbre philosophe, écrivain et médiologue. Il ne s’agit pas d’une interview mais bien d’un dialogue entre deux intellectuels, deux créateurs, deux amis, sur les enjeux de la création, sur la réception de celle-ci, sur la mode, l’engagement, la place de l’art dans la société, la nécessité de l’art.
Corinne Mercadier, importante photographe (représentée par la Galerie Les Filles du Calvaire) a pris en photo l’atelier de l’artiste quelques semaines après sa mort : 32 images, publiées ici pour la première fois, en couleurs, rendent compte de l’atelier, de l’ambiance particulière qui y régnait, des divers objets dont aimait s’entourer Cremonini, de ses outils, etc.
Détails, extraits, commandes :
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/2/article/l-hypothese-du-desir
de Georges Waixen WAYEWOL, Luc Enoka CAMOUI
Kanaky-Calédonie (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | Paru le 15/05/2015 | 12,00 €
GEORGES WAIXEN WAYEWOL
LUC ÉNOKA CAMOUI
MAGMA HWAN PALA
Poésies Kanak
Préface d’Hamid Mokaddem
Le peuple kanak de Nouvelle-Calédonie clame et proclame sa
souveraineté confi squée depuis la prise de possession de l’archipel
le 24 septembre 1853 par la France de Napoléon III. La
revendication recourt à la poésie qui existait bien avant la colonisation
française. Méconnue et peu reconnue du fait qu’elle
ne soit presque pas publiée en France, la poésie kanak gagne
à être entendue. Avec la musique contemporaine kanak, le
Kaneka, elle contribue à l’expression culturelle contemporaine
kanak, à l’émancipation de Kanaky et au patrimoine universel
des langues du Tout-Monde.
Contemporains du devenir de l’île, les deux auteurs écrivent
avec leur sensibilité et leur conscience la vision poétique du
Monde, les joies et les incertitudes de leur peuple.
Georges Waixen Wayewol, originaire de Mebuet, tribu kanak de l’île
Nengone (Maré, une des îles Loyauté de Nouvelle-Calédonie) et
Luc Énoka Camoui, originaire de Hyabe, tribu kanak de la commune
de Pwéévo (Nord de l’archipel de la Nouvelle-Calédonie), écrivent
ensemble des poésies et militent pour la même cause, la souveraineté
de Kanaky. Ils travaillent à l’écriture d’un essai, L’Essentialité,
pour montrer en quoi «le Visible sépare et l’Invisible lie.»
Co-édition
Expressions - la courte échelle / éditions transit
ISBN 978-2-917270-11-0 12 €
1800 XFP
de A. H. PHELPS
LE TEMPS DES CERISES (LE TEMPS DES CERISES) | Paru le 12/05/2015 | 13,00 €
de Janine TEISSON
D'un noir l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 09/05/2015 | 10,00 €
Lorsque dans la nuit, une créature montée sur escarpins, les lèvres écarlates, jaillit laissant derrière elle une vie une vie terne et routinière, comment s'étonner qu’autour d'elle les hommes tombent, assommés ?
Mais qui est qui, au juste, dans cette histoire abracadabrante ? Fine Rossignol est-elle en danger ? Est-elle la femme d'un assassin ?
Par quel être inclassable la belle Camille, médusée, est-elle séduite ?
Tout au long de ce récit tendre, loufoque et sanglant, les catastrophes convergent, de Paris au cœur de l'Afrique, sur l'inénarrable F. Rossignol, qui, dans sa naïveté, cherchant le calme, récoltera la tempête, l'aventure, et l'amour.
de Janine TEISSON
D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 09/05/2015 | 8,00 €
Ce texte se lit comme un poème, comme une chanson. C’est la mère qui parle certes mais il s’agit bien d’un duo car Elle, toujours présente, fait un bruit formidable !
Ce texte montre des parents aux abois, qui « craquent » et n’en finissent pas de chercher désespérément une solution ou du moins une piste pour échapper au malheur : retourner en Afrique par exemple, où Elle a eu une enfance heureuse, du moins en apparence…
Le plus remarquable réside sans doute dans la sincérité, l’authenticité et la mise à nu de cette mère souffrante. Elle peut dire sa violence et son désespoir avec une remarquable pudeur, sans la moindre exhibition. [...]
Ce poème est aussi une clinique de l’anorexie qui semble avoir glissé d’une génération à l’autre. Tout y passe au fil des pages : l’obsession de la nourriture, les ingrédients, les calories, les grammes, les rituels alimentaires, la maîtrise tandis que la mère s’essaie et s’épuise à tenter de trouver une porte de sortie : laisser exploser sa colère, s’opposer, simuler l’indifférence, lâcher prise, renoncer, abandonner. [...]...
Ce récit est aussi un message d’espoir pour des parents qui pourront retrouver certains points communs avec leur propre expérience personnelle ou familiale. Puisse ce témoignage leur venir en aide !
Dr Annick Poquet-Issad
Psychiatre
de Alain BONNAND
Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 07/05/2015 | 15,90 €
de Ranpo EDOGAWA
Iwazaru (WOMBAT) | Paru le 05/05/2015 | 23,00 €
Célibataire sans histoires, Minoura tombe éperdument amoureux d’une jeune collègue de bureau au passé mystérieux, Hatsuyo, avec qui il se fiance… Peu après, Hatsuyo est brutalement assassinée, dans sa chambre apparemment close. Dévasté, Minoura demande l’aide d’un ami, détective à ses heures, pour l’aider à retrouver la piste du criminel. Avant de disparaître à son tour, ce dernier lui laisse néanmoins une série d’indices dissimulés dans une étrange statuette. C’est alors qu’une autre connaissance vient prêter main-forte à Minoura : Michio Moroto, ancien colocataire et rival, qui nourrit une passion homosexuelle coupable à son égard et a ses propres raisons de s’intéresser à cette affaire. Leur enquête mènera l’étrange duo jusqu’à une île mystérieuse où se déroulent des expériences abominables visant à transformer l’humanité…
Roman fantastico-policier, paru à l’origine en feuilleton en 1929-1930, Le Démon de l’île solitaire est une des œuvres les plus célèbres du maître des « mauvais genres » au Japon. Mêlant énigme en chambre close, suspense et anticipation, chasse au trésor et romantisme échevelé, ce « mystère » baigné de sensualité perverse multiplie allègrement les références à Edgar Poe et Conan Doyle, évoquant aussi parfois L’Île du Dr Moreau ou Le Mystérieux Dr Cornélius. Mais c’est pour mieux aborder d’exotiques contrées où déviances et monstruosités creusent le réel d’une inquiétante étrangeté, brouillant les frontières entre l’humain et le bestial, le masculin et le féminin…
Considéré par de nombreux écrivains japonais comme le chef-d’œuvre de Ranpo, cet étonnant classique de la littérature populaire est traduit en français pour la première fois.
de Per SØRENSEN
Poésie (TOUBAB KALO) | Paru le 04/05/2015 | 15,00 €
L'idée principale de ce poème (illustré par l'auteur) est très simple :
Le “travailleur migrant” a BEAUCOUP DONNÉ. Peut-être PLUS QU'IL N'EN A REÇU.
Son apport culturel a souvent été mis en avant. Ici, on parle davantage de l'apport économique. Ne serait-ce qu'en matière de grande consommation de matériaux de construction, pour construire son propre monument (“personne d'autre ne le fera”), son foyer familial, sa maison, la “maison individuelle” (décriée comme trop “bassement matérielle” et source d'égoisme, par certaines personnes hautement cultivées qui, pourtant, ne s'en privent pas, elles-mêmes !).
À l'intérieur de ce monument, et dans la verdure vitale qui l'entoure, peut, enfin, s'épanouir une vie culturelle et collective... s'il en reste les forces !
Car il s'agit, d'abord, d'un sacrifice. D'abnégation. Pour les générations suivantes.
L'immigré(e) a “boosté” l'économie du “pays d'accueil” de son optimisme fondamental.
Mais le premier à en avoir profité est le “pays d'accueil”.
de Lawrence JOSEPH
Voix d'ailleurs (PÉTRA) | Paru le 01/05/2015 | 22,00 €
Publiée aux États-Unis en 1993, Sous nos yeux est une oeuvre littéralement visionnaire. Préfigurant il y a vingt ans déjà les conflits qui déchirent notre monde et les économies en crise, Lawrence Joseph nous entraîne dans les profondeurs d'une réalité dérangeante et nous confronte aux paradoxes de la société moderne, sans concession pour son propre regard. Pour autant, rien n'est perdu. L'art du poète nous ramène à la surface, à notre conscience, à notre confiance en cet autre qui nous accompagne ; les images violentes, presque hallucinatoires du présent ou de la mémoire cèdent la place aux cercles lumineux, réfraction de la lumière, et la poussière des villes se métamorphose dans l'atmosphère vaporeuse, la brume du quotidien de New York ou d'ailleurs.
Détaché de tout mouvement ou école, sans pour autant renier ses racines – ce recueil en porte les traces –, Lawrence Joseph ne laisse personne indifférent et nous invite avec force à observer ce que nous avons tout simplement sous nos yeux.
Lawrence Joseph est né à Détroit en 1948. Catholiques syriens et libanais, ses grands-parents comptent parmi les premiers émigrants arabo-américains de Détroit. Après des études de littérature anglaise, puis des études juridiques, il fait ses premières armes à la Cour Suprême du Michigan, avant d'enseigner le droit à l'Université de Détroit. Installé à New York en 1981, il enseigne le droit à St John's University Law School depuis 1987.
Catherine Pierre-Bon traduit de l'anglais et l'italien. La traduction de ce recueil et des poèmes publiés dans les revues Europe, Mâche-Laurier, Siècle 21, Confluences poétiques ou la revue en ligne Poezibao, est le fruit d'une collaboration étroite avec l'auteur depuis plus de vingt ans.
de Martin DISLER
livres allemands (PEARLBOOKSEDITION) | Paru le 25/04/2015 | 18,00 €
Vielleicht werde ich steinalt. Ich möchte achtzig werden. Malen, bis ich achtzig bin. Die Bilder spülen mich in ein hohes Alter. Immer weiter malen bis achtzig. Noch fünfzig Jahre malen. Ich stehe erst am Anfang. Die Bilder des Jahres 2000. Die Bilder des Jahres 2030. Halte ich durch? Im schmutzigen Beruf. Die Hände noch fünfzig Jahre mit Farben verschmiert. Noch fünfzig Jahre Farbe unter den Fingernägeln. Trauerränder. Die Lehrerin hat einen schwarzen Strich gemacht, wenn ich Trauerränder unter den Nägeln hatte. Vielleicht sollte ich mit Handschuhen malen? In weißen Handschuhen? In schwarzen? Viel- leicht wird es langweilig, weiter- und weiterzumalen? Wann habe ich genug vom Malen?
Martin Disler (1949–1996) genoss internationales Ansehen als Maler, Zeichner und Plastiker. Auch das Schreiben war seit seiner Jugend ein ebenbürtiger, integrativer Teil seines künstlerischen Schaffens. Bilder vom Maler erschien erstmals 1980, geschrieben hatte Martin Disler den Roman in nur wenigen Wochen während einer Flussfahrt in Frankreich.
Er schrieb so, wie er malte: intensiv, direkt, tief, überbordend, obsessiv.
de Thomas DEGRÉ
Dépendances (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 22/04/2015 | 15,00 €
Jean, jeune détective stagiaire, est tombé amoureux d'une belle blonde chez qui il doit récupérer des lettres compromettantes. Mission délicate. La belle, call-girl depuis peu, est l'ex-maîtresse de son client à qui elle en veut tout particulièrement. Et voilà l'épigone de Nestor Burma bientôt entraîné dans des aventures torrides (pendant la petite canicule de l'été 1975) et rocambolesques.
" Dix jours de canicule " raconte une aventure sensuelle et romantique, riche en références cinématographiques (un roman-ciné), ce qui ajoute encore au plaisir de la lecture.
" Une fois sur deux, je tombais amoureux des femmes que je surveillais et je ne rechignais jamais à faire des heures supplémentaires. Bref, à défaut d'avoir de réelles dispositions pour le métier, j'avais du cœur à l'ouvrage."
Thomas Degré est né en 1944 à Budapest mais ses racines sont à Paris où il vit depuis son enfance. " Dix jours de canicule " est son premier roman.
de Cécile GAUTHIER
Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 22/04/2015 | 28,00 €
Dans quel lointain Orient, entre mysticisme et parfum de scandale, "l'âme slave" plonge-t-elle ses racines? À quoi tient "le charme slave", usé "jusqu'au trognon" selon René Crevel, mais source évidente de romanesque, comme le montre son succès au tournant du XXe siècle, de Jules Verne à Thomas Mann? Et pourquoi les savants français accusent-ils les Allemands d'avoir dégradés le glorieux nom des Slaves, et d'en avoir fait le honteux synonyme d'"esclave"?
Entre dictionnaires et romans, l'examen du mot "slave" s'avère exemplaire des enjeux idéologiques et politiques propres au geste de nomination, déterminant dans la construction identitaire de la communauté. L'imaginaire de ce nom sulfureux oscille entre outrance exotique dans le corpus français (Lorrain, Vogüé, Leroux, Delteil, Radiguet, Rolland, Kessel...), et sa réticence, voire refoulement, dans le corpus germantique (Sacher-Masoch, Rilke, Roth, Brod, Mauthner, Broch, Werfel...). Ce voyage dans l'histoire du mot trouve son prolongement dans l'étude des rêveries suscitées par la langue slave, langue "primitive", incomprise et désirable, mais susceptible de devenir l'arme de combat du Slave esclave révolté.
Ce "récit du Slave", lié à la consolidation des savoirs linguistique et anthropologique au XIXe siècle, met donc en lumière la violence grandissante dans les rapports entre les "nations" et les "races" en Europe à l'orée du XXe siècle : les représentations de cet inquiétant "Aryen oriental", figure hybride de l'altérité intérieure (croisant en partie l'altérité juive), nous donnent à lire tout un pan de l'histoire des tensions nationalistes qui éclatent lors de la Première Guerre mondiale.
Cécile GAUTHIER est maître de conférences en littérature comparée à l'Université de Reims Champagne-Ardennes. Elle travaille sur les transferts culturels franco-germano-slaves, la construction des identités nationales et linguistiques, le mythe de la langue matenrelle, les problématiques liées au multilinguisme et à la traduction.
de Jérémy LIRON
Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 21/04/2015 | 20,00 €
Écrire aide à penser.
Ces textes sont presque toujours le résultat d’un besoin impérieux de noter à la hâte ce qui passe en tête, au retour d’une exposition, ce qui anime la carcasse après avoir refermé un livre, ou à l’atelier, confronté au travail de peindre.
Ces notes sur des expositions ou des lectures répondent d’un même mouvement, d’une semblable nécessité : écrire depuis le dedans de la sensation, pour que la langue s’accorde à son sujet, dans une forme d’empathie. Et puis il y a celles écrites dans l’atelier, émanant du travail, formulant les questions qui le traversent. Notées à soi pour quoi faire, sinon tenter de démêler ce qui se passe, comprendre le mouvement général, ce qui se trouve mis en jeu derrière une série de choix plastiques.
Jérémy Liron
Jérémy Liron est voué à faire continuellement réflexion à ce qu’il fait, à ne pas pouvoir ne pas agiter des questions importantes, agitantes. À quoi sommes-nous effectivement affrontés ? Quel mystère énorme, effrayant, fait donc face à la pensée ? Il appartient aux artistes de voir et puis de nous montrer. Le monde n’est pas ce que nous voyions, croyions, mais autre chose que l’artiste a vocation à tirer de l’ombre où elle se tenait pour la faire exister pleinement, c’est-à-dire deux fois, par soi mais pour nous, aussi, puisque nous sommes là.
Pierre Bergounioux
Jérémy Liron, né en 1980, vit à Lyon. Peintre, diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris en 2005 et titulaire d’une agrégation en arts plastiques en 2007, son oeuvre est représentée à Paris par la galerie Isabelle Gounod. Menant un travail littéraire parallèlement à ses recherches plastiques, il a publié plusieurs articles, préfaces, catalogues et livres, dont : "La mer en contrebas tape contre la digue" (La Nerthe/Éclats, 2014), "La Traversée" (Publie.net/papier, 2013), "L’Être & le Passage" (La Termitière, 2012), "En l’image le monde" (La Termitière, 2011), "Chaque œuvre cherche après ce qui la fonde" (Publie.net, 2010), "L’humble usage des objets" (Nuit Myrtide, 2009), "Le livre l’immeuble le tableau" (Publie.net, 2008).
Détails, extraits, commandes :
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/ecrits-d-artistes/article/autoportrait-en-visiteur
de Patrice GIORDA
Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 21/04/2015 | 20,00 €
Patrice Giorda n’est pas un historien de l’art, ni un critique, ni un touriste égaré dans une exposition, c’est un peintre qui parle d’égal à égal avec ceux dont il approche les œuvres : Piero della Francesca, Courbet, Picasso, Gauguin, Hopper, le Caravage, Léonard de Vinci, Goya, Velasquez…
Conversation sacrée offre à voir la peinture par les yeux d’un artiste qui fait siennes toutes les œuvres de ceux qui l’ont précédé ; qui les fait nôtres. Patrice Giorda nous fait entrer dans l’atelier d’un peintre, pas dans un musée. Ceux qu’il convoque ne sont ni des spectres ni des fantômes mais des collègues, des amis, des frères avec qui on peut parler métier.
Dans Conversation sacrée un peintre dialogue avec d’autres peintres et nous invite à partager leurs réflexions ; un peintre qui, justement, nous apprend à voir.
Gérard Mordillat
Patrice Giorda, né à Lyon en 1952, n’a cessé d’affirmer sa singularité de peintre au sens classique. Sa figuration demeure néanmoins absolument contemporaine. Dans sa peinture, la représentation symbolique de la nature ou de l’homme dépasse les simples paysages, scènes, portraits ou natures mortes : la réalité est enrichie par la mémoire et la permanence d’une quête que Giorda qualifie de « creusement de l’être ». Avec une grande exigence formelle, spirituelle et poétique, Patrice Giorda mêle réel et imaginaire, universel et singulier. Il accorde l’inaccordable : les beautés éclatantes de la lumière et des couleurs, et la profondeur des ombres de la solitude.
Détails, extraits, commandes :
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/ecrits-d-artistes/article/conversation-sacree
de Raphaël MONTICELLI
Fonds prose (L'AMOURIER) | Paru le 20/04/2015 | 26,00 €
Les “ Bribes ” de Raphaël Monticelli se tiennent à la frontière entre le récit – toujours bousculé – et la poésie, dont il utilise la diversité des ressources.
À leur propos, Jean-Marie Barnaud écrit :
“ On avance dans l’écriture (…) comme un archéologue explore un site et invente ; ce que ses fouilles mettent au jour, ce sont ces pièces décousues, tesselles, membres épars, éclats, brisures, choses de rien peut-être, ce que dit ce mot, Bribes.
Mais il se trouve que ces choses de peu, enfilées les unes aux autres, tissées, tramées au long des jours, finissent par entrer dans un ordre, donc prennent forme, font œuvre. Font un monde.”
Ce nouveau volume réunit les quatre livres de bribes déjà parus entre 1998 et 2005, et en ajoute un cinquième, Déploiements, qui ouvre une période nouvelle de rédaction, Bribes issues du nid de l’aigle.
de Albert HUDE
Histoire (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 18/04/2015 | 29,00 €
Dans le département qui vit le premier combat de Jean Moulin, durement éprouvé à Chartres en 1940, un jeune philosophe se verra confier la direction de toute la résistance d’Eure et Loir alors qu’il n’a que 22 ans et aucune expérience militaire. Maurice CLAVEL sous le nom de SINCLAIR avec son amie Silvia MONTFORT vont coordonner les initiatives des groupes et constituer une force remarquable que les allemands vont découvrir à leurs dépens. Des zones d’ombre existent aussi comme celle de la désignation de Roland FARJON à la tête de trois maquis importants (DREUX, CRUCEY, LA FERTE VIDAME), alors que celui-ci est considéré comme l’un des traitres les plus importants au sein de l’OCM région Nord qui comptera des centaines d’arrestations.
L’infiltration des maquis par les agents allemands, l’exécution de 31 patriotes euréliens au Mont Valérien en mars 1944, la destruction du dépôt de munitions de Senonches par l’action d’un seul maquisard, l’organisation d’un camp de récupération de 150 aviateurs à Fréteval, la libération de Nogent le Rotrou par les seuls maquis de Plainville et Beaumont les Autels, tous ces faits et bien d’autres montrent que l’activité de la résistance en Eure et Loir fut importante.
A l’aube du 70ème anniversaire de la libération du département il est temps de la restituer à partir de quelques témoignages directs de maquisards vivants, de quelques contributions écrites en 1945 et de recherches auprès des familles de résistants.
Le livre donne aussi la parole au long du texte et de la période 1940-1944 à Henri LEREAU maquisard de Plainville qui, revêtu de l’uniforme d’un SS qu’il a fait prisonnier et au volant de son camion récupéré lors de l’attaque, va conduire les groupes de saboteurs de jour et de nuit au travers des contrôles de Feldgendarmes alors qu’il ne parle pas un mot d’allemand.
de Guy HOCQUENGHEM
Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 16/04/2015 | 22,90 €
La france, avec un f minuscule comme Guy Hocquenghem l'écrit dans son essai à charge, c'est la france de ceux qui sont persuadés qu'elle est ou a été la meilleure en tout ; dans sa langue, sa littérature, sa cuisine, etc.
Pour mieux rejeter cette france-là, l'auteur se livre à un véritable jeu de massacre intellectuel et choisit l'éloge de l'autre, du métis, de l'étranger. À la manière d'un Genet, en « ennemi intérieur », il renie en bloc la francité pour devenir le métis dont il affectionne la liberté d'être et de penser.
À mille lieues des contempteurs nostalgiques, Guy Hocquenghem dynamite le système, souvent avec une certaine injustice, pour faire l'éloge d'un métissage dont il affirme qu'il sera une chance pour le vieux pays qui est le sien.
de Alain BAQUIER
Des îles (PÉTRA) | Paru le 13/04/2015 | 22,00 €
Depuis 1964, chaque année, une nouvelle « mission » composée de trente personnes tout au plus est dépêchée pour un an sur l’île inhabitée de la Possession, située au sud de l’océan Indien, dans les Terres australes et antarctiques françaises, afin d’y affirmer la souveraineté nationale et d’y conduire des activités scientifiques.
Une île déserte ne l’est plus dès que l’on pose le pied dessus. L’humanité s’y reconstitue dans une absence et un excès à la fois, hors de « la société » mais plus qu’ailleurs en société. Le « bout du monde » est une limite et un extrait, un concentré dans un décor approprié, extrême et virginal. Dans ce laboratoire in vivo, un phénomène qui y demeure exceptionnel s’y montre le cas échéant avec une clarté qui l’est autant : le processus du bouc émissaire, dont la menace a inspiré le folklore local.
Alain Baquier est docteur en ethnologie, chercheur associé au Laboratoire d’anthropologie et de psychologie cognitives et sociales (LAPCOS), Université de Nice. Le présent travail résulte d’un programme de recherche de l’Institut polaire français (IPEV). L’auteur s’y appuie sur une observation participante de plusieurs mois et sur l’analyse des archives des lieux.
de SESE BERNARD
POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 13/04/2015 | 16,00 €
Dites-moi, ce regard perdu parmi les branches,
Et ces yeux égarés dans l'ombre qui s'élance,
De quoi sont-ils le lieu,
Et d'où jaillit leur source ?
Nous avancions obscurs dans le pays des rêves,
L'instant s'y confondait avec le bruissement
Du feuillage, et le chant
D'un oiseau dans l'air noir.
Professeur émérite des Universités, Bernard Sesé a traduit de nombreux recueils de poésie de langue espagnole ou portugaise.
Poète lui-même, il a publié notamment Discipline de l'arcane (Arfuyen), Ivre de l'horizon (Convivium Lusophone), ainsi que par inadvertance (la tête à l'envers)
de Isabelle BALDACCHINO
QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 13/04/2015 | 15,00 €
4 DE COUV
Des nouvelles âpres ou cyniques, dont le ton cruel ou cru cache des âmes écorchées, à vif. Des portraits brossés vivement dans une matière brute, entre Egon Schiele et Toulouse-Lautrec. Des vies faufilées, des ourlets déchirés, lambeaux de chair ou de tissu qui voilent ou qui révèlent, illuminés çà et là par un humour truculent, rabelaisien, salvateur.
L'auteure a assassiné beaucoup de personnages dans son premier recueil, Le manège des amertumes (Quadrature, 2013). Elle les érafle, affame, insulte et caresse dans le deuxième, avec une grande part de dérision. Les gens sans histoire, les secrets, les failles sont ses récurrences.
Née dans le Borinage, Isabelle Baldacchino a été comédienne, prof, co-patronne de resto-théâtre. Aujourd'hui, elle cultive une petite plantation de mots avec l'animation d'ateliers d'écriture.
de Ruriko KISHIDA
Polar (EDITIONS D'EST EN OUEST (LES)) | Paru le 12/04/2015 | 18,00 €
À Kyoto, lors de l’exposition de Reiko, artiste peintre, une jeune femme est frappée d’effroi devant un tableau. Des éléments présents dans l’œuvre suggèrent que l’artiste sait ce qui est arrivé au mari de cette jeune femme, Takao, disparu cinq ans plus tôt sans laisser de trace. Peu après, sur le lieu même de la disparition de Takao, un corps est découvert. Un meurtre à huis clos qui rappelle étrangement les circonstances de cette disparition : personne n’a pu ni entrer ni sortir, toutes les issues étant verrouillées de l’intérieur.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186