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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Chief Nana, l'irréductible apache

Chief Nana, l'irréductible apache

de Giovanni-Michel DEL FRANCO

LE CHANT DES HOMMES (LE CHANT DES HOMMES) | Paru le 15/10/2014 | 16,00 €

Les Apaches restent célèbres parmi les Amérindiens pour leur lutte opiniâtre contre les Euro-américains. Les noms de dirigeants comme Mangas Coloradas, Cochise, Victorio ou Géronimo sont relativement familiers au grand public.

Chief Nana combattit durant un demi-siècle : né aux alentour de 1800, il s’éteignit à plus de quatre-vingt-dix ans, prisonnier de guerre. Son destin accompagna celui des chefs précédents, de façon intime dans le cas de Victorio, tout comme il s’illustra individuellement.

Tragique et épique, sa vie se mêle à celle de son peuple, les Tci-he-ne, une des composantes de la nation chiricahua. L’épopée de ce guerrier hors norme permet ainsi d’aborder près d’un siècle d’histoire apache. Une histoire d’homme, une histoire de liberté.

Dis-moi des chansons... de France

Dis-moi des chansons... de France

de Bruno DE LA SALLE, Sophie KOECHLIN

Livres-CD KANJIL (KANJIL) | Paru le 15/10/2014 | 25,00 €

Récitation muscale : Bruno de La Salle 

 

" Il était une fois des lutins qui étaient très curieux et qui avaient de grandes oreilles... Ils aimaient beaucoup les histoires d'autrefois et ces histoires étaient si vieilles, et ces histoires étaient si belles, qu'elles s'étaient changées en chansons... "

La Légende Saint-Nicolas, Frère Jacques, Trois Jeunes tambours, J'ai du bon tabac, Le petit navire, Malbrough s'en va-t-en guerre, Il pleut bergère, le roi Dagobert, Cadet Rousselle...

Dans le grimoire des lutins, imaginé par Sophie Koechlin comme un grenier plein de trésors, les enfants découvrent que les chansons d'enfants racontent l'histoire et la vie d'autrefois.

 

Durée du CD : 33 minutes

Coup de coeur de l'Académie Charles Cros novembre 2014

Arrangements, direction musicale et piano Michel CAPELIER; accordéon Jacky Nogez; flûte Piccolo Guy Claude Luypaerts; hautbois François Perreau; clarinette Yves Gourhand; basson René Sicart; basse Gabin Auridon; cor Jean Pierre Saint-Dizier; cor Laurent Pincemin. 

 

 

Les matriochkas de Natacha

Les matriochkas de Natacha

de Noémi KOPP-TANAKA

Livres-CD KANJIL (KANJIL) | Paru le 15/10/2014 | 25,90 €

Inspirée des contes traditionnels russes et délicatement illustrée par l'auteure, cette histoire racontée et chantée par Katia TCHENKO enchante petits et grands.  

Les matriochkas, poupées de maternité, sont un beau symbole d'amour maternel et de lien entre générations. Nous sommes liés à nos ancêtres, comme nous sommes liés à nos descendants... 

 

Résumé

Au coeur d'une forêt de bouleaux, dans la maison de  ses grands-parents, Natacha a découvert cinq petites poupées de bois avec lesquelles elle joue en chantant : Matriona est la mama de la mama de la mama de la mama de la petite Natacha... Un jour, ses chères matriochkas se mettent à jouer à cache-cache... Mais quel est cet étrange corbeau? Que se passe-t-il dans la clairière? Elle le saura le jour de son anniversaire...

CD : 39 minutes, conte musical et chansons russes.

La chanson des matriochkas, Moï Kastior, Le Bouleau, Berceuse cosaque. 

Raconté et chanté par Katia Tchenko

Avec Pétia Jacquet-Pritskoff (balalaïka), Andreï Chestopaloff (guitare), Micha Nizimov (accordéon).

 

La Reine des Poissons

La Reine des Poissons

de Mimi BARTHÉLÉMY

Livres-CD KANJIL (KANJIL) | Paru le 15/10/2014 | 25,00 €

Ce conte d'Haïti aux accents picaresques est "une belle histoire d'amour, de courage et de magie", qui captive les enfants dès 5 ans et donne aux plus grands des clefs pour comprendre la mythologie de la Caraïbe. 

C'était au temps où la mer regorgeait de poissons autour de l'île. Pourtant le pêcheur Lormilis n'arrivait pas à nourrir sa famille. Jusqu'au jour où il rencontra la reine des poissons...  

Durée du CD : 34 minutes

A pleines dents la poussière

A pleines dents la poussière

de Stéphane LE CARRE

ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 10/10/2014 | 10,00 €

Dans ces neuf nouvelles, Stéphane Le Carre dresse les portraits, saisis dans le vif, de solitaires amochés qui courent après des rêves fuyants, taillant la route dans un ouest américain frelaté, ou vissés aux comptoirs de rades oubliés du Finistère.

Un recueil à boire cul sec, comme un tord-boyaux de contrebande.

Eloge du maquereau

Eloge du maquereau

de René-Louis DOYON

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 09/10/2014 | 12,00 €

Esprit malicieux, curieux, non conformiste, érudit, René-Louis Doyon nous parle d'un sujet qui défrisera toujours la chronique : le maquereau. Profitant de ses années de recherches littéraires, il poursuit le travail qu'il a fourni sur l'argot des typographes. Cette fois, ce sont les « dos verts », personnages équivoques qui l'occupent. Il en décline les formes, les appellations, leurs étymologies et les anecdotes qui leur collent à la peau. Dans la grande tradition des savants lexicographes du xixe siècle (Nodier, Monselet, etc.) René-Louis Doyon apporte sa contribution, solide comme un roc, à ces savoirs singuliers qui toujours perturbent la pensée académique et en éclairent les zones d'ombre. 

Portique

Portique

de Jacques MOULIN

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 07/10/2014 | 10,00 €

FRANÇOIS BON : 

Qui de nous pour ne pas être fasciné à la géométrie des ports ? Nous savons reconnaître et saluer de longtemps la beauté des villes, la beauté de l’objet industriel, la puissance fabuleuse de la mer. Mais que nous déambulions sur un port, et tout se rejoint. Le bateau est ville, la grue attrape le ciel, la main de l’homme est dans le moindre arrangement nécessaire ou à l’abandon des couleurs et des choses, et chaque barque ou chalutier ou cargo est en soi un monde, emportant comme la totalité de l’humanité à son bord, sous l’horizon qui de toute façon le dépassera. Le port est cette jonction. Et c’est pour cela que chacun dispose de ses ports intérieurs, et c’est pour cela que nous les arpentons, grands ou petits, ici ou à l’autre bout des quais du monde, comme une ancienne retrouvaille. Mais comment écrire ce sentiment intérieur livré à l’ouvert, et riche de sa complexité, bois et fer, couleurs et toiles, ciel et humanité repliée, souvent meurtrie de sa propre histoire. « J’ai toujours baissé les yeux devant la mer », dit Jacques Moulin, ou bien « j’ai cheminé dos à la mer », mais à condition que ce soit « pour faire entrer la mer en soi ». Cela ne définit pas le projet, mais cela le contextualise : la mer intérieure dont chacun de nous dispose, c’est celle de l’enfance. La mienne est de digues et marais, et la vie ouvrière de ceux qui cultivent la vase, règlent les écluses. La brisée claire des falaises de Normandie m’a toujours été aussi étrangère que l’impossibilité de marée aux pieds des villes en gradin de Méditerranée. Et pourtant, d’un seul mot ici dans cette suite de fragments qui sont chacun comme leurs propres brisants (« je viens d’un pays où chaque jardin se dépose aux brisants »), il me semble que c’est tout ce silence intérieur de la rêverie à marcher sur les quais du port, n’importe quel port et tous les ports, que je retrouve avec mon propre bloc d’enfance, quand avec père et grand-père on allait récupérer les treuils des mytiliculteurs de l’Aiguillon-sur-Mer chez Fumoleau, à « La Ville-en-Bois », comme on nommait ce quartier en bout de La Rochelle qui était voué à l’industrie de la mer. Un texte qui tient, cependant, ne se résume pas à son projet ni à son principe. Il ne suffit pas d’aimer. Ici, c’est la fragmentation qui crée la marche, la narration comme éparpillée, toute livrée à la présence des choses. On a souvent cela dans ce grand livre avec petit port breton dans les pages, qu’est Dire I & II de Collobert, comme Jean Rolin, avec un tout autre principe narratif, fait de la prose de son Terminal Frigo une déambulation elle-même langue et géométrie. Ici, c’est du côté de Tarkos qu’on cherche la granulosité de la langue : ne jamais la laisser se recomposer comme image, parce que l’image alors se substituerait à cette présence des choses, liée seulement à leur contexte, et au fait qu’ici sur le port nous ne serons que passager. La rigueur est dans l’émiettement. Que les mots qui disent ce qu’on voit disent aussi le mouvement, impossible de l’écrire : « l’intraduisible en conteneur » parmi mille autres exemples. On écrit cette tâche insatiable d’écriture, qui heurte au plus simple et au plus lumineux, trouve les corps (ici, le « portiqueur » dans sa cabine) et nomme sa propre raison de langue. Ce qu’on goûte à lampées dans le lyrisme continu des versets de Saint-John Perse afflue ici comme gravier de langue, mais c’est bien la même exigence : les acronymes, les inscriptions, le vocabulaire technique et que tout s’efface dans la seule fonction immuable, « mer rouillée » s’il faut. Est-ce qu’on ne reconnaît pas un texte fort à ce qu’il n’est pas en lui-même sa propre terminaison ou finalité, mais vient chercher en vous-même sa traversée vers le dehors, l’écrit alors avec vos images et votre corps mémoire ? Il ne s’écrit ici qu’un mouvement, il ne s’écrit qu’une traversée : le vieux mot « portique » (il est dans Racine) est à la fois l’objet et la matière du port, il est cela dans quoi on passe pour l’en-avant, et la vieille construction humaine de son enracinement sur la terre, devant la mer. Que crissent aussi les mots pour vous dans les haussières.

 

JACQUES MOULIN :

Un lieu d’abord : la Normandie haute maritime et cauchoise. Un lien très fort à ce lieu entre fleuve estuaire et côte. Je suis né à flanc de falaise près d’un jardin de mer. Un jardin suspendu toujours en partance pour l’ailleurs des terres et des mers. Jardin jamais cantonné qui s’ouvre par les phares de côte sur des ports des entrepôts des cargos des quais et des grues. L’effet portuaire l’accueil des sémaphores des poutrelles et des digues. La navigation des liens.

On m’a jeté la mer dans la salive. Mon jardin sent l’embrun et le poireau marin. Une échappée bleue de poireaux en course vers le port. Les cagettes du potager font place aux conteneurs. Les arbres aux filins. On change d’échelle on grimpe à celles des portiques manipulant de grosses boîtes métalliques. Un échafaudage permanent de conteneurs qui se balancent à hauteur d’immeubles entre les pinces des portiques. Dans les grincements des poulies et les effluves de cambouis. Docks et dockers. Le corps à l’épreuve du fer. Un ballet de cavaliers hauts sur pneus alimente les grues qui alimentent les plateformes des porte-conteneurs. C’est mécanique parallélépipédique tendu précis comme un poème. L’accès aux ports comme un chemin pour le poème. Le poème conduit au risque de la technique pour creuser son effet de balancement sur le quai-la-page. Un poème-portique s’écrit. Les mots sont dans les boîtes. Chaque boîte fait un poème. Le poème-portique visite le monde et l’histoire cherche la langue des ports. Ne marchande pas. Le porte-conteneur fait glisser le poème. Le portiqueur cherche l’ange. Le peintre l’accompagne. L’élévation du geste jusqu’au pourtour des grues. 

 

Détails, extraits, commandes :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/litterature/article/portique

Ricordi

Ricordi

de Christophe GROSSI

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 07/10/2014 | 15,00 €

 

ARNO BERTINA :

Sans doute Christophe Grossi a-t-il des origines italiennes. Peut-être. Admettons. On sait qu’il faut se méfier des patronymes, que Stendhal n’était pas le nom de Stendhal, et que d’autres s’appellent Volodine parce que leur état civil peine à contenir le grand nombre qu’ils sont. Christophe Grossi aurait donc des ricordi plutôt que des souvenirs. Peut-être, admettons. Mais on pourrait aussi bien dire que l’auteur nous balade en évoquant l’Italie et ses aïeux. Est-ce qu’on ne cherche pas à être de tous les pays, quand on écrit ? Ce pas de côté (écrire « mi ricordo » plutôt que ce « je me souviens » déjà si familier aux oreilles françaises) n’est-il pas simplement une métaphore de l’écriture, qui est toujours un pas de côté… ? L’Italie est le pays fantastique des écrivains français, un pays qui sera tout le temps sidérant et décoiffant aux gens du Nord que, sfortunati, nous sommes. Il suffit de lire ces 480 fragments pour deviner tout cela : la matière de cette autobiographie informe, ouverte, outrepasse de loin l’auteur, qui est sans doute né au début des années 70. Notre logiciel est sans âge, la mémoire est un mystère et mystérieuse elle agrandit notre horizon jusqu’à la communauté et aux groupes qui figurent très vite des îles du passé, ou des archipels (au hasard : les Partisans ; au hasard : les adorateurs de Lollobrigida ; au hasard : ceux qui savent pourquoi Gino Bartali a été déclaré « Juste parmi les nations »). Sans elle on crèverait d’être nous-mêmes, grâce à elle – c’est Proust qui le dit – une forme d’éternité devient possible, oui, mais surtout enviable.

 

CHRISTOPHE GROSSI :

Parce que toute histoire est trouée et chaque souvenir un récit, parce que je ne pouvais accepter que la perte des origines italiennes soit synonyme d’abandon ou de disparition, les ricordi – ces souvenirs qui appartenaient à d’autres que moi et sont désormais aussi les miens – ont jailli dans le désordre, entre liste et litanie, à la manière de Joe Brainard ou de Georges Perec.

Ici, Mi ricordo ne veut pas dire « Je me souviens » mais « Je se souvient » : de Turin, d’Alba, des Langhe, d’histoires d’amour, de mensonges, de trahisons, d’amnésies, de volontés d’oubli et de désirs de fuir, d’Antonioni, Bolis, D’Arzo, De Sica, Fenoglio, Loren, Luzi, Magnani, Mangano, Pasolini, Patellani, Pavese, Rossellini...

Tout ce qui est écrit dans Ricordi a réellement eu lieu en Italie dans les années 40-60, à quelques débordements près, et tout est vrai – sauf les souvenirs.

 

Le livre sur le site de Christophe Grossi : http://deboitements.net/spip.php?rubrique31

 

Détails, extraits, commandes :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/litterature/article/ricordi

Le pays que je te ferai voir

Le pays que je te ferai voir

de Michel SéONNET

fonds proses (L'AMOURIER) | Paru le 06/10/2014 | 15,00 €

À l’âge des bilans, Louise entreprend de faire la vérité sur la mort de son père qu’elle n’a jamais connu. Adjudant incorporé dans un Goum marocain, il est officiellement mort au cours d’une opération en Indochine. Louise n’y a jamais vraiment cru. Ayant trouvé la piste d’un ancien goumier, elle part au Maroc en quête d’une explication définitive. Mais les histoires se brouillent. Celui dont on lui parle est-il son père ? Et qui est cette femme marocaine avec qui il aurait eu une liaison ? Louise parcourt le Maroc – un Maroc pétri de couleurs, d’odeurs et de saveurs, où la chaleur le dispute à la pluie, le sable à la boue – sur les traces d’un fantôme. Car pour ce qui est de la réalité présente, c’est celle des immigrants clandestins qu’il lui faut affronter. Celle des disparus en mer. Les fils même des anciens goumiers qui laissent derrière eux des orphelins. Le voyage de Louise est jalonné de découvertes, de surprises et d’émotions. Quel est donc ce pays que le destin s’obstine à essayer de lui faire voir ?

Kanaky et/ou Nouvelle Calédonie

Kanaky et/ou Nouvelle Calédonie

de Hamid MOKADDEM

Kanaky-Calédonie (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | Paru le 06/10/2014 | 7,00 €

Toute nation exprime sa souveraineté par un nom de pays. La Nouvelle-Calédonie est en passe de devenir une nation mais n’arrive toujours pas à se nommer et à choisir un nom de pays, Kanaky et/ou Nouvelle-Calédonie. Le 4 septembre 1774, James Cook, au nom de l’empire britannique, baptise l’archipel « New Caledonia ». Le 24 septembre 1853, la France annexe « New Caledonia », la francise en « Nouvelle-Calédonie » pour en faire sa propriété. Le peuple premier kanak clame la souveraineté du territoire en proclamant être le premier propriétaire du pays depuis plus de 3500 ans. Depuis 1985, « Kanaky » est le nom de la souveraineté nationale revendiquée par le peuple kanak. Le « peuple second » calédonien, composé de l’ensemble des communautés ayant fait souche après 1853, considère que « Nouvelle-Calédonie » doit être le nom de son pays. La décision du nom de pays est un pari politique : la possibilité d’une nouvelle forme de souveraineté conciliant la légitimité du peuple kanak avec celle des autres communautés.

Nouvelle édition revue et corrigée

Co-édition

Expressions – la courte échelle / éditions transit

ISBN 2-917270-10-3

Prix : 7 €

Les Papillotes / Las Papilhòtas

Les Papillotes / Las Papilhòtas

de Jacques JASMIN

La Lanterne du passeur (ABORDO) | Paru le 04/10/2014 | 23,00 €

 – Français

« Il était peuple et il était Gascon »

C'est par ces mots que Jacques Boé (1798-1864) dit Jasmin entame son hommage au Maréchal Lannes et c'est par ces mots qu'il se définit lui-même. Peut-être est-ce pour cela qu'après son formidable succès, sa vie et son génie, la France l'a oublié ? Bien sûr il y a toujours sa statue à Agen, que les fabricants de canons Allemands ont miraculeusement épargnée. Bien sûr une station de métro à Paris porte son nom. Mais au milieu des Hugo, Voltaire, Dumas ou Diderot, combien de passagers imaginent que Jasmin est autre chose qu'une fleur ? Bien sûr, son nom est encore fièrement cité par les occitanistes ou par les Lot-et-Garonnais.

Mais qui a réellement parcouru l'une de ses oeuvres ?
 

Occitan-Gascon

« Èra pòple e èra Gascon »

Per aqueths mots, Jacme Boèr (1798-1864) dit Jansemin avia son omenatge au Manescau Lanas e, per aqueths mots, se présenta si medish. Dilhèu, es pr'amor d'aquò que, arron son succès esmiraglant, sa vita e son engèni inspirats, França lo s'a desbrombat ? De segur, i es totjorn la soa estatua a Agen, que los canonaires alemands an, miraclosament, esparnhada. De segur, ua estacion de mètro de París pòrta son nom. Mès, au demièi de Hugo, Voltaire, Dumas o Diderot, quant de passatgèrs se pensan que Jansemin es auta causa qu'ua flor ? De segur, son nom es enqüèra citat grandosament preus Occitanistas o preus Òlt e Garonés.

Mès qui a vertadèrament paginavirat ua de sas òbras ?

 

L'auteur : Jasmin / Jansemin. Personnage hors du commun, coiffeur et poète né à Agen en 1768 et mort en cette même ville en 1864, il écrivit en occitan, langue à laquelle il donna une impulsion nouvelle.
Jasmin commence par déclamer ses poèmes aux clients de son salon de coiffure. Il entreprend ensuite une carrière de lecteur public de ses poésies dans la région agenaise, puis au-delà, ses tournées dans le Midi Occitan finissant par l'occuper à temps plein.
Avec Charles Nodier qui le révèle à la société littéraire Parisienne, Jasmin élargit encore son public, et l'apogée de sa carrière de conteur est sans doute atteinte à Toulouse, en 1851, lorsqu'il se produit sur scène entouré de 380 figurants et plus de 20 chanteurs.
Protégé de Sainte-Beuve, célébré par la critique de Paul de Musset, Léonce de Lavergne, Charles de Mazade, Eugène Vallade ou, entre autres, par Armand de PontMartin qui lui consacre un article "Jasmin à Paris", le poète-coiffeur correspond avec Lamartine, avec Lizst, et va même jusqu'à écrire un poème de remerciement à Ibrahim Pacha, le sultan d’Egypte qui lui a envoyé deux colombes en cadeau.
Jasmin sera décoré et pensionné par le roi Louis Philippe Ier.

 

L'auteur/réalisateur : Thierry QUATRE. 40 ans, enseignant, membre de l'Institut des Études Occitanes. Il effectue des recherches critiques de l'œuvre de Jasmin, et assemble une bibliographie approfondie. Il est à l'origine de ce projet de réédition.

L'auteur/traducteur : Pierre DARRICAU. 67 ans, est ancien professeur de français et d'occitan.

Roman de Russie

Roman de Russie

de Boris OKOFF

Poésie des voyages (XEROGRAPHES) | Paru le 04/10/2014 | 10,00 €

Au cœur de l’hiver 2011, nous avons décidé, avec un ami photographe, d’entreprendre un voyage à bord du Transsibérien, entre Moscou et Oulan-Bator. De ce périple unique en son genre, peuplé d’imprévus et d’incertitudes, j’ai tiré un récit qui condense la galerie de personnages fascinants, tour à tour fantasques et exubérants que nous avons été amenés à rencontrer, dans des paysages dont la beauté coupe le souffle. 

Une expérience épique et inoubliable dans des conditions climatiques parfois très hostiles? 

Avec l’impression d’une certaine solitude face à ces cultures inconnues et le sentiment d’accéder à des moments d’éternité face à l’immensité de ces territoires !

Bienvenue à Mariposa

Bienvenue à Mariposa

de Stephen LEACOCK

Les insensés (WOMBAT) | Paru le 02/10/2014 | 29,00 €

Chef-d’œuvre de drôlerie mêlée de tendresse, Bienvenue à Mariposa raconte les tribulations – petites et grandes – des habitants d’une bourgade du Canada à l’orée du xxe siècle. Du restaurateur roublard rusant pour servir de l’alcool à ses concitoyens assoiffés au barbier rêveur saisi de la fièvre de la spéculation boursière, Stephen Leacock croque avec un délicieux humour caustique le portrait d’une humanité cocasse et touchante dans un monde aux portes de la modernité…

De ciel et d'ombre

De ciel et d'ombre

de Lionel RAY

Poésie (AL MANAR) | Paru le 01/10/2014 | 16,00 €

Parfois il arrive que les jours
sont comme les branches mortes
d’un arbre éternel
alors que ton visage ancien
s’anime dans la défaite.

Ce qui vient 
après
par la voie du souffle

est l’oiseau d’une seule note
et la nuit coule dans tes veines
heureuse
                paisiblement…

    Lionel Ray a reçu de nombreux prix (Apollinaire, Artaud, Mallarmé, Supervielle, Kowalski, Guillevic, etc.) et pour l’ensemble de l’œuvre, le prix Goncourt de poésie en 1995 et le grand prix de printemps de la Société des Gens de Lettres en 2001.

    Il revisite dans De Ciel et d’Ombre quelques-uns de ses thèmes préférés, celui de l’identité fragile, insaisissable, sans cesse explorée, interrogée (qui suis-je ? qu’est-ce que je fais en ce monde ?  qui est cet  autre que je suis et que je ne connais pas ? ) ,celui du temps irréparable,  de la mémoire et de l’oubli. Au seuil du grand âge, le poème plus que jamais est sa façon de prendre, d’un mot à l’autre, la mesure du temps qui passe, célébrant l’éclat du manque et du désastre. « C’est à une perception-limite entre la perte et la présence que la poésie nous invite. Je n’ai jamais voulu créer qu’un frémissement intelligible, dit-il encore. Cela ne peut se faire qu’avec une pointe d’énigme et d’émotion. »   

Vignette pour les vignerons

Vignette pour les vignerons

de Jacques PREVERT

LA CHAMBRE D'ÉCHOS (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | Paru le 01/10/2014 | 20,00 €

À l’automne 1950, Jacques Prévert, ami du Saint-Jeannois Georges Ribemont-Dessaignes, accompagné de Françoise Gilot et d’André Verdet, vient à Saint-Jeannet pour la Fête des Raisins. Il tombe sous le charme du village, de son vin, de ses vignerons, de ses enfants, de ses arbres, du Baou.
Il leur dédie ce poème, Françoise Gilot l’illustre, Marianne Greenwood joint ses photographies. Les éditions Falaize publient peu après cette Vignette, « pour le plaisir et le compte des vignerons de Saint-Jeannet ».

Extrait :
« Et saute le bouchon
c’est la fête à Saint-Jeannet
Et le beau temps s’étale sur le Baou

[…] Rien d’autre que le soleil et l’ombre
caressant tous les arbres
rien d’autre que la vie embrassant la campagne
rien d’autre que le sang des vignes

[…] Rien d’autre que les voix des hommes et des femmes
[…] Rien d’autre que les voix des bêtes et des oiseaux
et des enfants
C’est la fête à Saint-Jeannet
»

La Traîne-sauvage

La Traîne-sauvage

de Pierre SULLIVAN, Rosine CREMIEUX

Histoire et histoires (SIGNES ET BALISES) | Paru le 01/10/2014 | 17,00 €

Rosine Crémieux avait accepté de se plonger dans ses souvenirs de résistante et de déportée, et d’en concevoir la matière d’un livre, mais à une condition : le faire avec son collègue Pierre Sullivan. Au fil de plusieurs mois, plus de cinquante ans après les événements, ils ont construit ce dialogue et ont véritablement inventé ensemble une forme littéraire pour transmettre ce témoignage.

Quinze ans après encore, ce livre si profond reparaît, enrichi d’un texte inédit de Pierre Sullivan.

Ghetto a l'Est. Vilnius, 1941-1943

Ghetto a l'Est. Vilnius, 1941-1943

de DVORJETSKI, MARC

RESSOUVENANCES (RESSOUVENANCES) | Paru le 30/09/2014 | 26,00 €

Ghetto à l’Est a été publié pour  la première fois en France en mars 1950 par l’éditeur Robert Marin, Paris. Sous le titre La Victoire du Ghetto, il a été reproduit par les Éditions France-Empire [1962], après le témoignage qu’apporta l’auteur au procès d’Adolf Eichmann en 1961, évoqué dans une postface inédite. La préface de l’édition originale est partiellement incluse, complétée de considérations nouvelles sur l’urgence du témoignage. Hors ces différences, le corps du texte est strictement identique. C’est le texte intégral, et lui seul, de la version de 1950 qui a été recomposé ici.

Son tableau décrit de façon nuancée l’attitude des populations polonaise et lituanienne : une importante fraction ouvertement hostile et destructrice ; une minorité infime d’aide ou d’empathie ; une majorité indifférente ou spectatrice quand l’indifférence aide à tout. Il se peut qu’un des soucis de l’auteur, outre le devoir de témoignage, ait été d’expliciter l’apparente passivité des Juifs d’Europe centrale dans le cours de l’extermination par rapport à l’incompréhension, voire au dédain, dont ils ont pu faire l’objet en Israël.
Ce témoignage révoque l’image dépréciatrice d’un peuple résigné à « aller comme des moutons à l’abattoir ». Or cette image répète précisément la devise des partisans résistants dans le ghetto de Vilnius, mais a pu en perdre et en modifier la perspective.
Ce livre souligne au contraire l’importance de l’espoir, de l’obstination à tenir, à vivre, comme facteurs d’une lutte quotidienne épuisante et périlleuse. La perpétuation sociale et culturelle d’une vie urbaine dans les barbelés s’inscrit dans la même lutte, persévérant aussi dans l'hypothèse que la guerre ne durerait plus longtemps.
La résistance de la plus grande part constitue aussi, de façon déchirante et conra­dictoire avec les éléments d’une collaboration plus ou moins apparente ou consentie, le terreau d’une Résistance organisée, moins partagée, et multiforme: passive, clandestine, ouverte.

Le Kazakhstan en mutation

Le Kazakhstan en mutation

de Catherine POUJOL

Cahiers d'Asie centrale (PÉTRA) | Paru le 30/09/2014 | 30,00 €

Peu connue dans nos contrées, l'histoire des steppes kazakhes nous interpelle. Elle nous fascine par le puissant appel au voyage qu'elle suscite en Europe depuis le Moyen Âge, comme par l'énigme géopolitique qu'elle continue de poser depuis le début du XXe siècle, quant à sa réalité et son impact dans l'histoire de ses voisins.
Conçu comme une succession de terroirs parfois difficilement identifiables, l'espace kazakh résiste à l'analyse des structures de pouvoir, des échanges, des flux économiques, des contraintes sociales, des permanences culturelles, telle qu'on la pratique pour les sociétés sédentaires voisines de Transoxiane, comme de Russie ou de Chine. Il faut donc s'efforcer de combler ces lacunes, au moins d'y contribuer, car il existe une nouvelle école d'études kazakhes qui, à l'échelle locale comme internationale a porté ses fruits depuis deux décennies. La tâche est ardue tant elle est d'envergure, par le silence des sources, sur de nombreuses questions et leur forme parfois difficilement exploitable scientifiquement. C'est pourquoi il faut privilégier les études "micro-régionales" ponctuelles, sur des thèmes précis, tout en croisant des approches différentes : historique, politique, sociologique, démographique, anthropologique.
C'est le but du présent ouvrage qui a toute sa place dans la prestigieuse bibliographie des Cahiers d'Asie centrale. Offrir au lecteur occidental soucieux de mieux connaître ce nouvel État du Kazakhstan surgi des décombres de l'URSS, en plein essor économique aujourd'hui, un détour historique par le XIXe siècle et le début du XXe, afin d'éclairer ce qui fonde sa personnalité spécifique dans le concert des nations contemporaines.
Dédié à Nurbulat Massanov, disparu prématurément le 6 octobre 2006, ce recueil dirigé par Catherine Poujol rassemble, outre les dédicaces d'Irina Erofeeva et de Vincent Fourniau et un article d'érudition de Nurbulat Massanov, les contributions de plusieurs spécialistes du monde kazakh, historiens et anthropologues: Kassym Aouelbekov, Laure du Teilhet, Xavier Hallez, Marlène Laruelle, Isabelle Ohayon, Sébastien Peyrouse, Laura Yerekesheva, qui, en une succession de chapitres très documentés, offrent au lecteur français, un livre rare, s'appuyant sur un corpus de sources difficilement accessibles et pourtant fort utiles pour découvrir la richesse historique et culturelle d'un pays et d'un territoire encore largement méconnus.

Catherine Poujol est professeur des universités à l'Institut national des langues et civilisations orientales et l'auteur de nombreuses publications sur l'Asie centrale. Son dernier ouvrage est L'Asie centrale, au carrefour des mondes, Paris, Ellipses, 2013.


Biographie de l'auteur:Caractères:Ouvrir la

Haïku Gags 2.

Haïku Gags 2.

de Per SØRENSEN

Poésie (TOUBAB KALO) | Paru le 29/09/2014 | 5,00 €

Le nouveau Haïku Gags est arrivé !

 

Le métro/en freinant/pousse le cri de Tarzan

 

Parmi ses jouets clignotants/mon petit-fils joue/avec une patate

 

Le feuillage du marronnier/a la forme/de l'Afrique !

Tunisie. Carnets d'une révolution

Tunisie. Carnets d'une révolution

de Mondher KILANI

Terrains et théories anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 25/09/2014 | 25,00 €

Cet ouvrage veut faire entendre les voix qui se sont exprimées lors de la Révolution tunisienne. Il restitue la parole qui a occupé l'espace public, la conversation et la bienveillance qui ont circulé entre les citoyens, le bien commun qui les a réunis.

Il s'attache ensuite à comprendre les enjeux soulevés par la transition politique. Les uns ont transformé l'islam en une biopolitique visant le contrôle de la population. Les autres ne sont parvenus ni à ré-enchanter la société ni à proposer de nouveaux modes de se gouverner.

Plusieurs catégories de la population, notamment les jeunes, les pauvres et les artistes, sans oublier la forte mobilisation des femmes de toutes conditions, se sont montrées plus créatives. Leurs revendications ont renoué avec l'exigence d'autonomie, à l'origine du soulèvement de la multitude.

Pour démêler cette histoire en train de se faire, l'auteur a porté sa vue sur les citoyens ordinaires. C'est en rapportant les expériences individuelles, que l'on raconte en même temps l'histoire du présente, et peut-être l'histoire à venir.

 

Mondher Kilani est anthropologue, professeur à l'Université de Lausanne. Il a effectué des recherches en Europe, en Afrique, en Asie et dans le Pacifique. Ses réflexions actuelles portent sur la guerre et la violence extrême; la religion et la laïcité; les identités et les politiques d'exclusion. Dernier ouvrage paru: "Pour un universalisme critique" (Paris, La Découverte, 2014).

Les vrais héros ne portent pas de slip rouge

Les vrais héros ne portent pas de slip rouge

de Axel SÉNÉQUIER

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 25/09/2014 | 16,00 €

Les sacs commencèrent alors à circuler dans les rangées. On entendait les cœurs battre. Tout le monde ne pensait qu’à une chose : sauver sa peau et sortir de ce traquenard au plus vite. Surtout, ne pas mourir pour quelques euros.

Il n’y avait que Jean-Claude qui trépignait sur son siège. Dans son supermarché du quinzième arrondissement, il n’arrêtait que des garnements qui volaient des bonbons ou des clochards qui piquaient leur litron de rouge pour la journée. Jamais encore il n’avait pu montrer ce qu’il avait réellement dans le ventre, et là, l’occasion s’offrait enfin à lui. À sa place, Steven, Chuck ou Arnold n’auraient pas hésité une seconde. C’étaient des héros, des vrais, il ne pouvait pas les décevoir après tout ce qu’ils lui avaient apporté...

Axel Sénéquier a l’habitude d’écrire tôt, le matin, avant le lever du jour. Il a publié un recueil de nouvelles noires, des romans-jeunesse ainsi qu’une pièce de théâtre consacrée à Edmond Rostand. Ses héros se nomment Chantecler, Sophie Scholl ou Charlie Bucket.

La solitude de l'horizon

La solitude de l'horizon

de Dominique SIERRA

Roman (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 22/09/2014 | 14,00 €

Louise et Vincent.se rencontrent dans un cimetière. Début d’une relation où la violence de ce qui est perçu mais ne peut être dit les enlise comme dans un sable mouvant, là où tout se confond, entre angoisse et désir de s’y immerger.

Malgré sa rumeur de berceuse avortée, sa douceur mélancolique, sa plainte et son consentement, il est question dans ce livre  retenu comme une tragédie classique, d'une perte irréparable, de l'incommunicabilité entre les êtres et des passions que cela déchaîne.

L’auteur décrit la traversée de la plus terrible solitude, cette étrangeté d'être au monde quand toutes les fontaines se sont taries. 

  "Elle entend la douceur du chant. C’était il y a si longtemps ! (...) Et tandis qu’elle glissait vers la ligne d’horizon, là où la terre rejoint le ciel, elle se souvenait de ces temps anciens où elle avait été aimée, si lointains qu’elle ne pouvait les retrouver que par bribes.
   Si lointains… Et pourtant, ils avaient existé, elle le savait maintenant."

 

Dominique Sierra habite dans la Nièvre.
La solitude de l'horizon est son troisième livre.
Elle a publié  un recueil de nouvelles, Ailleurs, l’impasse... à l’Atelier du Gué et un roman Un couloir infini, aux éditions la tête à l'envers.

Le Sofa et les rêves de Victor Tatou

Le Sofa et les rêves de Victor Tatou

de Lygia BOJUNGA

Romans KANJIL (KANJIL) | Paru le 22/09/2014 | 14,00 €

Victor est un jeune tatou rêveur et timide. Depuis tout petit, quand il est ému, il est secoué par d’interminables quintes de toux et creuse avec ses griffes des tunnels profonds qui lui permettent de disparaître et de se retrouver dans une rue étrange... Lorsqu’il quitte sa forêt natale pour aller voir la mer, il tombe sous le charme d’une ravissante chatte angora, qui passe sa vie allongée sur un sofa tout aussi ravissant à regarder la télévision. Dans l’espoir (déçu) de gagner son cœur, Victor devient une star de la publicité à la télévision. Jusqu’au jour où il retrouve la valise  de sa chère grand-mère partie sauver les animaux et la forêt d’Amazonie...   

Du réalisme au fantastique : un roman d'aujourd'hui

Dans ce roman animalier profondément humain, imaginatif, sensible, truffé de personnages marquants, de situations fortes et hilarantes, Lygia Bojunga met son humour décapant au service d’une critique lucide d'un société destructrice, dominée par l'argent et la publicité, dans laquelle un jeune homme invente un monde imaginaire pour échapper à la réalité.

  

Ma Poule

Ma Poule

de Dominique BRISSON

Hors collection (COURS TOUJOURS) | Paru le 20/09/2014 | 20,00 €

Stupide, la poule ? Pénible, le coq ? Ordinaires, les œufs ? Cours toujours explore ici le monde modeste, chaleureux, très surprenant des gallinacées en donnant la parole à des éleveurs, de simples amateurs, des enfants, des gourmands, des curieux… Chacun d’eux raconte son histoire et rend ainsi hommage à « sa » poule. Celle qui marque les enfances, fascine par sa production d’œufs, a des comportements déconcertants, sait communiquer, ancre dans le présent… et nous parle, à sa manière, de notre condition humaine.

Ma Poule est illustré par une cinquantaine de pastels à l’huile, vibrants de lumière et de couleur, de l’artiste Pascale de Berre.
Livre réalisé avec le soutien du Conseil régional de Picardie.

Strips Panique

Strips Panique

de Roland TOPOR

Iconoclastes (WOMBAT) | Paru le 18/09/2014 | 15,00 €

Roland Topor, auteur de BD ? Interrogé à ce sujet, Topor répondait souvent que dessiner le même personnage de case en case l’ennuyait... Pourtant, c’est en fin connaisseur qu’il adapte Le Fils de l’ivrogne de Cami, hommage au strip La Semaine camique qui fit les beaux jours de L’Illustration de son enfance.

De fait, dessinateur exceptionnel d’un côté, auteur à l’imagination débordante de l’autre, Topor devait, à la croisée des chemins, s’essayer à la narration graphique. Au gré de ses collaborations à Hara-KiriCharlie mensuelLe Petit Psikopat illustré ou Strips, il créera ainsi nombre d’« histoires en images » au style très personnel mais d’une grande variété, avec un souci constant d’invention.

Premier ouvrage consacré à cet aspect méconnu de son œuvre, Strips Panique réunit huit bandes dessinées, pour la plupart rares et introuvables, réalisées entre 1962 et 1996. Du virulent pamphlet anti-De Gaulle de 1968 La Vérité sur Max Lampin au chef-d’œuvre oublié Erik, conte muet cruel, Topor, en artiste hanté et ludique, ne cesse de chercher et de provoquer – par le rire et le sang – l’étonnement.

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