Littérature
(L'ATELIER CONTEMPORAIN) |
Paru le
15/09/2013
|
15,00 €
"Pourquoi des poètes, depuis lurette, sont fascinés par les oiseaux ? Plus que par les vaches, lapins, mulots ! Parce qu’ils – mouettes, merles, corneilles, alouettes, goélands, buses, rouges-gorges, mésanges, étourneaux, martinets, pies, hérons – apportent un autre monde : à vif avec la vie, fragile et léger, changeant, mélangé, sans prévention. Pas besoin d’imaginer, suf?t d’observer. Ce que fait Jacques Moulin : dans son jardin, son cerisier au printemps ; les champs autour, l’hiver inondés ; au bord de la rivière. Ils sont là, bavards discrets, farouches effrontés, égarés parfois, toujours remuants. Le poème ne les attrape pas ; il joue avec eux, à être eux un peu : « Tu rêvais à cette agilité de plume ». La pensée picore des instants volatiles, où les mots volettent avec des sourires surpris, incrédules. Et Moulin de retrouver le rondel des anciens, dont les ailes tournent avec son nom. Jusqu’à cette merveille : un héron, suscitant un poème élancé, échassier final, d’une tranquille vivacité." (Jacques Demarcq)
"L’oiseau traverse nos vies nos balcons nos regards. Le rendez-vous est quotidien et on voudrait l’écrire. On répertorie son geste d’envol. On attend que ça entre un peu en soi. On dresse un piège à poèmes. On écoute l’oiseau chanter encore. Étirement dans l’étendue de la page. Héron ou martinet. Quelques corvidés. La pie aussi. Circulation des flux jusqu’en nos dedans : on se relie. Le peintre, dans un grand geste d’air cueillant et l’oiseau et l’arbre, nous accompagne." (Jacques Moulin)
Détails, extraits, commandes :
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/litterature/article/a-vol-d-oiseaux