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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Laure, Flaubert et moi... Maupassant

de Cécile DELîLE

Romans contemporains (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/03/2013 | 20,00 €

« Sa petite fille Laure Le Poittevin, épouse de Gustave de Maupassant, venait ce 5 août 1850, par une étouffante journée d’été, de mettre au monde le petit de Flaubert. La vieille femme s’approcha doucement du lit avec une carafe, un sucrier et un flacon de fleur d’oranger ; elle rajusta l’énorme édredon en plumes et épongea les mains encore tièdes de Laure comme pour effacer la trace de ce lourd secret. »


Voyage chez Maupassant : A travers ses correspondances et ses oeuvres, avec sa fantaisie d’auteur, Cécile Delîle brouille les pistes et nous plonge dans l’intimité d’un homme à la recherche de son père.
L’amour fusionnel de Laure et son fils Guy, sa passion secrète pour Flaubert, l’admiration de Maupassant pour son maître, père spirituel ou vrai père ? L’histoire de trois personnages d’une surprenante modernité, liés par l’amour et la littérature…

Mortels Desseins

de Serge RADOCHéVITCH

Borderline (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 28/02/2013 | 16,00 €

Avertissement ? Punition ? Vengeance ? Que s'est-il passé autrefois dans la vie de certains notables de la bonne ville de Bricourt, en Lorraine ? Qu'ont-ils à se reprocher pour qu'un mystérieux personnage au masque de clown les agresse sauvagement ? L'individu ne laisse chaque fois derrière lui qu'un dessin difficile à interpréter. Bientôt nombre d'habitants reçoivent un dessin à leur tour et chacun est renvoyé à ses petits arrangements avec sa conscience. Qui est donc ce clowm justicier ? Jusqu'où est-il capable d'aller ? Simon Bielik, écrivain journaliste mène l'enquête.

Pasolini, mort ou vif

de Jean DUFLOT

Les merles moqueurs (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 28/02/2013 | 18,00 €

 

La passion pour l’univers pasolinien dérive de son caractère inépuisable : l’essai de Jean Duflot Pasolini mort ou vif le montre bien. Le poète cinéaste laisse un héritage complexe et problématique: de nombreuses questions sans réponse, ses visions du présent et de l’avenir, sa lecture de la société italienne et son regard sur les cultures du monde, ses films, ses visages, le rire de ses personnages plus vrais que les acteurs professionnels.

L’essai de Jean Duflot, sa « causerie » qui est son itinéraire d’interprétation et son enquête, nous ramène au cœur de l’œuvre pasolinienne pour nous inviter à de nouveaux parcours, pour nous annoncer que l’héritage théorique et artistique est, aujourd’hui, immense.

Sans le carcan du langage professoral, sans la prétention de dire le dernier mot sur Pasolini, l’auteur explore les terrains vagues de la création pasolinienne, les paysages romains entre ruines antiques et « case popolari » ;  il rend présente la voix de Pasolini, avec son timbre acéré qui persiste dans la mémoire de l’auteur, elle résonne au cœur de notre temps.

Faire résonner la voix : cette voix qui, dans un sens positif, obsède Jean Duflot, car le cheminement de la pensée provient souvent d’une sorte d’obsession, d’une volonté féroce de comprendre et d’agir dans le réel.

L’auteur reconstruit le parcours de Pasolini poète, romancier, cinéaste, dramaturge et interprète de notre temps. Le poète frioulan oppose le progrès au développement car il ne croit pas à ce développement qui détruit progressivement les différentes formes de l’humain. L’écrivain arrive à explorer le cœur de l’économie mondialisée et nous indique le chemin : les valeurs de la culture ne pourront survivre que si les « petites patries », les réalités régionales, trouveront leur place dans le panorama mondial.                                       

 

Journal de l'attente

de Laurine ROUSSELET

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 27/02/2013 | 17,00 €

 

« fouille
désir guerrier dans le jour
contre un mur
 
dans la chambre
le songe dans l’ombre renvoie à l’amour
 
du vivre le possible recense
devenir c’est être contre-lumière
le gouffre dit violence
l’instinct entasse de la matière
la langue claque rupture
par-devant
par-derrière »

Sans illustration

de Pauline PICQUET

Récit littéraire (MAUCONDUIT) | Paru le 23/02/2013 | 16,00 €

Parlons théâtre

de Jean POMMIER

Méandre (PÉTRA) | Paru le 15/02/2013 | 22,00 €

Comédien depuis le début des années 1940, Jean Pommier a joué avec les plus grands metteurs en scène : Copeau, Dullin, Jean-Louis Barrault, Barsacq, Jean-Marie Serrault, Georges Wilson...

Jean, Aline et Catherine habitent un même immeuble - Jean depuis 60 ans –, rue Boulard, dans le 14e arrondissement de Paris. Au cours de dîners amicaux, Jean leur raconte... sa vie de théâtre, les personnes rencontrées, les tournages, les différences entre théâtre et cinéma, mais aussi l'évolution du quartier et de leur maison, toute une histoire, toute une vie.

À quatre-vingt-dix ans passés, Jean Pommier exerce toujours son métier de comédien.

L'Envolée belle

de Mylène MOUTON

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 15/02/2013 | 16,00 €

Pour se délivrer de la pesanteur d’une société étouffante, s’échapper du désamour de sa famille, le seul rêve à construire jour après jour, c’est un rêve de vie. Rêver de s’envoler. Apolline, les yeux rivés au-delà de sa fenêtre, va vivre une métamorphose bouleversante et se transformer lentement en oiseau. La force de ce livre nous insuffle son énergie, la volonté de l’esprit donne des ailes, celle d’une liberté retrouvée, l’envolée belle. 

Le Fleuve à l'envers

de Carles DIAZ

Quan Garona monta (ABORDO) | Paru le 15/02/2013 | 12,50 €

Dans Le Fleuve à l'envers, la voix poétique interroge les engrenages d'une tradition "fondatrice" ainsi que l'assemblage de la "Grande Histoire". À force d'interpeller son identité, cette voix finit par se dédoubler et se confronter à son altérité. Devant l'impossibilité de refondation du réel, le récit se montre conscient d'une perte et en même temps de sa propre condition plurielle, fragmentée. L'écriture s'adresse à un destinataire abstrait que l'on ne peut situer à l'intérieur ou à l'extérieur d'elle-même. Aussi, sous un imaginaire polysémique, le discours lyrique se métamorphose en un territoire individuel complexe, décousu, discontinu... Il s'ouvre sur le fleuve dans lequel dévale l'échappée symbolique de l'individu à travers une démarche tout autant existentielle qu'esthétique.

       
Carles DIAZ, né en 1978, d'origine Chilienne, est docteur en histoire de l'art et archéologie de l'université Bordeaux 3. Auteur de deux livres de poésie contemporaine publiés au Chili, « Le Fleuve à l'envers » est son deuxième ouvrage poétique publié aux Éditions Abordo.

ATTENTION !

de Nic SIRKIS

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 11/02/2013 | 0,15 €

Le 17 février 2011, Yann Orion, steward chez Air France, prend sa préretraite.

Période de retour sur soi qui réveille les cicatrices et les joies enfouies depuis l’enfance, sous le regard attentif et bienveillant de Guevara, le chat roux qui se charge de ramener son maître à la réalité. Il va réorganiser sa vie et quitter sa maison riche de précieux souvenirs, pour prendre un nouveau départ…

Un article découvert dans les pages du Canard Enchaîné, signalant la sortie d’un livre sur Van Gogh son peintre préféré, va bousculer l’existence de Yann Orion et l’entraîner en de rocambolesques aventures dans un jeu de l’oie parisien.

Au cours d’épisodes pleins d’humour, de tendresse, de suspense et d’effroi, Y. O. affrontera l’alter étrangère, « Insaisissable entre-deux », et, dans un récit en abyme, véritable work in progress, découvrira les affres de la création.http://www.chevre-feuille.fr/les-collections/d-une-fiction,-l-autre/398-attention.html

Albert Dunkel

de Michael SIEFENER

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 07/02/2013 | 19,00 €

Albert Dunkel, écrivain allemand contemporain (1958-1988), aurait pu défrayer la chronique par ses livres et. ses meurtres ! Michael Siefener, son compatriote, confrère et parent, lui consacre une biographie. 
L'originalité de ce roman, car c'en est un, réside dans tout ce qui caractérise une véritable biographie : étapes de la vie de l'auteur, témoignages, extraits de ses ouvres, inédits, recensions dans la presse, entretiens, travaux universitaires, etc. 
Par-delà la forme, très ludique, ce qui impressionne le plus est le sentiment d'absolue solitude et de profond désespoir du personnage. Marqué par une enfance malheureuse et une adolescence tourmentée, Dunkel, étudiant, rencontre Dagmar, jeune fille qu'il séduit contre toute attente et qui l'aide à publier son premier roman, futur best-seller sulfureux. 
La vie restituée de cet écrivain maudit, tout comme l'évocation de ses romans - fictifs -, tiennent le lecteur en haleine jusqu'au bout du récit et le plongent dans un cruel 
univers mental impressionnant de vérité. 

Ecrivaine d'un vaisseau

de Muriel MODR

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | Paru le 05/02/2013 | 25,00 €

Chaque publication convoque un maillon du parcours individuel et collectif de Muriel Modr, Petite archéologie contemporaine, Installateurs anonymes, Oblique mnésie,   la courte échelle / éditions transit  publie cette année Ecrivaine d'un vaisseau, façonné en 200 exemplaires.

" Je propose un recueil de mots, trouvés le plus souvent en marchant dans la rue ou glissés sous les portes, des correspondances en projet ou en utopie, en fragments, bout à bout, des étapes de carnets de notes obliques.
Un livre fermé, un livre ouvert en ligne brisée, chaque page entre les plis, le choix de garder une  note du micro évènement.
Tu peux le glisser dans une poche ou entre deux livres ou l' ouvrir en accordéon, de toute façon, avec cette dernière proposition qui me plait bien, plusieurs personnes peuvent le voir ensemble mais chaque entre pli reste unique .  Il y a le verso complètement blanc, libre de recevoir les déambulations d'autres collages, si tu en a des retours tu peux me le faire savoir."
"Pour le titre c'est une référence d'une définition du mot écrivain :

 

Journal d'un sein

de Béatrice MAILLARD-CHAULIN

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 18/01/2013 | 16,00 €

Un samedi matin, à l’heure des câlins paresseux, les doigts de François sentent comme une boule en parcourant le sein gauche de Béatrice. Très vite il faut se rendre à l’évidence : c’est un cancer du sein.
Après un temps d’effondrement, cette femme qui se dit comme les autres décide de réagir. Elle veut mettre toutes les chances de son côté pour entraver « Marcel » (c’est le nom qu’elle donne à son cancer) dans son œuvre de mort. Et elle y arrivera magnifiquement. Sans doute avec l’aide d’une équipe soignante en tous points admirable, mais surtout grâce à son goût pour la vie, son humour et l’attention affectueuse de ses amis. Car, à travers le journal de Béatrice, c’est une histoire d’amour qui se donne à lire de bout en bout. Et l’amour ne chipote pas sur la part qui revient à chacun.
Il n’y a pas de miracle, mais un secret que Béatrice nous fait partager dans ce livre tonique comme un éclat de rire : face à la maladie, la plus mince occasion de bonheur est la plus ferme des planches de salut.

   Journal d’un sein, ce sont des vitamines et cela marche. Je suis sûr que cela peut guérir…
   L’envie de vivre et le rire sont les choses les plus toniques. Le rire et l’amour, on n’a rien inventé de mieux...

Didier Van Cauwelaert sur France 2

L'invention de la soif

de Maxime PASCAL

Action poétique (LE TEMPS DES CERISES) | Paru le 03/01/2013 | 10,00 €

Il y a ce que tu connais d'elle l'histoire de la soif est celle - du manque échange mutique nécessité appétit besoin vital - hermès interprète son père distributeur de - foudre de - foutre falsifications destins en tous genres. Il - elle est un frère et un brigand jamais une soeur à démangeaison inverse. Il - elle croit au vertical et à l'horizontal.

Bérénice 34-44

de Isabelle STIBBE

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 03/01/2013 | 18,00 €

1934. Bérénice, adolescente juive, entre au Conservatoire contre la volonté familiale. La jeune fille, au prénom prédestiné, entame sa formation théâtrale dans la classe de Louis Jouvet. Sa vie est désormais rythmée par l'apprentissage des plus grands rôles du répertoire, elle croise 
Jean Gabin, Jacques Copeau, Jean-Louis Barrault. Admise à la Comédie-Française, Bérénice de Lignières devient une comédienne de renom. 
La montée du fascisme en Europe, les tensions politiques en France, les rivalités professionnelles, les intrigues amoureuses, rien n'entache le bonheur de Bérénice. Mais au tout début de l'Occupation, avant même la promulgation des lois raciales, la maison de Molière exclut les Juifs de sa troupe. La brillante sociétaire, qui avait dissimulé ses origines, est alors rattrapée par son passé. 
Sous les ors et les velours de la Comédie-Française, au cour du Paris de l'Occupation, vont se jouer les actes d'un drame inédit : celui d'une actrice célèbre prise au piège d'une impitoyable réalité. 
Une trajectoire captivante de femme et d'artiste qui rend justice, à sa façon, aux destins brisés par la folie meurtrière de la Seconde Guerre mondiale. 

Une institution juive dans la République, l'Oeuvre de Secours aux Enfants : Pour une histoire du service social et de la protection de l'enfance

de Michèle BECQUEMIN

Éducation, art du possible (PÉTRA) | Paru le 01/01/2013 | 25,00 €

Avec la collaboration de :
Françoise Cattanéo, Sarra Chaïeb et Claire Cossée


Les travaux ont été dirigés par Michèle Becquemin, chercheure au laboratoire REV-CIRCEFT de l’Université Paris Est Créteil (UPEC) avec l’aide technique de Françoise Cattanéo, ancienne directrice du service d’action éducative en milieu ouvert de l’OSE Île-de-France. L’ouvrage
bénéficie de la contribution de Claire Cossée, chercheure au REV-CIRCEFT (UPEC) et de Sarra Chaïeb, doctorante au laboratoire Cultures et Sociétés en Europe de l’Université de Strasbourg.
La recherche a fait l’objet d’une convention UPEC-OSE et a progressé grâce aux conseils scientifiques de Joëlle Allouche (CNRS), Michel Chauvière (CNRS) et Catherine Delcroix (Université de Strasbourg)




Née en Russie en 1912, l’Œuvre de Secours aux Enfants s’implante en France dans les années 1930 dans le but de contribuer au relèvement social du peuple juif par une philanthropie hygiéniste. Après avoir sauvé des milliers d’enfants juifs durant la Shoah, l’organisation construit sa nouvelle légitimité dans l’après-guerre en révisant ses idéaux et en négociant son orientation avec les pouvoirs publics. Cet ouvrage retrace les différentes étapes et les principaux enjeux de la recomposition identitaire de l’OSE. Le focus est placé sur le développement d’un « service d’action psycho-sociale » au sein de l’OSE, après 1945, et sur la participation de l’association à l’expansion de la protection de l’enfance jusqu’à nos jours.
L’analyse sociologique de l’évolution du service social de l’OSE dévoile des processus intriqués : les chevauchements des cibles de l’action publique entre enfants à protéger et familles à aider ; le passage de l’hygiénisme philanthropique à l’action sociale professionnelle; les concurrences entre des hommes, cadres éducatifs, et des femmes, assistantes sociales en quête de reconnaissance. Elle révèle les stratégies institutionnelles autour d’une spécificité juive face aux pressions des autorités publiques avec, notamment, l’élaboration d’une approche socioculturelle en direction des familles réfugiées, rapatriées ou émigrées, dites «transplantées». Elle éclaire enfin quelques questions pendantes. Pourquoi le service social de l’OSE a-t-il été considéré précurseur, voire pilote dans l’application des textes de 1958 et de 1959 sur la protection de l’enfance, en région parisienne ? Quelles sont les raisons de l’ouverture de l’Œuvre aux enfants de familles non juives au cours des années 1990 ?
L’objectif de ce travail, qui repose principalement sur l’étude des archives de l’institution et sur les témoignages de professionnels, est d’éclairer le présent à la lumière du passé. C’est un pan original de l’histoire de la protection de l’enfance qui est ainsi reconstitué.

L'universel à vue d'oeil

de Sophie HOUDART

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 01/01/2013 | 25,00 €


Sophie Houdart est anthropologue, chercheure au CNRS (Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative, UMR 7186). Elle est spécialiste du Japon et s’intéresse particulièrement aux modes de construction et pratiques locales de la modernité ainsi qu’au thème de la création et de l’innovation. Elle a enquêté, ces dernières années, dans les milieux de l’architecture et de l’art numérique. Elle a publié, entre autres, La Cour des miracles. Ethnologie d’un laboratoire japonais (CNRS Editions, 2008), et Kuma Kengo. Une monographie décalée (Ed. Donner Lieu, 2009), ainsi que de nombreux articles consacrés notamment aux pratiques scientifiques et aux pratiques architecturales.


Comment élabore-t-on, ici et là, quelque chose qui vaille pour le monde ? C’est la question qui guide l’auteur lorsqu’elle entreprend de suivre le montage d’une Exposition universelle (celle qui a lieu au Japon en 2005), et de comprendre les procédures qui permettent à une proposition, au départ se donnant à lire comme locale, d’être homologuée comme universelle. Quels sont les opérateurs universels ? Comment s’invente, se met en place, se présente, se négocie, un universel sur le temps court (une dizaine d’années) ? Avant son ouverture en mars 2005, l’Expo universelle est saisie comme un projet qui, tout en s’inscrivant dans la lignée d’autres événements constitutifs de l’histoire de la modernité japonaise, annonce une rupture – avec la modernité occidentale précisément. L’auteur narre ainsi une des vies intermédiaires qu’a connues l’Expo, à un moment où elle s’affichait comme une alternative à l’universalisme dominant. « Au-delà du développement – À la redécouverte de la sagesse de la nature » : telle que l’Expo était conçue, elle portait l’idée que le Japon est aujourd’hui en mesure de proposer au monde sa propre universalité, fondée sur ce que les Japonais revendiquent depuis longtemps comme leur étant spécifique à bien des égards : une relation harmonieuse à l’environnement naturel. La constitution de ce nouvel universel se lit ainsi dans la laborieuse maturation du projet, dans les heurts et les résistances qu’il rencontre, dans les efforts qu’en contrepoint déploie l’équipe des concepteurs d’alors pour les résorber.
 

Un couloir infini

de Dominique SIERRA

Roman (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 01/01/2013 | 15,00 €

Vous est-il arrivé d'enjamber quelque chose d'indéterminé, un corps peut-être, dans le couloir de votre appartement?

De suspecter votre mari de faire frire vos bébés à la poêle?

Un huis clos à tiroirs, à couloirs plutôt...

Dominique Sierra vit dans la Nièvre. Elle a publié Ailleurs, l'impasse... à l'Atelier du Gué.

Les Moelleuses au Chocolat

de Silène EDGAR

Editions du Jasmin (ÉDITIONS DU JASMIN) | Paru le 26/12/2012 | 7,50 €

Six nouvelles enchanteresses sur le thème du chocolat qui stimuleront tous vos sens ! Ce recueil sensuel et érotique, au cœur fondant, vous fera saliver et vous emportera dans un tourbillon magique aux saveurs et aux odeurs délicieuses. Ces courts récits exciteront vos papilles et libéreront vos appétits et votre soif de littérature. Laissez-vous porter par les effluves de cacao et des mots qui fondent, craquent et croustillent dans la bouche.

Silence on chute

de Pierre SEMET

LA TÊTE À L'ENVERS (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 10/12/2012 | 16,00 €

A bord de son avion, Granpoisse n'en finit pas de chuter, à son plus grand énervement et pour la plus grande joie du lecteur ; car là où il choit, l'immense désert du Sahahahara, il n'y a pas que du sable et des dunes mais toute une faune bien allumée : un bibendum graisseux demande qu'on lui cuisine un mouton ; une secte entreprend de pelleter le sable avec une cuillère...à désert, deux aristocrates - l'oléoduc et le gazoduc - sont à la recherche de précieuses gouttes d'eau, sans parler de la tribu des Autruchiens qui mènent de curieuses activités souterraines. 

Le désert va s'égayer encore avec la tonitruante arrivée de Marypipeline et Franck Sinistra avec apothéose Dior et champagne. Au milieu de ce raffut, Grandpoisse aura grand peine à réparer son avion. Histoire délirante à l'imagination débridée, voilà un texte gourmand de plaisir et de gaieté et porté par une écriture rythmée, loufoque et inventive. Les illustrations de Marc SIERRA jouent elles aussi avec l'absurde et le burlesque et nous portent à rêver.

La voix qui t’est due

de Pedro SALINAS

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 10/12/2012 | 15,00 €

Pedro Salinas (1891-1951) a fait partie, aux côtés de Federico Garcia Lorca et de Jorge Guillén, du groupe d'écrivains espagnols appelé "Génération de 1927".

Il est considéré comme l'un des plus grands représentants de ce groupe et La voz a ti debida (1933) ainsi que Razon de amour (1936) comptent parmi les plus beaux chants d'amour du lyrisme espagnol.

Traduction de Bernard Sesé : poète lui-même, (il a publié Discipline de l'arcane aux éditions Arfuyen et Ivre de l'horizon aux éditions Convivium Lusophone), il a aussi écrit de nombreux ouvrages sur les auteurs mystiques espagnols ainsi que des traductions d'écrivains espagnols et portugais ( Antonio Machado, Fernando Pessoa, Caldéron, Jean de la Croix etc.)

Marie M…

de Colette THÉVENET

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 10/12/2012 | 14,00 €

Marie M…, c’est la parole d’un corps déchiré, sa fragilité, sa force aussi. C’est le courage de la différence. Un cri de liberté et de lutte contre cette soumission ancestrale qui détermine la femme face à l’homme tout puissant. C’est l’instinct animal qui l’habite, qui la guide vers sa propre destinée, l’amour aussi. L’amour absolu jusqu’à la souffrance, la douleur. Une sensualité sauvage qui parle à la lune et à l’olivier, un écho porté par le vent du désert.

Le petit joueur de flûte de Babylone

de Per SØRENSEN

TOUBAB KALO (TOUBAB KALO) | Paru le 04/12/2012 | 13,00 €

Poème narratif illustré.

121 quatrains exaltent ici l'acharnement d'une chanson et de son géniteur: Ne pas se faire couper la langue par BABYLONE. Ne pas sombrer dans la déchéance clochardissante de l'anonymat folklorique.

Poèmes noirs / Poemas negros

de Huilo RUALES HUALCA

Qoi (GRAND OS (LE)) | Paru le 01/12/2012 | 17,00 €

"Moi je serai le Pirate. Ceci sera mon journal. / Yo seré el Pirata. Este sera mi Diario."

Les évadés de Curie

de Ewen et Hélène Élisabeth

Méandre Jeunesse (PÉTRA) | Paru le 01/12/2012 | 12,00 €

 

Préface d'Hélène Elisabeth

Postface des Dr Daniel Orbach et Marie-Odile Serinet : "Qu'est-ce qu'un cancer, docteur?"

 

Hélène Élisabeth est la maman d'Ewen. Dans une vie antérieure, elle était juriste. Elle a habité dans divers pays (Australie, Kirghizstan, Azerbaïdjan, Zambie, États-Unis) et aime marcher, faire du vélo, écrire (Journal d'une jeune fille irlandaise, Pétra, 2008 et Mwendabaï - avec des élèves de l'école française de Lusaka - Zambie -, Pétra, août 2011).
http://helene-elisabeth.com

 

 

Ewen a un secret que nul ne connaît. Il sort la nuit se promener dans les rues de Paris.
Ewen ne vit ps chez lui mais à l'Institut Curie, car il a un cancer et ce n'est pas drôle tous les jours. Lorsque Benjamin est hospitalisé à son tour et partage sa chambre, Ewen décide de lui révéler son secret. Ensemble ils s'évadent chaque soir pour des aventures à l'insu de tous. Sauf du terrible Alcibiade qui voit d'un mauvais oeil ces deux enfants empiéter sur son territoire.

 

 

EXTRAIT :

Le secret


Je m’appelle Ewen et j’ai 8 ans et demi. J’aime bien jouer au foot mais ça fait longtemps que je n’ai pas couru après un ballon. Normalement je suis toujours de bonne humeur mais en ce moment je suis souvent triste et parfois j’ai peur.
J’ai des yeux noisette avec du vert et mes cheveux sont châtain foncé, souples, presque bouclés. Ils étaient bouclés. Là je suis tout chauve parce que j’ai un cancer.
Avant, j’étais un garçon comme les autres et un jour (un mercredi, 16 mars à 14 heures 45 minutes et 33 secondes) alors que je trottinais sur la pelouse de mon école, CRAC, l’os de ma jambe s’est cassé. Comme on ne pouvait pas me soigner à l’hôpital de Lusaka (en Zambie, là où j’habitais depuis deux ans), un avion sanitaire est venu me chercher pour m’emmener en Afrique du Sud. L’avion était chouette, l’arrivée en ambulance avec la sirène aussi. Mais quand deux mois plus tard on m’a annoncé que c’était un cancer, ce n’était plus drôle du tout.
C’est comme ça que je suis arrivé en France pour me faire soigner à l’Institut Curie. Le premier jour à l’hôpital, le Dr Legrand m’a tout expliqué, comme à un grand. Je l’aime bien parce qu’il a de l’humour et qu’il m’explique tout ce qu’il faut savoir sur la maladie et le traitement. Je n’aime pas les gens qui me parlent comme si j’étais un bébé.
Aujourd’hui c’est vendredi, c’est le premier jour de ma 26e cure de chimio à Curie. Dans l’ascenseur, j’appuie sur le 5 « Pédiatrie » et je ne pense qu’à une seule chose : tourner les talons (dans mon cas ce serait plutôt tourner les roues car je suis en fauteuil roulant). Mais ce matin, c’est différent car la semaine dernière je me suis fait un ami.
Il est nouveau dans le service (il a encore ses cheveux). Il y a des nouveaux tous les jours dans le service. Des grands, des petits, des filles, des garçons et même des bébés. Benjamin est spécial, il a mon âge, il aime le foot, la géographie, les échecs et le cricket, comme moi. Alors je sens qu’on va s’amuser tous les deux, surtout que nous sommes dans la même chambre.
La semaine dernière je ne lui ai rien dit, mais aujourd’hui je vais lui révéler mon secret. Un grand secret que je n’ai dit à personne. Je n’ai pas marché depuis que je me suis cassé la jambe, il y a huit mois. Ce n’est pas vraiment moi qui me suis cassé la jambe, c’est mon cancer. Je me déplace en fauteuil roulant mais maintenant je fais de la rééducation et j’apprends à marcher à nouveau. J’ai une jambe toute neuve à l’intérieur. Une prothèse de hanche, un fémur en titane et un genou artificiel. Officiellement je ne me déplace qu’en fauteuil roulant. Mon secret, le voici : je m’entraîne à marcher tout seul, le soir dans ma chambre quand tout le monde dort. Personne ne le sait, je ne le dis surtout pas à Faustine et Valérie (mes kinés), ça me permet d’avoir un plus gros secret encore : la nuit, je m’évade de l’hôpital. Mais tout seul ce n’est pas drôle, c’est pour ça que je suis content d’avoir rencontré Benjamin. J’espère que ce n’est pas une poule mouillée.

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