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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

LGO n°4

LGO n°4

de Aurelio DIAZ RONDA, Ana TOT, Olivier LAMARQUE, Eric BOUCHéTY

Revue LGO (GRAND OS (LE)) | Paru le 01/06/2010 | 15,00 €

Reliure spirale sous jaquette couleurs.

Sommaire papier
Frank Melotti / Illes (extraits)
Eric Bouchéty / Labyrinthe des haches
Ana Tot / Colonnes-zé-pâtés
Olivier Lamarque / La poussière générale et autres poèmes  

(traduits de l'occitan par l'auteur)
Sébastien Lespinasse / Poèmes pneumatiques 
Aurelio Diaz Ronda / Autrousansfond et autres nouveaux trous
Ghislaine Chortey  / Huit dessins

+ CD-audio (65 min, 22 pistes)
"Anthologie sonore du festival Les Perforeilles 2009"
Lectures & performances de Edith Azam / André Gache / Olivier Lamarque / Sébastien Lespinasse / Marc Perrin
Conférence de Yves Le Pestipon 

Extraits du spectacle Le palmipède par Pasina et cie / textes de Ana Tot

La tentation de la chair

La tentation de la chair

de Gilles VOYDEVILLE

Locutio (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 07/05/2010 | 18,00 €

" En ces  écrits de mémoire, il faut que je vous dise plus avant la mission que le grand conseil de l'Ordre des chevaliers du Temple m'avait confiée. Je me devais d'aller au-delà des terres les plus lointaines de la païenie, trouver le Père Jean pour lui faire bonne alliance et signer bon traité qui fasse échec à la gent sarrasine."

En route vers les pays du Levant en l'an de grâce 1194 après l'Incarnation, le commandeur Jehans de Rupt de Ville, homme de foi et de conviction, découvre un monde nouveau et fabuleux. Il devra affronter mille et un dangers pour sauver sa vie et sa chaste vertu.

Les Mémoires du Templier Jehans de Rupt de Ville, portés par un souffle épique, sont écrits à partir d'expressions du Moyen-Âge, qui confèrent au récit un charme brut. Un plaisir pour esthète.

Gilles Voydeville est chirurgien. Il vit en Lorraine. " La tentation de la chair " est sont premier roman.

 

 

Equation

Equation

de Irina DOPONT

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 07/05/2010 | 14,00 €

Les calligrammes de ce recueil tracent l’équation de la vie toujours irrésolue.

À la déploration et la violence de la mort du père fait écho l’attente de l’Autre

l’A-venir

l’Ami

l’Amour

Propositions anthropologiques : Pour refonder la discipline

Propositions anthropologiques : Pour refonder la discipline

de Albert PIETTE

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 01/05/2010 | 30,00 €


Albert Piette est professeur à l'Université d'Amiens et membre de l'Institut Marcel Mauss (EHESS-CNRS). Ses deux derniers ouvrages, L'Acte d'exister. Une phénoménographie de la présence (Socrate Editions) et Anthropologie existentiale (Éditions Pétra) s'inscrivent dans l'élaboration de ce nouveau projet anthropologique.


Des propositions anthropologiques? Qu'est-ce que cela veut dire? Ce sont des réflexions théoriques, des descriptions de situations, des programmes d'enquêtes, des notes de lecture, avec un objectif commun: ne pas gaspiller le terme "anthropologie", repenser une discipline qui ne soit ni sociologie, ni ethnologie, lui conférer des orientations théoriques, thématiques et méthodologiques. Ce livre déploie ainsi un ensemble de sujets, qui constituent l'univers anthropologique d'Albert Piette, peuplé d'hommes, "Homo sapiens sapiens", de Néandertaliens, de singes, de dieux et de sociétés, d'êtres et d'existences, d'activité et de passivité, de philosophie et de méthodologie, de phénoménographie et de croyance, d'instants et d'évolution. Une diversité qui constitue le beau privilège mais la grande difficulté de l'anthropologie, pour qu'elle soit empirique et générale. C'est un livre destiné à tous ceux qui s'intéressent aux sciences humaines et sociales ou qui s'interrogent sur l'être humain et la spécificité anthropologique.
 

Ubu roi ou la Disparition du tyran polonais

Ubu roi ou la Disparition du tyran polonais

de André STAS

hors collection (AU CRAYON QUI TUE) | Paru le 30/04/2010 | 25,00 €

C’était l’insoutenable gageure, le salto mortale : récrire un texte fameux, Ubu roi, selon une méthode fameuse, celle de Georges Perec bannissant la voyelle e, la lettre la plus fréquente en français. André Stas triomphe : une ahurissante invention verbale résulte de cette « contrainte », comme l’Oulipo aime à dire. Collages par le même André Stas.

Au secret

Au secret

de Franck André JAMME

Pas de côté (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 29/04/2010 | 17,00 €

 

les pensées
toujours grosses
 
qui n’arrêtent jamais
d’en enfanter d’autres
 
les mensonges salutaires
 
de la mémoire
 
les êtres
qui décident tous ensemble
maintenant
de se mettre
à danser sur la route
et peu à peu
le chemin ne peut plus
s’appeler
que le bal
Je ne suis pas morte

Je ne suis pas morte

de Sébastien DI SABATO

LE CHANT DES HOMMES (LE CHANT DES HOMMES) | Paru le 15/04/2010 | 16,00 €

En 2010, les violences faîtes aux femmes ont été déclarées cause nationale. Il y a malheureusement loin des mots aux actes. Aujourd'hui encore, une femme meurt toutes les soixante heures sous les coups de son tortionnaire.

Ce document exceptionnel raconte l'histoire vraie de Sarah, victime de violence conjugale et maman d'enfants "différents", atteints de pathologie lourde. Il touchera toute personne sensibilisée à ces sujets.

Sous forme de récit, adressé au fils de la protagoniste, un témoin retrace son long et douloureux parcours, entre indifférence des services sociaux et silence complice de l'entourage. Il montre comment, après quatorze années de martyre, Sarah, enfin libérée, tente de se reconstruire.

Cruise control

Cruise control

de Aliénor DEBROCQ

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 15/04/2010 | 15,00 €

Ils avancent sur une route. Ils suivent une trajectoire. Ils n'en sont pas toujours conscients. Ils roulent. À vitesse de croisière. Vitesse contrôlée. Ils ne savent pas très bien quelle est cette route. Où elle les mène. Ils sont seuls. Parfois, une rencontre, un rapprochement, une complicité inattendue. La sensation que tout est à nouveau possible. Le plus souvent, un dérapage, une dérive, un tournant. La perte des certitudes. La perte de ce régulateur de vitesse qui semblait animer leur vie. C'est tout autre chose qui s'ouvre alors devant eux.

 

Née à Mons en 1983, Aliénor Debrocq vit aujourd’hui à Bruxelles. Historienne de l’art, elle travaille dans le milieu radiophonique et rédige des critiques de livres pour la revue Indications. Elle aime écrire face à sa fenêtre, un chat calé contre son bras, ou dans les trains, les gares, les métros. Ses nouvelles ont été primées à plusieurs reprises. Cruise control est son premier recueil

Les langues ne sont pas des choses : Discours sur la langue et souffrance identitaire en Europe centrale et orientale

Les langues ne sont pas des choses : Discours sur la langue et souffrance identitaire en Europe centrale et orientale

de Patrick SERIOT

Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 09/04/2010 | 28,00 €

Préface de Virginie SYMANIEC

Patrick Sériot est titulaire de la chaire de linguistique slave à l’Université de Lausanne. Ses nombreux travaux ont d’abord porté sur l’analyse du discours politique en Union Soviétique. Il est maintenant spécialiste de l’histoire et de l’épistémologie du discours sur la langue en Europe centrale et orientale et dirige le CRECLECO, le Centre de recherche en épistémologie des discours sur la linguistique d’Europe centrale et orientale, qui, outre les grands classiques de la linguistique, se consacre à de nombreuses recherches comparatistes et interdisciplinaires sur l’analyse des idéologies, des identités et des instrumentalisations de l’ethnicité au travers des discours sur les langues.

Il y a bien des façons d’étudier une culture étrangère. Les historiens, les sociologues, les spécialistes de sciences politiques, de géopolitique, de droit international, de stratégie militaire, d’économie, de démographie, d’histoire de l’art, de littérature, ont accumulé sur l’Europe orientale une somme de connaissances considérable. Il reste pourtant tout un pan de réalité encore mal élucidé, qui mérite une attention soutenue, phénomènes d’autant plus importants qu’ils sont là, ouverts et offerts à tous les regards pour qui sait les voir, telle la lettre volée d’Edgar Poe : le rapport à la langue, fondement supposé de la communauté. Un universitaire ne peut pas grand chose à la marche du monde, mais il a un devoir civique d’apporter, par son accès à des sources mal connues et à des méthodes renouvelées d’investigation et de comparaison, sa pierre à un édifice qui nous concerne tous : dissiper les ténèbres de l’ignorance… Peut-être serons-nous alors un peu moins sourds et aveugles à cette « autre Europe » qui ne laisse pas d’être un autre nous-mêmes, ou notre part ignorée d’« Européens de l’Ouest » ?

Le combat & autres nouvelles

Le combat & autres nouvelles

de Ednodio QUINTERO

ATHISMA (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 07/04/2010 | 20,00 €

 

 

L’idée de cette anthologie, Le Combat et autres nouvelles, n’est pas de faire une édition des meilleures nouvelles : beaucoup sont susceptibles d’être éditées plus tard pour le même bonheur du lecteur.

Il s’agit plutôt de mettre en perspective une esthétique de la densité, de la musicalité, du rythme et de montrer comment elle peut s’inscrire dans l’extension, sans proliférer mécaniquement.

 

Une partie non négligeable de l’œuvre semble appliquer à la lettre le principe borgésien selon lequel la réalité n’est qu’une modalité du rêve. Il ne s’agit pas, ici, d’une spéculation abstraite donnant lieu à une littérature conjecturale, mais de la matière même de ses nouvelles et romans.

 

Averti ou non, selon les cas, le lecteur est attrapé dans une représentation qui peut prendre des formes multiples, à la frontière entre rêve et réalité, et qui constituent la dimension essentielle du personnage.

 

L’espace-impasse. Quintero reprend à son compte la rêverie en tant que propriété du « moi », où le narrateur découvre ce qu’il est, plus fortement encore que par le réel. « Partie de chasse » est un exemple, où certains verront une influence de Cortazar, de ce que la catégorisation espace/temps prête le flan à la critique par la découverte de porosités inattendues.

 

Cette circulation ne se fait pas seulement dans l’opposition rêve/réalité, mais aussi dans l’opposition des époques (XIIIe /XXe siècles). « Partie de chasse »

Les fictions quintériennes offrent le plus souvent des narrateurs masculins, guerriers ou chasseurs, sur le statut desquels il est permis de s’interroger : héros ou héros dégradés, voire anti-héros. Le fait est qu’ils sont rarement situés dans un contexte socio-politique trop défini, qui briderait la dimension onirique. En conséquence, les personnages féminins, nombreux et contrastés, occupent une place de choix sur des registres allant de  la tendresse à l’érotisme et de la soumission à la tyrannie.

Shopping ! Bang Bang !

Shopping ! Bang Bang !

de Jean-Marc FLAHAUT, Daniel LEBEDAN

A CHARGE (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 07/04/2010 | 13,00 €

 

 

Le livre vu par l’un de ses auteurs...

Jean Marc Flahaut : Shopping ! Bang bang ! utilise de façon directe ou indirecte certains codes du langage cinématographique, c’est certain. Il est vrai qu’on y croise également quelques guest stars telles que Charles Bronson et Ben Gazzara. De plus, les points de vue et les regards s’affrontent tout du long sous les caméras de surveillance ou de télévision.

Nos personnages ne sont pas des extraterrestres, ils sont inscrits dans un espace social imaginaire au sein duquel ils se rassemblent ou se séparent. Des couples frôlent la rupture alors que d’autres roucoulent comme des tourtereaux. Certains ont envie de tuer tout ce qui bouge alors que d’autres croient fermement qu’on peut encore sauver l’humanité avec l’Amour comme pilier. Mais, ils essayent tous de changer quelque chose avec les moyens dont ils disposent. Comme aime à le rappeler un vieil ami à moi : c’est la même vache qui produit le lait et la bouse. 

Au final, je pense que le roman se situe quelque part entre une comédie romantique et une chanson de Charles Manson.

Entre nous soit dit, j’aime beaucoup le climat du cinéma américain des années 70. L’énergie qui s’en dégage à chaque plan, le travail sur l’espace et les frontières, la dimension contestataire et le propos politique à tous les étages. On sent chez les réalisateurs de cette époque, une véritable envie de faire des films en se positionnant en tant qu’auteurs. Et d’y aller franchement. (extrait de l’interview par Dj Duclock)


 

 

 

 

 

 

                                      

 

 

Quatorze horizons carboniques

Quatorze horizons carboniques

de Daniel SYGIT

Poésie (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 07/04/2010 | 12,00 €

 

«  Les mots de Daniel Sygit...
Des mots qui savent à l'avance l'inutilité de dire et qui disent cependant. L'extrême nécessaire déposé en petites touches, avec grâce, avec la plus parfaite élégance sur une page qui semble respirer en même temps que la phrase. La poésie de Daniel Sygit est plus que belle, elle brûle d'un feu, d'une ardeur et d'une nudité qui ne s'entrevoient que l'espace d'un éclair. Une poésie qu'il faut goûter dans chaque recoin de sa musique et de ses respirations pour ne pas manquer de l'apercevoir. Deuxième ouvrage de cet auteur dans la collection Poésie des éditions À plus d’un titre, après Boeings Laboureurs, Daniel continue son exploration du monde et de sa marche, en formes courtes et très fortement narratives. À l’affût de chaque trace de poésie perdue, dans les paysages, les topographies, mais également dans les objets industriels les plus inattendus — navires super-tankers, satellites, écrans verts des radars aériens… — Daniel Sygit recrée dans ce livre des géographies et des destins, et joue avec la réalité quand des lieux et des personnages savamment imaginaires en côtoient de bien réels. » 

Anne Monteil-Bauer

 

 

REGARDE

 

Regarde 

Coccinelle

qu’on dit 

“ bête à Bon Dieu ”!… 

 

Regarde 

mois de Mai 

qu’on dit 

“ mois de Marie ”!…

 

Et mon frère 

protégé par le blanc

et le bleu…

 

Et ma sœur 

qui fredonne 

l’air de Rina Ketty !

(extrait)

 
La Saveur des figues

La Saveur des figues

de Silène EDGAR

Editions du Jasmin (ÉDITIONS DU JASMIN) | Paru le 01/04/2010 | 16,00 €

La Polynésie où vit Moana est désormais couverte de neige. Et le monde, en proie à un terrible refroidissement, doit être repeuplé de toute urgence. C'est pour cela que Moana devra bientôt se marier et avoir des enfants. Mais Moana a un secret, son arrière grand-Mère, Mémine, qui reste cachée à la maison pour ne pas être envoyée comme tous les Anciens dans une maison du souvenir. Mémine raconte à Moana sa jeunesse, et comment était le monde, avant la terrible catastrophe. C'est probablement ce secret qui donnera la force à Moana de refuser sa vie toute tracée et de partir à l¹aventure...

Dans l'atelier de Henry Michaux

Dans l'atelier de Henry Michaux

de Marie-Louise TERRAY

Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 15/03/2010 | 16,00 €

Marie-Louise Terray, dans cet essai très personnel, pénètre dans l'atelier du jeune Henry Michaux, non seulement pour comprendre comment naît un artiste, mais pour revivre avec sa propre sensibilité le cheminement de cette naissance. La personnalité poétique de Michaux se forme au travers d'un parcours qui lui fait croiser des personnalités aussi diverses que Valéry, Nietzsche, Georgio de Chirico, mais aussi Rilke et Ernest Hello ; chacune de ses rencontres suscite en lui échos et résistances, dont Marie-Louise Terray cherche les traces dans ses premiers écrits. Au terme de cette genèse surgit un créateur singulier, qui fait du corps le lieu privilégié de l'aventure esthétique, et du même coup le terrain sur lequel le poète et ses lecteurs peuvent entrer en résonance.

Ecchymose

Ecchymose

de Anne MONTEIL-BAUER

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 15/03/2010 | 16,00 €

 

Cette réédition du roman d’Anne Monteil-Bauer, nous a paru nécessaire, presque vitale. Car dans une époque si sûre que l’évolution de sa civilisation implique forcément son humanisation, ce texte nous interroge sur cette part d’ombre terrifiante qui mutile les corps et les esprits, sur l’emprise et la possession de l’autre, sur l’éclatement d’une violence qui dénie l’amour jusqu’à le vider de son sens. Ce livre n’est pas un récit cru, la médiation des personnages, la construction narrative entremêlant trois récits, crée un espace où l’expérience devient à la fois témoignage et poétique de la douleur. Jeanne, une femme blessée se livre à une étrangère - Laura, écrivain publique, elle-même en pleine crise existentielle et amoureuse - pour quelle écrive ce qu’elle a si longtemps retenu dans un mutisme coupable. Une parole devient possible. L’écoute pudique de l’écrivain, qui à la fois questionne et retranscrit, permet une résonnance dans laquelle la compassion joue les notes de la douceur et propose une réconciliation avec l’autre. Relations homme/femme, mais aussi amitiés et solidarités féminines, Ecchymose arpente les terres sur lesquelles germent les histoires de nos vies, nous invitant à les travailler et à les retourner. Mais Ecchymose, c’est aussi l’histoire de la genèse d’une fiction, du passage du réel à la littérature. Une proposition littéraire, un désir d’échapper à l’autofiction et de renouer avec le roman, à réinventer toujours…

 
Gouverneurs de la rosée

Gouverneurs de la rosée

de Jacques ROUMAIN

Romans des Libertés (LE TEMPS DES CERISES) | Paru le 01/03/2010 | 15,00 €

Ce roman, introuvable depuis des années, est un chef d'oeuvre. C'est l'un des livres fondateurs de la littérature haïtienne. Un village pauvre, en proie à la sécheresse, des rivalités entre habitants, des désirs de vengeance, constituent le cadre de ce drame de l'amour et du courage. Une belle leçon de dignité humaine et un chant d'amour pour le peuple de Haïti, écrit dans une langue d'une saveur sans pareille. « Jacques Roumain a écrit un livre qui est peut-être unique dans la littérature mondiale parce qu’il est sans réserve le livre de l’amour. » J. Stephen Alexi. Jacques Roumain est l’une des grandes voix d’Haïti.

Husserl, Leroi-Gourhan et la préhistoire

Husserl, Leroi-Gourhan et la préhistoire

de Bénédicte DE VILLERS

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 01/03/2010 | 22,00 €

Bénédicte de Villers est docteur en philosophie de l’Université de Louvain. Après avoir été assistante chargée d’enseignement aux Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles, elle est à présent assistante et chercheuse en anthropologie de la communication homme/animal à Liège (LASC), et s’engage par ailleurs dans des pratiques de terrain.
 


RÉSUMÉ

D’optique philosophique, cet ouvrage est une mise en perspective de deux auteurs que tout semble séparer : Edmond Husserl, père d’une phénoménologie transcendantale de la conscience, et André Leroi-Gourhan, ethnologue et préhistorien. Une fois opérées les mises au point méthodologiques de rigueur, un dialogue s’établit entre Husserl et Leroi-Gourhan autour des « objets de la préhistoire » : ossements, cailloux taillés, traces d’ocre, de feu, d’habitats, objets gravés ou peints. Procédant par « zigzags », de la phénoménologie à la préhistoire et inversement, Bénédicte de Villers entend se tenir au plus près de la matérialité de ces objets préhistoriques et les décrire. En même temps, ceux-ci s’avèrent les seuls indices de subjectivités humaines d’autrefois et de leurs cultures. L’ambivalence des objets de la préhistoire constitue donc aussi toute leur richesse. L’« ontologie préhistorique » qui se construit dans ces pages, à la croisée des perspectives phénoménologiques et préhistoriques, vise ainsi à poser d’une façon originale la question de la « différence anthropologique » et des origines de l’homme.
 

Sous d'étranges étoiles

Sous d'étranges étoiles

de Béatrice TANAKA

Romans KANJIL (KANJIL) | Paru le 01/03/2010 | 24,00 €

Avec l'esprit critique et l'insolence qui la caractérisent, l'auteur retrouve les mots de l'enfance et de l'adolescence pour raconter le monde étrangement "étoilé" du milieu du XXè siècle dans lequel elle a grandi.

1937 - 1947 : de Czernowitz où elle est née, jusqu'à à Ben Shemen en Palestine, où elle arrive en 1944, jusqu'au Brésil où elle émigre en 1947 en passant par l'Italie en ruines de l'après-guerre, ces dix ans d'enchantements et de désenchantements, de rencontres et de lectures ont forgé sa personnalité. 

Un film de Grégoire Mercadé complète et illustre le récit (DVD)

Finis terrae

Finis terrae

de Bernard CHARBONNEAU

La ligne d'horizon (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 20/02/2010 | 17,00 €

Consommation et disette d'espace.
Le monde où nous vivons dévore l'espace : il remplit l'étendue, détruit les sites et lieux. Or, même en y incluant l'Océan qu'il commence juste à consommer, l'espace humain est un espace fini. On le sait depuis Magellan qui n'en fit même pas Ie tour. Et pour maintes raisons qui, toutes, convergent vers ce résultat, cet espace clos ne cesse de rétrécir.
D'abord pour la raison simple qu'il y a de plus en plus d'hommes pour se le partager, la population du globe croissant jusqu'ici de façon géométrique. Et la pression de l'homme sur l'homme est d'autant plus sensible que notre société urbaine les concentre jusqu'à plus de cent mille au kilomètre carré. Ce qui fait que même s'il y a de la place à côté, il est incapable de l'imaginer et l'on doit l'y conduire par la main.
Mais, en outre, cette population consomme bien plus d'espace par tête qu'autrefois. Son activité - et son agitation - est bien plus grande. Qu'il s'agisse des pays développé (ou involués) ou de ceux " en voie de développement ", elle est multipliée par cent comme le montre leur consommation d'énergie, notamment pour le transport rapide. L'idée de Progrès est liée à Ia maîtrise et à la négation de l'espace. Progresser : mieux aller, c'est aller plus vite ; bien que si l'on compare le confort et l'espace disponible des avions par rapport à celui des paquebots, cette opinion se discute. Là aussi après avoir atteint un sommet, la courbe retombe. Le siècle dernier disait " vaincre la distance ". Mais on ne la vainc pas, on la nie. De maintes façons, l'autoroute, le T.G.V., l'avion abolissent le voyage à travers l'inépuisable diversité de l'espace terrestre; il n'en reste que du transport, comme on le dit des colis. Tout est sacrifié à cette illusion : vaincre l'espace-temps ; vu d'avion, il n'en subsiste que des nuées entrouvertes un instant sur une carte. L'on survole de trop haut, et trop vite. La vitesse de tels projectiles détruit ; tel le large coup de sabre de l'autoroute, avec sa frange vide parsemée de toutes sortes d'éclats et de bâtisses.
Notre victoire sur l'espace nous en prive. L'ancienne terre était illimitée, celle de Magellan avait quelques années de tour, celle de Jules Verne n'avait plus que quatre-vingt jours. Celle de nos avions et de nos fusées n'a que quelques minutes. Nous sommes pris au piège de la terre, et tous nos efforts pour en sortir jusqu'ici ne font que le resserrer ; les quelques raids dans la banlieue voisine n'incitant guère à s'y établir. L'indispensable matériau de l'existence humaine : l’espace-temps, est le seul que nous ne pouvons espérer fabriquer un jour. A une vitesse vertigineuse, nous sommes en train d'épuiser ses réserves - qui sont celles de toutes nos sources d'énergie et matières premières - sans guère nous interroger à ce sujet, même dans ce petit cap de l'Eurasie où elles sont particulièrement faibles. Oubliant que l'espace est inséparable du temps au moment même où nous le découvrions, nous avons cru l'étendre en accélérant nos moyens de transport, alors qu'ils précipitent l'implosion de la peau de chagrin que nous avons sous les pieds, implosion que ne compense en rien l'explosion de nos fusées dans le vide interstellaire.
 
 

 

Un Rêve de John Ball

Un Rêve de John Ball

de William MORRIS, Joël CHANDELIER

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/02/2010 | 14,90 €

Vers la fin du XIXe siècle, un conférencier socialiste s’endort. Divagant, promenant son esprit jusque dans la belle campagne anglaise du XIVe siècle, il rencontre quelques paysans, un ancien soldat, un prêtre rebelle. Ces hommes sont prêts à se battre ; mais, cette fois, ce ne sera pas pour leurs seigneurs, mais contre eux. John Ball, le curé qui sert de guide à ces rebelles, résume la pensée de tous en quelques mots : « Quand Adam bêchait et qu’Eve filait, où était alors le gentilhomme ? ». À leur manière, chacun de ces deux hommes se retrouve perdu dans un monde qui ne lui correspond pas. La discussion entre ces deux révoltés, portés par le même amour des hommes, se prolongera toute la nuit.

Rêverie fantastique, nouvelle, traité philosophique, manifeste politique : Un rêve de John Ball, de l’écrivain, artiste, entrepreneur et militant William Morris (1834-1896) est tout cela à la fois. Il accompagne son lecteur dans un voyage onirique étonnant, mêlant aventures et réflexion, et qui s’achève sur un désir : celui de connaître « une lutte pleine d’espoir et une paix sans tâche, c’est-à-dire, en un mot, la vie ».

Dynamiques migratoires et changements sociétaux en Asie centrale

Dynamiques migratoires et changements sociétaux en Asie centrale

de Marlène LARUELLE

Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 01/02/2010 | 28,00 €

Aujourd'hui, plusieurs millions de Tadjiks, Kirghizes et Ouzbeks travaillent de manière saisonnière en Russie et au Kazakhstan. Ce volume réunit des politologues, des sociologues et des anthropologues qui, par leur approche pluridisciplinaire basée sur des recherches de terrain, s'interrogent sur ces migrations massives et cherchent à les inscrire dans les changements sociétaux à l'oeuvre depuis deux décennies en Asie centrale. Ces migrations se posent en matrice des transformations économiques, sociales, potentiellement politiques, mais également, plus largement, identitaires que connaît la région : changements dans la composition nationale des Etats, modification du paysage urbain, négociations entre Etats pourvoyeurs et Etats receveurs, modification des rapports de genre, construction de nouveaux imaginaires migratoires. Les migrants transforment leur société d'origine : même dominés, dépendants du bon-vouloir de leurs passeurs, les individus donnent sens à la migration dans leur parcours de vie et élaborent à travers elle des stratégies de mise en valeur. L'installation dans la mobilité comme norme sociale valorisée, la naissance de solidarités à la fois infra- et supra-étatiques, la déterritorialisation des espaces nationaux contribuent à modifier en profondeur le tissu social centre-asiatique.

LES TRIMBALDIENS 2ème édition

LES TRIMBALDIENS 2ème édition

de Frédéric DE BOCCARD

Coédition Fosse aux ours (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/02/2010 | 15,20 €

 

AUTOMNE 1915 : après un séjour à l'hôpital, Blaise et Djami, deux anciens soldats, s’embarquent à Marseille sur un rafiot accompagnés du jeune Lulu. Direction : le Sud.

De la boue des tranchées à la Corne de l’Afrique, en passant par Naples, Malte et Port-Saïd, les trois hommes vont vivre la grande aventure sur les traces d’Arthur Rimbaud.

La Petite

La Petite

de Anne MARBRUN

L'oie de Cravan (L'OIE DE CRAVAN) | Paru le 28/01/2010 | 10,20 €

Georges Arnaud, Vie d'un rebelle

Georges Arnaud, Vie d'un rebelle

de Roger MARTIN

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 12/01/2010 | 19,50 €

Sa vie est un roman...

Homme de lettre prolixe, aventurier, anarchiste, Henri Girard, alias Georges Arnaud, connut une destinée singulière.

À vingt-quatre ans, il est accusé du meurtre de son père, archiviste au Quai-d’Orsay, de sa tante et de leur domestique, le 24 octobre 1941, dans le cha?teau familial d’Escoire, en Gironde. Jeté en prison, il n’en sort qu’un an et demi plus tard, au terme d’un des procès les plus retentissants de l’Occupation.

Désabusé, il s’exile en Amérique du Sud où, tour à tour chercheur d’or, géologue, marin, barman, et camionneur, il mène une vie de bourlingueur. Revenu en France à bord d’un cargo en passager clandestin, il publie en 1950 son premier roman, Le Salaire de la peur, vendu à deux millions d’exemplaires et porté à l’écran par Henri Georges Clouzot dans un film célèbre interprété par Yves Montand et Charles Vanel.

Il pourrait alors vivre paisiblement de sa plume, mais il n’a de cesse de se battre, mettant son talent littéraire au service des causes les plus dangereuses : arracher à son sort la condamnée à mort Djamila Bouhired, soutenir le combat pour l’Algérie indépendante – ce qui lui vaudra à nouveau de passer deux mois sous les verrous –, dénoncer les erreurs judiciaires... En 1962, il participe auprès de Ben Bella à la naissance de la République algérienne. Il mourra d’une crise cardiaque à Barcelone en 1987.

Retracer l’existence de ce personnage picaresque, c’est faire revivre un passé proche, mais déjà flou dans nos mémoires : celui de l’effervescence intellectuelle des années d’après-guerre, celui de la guerre d’Algérie et de l’engagement des gens de lettres.

Rococo Tokyoïte

Rococo Tokyoïte

de Clément BULLE

A CHARGE (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 12/01/2010 | 12,00 €

 

«  Mieux vaut ne pas chercher dans Rococo Tokyoïte une narration bien ordonnée et une description du Japon façon carte postale. Rien de cela dans ce court roman de Clément Bulle. C'est plutôt une sorte de conte cruel, où se croisent des personnages improbables animant une histoire à dormir debout, menée à 200 à l'heure. On y rencontre un ex-amateur français de concrétions métalliques enlevé dès son arrivée au Japon pour être transformé en espion modèle ; une courtisane friande de membres humains qu'elle s'autogreffe après avoir mis à mort ses victimes ; ou encore quelques Yakusas experts en torture. Tout ce petit monde évolue dans un Japon inhospitalier et gris. Un univers surprenant qui mérite d'être découvert. D'autant qu'il porté, emporté même, par l'écriture de Clément Bulle. Avec sa phrase soigneusement chamboulée, multipliant les jeux de mots, elle se met au diapason de cette ambiance étrange, comique et poétique. »

         Article de Nicolas Blondeau paru dans le numéro de février de LIVRE & LIRE

 

 

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