Les jours où Else
de Lou RAOUL
Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 09/03/2011 | 12,00 €
de Lou RAOUL
Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 09/03/2011 | 12,00 €
de André BENCHETRIT
Pas de côté (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 09/03/2011 | 13,00 €
Au retour d’un week-end à Madrid avec sa compagne et leur fils, André Benchetrit projette de réunir les photographies de leur séjour dans un « album souvenir » dédié à la femme aimée. Sauf que son ordinateur est volé et, avec lui, l’unique copie de ces photos. Mais « quand tu perds quelque chose, souviens-toi de la perte et cela aura valeur de la chose ». Et André Benchetrit de noter ses souvenirs avant qu’ils ne s’estompent... de tenter de retrouver trace de ces photos, elles-mêmes traces d’un moment. Ce qu’elles donnaient à voir, l’intimité d’un couple avec son enfant, le regard du photographe, parfois intrusif, sur la femme qu’il aime (et réciproquement, de la femme sur l’homme), est ici retranscrit en mots, avec la clarté, la finesse de trait et la simplicité d’une série d’instantanés.
Si rien jamais ne saura remplacer les photos perdues, puisqu’«il y a mille sortes de bleus, je sais », André Benchetrit, avec une grande sensibilité, nous fait partager son cheminement dans sa mémoire sans jamais se dérober aux ratés et soubresauts de celle-ci. Cadres retenus, modalités de prises de vue et instants photographiés se télescopent. Ces mots du souvenir, ceux de la perte, font de Photos volées un récit profondément touchant et vivant.
de Violaine GUILLERM
Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 09/03/2011 | 15,00 €
de Stéphanie CHAILLOU
Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 09/03/2011 | 14,00 €
de Sabine MACHER
Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 09/03/2011 | 13,00 €
de Constantin STANISLAVSKI
Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/03/2011 | 24,90 €
La rencontre entre Tchékhov et Stanislavski a été déterminante pour la réussite de l’auteur au théâtre. Déjà célèbre pour ses recueils de nouvelles, Tchékhov a débuté au théâtre par des échecs assez cuisants (Ivanov, Oncle Vania). Lorsque Constantin Stanislavski et Némirovitch Dantchenko, fondateurs de ce qui va devenir le Théâtre d’Art, décident de monter la Mouette en 1898, le public va enfin découvrir la singularité des personnages et de l’univers de Tchékhov. Stanislavski prend le texte des pièces à bras le corps et crée autour des personnages une atmosphère qui détermine leurs attitudes et puise dans leur psychologie une gestuelle et une appropriation qu’il impose aux acteurs à petites touches, dans une approche très concentrée qui fondera ce qu’on appellera plus tard « la méthode Stanislavski ». Ses Cahiers de régie, rédigés face au texte, évoquent le déroulement quasi cinématographique de la représentation, riche en détails, excitant l’imagination du lecteur et permettant de pénétrer au cœur de la manière dont les personnages ont été envisagés par Stanislavski lors de la création de ces chefs-d’œuvre de la littérature dramatique. Théâtre dans un fauteuil, découverte d’un univers slave envoûtant, excitation de l’imaginaire du spectateur, les Cahiers de régie de Stanislavski révèlent les œuvres à elles-mêmes.
de Robert AZAÏS
ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 01/03/2011 | 20,00 €
On était au beau milieu du Moyen Âge et personne ne le savait, pas plus que frère Déicole ne connaissait le mot « daltonien ». Pourtant il l’était, et cette perception particulière des couleurs agissait sur un caractère déjà peu facile.
Après avoir semé la perturbation dans son monastère d’Irlande, il part porter la bonne parole et son irascibilité sur le continent. De monastère en prieuré, armé de son pénitentiel et fort de ses extravagantes pratiques ascétiques, il va parcourir l’Europe médiévale en direction de l’orient jusqu’aux confins de la Germanie, traumatisant au passage le clergé et les populations des régions traversées.
Atteignant les diocèses des marches de la chrétienté, il se lie d'amitié avec frère Agapet, grand amateur de drogues d’antique mémoire, et découvre le trafic d’esclaves qui alimentait l’Europe entière et les contrées du Moyen Orient. Les deux compères se lancent alors dans la lutte contre le commerce d’êtres humains en s’aidant curieusement des effets du haschich sur le comportement de ceux qui en usent.
Satirique, burlesque, grinçant, l’humour de Robert Azaïs joue sur tous les registres et n’épargne personne.
Avec les aventures et tribulations de ce moine daltonien, l’auteur, daltonien lui-même, nous offre un nouveau roman réjouissant dans la veine de ses œuvres précédentes.
de Eric PERROT
Chaux vive (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 15/02/2011 | 24,00 €
de Ignacio PADILLA
ATHISMA (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 07/02/2011 | 16,00 €
Les personnages des douze nouvelles des Antipodes sont des aventuriers malgré eux, des soldats amnésiques, des géographes perdus, des diplomates emportés par le tourbillon des empires coloniaux finissants, des êtres exclus de leur propre vie mais à qui leur condition permet d’entrevoir plus d’un gouffre insolite, de faire tinter jusqu’à nous plus d’une fêlure de l’âme humaine.
Un auteur mexicain...
Parmi les très nombreux prix reçus par Ignacio Padilla, signalons le Prix Gilberto Owen pour Las Antípodas y el siglo, le prix Primavera du roman en 2000 ; en 1994, le Prix National Juan Rulfo (l’un des plus importants en Amérique latine) pour son premier roman, La catedral de los ahogados. Il vient de recevoir le 3e Prix Iberoamericano d’Essai, attribué en 2010 (par l’éditeur espagnol Debate et la désormais très officielle Casa de América) pour son œuvre La isla de las tribus perdidas. La incógnita del mar latinoamericano.
de Laurent CRONE
Littératures (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 02/01/2011 | 14,90 €
Qu’y a-t-il de commun entre Hermann Goering découvrant à sa mort que les Enfers ne sont pas un chaudron au vacarme assourdissant, mais une file d’attente interminable dans un bâtiment climatisé, un lapin terré dans un buisson au milieu d’un désert rouge peuplé de chats féroces, un groupe d’étudiants anarchistes prenant d’assaut le siège du Medef, et un vieillard de 130 ans réalisant atterré que la récente découverte de l’immortalité ne pourra profiter qu’aux enfants pré-pubères ?
Une même vision de la vie sur Terre et de l’Au-delà, un même regard – tantôt onirique, réaliste, mais toujours plein d’humour – sur notre temps et sur ceux à venir.
Dans ce premier roman foisonnant, Laurent Crone nous donne à parcourir un univers singulier, hanté par la figure de Philip K. Dick.
de William CHERBONNIER
Obzor (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 19/12/2010 | 10,00 €
Dans ce monde fantastique et médiéval, une prophétie annonce un amour passionnel entre Geoffroy, le jeune prince du royaume d'Urles, et Jeanne, une jeune paysanne. Jusqu'à l'âge de vingt ans, les deux jeunes gens vont s'aimer comme jamais, apprenant chaque jour à mieux se connaître, à dépasser de nouvelles frontières. Mais comme la prophétie l'avait annoncé, à vingt ans le jeune prince tombe dans un coma sans fin qui amènera la destruction du royaume. Un coma d'où seule Jeanne peut le délivrer en partant dans une longue quête où elle affrontera démons imaginaires, et questionnements personnels. Selon la prophétie, elle ne délivrera le prince qu'en offrant à celui-ci le bien le plus précieux qu'elle porte en elle.
de Jeannine LETULLE
Méandre (PÉTRA) | Paru le 01/12/2010 | 20,00 €
Grâce à son talent de conteuse, son sens des dialogues et son don d'observation, Jeannine Letulle nous plonge en 1940, alors qu'elle n'a que six ans et que la guerre éclate, la privant de sa jeunesse. Car c'est soudain les bombes, l'exode, la dislocation familiale, la prison, les camps, la faim, la maladie, la mort, puis l'après-guerre dans le champ de ruines qu'est le Havre. Seule fille pour cinq garçons et un père machistes, Jeannine trouvera auprès de sa mère un soutien et un amour indéfectibles.
de Cécile COULON, Amandine BELLET, Christophe DESPAUX, Scarlett ALLAINGUILLAUME, Bertrand REDONNET, Ludmila SAFYANE, Gilles MARCHAND, Olivier SALAUN, Malvina MAJOUX, Christophe SEGAS, Charlotte MONEGIER, François MARTINACHE
ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 09/11/2010 | 9,00 €
Des auteurs rassemblés autour d’un même thème, la musique, pour douze nouvelles qui nous ont séduits. Nous espérons maintenant que le lecteur, qu’il pince d’abord les plus aiguës, fasse claquer les basses ou progresse en arpèges le long du manche, trouvera riche et singulier le son produit par ce recueil littéraire en forme de guitare « douze cordes ».
Convaincus qu’un aperçu de leur discothèque vous en dirait plus long qu’une biographie détaillée, nous avons aussi demandé aux auteurs d’apporter avec eux quelques disques chéris, ceux qui les ont durablement marqués ou simplement accompagnés ces derniers temps.
de Goulven LEBRECH
Nouvelles (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/11/2010 | 12,00 €
Plusieurs années se sont écoulées depuis mon séjour sur le Caillou ? nom affectueusement donné par ses habitants à la Nouvelle-Calédonie. Aux antipodes de mon quotidien, j’ai pérégriné avec joie dans ce petit coin du Pacifique, réel et imaginaire. Ce n’est pas l’exotisme au sens vulgaire qui a fait de ce séjour une expérience inoubliable, mais le déplacement de mon point de vue et, par conséquent, de mon regard.
de SEYHMUS DIKEN
Écriturques (TURQUOISE) | Paru le 01/11/2010 | 20,00 €
Diyarbakir, le Tigre, la Mésopotamie : cinq mille ans pour une histoire d’amour qui s’est perpétuée jusqu’à nos jours. Aujourd’hui, au XXIe siècle, Diyarbakir – « Amed » de son nom kurde – est la métropole du sud-est de la Turquie, une agglomération en extension permanente que les Kurdes de cette région tiennent pour leur « capitale ».
Dans cet ouvrage, publié en français pour la première fois, Seyhmus Diken se fait la voix de sa ville natale – une voix douce et amicale, une voix apaisée. Voix de son passé, de ses murs antiques et monumentaux, de cet anneau de pierre noire qui lui offre les plus longues fortifications urbaines de la planète. Au fil des pages s’impose le caractère basaltique d’une cité que dévorent le présent, les souffrances et les vagues de l’exil des hommes. L’auteur donne la parole aux lieux enfouis, détruits et oubliés, aux sensations, aux amitiés envolées, à cette nostalgie que distillent chants et poèmes où se rêve Diyarbakir. À mille lieues de tout discours urbanistique, il se livre à un essai de géographie intime, conviant en ses lignes un assemblage unique de souvenirs personnels, d’anecdotes et d’airs populaires qui donnent une chair si singulière à cette ville fugitive.
Suivre le sillage du guide Seyhmus Diken, c’est plonger – par le texte et ici par l’image – dans la mémoire d’une Turquie « turque » mais aussi kurde, juive, arménienne, syriaque et chrétienne, d’une Turquie bien plus complexe et bigarrée que ne le dit, que ne le veut le présent. C’est en redécouvrir les promesses.
Seyhmus Diken
Écrivain et chroniqueur, il est l’un des plus grands spécialistes de Diyarbakir, sa ville natale.
Né en 1954 dans une famille kurde, il a fait ses études à la faculté des sciences politiques d’Ankara. Vivant actuellement à Diyarbakir, il est conseiller auprès du cabinet du maire. Militant actif au sein de la société civile turque depuis de nombreuses années, il est également passionné par l’histoire locale et orale de la Turquie, et notamment par l’identité et la culture de ses villes. Chroniqueur prolifique, Seyhmus Diken est aussi l’auteur de sept ouvrages, tous consacrés à sa ville et à sa région natales. Il est le représentant du Pen Club pour Diyarbakir.
de Aurelio DIAZ RONDA
Lgo (GRAND OS (LE)) | Paru le 30/10/2010 | 9,00 €
Deuxième édition revue et augmentée.
de Derrick JENSEN, Stephanie MCMILLAN
Contre-pieds (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 07/10/2010 | 20,00 €
Une fable irrespectueuse et déjantée qui nous pousse à réfléchir sur le devenir de notre planète et sur les solutions mises en avant pour enrayer le désastre écologique.
de Ralph Waldo EMERSON
Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/10/2010 | 9,90 €
L’amitié, réalité apparemment accessible et quotidienne, constitue en fait un défi redoutable pour la pensée. Car précisément, c’est une chose que l’on vit avant de véritablement la comprendre ou la définir. Et c’est précisément lorsque l’on cherche à en déterminer les exigences propres qu’elle se révèle insaisissable, voire inquiétante, parce qu’elle refuse de se fixer sur quelque justification, parce qu’elle est un désir insituable, plus encore peut-être que l’amour…
C’est cette inquiétude qui anime l’essai d’Emerson, publié en 1841. Le texte s’ouvre sur un constat apparemment optimiste : « Nous avons en nous bien plus de tendresse qu’on ne le dit ». Mais si les premières pages décrivent avec enthousiasme la puissance de cette pulsion altruiste, la force des attentes qu’elle suscite apparaît bien vite sous un jour beaucoup plus sombre. L’amitié qu’Emerson appelle de ses vœux est si exigeante, si « pure », si détachée de l’intérêt, du corps, des expériences partagées, qu’elle doit être décrite comme une simple « affinité », pouvant changer sans cesse d’objet, parce que qu’elle ne peut s’attacher à rien de trop identifiable et de trop concret. Tout l’essai tourne autour de ce paradoxe, selon lequel la sensibilité qui commande l’amitié est si délicate que rien ne peut durablement ou pleinement la satisfaire. Emerson met en oeuvre ce paradoxe de manière en quelque sorte performative : il interpelle lui-même ses amis dans le texte, il leur adresse des lettres, mais en s’adressant à eux comme des idéaux abstraits et distants, auxquels il peut dire : « à toi, pour toujours ou jamais ». Plus le texte avance, plus l’amitié se fait austère, froide, cruelle. La tendresse initialement célébrée montre ainsi progressivement son vrai visage. Et en fin de compte, l’amitié la plus pure devra se nourrir avant tout de distance, elle aura pour forme privilégiée la correspondance épistolaire…
Cet essai s’inscrit dans une longue tradition qui passe notamment par Aristote et Montaigne, et que l’on retrouvera aussi chez Nietzsche (avec son « amitié d’étoiles »). Mais Emerson montre d’une manière particulièrement radicale, lucide et directe, à quel point ce sentiment apparemment simple et bien connu, poussé dans ses conséquences extrêmes, est chargé de contradictions et d’angoisse.
Matthieu Haumesser
de Andrea D'URSO
Qoi (GRAND OS (LE)) | Paru le 01/10/2010 | 14,00 €
"L’autocar me ramène dans ma campagne abâtardie, / où pourtant – j’insiste – on voit encore les étoiles la nuit, / quand une envie de mayonnaise me prend aussi soudaine que profonde. / Un bon gros pot."
de Laurence KIMMEL
Esthétique appliquée (PÉTRA) | Paru le 01/10/2010 | 25,00 €
Laurence Kimmel est architecte, docteur en esthétique de l'université Paris X Nanterre, enseignante à l'École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles et à l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Normandie (Rouen).
RÉSUMÉ
Quelle esthétique s'esquisse dans les architectures et sculptures qui construisent un sens par des éléments proches et lointains, des plans qui limitent et cadrent, des lignes qui creusent la profondeur, jusqu'à l'horizon, certaines architectures créant une expérience de l'"Espace du paysage"?
L'auteur propose un parcours à travers des bâtiments de l'architecte portugais Alvaro Siza, de Le Corbusier, Daniel Libeskind, Zaha Hadid, Rem Koolhaas, en comparaison avec des sculptures et des installations modernes et contemporaines, et à la lumière d'écrits de philosophes.
de Sophie KOECHLIN, Véronique DUBOIS
Livres-CD KANJIL (KANJIL) | Paru le 01/10/2010 | 25,90 €
À partir de 5 ans.
"Voici l'histoire que murmure parfois le vent de l'Ouest, le vent sauvage et libre qui tord de son souffle puissant les cimes des arbres et incline sur son passage les hautes herbes des plaines de l'Amérique : Juan, le fils du Soleil, vint au monde dans un village blotti au coeur des montagnes andines, à l'ombre des pics enneigés que frôlent parfois les ailes des condors..." C'est l'histoire que la maman indienne raconte à Wara, sa petite fille, en attendant le retour de son père qui a promis de revenir.
CD 21 minutes
Texte lu par l'auteur.
Musique : Uña RAMOS (flûtes des Andes)
de Mimi BARTHÉLÉMY
Livres-CD KANJIL (KANJIL) | Paru le 01/10/2010 | 25,00 €
Mimi Barthélémy chante et raconte les chansons de son enfance. Derrière les petites histoires des chansons, qui racontent la vie de tous les jours, on découvre la grande Histoire d'Haïti.
Chaque chanson est illustrée par une peinture, choisie parmi les oeuvres d'un Maître du Merveilleux Naïf Haïtien par la Galerie Monnin, à Pétionville.
Les paroles des chansons et le texte sont imprimés en trois langues: français, créole et anglais.
de Geneviève GOURVIL, Yves CHAGNAUD
Art Poésie (APEIRON) | Paru le 30/09/2010 | 39,00 €
Ce livre est comme un chant, il vibre comme le vivant. C’est une vibration continuelle, un mouvement qui rayonne de toutes les couleurs du monde. Il s’est construit en une nuit et plusieurs jours ont suivi pour que l’écriture se forge, accompagne les images et raconte cette histoire d’un éternel amour. Entre intuitions et réflexions méditatives, il est témoin du merveilleux que nous pouvons tous vivre si nous nous laissons emporter par la poésie et la simplicité d’une terre à préserver. De nouveau les liens se tissent entre l’image et les mots. La parole liée au silence de la contemplation, la parole devient silence et l’image nous chante à l’oreille ce que l’œil voit.Un œil qui inonde nos sens et nous transmet un message de bonheur.
Mais plus que cela encore, il nous dit un chemin qui serpente tout au long de notre vie, recherche incessante d’un mystère… De nous-même !
de Claire LE CAM
Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/09/2010 | 8,00 €
de Brigitte MOUCHEL
Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/09/2010 | 13,00 €
Je vais cueillir des flacons de mer. J’en ramène des brassées. Je cours. Je m’enfonce dans le sable mou. Je tombe, tombe ventre sur la grève dure. Perles humides, brillantes et sèches. Ruisseaux de la mer qui recule. La joue contre le sable, dans l’eau, caresse qui pique. L’horizon passe à la verticale. J’oublie la blessure du dos. J’oublie les soldats recrachés. Je vais cueillir des flacons de mer. Un bouquet de sel. Un bouquet de sel pour mettre sur la table. Pour mettre sur la table de la maison. La maison aux murs éventrés. La seule amertume possible. La guerre n’est pas finie. La mer recrache.
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