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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Gouverneurs de la rosée

de Jacques ROUMAIN

Romans des Libertés (LE TEMPS DES CERISES) | Paru le 01/03/2010 | 15,00 €

Ce roman, introuvable depuis des années, est un chef d'oeuvre. C'est l'un des livres fondateurs de la littérature haïtienne. Un village pauvre, en proie à la sécheresse, des rivalités entre habitants, des désirs de vengeance, constituent le cadre de ce drame de l'amour et du courage. Une belle leçon de dignité humaine et un chant d'amour pour le peuple de Haïti, écrit dans une langue d'une saveur sans pareille. « Jacques Roumain a écrit un livre qui est peut-être unique dans la littérature mondiale parce qu’il est sans réserve le livre de l’amour. » J. Stephen Alexi. Jacques Roumain est l’une des grandes voix d’Haïti.

Husserl, Leroi-Gourhan et la préhistoire

de Bénédicte DE VILLERS

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 01/03/2010 | 22,00 €

Bénédicte de Villers est docteur en philosophie de l’Université de Louvain. Après avoir été assistante chargée d’enseignement aux Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles, elle est à présent assistante et chercheuse en anthropologie de la communication homme/animal à Liège (LASC), et s’engage par ailleurs dans des pratiques de terrain.
 


RÉSUMÉ

D’optique philosophique, cet ouvrage est une mise en perspective de deux auteurs que tout semble séparer : Edmond Husserl, père d’une phénoménologie transcendantale de la conscience, et André Leroi-Gourhan, ethnologue et préhistorien. Une fois opérées les mises au point méthodologiques de rigueur, un dialogue s’établit entre Husserl et Leroi-Gourhan autour des « objets de la préhistoire » : ossements, cailloux taillés, traces d’ocre, de feu, d’habitats, objets gravés ou peints. Procédant par « zigzags », de la phénoménologie à la préhistoire et inversement, Bénédicte de Villers entend se tenir au plus près de la matérialité de ces objets préhistoriques et les décrire. En même temps, ceux-ci s’avèrent les seuls indices de subjectivités humaines d’autrefois et de leurs cultures. L’ambivalence des objets de la préhistoire constitue donc aussi toute leur richesse. L’« ontologie préhistorique » qui se construit dans ces pages, à la croisée des perspectives phénoménologiques et préhistoriques, vise ainsi à poser d’une façon originale la question de la « différence anthropologique » et des origines de l’homme.
 

Sous d'étranges étoiles

de Béatrice TANAKA

Romans KANJIL (KANJIL) | Paru le 01/03/2010 | 24,00 €

Avec l'esprit critique et l'insolence qui la caractérisent, l'auteur retrouve les mots de l'enfance et de l'adolescence pour raconter le monde étrangement "étoilé" du milieu du XXè siècle dans lequel elle a grandi.

1937 - 1947 : de Czernowitz où elle est née, jusqu'à à Ben Shemen en Palestine, où elle arrive en 1944, jusqu'au Brésil où elle émigre en 1947 en passant par l'Italie en ruines de l'après-guerre, ces dix ans d'enchantements et de désenchantements, de rencontres et de lectures ont forgé sa personnalité. 

Un film de Grégoire Mercadé complète et illustre le récit (DVD)

Finis terrae

de Bernard CHARBONNEAU

La ligne d'horizon (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 20/02/2010 | 17,00 €

Consommation et disette d'espace.
Le monde où nous vivons dévore l'espace : il remplit l'étendue, détruit les sites et lieux. Or, même en y incluant l'Océan qu'il commence juste à consommer, l'espace humain est un espace fini. On le sait depuis Magellan qui n'en fit même pas Ie tour. Et pour maintes raisons qui, toutes, convergent vers ce résultat, cet espace clos ne cesse de rétrécir.
D'abord pour la raison simple qu'il y a de plus en plus d'hommes pour se le partager, la population du globe croissant jusqu'ici de façon géométrique. Et la pression de l'homme sur l'homme est d'autant plus sensible que notre société urbaine les concentre jusqu'à plus de cent mille au kilomètre carré. Ce qui fait que même s'il y a de la place à côté, il est incapable de l'imaginer et l'on doit l'y conduire par la main.
Mais, en outre, cette population consomme bien plus d'espace par tête qu'autrefois. Son activité - et son agitation - est bien plus grande. Qu'il s'agisse des pays développé (ou involués) ou de ceux " en voie de développement ", elle est multipliée par cent comme le montre leur consommation d'énergie, notamment pour le transport rapide. L'idée de Progrès est liée à Ia maîtrise et à la négation de l'espace. Progresser : mieux aller, c'est aller plus vite ; bien que si l'on compare le confort et l'espace disponible des avions par rapport à celui des paquebots, cette opinion se discute. Là aussi après avoir atteint un sommet, la courbe retombe. Le siècle dernier disait " vaincre la distance ". Mais on ne la vainc pas, on la nie. De maintes façons, l'autoroute, le T.G.V., l'avion abolissent le voyage à travers l'inépuisable diversité de l'espace terrestre; il n'en reste que du transport, comme on le dit des colis. Tout est sacrifié à cette illusion : vaincre l'espace-temps ; vu d'avion, il n'en subsiste que des nuées entrouvertes un instant sur une carte. L'on survole de trop haut, et trop vite. La vitesse de tels projectiles détruit ; tel le large coup de sabre de l'autoroute, avec sa frange vide parsemée de toutes sortes d'éclats et de bâtisses.
Notre victoire sur l'espace nous en prive. L'ancienne terre était illimitée, celle de Magellan avait quelques années de tour, celle de Jules Verne n'avait plus que quatre-vingt jours. Celle de nos avions et de nos fusées n'a que quelques minutes. Nous sommes pris au piège de la terre, et tous nos efforts pour en sortir jusqu'ici ne font que le resserrer ; les quelques raids dans la banlieue voisine n'incitant guère à s'y établir. L'indispensable matériau de l'existence humaine : l’espace-temps, est le seul que nous ne pouvons espérer fabriquer un jour. A une vitesse vertigineuse, nous sommes en train d'épuiser ses réserves - qui sont celles de toutes nos sources d'énergie et matières premières - sans guère nous interroger à ce sujet, même dans ce petit cap de l'Eurasie où elles sont particulièrement faibles. Oubliant que l'espace est inséparable du temps au moment même où nous le découvrions, nous avons cru l'étendre en accélérant nos moyens de transport, alors qu'ils précipitent l'implosion de la peau de chagrin que nous avons sous les pieds, implosion que ne compense en rien l'explosion de nos fusées dans le vide interstellaire.
 
 

 

Un Rêve de John Ball

de William MORRIS, Joël CHANDELIER

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/02/2010 | 14,90 €

Vers la fin du XIXe siècle, un conférencier socialiste s’endort. Divagant, promenant son esprit jusque dans la belle campagne anglaise du XIVe siècle, il rencontre quelques paysans, un ancien soldat, un prêtre rebelle. Ces hommes sont prêts à se battre ; mais, cette fois, ce ne sera pas pour leurs seigneurs, mais contre eux. John Ball, le curé qui sert de guide à ces rebelles, résume la pensée de tous en quelques mots : « Quand Adam bêchait et qu’Eve filait, où était alors le gentilhomme ? ». À leur manière, chacun de ces deux hommes se retrouve perdu dans un monde qui ne lui correspond pas. La discussion entre ces deux révoltés, portés par le même amour des hommes, se prolongera toute la nuit.

Rêverie fantastique, nouvelle, traité philosophique, manifeste politique : Un rêve de John Ball, de l’écrivain, artiste, entrepreneur et militant William Morris (1834-1896) est tout cela à la fois. Il accompagne son lecteur dans un voyage onirique étonnant, mêlant aventures et réflexion, et qui s’achève sur un désir : celui de connaître « une lutte pleine d’espoir et une paix sans tâche, c’est-à-dire, en un mot, la vie ».

Dynamiques migratoires et changements sociétaux en Asie centrale

de Marlène LARUELLE

Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 01/02/2010 | 28,00 €

Aujourd'hui, plusieurs millions de Tadjiks, Kirghizes et Ouzbeks travaillent de manière saisonnière en Russie et au Kazakhstan. Ce volume réunit des politologues, des sociologues et des anthropologues qui, par leur approche pluridisciplinaire basée sur des recherches de terrain, s'interrogent sur ces migrations massives et cherchent à les inscrire dans les changements sociétaux à l'oeuvre depuis deux décennies en Asie centrale. Ces migrations se posent en matrice des transformations économiques, sociales, potentiellement politiques, mais également, plus largement, identitaires que connaît la région : changements dans la composition nationale des Etats, modification du paysage urbain, négociations entre Etats pourvoyeurs et Etats receveurs, modification des rapports de genre, construction de nouveaux imaginaires migratoires. Les migrants transforment leur société d'origine : même dominés, dépendants du bon-vouloir de leurs passeurs, les individus donnent sens à la migration dans leur parcours de vie et élaborent à travers elle des stratégies de mise en valeur. L'installation dans la mobilité comme norme sociale valorisée, la naissance de solidarités à la fois infra- et supra-étatiques, la déterritorialisation des espaces nationaux contribuent à modifier en profondeur le tissu social centre-asiatique.

LES TRIMBALDIENS 2ème édition

de Frédéric DE BOCCARD

Coédition Fosse aux ours (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/02/2010 | 15,20 €

 

AUTOMNE 1915 : après un séjour à l'hôpital, Blaise et Djami, deux anciens soldats, s’embarquent à Marseille sur un rafiot accompagnés du jeune Lulu. Direction : le Sud.

De la boue des tranchées à la Corne de l’Afrique, en passant par Naples, Malte et Port-Saïd, les trois hommes vont vivre la grande aventure sur les traces d’Arthur Rimbaud.

La Petite

de Anne MARBRUN

L'oie de Cravan (L'OIE DE CRAVAN) | Paru le 28/01/2010 | 10,20 €

Georges Arnaud, Vie d'un rebelle

de Roger MARTIN

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 12/01/2010 | 19,50 €

Sa vie est un roman...

Homme de lettre prolixe, aventurier, anarchiste, Henri Girard, alias Georges Arnaud, connut une destinée singulière.

À vingt-quatre ans, il est accusé du meurtre de son père, archiviste au Quai-d’Orsay, de sa tante et de leur domestique, le 24 octobre 1941, dans le cha?teau familial d’Escoire, en Gironde. Jeté en prison, il n’en sort qu’un an et demi plus tard, au terme d’un des procès les plus retentissants de l’Occupation.

Désabusé, il s’exile en Amérique du Sud où, tour à tour chercheur d’or, géologue, marin, barman, et camionneur, il mène une vie de bourlingueur. Revenu en France à bord d’un cargo en passager clandestin, il publie en 1950 son premier roman, Le Salaire de la peur, vendu à deux millions d’exemplaires et porté à l’écran par Henri Georges Clouzot dans un film célèbre interprété par Yves Montand et Charles Vanel.

Il pourrait alors vivre paisiblement de sa plume, mais il n’a de cesse de se battre, mettant son talent littéraire au service des causes les plus dangereuses : arracher à son sort la condamnée à mort Djamila Bouhired, soutenir le combat pour l’Algérie indépendante – ce qui lui vaudra à nouveau de passer deux mois sous les verrous –, dénoncer les erreurs judiciaires... En 1962, il participe auprès de Ben Bella à la naissance de la République algérienne. Il mourra d’une crise cardiaque à Barcelone en 1987.

Retracer l’existence de ce personnage picaresque, c’est faire revivre un passé proche, mais déjà flou dans nos mémoires : celui de l’effervescence intellectuelle des années d’après-guerre, celui de la guerre d’Algérie et de l’engagement des gens de lettres.

Rococo Tokyoïte

de Clément BULLE

A CHARGE (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 12/01/2010 | 12,00 €

 

«  Mieux vaut ne pas chercher dans Rococo Tokyoïte une narration bien ordonnée et une description du Japon façon carte postale. Rien de cela dans ce court roman de Clément Bulle. C'est plutôt une sorte de conte cruel, où se croisent des personnages improbables animant une histoire à dormir debout, menée à 200 à l'heure. On y rencontre un ex-amateur français de concrétions métalliques enlevé dès son arrivée au Japon pour être transformé en espion modèle ; une courtisane friande de membres humains qu'elle s'autogreffe après avoir mis à mort ses victimes ; ou encore quelques Yakusas experts en torture. Tout ce petit monde évolue dans un Japon inhospitalier et gris. Un univers surprenant qui mérite d'être découvert. D'autant qu'il porté, emporté même, par l'écriture de Clément Bulle. Avec sa phrase soigneusement chamboulée, multipliant les jeux de mots, elle se met au diapason de cette ambiance étrange, comique et poétique. »

         Article de Nicolas Blondeau paru dans le numéro de février de LIVRE & LIRE

 

 

Maux de justice

de Albert LéVY, Iillustrations CHARB

Les merles moqueurs (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 12/01/2010 | 10,00 €

 

 

À Paul Didier :

Paul Didier... Magistrat, qui seul contre tous, dans la France de la Collaboration a refusé de prêter le serment de fidélité au Maréchal Pétain, en vertu de l'acte constitutionnel n° 9 du 14 août 1941. Cet homme courageux et malheureusement peu reconnu, est l'emblème du combat perpétuel à mener contre le totalitarisme d'État. Il est l'exemple d'un homme fidèle aux idéaux républicains, qui laisse l'empreinte de sa résistance et de son insoumission à l'Ordre Nouveau, pour la perpétuation de la démocratie contre la trahison et la lâcheté de ceux, qui par le choix de d’identité nationale, avaient fini par céder à la bête immonde.

                                                                                                                                                                                      Albert Léry

 

Avant-propos :

C'est une nuit sécuritaire qui se dessine lentement dans la France dont le Président de la République se nomme Sarkozy. Les libertés publiques sont remises en cause par les ministères de la Justice, de l'Intérieur, de l'Identité Nationale. Au ceur de cette nuit la vigilance des magistrats est essentielle ; mais I'histoire nous a appris que cette vigilance de la magistrature n'est pas garantie. Un seul magistrat a refusé de prêter serment au maréchal Pétain, silence de la magistrature durant la guerre d'Algérie...

Les erreurs judicaires, que rien ne répare vraiment, les comparutions immédiates qui sont à la justice ce que la musique militaire est à la musique, la justice civile qui trop souvent se pratique comme si la crise économique n'était pas là, sont le lot quotidien des tribunaux pour les justiciables, celles et ceux à qui l'État demande de rendre des comptes pour leur comportement.

Avec Maux de Justice, Albert Lévy, magistrat au tribunal d'instance de Vienne, interroge l'appareil judiciaire mais aussi les magistrats sur l'acte de juger quand la crise économique frappe les plus pauvres et que l'État renforce tous les dispositifs de surveillance. Cet État " sarkozyste " qui repère, fiche, classe, emprisonne, enferme, fait taire, expulse... fonctionne aussi par les silences de celles et ceux chargés de la machinerie étatique. Ces silences qui viennent malheureusement confirmer cet aphorisme de Pascal " la justice sans la force est impuissante ". Il existe une force d'inertie redoutable par temps de crise.

À la lecture du livre d'Albert Lévy, accompagné des dessins de Charb, une question demeure, lancinante :

" Qu'est-ce que la justice ? ”

                                                                                                                                                                              Bruno Guichard                                   

 

 

 

CapharnaHome

de Michel BESNIER, Isabelle DOLEVICZENYI, Christophe ESNAULT, Malvina MAJOUX, Gilles MARCHAND, Charlotte MONEGIER, Benjamin PEUREY, Bertrand REDONNET, Olivier SALAUN, Roland THEVENET

ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 05/01/2010 | 8,00 €

Home, sweet home... Le thème peut paraître anodin et pourtant les 10 nouvelles qui composent ce recueil d'aNTIDATA autour de la maison embarquent le lecteur dans les contrées singulières de la domesticité. De la masure polonaise aux allures bucoliques qui se transforme en piège de Bertrand Redonnet dans "Sourcière"à la force évocatrice d'une entrée et d'une bouée qui ramènent à l'enfance et à ses terreurs (Olivier Salaün,  "Un vestibule") en passant par cette église orthodoxe, asile précaire d'un vieux Russe blanc prêt à rouler sa famille pour la préserver de la démolition... On entre dans ce recueil comme l'on découvre une à une les pièces d'une demeure où l'on serait invité pour la première fois, avec ce sentiment de pénétrer dans l'intimité de l'autre, tantôt un frisson parcourant notre nuque, tantôt une douce chaleur imprégnant nos muscles.

Nâzim Hikmet : Héritage et modernité

de COLLECTIF

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 01/01/2010 | 25,00 €


SOUS LA DIRECTION DE Michel BOZDEMIR, professeur des universités à l’INALCO. Auteur de nombreux ouvrages sur la langue et société turques, il poursuit ses recherches au sein de l’ERISM-ERMOM, « l’Équipe de recherche interdisciplinaire sur les sociétés musulmanes méditerranéennes » dont il est fondateur.

SOUS LA DIRECTION DE Timour MUHIDINE, chargé de cours de littérature turque à l’INALCO. Chercheur en littérature comparée et traducteur, il travaille sur la littérature turque contemporaine et dirige la collection « Lettres turques » chez Actes Sud.



Cet ouvrage collectif consacré au poète Nâz?m Hikmet (1902-1963) reprend une partie des actes du colloque tenu à Paris en 2002 pour célébrer le centenaire de la naissance de l’artiste, augmenté de plusieurs contributions inédites, concernant en particulier sa réception en Italie, Espagne, Pologne, etc. et de documents iconographiques rares.
Cet ouvrage synthétique présente le bilan des recherches le concernant – l’œuvre du romancier et du dramaturge est aussi abordée – au niveau turc et européen. Une bibliographie très complète accompagne l’ouvrage.

Contes du miel et des Astres Neigeux

de Lionel BOUCHET, illustratrice MAUD CHALMEL

Poésie (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 18/12/2009 | 9,50 €

 

Extrait...

 

Le Lac.

 

Je suis une canopée d'angoisse, des rivières de douceur

et dans mon élan rien ne résiste.

Si loin dans l'obscurité de l'eau,

Des eaux mortelles,

Élues dans le lignage.

 

Une main sur l'eau dérive

dans un silence que les courants ne veulent empêcher.

 

C'est la liante évasion qui grandit dans les yeux des plus heureux.

C'est la même grandeur, c'est mon nom criant!

J'ai déguisé, maquillé le flux.

J'ai changé les roches du courant dans l'eau du matin.

Des lanternes folles chantonnent désormais sur l'eau,

des lumières terribles.

Pour que les mondes adjacents

de la pluie et de l'eau polaire dérivent

Sur le blanc manteau des joies perdues du Lac.

Un trou dans la carapace

de Nicolas MÉNARD

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 01/12/2009 | 14,00 €

Petit-fils de garde-chasse, Nicolas Ménard a grandi en Sologne. Il vit aujourd’hui à Orléans. À travers ce premier roman policier, il nous livre une intrigue liée aux mystères des légendes régionales. L’auteur nous perd au-delà des lisières, au plus profond des forêts de son enfance. Bastien Guilian a vécu son enfance en Sologne dans le parc animalier de son père où il a partagé des moments inoubliables avec Milla, sa meilleure amie. Dix-sept ans plus tard, il revient sur les lieux en qualité d’inspecteur de police : de terribles meurtres impliquant un animal mystérieux sont commis dans les forêts de Sologne. Pour résoudre cette affaire, il devra déchiffrer d’énigmatiques légendes, mais également faire revivre son propre passé.
Sera-t-il capable de déjouer le complot qui se dessine au fil de son enquête ?

Profil Bas

de Hélène RUMER

livres français (PEARLBOOKSEDITION) | Paru le 30/11/2009 | 17,00 €

Un bref instant leurs regards se croisent, comme deux épées qui se frottent, les yeux sont aigusés, mais les circonstances - plus que la présence de l'enfant - leur inerdisent tout affrontement.

 

Le Mont des Oliviers <br /><small>L'Empire ottoman et le Moyen-Orient, 1914-1918</small>

de FALIH RIFKI ATAY

Écriturques (TURQUOISE) | Paru le 10/11/2009 | 18,00 €

Depuis les Balkans jusqu’au Moyen-Orient, de 1913 à 1918, l’Empire ottoman connaît les déchirements d’un déclin auquel la Grande Guerre mettra un terme terrible.

« — Mon pacha, pourriez-vous me dire pour quelle raison nous sommes entrés dans cette guerre ? — Pour pouvoir payer les salaires ! » 

Paroles cyniques, bien réelles, d’un homme, Djamal Pacha, commandant de la IVe armée, qui dirigea d’une main de fer le Moyen-Orient à cette époque. Avec Enver Pacha et Talat Pacha, il fut l’un de ceux qui, à la tête de l’Empire ottoman après la révolution des Jeunes-Turcs, le précipitèrent dans le chaos et causèrent finalement sa débâcle.

Cette débâcle, c’est précisément la plume de Falih Rîfkî Atay, alors jeune officier dans l’état-major de Djamal Pacha basé à Jérusalem, qui va nous la rendre réelle à travers ses récits, ses anecdotes empruntées au quotidien. Un jour, face à une mère qui implore : « — Avez-vous vu mon Ahmet ? » l’auteur avoue son impuissance… « Qu’est-ce qui extermina ton Ahmet ? s’interroge-t-il :les glaciers, le sable, l’eau, les plaies du scorbut ou les poux du typhus ? Même si ton Ahmet avait pu sauver sa peau de toutes ces calamités, il serait tellement méconnaissable que tu lui demanderais aussi : “As-tu vu mon Ahmet ?” » 

Passage émouvant où affleure l’écriture sensible de Falih Rîfkî Atay, matière d’un témoignage rare et panoramique sur une époque, sur une région et sur ses peuples : Turcs, Arabes, Juifs, Arméniens…, tous acteurs d’un front méconnu de la première guerre mondiale.
 

 

Falih Rifki Atay (1894 – 1971)
Considéré comme l’un des plus grands éditorialistes et écrivains turcs, Falih Rifki Atay fit des études de littérature à l’université d’Istanbul. Il se tourna ensuite vers le journalisme et commença en 1913 sa carrière au sein du quotidien Tanin (L’Écho). Pendant la première guerre mondiale, il devint officier de réserve affecté, à la demande du grand Djamal Pacha, au quartier général de la IVe armée. Il fut le triste témoin de ce conflit qu’il vécut sur différents fronts, en Palestine, dans le Sinaï et en Syrie. Après l’armistice, il fonda le quotidien Aksam (Le Soir), soutien actif de la guerre de Libération. Il devint alors un proche de Mustafa Kemal Atatürk qu’il a toujours soutenu dans ses réformes et leur continuité. C’est dans cette même optique qu’il fonda en 1952 le quotidien Dünya (Le Monde). Ses souvenirs, servis par une plume exceptionnelle, sont une source de renseignements importante sur son époque et sur la vie d’Atatürk.

Leïla, fille de Gomorrhe

de YAKUP KADRI KARAOSMANOGLU

Écriturques (TURQUOISE) | Paru le 10/11/2009 | 18,00 €

Istanbul danse avec l’ennemi. C’est l’occupation après la Grande Guerre. Dans un Empire ottoman démantelé, ne subsiste que ce lambeau. Et bien que détestés, les occupants alliés – anglais, français, italiens – fascinent.

Accumulant conquêtes et prestige, la belle Leïla mène une vie mondaine tumultueuse. Entre le capitaine Jackson Read et son fiancé Necdet, son coeur hésite. Se brûlant les ailes au contact d’un Occident dévoyé, Leïla devient alors la proie idéale d’une époque trouble. De soirées en rencontres, de débauches en désillusions, les destins se croisent : madame Jimson, Nermin, Marlow, Miss Moore, Azize Hanim… Autant de personnages qui s’enivrent de bonheurs futiles et opportunistes.

Mais qu’adviendra-t-il d’eux ? De ces Turcs, de ces Anglais, de ces Français que l’histoire oblige à se côtoyer ? À travers le souvenir de Sodome et Gomorrhe purifiées par le feu, l’espoir subsiste pourtant. Au loin, en Anatolie, des Turcs se battent pour la Libération. Sauvera-t-on Istanbul ? Que deviendra-t-elle ?

Seul roman paru sur la capitale ottomane occupée, Leïla, fille de Gomorrhe est, au-delà de la fiction, un récit singulier sur les bouleversements de cette ville jusqu’ici inexplorés. Et un habile prétexte à la critique de sociétés vouées aux plaisirs faciles, embourbées dans leurs contradictions…

 

Yakup Kadri Karaosmanoglu (1889 – 1974)
Il est l’un des plus grands romanciers turcs du XXe siècle. Ses oeuvres sont marquées par la culture française et fortement influencées par les réalités de l’histoire de son pays, depuis la fin de l’Empire ottoman jusqu’à la République des années cinquante. Deux traductions françaises de ses ouvrages sont déjà parues : Yaban (« Étranger »), éd. Cent Pages/Unesco, et Ankara, éd. Turquoise.

Exil sous le croissant et l'étoile <br /><small>Universitaires juifs-allemands en Turquie pendant le IIIe Reich</small>

de DIRK HALM ET FARUK SEN

Document historique (TURQUOISE) | Paru le 10/11/2009 | 22,00 €

Combien d’entre nous savent que la Turquie a accueilli dès 1933 des universitaires allemands et autrichiens révoqués par les nazis pour des raisons raciales, politiques ou idéologiques ? Cette émigration – synonyme de survie pour ces Juifs, ces « non-Aryens », ces opposants déclarés ou supposés – permit à nombre d’intellectuels de continuer leurs recherches, et à la Turquie de poursuivre la modernisation du pays lancée par Mustafa Kemal Atatürk dès 1923.

Publié pour la première fois en français, Exil sous le croissant et l’étoile nous donne accès à une source exceptionnelle : le rapport rédigé par le fonctionnaire nazi Herbert Scurla sur le travail de ces universitaires.

Retrouvé par l’historien Klaus-Detlev Grothusen, le « rapport Scurla » constitue un témoignage unique sur l’ignominie des nazis, appliqués sans relâche à persécuter leurs ennemis, à les empêcher de vivre et de travailler – y compris à l’étranger. Rédigées par différents auteurs, les autres sections du livre sont aussi l’occasion de découvrir le volet étranger de la politique culturelle et scientifique du IIIe Reich, de partager les souvenirs de certains des exilés, et de mesurer la richesse – souvent étonnante – de leurs biographies. Les contributions de Frank-Walter Steinmeier, Klaus-Detlev Grothusen, Edzard Reuter, Fritz Neumark et Christiane Hoss comptent ainsi parmi les éléments les plus précieux cet ouvrage. Quant à l’album de photos de Otto Gerngross, professeur de technologie agricole à l’École supérieure d’agronomie d’Ankara, il apporte le témoignage concret d’une étonnante modernité dans la Turquie des années trente.

 

Dirk Halm
Né en 1971 à Recklinghausen, en Rhénanie du Nord-Westphalie, sociologue de formation, il est collaborateur du « Stiftung Zentrum für Türkeistudien » (Centre d’études turques) à l’université de Duisbourg-Essen et chargé de cours en sciences de l’éducation et sciences sociales à l’université de Münster. Dirk Halm travaille et publie sur les thèmes de la migration, de la politique allemande d’intégration, des relations germano-turques et de l’islam chez les immigrés.

Faruk Sen
Né en 1948 à Ankara, capitale de la Turquie, il est économiste de formation et professeur honoraire à l’université de Duisbourg-Essen (Rhénanie du Nord Westphalie). Engagé dans une carrière politique et associative en faveur de l’intégration des Turcs immigrés en Allemagne, il a été directeur jusqu’en 2008 du « Stiftung Zentrum für Türkeistudien » (Centre d’études turques).

Traités et vanités

de Ana TOT

Qoi (GRAND OS (LE)) | Paru le 09/11/2009 | 15,00 €

"nous allons et nous tombons / nous tombons et nous épongeons quelque chose / nous éprouvons quelque chose de bon quand nous tombons"

Arts Ménagers

de Isabelle RENAUD

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 05/11/2009 | 15,00 €

Une alliance que l’on enlève, une poupée maudite trouvée lors d’un déménagement, un fauteuil trop beau pour rester dans le salon… chacune des treize nouvelles de ce recueil s’articule autour d’un objet de la maison. Pourtant ce ne sont pas eux qui occupent ici le devant de la scène, mais les gens. Ces objets ne jouent qu’un rôle de catalyseur : dans un quotidien en apparence plane, ils révèlent à l’improviste la sauvagerie des sentiments.

 

Isabelle Renaud est journaliste et collabore régulièrement à la revue Rue Saint-Ambroise, revue dont l'objectif est la promotion de la nouvelle. Elle vit avec sa petite fille en région parisienne. Arts ménagers est son premier recueil.

Un patrimoine sous influences: Usages politiques, religieux et identitaires de l'image dans le monde slave

de Elisabeth ANSTETT

Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 01/11/2009 | 24,00 €

SOUS LA DIRECTION d'Élisabeth ANSTETT, anthropologue, chargée de recherches au CNRS, membre de l’IRIS et associée au Laboratoire d’Analyse des Problèmes Sociaux et de l’Action Collective du département de sociologie de l’Université de Bordeaux 2. Auteur notamment d’Une Atlantide russe. Anthropologie de la mémoire en Russie postsoviétique (La Découverte, 2007), elle a récemment dirigé (en collaboration avec Luba Jurgenson) Le Goulag en héritage, pour une anthropologie de la trace (Pétra, 2009). Avec Caroline Dufy et Ronan Hervouet, elle dirige la collection Europes : terrains et sociétés, aux éditions Pétra.

COORDINATION d'Aurélie ROUGET-GARMA, diplômée d’histoire mais aussi de langue et civilisation tchèques. Collabore au sein de l’UFR d’Études slaves de l’Université Paris-Sorbonne à l’édition des revues
Cahiers slaves et Cultures d’Europe centrale. Elle est également la traductrice avec Arnault Maréchal et Hana ?íhová-Allendes de Contes tchèques : Cheveux d’Or, Paris, L’École des loisirs, 2002.

CONTRIBUTIONS :

Tatiana BENFOUGHAL est muséographe et anthropologue, chargée de conservation au Musée de l’Homme-MNHN. Elle a notamment dirigé Couleurs d’Ukraine, peinture sous verre d’Anastasia Rak (Éditions MNHN-Musée de l’Homme, 1999). Conservatrice, spécialiste des mondes slaves mais aussi sahariens, elle a également dirigé en 2006 (en collaboration avec Sébastien Boulay) une livraison spéciale du Journal des Africanistes consacrée aux transformations de la culture matérielle saharienne, intitulée : Sahara : identités et mutations sociales en objets.

Benjamin GUICHARD est historien, doctorant à l’Université Paris I. Il achève actuellement une thèse sur la censure en Russie au tournant du XIXe et du XXe siècle.

Lubomir HOSEJKO est historien et critique de cinéma. Il est l’auteur de l’ouvrage de référence Histoire du cinéma ukrainien 1896-1995 (Éditions A Die, 2001), traduit et publié en ukrainien en 2005. Membre de l’union des cinéastes d’Ukraine, il est également le créateur et l’animateur des Soirées du Cinéma Ukrainien à Paris.

Charles STÉPANOFF est anthropologue, maître de conférences à l’École Pratique des Hautes Études. Traducteur et rédacteur, collaborateur des éditions Magellan, il a participé à l’édition de nombreux ouvrages sur le monde russe. Spécialisme du chamanisme dans le monde sibérien, il est également réalisateur de films documentaires dont Esprit nouveau (73 mn, Paris, 2004).

Galina VALTCHINOVA est anthropologue et historienne, directrice de recherches à l’Académie des sciences de Bulgarie. Elle est notamment l’auteur de Laudae Znepolensia ; Religion et identité locale en Bulgarie Occidentale [en Bulgare, résumé français], (Éditions de l’Académie Bulgare des Sciences, 1999) et de Prophétesses et clairvoyantes dans les Balkans au XXe siècle [en Bulgare, résumé anglais] (Éditions de l’Université St. Kliment Okhridski, 2006).



Précieuses et partout reconnues parce qu'exceptionnelles, les images produites par le monde slave représentent un patrimoine tout à fait original, pourtant soumis à de très fortes influences.
En effet, leurs fonctions mnémoniques, didactiques ou leur capacité à faire naître l'émotion, ont depuis longtemps été utilisées pour faciliter la diffusion de la foi, inculquer la morale ou transmettre un sentiment patriotique.
En suivant l'idée que les images constituent - selon les conceptions de l'historien de l'art Aby Warburg - une part essentielle de la mémoire des sociétés, "Un patrimoine sous influences" vise donc à restituer les influences politiques, religieuses ou culturelles auxquelles des formes iconographiques ont été - et sont encore - soumises dans le monde slave, et à mettre en lumière les logiques historiques, économiques et sociales qui les régissent.

L’Adieu aux dinosaures

de Fernando ARRABAL

hors collection (AU CRAYON QUI TUE) | Paru le 31/10/2009 | 25,00 €

« Elle » parle de « Lui », après avoir expédié ses cendres dans l’espace: « Lui », sa jeunesse, son génie, sa guerre contre les « dinosaures » et ses poèmes, Je suis fou de vous et Clitoris. Un monologue illuminé, plein de larmes (artificielles) et de fureur antityrannosaure. Défilé de monstres paléosauriens.

Dessins d'Olivier O. Olivier.

Just Like Home

de SORENSEN PER

Freestyle (TOUBAB KALO) | Paru le 26/09/2009 | 3,00 €

"This is not a Black people's war / This is not any people's war / This is an oilman's war"

 

"Cette guerre n'est pas la guerre du peuple noir / Ce n'est pas la guerre de quelque peuple que ce soit / C'est la guerre des mecs du pétrole"

Question de l'être et beauté féminine

de Jérémy NABATI

Littératures (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 24/09/2009 | 15,00 €

Question de l’être et beauté féminine rapporte les aventures cocasses et poétiques d’Aldo, un jeune homme pensif mais pas mélancolique, qui courtise Flora, une jeune femme. Cette histoire d’amour offre à Question de l’être et beauté féminine l’occasion de s’émanciper des codes du récit amoureux classique pour s’élancer vers la poésie, l’humour et un lyrisme (un peu) surréaliste, écho de Vian, Queneau et Pérec. Question de l’être et beauté féminine est suivi d’un recueil de courtes pièces en prose poétique, Comment errez-vous ? qui se penchent, avec aux lèvres le même sourire sanglant de l’ innocence, sur la fin du monde, les amours passés et les vacances dans le sud.

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