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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

POINT À LA LIGNE Ligne d’horizon et ligne de fuite

de Jean-Pierre SANTINI

Hors Collection (DOURO) | Paru le 01/03/2023 | 19,00 €

L’amour de l’un pour l’autre est un absolu, une expérience indépassable, une ligne d’horizon qu’on rêve d’atteindre. Mais la ligne d’horizon est un trompe-l’œil. Elle ouvre toujours sur d’autres horizons et devient ligne de fuite. Alors, d’urgence, on anticipe les départs.

Nouvelles d'une humanité en crise

de Clément ZUGETTA

Hors Collection (DOURO) | Paru le 01/03/2023 | 19,00 €

Il devait comprendre qui était cet autre. Leur rencontre, le regard et les paroles échangés, avaient donné lieu à la signature implicite d’un pacte qui ne souffrirait aucune transgression. Un pacte signé du liquide sirupeux qui s’était échappé du corps de Charles Zondi, duquel on avait au préalable extirpé la vie au forceps, sans compassion aucune?; cet autre était un barbare.» ?Voici un ensemble de nouvelles à chutes, plantées dans des mondes disparates et changeants, ayant toutes en commun d’aborder ces états d’âme terribles et indissociables que sont le désespoir et la résignation -et leurs antonymes l’espoir et la lutte-, la haine et l’amour, la peur et l’incompréhension. Ces courts récits pourront souvent paraître durs, ils empruntent tantôt à la science-fiction, tantôt au thriller policier, tantôt à l’héroïque-fantaisie, et se veulent être de ceux qui surprennent momentanément et touchent durablement. Ils sont le reflet des pensées tumultueuses qui, loin d’extraire tout optimisme, permettent parfois d’accéder à une certaine quiétude, transformation psychologique et physique partagée par les protagonistes qui y évoluent. Le souhait de l’auteur, Clément Zugetta, est que vous y voyiez le cheminement fantastique qu’il a tenté de tracer au travers des fondements de cet esprit humain si complexe et tortueux qu’il en est fascinant, et que vous preniez plaisir à en emprunter les sombres méandres.

Tous les amours possibles

de Eliane AUBER

Hors Collection (DOURO) | Paru le 01/03/2023 | 17,00 €

Au mi-temps de sa vie, Brigitte, artiste peintre atteinte d’une maladie dévastatrice va se réfugier dans le village corse dont elle est originaire. Elle y retrouvera un cousin amoureux d’elle depuis l’adolescence et qui ne s’est jamais déclaré. Elle n’a plus la force de peindre, mais, en diariste éclairée, elle analyse toutes les conceptions de l’amour qu’elle a pu connaître ou éprouver. Toutefois, elle n’a pas pressenti l’ultime «?le petit infini?» où elle retrouvera le cousin.

Cieux défunts, ciels défaits - fragments & versets

de Philippe PICHON

La bleu-Turquin (DOURO) | Paru le 01/03/2023 | 18,00 €

Un poème autant que des poèmes : Philippe Pichon ravive à nouveau dans ce livre la souplesse de ses longs vers, de son verset, maintenue par une musicalité (rimes intérieures, mouvements de reprises) qui dit fortement ce désir de partir en geste épique, en sorte d’Anabase confiante en sa seule marche lyrique, geste qui finit par s’émietter en fragments de quelques lignes, rendue à la seule matérialité de son écriture, mais si intensément vécue, qu’elle ne désespère jamais de recommencer le parcours.

Le Contrat de mariage

de Honoré de BALZAC

Petits & Grands Classiques (ÉDITIONS PERRET) | Paru le 01/03/2023 | 9,00 €

Paul de Manerville tient à Paris le rôle d’un dandy de deuxième ordre. Natalie Évangélista est l’une des plus jolies demoiselles de Bordeaux. Les deux jeunes gens, mus par des intérêts contraires, décident d’unir leurs familles par les liens sacrés du mariage. C’est alors que commence une redoutable lutte juridique sur laquelle repose toute la mécanique romanesque.

Le Contrat de mariage a été écrit par Honoré de Balzac en 1835. Le roman, d’abord intitulé La Fleur des pois, figure dans La Comédie humaine parmi les scènes de la vie privée.

Pourquoi je prends ma douche trois minutes de trop?

de Thierry RIPOLL

Accent aigu (EDITIONS SCIENCES HUMAINES) | Paru le 01/03/2023 | 20,00 €

Les 14 véritables obstacles au sauvetage de la planète et LA solution pour les surmonter

En quelques décennies, les préoccupations écologiques ont envahi nos représentations et nos discours. Nous savons désormais que nos sociétés ne pourront croître indéfiniment, démographiquement et économiquement. Nous savons que notre trajectoire actuelle est absurde et qu’elle nous conduit tout droit vers une catastrophe environnementale de plus en plus certaine. Nous savons donc qu’il nous faut imaginer une autre société pour ne pas transgresser les limites de la planète. Pourtant, nous ne parvenons pas à faire évoluer nos comportements, au niveau individuel comme au niveau collectif. Pourquoi ?

C’est là le cœur de cet ouvrage. La cause la plus évidente de la catastrophe à venir réside dans nos excès de consommation, mais les causes éloignées de notre addiction à la consommation sont moins évidentes car elles sont en grande partie inconscientes et il convient d’en prendre connaissance pour s’en libérer… peut-être.

Dans cet essai, Thierry Ripoll montre comment les déterminismes inhérents au fonctionnement psychique et ceux inhérents à notre société cadenassent le comportement humain et le contraignent à dysfonctionner eu égard à la conscience que nous avons tous de la crise environnementale.

Quels que soient ces déterminismes, nous disposons de quelques degrés de liberté. Le cerveau humain a d’incroyables capacités créatrices et d’innovation. Nous avons encore le choix. Nous pouvons nous libérer de ces déterminismes hérités de notre histoire évolutive et des bouleversements induits pas la révolution néolithique.

3 questions à Thierry Ripoll

 

Auteur(s) :

 

Thierry Ripoll est Professeur de psychologie cognitive à l’Université d’Aix-Marseille et membre du Laboratoire de Psychologie Cognitive. Ses recherches concernent plusieurs grands domaines de la psychologie (raisonnement, mémoire, perception, attention). Parallèlement, il s’est intéressé aux représentations philosophiques intuitives de la relation esprit/cerveau. Il est notamment l’auteur de De l’esprit au cerveau (2018) et Pourquoi croit-on ? (2020) parus aux éditions Sciences Humaines.

Psychologie de la manipulation

de Benoît HEILBRUNN

Barbara (EDITIONS SCIENCES HUMAINES) | Paru le 01/03/2023 | 22,00 €

La manipulation a mauvaise presse. Elle nous choque parce qu’elle insinue le sentiment que nous ne serions plus maîtres aux commandes de nos pensées, de nos comportements, de nos vies. Pourtant, cette notion n’a rien de péjoratif. Elle renvoie à une histoire de main. C’est le geste du kinésithérapeute qui soulage ou prévient la douleur par exemple. C’est encore la dextérité du prestidigitateur qui soustrait un objet au regard du spectateur, avant de le faire réapparaître…
L’espèce humaine a l’esprit crédule : elle aime croire aux promesses, comme on croit aux prouesses du magicien. C’est la raison pour laquelle la manipulation prospère. De la bienveillance affichée du nudge au lavage de cerveaux qui a toujours été l’arme favorite des systèmes totalitaires, le spectre est large. Où commence la manipulation ? À qui profite-t-elle ? Est-elle forcément diabolique ? Comment la déjouer et s’en prémunir ? Telles sont les interrogations auxquelles des spécialistes sont, dans ce livre, invités à répondre.

 

Auteur(s) :

 

Directeur de l’ouvrage : Benoît Heilbrunn Professeur de marketing à l'ESCP Europe, il enseigne le marketing à l'Institut Français de la Mode. Il est notamment l'auteur de Le logo (PUF, Que-sais-je ?, 2006), La marque (PUF, Que sais-je, 2010), La consommation et ses sociologies (Armand Colin, 2005), Peut-on consommer mieux ?, (éditions First, 2021) et co-auteur de La performance, une nouvelle idéologie ? (La Découverte, 2004).

Avec les contributions de : Jean-Léon Beauvois, Claudie Bert, Gérald Bronner, David Colon, Jean-François Dortier, Robert-Vincent Joule, Héloïse Junier, Stephen Karpman, Jacques Lecomte, Jean-François Marmion, Marc Olano, Romina Rinaldi, Rémy Sussan, Serge Tisseron, Achille Weinberg.

Ôhó

de Kouam TAWA

Nuits indormies (AUX CAILLOUX DES CHEMINS) | Paru le 28/02/2023 | 12,00 €

Et me voici

sautant et dansotant

sur la feuille

blanche de silence

comme Gilgamesh

sans Enkidu

dans la steppe orpheline

 

De l'abeille au zèbre

de Philippe JAFFEUX

hors collection (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 24/02/2023 | 14,00 €

PRÉSENTATION :De l’abeille au zèbre

présentation de 499 noms d’animaux sur 26 pages. 

le début du livre :  Le langage des abeilles communique avec la parole d’un silence bourdonnant  Des coraux s’emparent d’un espace pour l’offrir à une acanthaster qui les dévorera   La douceur d’un agneau blesse un rédempteur sacrifié à une religion sanguinaire    

Z contre ZELENSKY

de Jean-Pierre JUB

Documentaire (ANNICKJUBIEN) | Paru le 24/02/2023 | 21,00 €

 Documentaire - 202 pages en couleur 

Quand Poutine a envahi l'UKRAINE le 24 Février 2022, il pensait éliminer ceux qui dirigeaient  le pays d'un simple revers de main comme de vulgaires  moujiks, un an plus tard ZELENSKY est toujours là, bien campé, à la tête de l'UKRAINE en chef de guerre.

Jour après jour Volodymyr ZELENSY raconte ses colères et ses certitudes de bouter l'envahisseur  hors de la terre patrie.

Turner

de John RUSKIN

Studiolo (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 17/02/2023 | 10,50 €

Le 8 février 1832, Ruskin reçoit pour son anniversaire un livre illustré par Turner. Le jeune garçon n’a que treize ans, mais la passion qui prend naissance ce jour-là ne s’éteindra jamais. Il en sortira un texte unique, flamboyant, proliférant, sans cesse repris, jamais achevé : Modern Painters / Les peintres modernes. Entrepris pour défendre Turner contre ses détracteurs, poursuivi sur une période de dix-sept ans, il donne du peintre une image de plus en plus riche et complexe.

Traduction et présentation de Philippe Blanchard.

Histoire de la dame qui...

de Jean GUERRESCHI

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 17/02/2023 | 16,90 €

Ce sont neuf femmes d'aujourd'hui. Les hommes qu'elles rencontrent les regardent comme les femmes d'une autre époque regardaient les hommes : avec effarement devant leur liberté d'aimer. Il y a celle qui voulait qu'on écrive sur elle, celle qui avait la passion de rompre, celle qui flatulait, celle qu'on devait attacher pour qu'elle s'attache, celle qui perdit les deux mains de son amour, celle qui apprit l'anglais avec son doigt, celle qui aimait avec son coeur mais pas avec ses pieds, celle qui était au balcon ou qui n'y était pas, et enfin « celle qui se pendit à mon cou ». Ces femmes exigent, prennent, lâchent et jettent avec la certitude de faire bien, c'est-à-dire comme leur désir commande.  La tragédie ou la farce amoureuse, comme on voudra l'appeler, continue avec la même intensité, la même fougue, où la souffrance et la mort semblent exclues. D'où cette valse dans la fête du langage à l'humour parfois noir parfois rouge dans laquelle nous entraîne l'auteur au sommet de son art.

La couleur réfléchie

de Stéphane BORDARIER

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 13/02/2023 | 30,00 €

Peindre, écrire, voir, sont autant de perspectives qui, chez Stéphane Bordarier, tissent une même relation émerveillée et sensuelle au monde. Dans le sillage des peintres italiens renaissants, dont il a longuement contemplé les œuvres, en dessinant et en prenant des notes, il cherche à « entremêler le sacré au quotidien », ce qui suppose « l’éclatante décision de la couleur ». Ce volume nous fait pénétrer dans son univers monochrome, « jaune pâle grisé », « gris vert jaune », « violet de mars ». Il rassemble son journal tenu entre 1991 et 1997, tramé de notes d’atelier, de révélations italiennes, de retranscriptions de la bande passante quotidienne, entre amis, en famille, en solitaire ; mais aussi ses essais et ses entretiens, qui sont l’occasion de rendre hommage aux artistes qu’il admire et côtoie, Joan Mitchell, Sam Francis, ou Simon Hantaï, comme de tenter de mettre des mots sur le non-savoir qui pour lui enveloppe le fait de peindre : « La peinture est un mystère. Il n’y a rien à savoir : aucun savoir ne délimite les termes, les moyens, les buts de la peinture. Il n’y a que du passé et de l’ouverture vers et des variations telles que tout, chaque jour, doit être reconsidéré. » Essais de Christian Bernard et Pierre Wat.

À Tanger quand le vent soufflait

de Michel BENSADON

Leçons de vie judéo-espagnoles (LIOR ÉDITIONS) | Paru le 13/02/2023 | 20,00 €

Tanger 1951. Une famille juive s’apprête à célébrer le Nouvel An. La ville est pour quelques années encore un havre de paix et d’abondance qui a vu affluer pendant la guerre, nombre de réfugiés fuyant le nazisme. Parmi ceux-ci, la mère de l’auteur, née à Vienne dans une famille de la haute bourgeoisie intellectuelle et qui a épousé quelques années auparavant un Sépharade tangérois qui, miracle de l’amour et de l’intelligence, est parvenu de haute lutte à exfiltrer ses parents viennois de France, les sauvant ainsi d’une mort certaine.
Pourtant entre les deux jeunes mariés rien ne va plus. Ce qui aurait pu être l’histoire édifiante d’une rencontre lumineuse entre deux courants du judaïsme tourne à l’affrontement. À l’âge si tendre de sept ans, le petit Michel est brutalement chassé du paradis, c’est-à-dire de la famille unie et aimante qui l’a vu naître.
Il n’aura pas trop de toute une vie pour comprendre ce qui s’était joué d’irréconciliable entre les Bensadon et les Marburg. Pour reprendre les mots de Carlos Lévy, son préfacier, ce que montre ce livre, plein de nostalgie et d’humour, écrit avec la lucidité du thérapeute et la tendresse de celui qui, par son écriture, cherche à réconcilier enfin ceux dont la séparation a déchiré sa vie, c’est la fragilité de l’individu confronté aux contradictions de son milieu, mais aussi l’incroyable force qui l’anime quand il s’agit de reconstruire ici ce qui a été détruit ailleurs. Il était une fois…

Isidore n'est plus mort

de Rémi MATALON

Leçons de vie judéo-espagnoles (LIOR ÉDITIONS) | Paru le 12/02/2023 | 16,00 €

C’est une saga qui s’étend sur plusieurs siècles. Aussi loin qu’il est possible de remonter, le récit trouve sa source dans l’Espagne d’Isabelle de Castille, dite Isabelle la Catholique. Les événements traversent ensuite le bassin méditerranéen, peut-être par l’Afrique du Nord, peut-être par l’Occitanie et l’Italie de la Renaissance.
Plusieurs générations arriment cette histoire aux rives de la mer Égée, à Salonique, appelée alors la Jérusalem des Balkans. Depuis le début du XXe siècle, elle se poursuit à Marseille, après un crochet malheureux par la Pologne.
Dans cette famille d’origine judéo-espagnole, on parlait le ladino, dialecte issu du castillan du Moyen-âge. Je ne sais si, comme l’espagnol, ce dialecte use à l’écrit du point d’interrogation culbuté. Mais ce qui est certain, c’est que les questions autour de l’histoire de cette famille ont culbuté l’existence des survivants. Ils ont souvent eu la tête basculée vers le bas, l’esprit renversé et les sens bousculés.
Dans leurs souvenirs, réels ou fantasmés, mais sans aucun doute vrais à leurs yeux, rien ne manque : le froid et la neige à Marseille, lors de ce terrible mois de janvier 1943, le déménagement forcé en pleine nuit du 23 de ce même mois, les étoiles jaunes qui n’illuminent aucun ciel, le trajet, qu’on n’ose pas appeler voyage, dans ces wagons à bétail, la perte de conscience sous les douches de Sobibor, les flammes de Sobibor, la rivière Bug à Sobibor, où les cendres, mêlées à la pluie, se sont déversées. Rien ne manque : ni la faim, ni la peur, ni les larmes, ni les cris.
Ceux d’après se souviennent comme ils peuvent, pour combler les manques, et pour laisser une mémoire à leurs morts et aux morts-vivants qui ont suivi.

Ecriture des silences

de Annie PREAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 10/02/2023 | 18,00 €

L’autrice, à partir des bâillonnements, des muétudes, des renoncements qu’elle dénonce autant qu’ils l’attristent, semble vouloir esquisser un tremplin pour rebondir vers des horizons plus heureux. Au défi des chapes de plomb qui obèrent les existences, elle semble vouloir ranimer la flamme d’une humanité mieux accordée au vivant, confiante en la vitalité radieuse  au fondement de toute vie naissante. A-t-elle trouvé les mots pour nous réconforter ? Elle-même semble en douter. Le recueil se présente sous l’entame d’une citation de Marguerite Duras : « Écrire c’est hurler sans bruit ». Voix blanche du poète qui perce le silence, dénonce ce qui tait, sans autre bruit qu’un effeuillage de pages sur la courbure des nuques. Sauve-qui-peut ce qu’on peut : un cri de vie qui mobilise la page, voile battante sur l’autre part d’être. L’angoisse est immanente, force le dire, le vivre dans sa vitalité latente. Aux veines des vers bat un cœur lourd, plus puissant qu’un tambour.

Le trou de ver

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 10/02/2023 | 16,00 €

Un beau recueil, tournoyant, scintillant, contrasté, où l’auteur, pudique, témoigne une fois de plus d’une sensibilité riche de ses épreuves, à mots comptés au feutre des métaphores.

Gardez-vous du poème. Le verbe sait où il vous mène.

partage

d’hésitations

quand

l’ombre

est

folle

parfois

à

lisser

d’un trait noir

la lunaire lueur

du lac

 

Fenêtre sur mes jardins en friche

de Isabelle BIELECKI

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 10/02/2023 | 20,00 €

 J’ignore ce qu’est la liberté

Mais je sais ce qu’est le rêve

De fenêtre en fenêtre

Il me libère de ma cécité

Last Girl First !

de Héma SIBI

Femmes en lutte (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 10/02/2023 | 15,00 €

«?Le gouvernement ignore mes larmes, et la société pense que je dois être disponible sexuellement, que d’autres ont le droit de m’utiliser. Pourquoi n’y a-t-il personne pour nous protéger, nous et nos filles???»
—?Fatima Khatoon, membre de Apne Aap et survivante de la prostitution

Partout dans le monde, la prostitution touche de manière disproportionnée les femmes et les filles appartenant aux communautés discriminées?: femmes précaires, autochtones, migrantes ou issues de minorités et de castes opprimées.
En remontant aux racines historiques, politiques et sociales du système prostitutionnel, cette étude met en lumière les réalités de la prostitution, de la traite des êtres humains et la manière insidieuse dont différentes oppressions systémiques — tels le patriarcat, le racisme, le colonialisme, l’impérialisme, la guerre, la domination de classe et le capitalisme — le façonnent.
Last Girl First?! nous livre une analyse globale et saisissante d’un système de violence devenu une puissante organisation d’exploitation massive des plus marginalisé·e·s, et qui sévit au cœur même de nos sociétés.

Comment la non-violence protège l'État

de Peter GELDERLOOS

Cultures de résistance (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 10/02/2023 | 16,00 €

Parlons franchement, au vu de la situation, la grande majorité des mouvements sociaux et écologistes échouent lamentablement, depuis des décennies, ne serait-ce qu’à freiner la catastrophe sociale et écologique en cours (de la sixième extinction de masse aux inégalités économiques phénoménales et croissantes qui caractérisent notre temps).

La plupart de ces mouvements se targuent de respecter scrupuleusement les principes de la non-violence, qu’ils considèrent comme la seule méthode de lutte acceptable. Et pourtant, ainsi que Peter Gelderloos l’expose brillamment dans ce livre, cette adhésion dogmatique au concept de la non-violence est injustifiée et injustifiable. En outre, il s’agit d’une des principales raisons pour lesquelles ils sont inefficaces.

En démystifiant les figures historiques inexorablement citées par la majorité de ceux qui défendent la non-violence comme un absolu — Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela —, en exposant les réalités complexes derrière leurs accomplissements (souvent réduites à des simplismes mensongers), et en exposant les nombreux problèmes d’éthique qui découlent de l’absolutisation de la non-violence, Gelderloos nous offre ici un ouvrage essentiel qui devrait nous aider à sortir de l’impasse manifeste dans laquelle s’enlisent les mouvements militants.

Loin de faire l’apologie d’une violence irraisonnée, ce livre déboulonne l’argumentaire fallacieux de ceux qui affirment que la non-violence est la seule méthode acceptable de lutte face à la violence du capitalisme et de l’État.

Traduction de How Nonviolence Protects the State.

L'esclavage technologique

de Theodore John KACZYNSKI

Technocritique (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 10/02/2023 | 22,00 €

Ce livre, qui traite à la fois d’anthropologie, de philosophie et de sociologie, rassemble les principaux essais de Theodore Kaczynski, dont certains inédits, un entretien personnel ainsi que ses lettres les plus importantes. Sa lecture est indispensable à quiconque réfléchit sur l’évolution des sociétés humaines et aux enjeux du développement technologique.

Caro Pasolini

de Cyril HUOT

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 09/02/2023 | 22,00 €

Cyril Huot avait trop de passion en lui pour parler d’un écrivain de façon académique. Surtout lorsque son « étude » concernait un homme aussi multiple que Pasolini?: poète moderne, mais écrivant ses poèmes en frioulan?; cinéaste inventif établissant un pont entre antiquité et modernité?; essayiste engagé et polémiste?; romancier important, peintre de personnages marginaux de notre époque dont les visages, sautant les siècles, portaient, de film en film, l’image de l’amour et de l’éternelle violence de l’humanité. Oui, parler de Pasolini, pour Cyril Huot, c’était d’abord engager un dialogue épistolaire et familier avec lui, et l’embarquer dans cette écriture pulsionnelle, répétitive, rythmée qui, auparavant, lui avait déjà permis d’explorer l’œuvre de Katherine Mansfield, Roland Barthes ou Thomas Bernhard. Si le cinéaste Pasolini est bien connu, tout comme ses opinions politiques, le romancier en revanche, et particulièrement son ouvrage clef inachevé, Pétrole, ainsi que sa Divine Mimesis, le sont moins. D’où la place importante que Cyril Huot leur réserve dans cet ouvrage singulier.

Les mains d'Hannah

de Perrine LE QUERREC

Tinbad-texte (TINBAD) | Paru le 09/02/2023 | 19,00 €

Pour Perrine Le Querrec, l’œuvre de Hannah Höch est essentielle, et sa personnalité aussi ; pourtant rien n'existe en français sur elle (sauf un catalogue d'expo au MAM, contenant un entretien avec Suzanne Pagé, et, bien sûr, disséminés, des références dans des écrits et catalogues collectifs). Ce sont surtout les États-Unis qui reconnaissent son travail, dans toutes les études sur le photomontage. Pour le reste du monde elle est « la seule femme dada de Berlin » ; or elle est tellement plus que ça !

Comme toujours, Perrine Le Querrec a tenté de travailler la langue selon son sujet. Pour ce livre elle a opéré comme un collage, montant des tentatives de biographies d'Hannah Höch (outre que peu de documents existent en français, elle était elle-même d'une nature très discrète). À la poursuite d’Hannah Höch, l’auteure a échafaudé des écritures, les fondations d’un livre incertain. Hannah-Höch-photomonteuse, c’est une « écriture » qui oblige à se tapir comme dans une grotte, une écriture creusée dans la roche, les sous-sols, écriture qui transforme le plein en vide, l’obscurité en clarté, qui avoisine l’espace sacré des morts.

« À la poursuite de Hannah Höch j’échafaude des écritures, les fondations d’un livre incertain. Hannah une écriture qui oblige à se tapir comme dans une grotte, une écriture creusée dans la roche, les sous-sols, écriture qui transforme le plein en vide, l’obscurité en clarté, qui voisine l’espace sacré des morts. Hannah Höch une écriture des fondations, des promesses tenues. Hannah promesses tenues. » (P. L. Q.)

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