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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

"Accussì i'è la vita" (portraits d'Accadia, Italie du Sud)

de Giovanni-Michel DEL FRANCO

Sciences Humaines (LE CHANT DES HOMMES) | Paru le 03/08/2020 | 22,00 €

Il y a vingt ans paraissait Accadia, vie et mort d’un village d’Italie du Sud, premier ouvrage publié au Chant des Hommes. Son auteur a continué ses recherches sur le village de son père, dont il présente ici une version enrichie, corrigée et actualisée. Véritable travail de réécriture, il l’accompagne de photos pour illustrer ce que fut, et ce qui est, la vie d’un bourg des contreforts apennins.

Il rend ainsi un vibrant hommage aux « gens du pays », à leur histoire, à leurs paysages, et à leurs coutumes. Au fil des chapitres se dévoilent différents portraits du paese, toujours agrémentés d’anecdotes personnelles ou de souvenirs des “anciens”, dont la Nonna, la grand-mère de l’auteur.

« Accussì i’è’ la vita » : « Ainsi va la vie », disait un de ses interlocuteurs. Et s’écoulaient les jours au sein des montagnes d’Italie du Sud.

IF, une odyssée verte

de Domenico CARLI

Poche (EN BAS) | Paru le 01/08/2020 | 7,00 €

IF, une odyssée verte met en scène un Ulysse cinquantenaire en crise, maladroit, aux prises avec des problèmes familiaux et existentiels et une Pénélope, épouse délaissée, enseignante de maths, passionnée d’histoire des sciences. Télémaque est ici une jeune fille de 20 ans, passionnée des arbres et de la nature, en conflit avec son père. Elle a un lien précieux avec les arbres et particulièrement avec un très ancien if, symbole de sagesse, avec lequel elle communique.

Heureux gagnant du premier prix d’un concours, Ulysse part autour du monde et ce voyage inattendu bouleverse l’univers familial. Ulysse revient de ce périple transformé.

Auteur

Auteur, metteur en scène comédien. Il exerce tour à tour les métiers libraire-antiquaire, vendeur de glace ou encore facteur des paquets.
Depuis 1986 il adapte, monte et joue des pièces aussi bien du répertoire que des créations contemporaines.
Il a reçu le Prix Romand des spectacles indépendants 1995 pour le spectacle Zéro et ses ombres.
Il a mis en scène, entre autres, R. W. Fassbinder, P. P. Pasolini, L. Pirandello, Aristophane, G. Basile et S. Beckett et aussi des auteurs vivants : D. Fò, J. Tomeo. René Zahnd et P.L. Péclat.
Acteur il a joué dans des pièces de W. Faulkner et P. Calderòn de la Barca. U. Widmer.
Il a publié aux éditions d’en bas « Chroniques Adriatiques » (2014), « L’Iliade Le Choix d’Achille » (d’après Homère et co-écrit avec M. Voita) ; aux éditions art&fiction deux livres illustrés ( « Got Sick of That Purity » et « Spogliati-panoplies ») par les peintres : S. Zaech, S. Fretz, P. Fretz et M. Rampa (2002-2003).

L'obsolète

de Anne FLEURY-VACHEYROUT

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 22/07/2020 | 15,30 €

Ilan est un enfant précoce de 16 ans, fils d'un juif et d'une chrétienne. Sa petite amie est musulmane. L'année du BAC sera décisive pour lui, avec, au-delà de l'enjeu des révisions, le magnifique chemin initiatique qu’il fera avec Zafira. 

L’univers des réseaux sociaux, le langage du chat sur l’écran de leur Iphone, seront pour eux des atouts supplémentaires de connaissance non dénués de poésie et d’humour.

Dans une quête assoiffée et pure, à la lisière du réel, de l’impalpable, face au Dieu de leur père, et donc, face à eux-mêmes, ils s’ouvriront à la vie.

« Les mots sont de formidables chapeaux, ils contiennent tout, dans l’illusion. Alors, je me méfie. Souvent je ne sais pas quoi dire, j’ai peur de me tromper, et utilise le silence comme on use du vent pour balayer la cour. Quand le désordre des paroles aura envahi le mur, quand nos cœurs auront trop pleuré et que nous serons las de nous lamenter, alors le silence y pourvoira. » Ilan Callman.

Anne FLEURY-VACHEYROUT

Diplômée des beaux-arts, Anne FLEURY-VACHEYROUT a étudié avec Christian Boltanski. Tout en menant une carrière de journaliste, elle présente ses travaux à Londres, New-York, Barcelone, Paris et Norfolk (Virginie). Ses recherches plastiques la mènent naturellement de la page blanche à l’écran où elle manie l’image avec un réel plaisir. Aujourd’hui, conjointement à son activité de vidéaste, elle poursuit son travail d’écriture au milieu d’un atelier-bibliothèque qui reste sa source vive.

Ecueil et suspension

de Brice GHARIBIAN

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 22/07/2020 | 16,20 €

Être seul des journées entières, c’est soliloquer quelque part dans sa tête. C’est composer du silence dont l’écho n’est perçu par personne. C’est faire face à un tsunami de pensées armé d’une barque. C’est se perdre dans les méandres d’un dédale conçu par soi-même. C’est chercher un fil d’Ariane qu’on a oublié de fabriquer. C’est regarder dans le ciel le vol plané d’une mouette et imaginer que c’est un cerf-volant sans fil. C’est se souvenir que l’enfance est bien plus loin que le bout du monde.

Brice Gharibian

Né en Ardèche dans les années 80, Brice Gharibian connaît une enfance heureuse et sans encombre, un bonheur oublié, comme une sorte de mélancolie joyeuse dans laquelle il puise sans limite. Il partage son temps entre petits boulots, rêveries et écritures, quand les deux ne se mélangent pas dans sa poésie.

L'ombre creuse

de Jean-Philippe VLAHOPOULOS

Fiction (5 SENS) | Paru le 22/07/2020 | 16,20 €

Depuis la perte de sa compagne et de l’enfant qu’elle portait, Adrien vit cloîtré chez lui, avec sa bibliothèque pour seule confidente. Une nuit, alors qu’il est accroupi devant elle, il fait une curieuse découverte, et s’enfonce dans une rêverie que vient perturber la venue d’un visiteur étrange. S’ensuit une cascade d’événements hautement improbables, dont il devient tour à tour le témoin et l’acteur.

Récit crypté aux multiples résonances, ce conte burlesque se veut avant tout une occasion de célébrer la littérature, dans sa capacité à lutter contre la mort et l’oubli.

Jean-Philippe Vlahopoulos

Né dans le quatorzième arrondissement parisien, d’une mère couturière et d’un père travaillant dans l’informatique, il s’essaie d’abord au graphisme, à l’animation et multiplie les petits jobs. Puis il se tourne vers les arts du spectacle, où il joue, adapte, traduit et met en scène. Les aléas de l’intermittence l’ayant conduit à croiser à nouveau le chemin de l’école, il se consacre désormais à l’enseignement des lettres.

L'hymne du Wandabé

de Gilles BRANCATI

CHUM (CHUM (LES EDITIONS)) | Paru le 22/07/2020 | 19,00 €

Quand le Président confie à Ray une mission délicate, celui-ci ne s’imagine pas jusqu’où ses investigations vont le conduire.                        

Les instances internationales ont interdit au Wandabé d’exécuter son hymne national tant qu’il n’en détiendra pas les droits.

 Par tous les moyens il faut obtenir d’un oiseleur australien l’autorisation de jouer cette musique !

Mais, tout le monde ne l’entend pas de cette oreille : le chef de la police, le quai d’Orsay, les défenseurs de la nature… Ray part avec une mission, mais une fois sur place, il change d’avis et revient avec une autre 

Le destin tumultueux d'Isabelle d'Angoulême

de Josiane LAHLOU

Histoire et Régionalisme (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 15/07/2020 | 14,00 €

Les lecteurs vont découvrir dans ce livre un personnage combatif et attachant dans une époque troublée.

Descendante d’un roi de France, elle deviendra reine d’Angleterre. Souvant oubliée par les historiens elle fait pourtant partie des quatre gisants qui reposent dans l’Abbaye de Fontevraud.

Isabelle d’Angoulème est un personnage attachant.

Héritière d’un domaine en Charente, à la veille d’épouser le comte de Lusignan qu’elle aimait, elle fut brusquement conduite vers une autre voie difficile. Cette descendante d’un roi de France, devenue reine d’Angleterre, sut tenir tête et partager le destin inattendu qui lui était offert.

Au lecteur de découvrir cette femme combative, en proie aux vicissitudes d’une époque troublée de notre histoire.

Les touristes, qui s’émerveillent devant l’abbaye de Fontevraud et contemplent les quatre gisants qui y reposent, pourront mieux comprendre avec cet ouvrage pourquoi cette reine, souvent oubliée, a mérité sa place auprès d’Aliénor d’Aquitaine en ce lieu mythique de notre pays.

Les oublis

de Vincent ALVERNHE

fibre.s (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 15/07/2020 | 6,00 €


Comme les fibres, destinées à la reliance et à l’expression d’une vitalité, les petits livres
de la collection nouent mots et images dans un même mouvement, pour dessiner
l’arbre de nos étonnements, le muscle de nos émotions.
Et rien de ce qui est humain ne leur est étranger.
Une collection animée et mise en oeuvre par Jean-Marc Barrier pour la tête à l’envers.

L'étreinte

de Noée MAIRE

fibre.s (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 15/07/2020 | 6,00 €

fibre.s Comme les fibres, destinées à la reliance et à l’expression d’une vitalité, les petits livres de la collection nouent mots et images dans un même mouvement, pour dessiner l’arbre de nos étonnements, le muscle de nos émotions. Et rien de ce qui est humain ne leur est étranger. Une collection animée et mise en œuvre par Jean-Marc Barrier pour la tête à l’envers.

Une ville si parfaite

de Raphaël CUVIER

Jeunesse (5 SENS) | Paru le 06/07/2020 | 11,90 €

Parfaite-Ville est une formidable ville-immeuble. Une ville parfaite dans laquelle tout a été pensé pour le bonheur de tous, comme le rappellent sans cesse les écrans installés un peu partout. Chacun aspire à vivre une Ascension : être promu à l’étage supérieur ! Eh oui… à Parfaite-Ville, selon qu’on habite en haut ou en bas, on n’a pas les mêmes avantages. Mais en travaillant dur on peut s’élever dans la tour pour vivre encore mieux. Et si tout ça ne reposait que sur un énorme mensonge ?…

Raphaël Cuvier vit à Orléans où il enseigne et écrit. Des albums, des romans, pour les petits, pour les grands…

Là où je vais la nuit

de Dolorès MAILLANT

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 06/07/2020 | 11,90 €

Une gare, un banc, un immeuble… Une vie qui défile avant un nouveau départ. J’ai passé l’enfance sous le joug de tyrans géniteurs, marché pieds nus sur la rocaille, les os brisés par les coups. J’ai pleuré, puis à court de larmes, j’ai encaissé… Encaissé comme un piètre boxeur, un manchot, la rage au ventre, troquant le présent pour quelques secondes d’évasion, autre part, ailleurs, vers des eaux lointaines, là où la rivière emporte les pupilles fraîches et innocentes sur son lit, ce radeau, les laissant contempler les astres.

Dolorès Maillant est une écrivaine belge d'expression française. Après des études au Conservatoire Royal de Bruxelles, en art dramatique et quelques expériences dans le domaine artistique, son parcours éclectique l'a menée au sein d'une revue nationale, d'une télévision belgo-luxembourgeoise, à la direction d'une galerie d'art bruxelloise et la gestion d'écotourisme dans la Caraïbe. Son premier roman "Minou" est sorti en 2004 aux éditions le Manuscrit. Elle est aussi l'auteure de "Versus" et "Corps étrangers", parus chez le même éditeur. D’un nouvel élan, elle sort aujourd'hui "là où je vais la nuit" aux éditions 5 sens, la tête dans des projets en cours. À suivre…

Fragments du discontinu

de Isabelle Baladine HOWALD

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 03/07/2020 | 13,00 €

« Je pense à toi qui n’a plus de corps    je te sens pourtant encore contre moi
je sens tellement ton corps qui n’existe plus    je te vois dedans les yeux fermés    je ferme les yeux pour te voir    et te sentir contre moi revient
ton odeur ta douceur ton souffle    tout ce que j’aimais tant
la sensation d’opacité, peau, carrure, contours, tessitures

ce chatoiement de toi en moi

nous fermons les yeux quand il n’y a plus rien à voir
se souvenir est “mémoire d’aveugle” »

Proëlla

de Erwann ROUGé

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 03/07/2020 | 13,00 €

« oui    les serrer à la première lueur
contre la terre.

tout est sur le bord
de ce vacillement
entre l’oubli et l’immense.

oui     les prendre avec une prière. »

Erdgeist

de Patrick BOGNER

Hors collection (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 03/07/2020 | 35,00 €

« Le silence nous porte à la contemplation, à l’écoute de l’inouï. S’il me fascine, c’est que je sais qu’il m’attend quelque part. S’il fait mine d’être muet, peut-être nous écoute-t-il ? Il n’est pas le vide, il est plein de lui-même. Il s’écrit par la ponctuation, il bat entre les mots. Constitutif de la musique, il est audible. Il se donne à voir par le dépouillement en peinture ou par les arrêts entre nos gestes. Il doit être photographiable ; certains y sont déjà parvenus. Oui, photographier le silence qui ne réclamerait plus les mots qui m’envahissent et me débordent si souvent. »
Les images rapportées par Patrick Bogner de ses incursions aux abords du cercle arctique, dans les Orcades, les Féroé, à Saint-Kilda, en Islande ou en Norvège, mettent en scène le sublime écrasant de paysages déserts et déchaînés, inhabitables, où l’homme, fatalement de passage, vient rechercher un face-à-face avec des forces qui l’excèdent.
Inspiré par le romantisme primitif du Sturm und Drang, le photographe reprend ainsi l’ambition de Caspar David Friedrich : celle d’une peinture de paysage capable – si tempétueuse, heurtée et accablante qu’elle soit – de susciter la même contemplation que les images sacrées.

Renaître

de Janine TEISSON

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 01/07/2020 | 12,00 €

Les pages de ce recueil forment un seul poème incandescent. Une nuit, la maison de Janine Teisson a brûlé.
Elle venait de se donner enfin le droit d’écrire, d’exprimer sa créativité jaillissante.
Au-delà des meubles, des robes et des photos de famille, ce sont ses écrits, ses personnages qui partent en fumée. Ressusciteront-ils un jour ? Ecriture phénix, déploie tes ailes, confie-moi les mots. Le recueil est illustré avec les compositions graphiques de Marion Béclu.

Aspérités

de Pascal FEYAERTS

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/07/2020 | 16,00 €

Tel le « Nu descendant l’escalier » de Marcel Duchamp, le temps semble se rétrécir pour Pascal Feyaerts au mouvement d’un présent arrêté.

S’il vit dans le passé, c’est à l’état de deuil. La perte est immanente, constitutive de son état d’esprit. Le présent se dilue dans l’esseulement, ne se connaît à vivre qu’au titre de point de départ d’un futur sans perspective.

Ne reste que le corps pour aspérité sensible, l’âme pelée au vent. Aussi esquisse-t-il à travers le poème la transcendance qui lui permettra de surmonter l’angoisse que suscite en lui l’empilement des jours.

Qu’est-ce qu’un présent, qu’une durée qui ne se connaît plus pour durable, sinon la projection dans l’éternité pour approfondissement de l’instant ?

Reste l’éclat de temps que la fulgurance d’une image fixe dans l’éternel présent, la séduction du « bel aujourd’hui » (Mallarmé).

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

Tourner la Page

de Marc JÉRUSALEM

Récits (DOURO) | Paru le 30/06/2020 | 18,00 €

Le temps s’accélère, les années s’entrechoquent, se bousculent. Le besoin de se retourner sur mon passé s’est imposé naturellement. Il ne s’agit point de dresser un bilan, ou même un état exhaustif de soixante et quelques années, mais simplement de me raconter, de me retourner sur ce passé pour mieux l’appréhender. Cette vie, que j’ai menée en évitant certains écueils, en affrontant les méandres de l’existence, se poursuit au gré des événements, des rencontres, des émotions, qui jalonnent ma route. Saisir à bras le corps chaque journée qui s’offre à moi, prendre le temps de respirer à plein poumon, de ralentir un rythme parfois accéléré, afin de mieux apprécier à sa juste valeur chaque instant, qui passe et poursuit sa course. Tels seraient quelques-uns des enseignements que je pourrais retenir en achevant ce récit de vie.

L'instant où les jours s'effacèrent

de Gilles LA CARBONA

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 30/06/2020 | 11,90 €

C’était au printemps 2020, nous ne savions pas ce que cela signifiait exactement, puis l’ordre est tombé, brutal… télétravail ! Confinement obligatoire ! Il y a eu comme un voile, un bourdonnement, ce n’était que le silence qui s’installait dans nos rues, nos villages, et pour certains, dans leurs vies ! Contraints à l’isolement, avec plus ou moins de facilité selon que l’on habite à la campagne, en appartement ou dans une villa avec jardin, il a fallu s’adapter. Oh certes, ce n’était pas non plus la guerre ! Il n’y avait pas la terreur des attaques de nuit, ni le sinistre sifflement des bombes qui tombent. Non, il y avait la peur sournoise d’un virus dont on ne savait pas très bien son mode de propagation et surtout dont on nous dressait un portrait de tueur en série. Dans ce contexte hallucinant, un petit groupe a instinctivement mis en place un lien visuel, histoire de ne pas laisser le peu d’humanité qui semblait nous appartenir encore, s’échapper… C’est dans ce contexte, que, tous les jours, j’ai adressé à mes collègues un mot. Un mot banal, comme un bonjour, un signe de la main lancé de loin à la face de l’ennui ou de la sottise. Quelques phrases pour se dire que malgré tout, la vie ne renonce jamais…

Né à Villeneuve lès Avignon en 1963, Gilles La Carbona vit actuellement dans le Vaucluse. Romancier, dramaturge, il propose dans un nouveau style son dernier ouvrage, composé de réflexions et de pensées.

L'intranquille 18

de Herta MULLER, Özge SÖNMEZ, José VIDAL VALICOURT, Nicolas JAEN, Eric AUVRAY, Christine ZHIRI, Claire MATHIEU, Brice BONFANTI, Philippe LABAUNE, Julia LEPÈRE, Thomas D.LAMOUROUX, Mathieu MARC, ELISABETH MORCELLET, Patricia CROS, Jean-Luc LAVRILLE, Jér

L'INTRANQUILLE (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 30/06/2020 | 18,00 €

Sel de sangs en guerre

de Alicia KOZAMEH

Prose (ZINNIA ÉDITIONS) | Paru le 19/06/2020 | 10,00 €

Comme des cristaux, des grains ou des gouttes, les fragments qui composent Sel de sangs en guerre se tissent entre eux et entrent en naturelle continuité avec l’œuvre antérieure d’Alicia Kozameh. Comme si les sauts [259 sauts, un immortel], le cri de la main en mouvement [Main en vol] débouchaient sur la brièveté faite de prose poétique en lutte.

Évolution dénuée de rupture : écriture de combat, toujours. Ce combat qui est lutte de la vie, lutte de l’être et de l’être au monde, présent tout autant que mémoire.

Lutte pour déchiffrer, élucider, rendre compte de ce que nous sommes, une tentative pour percer la surface des choses par un questionnement incessant.

Obsédée par le voir, le détail, par la cécité qui rôde et la disparition, une voix qui réfléchit l’existence.

 

Alicia Kozameh ( Rosario 1953- ), écrivaine argentine dont le parcours aura été marqué par ses années de détention comme prisonnière politique de 1975 à 1978 est l’auteur de plusieurs romans, récits et livres de fragments.

Elle est actuellement professeur à l’Université Chapman (Californie).

 

 

Le mystère Gilles de Rais

de Elie DUREL

Histoire et Régionalisme (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 19/06/2020 | 22,00 €

Le nom de Gilles de Rais est bien sur connu de tous. Il a inspiré de nombreux récits le plus souvent monstrueux comme "barbe bleue". Pourtant Gilles de Rais n’est pas qu’une légende, il a bel et bien existé, entre autre il a été un des plus proche compagnon d’armes de Jeanne d’Arc. Il a été également un important seigneur de l’Ouest, propriétaire de nombreux château de Bretagne à l’Anjou.

Le sire de Rais incarne tellement l’abomination criminelle que son existence a purement et simplement été gommée de l’histoire de France. Pourtant, il a bien existé et sans lui le secours providentiel de Jeanne d’Arc n’aurait probablement pas eu lieu, avec pour conséquence la conquête du trône de France par les Anglais.

Les psychanalystes qui se sont penchés sur la personnalité de Gilles de Rais ont conclu qu’il était un pervers narcissique. Considérer ce trouble de la personnalité narcissique apporte un éclairage singulier sur ce personnage aussi fascinant que mystérieux et permet de revisiter une page sombre de l’histoire de France, au temps de la Guerre de Cent Ans qui l’a vu naître.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est cette perversité qui a permis l’attachement pourtant improbable entre le sire de Rais et Jeanne la Pucelle dont il a été le compagnon d’armes. En effet, tout les opposait, sauf peut-être une certaine conception de la foi omniprésente et particulièrement ardente à l’époque. Gilles avait un besoin vital de pureté, Jeanne l’incarnait et la revendiquait. Elle lui a permis de vivre une exaltation, il a contribué à l’accomplissement de sa mission au secours de la France.

Bestiole-moi Pupille

de Edith AZAM

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 18/06/2020 | 16,00 €

"Pupille peur
peur tête éclate.
D’une façon comme d’une autre  personne n’y échappe.
À regarder les trous on n’y échappe pas. Bestiole à l’intérieur ça bouffe.
Les yeux
ça mange le visage
ça s’attaque à la chair.
Bestiole couche dans Pupille.
Pupille voudrait la parole
Bestiole viole tout langage.
Il ne reste de sens :
que silence.
Bestiole viole tout langage.
Il ne reste de sens :
que silence."

« Sa poésie dévoile. Elle ne se cache pas derrière les mots : c’est la langue à fleur de peau, à fleur de chair, sans masque et sans armure.
Une écriture qui percute le centre des émotions. Une écriture d’ultra-sensible à l’autre, à soi, au monde. » Agnès Houdart

Aquapoèmes

de Laetitia EXTRÉMET

le chat polaire (LE CHAT POLAIRE) | Paru le 15/06/2020 | 12,00 €

 

 

«Un peu profond ruisseau»

de Jean ROUDAUT

Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 14/06/2020 | 23,00 €

«Dans tout roman la mort est présente sous la forme simple de l’achèvement. La mort violente ou naturelle, brutale ou détaillée du héros, et de ses compagnons, en est la métaphore. Elle est en fait très ordinaire. Stéphane Mallarmé tient le Styx pour “un peu profond ruisseau”. Une mort discrète imbibe la vie comme une eau la prairie. On a sans cesse à franchir la limite, la fin du paragraphe, celle du chapitre, plus difficile, celle du livre. Et si le chant reprend, c’est qu’on a deux fois vivant franchi l’Achéron. Comme Nerval après chaque douloureuse exploration qu’on dit être la folie. C’est un événement “trop calomnié”, la mort, tant qu’on ne la tient pas pour ordinaire. Elle est aussi intime que la “petite mort” aux amants. Elle peut être trop redoutée.»

«Les êtres humains sont des animaux particuliers : leur condition, pensent-ils, ne concerne que les autres. On les dit mortels par modestie, ou pour conjurer le sort. La littérature est un rappel à l’ordre acceptable : elle constitue un art de mourir imaginaire. On n’y meurt pas pour de vrai, et le lecteur, en refermant le livre, fait l’expérience de son immortalité. Il survit à ceux qu’il a aimés. Il fait aussi la preuve de sa puissance en ressuscitant ceux qui l’ont accompagné. Il leur suffit d’ouvrir le livre.»

L'invisible

de Juliette AGNEL

Pas de côté (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 12/06/2020 | 22,00 €

« Je crois que l’art qui me touche tient à cette relation du réel à l’invisible. À ces forces qui nous entourent mais que nous ne voyons pas. C’est une autorisation de croire à un absolu, à une rêverie qui pourrait prendre vie. »

Où qu’elle aille, Juliette Agnel semble porter ce regard subjugué sur les puissances de la nature, où l’espace et le temps sont mystères profonds. Du Mali au Groenland, des Alpes au Maroc ou au Soudan, les paysages sont révélés, sublimés par l’expression d’une intériorité.

Lors de sa résidence à Plounéour-Ménez, au cours de l’été 2019, c’est tout naturellement comme en expédition qu’elle a arpenté les monts d’Arrée, avec un émerveillement permanent, premier, pour reprendre les mots de Fabien Ribery sur son blog L’Intervalle. En ethnologue-photographe, elle y a ressenti les énergies cosmiques, telluriques, l’énergie des hommes, l’histoire des lieux, la mémoire des roches, « tout l’invisible contenu dans les lieux, ce qu’il nous raconte, mais qu’il ne nous dit pas ».

C’est aussi naturellement qu’elle y a rencontré le géobiologue Yann Gilbert, dont le travail est justement d’étudier et de contrôler ces énergies, qu’elle a pu le suivre et se laisser guider dans ces espaces qu’il connaît intimement. Les citations reproduites dans ce livre sont extraites de ses propos tenus sur le vif au cours de leurs pérégrinations et enregistrés par Juliette Agnel. Ils ne sont qu’une infime trace de la pratique et de la pensée de celui qui les tient, et ne prétendent surtout pas à un enseignement théorique, dont ce livre ne saurait être le lieu.

Au fil des pages, si l’on est en prise avec une sorte de conservatoire du vivant, comme un relevé topographique, une tentative d’inventaire des lieux rencontrés, c’est le prisme esthétique qui s’impose, la force du regard que Juliette Agnel a porté sur roches et fougères, menhirs et dolmens, sous-bois ou lande, calvaires et chapelles qui créent la singularité de ce territoire.

Et c’est finalement un paysage imaginaire qui se déploie, « une disproportion ordonnée échappant au discours pour faire entendre la tonalité d’une parole sans traduction possible, qui est au sens fort un ravissement, un rapt de tout l’être » (Fabien Ribery).