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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Le Premier Convoi -1848

de Michèle PERRET

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 24/10/2019 | 15,00 €

Le 22 février 1848, Paris se soulève contre le roi Louis Philippe. La Deuxième République est proclamée ; Alphonse de Lamartine impose le drapeau tricolore. 
Des Ateliers Nationaux destinés à procurer du travail aux chomeurs parisiens sont créés puis fermés  rapidement par l’assemblée conservatrice.
Fin Juin une nouvelle insurrection est réprimée dans le sang.
Pour se débarasser des fauteurs de troubles on leur propose de créer des colonies agricoles en Algérie.
Un décret du 20 septembre 1848 stipule que les colons devaient partir le plus vite possible.
Arrivés en Algérie, la déception est grande : ni bananiers, ni orangers, ni champs de blé : la terre est couverte de ronce, l’armée les accueille souvent l’arme au bras, comme des émeutiers. Les maisons prévues sont à construire, l’eau manque, le climat est malsain.

Michèle Perret nous invite à embarquer avec eux dans ce passionnant roman qui raconte l’histoire de ce premier des dix-sept convois, en octobre 1848.

Si vous croyez que l'amour a donné son dernier baiser

de Emmanuelle MENARD

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 23/10/2019 | 16,00 €

Les mots couleur du temps pour une valse à mille temps, on dirait qu’Emmanuelle s’avance sur les traces de Brel, fuyant un Bruxelles au morne quotidien pour la Ville Lumière et les Tropiques solaires, surtout maritimes. Comme si elle exprimait par là le tropisme d’une naissance aux centuples rivages. La mer ouvre l’horizon à ses bords, à l’inverse de la pluie dont le rideau semble achever de refermer la vue qu’on a de la rue, interrompre l’élan qui porte le regard à l’horizon, aux lointains.

Le sens qui n’en a pas, c’est la vie même, danse à mille pas, portée par la vague dans la circulation des flux et la respiration des vents sous la voussure du large, le mot qu’on note, celui qu’on profère, celui qu’on rencontre, celui qui vous rencontre.
Au fil de son verbe, vibre, chair, la poète, sur les touches d’ivoire, l’ivoire de ses ongles, de ces dents qu’on se fait sur le langage, le phrasé des voix.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

Pierres de vie

de Annie PREAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 23/10/2019 | 18,00 €

Annie Préaux a toujours été passionnée par le travail de la pierre, que ce soit celui des arts premiers ou les créations de l'homme qui partage sa vie.

La pierre, ses failles, sa peau brute, la forme plus ou moins élaborée, utilitaire ou artistique, qui lui est conférée par l'intention et l'art du tailleur ou du sculpteur. La pierre, symbole de densité de la matière, de résistance, de permanence... Ses liens avec le cosmos, le temps long... La pierre qui peut être roc ou sable. La pierre noire, bleue ou blanche. Ou blonde. La pierre, celle que nous portons en nous, taillée, brisée, trouée de lumière et qui « sait tout le vrai de l'être au monde ».

Celle que nous polissons notre vie durant.

Du devenir

de Bertrand LOURO

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 22/10/2019 | 15,30 €

Errance dans le brouillard autant que poésie furtive, sombre cavalcade autant que contemplation méditative. Littérature pleine de reflets et d'éclats, pamphlet, prose ou micro-nouvelle, les cadres n'existent plus entre ces pages et tout se fond dans les antagonismes comme dans les ententes que les mots trouvent entre eux. Des soleils et des lunes, des hurlements dans la nuit et des murmures au matin. De la vie avant tout, furieuse ou blessée, mais de la vie surtout, dans ses plus intimes tressaillements comme dans ses démences les plus vives. Quelques visions aussi, du magnifique au sordide et puis l'amour, plus qu'il n'en faut pour embraser le monde, pour le retrouver, authentique, à feu et à sang.

Bertrand Louro

Après avoir publié un premier livre ayant remporté le prix Michel Burg à Molsheim, 10 ans se sont écoulés. Quelques collaborations et préfaces ont vu le jour entre-temps et aujourd'hui, un autre livre. 

Vies patinées

de Jean-Claude MARTIN

Sur La Lune (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 21/10/2019 | 14,00 €

(extrait de la préface)

Les vies sont patinées, les vies sont lustrées, les vies sont luisantes comme le verglas sur le macadam, comme un champ de fleurs sous la pluie d’été. La vie humaine est courte, misérablement courte, mais la vie nous donne à espérer, et de là vient la plus haute désillusion car la vie n’est pas ce qu’on nous fait croire, il faut s’accommoder de ce vieux mensonge toujours répété, toujours cru, quand bien même, après nous, l’éternité ne saurait durer très longtemps.

Jean-Claude Martin hélas le sait, c’est le peu de certitude qu’il nous délivre, et c’est tout à l’honneur du métier de vivre qu’il professe, et du travail, ce vieil outil du poète, qu’il secoue à plein bras. Il ne s’agit pas de l’en remercier, ni de l’en blâmer, mais de vivre, vivre encore un peu, encore un moment, encore un instant…  Hervé Bougel

Peintures non peintes

de Thieri FOULC

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/10/2019 | 25,00 €

Tous les jours pendant plus de deux ans, Thieri Foulc s’est astreint à l’écriture d’une « peinture non peinte », texte court qui résume une idée de tableau dont le principal intérêt – dixit l’auteur – est justement de ne pas être réalisée, de rester à l’état de fulgurance, de « projet », dans un élan interrompu en direction de la peinture. Discipline hybride, donc, qui croise verbal et pictural, et joue de cette allégeance double comme d’un moyen de ne s’en tenir à aucune.

Talus et Fossés

de Camille SAINT-JACQUES

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/10/2019 | 25,00 €

Camille Saint-Jacques introduit ses notes réflexives de la même façon qu’il signe – ou ne signe pas – ses tableaux : inscrivant son âge en chiffres romains et, en chiffres arabes, le numéro correspondant au jour de l’année. C’est dire que sa peinture et son écriture se veulent journalières, qu’elles prennent place tout ensemble dans le temps du quotidien, dans la durée d’une vie d’homme et dans un horizon qui les dépasse l’un et l’autre. Malgré ce choix du jour le jour, qu’on ne redoute pas ici de devoir prêter l’oreille au clapotis d’une chronique routinière. Car ce choix relève d’une aspiration éthique et esthétique nettement exprimée et même revendiquée ; et quoique la voix et la vie de l’auteur transparaissent à chaque page, quoique le ton reste toujours celui d’une quête personnelle, le sujet de ces notes très élaborées est bel et bien, non seulement ma, mais la peinture. L’émotion primordiale, le tâtonnement aveugle, le lâcher-prise recherchés dans l’acte de peindre sont ainsi ressaisis dans des analyses d’une grande limpidité.

L'Échappée belle

de Jean CLAUS, Jean-Claude WALTER

Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/10/2019 | 30,00 €

Tableaux de couples nus s’ébattant dans des cieux pastel. Sculptures copulatoires de corps en suspension dans l’air. Reliquaires présentant des figures d’anges sexués, armés de fusils mitrailleurs. Là-dessus, des vaisseliers, des autels domestiques, des oratoires… Visiter le « garde-meuble » de Jean Claus, c’est, d’évidence, s’aventurer dans l’inclassable. Car cet art, qui assume avec malice l’inactualité de ses sujets, puisés dans un répertoire qui serait celui des Métamorphoses, de la grande peinture des XVIe et XVIIe siècles et du premier romantisme, est en même temps on ne peut plus contemporain dans le choix de son principal matériau, la pâte polyester, et affirme de la sorte un sens du décalage tourné contre l’époque aussi bien que contre lui-même. Et de fait, face aux « amphigouris », écritures indéchiffrables reportées sur le socle des statues, face aux titres abracadabrantesques des tableaux, face, surtout, à l’ironique légèreté de cette œuvre, c’est au tour du spectateur d’en perdre son latin.

Et in Arcadia ego

de Jean-Pierre FERRINI

Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 18/10/2019 | 13,00 €

À partir des Quatre saisons de Nicolas Poussin, en passant par le Chef-d’œuvre inconnu de Balzac, ce livre interroge notre rapport au musée, en l’occurrence le musée du Louvre, qui devient le lieu d’un apprentissage, un apprentissage d’écrire, et d’une inquiétude d’être au monde. Durant douze mois, un peu comme un journal de pensées, les paysages de Poussin tracent un itinéraire, un voyage dans le temps et les âges qui rythment les différentes phases de notre vie. L’enquête, plus le livre progresse, se transforme en quête, celle peut-être d’un paysage perdu qui trouverait sa résolution dans la formule des Bergers d’Arcadie : Et in Arcadia ego

L'écriture en marche

de Pablo ROCCA

Essais (ZINNIA ÉDITIONS) | Paru le 18/10/2019 | 18,00 €

L’écriture en marche - 35 ans de l’hebdomadaire Marcha (Montevideo, 1939-1974) retrace les années d’existence de la revue de littérature et sciences humaines qui durant une période historiquement importante du XXe siècle a informé les Amériques de langue espagnole (et d’autres) des parutions, réflexions, disputes et polémiques des intellectuels d’ici et d’ailleurs.

Replaçant Marcha dans son cadre politique et culturel, l’auteur en dessine avec minutie l’aventure, dressant par là-même un panorama très documenté de la vie intellectuelle et culturelle de cette période, et montre comment par l’étendue de son lectorat, le prestige qui fut le sien, et les apports critiques qu’elle a permis, la revue s’impose comme incontournable.

 

Viens !

de Irina DOPONT

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 15/10/2019 | 5,00 €

Croiser une fois l’amour dans une vie est déjà un cadeau. Le retrouver lorsque tout semblait perdu tient alors du miracle… Miracle de la musique redécouverte, dans un corps-à-corps d’une harmonie ré-enchantée.
 

        « Viens ! »
        Est-ce l’amour qui appelle ?

 

Avec l’injonction de cet impératif, s’offre la plus belle des promesses, accompagnée par les spectaculaires photos aquatiques de Marie-Pierre Forrat. Comme un élan de vie, foisonnant, tourbillonnant, une force tellurique et poétique entraîne le lecteur.
cette ivresse, bien plus qu’un souvenir …

Les deux premiers fusillés pour l'exemple des mutineries de 1917 : René-Louis Brunet et Emile Buat

de Georges JOUMAS

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 15/10/2019 | 14,00 €

En 1917, après l'échec de l'offensive du chemin des Dames les mutineries éclatent. René-Louis Brunet et Emile Buat incitent leurs camarades à désobéir. Ils seront les deux premiers fusillés pour l'exemple. L'auteur relate leur itinéraire, analyse le déroulement du conseil de guerre dans le contexte de la répression et aborde le débat actuel sur la réhabilitation des fusillés pour l'exemple.

Voix d'écrivaines francophones : anthologie

de Fawzia ZOUARI

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 15/10/2019 | 16,00 €

Venues de différents pays et issues de diverses cultures, elles ont choisi le français pour exprimer leur passion de l'écriture. Elles font partie du Parlement des écrivaines francophones, une plateforme destinée à faire entendre la voix des auteures. L'ouvrage fait découvrir quelques-uns de leurs textes et le parcours de ces femmes de lettres.

Profession de foi

de Jacques CAUDA

Tinbad-récit (TINBAD) | Paru le 08/10/2019 | 18,00 €

Profession de foi est la confession d’un enfant-voyou du siècle xx. Il y raconte sa vie / sa formation, et la genèse de son œuvre. 

« Vous vous souvenez que le Gilles de Watteau bande sous son pantalon blanc?? C’est pourquoi j’ai choisi pour la couverture de me dessiner dans la tenue de cette âme (âne??) magnifique. Après ma naissance dans Comilédie publié par Tinbad en 2017, Profession de foi vient avec son cortège de désordres amoureux écrire ma folle jeunesse. Jacqueline CloarecÉlisabeth ReineMichèle de AndradeBrigitte PoussinMadame AvonVéroniqueMademoiselle O.ChanelSoniaJuliette, et toutes celles que je n’ai pas oubliées, figurent mon écriture dont la cause est tout d’abord physique?: La chambre est ouverte au ciel bleu-turquin?! Comme au blanc de céruse, au rouge d’aréole, au vert Véronèse, au noir de rêve et au jaune Cauda. Moteur?! En route pour le bordel philosophique?! »

La Histoire du hommenfant

de jacques BROU

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 08/10/2019 | 18,00 €

La Histoire du hommenfant est le portrait d’un corps anonyme (jamais désigné autrement que comme hommehommenfanthommemort,…), informe presque, à l’enveloppe incertaine et trouée, traversée par des flux, des pulsations de pensée (la sienne sans doute, mais pas seulement). 

C’est une histoire aussi, mais sous la forme d’un tableau — à la fois immobile et fourmillant d’événements. Surtout, elle n’envisage l’écriture que comme poésie qui défigure la langue pour donner forme à son sujet.

Enfin, c’est l’histoire d’un corps comme histoire de sa pensée (ou histoire d’un « corps-pensée »). Corps humain sans doute : c’est-à-dire appartenant à l’humanité ou enfermé en elle, mais toujours sur le point d’en sortir en douce, pris entre naissance et anéantissement comme entre les deux expériences impensables et répétitives qui se partagent sa vie. C’est un homme tout entier occupé à devenir humain, occupé à « naître humain » — à n’être, pourrait-on dire : qui préfère ou ne peut être aucun homme en particulier.

Oublie les femmes, Maurice

de Florent JAGA

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 07/10/2019 | 16,00 €

« Nuit noire. Les phares éclairent ma caisse. Les portes claquent. Quatre types descendent, arme à la main. J’ai juste eu le temps de me libérer pour grimper dans l’arbre. J’observe la manœuvre, perché au milieu du feuillage. J’ai la vessie qui tremble. Pourvu qu’ils ne lèvent pas la tête. Oublie les femmes, Maurice, et respire encore ces collants pour tromper ta peur. »

 

Entre désillusions et espoirs ténus, l’amour est fragile chez Florent Jaga. Les souvenirs se ravivent pour mieux s’estomper. Les chemins paraissent s’éloigner, puis, contre toute attente, se rejoignent. Plein d’humanité et de tendresse envers ses personnages, Florent Jaga observe les points de bascule avec autant de lucidité que d’empathie. Oublie les femmes, Florent ? Non, surtout pas !

 

L'INTRANQUILLE N°17

de Liliane GIRAUDON, IVAR CH'VAVAR, HELENO GODOY, SACHA PIERSANTI, Tristan FELIX, Jacques CAUDA, Julia LEPÈRE, Christophe SIÉBERT, Nic SIRKIS, Eva BAPTISTE, anna SERRA, ELISABETH MORCELLET, Anne MALAPRADE, CHRISTINE TOURASSE

L'INTRANQUILLE (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 07/10/2019 | 17,00 €

Pour cette livraison, nous poursuivons notre nouvelle rubrique : « changer d’air changer d’art », avec LILIANE GIRAUDON.

Après avoir publié beaucoup de traductions, ici nous faisons découvrir un auteur brésilien connu HELENO GODOY et  un italien à découvrir SACHA PIERSANTI.

Retour aux auteurs français, ici 13 nouveaux venus. La plupart des textes sont choisis parmi les manuscrits reçus, de poésie et de petites proses.

J’avais entendu Anna Serra lors d’une conférence et je lui ai demandé une étude sur la poésie sonore, son point de vue étant très original.

 Concernant le thème :

VILLES FANTÔMES provient d’un manuscrit reçu par la poste, de Frédéric Dany que nous ne connaissions pas. Son travail sur la ville de Loudun a lancé le thème. Nous avons reçu beaucoup de participations photo-graphiques et textuelles au point que deux dossiers doivent y être consacrés. La suite sera donc publiée dans le numéro 18 de mars 2020. Parmi les 10 écrits, chacun a choisi une petite ville en abandon ou une grande ville déjà sinistrée comme dans ce n°17 :  Hiroshima, Sarajevo, Pompéi.  Certains restent dans la description hyperréaliste (Dany, Ch’Vavar), d’autres partent dans une vague poétique (Lepère, Cauda « intracranium ») imaginaire (Siébert), ou retournent au passé (Les dessous de La Défense  (Nic Sirkis). Brigitte Stern représente les villes en guerre – toutes forcément fantômatiques – par des traces encore actuelles…

Tous les collaborateurs critiques sont pour la première fois réunis. S’y adjoint Matthieu Gosztola : 6 noms pour parler de lectures …      En couvertures : Photos d’Aurélien Villette

Ma muse n'est pas à vendre

de Ivan KOURATOV

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 02/10/2019 | 19,80 €

Les Komis habitent une vaste région située au pied de l’Oural aux frontières de la Russie d’Europe. De langue finno-ougrienne, évangélisé au XIVe siècle par saint Étienne de Perm, ce peuple doit les premiers développements de sa littérature à Ivan Kouratov. Né en 1834 dans le village de Kebra (aujourd’hui Kuratovo), il se destine d’abord au sacerdoce. Il enseigne ensuite dans la capitale de son pays, Oust’Syssolsk (aujourd’hui Syktyvkar), puis entre dans l’administration militaire. Il meurt à Verny (aujourd’hui Almaty au Kazakhstan) en 1875. Poète de culture à la fois européenne et populaire, traducteur inlassable de la littérature classique et des grands poètes européens de son temps, son œuvre ne fut vraiment découverte qu’à l’époque soviétique.

Tu es la sœur que je choisis

de COLLECTIF

Littérature (EN BAS) | Paru le 01/10/2019 | 18,00 €

Alors que les discriminations sociales que subissent les femmes ont été dénoncées le 14 juin 2019 lors d’une grève féministe dans toute la Suisse, des écrivaines et illustratrices de Suisse romande se sont emparées du sujet sous forme littéraire et artistique. Récits, poèmes, théâtre, elles livrent des textes où s’expriment des sensibilités différentes. Jusqu’en juin, Le Courrier publiera une fois par mois une sélection de ces contributions. Toutes seront réunies dans le recueil Tu es la soeur que je choisis, auxquelles seront ajoutées des inédits à paraître cet automne en coédition avec les éditions d’en bas.

Autrices de Suisse romande : Albertine, Heike Fiedler, Marina Salzmann, Fanny Wobmann, Céline Cerny, Odile Cornuz, Claire Genoux, Aude Seigne, Mélanie Richoz, Chloé Falcy, Marie-Claire Gross, Annik Mahaim, Silvia Ricci Lempen, Ursula Gaillard, Marianne Enckell, Anne Brécart, Anne Bottani-Zuber, Antoinette Rychner, Anne Pitteloud, Carole Dubuis, Lolvé Tillmanns, Mélanie Chappuis, Sylvie Blondel, Mary Anna Barbey, Isabelle Sbrissa, Yvette Théraulaz, Rachel Zufferey, Marie-Christine Horn, Nadine Mabille, Amélie Plume, Laurence Verrey, Laurence Boissier, Sabine Dormond, Stag.

La fin de l’âge du pétrole, du gaz et du charbon

de Marcel HÄNGGI

Essais (EN BAS) | Paru le 01/10/2019 | 28,00 €

Comment fonctionne la politique climatique ?

Si certains problèmes sont difficiles à résoudre parce qu’ils sont complexes, d’autres sont difficiles à résoudre parce qu’ils sont trop simples. La crise climatique est un problème du deuxième genre : pour la résoudre, il suffit d’arrêter de brûler le carbone fossile, c’est-à-dire le pétrole, le gaz et le charbon, ces sources d’énergie qui ont alimenté l’économie mondiale depuis deux siècles.

Une grande partie des instruments de la politique du climat ont été créés pour dissimuler la simplicité désarmante de ce fait, caria politique climatique est aussi une politique de puissance, le carbone fossile alimentant la croissance économique depuis des décennies. En conséquence, les opposants à une politique climatique efficace exercent une grande influence.

Or si l’on peut agir sur l’activité économique, on ne peut changer les lois de la nature, et l’on doit de ce fait dessiner un monde avec moins de croissance.

Auteur

Marcel Hänggi se penche sur l’avenir de la politique climatique. Il réclame du courage pour l’utopie et davantage d’imagination sociopolitique.
Marcel Hänggi est journaliste, spécialisé sur les questions environnementales. Il a publié de nombreux ouvrages et a reçu plusieurs prix pour son travail.

L'enseignement supérieur en Algérie

de Ahmed GHOUATI

Éducation, art du possible (PÉTRA) | Paru le 30/09/2019 | 27,00 €

L'européanisation des systèmes d'enseignement supérieur – synonyme de standardisation et de mise en compétition libérale – commencée au début des années 2000 a également concerné les pays du Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie). Dans ce cadre, l'injonction de professionnalisation et l'élargissement des missions de l'enseignement supérieur à l'employabilité et l'insertion des étudiants sont au coeur d'un processus de transformations visant un rapprochement éducation-économie.

Orienté à l'origine vers "la modernisation de l'enseignement supérieur", ce processus a pris une dimension politique et sociale singulière après les "Printemps arabes" qui ont commencé fin 2010 au Maghreb. Or, bien avant ces révoltes juvéniles, qui s'expliquent entre autres par un découplage formation supérieure-emploi public, les trois pays du Maghreb étaient déjà confrontés à la question de l'emploi des jeunes, en particulier des jeunes diplômés. C'est ainsi que les objectifs de professionnalisation des offres de formation et d'amélioration de l'employabilité et de l'insertion des diplômés sont devenus un défi majeur pour les systèmes d'enseignement supérieur maghrébins en général et algérien en particulier.

Appuyé sur des données issues d'enquêtes de terrain, cet ouvrage interroge plus particulièrement le processus de réformes de l'enseignement supérieur au regard de ce défi. Ce terrain est particulièrement heuristique car, comparativement à ses voisins maghrébins, l'Algérie a conduit plusieurs réformes et expérimenté la professionnalisation des formations supérieures avec un objectif adéquationniste université-entreprise. Mais avec quels résultats pour les diplômés et quels impacts pour le système d'enseignement supérieur dans son ensemble? Pour y répondre, l'auteur propose une mise en perspective de ces réformes, en les situant dans leurs contextes politique, socio-économique et historique.

Odium Fati

de Sandrine Iría BURRI

Fiction (5 SENS) | Paru le 27/09/2019 | 17,80 €

Iría se dirigea muette et aveugle vers le fleuve. Enfin, elle qui s’était prise durant de longues années pour la muse de l’histoire, ne trouvait rien à penser. Elle tourna le dos à l’humanité, s’arrêta près d’une fontaine afin d’apaiser sa soif. Elle marchait péniblement, d’un talon déchaussé. Elle était empêtrée dans des fils gris, des toiles d’araignées pleines de cendres et de poussière. Elle avançait, perdant son souffle, sur l’herbe brûlée par le soleil noir de la mélancolie. Une main était posée sur la blancheur de sa nuque. Son dos était courbé, l’oeil bas, comme un pigeon blessé. Elle claqua quatre fois des mains. Une eau fraîche et immaculée l’éclaboussa. Personne n’y prêta attention. Elle était désormais seule. En une fraction de seconde le silence foudroya définitivement le son de sa voix. Le vent l’avait emportée.

Multiples morts sont considérées comme suspectes en raison de l’absence de témoins. Les dernières images prises par les caméras de surveillance, me montreront debout, tout près des eaux du lac Léman, de l’océan Pacifique, d’une rivière, ou du lac Nahuel Huapi, le regard plongé dans le vide ; tel un spectre postmoderne hésitant à devenir sirène, pour fasciner les marins de son chant vide de sens.

Sandrine Iría Burri

Sandrine Iría Burri est née en octobre, elle enseigne la philosophie.

Le Kurde qui regardait passer les nuages

de Fawaz HUSSAIN

Textures (ZINEDI) | Paru le 26/09/2019 | 12,90 €

En partageant la vie intime de ses personnages, le narrateur lève un pan sur les drames de l’Histoire qu’elle recèle et qui n’en finit pas de se répéter. Mais loin d’être simple spectateur, il fait partie intégrante de ce récit dans lequel il se livre, sans fard et avec humour. Nostalgique de l’amour enfui, du pays perdu, de la jeunesse disparue, il reste un combattant de la mémoire et un poète, qui, tel l’Étranger de Baudelaire, aime les nuages qui passent.

Antigone conduisait mal

de FANET ANDRÉ

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 24/09/2019 | 16,90 €

On ne perçoit souvent que trop tard, à quel moment sa vie bascule. Une inoffensive bétaillère suffit et, au réveil, Jean-Paul se retrouve un autre qu’il lui faut tenter d’accepter et d’apprivoiser. Durant les longues semaines de souffrance et de reconstruction, des failles se sont ouvertes d’où remontent les fantômes douloureux du passé, l’un surtout, Marion, le premier abandon, la première blessure. Au fil des opérations, Marion va petit à petit effacer l’image d’Antigone disparue dans l’accident, à tel point que Jean-Paul va tout tenter  pour, 30 ans plus tard et sous l’anonymat de son nouveau visage, la retrouver.
Une telle quête ne s’avère pas aussi facile. Son ancienne ville, celle où il a vécu sa jeunesse, a bien changé, ses amis se sont dispersés, Marion elle-même est inconnue à son ancienne adresse, peut-être même a-t-elle changé de nom. Le temps est simplement passé.

Histoire d'une vie

de Axel WAECKERLE

Récit de vie (5 SENS) | Paru le 24/09/2019 | 11,90 €

Lors d’un magnifique voyage en famille lors de l’été 2007, entre les Etats-Unis et le Canada, je ressentis ces premiers maux de tête. J’ai d’abord pensé que c’était à cause de mes lunettes, moi qui suis myope, astigmate et hypermétrope.

Le voyage s’achève et la rentrée se passe, mais chaque jour je souffre un peu plus. Arriveront rapidement les premiers malaises, et la perte de ma mémoire. J’avais seize ans, et j’allais embarquer pour cette périlleuse aventure d’environ trois ans. Un chemin fait de survie, de rêve et de reconstruction. 

J’ai eu besoin d’écrire ce récit il y a environ cinq ans, afin de réussir à prendre de la distance avec tout ce vécu. J’ai donc tout posé noir sur blanc, ce récit que vous tenez aujourd’hui dans vos mains. Ce fut donc d’abord une réelle thérapie personnelle dont j’avais besoin pour me reconstruire. 

J’ai cependant découvert ces dernières années la puissance de ces mots, de ce message plein de vie que je partage ici. Quelle est la mission de ce récit aujourd’hui ? Simplement vous donner l’envie de vous ressentir vivre, de savourer un peu plus chaque instant, ou simplement de vous dire que la vie est belle.

Axel Waeckerle

Axel est formel, il ne serait jamais devenu ce qu'il est aujourd'hui sans le drame qui a bouleversé sa vie mais qui lui a donné le goût de vivre. On dit souvent que la vie commence quand on comprend que l'on en a qu'une. Axel l'a compris bien trop tôt. Un mal pour un bien ? C’est ce périple de vie qu’il nous offre ici…