Victor Hugo, bien sûr
de Lionel BOURG
Chemin de crêtes (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 15/12/2020 | 10,00 €
de Lionel BOURG
Chemin de crêtes (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 15/12/2020 | 10,00 €
de Franck ENJOLRAS
Chemin de crêtes (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 15/12/2020 | 5,00 €
de Ève DERRIEN
NOIRE (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | Paru le 14/12/2020 | 20,00 €
On dit qu’une bonne vie se mesure au nombre de vies de chiens et de chats qu’elle a contenues. Ma vie est trop longue.
Ma sœur dit que je suis bizarre, moi qui mets mes chats à la poubelle quand ils sont morts alors que je les aime vraiment, au lieu de leur faire une petite tombe fleurie dans le jardin. À quoi je réponds « Certes, mais je les mets d’abord au congélateur en attendant le jour des boueux, et va donc vivre trois jours avec Mimi dans le deuxième tiroir, au-dessus des brocolis. ».
de Geneviève GUETEMME, Sylvie POMIÈS MARÉCHAL
Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 11/12/2020 | 32,00 €
L’écriture, prise au sens large, accorde une large place au mouvement et à l’errance en figurant aussi bien les anciennes mobilités que les migrations les plus récentes. Cette écriture à la fois visuelle et verbale présente des expériences autobiographiques, maritimes, journalistiques, poétiques de la mobilité. Elle définit notamment les espaces traversés (la mer, le désert, l’Extrême-Orient), rappelle des guerres (l’exode de 1940, la guerre des Balkans ou celle du Vietnam) ou le quotidien urbain des exclus, migrants ou non. Mais cette écriture s’appuie sur un langage, lui aussi en mobilité, fondé sur une autorialité portée par des décentrements (historiques, géographiques, culturels), des ouvertures intimes, familiales, des apprentissages linguistiques et une reconnaissance des différences autant nationales que sociales. Cette écriture montre enfin que la langue participe profondément d’une recherche pour transposer le franchissement des frontières, la dé-territorialisation et le sentiment d’appartenance. Elle révèle une langue nomade qui survole les territoires et met en avant la diversité, l’exploration et l’hybridation
de Aric MCBAY
Cultures de résistance (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 10/12/2020 | 17,00 €
Ce livre est à destination de la part grandissante de la population qui est déçue de « l’activisme » progressiste, fatiguée par les marches et les pétitions, et qui, face à l’urgence écologique et sociale cherche à provoquer de véritables changements.
Full Spectrum Resistance d’Aric McBay est un manuel qui s’inspire des mouvements de Résistance les plus efficaces de l’histoire.
Ce livre en deux tomes montre en termes pratiques comment les mouvements s’organisent et réussissent. L’auteur et activiste chevronné, Aric McBay, nous donne accès aux précieux enseignements que nous ont légués des mouvements importants de l’Histoire. Des Suffragettes aux Black Panthers, de Nelson Mandela à Gay Liberation, McBay éclaire les chemins et les pièges sur lesquels les mouvements doivent naviguer, et les principes à respecter pour augmenter ses chances de réussite.
Le tome 1 dissèque les moyens nécessaires pour construire des mouvements et se battre dans le but de remporter des victoires, il explore comment les mouvements abordent la lutte politique, comment ils recrutent des membres et se structurent pour atteindre leurs objectifs sans oublier les moyens employés pour mettre en place une sécurité appropriée face à la répression.
Le tome 2 présente les actions et stratégies nécessaires pour faire advenir le changement, l’auteur nous explique comment les mouvements développent des capacités critiques (du renseignement à la logistique), et comment ils planifient et mènent des actions et des campagnes réussies.
de Audrey VERNON
Femmes en lutte (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 10/12/2020 | 15,00 €
Dans ce texte issu de son seule-en-scène Billion Dollar Baby, Audrey Vernon s’engage là où peu d’autres comédiens osent s’aventurer : dresser un tableau du désastre écologique et social en cours et mettre en relief les absurdités et les méfaits du système technocapitaliste.
S’adressant tour à tour au lecteur, à son mari milliardaire et à son enfant à naître, elle aborde avec bienveillance les problèmes de notre temps : la sixième extinction de masse, le changement climatique, la menace nucléaire, la privatisation de l’eau et la destruction de multiples cultures humaines au profit d’une seule civilisation marchande et planétaire, en particulier de sa classe dirigeante.
Audrey Vernon réalise ainsi un véritable tour de force : dénoncer avec humour la situation dramatique dans laquelle nous nous trouvons tout en nous offrant des pistes réflexives en vue d’y faire face.
À cet effet, le texte du spectacle est suivi d’une sélection de citations et d’extraits d’ouvrages qui viennent étayer son propos, et nous invitent à interroger le concept de civilisation, la notion d’État, et les effets et implications de la technologie.
de Audrey VERNON
Femmes en lutte (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 10/12/2020 | 15,00 €
Si vous deviez écrire une lettre à votre futur bébé, que lui diriez-vous ?
Dans ce texte issu de son seule-en-scène Billion Dollar Baby, Audrey Vernon s’engage là où peu d’autres comédiens osent s’aventurer : dresser un tableau du désastre écologique et social en cours et mettre en relief les absurdités et les méfaits du système technocapitaliste.
S’adressant tour à tour au lecteur, à son mari milliardaire et à son enfant à naître, elle aborde avec bienveillance les problèmes de notre temps : la sixième extinction de masse, le changement climatique, la menace nucléaire, la privatisation de l’eau et la destruction de multiples cultures humaines au profit d’une seule civilisation marchande et planétaire, en particulier de sa classe dirigeante.
Audrey Vernon réalise ainsi un véritable tour de force : dénoncer avec humour la situation dramatique dans laquelle nous nous trouvons tout en nous offrant des pistes réflexives en vue d’y faire face.
À cet effet, le texte du spectacle est suivi d’une sélection de citations et d’extraits d’ouvrages qui viennent étayer son propos, et nous invitent à interroger le concept de civilisation, la notion d’État, et les effets et implications de la technologie.
de Jean-Louis EUGÈNE
Histoire et Régionalisme (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 10/12/2020 | 15,00 €
Cet ouvrage fait l’inventaire des tempêtes, catastrophes et cataclysmes survenus localement au cours des âges, puis aborde les possibles devenirs de l’ïle de Noirmoutier. Car il est plus que jamais impérieux de faire face à la réalité du changement climatique en particulier dans cette île qui va continuer à subir la montée des eaux.
Plaisancier averti, observateur passionné du monde et de la mer en particulier, l’idée originale d’un répertoire des tempêtes survenues localement au cours des âges prit forme il y a une quinzaine d’années. Enrichi au gré de nombreuses lectures et d’études de documents, ce qui n’était qu’une distraction passagère devint la monographie et l’essai présentés dans cet ouvrage.
Cette réalisation s’est affirmée comme un devoir à remplir, comme une nécessaire contribution parce qu’il est, plus que jamais, impérieux de faire face à la réalité du changement climatique, en particulier dans l’ile de Noirmoutier, qui va continuer à subir la montée des eaux, inéluctablement.
de Günther VANSEVEREN
Poésie (ANNICKJUBIEN) | Paru le 09/12/2020 | 17,50 €
Geysers est un recueil de poésie sous forme de parcours initiatique retraçant les aventures réelles ou parfois fantasmées d’un jeune homme du XXIe siècle et de son ressenti quant à son époque et sa génération.
En prose ou en vers, les divers poèmes de l'ouvrage sont avant tout le partage d'une certaine vision du présent. D’une époque à l’autre, tout semble bousculé, mais l'essence humaine demeure intacte.
Ici, la notion de temps n'existe plus... Simplement le maintenant rêvé, l'absolu fantasmé, dans une lutte poétique et imaginaire face au concret tour à tour joyeux, déprimant, passionné ou absurde de tout à chacun.
Günther Vanseveren est un artiste diversifié du spectacle vivant. Comédien-chanteur avec une vingtaine de rôles à son actif, tant dans des pièces de théâtre classiques que contemporaines ou encore dans des spectacles musicaux
Il se découvre en parallèle une autre passion pour l'écriture, notamment la poésie, et achève l'écriture d'un premier recueil intitulé «De l'encre pour les fauves» en 2014 et publié dans la foulée. En 2020, a l'aide d'un ami compositeur, il met en place un duo musical intitulé « Accord ouvert » au sein duquel il chante quelques uns de ses poèmes. La même année il achève l'écriture de son second recueil : Geysers. .
de CLAIRE BLANCHARD-THOMASSET
QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 07/12/2020 | 16,00 €
« Elle avait déjà décidé, c’est là qu’elle s’installerait. Elle avait retrouvé la vue, elle avait un horizon. Tout à coup, elle respirait mieux. L’air d’ici, elle le sentait, serait vivifiant. Elle serait bien dans cet appartement. De son cinquième étage, elle surplomberait les tracas, regarderait de haut ses chagrins. »
Fenêtre ou couloir ? Contrairement à ce que proposent les compagnies ferroviaires, les choix sont nombreux, changeants et nuancés. Les personnages des dix-neuf nouvelles de ce recueil vivent tous des situations qui questionnent leur place, au sein du couple, de la famille, au travail, ou vis-à-vis d’eux-mêmes : place à trouver, à retrouver, à conquérir, à garder, à ajuster, à accepter ou à quitter.
Claire Blanchard-Thomasset vit en région parisienne. Tour à tour professeure de français, bibliothécaire et formatrice en écriture, elle navigue depuis toujours entre littérature et transmission.
Elle a obtenu le Prix Prométhée de la Nouvelle pour son recueil Femmes d’attente (Ed. du Rocher).
de Claude LANDER
Fiction (5 SENS) | Paru le 05/12/2020 | 25,50 €
"Salut mon écriveur préféré.
J'ai "bouffé" ton bouquin en une fois, tant chaque page me révélait les invraisemblables secrets de la vie de mon frère et de sa femme. Je croyais bien connaître Céleste et Mark mais il semblerait que non…
J'ignore la part de faux et d'invention dans ton roman, mais celle que je connais me paraît fidèle. Ma si douce et délicieuse belle-sœur était-elle réellement aussi cruelle et fourbe que tu la décris ? J'ai de la peine à croire que diminuée comme elle l'était, elle puisse être aussi haut dans la hiérarchie de la "Famille" et n'as-tu pas, d'ailleurs, pris des risques inconsidérés en révélant tant de secrets sur cette redoutable organisation ?
Je ne savais pas pour papa… c'est horrible ! Comme tu le dis, j'étais trop petit pour comprendre et on s'est bien gardé de me dévoiler la vérité. Bien fait pour Léonardi ! Qu'il croupisse en Enfer !
La violence de certains passages m'a bouleversé… Inimaginable, la cruauté de la race humaine ! J'espère que la vengeance de Céleste n'est qu'une fabulation de ton imagination malade ! Je ne peux pas croire à tant de sauvagerie de sa part. Je préfère les scènes d'amour que je conçois beaucoup plus facilement !
Il faudra que je fouille dans les affaires de Mark pour retrouver ce fameux requiem…
Nous avons décidément une famille très intéressante… déjà avec Julie-Ange… J'ai su que tu t'attaquais à "Dolores"? Dieu sait ce que je vais encore apprendre…
Je me réjouis !
Titi"
Ses premières amours vont à la musique. Compositeur, arrangeur, ingénieur du son, il découvre le cinéma en visitant divers festivals de film pour la promotion de ses musiques et de son studio d'enregistrement. Cela devient très vite une passion et déclenche une furieuse envie d'écrire des scénarios. Après l'écriture et la réalisation de quatre courts-métrages, l'envie d'un long le titille. Il ne lui faut que quelques scènes pour se rendre compte que c'est un métier particulier et qu'il se sent un peu à l'étroit dans les règles d'écriture pour le cinéma. Il décide donc de coucher ses idées sous forme de roman tout en gardant un style imagé en vue d'une adaptation future. Renonçant à imposer à ses lecteurs un pavé de huit cents pages, l'histoire s'entremêlera dans une trilogie où chaque héroïne aura son propre volume : JULIE-ANGE, CÉLESTE, DOLORES
de Christian DE MAUSSION
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 05/12/2020 | 11,90 €
Vous savez, nous sommes comme des compagnons de voyage, dans un compartiment de train. Sur un détail, nous engageons la conversation, puis nous nous confions l’un à l’autre comme si nous nous connaissions de toute éternité. Ce que je chuchote à votre oreille, c’est une prière partagée, le culte de la beauté.
A vrai dire, quand je prends le train, j’oublie sa destination. Je regarde par la fenêtre et je ne comprends rien. Je n’insiste pas. J’oriente alors mes yeux vers le compartiment. J’y découvre que ce n’est pas le travail qui fatigue mais l’ennui. Dans un train, en pleine journée, les trois quarts des passagers dorment à moitié.
Je descendrai votre bagage avec plaisir. J’ai l’habitude des sacs volumineux, des belles malles Vuitton de jadis dont j’ai la nostalgie. Au bar du terminus, on commandera quelque chose en attendant un vieux bus.
Je suis un piètre danseur. En revanche, je suis un bon vivant. Je souperai volontiers au restaurant du wagon. Votre apparition en robe de gala me fera forte impression. La soie sur vous m’ensorcèle. Je frôlerai d’une paume distraite votre jolie taille. C’est un art supérieur que de savoir faire une valise.
La littérature l’avait aidé jusque-là, sorti d’embarras, de mille déconfitures. Il imaginait bien qu’elle ne lui serait d’aucun secours pour mourir. Il griffonnait des bouts d’alphabet. Il soignait la forme de crachat, fabriquait son venin sous la dictée d’une peur. Alors il avait su ce que signifiait, ce que révélait à vrai dire un style, une manière d’être seul. Christian de Maussion publie son septième ouvrage, le cinquième chez 5 Sens Editions.
de Laurence VAGNIER
Jeune adulte (5 SENS) | Paru le 05/12/2020 | 20,40 €
Le monde postapocalyptique d’Al Jhamat a une seule raison d’être : détruire, ou, selon les termes officiels, Effacer, ce qu’ont laissé les peuples d’autrefois, monuments grandioses, châteaux, forteresses, tombeaux, lieux de culte ou de culture.
Cette société divisée en seize castes est gouvernée par quatre Hautes Castes : les Architectes établissent les programmes d’Effacement, les Anges définissent les règles, les Juges condamnent les Déviances. Les Gardiens gardent tout ce qui doit être gardé : les villes, les habitants, les monuments, les clés. Et peut-être aussi les secrets et la mémoire. Tout au sommet, le Grand Ordonnateur conseillé par Mara, une demi-sorcière, dirige Al Jhamat sous les ordres d’un Prince que nul ne voit jamais.
Les sans-castes constituent une main-d’œuvre inépuisable de quasi-esclaves maintenus dans l’ignorance et la misère. Olympe, sans-caste élevée par une mère muette sur son propre passé, rencontre providentiellement Vari Tuau, un Architecte aux pensées déviantes qui décèle en elle un talent exceptionnel. Mais elle doit choisir entre porter le combat des siens ou préserver le bel avenir que lui promet l’Architecte.
En toile de fond, sous l’impulsion de Barney, un agitateur charismatique, monte la révolte des sans-castes contre la destruction des œuvres humaines.
Laurence Vagnier, née en 1961 en Lorraine, travaille au service de l’État et poursuit en parallèle ses passions : les livres et les voyages. Al Jhamat, Pour que rien ne dure, est le premier tome d’une trilogie dystopique pour adolescents.
de Julien BRUN
Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 05/12/2020 | 12,80 €
« Le monde est un livre ouvert. Autour de nous, en nous, il nous présente ses messages, les infinies variations de sa beauté, et ses certitudes. Chacun peut y lire directement ce qui lui est offert, et offert à tous. Il lui suffit d’ouvrir sa curiosité, son intelligence et son cœur. »
René Barjavel (Demain le paradis, 1986)
Lors de la Sant Jordi – la fête du livre – Barcelone ouvre son cœur. Meritxell, Sven, Nuria, Pep, Julieta, Lounis, Neus, Nando et Yona s’imprègnent de la douce odeur des livres. Chaque jour est une pierre jetée d’une falaise, qui tombe, se brise et s’immobilise dans l’oubli. Le temps des tourments, des désordres, des élans, des questions ou des violences contenues qu’un seul mot pourrait apaiser. Mais, un homme au costume gris va croiser leurs chemins…
Un roman fort qui relate les préjugés et l’indifférence que nos différences nous renvoient…
Julien Brun est né et habite Montpellier. Il écrit des nouvelles et des romans. Passionné de littérature hispanique et latino, il passe son temps entre sa fille et sa passion pour l’écriture. Imprégnée d’humanisme, révulsée par les inégalités, sa plume acerbe et sentimentale entrevoit un monde imparfait, mais bercé d’espoirs.
de Paul RUDZKI
Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 05/12/2020 | 20,40 €
Pearl St. s’apprécie pour sa tranquillité et sa pénombre. Venir s’y établir ce n’est pas juste se chercher un pas de porte confortable pour claquer comme le font les chats. Dormir sous l’éclat de La Perle, c’est prendre une route. Un sentier escarpé au bout duquel se trouve forcément une vérité. Sinon pourquoi vouloir faire tout ce chemin ? La Perle aiguise tes sens et les confond. Elle t’invite à te questionner et te donnera peut-être la réponse. Les certitudes sont rares en ce bas monde, Pearl St. te donne l’occasion d’en apprendre une bonne : on n’y traine pas longtemps !
Né à la fin des années 80 à Villeurbanne, Paul Rudzki est un jeune romancier influencé par Frédéric Dard et les mauvais films de gangsters. Dans un décor sordide, il s’amuse à donner vie à des personnages hauts en couleur, à l’humour noir, et aux répliques cinglantes. Il signe avec Pearl St. son premier roman.
de Stéphane BERNARD
Nuits indormies (AUX CAILLOUX DES CHEMINS) | Paru le 04/12/2020 | 12,00 €
de François BEAUGEY
Histoire (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 03/12/2020 | 20,00 €
Livre posthume de François Beaugey (1934-2018) qui avait été remarqué en 2010 pour son roman "Graindacier" un roman sur l’évolution impitoyable de l’industrie dans le monde agricole. Cultivé, passionné d’histoire et de son terroir, François Beaugey nous raconte dans cet ouvrage trois histoires sur nos traditions et coutumes qui étaient selon lui le seul moyen de transmettre le patrimoine de nos Pères.
La première des trois histoires, Le fou rire des prolifiques, est une fantaisie aux couleurs d’une histoire ancienne. Inspiré d’une lettre de rémission signée du Roi de France Charles VIII, le tissu de l’histoire de Mathurin Chevallier, humble journalier, couturier du village de Torcé-le-Viel, est authentique. Mathurin fut le témoin bien malgré lui d’un crime ordinaire à la taverne du village. On le soupçonna. Eu égard à sa vie d’honnête sujet, le roi lui accorda une lettre de rémission, à la condition toutefois qu’il fît un pèlerinage à Notre-Dame de Cléry.
de PIET LINCKEN, EDITH SÖDERGRAN
bilingue (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 03/12/2020 | 17,00 €
Ce livre est une rencontre où le jour oscille (Lincken) non loin du centre tremblant de nos illusions (G.Hons). Dans Å, itinéraire suédois, Piet Lincken inclut à sa poésie des poèmes d’Edith Södergran qu’il traduit. L’écriture de Lincken tout comme celle d’Edith Södergran, poète majeure en Scandinavie (1892-1923, finlandaise d’expression suédoise), montrent un travail sur la notion de rive, de limite, et aussi sur la langue. S’en suit une vie jaillissante, panthéiste.
L’auteur-traducteur, par ses pérégrinations de l’esprit et du corps, balise ainsi un espace, dans un parcours intime de thèmes et d’images, et intègre au livre des relevés de tous ordres : climatiques, latitudes, lieux, lettres et mots prenant un caractère incantatoire, etc. Itinéraire dans la langue, itinéraire géographique, itinéraires dans le temps et dans la pensée, ce livre polyphonique est réédité ici dans une nouvelle version augmentée de nombreux textes et visuels.
J'existe rouge. Je suis mon sang.
Je n’ai pas renié Eros.
Mes lèvres rouges brûlent
sur tes froides dalles sacrificielles.
E.S.
Si les dieux font que je m’écarte
des sentiers balisés,
alors que je ne revienne plus
P.L.
de Pedro CARMONA
hors collection (ABORDO) | Paru le 02/12/2020 | 14,00 €
D’une certaine façon, cet ancien kiosquier bordelais, perpétue la discrète tradition des poètes du peuple, celle qu’Alphonse Viollet, dans un ouvrage éponyme édité en 1846 (Librairie Française et Étrangère, Paris, Place de la Made-leine), se proposait d’illustrer. Il forçait alors la postérité de Lebreton Théodore (ouvrier imprimeur), de Beuzeville (potier d’étain), de Poney Louis-Charles (maçon), de Lapointe Savinien (cordonnier), de Germigny Paul (tonnelier), de Jasmin Jacques (coiffeur), ou de Pélabon Louis (ouvrier voilier).
Tous auraient pu être ses pairs. Ils auront, tout au moins, rempli cette fonction psychanalytique du père qui est de lire le monde, d’en rendre la complexité accessible à ses légataires.
Beaucoup auraient pu être de ses amis, car Pedro Carmona s’abandonne opportunément à la tentation de la rencontre. Elle n’est jamais fortuite, parce qu’elle est de celle qui compte. Et il en rend compte...
Pedro CARMONA (Bordeaux, 1952)
Poète bordelais, fils de réfugiés républicains espagnols, il a commencé par collaborer à diverses revues de poésie francophone. Par la suite, il a publié une quinzaine de plaquettes en auto-édition, puis trois recueils chez L'Harmattan.
de Laurent MAILLARD
NOIRE (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | Paru le 01/12/2020 | 15,00 €
de COLLECTIF
Cuisine (EN BAS) | Paru le 01/12/2020 | 25,00 €
Citation de l’avant-propos à ce livre conçu et réalisé dans une maison de retraite (EHPAD) de Neuchâtel.
« Au départ, une idée simple : se réunir autour d’une table et passer des moments conviviaux. Nous décidons de donner comme but à nos rencontres la réalisation d’un livre de cuisine.
Pour nos aînés – et plus particulièrement pour nos aînées – le livre de cuisine n’était pas n’importe quel livre : on y revenait régulièrement, on le consultait, on l’annotait, il était une référence, on y attachait de l’importance ; on le gardait ouvert tout en le soignant car on souhaitait pouvoir le transmettre en bon état aux filles de la génération suivante. Il était vivant et il devait nous survivre.
Nous avons souhaité créer un recueil de recettes, oui, mais de souvenirs aussi, d’anecdotes en lien avec le monde de la cuisine, la vraie ; celle qui sentait bon jusque dans la cour de la ferme ou qui embaumait tout le quartier ; celle autour de laquelle s’organisaient beaucoup d’autres activités de la vie quotidienne ; celle, sans doute, que nos résidents ont connue et que nous avons eu la chance de découvrir avec le groupe pendant les ateliers.
Ce livre a pu voir le jour grâce aux recettes de M. Proietto : certaines sont inédites, alors que d’autres ont été publiées dans la Gazette des Charmettes, après avoir été patiemment dictées à notre collègue Brigitte Collioud.
Enfin, « Le livre de Mamette » ne serait pas ce qu’il est sans les illustrations de Mme Corthésy, qui n’a pas hésité à réaliser de nombreuses peintures. »
de Daniele PANTANO
Poésie bilingue (EN BAS) | Paru le 01/12/2020 | 14,00 €
Même si il est originaire de Langenthal dans le canton de Bern, Daniele Pantano a trouvé un accueil en anglais en réaction à sa langue maternelle, l’allemand. Il a reçu sa formation littéraire aux États-Unis.
Ce premier recueil traduit en français étonne par une gamme de formes variées, que Pantano maîtrise parfaitement. Avec une joie sinistre dans le chaos créatif, il voit des mondes dans lesquels la déchéance, la confusion et la mort se cachent. Il les capture par couches, éclats et reflets et les transforme en lignes d’une beauté morbide.
Daniele Pantano est né en 1976 à Langenthal (canton de berne, Suisse) et a grandi à Lotzwil et Langenthal. Il a fait des études de philosophie, d’écriture littéraire et d’anglais au sein de l’établissement «University of South Florida», où il a ensuite enseigné. À partir de 2008, il a dirigé le programme d’écriture créative à Edge Hill University en Angleterre, où il a été professeur extraordinaire de poésie et de traduction littéraire. Il enseigne actuellement l’écriture littéraire à l’Université de Lincoln. Il est l’auteur de nombreux recueils de poésie et de traductions de l’allemand en anglais (Walser, Trakl).
Eva Antonnikov est née à Zurich en 1958. En 1980, elle s’établit à Lausanne où elle obtient une licence ès lettres en 1991 (russe, espagnol, français).
Elle a traduit de nombeuses oeuvres en français. Notamment, des textes de Rose Ausländer, Heimrad Bäcker, Comock, Daniil Ivanovi? Harms, Thilo Krause, Else Lasker-Schüler, et Charles Reznikoff. Outre le français, elle pratique couramment l’allemand (sa langue maternelle), l’anglais, le russe, l’espagnol et l’italien.
de Jacques ROMAN, Daniele PANTANO
Poésie bilingue (EN BAS) | Paru le 01/12/2020 | 14,00 €
Même si il est originaire de Langenthal dans le canton de Bern, Daniele Pantano a trouvé un accueil en anglais en réaction à sa langue maternelle, l’allemand. Il a reçu sa formation littéraire aux États-Unis.
Ce premier recueil traduit en français étonne par une gamme de formes variées, que Pantano maîtrise parfaitement. Avec une joie sinistre dans le chaos créatif, il voit des mondes dans lesquels la déchéance, la confusion et la mort se cachent. Il les capture par couches, éclats et reflets et les transforme en lignes d’une beauté morbide.
Daniele Pantano est né en 1976 à Langenthal (canton de berne, Suisse) et a grandi à Lotzwil et Langenthal. Il a fait des études de philosophie, d’écriture littéraire et d’anglais au sein de l’établissement «University of South Florida», où il a ensuite enseigné. À partir de 2008, il a dirigé le programme d’écriture créative à Edge Hill University en Angleterre, où il a été professeur extraordinaire de poésie et de traduction littéraire. Il enseigne actuellement l’écriture littéraire à l’Université de Lincoln. Il est l’auteur de nombreux recueils de poésie et de traductions de l’allemand en anglais (Walser, Trakl).
Eva Antonnikov est née à Zurich en 1958. En 1980, elle s’établit à Lausanne où elle obtient une licence ès lettres en 1991 (russe, espagnol, français).
Elle a traduit de nombeuses oeuvres en français. Notamment, des textes de Rose Ausländer, Heimrad Bäcker, Comock, Daniil Ivanovi? Harms, Thilo Krause, Else Lasker-Schüler, et Charles Reznikoff. Outre le français, elle pratique couramment l’allemand (sa langue maternelle), l’anglais, le russe, l’espagnol et l’italien.
de COLLECTIF, SILBERMANN JEAN-CLAUDE
hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/12/2020 | 25,00 €
L’Ouroboros…
…ou serpent qui se « mord » la queue, est le symbole quatre fois millénaire qui relie les quatre coins du monde : de la Chine antique au Quetzalcoatl ailées Aztèques, en passant par les papyrus de l’ancienne Égypte, il a été le glyphe purifiant de l’alchimie avant d’être consacré en archétype jungien. Il parle de totalité (son corps bouclant l’unité du divers donné), de croissance & de vie, il annonce l’Éternel Retour nietzschéen qui ne garde que l’affirmatif. il délivre le temps de sa plate linéarité, et le mouvement très-fécond qui l’anime l’oppose à la st édilité mortifère de son auto-cannibalisme apparent. Il est souvent lemniscate dressé en 8, symbole connu de l’infini. Sa souplesse, inouïe, scelle un mystère qui invite à rêver, à inventer sans fin dans un réel qui ne demande qu’à changer de peau…
Notre logogramme s’autorise une couronne qui vient inverser la valeur du signe Ø.
de Benoit ARCADIAS
Cynorrhodon (ROSA CANINA EDITIONS) | Paru le 30/11/2020 | 18,00 €
Dans ces nouvelles d'inspiration autobiographique, l'auteur – interné dix ans en psychiatrie – écrit son quotidien d'alors : l'institution, les addictions, ses compagnons de l'instant, les femmes providentielles. « Une jeune femme me précédait sur le trottoir. Soudain sa jupe fut soulevée par le vent glacial. J’ai aperçu ses formes serrées dans un épais collant bleu marine. J'étais stupéfait de me sentir heureux. L’espace d’un instant, j’avais rejoint l’humanité qui m’avait déserté. Ça m'a fait mal. »
Le narrateur livre ainsi les témoignages, sans superflu et néanmoins troublants, de faits et d'évènements que la société dérangée aurait souhaité tenir à l'écart. « Je suis donc revenu vers celui que je considérais désormais comme un ami. Un paravent était disposé autour de lui. Je l'ai regardé, il devait avoir à peine cinquante ans et il paraissait usé par le vin et les cigarettes. Le paquet était toujours à la même place. C’était peut-être le seul héritage qu’il laissait. Je l'ai pris et pris sa suite. »
À l'abattement et l'incompréhension, à la brutalité et la tristesse des circonstances, Benoit Arcadias donne le contrechamp de l'humour, l'ironie, la poésie qu'il instille tel un Contrepoison.
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