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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Et in Arcadia ego

de Jean-Pierre FERRINI

Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 18/10/2019 | 13,00 €

À partir des Quatre saisons de Nicolas Poussin, en passant par le Chef-d’œuvre inconnu de Balzac, ce livre interroge notre rapport au musée, en l’occurrence le musée du Louvre, qui devient le lieu d’un apprentissage, un apprentissage d’écrire, et d’une inquiétude d’être au monde. Durant douze mois, un peu comme un journal de pensées, les paysages de Poussin tracent un itinéraire, un voyage dans le temps et les âges qui rythment les différentes phases de notre vie. L’enquête, plus le livre progresse, se transforme en quête, celle peut-être d’un paysage perdu qui trouverait sa résolution dans la formule des Bergers d’Arcadie : Et in Arcadia ego

L'écriture en marche

de Pablo ROCCA

Essais (ZINNIA ÉDITIONS) | Paru le 18/10/2019 | 18,00 €

L’écriture en marche - 35 ans de l’hebdomadaire Marcha (Montevideo, 1939-1974) retrace les années d’existence de la revue de littérature et sciences humaines qui durant une période historiquement importante du XXe siècle a informé les Amériques de langue espagnole (et d’autres) des parutions, réflexions, disputes et polémiques des intellectuels d’ici et d’ailleurs.

Replaçant Marcha dans son cadre politique et culturel, l’auteur en dessine avec minutie l’aventure, dressant par là-même un panorama très documenté de la vie intellectuelle et culturelle de cette période, et montre comment par l’étendue de son lectorat, le prestige qui fut le sien, et les apports critiques qu’elle a permis, la revue s’impose comme incontournable.

 

Viens !

de Irina DOPONT

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 15/10/2019 | 5,00 €

Croiser une fois l’amour dans une vie est déjà un cadeau. Le retrouver lorsque tout semblait perdu tient alors du miracle… Miracle de la musique redécouverte, dans un corps-à-corps d’une harmonie ré-enchantée.
 

        « Viens ! »
        Est-ce l’amour qui appelle ?

 

Avec l’injonction de cet impératif, s’offre la plus belle des promesses, accompagnée par les spectaculaires photos aquatiques de Marie-Pierre Forrat. Comme un élan de vie, foisonnant, tourbillonnant, une force tellurique et poétique entraîne le lecteur.
cette ivresse, bien plus qu’un souvenir …

Les deux premiers fusillés pour l'exemple des mutineries de 1917 : René-Louis Brunet et Emile Buat

de Georges JOUMAS

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 15/10/2019 | 14,00 €

En 1917, après l'échec de l'offensive du chemin des Dames les mutineries éclatent. René-Louis Brunet et Emile Buat incitent leurs camarades à désobéir. Ils seront les deux premiers fusillés pour l'exemple. L'auteur relate leur itinéraire, analyse le déroulement du conseil de guerre dans le contexte de la répression et aborde le débat actuel sur la réhabilitation des fusillés pour l'exemple.

Voix d'écrivaines francophones : anthologie

de Fawzia ZOUARI

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 15/10/2019 | 16,00 €

Venues de différents pays et issues de diverses cultures, elles ont choisi le français pour exprimer leur passion de l'écriture. Elles font partie du Parlement des écrivaines francophones, une plateforme destinée à faire entendre la voix des auteures. L'ouvrage fait découvrir quelques-uns de leurs textes et le parcours de ces femmes de lettres.

Profession de foi

de Jacques CAUDA

Tinbad-récit (TINBAD) | Paru le 08/10/2019 | 18,00 €

Profession de foi est la confession d’un enfant-voyou du siècle xx. Il y raconte sa vie / sa formation, et la genèse de son œuvre. 

« Vous vous souvenez que le Gilles de Watteau bande sous son pantalon blanc?? C’est pourquoi j’ai choisi pour la couverture de me dessiner dans la tenue de cette âme (âne??) magnifique. Après ma naissance dans Comilédie publié par Tinbad en 2017, Profession de foi vient avec son cortège de désordres amoureux écrire ma folle jeunesse. Jacqueline CloarecÉlisabeth ReineMichèle de AndradeBrigitte PoussinMadame AvonVéroniqueMademoiselle O.ChanelSoniaJuliette, et toutes celles que je n’ai pas oubliées, figurent mon écriture dont la cause est tout d’abord physique?: La chambre est ouverte au ciel bleu-turquin?! Comme au blanc de céruse, au rouge d’aréole, au vert Véronèse, au noir de rêve et au jaune Cauda. Moteur?! En route pour le bordel philosophique?! »

La Histoire du hommenfant

de jacques BROU

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 08/10/2019 | 18,00 €

La Histoire du hommenfant est le portrait d’un corps anonyme (jamais désigné autrement que comme hommehommenfanthommemort,…), informe presque, à l’enveloppe incertaine et trouée, traversée par des flux, des pulsations de pensée (la sienne sans doute, mais pas seulement). 

C’est une histoire aussi, mais sous la forme d’un tableau — à la fois immobile et fourmillant d’événements. Surtout, elle n’envisage l’écriture que comme poésie qui défigure la langue pour donner forme à son sujet.

Enfin, c’est l’histoire d’un corps comme histoire de sa pensée (ou histoire d’un « corps-pensée »). Corps humain sans doute : c’est-à-dire appartenant à l’humanité ou enfermé en elle, mais toujours sur le point d’en sortir en douce, pris entre naissance et anéantissement comme entre les deux expériences impensables et répétitives qui se partagent sa vie. C’est un homme tout entier occupé à devenir humain, occupé à « naître humain » — à n’être, pourrait-on dire : qui préfère ou ne peut être aucun homme en particulier.

Oublie les femmes, Maurice

de Florent JAGA

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 07/10/2019 | 16,00 €

« Nuit noire. Les phares éclairent ma caisse. Les portes claquent. Quatre types descendent, arme à la main. J’ai juste eu le temps de me libérer pour grimper dans l’arbre. J’observe la manœuvre, perché au milieu du feuillage. J’ai la vessie qui tremble. Pourvu qu’ils ne lèvent pas la tête. Oublie les femmes, Maurice, et respire encore ces collants pour tromper ta peur. »

 

Entre désillusions et espoirs ténus, l’amour est fragile chez Florent Jaga. Les souvenirs se ravivent pour mieux s’estomper. Les chemins paraissent s’éloigner, puis, contre toute attente, se rejoignent. Plein d’humanité et de tendresse envers ses personnages, Florent Jaga observe les points de bascule avec autant de lucidité que d’empathie. Oublie les femmes, Florent ? Non, surtout pas !

 

L'INTRANQUILLE N°17

de Liliane GIRAUDON, IVAR CH'VAVAR, HELENO GODOY, SACHA PIERSANTI, Tristan FELIX, Jacques CAUDA, Julia LEPÈRE, Christophe SIÉBERT, Nic SIRKIS, Eva BAPTISTE, anna SERRA, ELISABETH MORCELLET, Anne MALAPRADE, CHRISTINE TOURASSE

L'INTRANQUILLE (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 07/10/2019 | 17,00 €

Pour cette livraison, nous poursuivons notre nouvelle rubrique : « changer d’air changer d’art », avec LILIANE GIRAUDON.

Après avoir publié beaucoup de traductions, ici nous faisons découvrir un auteur brésilien connu HELENO GODOY et  un italien à découvrir SACHA PIERSANTI.

Retour aux auteurs français, ici 13 nouveaux venus. La plupart des textes sont choisis parmi les manuscrits reçus, de poésie et de petites proses.

J’avais entendu Anna Serra lors d’une conférence et je lui ai demandé une étude sur la poésie sonore, son point de vue étant très original.

 Concernant le thème :

VILLES FANTÔMES provient d’un manuscrit reçu par la poste, de Frédéric Dany que nous ne connaissions pas. Son travail sur la ville de Loudun a lancé le thème. Nous avons reçu beaucoup de participations photo-graphiques et textuelles au point que deux dossiers doivent y être consacrés. La suite sera donc publiée dans le numéro 18 de mars 2020. Parmi les 10 écrits, chacun a choisi une petite ville en abandon ou une grande ville déjà sinistrée comme dans ce n°17 :  Hiroshima, Sarajevo, Pompéi.  Certains restent dans la description hyperréaliste (Dany, Ch’Vavar), d’autres partent dans une vague poétique (Lepère, Cauda « intracranium ») imaginaire (Siébert), ou retournent au passé (Les dessous de La Défense  (Nic Sirkis). Brigitte Stern représente les villes en guerre – toutes forcément fantômatiques – par des traces encore actuelles…

Tous les collaborateurs critiques sont pour la première fois réunis. S’y adjoint Matthieu Gosztola : 6 noms pour parler de lectures …      En couvertures : Photos d’Aurélien Villette

Ma muse n'est pas à vendre

de Ivan KOURATOV

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 02/10/2019 | 19,80 €

Les Komis habitent une vaste région située au pied de l’Oural aux frontières de la Russie d’Europe. De langue finno-ougrienne, évangélisé au XIVe siècle par saint Étienne de Perm, ce peuple doit les premiers développements de sa littérature à Ivan Kouratov. Né en 1834 dans le village de Kebra (aujourd’hui Kuratovo), il se destine d’abord au sacerdoce. Il enseigne ensuite dans la capitale de son pays, Oust’Syssolsk (aujourd’hui Syktyvkar), puis entre dans l’administration militaire. Il meurt à Verny (aujourd’hui Almaty au Kazakhstan) en 1875. Poète de culture à la fois européenne et populaire, traducteur inlassable de la littérature classique et des grands poètes européens de son temps, son œuvre ne fut vraiment découverte qu’à l’époque soviétique.

Tu es la sœur que je choisis

de COLLECTIF

Littérature (EN BAS) | Paru le 01/10/2019 | 18,00 €

Alors que les discriminations sociales que subissent les femmes ont été dénoncées le 14 juin 2019 lors d’une grève féministe dans toute la Suisse, des écrivaines et illustratrices de Suisse romande se sont emparées du sujet sous forme littéraire et artistique. Récits, poèmes, théâtre, elles livrent des textes où s’expriment des sensibilités différentes. Jusqu’en juin, Le Courrier publiera une fois par mois une sélection de ces contributions. Toutes seront réunies dans le recueil Tu es la soeur que je choisis, auxquelles seront ajoutées des inédits à paraître cet automne en coédition avec les éditions d’en bas.

Autrices de Suisse romande : Albertine, Heike Fiedler, Marina Salzmann, Fanny Wobmann, Céline Cerny, Odile Cornuz, Claire Genoux, Aude Seigne, Mélanie Richoz, Chloé Falcy, Marie-Claire Gross, Annik Mahaim, Silvia Ricci Lempen, Ursula Gaillard, Marianne Enckell, Anne Brécart, Anne Bottani-Zuber, Antoinette Rychner, Anne Pitteloud, Carole Dubuis, Lolvé Tillmanns, Mélanie Chappuis, Sylvie Blondel, Mary Anna Barbey, Isabelle Sbrissa, Yvette Théraulaz, Rachel Zufferey, Marie-Christine Horn, Nadine Mabille, Amélie Plume, Laurence Verrey, Laurence Boissier, Sabine Dormond, Stag.

La fin de l’âge du pétrole, du gaz et du charbon

de Marcel HÄNGGI

Essais (EN BAS) | Paru le 01/10/2019 | 28,00 €

Comment fonctionne la politique climatique ?

Si certains problèmes sont difficiles à résoudre parce qu’ils sont complexes, d’autres sont difficiles à résoudre parce qu’ils sont trop simples. La crise climatique est un problème du deuxième genre : pour la résoudre, il suffit d’arrêter de brûler le carbone fossile, c’est-à-dire le pétrole, le gaz et le charbon, ces sources d’énergie qui ont alimenté l’économie mondiale depuis deux siècles.

Une grande partie des instruments de la politique du climat ont été créés pour dissimuler la simplicité désarmante de ce fait, caria politique climatique est aussi une politique de puissance, le carbone fossile alimentant la croissance économique depuis des décennies. En conséquence, les opposants à une politique climatique efficace exercent une grande influence.

Or si l’on peut agir sur l’activité économique, on ne peut changer les lois de la nature, et l’on doit de ce fait dessiner un monde avec moins de croissance.

Auteur

Marcel Hänggi se penche sur l’avenir de la politique climatique. Il réclame du courage pour l’utopie et davantage d’imagination sociopolitique.
Marcel Hänggi est journaliste, spécialisé sur les questions environnementales. Il a publié de nombreux ouvrages et a reçu plusieurs prix pour son travail.

L'enseignement supérieur en Algérie

de Ahmed GHOUATI

Éducation, art du possible (PÉTRA) | Paru le 30/09/2019 | 27,00 €

L'européanisation des systèmes d'enseignement supérieur – synonyme de standardisation et de mise en compétition libérale – commencée au début des années 2000 a également concerné les pays du Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie). Dans ce cadre, l'injonction de professionnalisation et l'élargissement des missions de l'enseignement supérieur à l'employabilité et l'insertion des étudiants sont au coeur d'un processus de transformations visant un rapprochement éducation-économie.

Orienté à l'origine vers "la modernisation de l'enseignement supérieur", ce processus a pris une dimension politique et sociale singulière après les "Printemps arabes" qui ont commencé fin 2010 au Maghreb. Or, bien avant ces révoltes juvéniles, qui s'expliquent entre autres par un découplage formation supérieure-emploi public, les trois pays du Maghreb étaient déjà confrontés à la question de l'emploi des jeunes, en particulier des jeunes diplômés. C'est ainsi que les objectifs de professionnalisation des offres de formation et d'amélioration de l'employabilité et de l'insertion des diplômés sont devenus un défi majeur pour les systèmes d'enseignement supérieur maghrébins en général et algérien en particulier.

Appuyé sur des données issues d'enquêtes de terrain, cet ouvrage interroge plus particulièrement le processus de réformes de l'enseignement supérieur au regard de ce défi. Ce terrain est particulièrement heuristique car, comparativement à ses voisins maghrébins, l'Algérie a conduit plusieurs réformes et expérimenté la professionnalisation des formations supérieures avec un objectif adéquationniste université-entreprise. Mais avec quels résultats pour les diplômés et quels impacts pour le système d'enseignement supérieur dans son ensemble? Pour y répondre, l'auteur propose une mise en perspective de ces réformes, en les situant dans leurs contextes politique, socio-économique et historique.

Odium Fati

de Sandrine Iría BURRI

Fiction (5 SENS) | Paru le 27/09/2019 | 17,80 €

Iría se dirigea muette et aveugle vers le fleuve. Enfin, elle qui s’était prise durant de longues années pour la muse de l’histoire, ne trouvait rien à penser. Elle tourna le dos à l’humanité, s’arrêta près d’une fontaine afin d’apaiser sa soif. Elle marchait péniblement, d’un talon déchaussé. Elle était empêtrée dans des fils gris, des toiles d’araignées pleines de cendres et de poussière. Elle avançait, perdant son souffle, sur l’herbe brûlée par le soleil noir de la mélancolie. Une main était posée sur la blancheur de sa nuque. Son dos était courbé, l’oeil bas, comme un pigeon blessé. Elle claqua quatre fois des mains. Une eau fraîche et immaculée l’éclaboussa. Personne n’y prêta attention. Elle était désormais seule. En une fraction de seconde le silence foudroya définitivement le son de sa voix. Le vent l’avait emportée.

Multiples morts sont considérées comme suspectes en raison de l’absence de témoins. Les dernières images prises par les caméras de surveillance, me montreront debout, tout près des eaux du lac Léman, de l’océan Pacifique, d’une rivière, ou du lac Nahuel Huapi, le regard plongé dans le vide ; tel un spectre postmoderne hésitant à devenir sirène, pour fasciner les marins de son chant vide de sens.

Sandrine Iría Burri

Sandrine Iría Burri est née en octobre, elle enseigne la philosophie.

Le Kurde qui regardait passer les nuages

de Fawaz HUSSAIN

Textures (ZINEDI) | Paru le 26/09/2019 | 12,90 €

En partageant la vie intime de ses personnages, le narrateur lève un pan sur les drames de l’Histoire qu’elle recèle et qui n’en finit pas de se répéter. Mais loin d’être simple spectateur, il fait partie intégrante de ce récit dans lequel il se livre, sans fard et avec humour. Nostalgique de l’amour enfui, du pays perdu, de la jeunesse disparue, il reste un combattant de la mémoire et un poète, qui, tel l’Étranger de Baudelaire, aime les nuages qui passent.

Antigone conduisait mal

de FANET ANDRÉ

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 24/09/2019 | 16,90 €

On ne perçoit souvent que trop tard, à quel moment sa vie bascule. Une inoffensive bétaillère suffit et, au réveil, Jean-Paul se retrouve un autre qu’il lui faut tenter d’accepter et d’apprivoiser. Durant les longues semaines de souffrance et de reconstruction, des failles se sont ouvertes d’où remontent les fantômes douloureux du passé, l’un surtout, Marion, le premier abandon, la première blessure. Au fil des opérations, Marion va petit à petit effacer l’image d’Antigone disparue dans l’accident, à tel point que Jean-Paul va tout tenter  pour, 30 ans plus tard et sous l’anonymat de son nouveau visage, la retrouver.
Une telle quête ne s’avère pas aussi facile. Son ancienne ville, celle où il a vécu sa jeunesse, a bien changé, ses amis se sont dispersés, Marion elle-même est inconnue à son ancienne adresse, peut-être même a-t-elle changé de nom. Le temps est simplement passé.

Histoire d'une vie

de Axel WAECKERLE

Récit de vie (5 SENS) | Paru le 24/09/2019 | 11,90 €

Lors d’un magnifique voyage en famille lors de l’été 2007, entre les Etats-Unis et le Canada, je ressentis ces premiers maux de tête. J’ai d’abord pensé que c’était à cause de mes lunettes, moi qui suis myope, astigmate et hypermétrope.

Le voyage s’achève et la rentrée se passe, mais chaque jour je souffre un peu plus. Arriveront rapidement les premiers malaises, et la perte de ma mémoire. J’avais seize ans, et j’allais embarquer pour cette périlleuse aventure d’environ trois ans. Un chemin fait de survie, de rêve et de reconstruction. 

J’ai eu besoin d’écrire ce récit il y a environ cinq ans, afin de réussir à prendre de la distance avec tout ce vécu. J’ai donc tout posé noir sur blanc, ce récit que vous tenez aujourd’hui dans vos mains. Ce fut donc d’abord une réelle thérapie personnelle dont j’avais besoin pour me reconstruire. 

J’ai cependant découvert ces dernières années la puissance de ces mots, de ce message plein de vie que je partage ici. Quelle est la mission de ce récit aujourd’hui ? Simplement vous donner l’envie de vous ressentir vivre, de savourer un peu plus chaque instant, ou simplement de vous dire que la vie est belle.

Axel Waeckerle

Axel est formel, il ne serait jamais devenu ce qu'il est aujourd'hui sans le drame qui a bouleversé sa vie mais qui lui a donné le goût de vivre. On dit souvent que la vie commence quand on comprend que l'on en a qu'une. Axel l'a compris bien trop tôt. Un mal pour un bien ? C’est ce périple de vie qu’il nous offre ici…

Écrits de chambre et d'éco

de Gérard TITUS-CARMEL

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 20/09/2019 | 30,00 €

Si Gérard Titus-Carmel en est venu à l’écriture par ses notes d’atelier, « de la peinture au bout des doigts », il serait réducteur de ne voir en lui qu’un « peintre-qui-écrit ». On se souviendra qu’il est à ce jour l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages et recueils de poésie, dont la matière, tout en témoignant, de même que son activité d’« illustrateur » (notamment aux côtés d’Yves Bonnefoy), d’une continuité complexe entre le geste d’écrire et le geste de peindre, n’en présente pas moins une pleine autonomie. Un écrivain, donc, aussi bien qu’un peintre. De sorte que le présent recueil, réunissant l’ensemble de ses écrits sur la littérature, constitue le second volet d’un véritable diptyque inauguré par Au Vif de la peinture, à l’ombre des mots, qui rassemblait tous ses textes sur l’art.

Nous sommes tous des migrants

de Jean-Luc PARANT

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 20/09/2019 | 20,00 €

Derrière ce titre aux accents politiques s’ouvre un espace qui excède, littéralement à l’infini, l’intelligence étroite que nous pouvons avoir du mot de migration. Car le texte de Jean-Luc Parant, un poème en prose au long cours, et comme d’une seule venue, élargit le phénomène à une dimension cosmique. L’exposé ordinaire du « fait migratoire » et ses accents paniques, qui scandent binairement une division entre « eux » et « nous », se dissolvent ici en de longues périodes soutenues par un « nous » unifié, sujet d’un récit poétique des origines et du devenir du genre humain.

Une lettre, un suspens

de Kristell LOQUET

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 20/09/2019 | 5,00 €

Comme son titre le suggère, ce livret autobiographique de Kristell Loquet se divise en deux moments qui se répondent par-delà un « suspens » : en fait, un silence de plus de quinze années. La première partie est une « lettre au père » réellement écrite par l’auteure après sa rencontre avec celui qui est encore son compagnon aujourd’hui, le poète et artiste Jean-Luc Parant, de quelque trente ans son aîné, avec l’intention déclarée de rompre le malaise familial et le silence délétère causés par cette différence d’âge. La seconde, née d’une tentative impossible de reprendre la lettre initiale, tâche d’élucider cette impossibilité en prenant la juste mesure du temps écoulé et d’un bouleversement récent, à savoir l’accident vasculaire qui a failli coûter la vie à Jean-Luc Parant en 2017.

Le rendez-vous de Tokyo

de Catherine BRAI

Fiction (5 SENS) | Paru le 20/09/2019 | 12,80 €

Agnès, jeune professeur tout juste diplômée de philosophie et mariée depuis peu rejoint son mari Max au Japon après deux mois d’absence. Elle donne six heures de cours à l’Institut français de Tokyo et découvre, ébahie, une ville, un pays et des habitants dont la vie est à l’opposé de celle de la France. Nous sommes au début des années 70. Tout à Tokyo apparaît à Agnès mystérieux et longtemps incompréhensible sauf la véritable vénération que les Japonais portent à la France et aux Français. Nous avons la réputation d’être tous beaux, élégants et romantiques. Les mâles de l’Hexagone, installés au Japon en profitent. Agnès elle-même suscite beaucoup d’émois, néanmoins difficiles pour elle à deviner derrière les paupières et les têtes baissées. Max, surchargé de travail selon ses dires, la pousse à fréquenter ses collègues masculins. Ensemble, ils forment un groupe sympathique et ils aiment échanger leurs connaissances sur le Japon. Par la différence de culture, ils sont souvent plongés dans des situations cocasses où tout est prétexte à des fous rires qui peuvent gêner les Japonais, habitués à plus de réserve. Mais au bout de quelques mois, le groupe se délite, les jeunes gens ayant pu réaliser leur rêve : trouver une compagne japonaise. À la fin de l’année scolaire, Agnès reprend seule l’avion pour la France. Quarante-cinq ans plus tard, elle revient sur les lieux où dans le tumulte des préjugés, elle a perdu son jeune mari. Quelles surprises attendent notre voyageuse au terme de ce pèlerinage ?

Catherine Brai

Catherine Brai est née au Vietnam d’un père franco-vietnamien et d’une mère vietnamienne. A l’âge de 17 ans, elle est venue en France poursuivre ses études supérieures à la Sorbonne. Philosophe de formation, elle a enseigné dans de nombreux pays, dont le Mexique, la Turquie, les Comores, l’Inde. Elle a séjourné trois ans au Japon. Actuellement, elle vit sur l’île de la Réunion. Elle a déjà publié trois romans : Un barbare sous les Tropiques, Une enfance à Saïgon et La dernière fois à Pondichéry.

Itinéraire d'un révolté

de Martine GASNIER

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 19/09/2019 | 16,90 €

Fuyant la misère de leur terre bretonne, Jules et Antoinette s’exilent à Paris où ils vont contribuer par leur labeur à l’essor de l’industrie dévoreuse d’humanité. Au sein de leur foyer, naissent deux garçons dont le plus jeune, Jean, se révolte très tôt contre toute forme d’exploitation. Un choix qui le conduira de la prison de la Petite Roquette à la colonie pénitentiaire de Soligny-la-Trappe avant un embarquement pour la Martinique.

Avec pour toile de fond la révolution de 1848, les ravages du choléra et la pratique de l’engagisme, succédané de l’esclavage, le destin de Jean illustre une page de notre histoire, pas si lointaine, marquée par l’égoïsme forcené des nantis.

Là où la parole se tient posée

de Jean-Luc ARIBAUD

Quan Garona monta (ABORDO) | Paru le 16/09/2019 | 14,00 €

Ici la mer retourne vers nous
Sa blancheur de jeune morte.
Il n’y a rien que la certitude
Du jour en fuite par-delà
La ligne mate d'un horizon
Sans joie, sans promesse.
Tant pis pour nos mains défaites :
En ouvrant les mauvaises portes,
Le vent qui les précédait
A soufflé les feux du dernier poème.


Jean-Luc Aribaud (1961), photographe et poète, vit et travaille à Toulouse.
Il a obtenu le prix Louis Guillaume (1999) pour Les mondes illimités (Éd. L’Arrière pays), puis le prix Max-Pol Fouchet (2004) pour Une brûlure sur la joue (Éd. Le Castor Astral).