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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Le Cantique des oiseaux

de Sylvie ABELANET

beaux arts (QUPÉ ÉDITIONS) | Paru le 11/09/2018 | 28,00 €

Dans ce beau-livre sont présentées deux séries de sept estampes à l’eau-forte de l’artiste Sylvie Abélanet, accompagnées par des extraits du recueil de poèmes Le Cantique des Oiseaux de Farîd od-dîn ‘Attâr écrit à la fin du XIIe siècle, magnifiquement traduit par Leili Anvar (Diane de Selliers éditeur, 2012).

Ces estampes sont librement inspirées du voyage des oiseaux vers la Sîmorgh, manifestation visible du divin, à travers les sept vallées (Désir, Amour, Connaissance, Plénitude, Unicité, Perplexité, Dénuement et Anéantissement) : véritables allégories des étapes par lesquelles les soufis peuvent atteindre la vraie nature de Dieu. Avec Le Cantique des oiseaux, ‘Attâr exhorte admirablement à l’abandon de soi, l’humilité, la piété dans la quête spirituelle de l’Être Aimé.

Cet ouvrage est accompagné de textes écrits par :
Bernadette Boustany, conservatrice du musée de Saint-Maur
Christine Moissinac, présidente de Gravix
Jérôme Godeau, historien d’art
François Cheng, académicien, poète et calligraphe

La clé des champs

de Jean-Pierre ROCHAT

Feuillages (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | Paru le 10/09/2018 | 12,00 €

Au fil du temps, des saisons et des jours, Rochat nous embobine de mots qui sentent l’herbe fraîche ou les foins, mots qui ont la saveur d’un fendant frais. Ces textes d’un ton chantant évoquent le vent, la neige, les bêtes et les gens, ceux d’en-haut comme d’en-bas, les femmes et le désir né de leur invocation mythique ou fantasmée.

«?Le paysage, je me disais en me couvrant pour la nuit, le paysage est comme un bon lit dans lequel on se couche sur un matelas de calcaire et des draps en herbe des pâturages, nous qui avons eu la chance de parcourir le paysage des millions de fois en tracteur maintenant que les chevaux ne font plus que?nous regarder. »

 

Les Cahiers de Tinbad N°6

de COLLECTIF

Tinbad-revue (TINBAD) | Paru le 10/09/2018 | 15,00 €

En guise d'éditorial, ce simple portrait au crayon gras de Léon Bloy par Jacques Cauda, pour annoncer le mini-dossier qui lui est consacré dans ce numéro (3 textes sur lui, plus la réédition du "Cabanon de prométhée", qui fut la première étude sur le chef-d'oeuvre impérissable de Lautréamont, "Les Chants de Maldoror"), en plus d'un hommage à Claire Fourier qui nous paraît être l'une des toutes meilleures plumes féminines françaises de notre temps. 
On trouvera aussi dans ce numéro deux texets importants sur le cinéma : Michel Mesnil sur l'oeuvre de Bela Tarr, et Jean-Pierrre Bobillot sur "Out 1" de Jacques Rivette.

L'Absent

de François-Xavier FRELAND

Roman (ENVOLÉMOI ÉDITIONS) | Paru le 03/09/2018 | 15,00 €

Années 1949-1950, l’armée française s’essouffle en Indochine. Le gouvernement y envoie des renforts par bateau depuis Marseille. Jean Duchemin, jeune lieutenant, et résistant de la dernière guerre, s’est engagé pour défendre la liberté et l’avenir de la France.

Grâce au journal de Jean, et aux lettres qu’il échange avec Jeanne, son épouse, nous suivons cette expédition militaire sur le pont du Skogum, dans les langueurs de Diego Suarez à Madagascar, lors du débarquement des troupes à Haiphong, puis à travers l’érosion violente des positions françaises face aux troupes de Ho Chi Minh. Nous découvrons aussi avec émotion la dureté, la fidélité et la beauté d’un amour par correspondance.

 

Deux générations ont passé et toute cette histoire aurait été oubliée si un jour l’un des petits-fils n’avait retrouvé le journal et les lettres dans un tiroir du bureau de sa grand-mère… Peut-être allait-il enfin lever le secret de ce grand-père Jean ? Ce grand « Absent » des discussions familiales, cet officier disparu en 1950 sur la RC4, la route qui mène de Cao Bang à Lang Son, là-bas, si loin, en Indochine ? Peut-être allait-il aussi pouvoir percer le mystère de l’autre Jean, Jean Lefrand, son deuxième grand-père, que Jeanne épousa en secondes noces ?

 

Sur fond de guerre coloniale, les deux acteurs sous-jacents de ce roman ont pour nom le temps et l’éloignement. Ces deux réalités qui enfantent l’inquiétude, le manque, l’absence, le doute, le drame et parfois même l’oubli. Heureusement les écrits restent et nous permettent, par la plume captivante et l’humanité communicative de l’auteur, de dépasser la fiction et de renouer avec l’émotion de nos secrets de famille, les vrais ou faux héros, l’impériosité pour chaque génération de connaître l’histoire de la précédente. Reconnaissons que nous avons toutes et tous un « Absent » dans nos arbres généalogiques, comme nous le rappelle si bien ce récit dont chaque page est une lettre adressée, en poste-restante, à notre mémoire collective…

 

jetés aux dés

de Jean-Luc LAVRILLE

Architextes (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 30/08/2018 | 16,00 €

Les combes noires

de François-Claude FELIX

Nouvelles (5 SENS) | Paru le 28/08/2018 | 12,30 €

Il est donc utile avant tout dans la vie de perfectionner l’Entendement ou la Raison autant que nous pouvons.

(Ethique de Spinoza, Chapitre IV).

Du plus profond des forêts obscures, dans les Combes noires, comme dans les foules de villes qui ont gardé les traces de la sauvagerie, il faut apprendre à vivre… mais est-ce bien sans conséquences ?

François Claude-Félix est né à Alger avant l’indépendance. Après des études supérieures scientifiques et socio-économiques, il a mené une carrière dans le commerce international, puis l’enseignement. Romancier, poète et plasticien, il convoque dans son œuvre – aux côtés de son imaginaire – la mémoire de sa famille, son parcours de vie et ses engagements politiques et philosophiques.

Ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, Christian Lemoine a été un temps journaliste d'entreprise. Il travaille aujourd'hui dans le secteur social de l'Education spécialisée. Il mène parallèlement une carrière d'illustrateur : dessin de presse, bande dessinée, illustrations pour la jeunesse. Christian Lemoine poursuit également une activité d'artiste indépendant pour laquelle il puise son inspiration dans ses racines bretonnes ou dans sa vision des secousses du monde. Comme pour les illustrations présentes dans cet ouvrage, son expression privilégie le dessin à la plume à l'encre de Chine.

Comme une grande

de Elisa FOURNIRET

Roman (MAUCONDUIT) | Paru le 21/08/2018 | 19,50 €

« J’enrage du rythme de dingue, de me sentir écartelée entre le taf, la vie de famille, l’amour avec mon homme, la difficulté d’être maman et maîtresse dans le même espace-temps, le perpétuel manque de fric, la nécessité de la création. Tout ce business est le fruit de mes choix de vie, mais bon dieu, y’a des moments, je te jure, où l’amertume pourrait m’attraper dans sa main glacée. »
L’histoire de l’héroïne commence à Longwy, en Lorraine. Ses parents, descendants d’immigrés polonais et italiens, sont ouvriers, en lutte comme des milliers d’autres dans cette région où l’industrie sidérurgique portée par Usinor- Sacilor finit de s’écrouler. Une casse humaine dont la famille réchappe en quittant la région, en changeant de vie. 
Aujourd’hui, elle a quarante ans et une liberté revendiquée. Comme une « grande » et comme tant de femmes d’aujourd’hui, elle élève son fils, pilotant « seule, vaille que vaille, un rafiot conçu à deux ». Pas si simple de tout mener de front et vivre intensément. C’est en déambulant dans les rues et les bistrots de l’Est parisien – Belleville, Ménilmontant, Bastille… qu’elle va pouvoir rebattre les cartes et retrouver une nouvelle énergie. 

Ce road-movie urbain est ponctué de souvenirs de son enfance près des hauts-fourneaux – joyeuse, malgré les galères - et de dialogues tendres avec son fils . Il raconte aussi les rencontres, l’amour, le sexe. Et l’incessante recherche de compromis avec « l’autre, qu’on a aimé », le père de l’enfant, aujourd’hui envolé.

Victor Hugo au Sénat

de Jean-Pierre SUEUR

Corsaire (CORSAIRE) | Paru le 20/08/2018 | 14,00 €

« C’est aujourd’hui que la grave question des deux Chambres, posée par la Constitution, va être résolue. Deux chambres sont-elles utiles ? Une seule chambre est-elle préférable ? En d’autres termes, faut-il un Sénat ? […] Messieurs, j’y insiste. Il dépend aujourd’hui du Sénat de pacifier la France ou de troubler le monde. La France est aujourd’hui désarmée en face de toute la coalition du passé. Le Sénat est son bouclier […] Sénateurs, prouvez que vous êtes nécessaires. Le Sénat, en votant la dissolution compromet la tranquillité publique et prouve qu’il est dangereux. Le Sénat, en rejetant la dissolution, rassure la patrie et prouve qu’il est nécessaire […] Non, le passé ne prévaudra pas. Eût-il la force, nous avons la justice, et la justice est plus forte que la force. Nous sommes la philosophie et la liberté ».

Victor Hugo au Sénat, le 21 juin 1877

Pair de France de 1845 à 1848, Il a été sénateur de Paris de 1876 à 1885, Victor Hugo a été, à la Chambre des Pairs comme au Sénat, le chantre du progrès et de la liberté. Son action et les discours qu’il y a faits sont parfois oubliés. L’objet de ce livre est de les mettre en pleine lumière.

Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud, Jean-Pierre Sueur a été maître de conférences à l’Université d’Orléans. Il a été député du Loiret, maire d’Orléans, secrétaire d’État aux collectivités locales. Il est sénateur du Loiret.

 

 

 

Choix de poèmes (bilingue)

de William Butler YEATS

Voix d'ailleurs Poésie (PÉTRA) | Paru le 16/08/2018 | 16,00 €

Il existe pour la poésie de William Butler Yeats une sorte de mystérieuse sympathie et de forte attraction que le temps ne dément pas. Au-delà d’une œuvre foisonnante de chef d’école littéraire, de dramaturge, d’essayiste, d’homme engagé dans l’histoire tragique de l’Irlande du premier tiers du xxe siècle, c’est le poète qui recueille le plus la faveur du lecteur contemporain.

La raison en serait une esthétique sensuelle ou épurée, une parole intime fervente ou plus abstraite qui s’épanche et se confie . En elle, s’offrent les émotions, les rêves, les déceptions, les chagrins, les joies et souvent, les moments les plus authentiques d’une existence qui ne se dérobe pas. Un destin attachant nous est alors livré, témoin d’une puissante méditation intérieure et, dans le même temps, porteur de résonances universelles.

Le chant du tambour

de Jean-Luc BREMOND

Fiction (5 SENS) | Paru le 13/08/2018 | 17,00 €

Alors que sévit la Grande Guerre en Europe, un jeune Algonquin de treize ans doit entreprendre sa quête de vision. Cependant son père, homme-médecine, a d’autres projets. Il l’envoie en mission pour interpeller ceux qui menacent son peuple et pour que s’accomplissent les prophéties. Il doit pour cela faire un tambour, c’est en le battant qu’il trouvera sa destination. Commence alors un voyage initiatique et périlleux dans les couleurs des quatre points cardinaux, le jaune, le rouge, le noir et le blanc, avec comme guide le chant du tambour.

Jean-Luc Bremond

Jean-Luc Bremond est né en 1964. Depuis de nombreuses années, il vit avec sa famille dans une communauté axée sur la non-violence où il exerce le métier de boulanger et de potier. Il joue de la musique et anime des ateliers de danse traditionnelle. C'est en marchant dans les grands espaces ventés du haut Languedoc que des histoires sont nées, nourries de la richesse de l’expérience communautaire.

L'inconnu

de Alain DORÉ

Fiction (5 SENS) | Paru le 13/08/2018 | 12,70 €

Bien assis sur mon vieux banc en bois, je le regarde arriver. Noir de pied en cap, son chapeau vissé sur la tête, il braque sur moi son regard terrible, où je devine une volonté inflexible. Déjà qu’il se produit des choses bizarres dans ce petit village, sa venue ne va pas arranger les choses. Il passe devant moi de sa démarche rapide, je pense qu’il va vers les ruines du vieux château. Que peut-il bien chercher là-bas, est-ce l’ancien trésor, celui que l’on attribue aux templiers ? Et cette policière, la superbe brune aux yeux verts, qui te glace jusqu’à la moelle tant l’humanité semble l’avoir désertée ! J’espère bien vivre assez vieux pour connaître le dénouement de tout ça.

Alain Doré

Alain Doré nous propose son troisième roman. Il s’est essayé à un nouveau genre narratif, où l’action est perçue par les yeux d’un ancien, témoin immobile et passif du temps qu’il lui reste à vivre. Bien qu’il soit celui que l’on oublie toujours, il est tout de même le centre où tout s’agrège. Il en résulte un roman où l’action et l’intime se mélangent pour lui conférer sa saveur propre.

Quéménès, ô Kemenez. Mon île, ma vie... Et comment je largue les amarres!

de Marie-Thérèse DARCQUE-TASSIN

Méandre (PÉTRA) | Paru le 10/08/2018 | 25,00 €

30 pages de photographies noir et blanc et couleur.

Cet ouvrage est une sorte de saga, rassemblant trois livres dont deux publiés et désormais épuisés, qui relate trois histoires d'amour avec l'île de Kemenez, à quelques encablures des côtes bretonnes, entre Le Conquet et Ouessant.

La première est celle de la famille Tassin qui y vécut tels des Robinson. C'est un hommage au père de l'auteure, mais aussi à la mer et au mode de vie îlien, une vie laborieuse empreinte de liberté et de poésie (Un bout de vie... sur l'île de Quéménès).

Cette histoire d'amour se poursuit avec José, le gendre de Henri Tassin, qui prend le relais en 1993, après le décès de ce dernier et s'efforce de poursuivre son oeuvre. Même lorsque l'île est vendue au Conservatoire du littoral en 2003, il lutte de toute son âme pour maintenir l'île et ses bâtiments en l'état, jusqu'à l'installation de "locataires" chargés par le Conservatoire de valoriser les produits agricoles et de s'occuper de chambres d'hôte. Mais l'absence de reconnaissance de l'administration conduira cet être fier et perfectionniste à rejoindre un ailleurs où il repose désormais en paix (L'île de Quéménès, mon paradis désenchanté).

Le troisième livre, L'île de Kemenez, comment je largue les amarres, est celui d'une rupture amoureuse très douloureuse, lorsque le conservatoire du littoral refuse de renouveler à l'auteure et à son fils la jouissance de l'île et d'une minuscule maison, leur penty. Le pot de terre doit-il continuer sa lutte contre le pot de fer, u risque d'y laisser sa santé déjà ébranlée par les désillusions et la maladie de Lyme, et alors que sa mère vient de décéder? Sagement, Marie-Thérèse Darcque-Tassin, soutenue par son fils Quentin, décide malgré son affliction de tourner la page et d'essayer de vivre désormais sans son île bien-aimée.

La Petite Sorcière

de Gérard LATTIER

DOUBLE JEU 16,5 (APEIRON) | Paru le 01/08/2018 | 28,00 €

Gérad Lattier est bien connu du côté de Nîmes et Sète. Peintre et conteur depuis bien longtemps il transmet à travers cette série de 28 toiles l’idée qu’il faut en finir avec tout ce qui nous empêche d’être enfin en paix avec l’autre féminin et plus encore avec nous-mêmes. Un travail tout à fait remarquable, d’une très grande originalité et tout en simplicité !

Effraie ma nuit

de Bertille FALISSARD

DOUBLE JEU 16,5 (APEIRON) | Paru le 01/08/2018 | 28,00 €

Le personnage qui se dessine sous la plume de Bertille Falissard, la regarde avec insistance. Elle fait pivoter la feuille de papier. Il lui sourit. Après avoir fermé à double tour toutes les phrases qui découragent, elle a ouvert la fenêtre de sa nuit et c’est envolée. Un livre surprenant qui tourne et se retourne, qui vous perd et vous retrouve. Dans son écrin de couleur, une fenêtre appelle votre curiosité. La musique du papier se déploie comme les ailles de son histoire.

Un livre assez surprenant en noir et blanc qui peut se feuilleter dans tous les sens. Entre art singulier et art brut.

S'il n'y avait qu'un mot...

de Annie COURTIAUD

DOUBLE JEU 13 (APEIRON) | Paru le 01/08/2018 | 20,00 €

Annie Courtiaud nous emmène dans son rêve d’artiste, dans une promenade à travers ses œuvres où les sirènes ne font entendre leurs chants que pour nous parler d’amour et nous faire ressentir la douceur et l’émotion de l’échange.

Comme l’exprime sa peinture, il s’agit aussi du mélange des cultures. L’originalité, la délicatesse et la puissance du travail d’Annie vient du métissage. On peut y trouver de multiples influences mais elle conserve une personnalité affirmée, une originalité, un style !

Annie n’est pas une sirène qui nous attire pour nous noyer au fond des mers, mais pour nous entraîner au fond de nous afin d’y voir la lumière de l’amour.

Vers la Lumière

de Lindsay COX-HARRIS

DOUBLE JEU 13 (APEIRON) | Paru le 01/08/2018 | 20,00 €

À travers l’œuvre de Lindsay Cox-Harris, ce « Carnet de chemin » nous promène dans la lumière des paysages du Limousin.

Chaque jour les mêmes chemins, les mêmes paysages et chaque jour la lumière qui vient habiller et transformer le décor. Ses tableaux montrent la nature et ils en deviennent la nature.

Des textes poétiques de Lindsay accompagnent ce livre, en anglais et en français.

Ils nous transmettent sa vision et ses réflexions sur la vie, sa démarche artistique et philosophique.

Presque la fin d'un monde

de Brice GHARIBIAN

Fiction (5 SENS) | Paru le 27/07/2018 | 17,00 €

Dans la famille Barjhamm, il y a le grand-père, qui n’a jamais vu la mer.

Il y a le père qui fait des blagues pas drôles.

Il y a sa femme qui crie même quand elle chuchote.

Il y a le chien, toujours en train de faire des trucs de chien.

Il y a aussi tous les autres. Les enfants, l’oncle et la tante, les amis, la patronne du bar. Oui, tous les autres. Tous aussi fous les uns que les autres, de cette folie ordinaire, celle du quotidien, celle des petites gens.

Et, surtout, il y a le monde, qui va de travers.

Brice Gharibian

Né en Ardèche dans les années 80, Brice Gharibian connaît une enfance heureuse et sans encombre, un bonheur oublié, comme une sorte de mélancolie joyeuse dans laquelle il puise sans limite.

Il vit et travaille à Lyon, partage son temps libre entre rêveries et écritures, quand les deux ne se mélangent pas dans sa poésie.

Presque la fin d'un monde est son premier roman. 

Makaria

de Arnault BARTHOULOT

Fiction (5 SENS) | Paru le 23/07/2018 | 19,55 €

Paris, 1927. Des caniveaux du monde, entre la solitude de la rêverie et la lucidité bileuse, va éclore l’histoire d’une véritable descente aux enfers. Une histoire qui s’ouvre par une petite pensée intestine, l’une de ces pensées que l’on ne s’avoue pas, et qui s’insinue comme un poison dans les veines.

Mais pour s’offrir cette histoire, il faut en payer le prix. Rebecca, serveuse éreintée et épouse désenchantée de Colin, un vaurien connu trop tôt, s’y apprête sans le savoir, ayant le sentiment qu’une autre vie l’attend. C’est sous la forme d’Hector, tueur misanthrope épris d’une morale contestable, qu’elle viendra s’y heurter.

Trouvant l’un dans l’autre les maux qui font sauter le pas, ils sont prêts à laisser infuser cette idée qui leur trotte dans la tête. Reste à chacun le choix de sa mise en scène : pour lui, une signature laissée sous la forme d’un mystérieux valet en gants blancs ; pour elle, de naïfs mirages qui tournent au vinaigre.

Dans ce jeu unique d’un destin mêlé, ils n’ont plus qu’à aller jusqu’au bout. Et, une fois la veine creusée, il n’y a qu’à suivre le mince filet rougeâtre qui s’en échappe.

Certains disent qu’écrire en rouge porte malheur, mais ces gens ne font pas d’histoire…

Arnault Barthoulot

Arnault Barthoulot, ancien enseignant épris de voyage et de liberté, quitte à 26 ans la France pour le Vietnam, entretenant une relation ambiguë avec son pays d’origine et sa capitale. Écrivant depuis son adolescence, influencé par le Romantisme et l’Absurde, il s’attache à montrer comment les passions les plus vives entraînent irrémédiablement les folies les plus destructrices.

QuintessenCiel

de Pascal FEYAERTS

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 15/07/2018 | 16,00 €

On ne fait pas de la bonne littérature avec des bons sentiments, c’est entendu !

Mais avec une fêlure, sans s’en apercevoir, on crée un passage entre soi et le monde. La disparition est au centre de ce livre, et Pascal Feyaerts, qui est croyant, qui doit croire, touche ici avec justesse le manque et l’inconsolable des enfants du temps.

Si on se laisse prendre par la main, ses mots sont les nôtres, dans d’autres circonstances, dans d’autres lumières. C’est pourquoi ces textes trouvent leur chemin.

Je suis athée, et je pense pourtant qu’il dit juste, qu’il dit vrai sur le deuil et l’espoir. En témoignent les deux derniers vers de ce recueil :

 

« Où que tu sois

   J’espère que tu danses »

 

Michel Van den Bogaerde

Pourquoi j'ai buté mon cousin Gustav

de Yvan DAUMONT

Fiction (5 SENS) | Paru le 13/07/2018 | 11,20 €

C’est la faute à Corinne, Sonia, Catherine et toutes les autres. C’est la faute à l’enfance, l’adolescence et la famille. La faute à toutes les fois où l’univers complote pour nous ridiculiser aussi. Lorsque les frustrations accumulées se fracassent sur le mur narcissique des réseaux sociaux, les envies de meurtre remontent à la surface.

Suivez les pérégrinations d’un artiste en manque de reconnaissance qui, à l’occasion du remariage de son frère, fait un Calimero nervous breakdown jubilatoire.

Yvan Daumont

Passionné de littérature russe, de philosophie et de voyages, Yvan Daumont a travaillé de nombreuses années à l’international pour des banques américaines, des start-up et des maisons d’édition. Depuis 2012, il se consacre à l’écriture et à l’enseignement. « Pourquoi j’ai buté mon cousin Gustav » est son troisième roman.

 

Mezzo Voce

de Dolorès MARAT

FARIO (FARIO) | Paru le 12/07/2018 | 45,00 €

L'invention de Morel d'A. Bioy Casares - La tentation du spéculaire

de Jean-Pierre ZARADER

ARTDERIEN (ARTDERIEN) | Paru le 10/07/2018 | 15,00 €

 À la frontière de la littérature et de la philosophie, L’invention de Morel, roman qui paraît deux ans après La nausée de Sartre, dialogue avec ce dernier, mais aussi avec l’ensemble de l’œuvre de Bioy Casares, comme avec J.L. Borges, avec  Les autres, le film de Hugo Santiago auquel il a collaboré en tant que scénariste, ou Les ailes du désir de Wim Wenders.  Un voyage dans le temps et dans l’imaginaire.

Qu'adviendra-t-il de toi, Amazonie ?

de Jorge TUFIC

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 09/07/2018 | 9,80 €

Jorge Tufic est né en 1930, au fin fond de l’Amazonie, de parents d’origine libanaise. Il a passé la seconde partie de sa vie dans le Nordeste, région voisine de l’Amazonie, côtière et aride, à Fortaleza. Son oeuvre couvre les thèmes les plus divers et adopte différents genres, en particulier le sonnet, où il excelle en maître. Son art possède les caractéristiques dont peut s’enorgueillir le meilleur de la poésie brésilienne : le don de parler directement au coeur, doublé d’une technique magistrale. Jorge Tufic est décédé le 14 février 2018 à São Paulo. Qu’aviendra-t-il de toi, Amazonie ? a pour objectif d’offrir au lecteur un choix représentatif de ses poèmes.
Jean-Pierre Rousseau est poète et traducteur. Il a traduit notamment de la poésie finnoise (Eino Leino, chantre de la Finlande, 2004) et brésilienne (Poésie du Nordeste du Brésil, 2002, et Grandes Voix de la poésie brésilienne du xxe siècle, 2011). Il est un des sept administrateurs de la Maison de Poésie Fondation Émile Blémont (Paris). L’Âme partagée (2015) est son plus récent ouvrage de poésie personnelle. Deux de ses recueils ont été traduits en russe.
Luciano Maia est poète, traducteur et essayiste. Membre titulaire de l’Académie céarense de lettres (le Ceará étant un État du Brésil), il a publié plus de vingt ouvrages. Il est consul honoraire de Roumanie à Fortaleza. Un choix de ses poèmes a été traduit en français par Jean-Pierre Rousseau (De lune et d’eaux, 2013).

Aux fils du calvaire

de Jean-Luc MANET

ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 06/07/2018 | 6,00 €

Après Haine 7, paru chez Antidata en 2012, Jean-Luc Manet revient avec Aux fils du calvaire, une novella bien dans sa veine, entre errance urbaine et rock'n roll.

C'est l'histoire de Romain, qui est SDF. Il a pourtant un toit : un box promis à la démolition, qu'il squatte en compagnie d'un vieux clochard mutique, toujours flanqué d'un petit chien galeux. Sa vie bien réglée, entre manche quotidienne dans le métro parisien, escales aux bains-douches publics, et errances sur les quais de la Seine, est soudain doublement perturbée, par la rencontre d'une jeune étudiante en journalisme et par une vague de meurtres sordides frappant les sans-abris.