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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Tamanoir

de Jean-Luc André D'ASCIANO

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 13/03/2020 | 18,00 €

Dans le cimetière du Père-Lachaise, au petit matin, trois meurtres. Non : deux. Car une des victimes se relève, prend son chat sous le bras et s’enfuit. Quand il apprend ces meurtres dans le journal, Nathanaël Tamanoir, un privé anarchiste et volontiers querelleur, se dit qu’il faut qu’il fouine. Il va fouiner, mais à sa manière. En créant le maximum de chaos possible.

Le pèlerinage du temps

de Clara CALVET

hors collection (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 13/03/2020 | 15,00 €

Serait-ce une rêverie ..

une rêverie sur l'humaine tragédie, celle de l'homme contemporain humilié et bafoué qui a, de ses propres mains, construit les conditions de sa prison, de son aliénation, et celles d’une terre devenue peu à peu inhabitable..

Serait-ce une rêverie ..

la rêverie d’une histoire d'amour avec un être singulier.. un amour.. une communion ..avec tous les errants de la terre et toutes les errances du monde, avec tous les innommés et les dé-nommés de la Terre..

Serait-ce une inquiétude devant l’Innommé qui s’annonce..

Serait-ce un chant..

Le chant du monde donné au poète,

qui le restituerait au monde.

Mon épopée

de Vincent THOLOMÉ

Poéfilm (LANSKINE) | Paru le 12/03/2020 | 15,00 €

Le poids de nos vides

de Léonard CROT

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 12/03/2020 | 20,40 €

Louis Sibué s’est engouffré dans le bouge le plus proche de la gare routière pour attendre Sarah. Après vingt-quatre années à la Fondation, la somnolence de symptômes l’a autorisé à sortir. Il va devoir se confronter aux souvenirs d’une existence heurtée, remonter dans ce village où le monde semblait ne pas être encore arrivé.

On erre dans une brume dense qui vous éloigne le ciel. On voit se tricoter des mailles d’Histoire, surgir d’énigmatiques personnages. Beaucoup de tendresse empêchée. On s’accroche à des mots qui s’effilochent.

Jusqu’où trébuchera-t-on entre les ombres.

« Sarah ne devrait plus tarder, mais comment savoir. Les bus de la Ligne du Haut ont de tout temps roulé à leur propre rythme, une cadence bien à eux, libre et syncopée. Ils apparaissent, y renoncent, vous embarquent ou feignent la cécité, comme si personne ne se tenait sous ce parapluie, adossé à ce poteau faisant office d’arrêt. Ils accélèrent, vous éclaboussent en passant bien trop près mais inutile de vous époumoner, voyez, l’horizon les a d’ores et déjà avalés. »

Comme dans ses deux précédents livres (Les Pommiers de la Baltique et Silences d’une ville), Léonard Crot nous plonge dans les méandres de personnages hantés par les limites des mots. Il confirme la singularité d’une écriture dont les sédiments ont été charriés par quelques fleuves littéraires venus de Hongrie, du Portugal ou d’Italie.

Léonard Crot

Léonard Crot est né en 1980 dans le canton de Vaud. Père de deux enfants, il vit et écrit non loin d’un bois, à Lausanne.

Libre

de Julie ALTINOGLU

Fiction (5 SENS) | Paru le 12/03/2020 | 13,60 €

Arrivée en France à l’âge de 12 ans et issue d’un milieu modeste, Rose bâtit un empire à force de travail et d’ambition. Jadis femme d’affaires redoutable et passionnée, Rose est aujourd’hui devenue à 90 ans une mamie aimante, toujours aussi coquette, soucieuse de transmettre son amour et sa culture à ses petits-enfants.

Un événement tragique arrivé quelques années plus tôt divise aujourd’hui la famille et crée de nombreuses tensions. Rose, vivant de plus en plus mal cette situation, décide alors de réunir ses six petits-enfants pour les réconcilier. À la veille du déjeuner qu’elle organise chez elle et dans lequel elle met beaucoup d’enjeux, Rose récapitule inlassablement tous les sujets qu’elle souhaite aborder : résoudre le conflit entre Alex et Joseph, proposer à Anouche de reprendre le flambeau de son entreprise, apprendre à Emma la cuisine arménienne, transmettre sa culture arménienne et son regard sur la vie et surtout, leur apprendre à être libre.

Elle a ainsi une idée bien précise en tête pour chacun de ses petits-enfants. Mais les choses ne se passent pas du tout comme prévu…

Julie Altinoglu

Julie Altinoglu naît en 1977 en région parisienne de parents d’origine arménienne. Son père, professeur de mathématiques et sa mère, professeur de piano, lui ouvrent la porte de deux univers très différents. À 10 ans, elle vit un drame qui bouleverse sa vie et cherche alors refuge dans la lecture et l’écriture. Après une carrière dans le marketing et la communication, elle écrit son premier roman à la naissance de sa première fille.

Petit traité de l'insignifiance

de Jean-Luc FAVRE REYMOND

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 12/03/2020 | 11,90 €

« Au fil de ses nombreux ouvrages et de ses modes d’expression multiples, Jean-Luc Favre Reymond, travaillé par la fièvre poétique depuis des lustres, je le sais, ne cesse de travailler lui-même de façon assez enfiévrée la langue - qu’il triture, creuse, expérimente, essouffle, ranime et dynamise, farouchement désireux d’en explorer et d’en exploiter sans lassitude les virtualités. Le poète, le poïète, le créateur de mots et de formulations et d’images et d’élans nouveaux du dire, n’entend jamais se satisfaire des énoncés éculés, des fades habitudes de la communication ordinaire, des proses purement informationnelles ».

Patrick Vighetti

Docteur en philosophie, enseignant et traducteur

« Le Petit traité de l’insignifiance fait une apparition pour le moins intempestive dans le cadre des catégories figées du paysage littéraire. Poésie ? Essai ? Aphorismes ? Philosophie ? Linguistique ? Métaphysique ? Probablement tout cela à la fois. Le lecteur, d’abord interloqué, pense assister à un dialogue à première vue chaotique entre des instances qui posent des questions, les laissent sans réponse, ou répondent par une autre question, laquelle est une nouvelle béance. Répondent parfois par une affirmation mais qui plonge le lecteur dans une perplexité sans fond. Dialogue intérieur du poète avec lui-même ? Alors c’est sans doute un dialogue entre ses mille moi… »

François Aguettaz

Docteur es lettres, chercheur honoraire.

Jean-Luc Favre

Jean-Luc Favre Reymond, poète, critique et écrivain est né en 1963 en Savoie. Son œuvre poétique a été saluée par les plus grands poètes et universitaires contemporains. Auteur à ce jour de 37 ouvrages publiés. Son œuvre est traduite tout ou partie en huit langues.

Une histoire d'amer

de Patrick CHERBÉ

Fiction (5 SENS) | Paru le 12/03/2020 | 13,60 €

“Il aurait voulu être musicien, poète, peintre, artiste ou écrivain, être heureux, achever « Les Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau » où l’auteur présente une vision philosophique du bonheur, proche de la contemplation et de l’absence de trouble, cette ataraxie que Grassouille aurait tellement voulu vivre. La chanson célèbre interprétée par Nicole Croisille (le blues du businessman) le faisait rêver autant qu’elle lui brisait le coeur. À trente-cinq ans passés, il n’était que numéro deux, papa tenait toujours les rênes de la société Heyman & Fils. Tandis que sa fissapapasthénie le torturait, il voyait s’envoler ses rêves d’artiste…”

Patrick Cherbé

Chef d’entreprise retraité après une carrière en France et à l’étranger dans le domaine de la parfumerie. A la suite de son premier roman, Olga, tiré d’une histoire vraie, Patrick Cherbé signe ici son second ouvrage, nous invitant ainsi à découvrir le monde secret du parfum, à travers les yeux de Grassouille, héros malgré lui de cette fiction.

Noir soleil

de Francis LA CARBONA

Fiction (5 SENS) | Paru le 12/03/2020 | 12,80 €

« ... dans la maison du "cher maître", c'était le parallélisme des fluctuations de la grande Histoire, celle du pays, et de la petite, celle des Fastelli, qui enluminait leurs âmes. » Le Maroc à l'aube de son indépendance, mai 1968 en France, le crépuscule du franquisme en Espagne en 1973, autant de marqueurs dans le parcours de Marthe et Raphaël qui ne demandaient qu'à être heureux. Bravant les hostilités familiales en même temps que s'émancipe un peuple nord-africain qui les emporte peu à peu dans son tourbillon, ils font souche en bousculant l'ordre établi. Mais c'est le pot de terre contre le pot de fer. Trop de barrières, trop de dangers, la vie ne peut pas se résumer à un tel décor. Il faut partir. La reconstruction se fera en métropole, au milieu des disparitions brutales, des déchirures internes et des turbulences politiques qui vont scander les grandes époques de leurs existences. Les leurs, mais aussi celle de leurs enfants, vont être jalonnées de ruptures, recommencements et drames.

Francis La Carbona

Après "Esméralda n'aimait pas Quasimodo", l'auteur propose un nouveau roman qui illustre une conviction profonde : dans l'existence comme dans les livres, les mots sont à leur place là où on les entend le mieux, pas là où on les voit le plus. Vivant en Normandie depuis plus de trente-cinq ans, ses histoires naissent de voyages ou rencontres avec les gens, la nature et les livres.

Dancing de la marquise

de Christian DE MAUSSION

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 12/03/2020 | 15,30 €

Un roman ? Peut-être. Un autoportrait, plus sûrement, qui fait suite aux précédents. Je me peins dans des élans, des véhémences, des préférences. J’ai des couleurs pour mes penchants, des crayons rouges pour mes dégoûts.

Depuis l'origine, aux abords de l'école, j'aligne des mots devant les choses. Je me décoiffe devant la beauté. Je tranche dans la langue française. Je confectionne des textes, mes petites écritures, comme des recettes de confiture. Je suis sensible à l'écho des bocaux. J'aime le goût de mandarine de ce que j'imagine. J'entasse des milliers de pages de mes séjours dans les nuages. Aujourd'hui, j'ai envie de faire une photographie du dépôt, de tout ce ramassis, de toiser la hauteur des stocks, de métrer le linéaire littéraire.

Après quoi, j'empaquèterai ma marmaille, ficèlerai la marmelade, cachèterai le glorieux magot. J'hésite entre deux titres sur l'enveloppe. Je garde la main sur La cicatrice du brave, référence à la chaude pisse de Flaubert. Mais je me laisse tenter par Fragments d'un sentiment, qui touche aux éclats de balle du journal. Non, ce sera Dancing de la marquise, à cause d’Anna Karina et ses exquises bouderies. Ou bien Culottes courtes et carottes cuites. On verra.

Christian de Maussion

Christian de Maussion est diplômé d’ESCP Europe. Il cofonda l’Institut Multi-Médias. Il présenta ses premiers travaux littéraires à Théâtre Ouvert en lecture publique à Beaubourg, puis participa à la gazette littéraire Matulu. Il fit paraître des textes dans Le Monde, Le Figaro, Les Echos, La Croix, Libération, les Cahiers de l’Herne (Serres, Weil). Dancing de la marquise est le sixième ouvrage qu’il publie, le quatrième édité par 5 Sens Editions.

Avant la vie

de Klaus MANN

Littérature allemande (LA REINE BLANCHE) | Paru le 09/03/2020 | 14,00 €

Klaus Mann décrit ainsi le sentiment ressenti au début de sa carrière littéraire : « Notre vie consciente commença à une époque d’incertitude angoissante. Autour de nous, tout se fissurait et chancelait, à quoi aurions-nous dû nous raccrocher, d’après quelles lois aurions-nous dû nous orienter ? La civilisation dont nous faisions la connaissance dans les années 1920 semblait avoir perdu l’équilibre, ne plus avoir de but, de volonté de vivre, être mûre pour la ruine, prête à sombrer. Oui, nous fûmes confrontés très tôt à une atmosphère d’apocalypse, fîmes l’expérience de toutes sortes d’excès et d’aventures. » Né en 1906, Klaus Mann ressent ces années comme une profonde crise sociale et politique. Aussi pleine de joie et extraordinaire qu’ait pu être en superficie cette période, elle ne propose de fait aucune ligne morale. Le jeune écrivain présente la réaction de sa génération comme une recherche désespérée d’une nouvelle voie, d’un nouveau sens à la vie. (Uwe Naumann)

ÉPARPILLEMENTS

de NATALIE CLIFFORD BARNEY

Philosophie (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 06/03/2020 | 12,00 €

Natalie Clifford Barney (1876-1972), héritière d’une richissime dynastie, devint rapidement l’Américaine la plus célèbre du Paris de la Belle Epoque. Egérie de Remy de Gourmont, qui l’immortalisa dans ses Lettres à l’Amazone, elle fut également, pour reprendre le mot de François Mauriac, le « Pape de Lesbos », dont les amours, notamment avec la courtisane Liane de Pougy et le peintre Romaine Brooks, défrayèrent la chronique pendant plus d’un demi-siècle, car jamais elle ne se fatigua de séduire.
Amoureuse mais aussi femme d’esprit, elle se révéla un écrivain authentique dans une série d’ouvrages où ses souvenirs sont l’occasion de révéler une vision incisive et originale du monde. Les Eparpillements, parus en 1910, occupent une place de choix dans son œuvre. Ce recueil de pensées, où se reflète l’expérience hors norme d’une femme qui cultiva mieux que personne l’art de vivre et d’aimer, frappe tantôt par sa drôlerie tantôt par sa profondeur.

Jean Chalon, biographe de Natalie et grand ami de ses dernières années, signe la préface de cette édition, qu’accompagnent six photos peu connues illustrant la beauté de cette femme d’exception et le cadre où elle vécut à Paris.

SUBSPACE - Pourquoi je lis "Le Maître des illusions" de Donna Tartt

de Chloé SAFFY

Feux Follets (LE FEU SACRÉ ÉDITIONS) | Paru le 06/03/2020 | 8,50 €

« Pourquoi cette histoire secrète, et pourquoi en avoir fait un tuteur, semblable en cela au titre qu’on lui donne en français, Le Maître des illusions ? Pourquoi cette fascination depuis plus de vingt ans, et jusqu’où s’exerce-t-elle ? Peut-être pour me pousser, à travers ces pages, à comprendre comment ce Maître m’a offert des clés essentielles à employer en tant que personne, en tant qu’écrivain. Ici, il sera aussi question de Bret Easton Ellis et d’amitié littéraire, de message moral et de mentorat, de transcendance et de déception, de BDSM et de subspace, cette zone de l’esprit et du corps que parfois seule la littérature réussit à formuler. Une autre forme de Secret History. » Chloé Saffy est en dédicace au salon de L'AUTRE LIVRE le vendredi 26 novembre 2021 de 14h à 15h30, stand C28.

COMME UN TROU LUMINEUX DANS LE TROTTOIR - Pourquoi je le lis "Les Fantômes du chapelier" de Georges Simenon

de Balval EKEL

Feux Follets (LE FEU SACRÉ ÉDITIONS) | Paru le 06/03/2020 | 8,50 €

Sondant l’inventaire de Simenon dont elle est la spécialiste amoureuse, Balval Ekel réhabilite celui à qui l’on a fait porter tous les chapeaux de salaud, de l’antisémite au misogyne. Elle en rend sensible le côté visionnaire, pour révéler la biographie dissimulée derrière ce petit roman français autant que l’Histoire des hommes insérée dans le récit policier, la tendresse de Simenon pour ceux que d’autres appellent à tort les petites gens, leurs combats noués dans les gestes du quotidien, la lutte des femmes, la fausse fatalité d’un capitalisme contre lequel se dresser, malgré le piège que la forme même de l’urbanisme semble refermer sur les personnages. Tous victimes de leurs propres crimes. Publié avec le soutien du Centre National du Livre. Balval Ekel est en dédicace le vendredi 26 et le samedi 27 novembre 2021 de 15h à 16h au salon de L'AUTRE LIVRE sur le stand C28.

VAGABONDAGE - Pourquoi je lis "La Famille royale" de William T. Vollmann

de Frédéric JACCAUD

Feux Follets (LE FEU SACRÉ ÉDITIONS) | Paru le 06/03/2020 | 8,50 €

Fuite en avant mêlée de flâneries grises comme le cauchemar, de marches nomades et arrêts impromptus aux stations les plus flottantes, l’enquête que conduit Frédéric Jaccaud sur le corps monstrueux de la Famille royale arpente ce roman de Vollmann et San Francisco comme une cour des Miracles où se retrouvent les protagonistes, les deux auteurs, vous lecteur, tous indics et témoins d’une investigation. Ce livre écrit sur les traces de l’autre cartographie la perdition, désigne la rencontre comme point de repère, l’humain pour seule balise, dans l’incapacité à se situer face à un roman ou une ville, ceux-ci changeant d’architecture à chacun de nos passages, chaque lecture de leurs plans.

IL EST CINQ HEURES DANS UN MONDE CIVILISE - Pourquoi je lis "Septentrion" de Louis Calaferte

de Ludovic VILLARD

Feux Follets (LE FEU SACRÉ ÉDITIONS) | Paru le 06/03/2020 | 8,50 €

Déclaration de vie gorgée de lumières et de souffrances, Septentrion est l’opéra génial du pauvre au travail, non celui pour lequel on le paie au lance-pierre, mais celui par lequel il se rembourse sur l’existence, afin de la faire éclater de l’intérieur : sexe fou, théologie expérimentale, poème de guerre, attentat contre l’esclavage socialement acceptable. « Nous nous tenons plutôt dans cette ombre vitale du dessous. Là même où Calaferte se débat contre les pièges de l’abandon, de la faim et du suicide. Jugeant que ce qui vaut le coup vaut définitivement le coup, et que les obstacles font partie du jeu. Un jeu intégral et vibratoire. Le seul véritable objet de l’homme lucide. La Vie. »

Publié avec le soutien du Centre National du Livre.

NOTES OF A PROVINCIAL THINKER

de Victor KOGAN-YASNY

Z4 Editions (Z4 EDITIONS) | Paru le 04/03/2020 | 12,00 €

Victor Kogan-Yasny’s articles have, by current standards, been published in Russian for quite a long time now. The uniqueness of these works is that time has shown the accuracy and objectivity of his analysis. In analyzing the peculiarities of Russian politics in inseparable connection with European and world developments, and without being carried away by analogies, the author doubtless determines very precisely the place of Russia. Victor Kogan-Yasny’s involvement in practical politics certainly makes his conclusions even more credible. However, in my opinion, the author’s main achievement is his absolute intellectual honesty. I do not think I am mistaken in saying that, of all that has been published in Russia in recent decades, the political and philosophical works of Viktor Kogan-Yasny have indeed proved to be the most accurate and profound in their assessments and predictions. It is absolutely essential for anyone who wants to understand modern Russia to read, attentively and without haste, this wise and selfless book.

            Grigory Yavlinsky    Moscow

Noir comme le melon de Magritte

de Michel JOIRET

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 16,00 €

"Pays de vent
 Pays de traces."
Et c’est sur cette note très juste que se termine l’évocation de cette Belgique, tant de fois déchirée, tant de fois occupée à manger ses propres enfants, ou à les regarder s’entre-dévorer.

Etonnant, bien sûr, qu’elle soit toujours là, face au vent, face au temps, alors que d’autres pays, d’apparence plus solide se sont émiettés.
Pays de culture originale, attentif bien sûr à la littérature française, qu’elle soit de chez elle ou d’ailleurs.

Depuis les polders jusqu’aux collines boisés d’Ardenne et de Gaume, des charbonnages aux ardoisières, elle est bien placée, et Michel Joiret l’a fort bien senti, pour être un centre de culture européenne, ouvert à tous, et curieux des uns et des autres.
Pays noir, bien sûr, mais aussi pays rouge comme une coulée de fonte, et pays vert comme l’espérance.

Un tel pays, ça se mérite, et c’est un beau fleuron que voilà jailli du melon de Magritte.
 
                              Joseph Bodson

Arbres de vie

de Jean-Claude CROMMELYNCK

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 20,00 €

Jadis
les arbres
étaient des gens comme nous
Mais plus solides
plus heureux
plus amoureux peut-être
plus sages
C’est tout.
                 (Jacques Prévert)
 
Ce poème de Jacques Prévert cité en exergue ouvre le livre et en donne le ton : les arbres, êtres au temps long, mémoires du monde, nous précèdent, nous accompagnent, nous enchantent et nous réconfortent.

Certains ont traversé les siècles : ils sont notre histoire vivante, individuelle et collective.
Ils nous survivront si nous ne signons pas leur fin.
 
Soixante-cinq poèmes dédiés à ces « arbres de vie » accompagnent soixante-cinq infogravures imprimées sur papier dessin, toutes plus poétiques les unes que les autres.

Ce que je confie aux vagues

de Elysabeth LOOS

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 22,00 €

L’auteure s’efface dans ces courts poèmes conjugués à l’infinitif, à l’impersonnel dirait-on. C’est aussi bien ce que les vagues lui renvoient, miroir et sensualité des dissolutions, dans l’incessant commerce, le visage plié des vagues, qu’elle nous confie.
Je tiens le recueil dans la main, l’empaume au grain de ma peau. Il me semble évanescent, feuilleté de plages sous le flux et le reflux, parcheminé de brise.
Il m’inspire dans un souffle, s’efface dans une expiration.
Il trace pourtant un chemin, divisé qu’il est en courts chapîtres.
Il me semble que le fil des mots n’y tient qu’à un fil, en tout point fragile comme celui d’une existence, et pourtant en affleure le large : celui de l’horizon d’une haute mer.
Il est celui d’un corps associé au rivage, coquille de noix que retrempe la marée aux côtes d’un thorax, l’éclat d’un éternel retour qui prend la figure de l’instant, dans la nacre des miroirs, le sacre d’une vague, le temps profond qu’anime la sensation.
On s’en trouve balloté dans le remuement du monde que commente l’onde.
Le poème s’instaure en lâcher-prise dans la suspension de l’instant strié.

           Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert

Le Lac du Bois de la Cambre

de Anne-Michèle HAMESSE

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 18,00 €

Le Lac...
Ce n’est pas le lieu, demeuré familier, des souvenirs enchantés ou mélancoliques d’enfance et de jeunesse.
Sous ses eaux parfois scintillantes, parfois glauques, se dissimule l’Autre Monde.

Monde d’une mémoire multiple ou s’entremêlent plusieurs vies, successives ou parallèles, réelles ou rêvées.
Monde des visions issues du tréfonds d’une conscience qui est celle de l’auteur, mais aussi de notre conscience à tous – mythes et images qui proviennent de la nuit des temps: le Roi Pêcheur des romans du Graal, la Maîtresse des Fauves, une surprenante Antigone, violente et étrangement sexuée.

Mais le Lac n’est pas que cela.
Anne-Michèle Hamesse dépeint – non, elle vit et nous fait vivre – une errance qu’une réminiscence inattendue métamorphose en quête.
Cette quête aboutit à une réintégration des visions éparses et mystérieuses dont l’héroïne fut le jouet. Elles se chargent de sens; l’Autre Monde et le monde d’ici ne font plus qu’un.

Tristia, la Dame du Lac, verra renaître en elle cette certitude fugitive qu’elle croyait évanouie à jamais: une lumière absolue, éclairant un Tout harmonieux et serein.

                         Préface de Pierre Morlet

 

La Belle me hante

de Anne-Marie DERESE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 18,00 €

La magnifique poète Anne-Marie Derèse nous capture et nous captive. par ses mots ardents offerts en cascade, sarabande sans fin dont elle se veut l’ouvrière enchantée.
La dame brune nous chante sa chanson telle une fée de la nuit penchée sur le berceau des belles.
Elle dit leurs songes en un beau poème nuptial et incantatoire avec toute la ferveur d’une prière à celles qui la hantent, elle est la belle, elle est aussi la bête.
Elle nous hante Anne-Marie, la magicienne noire, ses paroles de feu, ses délires, son vertige en elle et à jamais, elle nous transporte vers ces pays magiques et indicibles, ceux où la poésie fait escale un jour, ou peut-être pour toujours, en un exil volontaire.
La richesse du verbe nous emporte dans un voyage envoûtant aux sortilèges impérissables qui nous poursuivent et nous captivent à jamais.
La belle nous hante et ne cesse jamais de nous hanter jusqu’au bout de ses mots.
Anne-Marie Derèse les change, ces paroles, en prophéties leur accorde une puissance divinatoire, son imagination la fait visionnaire, elle ensorcelle ce recueil, brasse les mots, les pétrit commme une pâte à lever, ils sortent transfigurés, ils sont matière vivante, c’est l’apanage des plus grands conteurs.
Des plus grands poètes.
Anne-Marie Derèse est de celles-là.

(Extrait de la préface d'Anne-Michèle Hamesse)

Loin des routes agitées

de Martine ROUHART

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 20,00 €

C’est d’un filet de voix que l’auteure sonde la profondeur de l’instant, l’écho d’une permanence dans l’offrande du présent.
« Tenter de consoler le temps qui reste » et « semer sur nos vies ses cailloux blancs » tel le petit Poucet, l’instant n’est-il jamais qu’une boucle dans le temps, et, par-delà les ans, un ressourcement du vivant, le moment privilégié d’un souffle que reprend sur lui le poète ?
Un chant discret s’élève, volatile comme l’île que rebat l’océan, une palme.
Fluide et transparent, le recueil semble vouloir se faire oublier, sa parole devoir s’envoler comme au bec de l’oiseau, dans son souffle le chant. Plus que par leur lexique c’est à travers leur rythme que l’auteure veut nous rendre compte de la pulsation qui l’anime et, la dépassant, renvoie sa personne à la persistance du vivant anonyme.
Mais ne dit-on pas que le poète n’est pas celui qui est inspiré mais celui qui inspire ? C’est cela même qu’au puits de l’instant elle nous souffle à l’oreille.
(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

     " Peut-être que l’on écrit
      seulement
      pour ouvrir des portes

      vers le dedans

      vers le dehors

      pour faire circuler
      les rythmes essentiels
      de la vie"
                                 (Martine Rouhart)

 

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