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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Voix féminines de la Méditerranée

de Seza YILANCIOGLU

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 01/04/2017 | 22,00 €

Une approche transversale de l’écriture francophone en Méditerranée caractérise les auteurs et universitaires dont les textes sont regroupés ici : Lectures et analyses de Maïssa Bey, de Leïla Sebbar, d’Assia Djebar comme de Cécile Oumhani, les voix féminines du début du XXIe siècle se conjuguent pour incarner la réalité et les paysages du Maghreb à la Turquie.
Identité commune ou plurielle ? L’ensemble des textes – critiques ou de création – semblent se répondre pour former une fresque vivante, un tableau de la création émergeant sur la Rive sud.

Sur les oeuvres silencieuses. Contribution à l'étude de l'art d'après Auschwitz

de Paul BERNARD-NOURAUD

Usages de la mémoire (PÉTRA) | Paru le 01/04/2017 | 27,00 €

L’art d’après Auschwitz n’existe pas. Aucun artiste ne se réclame ouvertement de ce qui ne saurait être considéré comme un mouvement, et qui est à peine une appellation commune. Ceux qui le font plus timidement sentent bien qu’il y a dans leur démarche quelque chose de déplacé, qu’une telle revendication impose qu’ils la justifient avec d’infi nies précautions auxquelles doivent pareillement s’astreindre les historiens de l’art qui cherchent à mettre en évidence, non pas l’existence de l’art d’après Auschwitz, donc, mais le fait qu’il constitue cependant une dimension – une dimension peut-être fondamentale – de l’art contemporain.
C’est à la mise au jour de cette dimension des images qui peuplent nos imaginaires que s’attache cette étude
en portant attention aux différentes formes qui ont connu depuis Auschwitz certaines inflexions majeures pourtant souvent restées inaperçues : qu’il s’agisse des contours des figures ou des fonds, de l’emploi des couleurs, ou encore de l’échelle de la représentation des corps humains. Tous motifs dont le visage figuré est sans doute l’indice le plus évident, lui qui a pour partie perdu sa contenance propre chez des artistes aussi différents qu’Alberto Giacometti, Francis Bacon, Zoran Music, Jean Fautrier, Oscar Muñoz, William Kentridge ou encore Michal Rovner.

La biodiversité entre science et politique. La formation d'une institution internationale

de Florian CHARVOLIN, Guillaume OLLIVIER

Pragmatismes (PÉTRA) | Paru le 01/04/2017 | 29,00 €

La création d’une institution internationale est un fait rare. En 2012, l’IPBES, la Plateforme Intergouvernementale Science/Politique sur la Biodiversité et les Services Écosystémiques, voit officiellement le jour. Cet événement prolonge la mise à l’agenda politique et scientifique de la Biodiversité amorcée dans les années 1980 et marquée par la signature, en 1992, de la Convention sur la Diversité Biologique ou
encore la publication du Millennium Ecosystem Assessment en 2005. L’IPBES, discutée dès 2005, marque la volonté de combler un fossé entre science et politique estimé être à l’origine de l’échec de la gouvernance internationale face à la menace d’une 6e extinction des espèces.
Ce livre étudie la période de formation de l’IPBES (2005-2012) caractérisée par une incertitude radicale sur ses contours et son existence même. Associant ethnographie, sociologie des pratiques documentaires et socio-informatique, les auteurs adoptent un regard pragmatiste orienté vers les modalités d’existence, sur de multiples scènes, de cette institution alors en devenir. L’ouvrage décrit les opérations de sa mise en
visibilité sur le Web, suit l’évolution de ses relations avec les institutions préexistantes, met en lumière le rôle de ses archives documentaires, saisit la performance des négociateurs en face-à-face et les discussions sur la formulation des textes fondateurs.
Objet de connaissances et d’appropriations multiples, parfois contradictoires, la biodiversité est au coeur de revendications politiques. Comment les négociations ont-elles pu aboutir, par-delà la variété des conceptions et des stratégies des différents protagonistes ? Comment les communautés scientifiques, les États, les instances internationales et les porteurs de causes environnementales sont-ils parvenus à surmonter les désaccords et les dissonances cognitives et politiques ? À travers son herméneutique d'une institution en formation, l’ouvrage contribue à relativiser l’idée d’une fracture irrévocable, souvent dénoncée, entre une diplomatie internationale et des acteurs de terrain

Les perversions de Julie-Ange

de Claude LANDER

Fiction (5 SENS) | Paru le 01/04/2017 | 19,80 €

Les perversions de Julie-Ange

Cher Claude (ou Ulysse ?)

 

J’ai dévoré ton livre à pleines dents, mais je trouve que tu es gonflé d’avoir utilisé mon vrai prénom !

 

Heureusement que tu as fort bien brouillé les cartes en mélangeant les lieux, les histoires de nos amis, voisins ou connaissances de sorte qu’il soit impossible d’identifier ma famille ou de remonter jusqu’à moi, avec les conséquences que nous pouvons tous deux imaginer… 

 

J’ai eu peur au début que tu me fasses passer pour une pute malfaisante, mais tu as très joliment su brosser ma soif d’amour et ma personnalité, disons… originale. Je t’en suis reconnaissante.

 

Nos torrides ébats sont décrits avec toute la délicatesse que je te connais. Merci pour ce rappel des meilleurs moments de ma vie. 

 

Je trouve la fin un peu trash ! “Ulysse” est encore vivant que je sache… Suis-je vraiment aussi détraquée et dangereuse que l’affirme le docteur Lutz ?

 

Je me suis sentie vieille en te lisant, je crois que je t’aime encore un peu…

Je te souhaite tout le succès que notre histoire mérite.

De l’autre bout du monde, 

 

Julie-Ange.

 

PS : Et si tu écrivais la vie de Dolores ?

 

Lettre reçue avant la sortie officielle du livre, avec le tampon de la poste des Pâquis, à deux pas de l’appartement de Thérique…

Allons Odile, sèche tes larmes de crocodile !

de Lauren FISCHER

Jeune adulte (5 SENS) | Paru le 29/03/2017 | 18,00 €

Dans la vie, rien n’arrive par hasard. Quand, suite au décès de sa mère, Érine découvre qu’elle hérite de parts dans une société, dont elle n’a jamais entendu parler, elle en est définitivement convaincue. D’ailleurs, sa curiosité la pousse à prendre l’avion pour Vancouver afin d’y rencontrer les autres associés et de leur revendre ses actions dont elle n’a que faire.

Sur place, elle retrouve Odile, amie d’enfance de sa mère et coassociée dans la société. Tout d’abord mal accueillie par cette dernière, Érine est très vite convaincue qu’un lourd secret plane entre elles depuis des années. 

Bien décidée à découvrir la raison du comportement d’Odile, Érine va être confrontée à certains évènements qui vont bouleverser sa vie. 

Tomber éperdument amoureuse, recevoir des lettres anonymes, participer à des parties de poker clandestines et démanteler un trafic de drogue, ne figuraient pas sur la « to-do-list » d’Érine quand elle a posé le pied sur le sol canadien. 

Pourquoi n’a-t-elle pas écouté sa raison au lieu de son cœur ? Qu’est-ce qui pousse Érine à vouloir revenir à Vancouver ? Pourquoi Odile veut-elle absolument que cette dernière rentre rapidement chez elle ? Qu’est-ce qu’Odile a de si terrible à cacher ?

Il ne faut jamais oublier que c’est parfois dans les moments les plus sombres que la vie vous sourit le plus…

Lauren Fischer

Lauren Fischer, de son vrai nom Laure Gfeller Houisse, est née à Genève en 1973. Elle travaille, depuis quelques années, comme secrétaire dans une étude d’avocats de la place genevoise. C’est après avoir perdu les trois membres les plus importants de sa famille en l’espace de 5 ans, qu’elle décide de se lancer dans l’écriture de son premier roman en juin 2015.

Les Tigres ne crachent pas le morceau

de Michel MAISONNEUVE

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 24/03/2017 | 14,00 €

Qui a trucidé le dompteur Hildeberg avant de le donner en pâture à ses tigres ? Perle de Jade, la contorsionniste chinoise ? Bibi le clown ou Mitchum l’hermétique illusionniste ? À moins que ce ne soit l’écuyère hongroise, l’explosive Miléna. Y a-t-il ou non de la coco planquée sous le chapiteau ? C’est ce que devra découvrir le sage Dachi El Ahmed, prof de langues orientales et dénoueur d’intrigues à ses heures. Embauché comme charmeur de cobra par son vieil ami Raoul, directeur du cirque Pantaleoni, Dachi devra donner de sa personne pour lui sauver la mise, y compris courser une BM à dos de dromadaire.

Michel Maisonneuve vit en Provence. Il a exercé divers métiers, ouvrier de nettoyage, musicien, moniteur-éducateur, avant de devenir journaliste pour la presse locale. Il a notamment publié Le périple d’Arios, roman d’aventures sur fond d’Antiquité, Le chien tchétchène, polar, et L’histrion du Diable, qui retrace l’itinéraire du premier Arlequin. Il se définit avant tout comme un raconteur d’histoires.

 

Vade retro satanas

de Luc FORI

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 24/03/2017 | 14,00 €

Dans un contexte de Djihad et d’attentats, une enquête décapante dans le milieu des mosquées et de la mouvance salafiste qui prend à contre-pied bien des préjugés.

« Faut que tu changes, Will, faut que tu changes… », qu’elle répétait. Du coup, j’ai essayé de changer, de changer de femme… ça n’a évidemment pas fonctionné comme prévu et j’ai dû bientôt poser mes valises ailleurs, en face d’un immeuble peuplé de cas sociaux et de mahométans forcément inquiétants. J’avais tout perdu, Heike, mon fils et le fil de ma vie. Alors, pour m’occuper, j’ai dû accepter de boire du thé, et même d’aller à la mosquée. Et comme je ne sais pas dire non, je me suis bientôt retrouvé à suivre la trace de deux apprentis djihadistes… Une trace qui m’a conduit jusqu’à Bruxelles, avec pas mal de surprises, mais je n’en dirai pas plus sur cette histoire belge ! Pendant ce temps Heike -commissaire de police à Bourges- était aux prises avec un psychopathe pas piqué des hannetons. C’est mon pote Roger, lui qui n’est pourtant pas bavard, qui a eu le dernier mot.

 La passion du langage et des belles lettres conduit Luc Fori à mener de front son métier d’enseignant et ses activités d’auteur de polars. Il a publié dans la même collection Choc Berry blues, Connexions tragiques, Si les petits cochons te mangent pas où l’on découvre le regard décalé et plein d’humour de son enquêteur atypique.


 

Les Carnets du roi

de Paul GERARDY

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 24/03/2017 | 23,40 €

Édition présentée par Anne CORNET, chercheur au Musée royal de l'Afrique centrale

Une satire intemporelle de portée universelle…
En 1903, un éditeur parisien publie Les Carnets du Roi, une satire anonyme venue de Belgique qui provoque immédiatement un gigantesque scandale outre-Quiévrain. Car, derrière le portrait d’unmonarque arrogant et cynique, les lecteurs belges croient reconnaître leur roi, Léopold II. Rapidement interdit en Belgique, le livre connaît cependant un vif succès et se vend à prix d’or sous le manteau. Au-delà du pamphlet acéré contre les élites de son pays, le poète et critique littéraire Paul Gérardy propose une lecture subversive d’une société industrielle et coloniale qui pouvait tout aussi bien s’appliquer à la France, à l’Angleterre comme au royaume de Belgique. Aujourd’hui encore, Léopold II reste un personnage controversé de l’histoire belge. Pour preuve, les nombreuses demandes de « décolonisation » de l’espace public des traces de son règne ou à l’inverse celles visant à le réhabiliter…
« Un pamphlet tel celui de Paul Gérardy, pourtant publié il y a plus de cent ans, n’a donc rien perdu de son acuité et de sa force d’impact, ni de son actualité, car il questionne le lecteur sur l’exercice du pouvoir, le cynisme de l’exploitation des richesses, ainsi que le rôle des artistes et des intellectuels dans un monde globalisé. En prenant Léopold II pour cible, il renvoie également le lecteur au rapport complexe, conflictuel et douloureux que nos sociétés postcoloniales entretiennent avec leur passé. » conclut Anne Cornet dans sa préface.
Avec un sens de la mise en scène médiatique digne d’un « buzz » moderne, le poète belge Paul Gerardy signe une charge caustique contre les puissants qui n’a pas pris une ride…

Anne Cornet est docteure en histoire de l’université catholique de Louvain, chercheuse au Musée royal de l’Afrique centrale et maître de conférence invitée à l’université de Namur. Ses principaux domaines de recherche sont l’histoire coloniale en Afrique centrale, notamment dans ses dimensions sociales, missionnaires et environnementales.

Paul Gérardy, né le 15 février 1870 à Maldingen (royaume de Prusse) et décédé le 1er juin 1933 à Bruxelles.

Sacha et Jeanne

de Raymond PEREZ

Fiction (5 SENS) | Paru le 22/03/2017 | 17,10 €

Depuis son enfance, Jeanne recherche la beauté et l’extase.

Pourra-t-elle vivre toute sa vie dans la félicité ? Ou sera-t-elle trahie par ses rêves qui lui feront croire que tout cela est possible ?

Ce sont ces questions brûlantes auxquelles elle devra trouver les réponses, n’ayant ni le choix, ni le temps de le faire.

Cette aventure hors du commun, est le reflet de nos passions humaines.

Raymond Perez

Raymond Perez naît en 1959 à Genève. Son désir profond de devenir un grand violoncelliste se brise au décès brutal de sa mère. Abandonné par son père, il est contraint de quitter le Conservatoire et l’école à 16 ans. 

Il lui faudra traverser de terribles années avant de reprendre sa vie en main et son instrument. 

En écrivant il veut transmettre cette beauté qu’il a rencontrée dans la Grande Musique. 

La double vie de Pete Townshend

de Christophe SAINZELLE

Dépendances (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 20/03/2017 | 18,00 €

Même s'il est difficile de faire parler sa mère, la plupart du temps abonnée aux barbituriques, David Barrette est certain d'être le fils caché de Pete Townshend, le guitariste des Who.  Il sait tout faire comme Pete. Qu'importe s'il a plutôt l'air d'un cosmonaute que d'une rock star avec le blouson argenté que lui a acheté son père, l'officiel, bientôt il ira rejoindre le " vrai " en Angleterre. En attendant, Erika Kaukonen, la plus belle fille de la classe a flashé sur lui.

Voici un délicieux roman, plein d'humour, sur les passions, les amours et les désarrois d'un adolescent aux prises avec le monde compliqué des adultes et l'éveil de sa personnalité.

Christophe Sainzelle est né à Epernay où il réside. "La double vie de Pete Townshend" est son premier roman.

Pour que la mort ne crie pas victoire

de Alexis RUSET

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 16/03/2017 | 20,00 €

Juste avant la guerre de 14, un Alsacien qui fuit les exactions des Allemands occupant son pays arrive dans un hameau reculé des Vosges. Différent, il se trouve en butte à l’hostilité et à la méfiance des paysans superstitieux ainsi qu’à la haine du vétérinaire, qui voit d’un mauvais œil ce rebouteux guérir des bêtes qu’il n’a pas su soigner. Seul le forgeron, homme solide et droit, et sa famille lui offrent leur amitié. Une fois la guerre déclarée, les habitants vont profiter d’une occupation temporaire de leur village par l’armée allemande pour le dénoncer et se réjouir de son exécution. Depuis le front où il se bat, le forgeron, ami du « petit homme » va exiger réparation.
Dans ce roman, Alexis Ruset nous fait pénétrer dans le quotidien et les mentalités de la vie rurale du début du XX e siècle et, en parallèle, dans celui des soldats engagés dans cette interminable guerre des tranchées.
Un roman bouleversant, saisissant de vérité, aux accents lyriques et poétiques.

Et je suis restée debout. Vivante

de Evelyne ABONDIO

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 16/03/2017 | 16,00 €

Utilisant le fil rouge de la guerre, l’auteure explore le thème « être vivante », le déclinant autour du combat de trois femmes avant, pendant, et après.
L’histoire s’inscrit dans un contexte africain, mais dans un pays imaginaire, le Diamonda, souhaitant ainsi marquer l’aspect universel de cette thématique. Le lecteur ne manquera pas de faire le rapprochement avec nombre d’événements actuels ou récents.
Trois jeunes femmes sont contraintes de renoncer au monde tel qu’elles l’ont toujours connu. Émeraude, institutrice, qui s’éteint à petit feu dans un mariage malheureux, Flora, élève ingénieur agronome en pleine crise existentielle, et Fatima, étudiante en droit qui tente de donner un sens à sa vie. Le virage que prend le destin est l’occasion, pour ces femmes intelligentes, sensibles et généreuses, de faire le point sur leurs rêves, leurs ambitions. Les épreuves traversées les forcent à se débarrasser du superflu et à arriver à percevoir que l’essentiel se trouve au cœur de leur conscience. En cela, elles sont aidées par des personnages secondaires hauts en couleur, des passeuses de vérité : une politicienne militante de la paix, une déesse de la mer aux allures de patronne de bar, une assistante sociale en fuite, une infirmière à la retraite prête à sacrifier sa vie, une avocate intrépide…
Ce roman dit la difficulté à devenir, et à être une femme, lorsque la marche du monde dérape vers la violence. Mais en creux se dessine l’espoir, la grâce et la puissance silencieuse de la femme quand elle fait le choix de la liberté, du refus, et se révèle à elle-même, envers et contre tout.

Penser la vie

de COLLECTIFD' AUTEUR, PEGLION SABINE

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 15/03/2017 | 15,00 €

L'Iran mis en scènes

de Agnès DEVICTOR

Ciné voyage (ESPACES & SIGNES) | Paru le 14/03/2017 | 12,00 €

Choisir de voir l’ Iran dans les regards des cinéastes, c’est suivre des trajectoires plutôt que s’attarder sur certains sites. Pays de nomades et de cavaliers, l’ Iran est par excellence celui du road-movie, une invitation à des parcours, tant géographiques qu’ initiatiques.
Étrangers et Iraniens n’ont pas filmé le même Iran. Les premiers (Pasolini, Varda, Ben Affleck, entre autres) ont représenté ce pays de haute civilisation et d’intense histoire politique, s’en servant parfois comme d’un décor luxuriant ou rugueux. Les seconds ont pris à revers cette beauté trop imposante et ont dessiné une autre cartographie de leur pays, développant une modernité cinématographique « à l’ iranienne ». Abbas Kiarostami, Bahram Beyzai, Mohsen et Samira Makhmalbaf, Jafar Panahi et Asghar Farhadi en sont parmi les représentants les plus connus.

Creepy

de Yutaka MAEKAWA

Polar (LES EDITIONS D'EST EN OUEST) | Paru le 14/03/2017 | 20,00 €

Un thriller psychologique saisissant
Takakura vient d’emménager avec sa femme dans un quartier résidentiel
de Tokyo. Sa profession d’enseignant en psychologie criminelle à
l’université lui permet de se lever tard et d’éviter les trains bondés.
Un dîner de temps à autre avec son étudiante préférée, sous prétexte de
l’orienter sur son mémoire.
Un jour, un camarade de lycée, devenu inspecteur, lui demande son
expertise sur un cas non élucidé de triple disparition.
C’est à partir de là que l’existence routinière du professeur commence à
se dérégler : une jeune fille se fait agresser près de chez lui, un voisin au
sourire étrangement antipathique et dont on n’a jamais vu l’épouse, un
incendie dans la maison d’en face...
Takakura a l’étrange intuition que tout cela n’arrive pas par hasard. Il n’a
pas tort. Une nuit, la fille de cet inquiétant voisin frappe à sa porte et lui
révèle que cet homme n’est pas son père, mais un parfait inconnu…
Creepy (adjectif familier): terrifiant, effroyable, horrifiant.
Comme son titre l’indique, ce thriller psychologique qui avance crescendo
va vous donner la chair de poule.
Ce best-seller a été adapté très librement par le cinéaste Kiyoshi Kurosawa,
en juin 2016.
1ère place dans le guide de romans policiers japonais,
Kono mystery ga sugoï ! (Ce polar est génial !) en 2013.
233 000 exemplaires vendus à ce jour au Japon.

Ce qu'il aurait fallu

de Christophe FOURVEL

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 14/03/2017 | 5,00 €

Ce qu'il aurait fallu évoque des personnes ou des événements politiques, sociaux, culturels, sportifs connus qui sont, parmi d’autres, des symptômes exemplaires de ce qui ne va pas dans notre monde actuel. Le texte, par sa forme litanique, explore un champ mitoyen du « Je me souviens » de Perec. Collecter quelques bassesses de ceux qui nous gouvernent ; mais aussi nos indifférences ou nos tolérances coupables dans le champ du quotidien.

Le Geste du regard

de Renaud EGO

Essais sur l'art (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 14/03/2017 | 20,00 €

La découverte des peintures de la Préhistoire s’est accompagnée du sentiment très puissant d’assister à une apparition. Cet enchantement a culminé avec la grotte de Lascaux puis avec celle de Chauvet, mais l’éblouissement qui continue d’envelopper les peintures laisse sur nos yeux une taie, semblable à un point aveugle, qui ne s’est toujours pas dissipée. Il est vrai que les préhistoriens ont concentré leur attention, non sur ce geste si novateur de rendre visible le monde sous la forme de figures, mais sur les usages supposés de ces premières images : être un passe-temps décoratif ou une tentative d’infléchir le succès de la chasse par « la magie sympathique » ; représenter une mythologie, faite de couples d’animaux incarnant une conception sexuée du monde ou encore, être un rituel chamanique de contact religieux. Mais la question de la genèse du dessin demeure entière et, tout environnés que nous sommes par les images, nous avons perdu de vue que cette invention est un prodigieux saut de pensée. Synthétiser une forme ou un être vivant en quelques traits qui saisissent leur apparence est une opération intellectuelle d’une folle portée. Quel a pu être le désir, si patiemment poursuivi, qui a conduit à la naissance de cet art ? De la pensée qui s’est ainsi haussée jusqu’au dessin, peut-on reprendre le trajet ? Le geste du regard est l’hypothèse de son acheminement vers la figure.

Après La réalité n’a rien à voir et Une légende des yeux, Renaud Ego poursuit un cycle de livres dont le thème central est le regard. Il est aussi l’un des grands connaisseurs de l’art rupestre d’Afrique australe, auquel il a consacré un essai, L’animal voyant.

Principes d'anarchie

de Paul VALERY

La petite collection (ESPACES & SIGNES) | Paru le 14/03/2017 | 6,00 €

 Il faut se garder contre ceux qui parlent dans un porte-voix (...) qui font parler les choses fictives, le Peuple, l’Histoire, les dieux et les idoles. »
Les réflexions politiques réunies dans cet ouvrage sont extraites des Principes d’An-Archie Pure et appliquée, l’un des textes sans doute les moins connus de Paul Valéry. Elles sont d’une actualité et d’une force étonnantes.

Les fruits amers de la démocratie

de Paul VALERY

La petite collection (ESPACES & SIGNES) | Paru le 14/03/2017 | 6,00 €

« La politique fut d’abord l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde. »
Face à la montée du populisme, le système démocratique a-t-il atteint ses limites ? Paul Valéry posait déjà cette question au siècle dernier, comme en témoignent les réflexions rassemblées dans cet ouvrage, toujours d’une grande pertinence et d’une brûlante actualité.

 

Ténacité

de Yves CORMORAN

Récit de vie (5 SENS) | Paru le 11/03/2017 | 15,30 €

Ténacité
Se relever après un AVC

Les hémiplégiques sont des gens de tous âges qui, à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC), vivent avec une moitié du corps plus ou moins paralysée voire insensible. Ils sont nombreux mais n’attirent pas l’attention parce qu’ils ne la sollicitent pas, supportant l’adversité avec un courage réel mais discret. L’hémiplégique marche en boitant, s’équilibrant parfois à l’aide d’une canne tenue de sa seule main valide. Son autre bras pend le long du corps si la main inopérante n’est pas rangée dans une poche ou glissée dans l’ouverture de la veste.

À voir l’hémiplégique, l’on pourrait penser que sa triste situation est définitive et irréversible, mais non : j’ai vécu cette situation qui aurait pu me désespérer. J’en suis sorti parce que, par chance, j’avais assez de volonté. Je donne ici le témoignage qu’il m’aurait alors fallu pour renforcer ma confiance.

Yves Comoran

L’auteur (Yves Cormoran est un pseudonyme) raconte une expérience personnelle. C’est sous anonymat qu’il le fait afin de respecter la discrétion souhaitée par les personnes qui l’ont entouré dans cette aventure pénible mais édifiante.

La mort en berne

de Denis EMORINE

Fiction (5 SENS) | Paru le 11/03/2017 | 12,60 €

A cinquante ans, l’écrivain Dominique Valarcher est un homme comblé : L’amour lui sourit toujours puisque, selon ses propres termes, il appartient à la même femme, Laetitia, depuis plus d’un quart de siècle. Leurs deux filles, Natacha et Laure ont de bonnes situations à l’étranger. Bibliothécaire dans une grande université française, écrivain publié et traduit dans plusieurs pays, il va pouvoir enfin vivre de sa plume grâce aux conférences données dans de prestigieuses universités américaines et à ses droits d’auteur. Mais les choses ne sont pas si simples : comment surmonter ce secret de famille découvert à douze ans et une obsession de la mort que même l’amour n’a jamais réussi à vaincre ?

Lorsque l’étudiante hongroise Nóra Németh qui souhaite faire un master intitulé : Dominique Valarcher, le séparé. Romantisme et déchirure le contacte, ses certitudes vacillent... La jeune fille est le portrait vivant de l’actrice soviétique, Tatiana Samoïlova, que
Dominique, fasciné, a découvert enfant, dans le film Quand passent les cigognes. Or, Valarcher est d’une lointaine origine russe du côté de sa grand-mère paternelle et Laetitia lui répète souvent : « Ton côté russe me fait peur ». 

Comment assumer toutes ces contradictions qui accentuent sa fragilité tout en rendant son inspiration singulière ? En effet, selon un critique littéraire russe, Igor Zourine, l’atavisme slave imprègne son œuvre.

Denis Emorine

Denis Emorine est né en 1956 près de Paris. 

Thèmes : la recherche de l’identité, le Doppelgänger et la fuite du temps. Théâtre joué en France, au Canada (Québec) et en Russie. Livres traduits et édités en Grèce, Hongrie, Roumanie, Afrique du Sud, Inde et aux États-Unis. 

En 2015, il a reçu le « Prix d’honneur pour oeuvres complètes » de la fondation Naji Naaman (Liban). 

http://najinaaman.org/page32.html

Site : http://denis.emorine.free.fr

Nora et Nino

de Aurore GAILLIEZ

Fiction (5 SENS) | Paru le 08/03/2017 | 12,60 €

Nora et Nino, libres comme l’air, s’aiment follement, jusqu’au jour où, Nino ivre de jalousie en voyant rentrer Nora à l’aube, laisse gronder sa colère. Ils ont 20 ans et se connaissent depuis l’adolescence. Mais ce matin-là, elle s’enfuit, le laissant à sa douleur.

Commence alors pour les amoureux désunis, un road trip, de New York au nord de la France, de la Floride au Beaujolais…

Comme un bel homme au bois dormant, Nino sera tiré de son long sommeil par le baiser d’une factrice, tandis que Nora deviendra femme de chambre le jour, et danseuse la nuit, capable de faire jaillir de son corps des nuées de papillons, sur une scène de Broadway.

Cela ne sera que le début du périple et du voyage intérieur, car chacun en chemin, fera des rencontres étranges et surprenantes, amusantes et touchantes, avec notamment, Britney Spears, Benoît Poelvoorde… et des inconnus.

Mais au fil de ces aventures, parviendront-ils vraiment à ne pas se manquer ?

Aurore Gailliez

Aurore Gailliez est née en 1969. Nora et Nino, loin de la vallée de l’Amour moyen est son sixième roman. Elle a également écrit des nouvelles parues dans des revues et des anthologies.

saxifrage

de Luc GUÉRANT

Fiction (5 SENS) | Paru le 05/03/2017 | 18,00 €

Saxifrage

En cette moitié du XXIème siècle, la situation écologique, énergétique et politique a isolé les communautés. Les campagnes redécouvrent la traction animale tandis que les villes s’accrochent désespérément aux cyber-technologies. Deux mondes s’opposent, même s’ils ne le savent pas encore. 

Au hameau du Causse, dans le Lot, cela n’inquiète pas Ben et ses amis : ils sont nés dans ce monde et n’en connaissent pas d’autres. Sortant tout juste de l’adolescence, ils n’imaginent pas le chaos qui approche, jusqu’à ce que des pillards surgissent, et avec eux la violence et la peur. 

Les jeunes gens vont devoir partir sur les routes en quête de soutiens. Ils en reviendront changés. Et leur épopée bouleversera le monde. 

Saxifrage évoque ces plantes qui se développent entre les cailloux, les failles du béton, là où la vie semble étouffée, elles fleurissent et brisent, lentement, les sols les plus durs... Ce roman est une randonnée sensible, pas à pas, dans un des plus beaux paysages de France, mais c’est aussi et surtout un récit d’anticipation unique et accrocheur. 

Luc Guérant

Luc Guérant a déjà exercé mille métiers et, durant tout ce temps, il écrivait, il contait et il voulait ‘refaire le monde’ de sa plume. C’est chose faite avec ce premier roman, à la fois roman régional, histoire catastrophe et dystopie. 

Aujourd’hui, il a 41 ans et vit dans le Cantal avec sa famille. Il écrit un polar qui paraît par épisodes sur le site internet de son village, Oiseaux de Sang à Boisset

La cicatrice du brave

de Christian DE MAUSSION

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 04/03/2017 | 12,60 €

La cicatrice du brave

C’est une sorte d’autoportrait, plusieurs fois recommencé, un peu comme Giacometti dit ne pas parvenir à faire une tête. Aussi, je tente à nouveau l’aventure du visage par une autre entrée, une autre émotion, une autre anecdote. Gustave Flaubert est mon maître. Il est ma loi. Il m’enseigne le métier de roi des rois. 

Mon sujet, c’est la langue française. Je ne raconte pas d’histoire. Il faut le savoir. ‘La cicatrice du brave’, c’est ainsi que Flaubert appelle la syphilis de son voyage en Egypte. Mon texte se tient par la force d’un style.

J’ai perdu mon latin, égaré une virginité. Je n’ai plus le temps. Je suis sur les dents. J’ai croisé des visages, mélangé des paysages, des sensations, remué une lèvre sur la joue d’un livre. Je me suis souvenu que la littérature ne courait pas les rues. Je me suis souvenu qu’elle était la plus belle fille du monde. La cicatrice du brave, c’est moi, en toutes lettres. C’est un autoportrait à restituer autant de fois qu’il me reste d’étés.

Christian de Maussion

Jadis chef d’entreprise, l’auteur désormais ouvrier a entrepris des chefs-d’oeuvre (De Gaulle, Staël). Il a fait paraître des textes dans Le Monde, Le Figaro, La Croix, Libération, Le Quotidien de Paris, Les Echos, L’Idiot International, L’Autre Journal, Les Cahiers de L’Herne (Serres, Weil). Il a participé à l’aventure emblématique de la gazette littéraire Matulu. Le blog A la diable consigne ses vilaines pensées. L’auteur aime lire, écrire, bref ne rien faire. 

Petit éloge de l’Humour et du savoir-rire en attendant la mort

de Etienne MOULRON

Les Philousophes (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/03/2017 | 14,00 €

Face à ce constat implacable, on peut s’en trouver bien navrés, voire même atterrés, ce qui nous conduit dès lors à la case arrivée tout aussitôt ! On peut aussi acter de cette stricte et bien contraignante réalité et se dire, dès lors, que "dans la vie, faut pas s’en faire" et, muni de cette conviction, prendre les choses de la vie avec philosophie sans nécessairement pratiquer urbi et orbi une "politesse du désespoir" pour la soif de certitude ; on sait fort bien ce que les gens polis…sont !

 

C’est donc de cette gélaste (du grec, GELOS, le rire) sagesse dont il est question dans ce petit opuscule qui préconise une pétulante et flibustière "Humour Attitude" salutaire et patiente en l’attente de l’au-delà tout en sirotant hédonistement le vin d’ici, comme le disait ce bon vieux Jean Carmet et tente de présenter un panorama le plus complet qui soit du rire et de l’humour en toutes leurs spécificités et leurs champs d’expression et d’application !