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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Rêve de Béluga

Rêve de Béluga

de Laurence DUGAS-FERMON

Restitutions (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 23/11/2017 | 23,00 €

Comme tout artiste, Laurence Dugas-Fermon cherche à rendre visible l’invisible ; ses œuvres visent à rendre tangibles les forces nichées au cœur de l’humain, à équilibrer l’homme et la nature, l’intériorité sauvage et le corps charnel, la vie moderne et la spiritualité primitive, le monde concret et l’impalpable. Au Canada, elle retrouve les racines ancestrales des Amérindiens qui savaient élargir le champ de la conscience pour dialoguer avec l’Univers. Partie à la rencontre du peuple Béluga sur les rives du Saint Laurent, Laurence se découvrit elle même : artiste à la recherche d’un sens profond et secret de la vie, « chamane » en quête de connaissance des phénomènes complexes de la nature. Quête artistique, quête spirituelle... Elle restitue cet étonnant voyage initiatique dans un récit poétique et des photographies d’une beauté mystérieuse.

Le Bleu des lointains

Le Bleu des lointains

de Jean-Louis BENTAJOU, Bernadette ENGEL-ROUX

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 22/11/2017 | 25,00 €

Très étonnée d’être touchée par la peinture de Jean-Louis Bentajou dont elle n’avait jamais entendu parler (une peinture résolument abstraite qu’il n’était pas dans ses habitudes d’apprécier), Bernadette Engel Roux a voulu comprendre la source de son émotion. Ce qui pour elle passait nécessairement par l’écriture. Il en résulte ce texte à plusieurs strates qui correspondent à chacune de ses visites dans l’atelier. Une recherche qui, par d’autres biais, d’autres mots, rejoint celles du peintre dans ses livres. Deux textes, donc, qui se recoupent comme dans ces deux citations qui, chacune à sa façon, disent quelque chose de la démarche exigeante (et intempestive) du peintre.

La malédiction du poulpe

La malédiction du poulpe

de Jean-Claude SINGLA

Fiction (5 SENS) | Paru le 20/11/2017 | 15,30 €

Sur une presqu’île sauvage, non loin d’un hôtel quatre étoiles sur l’île de Porquerolles en Méditerranée, un ancien industriel et sa femme sont assassinés dans des circonstances mystérieuses, qui rappellent une affaire criminelle sarde de la fin des années soixante. Une vieille malédiction remonte alors à la surface.

Le commandant Julie Panetta et le détective Jesse Caylon enquêtent de concert sur ce double meurtre. Ils savent qu’ils disposent de peu de temps, car le ou les coupables sont encore probablement sur l’île. Les suspects sont nombreux, et l’énigme ne sera pas facile à résoudre pour les deux comparses.

Alors, crimes ésotériques, règlement de comptes ou meurtres crapuleux ?

Découvrez-le dans ce roman passionnant et plein de rebondissements qui vous tiendra en haleine jusqu’à son dénouement.

Jean-Claude Singla

Le premier roman de Jean-Claude Singla qui met en scène un duo d’enquêteurs originaux, le commandant Julie Panetta et le détective Jesse Caylon. Un premier opus qui ne restera pas sans suite...

Le Garçon en polaroïds

Le Garçon en polaroïds

de Shaun LEVIN

Des villes et des vies (SIGNES ET BALISES) | Paru le 17/11/2017 | 11,00 €

Seize photographies prises à la volée, extraites de l’album de famille, et seize textes qui disent l’enfance : l’amour indicible pour le père, le déracinement, les questions sur l’identité.
Un livre qui mêle l’intime et l’exil, la famille et la solitude, le souvenir lancinant et le flash éblouissant, dans une langue à la fois concise et concrète, tendre et virulente.
Shaun Levin est né et a grandi en Afrique du Sud  dans les années 60. Son adolescence s’est déroulée en Israël et, devenu adulte, il s’est installé à Londres. Son œuvre – nouvelles, romans, chroniques –, qui fait la part belle aux thèmes de l’exil et de l’identité, est marquée par une écriture d’une grande poésie et d’une forte sensibilité. Le public français a le plaisir de la découvrir depuis quelques années grâce au travail d’Étienne Gomez, qui sait rendre à la perfection les finesses de ces explorations intimes.

Écris-moi à Mexico. Correspondance inédite (1941-1942)

Écris-moi à Mexico. Correspondance inédite (1941-1942)

de Laurette SÉJOURNÉ, Victor SERGE

Traces (SIGNES ET BALISES) | Paru le 17/11/2017 | 17,00 €

Mars 1941. Victor Serge doit fuir la France occupée et le Mexique est le seul pays à lui accorder un visa. Il quitte Marseille sur le navire Capitaine Paul-Lemerle, laissant sur le quai sa compagne, Laurette Séjourné. Le voyage est éprouvant : il lui faudra six mois pour gagner Mexico, via Saint-Domingue et Cuba. Les persécutions administratives sont innombrables, l’attente, insoutenable.  Laurette ne parvient à le rejoindre qu’un an plus tard. Voici les lettres, inédites, échangées durant ces longs mois de séparation, la “séparation vaincue”. Des lettres poignantes et belles. Les lettres d’amour de réfugiés. Précédé de “Victor Serge au Mexique :  le dernier exil”, de l’historien Adolfo Gilly.
 

Symbolique des kilims

Symbolique des kilims

de Ahmet DILER, Marc-Antoine GALLICE

d'un regard l'autre (BLEU AUTOUR) | Paru le 16/11/2017 | 36,00 €

Miracle du kilim, apparu au Proche-Orient huit mille ans avant notre ère : de tisserandes en tribus, ce subtil art populaire qui a essaimé des Balkans jusqu’en Chine nous est parvenu pratiquement inaltéré. Fruit de trente ans de collectages et de recherches comparées, cet ouvrage abondamment illustré met en lumière la fascinante symbolique des kilims héritée de l’animisme primitif. « On y entend, selon Jacques Lacarrière, des appels silencieux à la fertilité du sol, à celle du ventre féminin, à la protection des esprits et du ciel, à la complicité des végétaux, des animaux… »

Des lignes de janvier à avril valent pour tous les mois et toutes les lignes

Des lignes de janvier à avril valent pour tous les mois et toutes les lignes

de Claire LE CAM

Pas de côté (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 16/11/2017 | 5,00 €

Bien sûr, il fallait que Claire Le Cam prenne à contrepied la nomination de notre collection « pas de côté » avec cette digression sur la ligne pour mieux s’y inscrire…

« j’écris des lignes j’écris sur des lignes parce que je n’écris pas […] j’écris sur des lignes pour me donner du courage à écrire j’écris sur des lignes parce que dans le métro ça n’est pas facile d’écrire hors des lignes… » et ainsi tout au long d’un texte essoufflé, sans pause aucune, sans ponctuation, sans majuscule.

On le voit, ce carnet de lignes dans le métro (encore des lignes), les pages qui se noircissent de lignes d’écriture, et si « ça pourrait ressembler à une punition faire des lignes recopier des lignes », si l’auteure se dit en panne d’écriture, elle aime trop « apprivoiser la ligne » et elle a trop d’humour pour ne pas mettre son grain de sel dans cet exercice en apparence un rien gratuit et de loin le dépasser. Ainsi, l’air de rien, défilent ligne de vie, ligne de conduite, lignes du corps (garder sa ligne), lignes de cœur, lignes de la main, ligne de démarcation, pêche à la ligne, lignes qui pèchent…  « il faut passer cette phrase à la ligne comme il faut passer à autre chose à une autre étape de vie à une autre couche de peau », il faut « des lignes pour croire que chaque signe sert comme mon vote ce dimanche on est bien dans la merde ». Oui, il fallait que Claire Le Cam écrive ces lignes « parce que personne ne peut le faire à [s]a place » — et questionner sa place à elle, et nous interroger sur la nôtre.

Bruire

Bruire

de Daniel BLANCHARD

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 15/11/2017 | 15,00 €

Ensemble de quatre-vingt-dix haïkaï inauguré et clos par deux poèmes en vers libre, « Bruire », septième recueil de Daniel Blanchard, est un album d’instants ténus où convergent l’immédiat et lointain, la présence et le deuil, l’intimité de la pensée et l’ouverture de l’espace. 6 portraits d’un arbre, créés spécialement par le peintre Farhad Ostovani, ornementent le livre.

Dans les prairies d'asphodèles

Dans les prairies d'asphodèles

de Bruno KREBS

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 15/11/2017 | 20,00 €

Ce petit recueil, totalement hors normes dans la production de l’auteur, se déploie en deux volets – comme deux ailes de papillon :
« Dans les prairies d’asphodèles » puise aux sources de l’onirisme et de l’enfance, à travers une prose délibérément concise ; « Jours », à l’inverse, explore une forme élégiaque pour traduire des visions très concrètes – enchaînant atmosphères urbaines, puis bucoliques.
Mais une même déchirure baigne ces textes conçus comme une « lamentation », rédigés en hiver ou au printemps, aux tables de cafés parisiens.
Même cheminement quotidien, vers la lumière et la libération.

Postface d'Antoine EMAZ.

« Je n’avais jamais vu d’asphodèles quand j’ai rédigé ces textes. Homère les mentionne à la fin de l’Odyssée, évoquant le monde des ténèbres. Puis mon père (peintre) me les a dessinées, sur un bout de papier, avant de me les montrer en mai, sur les pentes de sa colline, parmi les pierrailles, les genévriers et les chênes nains. Je ne les voyais pas si fragiles, si simples et délicates.
Ces textes annoncent un orage, un orage de folie, d’égarement, où j’ai failli perdre la vie, d’abord, puis la raison. Plus anciens que leur seule date, ils puisent dans une adolescence boulever- sée, renouent avec ses amours, Rimbaud pour commencer, et une écriture strictement poétique depuis longtemps abandonnée. La souffrance, quand elle ne trouve pas d’autre exutoire, il ne lui reste plus que la poésie. Car j’ai souvent fait cette expérience, qu’au pire de la vie, c’est bien la beauté de la nature qui s’impose comme l’expression la plus parfaite, la plus concise d’une douleur. »
(Bruno Krebs)

L'avaleur avalé

L'avaleur avalé

de Armand DUPUY

LE RÉALGAR (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 15/11/2017 | 14,00 €

Voyages d'un peintre japonais en Europe

Voyages d'un peintre japonais en Europe

de Kazuya MORIMOTO

Carnets de voyage (AKINOMÉ) | Paru le 15/11/2017 | 48,00 €

Partons sur les traces de Kazuya qui parcourt l’Europe depuis plus de 10 ans ! Chaque été, quittant la canicule newyorkaise, Kazuya sillonne au gré de ses envies une campagne verdoyante, un village fleuri, une capitale européenne… Son but : écrire ses impressions dans un petit carnet de voyage et livrer des dessins si parfaitement exécutés au trait noir… 

Mais surtout ! le travail se fait sur le motif, qu’il pleuve ou qu’il vente, tel un artisan minutieux, le peintre pose sa palette et son tabouret, en plein air, et nous livre de somptueuses aquarelles, où l’ombre, la joie, la fête, le calme, la dentelle… sont de la partie !

 

30 secondes en Arizona

30 secondes en Arizona

de Adrien GOMBEAUD

Ciné voyage (ESPACES & SIGNES) | Paru le 14/11/2017 | 12,00 €

Le duel ne dura que trente secondes ce 26 octobre 1881 à 15h, dans la petite ville minière de Tombstone, coin perdu du sud de l’Arizona. Face-à-face, quatre défenseurs de la loi et quatre cow-boys. Des coups de feu sont tirés. Leur écho résonne encore aujourd’hui. Plusieurs films, qui ont marqué la légende du western, évoquent ces trente secondes – dont Règlement de comptes à O.K. Corral de John Sturges et La Poursuite infernale de John Ford.

Aujourd’hui, Tombstone – deux rues principales et quelques ruelles – revit ces trente secondes plusieurs fois par jour, attirant touristes et passionnés venus du monde entier. Adrien Gombeaud y a passé quelques jours, tentant de répondre à la question : pourquoi ces trente secondes ont-elles fasciné tant de cinéastes prestigieux ?

SUR NIETZSCHE

SUR NIETZSCHE

de Paul VALERY

Philosophie (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 14/11/2017 | 15,00 €

Comme tous les intellectuels de sa génération, Paul Valéry a découvert Nietzsche aux alentours de 1900, grâce aux traductions qui commençaient de paraître au Mercure de France. Pour répondre à la demande de plusieurs revues attendant de lui des articles sur les parutions récentes, Valéry lit à cette époque, crayon en main, les œuvres du philosophe allemand. Au cours de l’hiver 1908-1909, il prend une longue série de notes.

Ces notes inédites, qui ne se trouvent pas dans les célèbres Cahiers, forment le principal élément du dossier rassemblé par Michel Jarrety. Pour les compléter et les éclairer (Valéry ayant finalement renoncé à écrire les articles promis), cet ensemble est précédé d’une série de lettres (à André Gide, à Guy de Pourtalès, et à Henri Albert, premier traducteur de Nietzsche).

Confronté à une pensée forte qui, sur plusieurs points, rejoignait pourtant la sienne, Valéry exprime dans ces pages ses réticences, exerce sa faculté critique avec son acuité habituelle, et nous donne ici plus que jamais l’exemple de ce « lecteur exigeant » qu’il appelait de ses vœux pour sa propre œuvre.

TOUT UN LIVRE, TOUTE UNE VIE

TOUT UN LIVRE, TOUTE UNE VIE

de MARIE VON EBNER-ESCHENBACH

Éditions de la Coopérative (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 14/11/2017 | 15,00 €

« Un aphorisme est le dernier anneau d’une longue chaîne de pensées », écrit Marie von Ebner-Eschenbach en tête du recueil de ses aphorismes, un classique de la langue allemande constamment réimprimé et traduit un peu partout dans le monde depuis cent ans, mais jusqu’ici inédit en français.
De 1880 à 1916 (date de l’édition définitive), cette grande romancière que l’on redécouvre aujourd’hui ne cessa d’augmenter et de remanier ce petit livre où elle concentra le meilleur de ses réflexions : un ouvrage devenu si populaire en édition de poche que certaines de ses sentences sont passées en proverbes.  
Les phrases de ce genre, si connues qu’on en a oublié l’auteur, la langue allemande aime à les appeler des « paroles ailées ». Cette expression s’applique particulièrement bien à la légèreté et à la vivacité de la grande styliste que fut Marie von Ebner-Eschenbach. Son art consommé de la maxime puise autant aux sources de la sagesse populaire qu’à celle des grands moralistes français. Dans leur concision, ses aphorismes révèlent une femme libre, ennemie des préjugés et lucide sur la difficulté de s’en affranchir, constatant par exemple que « les esclaves heureux sont les ennemis les plus acharnés de la liberté ».
Un petit livre, grand par les leçons de courage et de vie qu’il rassemble. Nul doute que bien des lecteurs sensibles en feront leur livre de chevet.

Issue d’une vieille famille aristocratique de Moravie, contemporaine exacte de l’empereur François-Joseph, Marie von Ebner-Eschenbach (1830-1917) fut la première grande romancière de la littérature autrichienne. Elle fut aussi une passionnée d’horlogerie, consacrant ses loisirs à restaurer de ses mains de précieuses montres anciennes – passion qui n’est sûrement pas étrangère à la précision de son style.

La révolution du Klezmer

La révolution du Klezmer

de Jean-Luc BREMOND

Fiction (5 SENS) | Paru le 13/11/2017 | 18,00 €

Elijah est un klezmer, c’est-à-dire un musicien ashkénaze. Il vit en Transylvanie Roumaine, il a vingt-cinq ans en cette année mille neuf cent vingt-cinq. C’est lors d’une de ses prestations qu’il commence une révolution en trois étapes, qui opéreront sa transformation. Il prend d’abord conscience du milieu juif auquel il appartient, du racisme et du nationalisme qui enveniment son pays. Puis il se rebelle, revendiquant le droit d’exister, libre de tous préjugés. Alors qu’il se retrouve sans violon, Elijah subit le plus radical des changements : il devient son propre instrument, un klezmer qui fait de la musique avec le chant. Mais la révolution est aussi un cercle, Elijah doit revenir dans le village où tout a commencé.

Jean-Luc Bremond

Jean-Luc Bremond est né en 1964. Depuis de nombreuses années, il vit avec sa famille dans une communauté axée sur la non-violence où il exerce le métier de boulanger et de potier. Il joue de la musique et anime des ateliers de danse traditionnelle. C’est en marchant dans les grands espaces ventés du haut Languedoc que des histoires sont nées, nourries de la richesse de l’expérience communautaire.

Absent Présent

Absent Présent

de Damien PAISANT

l'Appel du large (ABORDO) | Paru le 13/11/2017 | 9,00 €

Absent Présent est composé d'une suite de courts poèmes dédiés à l'exploration du sentiment de perte, et à la mémoire d'un être disparu.
Ce recueil présente, ou plutôt suggère, le chemi-nement d'une quête de sens autour de l'abîme que provoque l'absence irrévocable.
La parole s’exprime ici comme dans un espace-temps métaphorique, elle est comme écrite sur un puzzle dont les pièces cherchent à faire briller le renouveau du Présent, mais aussi à témoigner de la part de douleur que laisse l'Absent, celle qui un jour ou l'autre nous frappe tous.

Damien Paisant (1984) vit à Bagneux, près de Paris. Auteur et comédien, Absent Présent est son premier recueil de poésie.

 

Sanguines

Sanguines

de Pascale PUJOL

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 10/11/2017 | 15,00 €

Douze tableaux, douze nouvelles, douze lunes devrait-on dire... Car on parle ici de lunes, de cycles, de sang. De menstruations. Un thème tabou, un bastion que la littérature a souvent refusé d’investir parce qu’il y a un je-ne-sais-quoi de tribal, de reculé, de primitifdans ces histoires qui doivent rester secrètes, refoulées ou proscrites : qu’elles soient accueillies avec déception,
soulagement ou exaspération, les règles nous ramènent à notre condition animale.
Balayant les préjugés, l’auteure parcourt ce delta
maudit pour tenter d’accoster sur des rivages parfois glauques, mais pas seulement... En parler sans trivialité semblait définitivement exclu et pourtant Pascale Pujol vous laisse suspendu(e) au fil de son talent.
Pascale Pujol est consultante en analyse économique et financière. Elle vit en région parisienne. "Sanguines" est son deuxième recueil de nouvelles, après "Fragments d’un texto amoureu"x (Quadrature, 2014). Elle a
également publié un roman, "Petits plats de résistance",traduit en quatre langues (Le Dilettante, 2015).

Des riens

Des riens

de Samuel BUCKMAN

potentille (POTENTILLE) | Paru le 10/11/2017 | 8,00 €

Jamais

Jamais

de Véronique BERGEN

Tinbad-récit (TINBAD) | Paru le 09/11/2017 | 16,00 €

« Je porte les crimes de ma famille sur mes épaules, c’est pourquoi je suis voûtée. Le prénom de mon père ? Il s’est envolé. Du J initial je suis à peu près sûre. Les mots s’enfuient de chez moi ou bien arrivent tout emmêlés. Quand on atteint mon âge, on s’allège du superflu. Les quatre à cinq dents qui me restent en ont marre de ma bouche. Parquées au même endroit depuis presque un siècle ça les déprime, alors elles se défenestrent. Normalement, les termes précis du style “défenestrent”, je les laisse à ma fille qui déteste l’à-peu près dans la vie. »

V. B.

Le monologue d'une femme âgée, Sarah, en proie à une débandade psychique. De nombreux reproches sont adressés à sa fille, qui n’est pas nommée. Une confession. Comme un combat de boxe lexical. Une histoire de langage.

HISTOIRES ALLÈGRES

HISTOIRES ALLÈGRES

de Carlo COLLODI

Éditions de la Coopérative (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 09/11/2017 | 19,00 €

Tout le monde connaît Pinocchio, de Carlo Collodi, paru en 1883. Les Histoires allègres, publiées pour la première fois en volume en 1887, consistent comme les aventures de la célèbre marionnette en récits écrits à l’origine pour le Giornale per i bambini. On y découvre notamment les aventures de Pipi, le petit singe couleur de rose, considérées elles aussi comme un sommet de l’inventivité inimitable du conteur, et où l’on retrouve le personnage de Pinocchio devenu un jeune garçon.
Cependant le recueil contient d’autres joyaux méconnus, tel Le petit avocat, dont le jeune héros réinterprète à sa manière la façon dont les parents ou les maîtres devraient se comporter envers les enfants. Ou cette Mascarade finale, dans laquelle trois petits garçons résolus à gagner le prix du meilleur déguisement sont persécutés par un diable étrangement familier...
Cette édition est la première traduction intégrale des Histoires allègres en français. Elle comporte la totalité des magistrales gravures d’Enrico Mazzanti qui accompagnaient l’édition originale italienne. Grâce à elles, cet ouvrage constitue un vrai livre pour enfants, mais passionnera également tous les lecteurs adultes de Pinocchio, qui retrouveront dans ces huit histoires de nombreuses correspondances avec le plus célèbre ouvrage de Collodi.

La vie de Carlo Lorenzini (1826-1890) est en soi un roman. Collodi, son pseudonyme, est le nom du village de son enfance. Journaliste, homme de théâtre, combattant du Risorgimento, il doit sa célébrité tardive à ses œuvres pour enfants, où il se révèle comme un maître incontesté de la prose italienne.

Melting Plot, Une enfance en Egypte

Melting Plot, Une enfance en Egypte

de Peggy PEPE-SULTAN

D'un espace, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 09/11/2017 | 16,00 €

Entre le « havre luxuriant de la petite bourgeoisie cosmopolite » d’Héliopolis de son Égypte natale, les facéties de son « chaudron » parental, les cupidités de l’Occident et de ses guerres absurdes dans ce carrefour du Moyen Orient du XXème siècle, Peggy Pepe-Sultan nous transporte dans sa Babel cosmopolite, univers fascinant où résonne, autour de l’arabe, une profusion de langues qui donne le vertige.

Fifi, enfant trop éveillée, porte un regard incisif, sans indulgence, drôle et profondément aimant sur la mosaïque humaine d’un monde qui n’est plus.

La frileuse

La frileuse

de Nicole BURESI

D'un noir l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/11/2017 | 10,00 €

Pourquoi Hubert de Vérangis s’effondre-t-il brutalement dans sa belle villa, à l’heure de l’apéritif ? 
L’image de ce grand bourgeois calme, élégant et attentif aux autres, recèle bien des ombres. Tous les personnages tournent autour de la fascinante Clarisse. 
Quel rôle joue chacun dans cet imbroglio politico-financier ? 
Qui manipule qui ? 
Qui est victime ? 
Qui est innocent ? 
Le jeu, le sexe, l’argent, l’amour, la mort tirent les ficelles. Jean, le comptable-chauffeur des Vérangis, fait le récit de l’enquête. 

Lorsque le rideau tombe, la vérité a-t-elle triomphé ?

Révolutions

Révolutions

de COLLECTIF -AUTEUR ET ILLUSTRATEUR, Nicole SIGAL

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/11/2017 | 15,00 €

Rimbaud m’a dit à chacun sa révolution… ce poème de Samira Negrouche aurait pu être le titre de ce numéro :

2017 est le centenaire de la révolution d’Octobre et Behja Traversac lui consacre son édito.

Leïla Sebbar nous dit comment après Mai 1968, libérée par ces révolutions actives, bienveillantes, de ses craintes et de ses inhibitions, elle a pu écrire. 

Clara Delange la rejoint avec son poème Mes 68. Elles écrivent toutes, ces femmes dans étoiles d’encre pour s’interroger, s’indigner, se confier. Qu’elles parlent des révolutions passées ou actuelles, des révolutions intimes ou encore des révolutions à faire car comme l’écrit Rose-Marie Naime « On n’en peut plus de tant de misère, éparse sur notre terre. Notre propre indifférence nous est offense. »

Dans ce numéro nous avons invité une artiste : Nicole Sigal, une femme peintre, auteure dramatique (Prix radio 2017 de la SACD), romancière, comédienne et trapéziste… Mais au fond ce qui l’intéresse ce n’est pas la peinture, ce n’est pas l’écriture mais la condition humaine et son énigme. L’humanité.

Marie-Lydie Joffre nous offre quelques peintures de femmes de la Révolution française.

Secret, le silence

Secret, le silence

de Cyril HUOT

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 08/11/2017 | 18,00 €

Il ne sera peut-être pas indifférent au lecteur de savoir que les lettres qui retracent les étapes douloureuses du chemin érotique parcouru par l’héroïne de ce roman s’inspirent, assez librement, il est vrai, des confessions intimes d’une jeune sainte, morte des souffrances tant physiques que mentales de l’amour à l’âge de vingt-cinq ans, dûment canonisée à ce titre par l’Église catholique. On ne saurait s’empêcher de noter, en effet, que la religion de l’amour manifestée par un culte violent, immodéré, déraisonnable, de la passion, qu’elle soit jugée d’ordre sacré, hautement spirituel, ou d’ordre bassement charnel, honteuse, immorale, scandaleuse, résulte depuis toujours d’un même désir profond de fusion totale avec l’objet de cette passion par les voies mêlées, ardemment et désespérément idéalisées, de la souffrance et de l’amour.

C.H.

Cyril Huot, déjà auteur de Le spectre de Thomas Bernhard et de Le rire triomphant des perdants chez le même éditeur, ainsi que d’un récit autour de Katherine Mansfield, Lettre à ce monde qui jamais ne répond, aux éditions de La Nuit, a notamment été acteur et metteur en scène de théâtre, réalisateur et critique de cinéma.

MAXIMES

MAXIMES

de GERMONT

Poésie (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 08/11/2017 | 11,00 €

Mon amour est d’une étrange sorte, il ne vient qu’attiré par
Des poèmes, seules des mains créatrices peuvent caresser son corps
Glorieux et méprisant, et son âme barbare ne sourit tendrement
Qu’aux accents silencieux des chants où s’apaise sa force.

Préfaçant les Maximes de La Rochefoucauld, Roland Barthes soulignait qu’il existe « une affinité particulière entre le vers et la maxime, la communication aphoristique et la communication divinatoire » et qu’il y a dans la maxime « une véritable économie métrique de la pensée, distribuée en temps forts et en temps faibles ». De telles phrases peuvent permettre d’expliquer que Germont ait décidé d’intituler Maximes son quatrième livre de poèmes.

Venant après les Sonnets, les Ballades et les Stances, il clôt la série de ce qu’on peut considérer comme son œuvre de jeunesse. Comme les précédents, il se caractérise par une exploration formelle originale, plus variée encore dans ce volume. Ses quatre parties, chacune de huit poèmes, correspondent à quatre étapes pouvant jalonner toute expérience amoureuse : les Rencontres, les Séparations, les Recherches et les Retrouvailles.

Chaque poème constitue à la fois l’écho d’un moment vécu et une variation autour des sentiments qu’affronte le poète pour son bonheur comme pour son malheur.

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