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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Parlons théâtre

de Jean POMMIER

Méandre (PÉTRA) | Paru le 15/02/2013 | 22,00 €

Comédien depuis le début des années 1940, Jean Pommier a joué avec les plus grands metteurs en scène : Copeau, Dullin, Jean-Louis Barrault, Barsacq, Jean-Marie Serrault, Georges Wilson...

Jean, Aline et Catherine habitent un même immeuble - Jean depuis 60 ans –, rue Boulard, dans le 14e arrondissement de Paris. Au cours de dîners amicaux, Jean leur raconte... sa vie de théâtre, les personnes rencontrées, les tournages, les différences entre théâtre et cinéma, mais aussi l'évolution du quartier et de leur maison, toute une histoire, toute une vie.

À quatre-vingt-dix ans passés, Jean Pommier exerce toujours son métier de comédien.

Le Fleuve à l'envers

de Carles DIAZ

Quan Garona monta (ABORDO) | Paru le 15/02/2013 | 12,50 €

Dans Le Fleuve à l'envers, la voix poétique interroge les engrenages d'une tradition "fondatrice" ainsi que l'assemblage de la "Grande Histoire". À force d'interpeller son identité, cette voix finit par se dédoubler et se confronter à son altérité. Devant l'impossibilité de refondation du réel, le récit se montre conscient d'une perte et en même temps de sa propre condition plurielle, fragmentée. L'écriture s'adresse à un destinataire abstrait que l'on ne peut situer à l'intérieur ou à l'extérieur d'elle-même. Aussi, sous un imaginaire polysémique, le discours lyrique se métamorphose en un territoire individuel complexe, décousu, discontinu... Il s'ouvre sur le fleuve dans lequel dévale l'échappée symbolique de l'individu à travers une démarche tout autant existentielle qu'esthétique.

       
Carles DIAZ, né en 1978, d'origine Chilienne, est docteur en histoire de l'art et archéologie de l'université Bordeaux 3. Auteur de deux livres de poésie contemporaine publiés au Chili, « Le Fleuve à l'envers » est son deuxième ouvrage poétique publié aux Éditions Abordo.

ATTENTION !

de Nic SIRKIS

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 11/02/2013 | 0,15 €

Le 17 février 2011, Yann Orion, steward chez Air France, prend sa préretraite.

Période de retour sur soi qui réveille les cicatrices et les joies enfouies depuis l’enfance, sous le regard attentif et bienveillant de Guevara, le chat roux qui se charge de ramener son maître à la réalité. Il va réorganiser sa vie et quitter sa maison riche de précieux souvenirs, pour prendre un nouveau départ…

Un article découvert dans les pages du Canard Enchaîné, signalant la sortie d’un livre sur Van Gogh son peintre préféré, va bousculer l’existence de Yann Orion et l’entraîner en de rocambolesques aventures dans un jeu de l’oie parisien.

Au cours d’épisodes pleins d’humour, de tendresse, de suspense et d’effroi, Y. O. affrontera l’alter étrangère, « Insaisissable entre-deux », et, dans un récit en abyme, véritable work in progress, découvrira les affres de la création.http://www.chevre-feuille.fr/les-collections/d-une-fiction,-l-autre/398-attention.html

Journal d'un sein

de Béatrice MAILLARD-CHAULIN

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 18/01/2013 | 16,00 €

Un samedi matin, à l’heure des câlins paresseux, les doigts de François sentent comme une boule en parcourant le sein gauche de Béatrice. Très vite il faut se rendre à l’évidence : c’est un cancer du sein.
Après un temps d’effondrement, cette femme qui se dit comme les autres décide de réagir. Elle veut mettre toutes les chances de son côté pour entraver « Marcel » (c’est le nom qu’elle donne à son cancer) dans son œuvre de mort. Et elle y arrivera magnifiquement. Sans doute avec l’aide d’une équipe soignante en tous points admirable, mais surtout grâce à son goût pour la vie, son humour et l’attention affectueuse de ses amis. Car, à travers le journal de Béatrice, c’est une histoire d’amour qui se donne à lire de bout en bout. Et l’amour ne chipote pas sur la part qui revient à chacun.
Il n’y a pas de miracle, mais un secret que Béatrice nous fait partager dans ce livre tonique comme un éclat de rire : face à la maladie, la plus mince occasion de bonheur est la plus ferme des planches de salut.

   Journal d’un sein, ce sont des vitamines et cela marche. Je suis sûr que cela peut guérir…
   L’envie de vivre et le rire sont les choses les plus toniques. Le rire et l’amour, on n’a rien inventé de mieux...

Didier Van Cauwelaert sur France 2

Une institution juive dans la République, l'Oeuvre de Secours aux Enfants : Pour une histoire du service social et de la protection de l'enfance

de Michèle BECQUEMIN

Éducation, art du possible (PÉTRA) | Paru le 01/01/2013 | 25,00 €

Avec la collaboration de :
Françoise Cattanéo, Sarra Chaïeb et Claire Cossée


Les travaux ont été dirigés par Michèle Becquemin, chercheure au laboratoire REV-CIRCEFT de l’Université Paris Est Créteil (UPEC) avec l’aide technique de Françoise Cattanéo, ancienne directrice du service d’action éducative en milieu ouvert de l’OSE Île-de-France. L’ouvrage
bénéficie de la contribution de Claire Cossée, chercheure au REV-CIRCEFT (UPEC) et de Sarra Chaïeb, doctorante au laboratoire Cultures et Sociétés en Europe de l’Université de Strasbourg.
La recherche a fait l’objet d’une convention UPEC-OSE et a progressé grâce aux conseils scientifiques de Joëlle Allouche (CNRS), Michel Chauvière (CNRS) et Catherine Delcroix (Université de Strasbourg)




Née en Russie en 1912, l’Œuvre de Secours aux Enfants s’implante en France dans les années 1930 dans le but de contribuer au relèvement social du peuple juif par une philanthropie hygiéniste. Après avoir sauvé des milliers d’enfants juifs durant la Shoah, l’organisation construit sa nouvelle légitimité dans l’après-guerre en révisant ses idéaux et en négociant son orientation avec les pouvoirs publics. Cet ouvrage retrace les différentes étapes et les principaux enjeux de la recomposition identitaire de l’OSE. Le focus est placé sur le développement d’un « service d’action psycho-sociale » au sein de l’OSE, après 1945, et sur la participation de l’association à l’expansion de la protection de l’enfance jusqu’à nos jours.
L’analyse sociologique de l’évolution du service social de l’OSE dévoile des processus intriqués : les chevauchements des cibles de l’action publique entre enfants à protéger et familles à aider ; le passage de l’hygiénisme philanthropique à l’action sociale professionnelle; les concurrences entre des hommes, cadres éducatifs, et des femmes, assistantes sociales en quête de reconnaissance. Elle révèle les stratégies institutionnelles autour d’une spécificité juive face aux pressions des autorités publiques avec, notamment, l’élaboration d’une approche socioculturelle en direction des familles réfugiées, rapatriées ou émigrées, dites «transplantées». Elle éclaire enfin quelques questions pendantes. Pourquoi le service social de l’OSE a-t-il été considéré précurseur, voire pilote dans l’application des textes de 1958 et de 1959 sur la protection de l’enfance, en région parisienne ? Quelles sont les raisons de l’ouverture de l’Œuvre aux enfants de familles non juives au cours des années 1990 ?
L’objectif de ce travail, qui repose principalement sur l’étude des archives de l’institution et sur les témoignages de professionnels, est d’éclairer le présent à la lumière du passé. C’est un pan original de l’histoire de la protection de l’enfance qui est ainsi reconstitué.

L'universel à vue d'oeil

de Sophie HOUDART

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 01/01/2013 | 25,00 €


Sophie Houdart est anthropologue, chercheure au CNRS (Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative, UMR 7186). Elle est spécialiste du Japon et s’intéresse particulièrement aux modes de construction et pratiques locales de la modernité ainsi qu’au thème de la création et de l’innovation. Elle a enquêté, ces dernières années, dans les milieux de l’architecture et de l’art numérique. Elle a publié, entre autres, La Cour des miracles. Ethnologie d’un laboratoire japonais (CNRS Editions, 2008), et Kuma Kengo. Une monographie décalée (Ed. Donner Lieu, 2009), ainsi que de nombreux articles consacrés notamment aux pratiques scientifiques et aux pratiques architecturales.


Comment élabore-t-on, ici et là, quelque chose qui vaille pour le monde ? C’est la question qui guide l’auteur lorsqu’elle entreprend de suivre le montage d’une Exposition universelle (celle qui a lieu au Japon en 2005), et de comprendre les procédures qui permettent à une proposition, au départ se donnant à lire comme locale, d’être homologuée comme universelle. Quels sont les opérateurs universels ? Comment s’invente, se met en place, se présente, se négocie, un universel sur le temps court (une dizaine d’années) ? Avant son ouverture en mars 2005, l’Expo universelle est saisie comme un projet qui, tout en s’inscrivant dans la lignée d’autres événements constitutifs de l’histoire de la modernité japonaise, annonce une rupture – avec la modernité occidentale précisément. L’auteur narre ainsi une des vies intermédiaires qu’a connues l’Expo, à un moment où elle s’affichait comme une alternative à l’universalisme dominant. « Au-delà du développement – À la redécouverte de la sagesse de la nature » : telle que l’Expo était conçue, elle portait l’idée que le Japon est aujourd’hui en mesure de proposer au monde sa propre universalité, fondée sur ce que les Japonais revendiquent depuis longtemps comme leur étant spécifique à bien des égards : une relation harmonieuse à l’environnement naturel. La constitution de ce nouvel universel se lit ainsi dans la laborieuse maturation du projet, dans les heurts et les résistances qu’il rencontre, dans les efforts qu’en contrepoint déploie l’équipe des concepteurs d’alors pour les résorber.
 

Un couloir infini

de Dominique SIERRA

Roman (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 01/01/2013 | 15,00 €

Vous est-il arrivé d'enjamber quelque chose d'indéterminé, un corps peut-être, dans le couloir de votre appartement?

De suspecter votre mari de faire frire vos bébés à la poêle?

Un huis clos à tiroirs, à couloirs plutôt...

Dominique Sierra vit dans la Nièvre. Elle a publié Ailleurs, l'impasse... à l'Atelier du Gué.

Les Moelleuses au Chocolat

de Silène EDGAR

Editions du Jasmin (ÉDITIONS DU JASMIN) | Paru le 26/12/2012 | 7,50 €

Six nouvelles enchanteresses sur le thème du chocolat qui stimuleront tous vos sens ! Ce recueil sensuel et érotique, au cœur fondant, vous fera saliver et vous emportera dans un tourbillon magique aux saveurs et aux odeurs délicieuses. Ces courts récits exciteront vos papilles et libéreront vos appétits et votre soif de littérature. Laissez-vous porter par les effluves de cacao et des mots qui fondent, craquent et croustillent dans la bouche.

Marie M…

de Colette THÉVENET

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 10/12/2012 | 14,00 €

Marie M…, c’est la parole d’un corps déchiré, sa fragilité, sa force aussi. C’est le courage de la différence. Un cri de liberté et de lutte contre cette soumission ancestrale qui détermine la femme face à l’homme tout puissant. C’est l’instinct animal qui l’habite, qui la guide vers sa propre destinée, l’amour aussi. L’amour absolu jusqu’à la souffrance, la douleur. Une sensualité sauvage qui parle à la lune et à l’olivier, un écho porté par le vent du désert.

La voix qui t’est due

de Pedro SALINAS

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 10/12/2012 | 15,00 €

Pedro Salinas (1891-1951) a fait partie, aux côtés de Federico Garcia Lorca et de Jorge Guillén, du groupe d'écrivains espagnols appelé "Génération de 1927".

Il est considéré comme l'un des plus grands représentants de ce groupe et La voz a ti debida (1933) ainsi que Razon de amour (1936) comptent parmi les plus beaux chants d'amour du lyrisme espagnol.

Traduction de Bernard Sesé : poète lui-même, (il a publié Discipline de l'arcane aux éditions Arfuyen et Ivre de l'horizon aux éditions Convivium Lusophone), il a aussi écrit de nombreux ouvrages sur les auteurs mystiques espagnols ainsi que des traductions d'écrivains espagnols et portugais ( Antonio Machado, Fernando Pessoa, Caldéron, Jean de la Croix etc.)

Socrate sort de l'ombre

de Yan MARCHAND, Yann LE BRAS

LES PETITS PLATONS (LES PETITS PLATONS) | Paru le 10/12/2012 | 14,00 €

Citoyen ! En ouvrant ce livre tu pousses les portes d'une cité juste où les bavards et les ambitieux sont réduits au silence. Ton guide ? Socrate ! Tu le croyais mort? Détrompe-toi: il a traversé les âges sous la forme d'un taon, d'un chien et d'un prisonnier ivre de lumière au fond de sa caverne. Aujourd'hui encore, il est sur le point de renaître.

Visite d'un jeune libertin à Blaise Pascal

de Claude-Henri ROCQUET, Sylvestre BOUQUET

LES PETITS PLATONS (LES PETITS PLATONS) | Paru le 10/12/2012 | 14,00 €

Sous le règne du Roi-Soleil, un mystérieux aristocrate espagnol, curieux de toutes choses, rend visite au mathématicien, homme de sciences et philosophe Blaise Pascal. Le grand génie vit dans une pauvre retraite ; mais son trésor a plus de prix que tous les biens du monde...

Socrate est amoureux

de Salim MOKADDEM, Yann LE BRAS

LES PETITS PLATONS (LES PETITS PLATONS) | Paru le 10/12/2012 | 14,00 €

 

Ce soir, les plus brillants orateurs d’Athènes se retrouvent pour un banquet. Il y a là le poète Aristophane,

le médecin Eryximaque, l’artiste Phèdre, et bien sûr Socrate, le malicieux philosophe. Une profonde question leur est posée : qu’est-ce que l’amour ?

Les rêveries de Gaston Bachelard

de Jean-Philippe PIERRON, Yann KEBBI

LES PETITS PLATONS (LES PETITS PLATONS) | Paru le 10/12/2012 | 14,00 €

 

On ne devient pas philosophe sans une histoire, ni la hantise d’une question.

Pour Gaston Bachelard, c’est au thème du feu que l’interrogation reviendra toujours.

Avant la guerre, il le sentait.

Maintenant il le sait.

 

 

Silence on chute

de Pierre SEMET

LA TÊTE À L'ENVERS (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 10/12/2012 | 16,00 €

A bord de son avion, Granpoisse n'en finit pas de chuter, à son plus grand énervement et pour la plus grande joie du lecteur ; car là où il choit, l'immense désert du Sahahahara, il n'y a pas que du sable et des dunes mais toute une faune bien allumée : un bibendum graisseux demande qu'on lui cuisine un mouton ; une secte entreprend de pelleter le sable avec une cuillère...à désert, deux aristocrates - l'oléoduc et le gazoduc - sont à la recherche de précieuses gouttes d'eau, sans parler de la tribu des Autruchiens qui mènent de curieuses activités souterraines. 

Le désert va s'égayer encore avec la tonitruante arrivée de Marypipeline et Franck Sinistra avec apothéose Dior et champagne. Au milieu de ce raffut, Grandpoisse aura grand peine à réparer son avion. Histoire délirante à l'imagination débridée, voilà un texte gourmand de plaisir et de gaieté et porté par une écriture rythmée, loufoque et inventive. Les illustrations de Marc SIERRA jouent elles aussi avec l'absurde et le burlesque et nous portent à rêver.

Le petit joueur de flûte de Babylone

de Per SØRENSEN

TOUBAB KALO (TOUBAB KALO) | Paru le 04/12/2012 | 13,00 €

Poème narratif illustré.

121 quatrains exaltent ici l'acharnement d'une chanson et de son géniteur: Ne pas se faire couper la langue par BABYLONE. Ne pas sombrer dans la déchéance clochardissante de l'anonymat folklorique.

Les évadés de Curie

de Ewen et Hélène Élisabeth

Méandre Jeunesse (PÉTRA) | Paru le 01/12/2012 | 12,00 €

 

Préface d'Hélène Elisabeth

Postface des Dr Daniel Orbach et Marie-Odile Serinet : "Qu'est-ce qu'un cancer, docteur?"

 

Hélène Élisabeth est la maman d'Ewen. Dans une vie antérieure, elle était juriste. Elle a habité dans divers pays (Australie, Kirghizstan, Azerbaïdjan, Zambie, États-Unis) et aime marcher, faire du vélo, écrire (Journal d'une jeune fille irlandaise, Pétra, 2008 et Mwendabaï - avec des élèves de l'école française de Lusaka - Zambie -, Pétra, août 2011).
http://helene-elisabeth.com

 

 

Ewen a un secret que nul ne connaît. Il sort la nuit se promener dans les rues de Paris.
Ewen ne vit ps chez lui mais à l'Institut Curie, car il a un cancer et ce n'est pas drôle tous les jours. Lorsque Benjamin est hospitalisé à son tour et partage sa chambre, Ewen décide de lui révéler son secret. Ensemble ils s'évadent chaque soir pour des aventures à l'insu de tous. Sauf du terrible Alcibiade qui voit d'un mauvais oeil ces deux enfants empiéter sur son territoire.

 

 

EXTRAIT :

Le secret


Je m’appelle Ewen et j’ai 8 ans et demi. J’aime bien jouer au foot mais ça fait longtemps que je n’ai pas couru après un ballon. Normalement je suis toujours de bonne humeur mais en ce moment je suis souvent triste et parfois j’ai peur.
J’ai des yeux noisette avec du vert et mes cheveux sont châtain foncé, souples, presque bouclés. Ils étaient bouclés. Là je suis tout chauve parce que j’ai un cancer.
Avant, j’étais un garçon comme les autres et un jour (un mercredi, 16 mars à 14 heures 45 minutes et 33 secondes) alors que je trottinais sur la pelouse de mon école, CRAC, l’os de ma jambe s’est cassé. Comme on ne pouvait pas me soigner à l’hôpital de Lusaka (en Zambie, là où j’habitais depuis deux ans), un avion sanitaire est venu me chercher pour m’emmener en Afrique du Sud. L’avion était chouette, l’arrivée en ambulance avec la sirène aussi. Mais quand deux mois plus tard on m’a annoncé que c’était un cancer, ce n’était plus drôle du tout.
C’est comme ça que je suis arrivé en France pour me faire soigner à l’Institut Curie. Le premier jour à l’hôpital, le Dr Legrand m’a tout expliqué, comme à un grand. Je l’aime bien parce qu’il a de l’humour et qu’il m’explique tout ce qu’il faut savoir sur la maladie et le traitement. Je n’aime pas les gens qui me parlent comme si j’étais un bébé.
Aujourd’hui c’est vendredi, c’est le premier jour de ma 26e cure de chimio à Curie. Dans l’ascenseur, j’appuie sur le 5 « Pédiatrie » et je ne pense qu’à une seule chose : tourner les talons (dans mon cas ce serait plutôt tourner les roues car je suis en fauteuil roulant). Mais ce matin, c’est différent car la semaine dernière je me suis fait un ami.
Il est nouveau dans le service (il a encore ses cheveux). Il y a des nouveaux tous les jours dans le service. Des grands, des petits, des filles, des garçons et même des bébés. Benjamin est spécial, il a mon âge, il aime le foot, la géographie, les échecs et le cricket, comme moi. Alors je sens qu’on va s’amuser tous les deux, surtout que nous sommes dans la même chambre.
La semaine dernière je ne lui ai rien dit, mais aujourd’hui je vais lui révéler mon secret. Un grand secret que je n’ai dit à personne. Je n’ai pas marché depuis que je me suis cassé la jambe, il y a huit mois. Ce n’est pas vraiment moi qui me suis cassé la jambe, c’est mon cancer. Je me déplace en fauteuil roulant mais maintenant je fais de la rééducation et j’apprends à marcher à nouveau. J’ai une jambe toute neuve à l’intérieur. Une prothèse de hanche, un fémur en titane et un genou artificiel. Officiellement je ne me déplace qu’en fauteuil roulant. Mon secret, le voici : je m’entraîne à marcher tout seul, le soir dans ma chambre quand tout le monde dort. Personne ne le sait, je ne le dis surtout pas à Faustine et Valérie (mes kinés), ça me permet d’avoir un plus gros secret encore : la nuit, je m’évade de l’hôpital. Mais tout seul ce n’est pas drôle, c’est pour ça que je suis content d’avoir rencontré Benjamin. J’espère que ce n’est pas une poule mouillée.

Poèmes noirs / Poemas negros

de Huilo RUALES HUALCA

Qoi (LE GRAND OS) | Paru le 01/12/2012 | 17,00 €

"Moi je serai le Pirate. Ceci sera mon journal. / Yo seré el Pirata. Este sera mi Diario."

Si la République m'était contée

de Alain AMICABILE, Romain DUTREIX

L'ingénu éditions (L'INGÉNU) | Paru le 01/12/2012 | 5,00 €

Le mot "république" nous vient du latin "res-publica" qui signifiat "chose publique" dans le sens d' "intérêt général". La République est une création continue qui traverse l'histoire humaine de l'Antiquité à nos jours. Malgré les hésitations et parfois même les reculs, une certitude s'est imposée : son but est et restera toujours la recherche du droit au bonheur pour tous...

Formes cyclistes

de Paul FOURNEL

hors collection (AU CRAYON QUI TUE) | Paru le 30/11/2012 | 25,00 €

La forme, la grande forme, c’est ce que visent l’écrivain et le dessinateur autant que le champion cycliste. Essai, récit, fiction, portrait, autobiographie, poème, outre l’apparition, le portrait onomométrique, le portrait cartographique et la cassification, telles sont les « formes » ici mises en œuvre selon les méthodes des Ouvroirs de littérature et de peinture potentielles.

Avec quatre dopages visuels par Thieri Foulc.

Connexions tragiques

de Luc FORI

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 30/11/2012 | 14,00 €

Connexions tragiques met aux prises un détective atypique,  adepte des interrogatoires au décapeur thermique, et un serial killer fascisant qui pourchasse les femmes seules sur la toile. William Carvault (W.C. ) pensait pouvoir se mettre au vert et soigner son blues à la bière extra-light après ses premières aventures (Choc Berry blues, même éditeur), mais le hasard d’une rencontre avec une jolie allemande va l’obliger à reprendre du sévice…euh du service !

Le roman multiplie les points de vue , points de vue du tueur, de ses victimes, du détective et même de ceux qui profitent du système, les patrons des sites de rencontre. Au fil du récit et des rencontres de notre enquêteur, se dessine une galerie de portraits distrayants et vitriolés : enseignante nombriliste, ouvrier paumé, bourgeoise oisive, journaliste véreux, le monde d’aujourd’hui en prend pour son grade avec humour et justesse. Une intrigue bien ficelée,  des actions qui rebondissent comme un ballon de rugby, le lecteur est captivé par l’histoire et ne peut qu’en ressortir moins bête : « castigat ridendo  mores ».
Aussi désabusé et désopilant que dans Choc Berry blues, William mène une enquête qui rebondit comme un ballon de rugby dans les marais de Bourges et sur « la toile » .

Amateur de romans noirs et de blues, Luc FORI partage son temps entre son métier d’enseignant et l’écriture. Il a déjà semé quelques nouvelles et quelques chansons enregistrées par le groupe Jo Sature dont il fut le guitariste.


 

17, rue des Bons-Enfants

de Pierre PULITTI

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 23/11/2012 | 16,00 €

Alors que sa mère sombre peu à peu dans la démence, un homme découvre la véritable personnalité de celle-ci et la façon dont elle a saboté son avenir et ses rêves.
Au fil du récit, ses souvenirs remontent et, avec eux, l’amère souffrance d’avoir perdu son premier et unique amour. Ils étaient adolescents, vivaient l’un pour l’autre, l’un par l’autre, ils ne faisaient qu’un. La vie les avait mis sur le chemin du bonheur, jusqu’au jour où, sans un mot, sans une explication, celle qu’il aimait tant, disparut de son horizon. Pourquoi ? L’effroyable vérité qui lui est dévoilée et la puissance de son amour restée intacte vont lui donner la volonté de la retrouver.
 

Leibniz ou le meilleur des mondes possibles

de Jean Paul MONGIN, Julia WAUTERS

LES PETITS PLATONS (LES PETITS PLATONS) | Paru le 23/11/2012 | 14,00 €

Au soir de sa vie, Leibniz, génie universel, avait achevé de décrire l’univers. Mais aux yeux de son jeune ami Théodore, la question du mal restait incompréhensible : pourquoi les hommes peuvent-ils commettre de si grands crimes ? Répondre à cette question, c’était plonger dans la pensée même de Dieu...