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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

L'amour ou la truelle

L'amour ou la truelle

de Paul ZIMMER

Fiction (5 SENS) | Paru le 30/12/2016 | 16,20 €

L’amour ou la truelle

L’amour ou la truelle décrit une histoire d’amour (?) qui se passe en Grèce dans les années cinquante, dans le milieu de l’archéologie, des mythes et des textes antiques. S’y croisent un amoureux transi, une femme merveilleuse et ambiguë, des francs-maçons peu scrupuleux et des archéologues malhonnêtes.

« Une investigation sommaire du lieu aboutit à une conclusion sans appel : il ne recelait aucun instrument de torture digne de ce nom. Éventuellement, un coupe-papier posé délicatement à côté des crayons bien taillés à l’angle nord-ouest du bureau pourrait faire l’affaire, mais la vue du sang provoquée par un objet tranchant manipulé par moi-même me ferait assurément perdre tous mes moyens. Posé près du coupe-papier, un objet décoratif en laiton mêlait un compas et une équerre mais il ne s’avérait pas très pratique à manipuler non plus. Enfin, dans un angle de la pièce, je vis ce que je cherchais : sur un lutrin près d’un tourne-disque Telefunken avec enceintes intégrées, reposait un énorme volume relié pleine peau. Une bible pensai-je ? Non. Mélomane, le directeur conservait les mémoires d’Hector Berlioz dans une belle édition de 1870 chez Michel Lévy Frères, qui ne manqueraient pas, bien utilisés, de lui ramener les souvenirs. »

Paul Zimmer 

Paul Zimmer vit à Lyon et travaille dans un musée. Il écrit parfois sous son vrai nom, parfois sous des pseudos, au point qu’il finit par se demander qui il est vraiment. Il s’est longtemps entraîné pour devenir insomniaque et écrire la nuit. Il a beaucoup fréquenté l’École Française d’Athènes et participé à des fouilles archéologiques à Argos (Grèce), lieux de l’intrigue du roman. C’est sa première fiction basée sur un fond de vérité. 

A l'aube de mon coeur

de Claie AVENTUR

Poésie (5 SENS) | Paru le 22/12/2016 | 9,00 €

A l'aube de mon coeur

Voici venu le temps de tout dire, de crier, de se révolter sans se cacher.

Quelques poésies pour ne rien jeter dans l’oubli.

Un grain de folie pour partager avec vous la vie.

Sans pudeur, c’est un partage en couleurs.

Mes écrits, ma vie !

Un parchemin qui accompagne vers des lendemains où tout va bien…

Claie Aventur

Claie AVENTUR est née à Paris en 1974, écrivaine, poétesse, coach en développement personnel.

Femme engagée et déterminée, elle écrit et proclame l’altérité, une vie dans la solidarité où chacun trouve la paix.

Résiliente, elle témoigne et partage son histoire afin de renforcer, d’encourager et de vivifier tout un chacun.

En route

En route

de Pierre BERGOUNIOUX

Chaux vive (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 15/12/2016 | 13,00 €

Le secret de Donna Peppina

Le secret de Donna Peppina

de NASSER

Fiction (5 SENS) | Paru le 15/12/2016 | 12,60 €

Le secret de Donna Peppina

Dans une charmante petite ville du Sud de l’Italie, bien plantée sur une falaise mais qui regarde la mer, dès l’aube, le soleil brûle les tuiles, les pierres et la chaux blanche des murs des maisons basses. Donna Peppina sort de chez elle, dans la courte fraîcheur du matin, pour se rendre au marché situé au fond du Corso. Son mari avait dû émigrer au Nord et son jeune fils a disparu dans un accident de moto sur la route littorale de la mer Ionienne. Il lui reste une ravissante fille, Anna, qui l’aide le soir à servir les clients de sa Trattoria, des convives qu’elle considère comme des proches et certains proches comme des amis. Grâce à la rumeur, véritable baromètre de l’humeur, des émotions, des faits et gestes de 12 357 habitants, tous savent qu’elle possède un secret. Un soir d’été, au moment où il allait être dévoilé, un homme frappe violemment sur la vitre de la porte d’entrée alors que la pancarte écrite à la main indiquait bien : completo. L’arrivée de l’intrus, prêt à tout pour rencontrer Donna Peppina, créera un bouleversement qui restera gravé dans la mémoire des amis, des convives et des habitants de cette charmante petite ville du sud de l’Italie bien plantée sur une falaise mais qui regarde la mer. 

NASSER

Né à Paris de parents kabyles, qui lui ont aussi fait connaître l’Algérie, Nasser vit à Rome depuis près de trente ans. Il a un mobile, mais pas d’automobile. Être heureux, avoue-t-il, semble lui prendre presque tout son temps. En qualité de consultant international pour les agences de développement de l’ONU, il se rend dans les endroits les plus pauvres de la planète, rêvant à un monde sans faim. Il est persuadé que « ce qui n’est pas partagé est perdu ». Alors, entre une mission et l’autre, Nasser écrit. 

La longue marche

La longue marche

de Monyka MADRIGALI

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 15/12/2016 | 9,90 €

La longue marche

Fuir l’horreur, à travers d’autres horreurs. 

Fuir la mort, à travers de multiples petites morts. 

Destins tragiques de ceux/celles qui n’ont d’autre espoir qu’une mort en sursis face à une mort certaine. 

Sans nom, tout au plus un visage et un corps qui luttent contre tout et tous – identité à jamais niée – , par l’argent payé pour rejoindre un mirage de survie. 

Hommes/femmes/enfants à l’existence rayée du possible, hommes/femmes/enfants à la peau noire ou bronze, au regard vide et pareillement absents. 

Où réside l’espoir quand tout se désagrège ? 

Il y a la nuit – partout, au-dessus dans le ciel dont on ne regarde plus ni étoiles ni soleil, en dessous dans la violence des flots qui secouent les viscères et l’âme, autour quand l’horizon se ferme sur une image de soi-même multipliée à l’infini par la douleur et la désespérance. 

Il y a ce qu’on pensait ne devoir jamais vivre. 

Ahmed, Leïla, Khaled, Youssef, qui d’autre encore dans la longue marche ?

Monyka Madrigali

Monyka Madrigali est née à Toulon. Licence en Lettres, licence en Philosophie – Université de Nice. Professeur de Français en Italie (Toscane). Collaboration comme traductrice avec PRESSENZA international Press Agency.

Ghost notes

Ghost notes

de Christian DEGOUTTE

Anne Brousseau (POTENTILLE) | Paru le 15/12/2016 | 8,00 €

Un swing poétique peut-être, une poésie entre chant et retenues sans doute,  entre paysages et visage : ainsi une douce errance.

L'Amour. Un besoin vital

L'Amour. Un besoin vital

de Martine FOURNIER

Barbara (EDITIONS SCIENCES HUMAINES) | Paru le 15/12/2016 | 22,00 €

Il nous enchante, nous sublime, nous passionne, nous brûle… Il donne des couleurs à la vie, démultiplie notre énergie sexuelle et notre potentiel émotionnel… Il nous rend empathiques, bienveillants, tolérants et booste notre estime de nous-mêmes…?L’amour est l’un des plus puissants dopants de nos organismes au point que l’on souhaiterait pouvoir se l’injecter en perfusion !

 

La littérature, la chanson, la poésie, le cinéma, l’art en général puisent une grande partie de leur inspiration dans les histoires d’amour, heureuses ou malheureuses, tant le mal d’amour peut tarauder les humains. Car la médaille a son revers : la jalousie, l’infidélité, les souffrances devant l’impossibilité à se comprendre, l’incapacité à vivre ensemble en constituent la face sombre.


Le monde occidental l’a décrit courtois, galant, libertin, romantique, et plus réaliste à l’ère de la modernité. Mais sur tous les continents, dans toutes les cultures, depuis la nuit des temps, l’amour est d’abord un grand récit qui constitue la trame existentielle de l’humanité.


Philosophes, sociologues, écrivains, historiens,psychologues, se penchent sur l’amour…

Le Céfran

Le Céfran

de Tahar MAZOUZ

Récit de vie (5 SENS) | Paru le 09/12/2016 | 16,20 €

Le Céfran

"ETRE FRANCAIS EST UNE NATURE,

LE DEVENIR, UNE PHILOSOPHIE..."

L’auteur raconte, cinquante ans après ce que l’on a nommé en langage politiquement correct : « Les événements », son accession à sa nature « de céfran » (français), par le biais d’une langue et de sa poésie. Tour à tour désenchanté et drôle, souvent triste mais jamais amer, nous suivons l’étrange parcours à rebrousse temps d’un poète ordinaire en quête d’une identité promise par l’Histoire mais refusée par le quotidien.

« Ou comment je suis devenu français » est le sous-titre de cette oeuvre, une balade d’un demi-siècle, au fil de mots tordus et réinventés, une folie d’écrits vains qui a jeté « l’encre » sur une terre d’adoption pour la faire enfin sienne : « Sa France »

Tahar Mazouz

Fils de harkis, né en novembre 1961 à Aumale, en Algérie, Tahar MAZOUZ s’est pris de passion pour la langue et la littérature française, seuls cadeaux offerts aux migrants de sa condition, parqués dans des camps jusqu’aux dernières années de son enfance.

L’auteur a dans son parcours été lauréat de quelques prix de poésie, avant de s’attaquer à de plus longs métrages, comme : « La mille et deuxième nuit » (éditions ACORIA), un conte fantasque où la petite histoire accouche de la grande et, à présent : « LE CÉFRAN », un puzzle autobiographique d’un poète ordinaire.

 

 "N'en déplaise aux jeteurs de sorts", mes ancêtres n'étaient pas gaulois, seulement des barbaresques, pourtant j'ai choisi d'en être un, et ce n'est ni par obligation, ni par ruse, ni par calcul, mais par la plus grande des forces, l'amour...Vous lirez la suite dans :"Le Céfran" paru aux édition 5 sens

Une dernière brassée de lettres

Une dernière brassée de lettres

de Claude LUEZIOR

Nouvelles (TITULI) | Paru le 08/12/2016 | 16,00 €

Cet opuscule atypique rassemble des harangues qui rebroussent le poil au bien-penser (Lettre à Politicien ou au Grand Barbare), pouvant prendre la forme d’une ordonnance hilarante (Lettre à ma Contractuelle préférée) ou d’un réquisitoire vitriolé (Lettre à Assureur)... Jamais (trop) méchant, toujours tendre mais acidulé, souvent poétique (le gros mot est lâché), ce pamphlétaire triture la langue et décortique l'humain avec compassion.

Fêlure

Fêlure

de Michel DIAZ

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 06/12/2016 | 13,00 €

Ce texte, d’une pureté poétique mise à nue, explore les chemins obscurs d’une vie parvenue à son mitan.

La pulsation du silence se fait entendre dans la beauté de l’hiver.

Le poète laisse alors entrevoir cette fêlure, qui au-delà de l’espoir, s’impose comme une délivrance.

 

Ces proses poétiques, rédigées sous forme de journal, sont aussi un récit. Celui d’un narrateur qui descend une à une les marches de l’hiver pour entrer dans ce qui sera son ultime silence. Confronté à ce qu’il appelle sa « douleur d’être », il explore ses zones d’ombre, interroge ses points de fracture et consulte ses souvenirs, mais demeure pourtant attentif aux premières neiges, aux lueurs du jour qui se lève et au mystère de la nuit qui tombe. Vivre est une expérience qui nous convoque à jouer notre rôle sur la scène du monde, une scène d’avance brûlée par le soleil noir de la tragédie. Car toujours, à la fin, retombe le rideau. Pourtant, écrit le narrateur, « Même dans le silence, le rythme continue à battre. Celui de l’univers et celui, sourd, du temps. » Et, plus loin : « Pour se sentir vivant, il faudrait  convoquer ce miracle : être là, sans paroles, pas trop avant de soi et pas trop arrière non plus, mais juste en équilibre sur la ligne de crête du souffle, accordé au balancement des secondes, au rythme de leur pouls. Libre de toute attente et de toute désespérance. » Mais cela est encore une autre manière de considérer ce que Cesare Pavese appelait justement « le métier de vivre ». Michel Diaz

LINE

LINE

de Marie-Claude MARAN-SCREF

13/20 (CHUM (LES EDITIONS)) | Paru le 01/12/2016 | 15,00 €

Line en est certaine : elle épousera un homme qui ne boit pas, travaille dur et ne dépense pas tout l'argent du ménage au bistrot. Un homme sérieux et droit, comme peut-être ce Raymond au regard franc qui lui fera un jour, du moins elle en rêve, franchir la barrière après avoir fermé définitivement la porte sur les mystères de la rue Jules Ferry.

L'auteur s'immerge dans la relation intime qu'elle a eu avec sa mère et nous conduit à la rencontre de cette femme. On se prend au jeu de la découverte d'un personnage dans son époque.

Agrégée de lettres c’est avec un style délicat, tout en pleins et en déliés, que Marie-Claude nous livre ce récit, émaillé à la façon d'Annie Ernaux des petites choses de son enfance.

Marcel Duchamp : l'art contemporain à l'épreuve de la théorie mimétique

Marcel Duchamp : l'art contemporain à l'épreuve de la théorie mimétique

de Jean-Marc BOURDIN

Cahiers de l'ARM (PÉTRA) | Paru le 01/12/2016 | 19,00 €

Très jeune, Marcel Duchamp renonça à la peinture et à la marchandisation de ses oeuvres, après avoir subi l’exclusion de son Nu descendant un escalier n° 2 du Salon des Indépendants, en 1912. Cet épisode rappelle les mythes fondateurs tels que René Girard les a analysés : rejetée par les siens comme maléfique, la victime est ensuite célébrée comme bénéfique et finit par déterminer les règles de sa communauté.
C’est ce que vécut Marcel Duchamp. Cet incident contribua à son exceptionnelle lucidité. L’artiste le redoubla ainsi délibérément, en 1917, en exposant un urinoir, voulant par là interroger sur l’existence d’oeuvres qui ne seraient pas d’art.
Cette pénétration lui conféra une capacité à échapper au jeu des rivalités mimétiques, dans une discrétion qui n’eut d’égal que l’accroissement paradoxal de sa renommée. Cet événement dérisoire en apparence eut une influence déterminante sur son existence personnelle – mais aussi sur les orientations de l’art conceptuel qui domine la scène contemporaine depuis un demi-siècle, sans toujours faire montre du même désintéressement.

Le désir de l'Autre : René Girard et Michel Henry

Le désir de l'Autre : René Girard et Michel Henry

de COLLECTIF

Cahiers de l'ARM (PÉTRA) | Paru le 01/12/2016 | 14,00 €

Le 7 novembre 2015, avait lieu à la BNF un colloque confrontant les pensées de René Girard et Michel Henry, intitulé « Le désir de
l’Autre ».
Cette rencontre eut lieu trois jours après le décès de René Girard. Elle fut ainsi pour tous les participants l’occasion de lui rendre
hommage. A la suite des confrontations déjà organisées par l’Association Recherches Mimétiques entre René Girard et des
penseurs français du XXe siècle (Bourdieu, Levinas, Lévi-Strauss, Derrida, Sartre, etc.), il apparaissait nécessaire de mettre la théorie
mimétique en présence, cette fois, de la phénoménologie de Michel Henry, chez qui la question de l’Autre est cruciale.
Nos travaux nous ont permis de manifester, peut-être contre toute attente chez des penseurs aux méthodes si différentes, une convergence, voire une complémentarité, dans la définition du désir, dans celle de la nature de la violence qu’il suscite, et aussi
dans celle de la possibilité de son dépassement.

Contributions de Thierry Berlanda, Benoît Chantre, Grégori Jean, Jean-Philippe Milet, Adrian Navigante et Jérôme Thélot.

L'éros insulaire

L'éros insulaire

de Jacques ISOLERY

Fert'îles (PÉTRA) | Paru le 01/12/2016 | 25,00 €

Dans la mythologie grecque, chez Hésiode en particulier, Éros est un dieu fondamental et fondateur puisque c'est son pouvoir qui permet, tout en séparant les entités primitives, de les relier pour créer ainsi Ouranos, Océan et Gaia et toute la race impérissable des dieux bienheureux. Le mythe repose donc sur la possibilité de faire émerger de l'être singulier, insularisé, depuis le Grand Tout chaotique, la grande soupe de l'extase cosmique... Éros, l'Amour, et Himéros, le Désir, sont par ailleurs inséparables d'Aphrodite qui naît de la castration d'Ouranos par Cronos. Chypre, puis Cythère accueillent successivement la déesse, offrant dès lors à l'imaginaire amoureux une métaphore bien usée mais que l'amour, aveugle à cette usure comme à d'autres, rajeunit pourtant sans cesse... L'amour est-il une île? L'Éros est-il forcément insulaire et les îles sont-elles toujours quelque chose d'érotique?

Ont contribué à cet ouvrage :

Alexandra W. Albertini - Sylvia U. Baage - Patrice Bougon - Belinda Cannone - Raffaele D'Eredità - Éric Fougère - Jacques Isolery - Luisa Messina - Virginie Thomas - Arnaud Verret - David Zemmour

Dans les pas de Joachim du Bellay

Dans les pas de Joachim du Bellay

de Daniel PARIS

Dans les pas (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/12/2016 | 20,00 €

Ses vers décrivent sa vie, ses pensées. Ce fier gentilhomme de Liré, porteur d’un nom célèbre à la cour, devient l’ami de Marguerite, sœur du roi. Ses premiers poèmes, sa Défense et illustration de la langue française et sa participation au mouvement littéraire de la Pléiade le rendent célèbre mais, faute d’emploi, il part à Rome au service de son cousin le cardinal Jean. Il y passe quatre ans et y écrit ses plus beaux poèmes, ceux des Regrets, où il exprime sa tristesse romantique d’exilé. 
Moins heureux qu’Ulysse, il revient à Paris, devient sourd et malade, est renié par le cardinal qu’il a servi, voit mourir en tournoi le roi Henri qu’il aimait, puis partir sa protectrice Marguerite. Il s’éteint dans le chagrin le 1er janvier 1560 avant d’avoir atteint sa trente-huitième année.

Une Ile en Hiver

Une Ile en Hiver

de Sonia RISTIC

200 000 signes (VER À SOIE (LE)) | Paru le 30/11/2016 | 18,00 €

En montant sur ce bateau, je ne savais encore rien. Je ne pouvais m’imaginer qu’embarquer sur le Marco Polo, c’était traverser le miroir. Je suis monté à bord du Marco Polo et je me suis cogné aux regards des passagers. Personne ne parlait. Dans la cabine, ils étaient tous assis, alignés, silencieux, étonnamment paisibles. Et ils me regardaient.

Dans leurs yeux, il n’y avait pas d’animosité. Aucune curiosité non plus. Rien. Et pourtant, ils me regardaient, tous.

Lorsque j’ai salué d’un signe de tête, les têtes se sont inclinées en cadence pour me répondre. J’ai cherché un regard pour y prendre appui, mais dans tous les yeux il y avait la même chose. De la bienveillance, un peu d’amusement et des tonnes de mémoire. Une infinité d’images dans ces regards, tellement qu’il n’y avait plus de place pour les mots. Et puis, c’était comme s’ils savaient quelque chose dont je ne pouvais pas me douter, comme s’ils partageaient un secret que je ne pourrais jamais percer.

Née en 1972 à Belgrade, Sonia Ristic a grandi entre l'ex-Yougoslavie et l'Afrique. Elle vit à Paris depuis 1991. Après des études de Lettres et de Théâtre, elle travaille comme comédienne, assistante à la mise en scène, mais aussi avec des ONG importantes (France Libertés, FIDH, CCFD) autour des guerres en ex-Yougoslavie et de la défense des Droits de l’Homme. Dans les années 2000, elle fait partie du collectif du Théâtre de Verre, et crée sa compagnie, Seulement pour les fous. Elle encadre régulièrement des ateliers d’écriture et de jeu en France et à l’étranger. La plupart de ses textes ont été publiés, créés ou mis en ondes. Elle a notamment bénéficié de bourses du CNL (2005, 2008 et 2014), de la DMDTS (2006), du CNT (2007), de Beaumarchais/SACD (2008), de la région Île de France (2010 et 2011), du Conseil Général du 93 (2013), et a été plusieurs fois primée pour ses textes.

Voir aussi

Gertrud, Monologue pour Choeur de Femmes

Gertrud, Monologue pour Choeur de Femmes

de Einar SCHLEEF

Les Germanophonies (VER À SOIE (LE)) | Paru le 30/11/2016 | 20,00 €

Gertrud, Monologue pour chœur de femmes, traduit de l’allemand par Marie-Luce Bonfanti et Crista Mittelsteiner
accompagné de Gertrud – Bribes de mémoire, création musicale pour 6 comédiennes et instruments de Henry Fourès
Postface d’Elfriede Jelinek.
Illustration : © Adagp, Paris, 2016. Schleef Einar, Selbstildnis, Ende der 60er Jahre.
ISBN : 979-10-92364-25-5
Format : 140 x 180 mm
Nombre de pages : 86
Prix public : 20 euros
Disponible le 30 novembre 2016

Je tâtonne sur une vaste surface, mes yeux collés, pieds nus, cendre entre doigts de pieds, ma robe courte, brune, élimée, me cogne les jambes. Mon châle à poussier autour de la tête, je suis amaigrie, les seins creux, ma robe semble être une blouse brune une vague blouse brune, nouée avec une corde, la desserrer tant elle coupe profondément dans la chair, sens ma peau, sillons et côtes, frotte les yeux penchée en avant, la crasse tient bon, paupières collent, les nuages doivent être sombres, s’ils dérivent, se baisser jusqu’au sol, ma main le touche, je sens de la cendre, mais ça doit remonter à une éternité, quelque chose travaille en moi, pousse en avant, mais qui est-ce. Je frappe la poitrine et tâtonne à nouveau. Si j’avais un bâton. Des bâtiments à l’horizon. Ou une lumière. Ça brille doucement, vaguement, oui je sens déjà les rayons sur le visage. Mes cheveux sont blancs, je trébuche, la cendre est tendre. Doucement. Les nuages semblent dériver vraiment rapidement. De la fumée. Derrière du jaune, c’est le soleil. Mais pourquoi ça ne se précise pas. Pluie commence. Silence, juste un fin goutte-à-goutte, pourquoi la cendre ne se mouille pas. Ça viendrait des bâtiments, dans les étages se reflète le soleil, voilà pourquoi il ne m’atteint que de temps en temps.

***

Ce livre est publié avec le soutien du Centre national du livre, le concours de la région Île de France, et en association avec la compagnie inExtremis.

Une première présentation de ce texte inédit a eu lieu lors d’un après-midi d’hommage à Einar Schleef sous la direction de Crista Mittelsteiner, intitulée J’étais là, mais le théâtre était parti, lors du Festival d’Avignon 2008 dans le cadre des Rencontres d’Été à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon. La traduction de ce texte a également bénéficié de l’aide de Transfert Théâtral, du CnT et du CNES-Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon.

Ce livre-CD a reçu le Label « Rue du Conservatoire », association des élèves et anciens élèves du CNSAD.

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La création musicale pour 6 comédiennes et instruments de Henry Fourès qui accompagne ce livre a fait l’objet d’une commande de Le Ver à soie, Virginie Symaniec éditrice. Elle a bénéficié des soutiens de l’Adami, de la Cité de la Voix, de Musique Française d’Aujourd’hui (MFA) et du Goethe Institut. Elle a été réalisée en coproduction avec la Compagnie inExtremis et le Gmem - Centre National de Création Musicale de Marseille.

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Tous nos remerciements vont également aux généreux donateurs qui ont soutenu la réalisation de ce projet exceptionnel.

 

Des oeufs aux ananas

Des oeufs aux ananas

de Yvan DAUMONT

Fiction (5 SENS) | Paru le 26/11/2016 | 19,80 €

DES OEUFS AUX ANANAS

(Roman indigeste)

Prenez un écrivain français, faites le tomber amoureux d’une danseuse beaucoup plus jeune afin de lui enlever toute son inspiration. Faites le reposer autour d’une bonne bière belge en compagnie d’un joyeux wallon. Saupoudrez d’un mesclun de considérations politiques, religieuses et philosophiques. Versez une cuillère à soupe d’Alcohelo de Paolo et déshabillez la danseuse. Incorporez doucement une deuxième danseuse, des voyages, des ballets russes, une paella, un dictateur, une Lada, un poète espagnol et des artistes disjonctés. Chauffez le wallon jusqu’à obtention d’un lutin priapique et faites mariner dans du vin de cerise. Versez le tout sur un plateau télé et portez à ébullition. Jetez les œufs à la poubelle et servez dans un chapeau mexicain. Débarrassez-vous du sombrero et mangez l’ananas.

 

Yvan Daumont

Passionné de littérature russe, de philosophie et de voyages, Yvan Daumont a travaillé de nombreuses années à l’international pour des banques américaines, des start-up et des maisons d’édition. En 2012, la perte de son travail et sa participation comme figurant dans un ballet le rendent un peu fou. Depuis il se soigne en se consacrant à l’écriture et à l’enseignement.

New York mis en scènes

New York mis en scènes

de Jean-Michel FRODON

Ciné voyage (ESPACES & SIGNES) | Paru le 21/11/2016 | 13,50 €

Arriver a? New York, c’est entrer dans un film qui n’existe que dans la te?te de chacun, un film compose? des re?miniscences d’innombrables plans, d’une myriade de souvenirs plus ou moins pre?cis, qu’on prend plaisir a? retrouver sur place. Avec Paris, New York est la ville la plus filme?e au monde. Mais elle est, sans comparaison, la cite? par excellence du cine?ma.

Plus de deux cents films des cine?astes les plus prestigieux, de Charlie Chaplin a? Woody Allen, de Blake Edwards a? Martin Scorsese, en passant par John Cassavetes, Francis Ford Coppola ou Spike Lee, sont e?voque?s dans ce cine?-guide enrichi de nombreuses cartes et de trois index. Pour retrouver sur place les lieux de sce?nes inoubliables !

Restes

Restes

de Quentin BIASIOLO

Fonds Poésie (L'AMOURIER) | Paru le 21/11/2016 | 12,50 €

Premier titre d’un jeune auteur, ce livre, plus qu’un recueil de poèmes, est un vrai livre de poésie. Quentin Biasiolo fait preuve ici d’un souci – heureusement sensible – de l’assemblage, de la composition, du lien qui sert à coudre ensemble et articuler cet ensemble de 56 poèmes.
Une préface de Jean-Michel Maulpoix conduit le lecteur à lire ces Restes (d’une relation amoureuse) comme blasons de nos ombres :
(…) La situation de départ est simple : inquiet de ses gestes, curieux de son silence, un homme s’adresse à une femme, à mots comptés, avant que celle-ci, à son tour, se substitue à lui et que deux paroles alternent au fil des pages. Mais ces propos sont tenus d’une manière si vive et si énigmatique que cela fait poème : sur fond de vie quelconque et de dédoublement, l’unique se dessine. C’est bien de cela, semble-t-il, que procède l’écriture : le singulier, le furtif, cueillis à même le familier par une espèce d’œil intérieur dont l’acuité photographique s’avère considérable, surtout quand il s’agit de capturer des ombres. (…)

Le Dernier lieu, suivi de Jardins

Le Dernier lieu, suivi de Jardins

de Thibault BISCARRAT

hors collection (ABORDO) | Paru le 20/11/2016 | 9,80 €

Le poète qui fait « don de ses yeux au ciel », toujours saisit l’insondable ; une lumière impérieuse le traverse, venant des hauteurs, passe par sa main, et devient le poème.
Aussi, à chaque fois qu’écrire s’impose, il est l’écho de lui-même dans l’immense solitude obligée par cette force souveraine qui l’anime.

 

Thibault Biscarrat (1979), écrivain et musicien français. Le Dernier lieu est son deuxième recueil publié aux éditions Abordo.

Chronique des semi-immortels

Chronique des semi-immortels

de Dominique CAPO

Science Fiction (5 SENS) | Paru le 19/11/2016 | 18,00 €

Résumé :

Je me nomme Nathanÿel. Je ne sais qui je suis ni d’où je viens. Tout ce que je sais, c’est que je me suis réveillé, un jour de 1823, au sein du Manoir des Ombres. Habité par ce qui semble, à première vue, être des Humains à la durée de vie incroyablement longue, les Membres de la Famille Montferrand possèdent – tout comme moi - des capacités hors du commun. Ceux-ci vivent en clan au sein de leur Manoir abandonné dans une des régions les plus reculées de France. Et je les côtoie depuis, cherchant à comprendre qui ils sont, et surtout, pourquoi ils m’ont accueilli parmi eux ? Ce qu’ils me veulent ? 

J’ai bien essayé de leur poser des questions. Mais ils ne souhaitent rien dire. Progressivement, j’ai réalisé que de nombreux Secrets, que des Mystères insondables entouraient leur existence. Et à partir des années 1890, j’ai tenté de mettre à jour leur histoire, et ainsi donner un sens à ma présence parmi eux. De la Renaissance aux Croisades, de l’Espagne Mauresque à la Seconde Guerre Mondiale, de l’Afrique Noire aux Etats-Unis, j’ai réuni un certain nombre de fragments de leur Biographie. Je vous les livre ici...

Dominique Capo

Dominique Capo, 47 ans, chercheur en histoire, mythes, légendes, archéologie, ésotérisme, philosophie, astronomie, etc. Ayant étudié durant des années ces domaines à la Bibliothèque Nationale de France, j’ai également travaillé à l’Université Paris XIII, puis Paris VIII. Écrivain de récits à la fois historiques et fantastiques, gothiques et teintés de mythes et légendes du monde entier, de fantasy et d’horreur, se déroulant à toutes les époques de l’Histoire de l’Humanité. Ma Chronique des Semi-Immortels publiée ici est mon premier recueil de deux nouvelles ; d’autres suivront. J’ai également rédigé des articles sur l’actualité, la philosophie, la religion. Je suis actuellement en train d’écrire un livre sur les origines idéologiques et ésotériques du Nazisme.

Ô

Ô

de Irina DOPONT

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 18/11/2016 | 5,00 €

Une musicienne sans instrument.

Une femme et un homme fantômes.

Ce texte évoque à la fois le miracle de la rencontre des corps et le vertige du vide. L’un et l’autre en écho, en silence aussi. En espoir peut-être.

Ô douleur, ô charnelle beauté…

Les silhouettes androgynes peintes par Marika Taoufiq, révèlent une force et une détermination, un mouvement de vie. Elles portent cette musique intérieure omniprésente dans l’écriture d’Irina Dopont.

Le silence dans la peau

Le silence dans la peau

de Claire TENCIN

Prose (TITULI) | Paru le 17/11/2016 | 15,00 €

Récit bouleversant d’une fille autour du corps silencieux de sa mère, soulevant de l’intérieur des problématiques cruciales de notre temps dans une écriture sans concession, ce texte relève d'une gnose débarrassée des "croyances" sociales.

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