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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Jours de confinement

de COLLECTIF

graphies croisées (XEROGRAPHES) | 20,00 €

2020, la pandémie intensifie son tour du monde. Face à la sidération, il y eut celles et ceux qui ont lutté contre la maladie, celles et ceux qui ont travaillé pour nos besoins essentiels, celles et ceux confiné-e-s à domicile, en télétravail ou non et celles et ceux confiné-e-s à ciel ouvert.
À quelques  uns, connectés via les réseaux sociaux, en apnée, chaque jour, pour adoucir l’isolement contraint, nous avons choisi de nous rassembler contre cet éclatement social mondial, afin de partager nos points de vues sur ce temps de doutes, d’interrogations, mais aussi de solidarité, d’espoir et de rires parfois.
Pourquoi en est-on arrivés là ? Et maintenant ? Dans quelle société allons-nous vivre ?

 

Faites-nous courir

de MIL-AN

sans (LA LANTERNE) | 15,00 €

"Tu viens manifester et tu te retrouves dans une guerre. Le pouvoir nous enferme dans un conflit, dans lequel il se sait gagnant s’il le résout par les armes, parce qu’il les a toutes. Grenades explosives, gaz, blindés, militaires, cellules, condamnations, il a toutes les cartes en main. Nous n’avons que nos corps, notre rage qui ne pèse pas lourd face aux charges répétées. La violence frappe nos chairs et nos esprits pour y fouiller la soumission."

Novembre 2018, le mouvement des Gilets jaunes fait irruption dans toute la France. Mil-an est étudiant en art quand il y participe. De son expérience il tire un récit illustré loin des clichés, qui rapporte la violence de la répression subie par le mouvement, mais surtout la joyeuse inventivité de ses formes d’actions collectives.

Émerge au cœur du récit une réflexion stimulante sur le rôle de la création artistique comme acte de résistance.

Hommes 40 - Chevaux 8 (en long)

de Jean LÉPINE

Prairial (PRAIRIAL) | 13,00 €

 "Une seule consigne : tenir, ne reculer sous aucun prétexte. Nous serons dans des trous d’obus. Il est interdit sous prétexte de mieux voir de se placer dans un trou d’obus un peu plus en arrière; vous devez vous faire casser la gueule là où on vous mettra, pas ailleurs."

Le Mégot de Picasso

de Richard APTÉ

Murmure des soirs (LES EDITEURS SINGULIERS) | 20,00 €

Une cigarette à demi fumée par le créateur du cubisme, qui a révolutionné notre vision du monde et éclaté nos points de vue, bouleverse l’existence de tous ceux qui croisent sa trajectoire. Des années 1950 à nos jours, sa pincée de tabac brun et de papier jauni, conservée comme un talisman par le maçon qui l’a ramassée, redessine les destins les plus tragiques, rejoue les enfances, renverse toutes les perspectives :
« Ce n’est pas comprendre, c’est voir, ce qui est là mais qu’on ne peut pas voir avec les yeux de tous les jours. Changer d’angle, changer son regard. Voir. »
Une histoire de vies en abîme et de renaissances, traversée par la guerre d’Espagne et un « Américain d’Hollywood ».

Couleur savane, après la pluie

de Catherine GODEFROID

Murmure des soirs (LES EDITEURS SINGULIERS) | 22,00 €

Éthiopie, 2007. Lucie, jeune botaniste téméraire, part en mission dans le parc national de l’Omo. Autour d’elle gravitent un zoologue aussi intéressé par les rousses que par les girafes, un ranger insaisissable et un géographe réservé. Des plaines herbeuses aux fourrés impénétrables, Lucie découvre des plantes aux vertus étonnantes, une faune majestueuse menacée et les traditions séculaires des Nyangatom, peuple de guerriers vivant en autarcie dans les collines. Très vite, au sein de ce camaïeu de vert, les relations humaines se révèlent plus intenses, les pluies capricieuses et le danger attirant. Quant aux tombes, elles se creusent à mains nues. Débute alors un voyage aux confins de l’empathie et de la résilience, où les rêves de Lucie se confronteront à ceux des hommes croisant sa route.

ceux que nous sommes

de Dorothée XAINTE

Dépendances (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | 17,00 €

« J'ai éprouvé un plaisir immense à tenter d'imaginer la vie de mes aïeux, j'espère ne pas les avoir trahis, leur avoir rendu hommage. C'étaient des gens ordinaires, ballotés par des événements sur lesquels ils n'avaient pas prise »

Des millions de blessés, des centaines de milliers d’invalides, de mutilés, d’amputés, des milliers d’aveugles, de gueules cassées sont revenus de la Première Guerre mondiale. D’autres encore ont été gazés. Il leur a fallu essayer de retrouver une vie normale après quatre années de misère. Un nouveau combat, plombé par handicaps et séquelles. Et la vie quand même.

Basé sur des documents familiaux, avec de l’imagination et beaucoup d’intuition, ceux que nous sommes est le roman bouleversant d’une génération d’hommes et de femmes simples, de condition modeste, aux destins oubliés, trop vite oubliés.

Mémoires du Danube

de Thomas LEICHTNER

Murmure des soirs (LES EDITEURS SINGULIERS) | 20,00 €

Budapest. Une photo. Et le nom de son amant. Ce sont les seuls indices fournis par Madame Irène à Simon, jeune détective privé parisien d’origine hongroise, pour retrouver l’amour fugace de sa jeunesse. L’enquête plonge Simon dans les heures les plus sombres du XXe siècle et le précipite sur les traces de ses propres racines. Ce roman, en partie autobiographique, entraîne le lecteur dans la capitale hongroise des années d’avant-guerre jusqu’à celles d’aujourd’hui, celles de la mémoire retrouvée.

La Cabane d’Alexandra Kollontaï

de Christine DELMOTTE-WEBER

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

Alix rencontre Julia. Une relation amoureuse commence entre ses deux femmes. Julia est en couple avec Samuel qui est polyamoureux. Alix va explorer ce nouveau mode de relations, ce monde étrange et complexe…

Il y a aussi Alexandra Kollontaï, une femme politique socialiste, communiste et militante féministe qui a, d’une certaine manière, initié cette philosophie du polyamour. Elle apparait régulièrement dans le spectacle via des souvenirs, des évocations, des rêves de nos trois protagonistes.

Une pièce de théâtre qui nous invite à questionner nos rapports amoureux et nos façons de vivre les relations.

Pouic

de Françoise CHAMPAULT

Les images (LES PETITES ALLÉES) | 11,00 €

Monsieur et Madame R

de Mathilde LÉVÊQUE

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

Un couple menant une vie simple à la campagne doit faire face à une fâcheuse nouvelle : une autoroute va se construire dans le village, en bas de chez eux, et ils sont invités à partir en échange d’un nouvel habitat et quelques sous.
La courte histoire d’une femme qui tente de se battre contre un grand projet nuisible et imposé. Un drame contemporain raconté de manière naïve et décalée !

***

Gigi la carotte et Mimi la tomate se réveillent sur un stand de supermarché. Problème : ce n’était pas leur destinée ! En plus, elles sont vendues moins chères que les beaux fruits et légumes, ceux qui brillent et qui ont leur « pass »…
L’aventure de fruits et légumes laissés-pour-compte dans une société consumériste et inégalitaire, en quête de justice pour toutes et tous.

Les Françaises ont le regard triste

de Nicole NONIN-GRAU

Fiction (5 SENS) | 14,40 €

« Les Françaises ont le regard triste » est une romance contemporaine. Il est le premier roman d’amour de l’auteure qui le signe par une écriture poétique.

Valentine est une « nature » et vient d’avoir 38 ans. Une certaine idée du bonheur forge ses convictions. Une vie de femme se construit et elle devient mère. Elle met ses rêves de côté et s’efforce d’être heureuse au sein de ce bonheur établi. Mais c’est une autre aventure qui l’attend en prenant la décision de quitter Patrick.

Elle s’installera donc avec son fils dans le Limousin. Là, le destin va jouer la carte de l’amour fou et bousculer son organisation des choses. L’héroïne va découvrir que la destinée ne résulte pas de sa seule volonté car elle se niche, ici, insidieusement au sein d’une démarche intuitive ! Ainsi la suite de l’histoire prendra un tournant bien différent. Ce n’était pas ce qu’elle attendait mais le hasard est le maître du jeu et l’évidence son aboutissement. Alors, dans ce parcours à tâtons, la fin est aussi incertaine qu’inattendue.

Les fées de Serres

de Christian DE MAUSSION

Récit de vie (5 SENS) | 12,00 €

La leçon de Michel Serres ? Il n’y en a pas. Pas de leçon. Ni de morale, ni de conseil, ni de consigne. Non, juste une chose ; un chuchotement, l’éventement d’un secret. On ne se délivre du mal qu’en se donnant un mal de chien : inventer. Serres n’aimait pas l’Histoire. Il aimait les histoires, les racontars de bonne femme.

Quand je regarde aux alentours l’immédiat environnement, je sais que le joyeux penseur occitan n’a pas d’équivalent, que son rayonnement intellectuel s’est introduit dans mon champ de conscience comme une chance, une espérance, un privilège de l’existence. Michel se plaisait à décerner à Georges Rémi, alias Hergé, le label olympique de « seul génie qu’il ait jamais croisé dans sa vie ». Moi, c’est à Michel que j’attribue le prix d’excellence, le trophée de l’intelligence la plus radieuse, parmi les hommes qui figurent au répertoire de ma mémoire. D’une génération à l’autre, les hommes s’éblouissent mutuellement, fertilisent leurs oeuvres à coup d’admiration fortuite.

Jankélévitch. Le chemin était tracé, la salle Cavaillès le lieu d’une liberté. Mais un jour, au lieu du frêle intellectuel vêtu d’un costume anthracite, de mon banc d’étudiant mendiant, je voyais un corps d’athlète en chandail torsadé, j’entendais les voyelles chantantes d’une langue méridionale. Alors, j’ai noté la joyeuse parole d’un homme d’extérieur, ami des choses de la géographie, qui mêle science dure et littérature à ses propres aventures.

Christian de Maussion

Jadis chef d’entreprise, l’auteur a entrepris des chefs d’œuvre (De Gaulle, Staël). Il a publié des textes dans Le Monde, Le Figaro, La Croix, Libération, Le Quotidien de Paris, Les Echos, L’Idiot International, Les Cahiers de l’Herne. Il a participé à l’aventure emblématique de Matulu. Il rédige des chroniques pour Service Littéraire. Les fées de Serres est le neuvième ouvrage qu’il publie, le septième édité par 5 Sens Editions.

Après nous les mouches

de Stéphane BISSOT

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

« Ce récit librement autobiographique retrace le portrait et le destin de personnages drôles, profonds et attachants qui sont chacun le maillon d’une chaîne de transmission visible et invisible.
Le spectacle embrasse la vie en même temps qu’il enlace la mort. Il remonte à la croisée des chemins entre les vivants qui peuvent parfois briller par leurs absences ou leurs manquements, et les fantômes toujours présents. Allant de joies en chagrins, d’espoirs en déceptions, d’amours aux multiples visages en ruptures diverses, il trace un chemin de vie semé de rires et de larmes où l’existence l’emporte sur la grande faucheuse et continue de jouer avec elle une partie de « à qui perd gagne » aussi forcenée que joyeuse. »

Sylvie Somen

La grande Pâque

de Jacques BESSE

LA CHAMBRE D'ÉCHOS (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | 11,50 €

Paris 1960, du vendredi au lundi de Pâques. Jacques Besse, sans logis, le ventre vide, déambule de Montparnasse aux Buttes-Chaumont, d’Austerlitz­ à Sébastopol, passant et repassant par Singe-des-Prés, le cœur de la ville. Marcheur halluciné, insomniaque et fragile, il sillonne les rues et nous entraîne sur un rythme cassé, heurté. À la fois acteur et spectateur de ce parcours que «ses fiancées» viennent hanter, il est comme ivre de son texte à mesure qu’il le vit, sa faim nous tenaille, vraie faim d’amour et de reconnaissance.

«J’entre à Singe-des-Prés comme un hareng défaille. Il y a péché dans les œufs si cette chaleur qui me prend le cœur est contredite. Je m’enfouis dans les rues au sud de la Seine. Quartier des Beaux-Arts. Pas un franc. J’ai affreusement soif et rien à foultre. J’y découvre au hasard un ancien ami, il est bourgeois mais bon artiste. “Bonjour. Tu n’aurais pas cent balles??” Il a peur, ce salaud, mais me les lâche. J’ai cent francs et cherche voluptueusement un zinc.»

Le sens du vent

de DASH

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | 8,00 €

La tempête virale qui s’est récemment levée sur la terre entière et qui a ébranlé les fondements de la société a aussi permis la naissance d’une nouvelle temporalité à toute petite échelle ; un ralentissement total qui a fait émerger une obsession dormante. L’obsession. Ce mot revêt toutes les formes en accompagnant le texte, en le nourrissant, en l’animant. L’obsession d’effleurer la pureté des poèmes symbolistes du 19ème qui résument tant en exprimant tout, au risque de s’abandonner à une idolâtrie aux accents lyriques et de flirter parfois avec le lieu commun. Tout avait sans doute déjà été dit, mais peut-être fallait-il essayer de le redire. L’obsession de transcrire les émotions à travers une poésie plus libre, des mots qui se heurtent à ces émotions sans toujours pouvoir produire de choc audible. Mais peut-être l’absence de son est-elle un mot en soit. L’obsession de questionner le rapport à l’existence - toujours dans la métaphore, le symbole et l’image - au sein du grand arrangement de la société, d’une quête de sens pour trouver un ancrage dans une réalité qui s’échappe. Le texte chemine, il expérimente, mais il s’enracine toujours dans le besoin profond de traduction du ressenti, en recherche du mot juste. Un parcours par la tentative qui agit comme une sorte de processus libérateur se soldant par l’intégration de l’écriture comme une réponse à cette quête de sens.

dash

Né le 6 avril 1994 à Genève et de nationalité franco-suisse, c’est entre ses 16 et ses 21 ans qu’une passion pour la littérature et la musique a amené l’auteur à écrire les premiers fragments de ce texte. Après des études universitaires, l’investissement dans le monde associatif et politique est venu compléter l’expérience du quotidien comme source d’inspiration.

L'île précaire

de David JAUZION-GRAVEROLLES

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 20,00 €

le temps n'est que cela

ce qui passe malgré

en dépit de en vain et jamais l'air de rien

et qu'on le considère le mesure

il n'en fait pas moins

qu'à sa tête de mule et se tasse

dans les coins il s'étend il s'allonge

il se saoule sur la scène de son propre théâtre

tu crois le compter en songe

le tenir un instant en sa vive demeure

mais il n'est que cela et simultanément

n'est pas 

comme l'eau versée au sol te renvoie ton image

avant d'être bue sauvagement

par le sable complice

Journal amoureux d'un boucher de campagne

de Jean-Pierre ROCHAT

Feuillages (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | 12,00 €

Au jour le jour, cette ballade des femmes du temps jadis… et de leur délicieuse descendance actuelle trace les séquences d’une longue vie amoureuse entre le Val de Travers et le lac de Bienne, avec des mots toujours aussi abrupts pour dire la dureté quotidienne de la vie du paysan de montagne, des mots qui ont la saveur des baies sauvages, une odeur de racines âpre, rugueuse comme la gentiane. Mais le bouchoyeur est un tendre élevé à la dure par l’Oncle Marc dont la figure et la mort sont le pivot de cet hymne à la vie.

«À quoi, pensez-vous ? me dit-elle face à mon stylo levé et mes points d’interrogation dans les lunettes qui se teintaient au soleil. Elle veut peut-être voir mes yeux, peut-être que mes yeux arriveront à lui insuffler tout le bonheur qu’ils éprouvent à la dévisager de près. Je suis couché sur le dos et je ronronne c’est une impression, elle me gratte le ventre, la vérité c’est que je pense à trop de trucs en même temps pour tenir commerce d’esprit lucide. Je suis rempli de tendresse pour elle, un coq chante, nous sommes une fin d’après-midi ensoleillé de printemps précoce, les merles chantent déjà, les merles c’est gratuit et pourtant ça vaut tout ce que tu peux payer très cher à écouter comme concerts et matériel d’écoute compliqué, ensemble dans le silence, les merles viennent se rouler dans nos oreilles comme à la piscine, nous sommes saisis dans le papier cadeau de l’instant présent.»

Carnets de Ranggen

de Philippe LEUCKX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 14,00 €

Philippe Leuckx a le verbe nomade, il nous conduit dans le mystère de chemins invisibles. Il nous donne à voir, à sentir, à rêver.Une émotion se lève dans les hautes herbes de la mémoire. Mais le soir est-il si sûr ? On ressent une inquiétude malgré l’oiseau si présent, une difficulté à recevoir les séductions de la nature. Le poète est sans force devant la langue de la montagne. L’enfance revient vers lui avec ce père, ce géant qui ensemence ses souvenirs, porte l’immense bleu entre ses mains. Philippe Leuckx se fait humble (une belle humilité) devant l’immense beauté, son âme est frémissante, il avale les cieux dans une caresse de langue et de verbe. Les voix qui se glissent dans la saison dorée le délivrent, lui ouvrent des instants de fraîcheur on ose à peine nommer le jour. Souvent ces voix reviennent vers lui pour lui murmurer des messages légers, des voix simples et sages venues de l’autre côté des miroirs.

Il parle de la fidélité du ciel qui se souviendra de nous.

Femmes funambules

de Clotilde DE BRITO

LES XÉROGRAPHES (XEROGRAPHES) | 13,00 €

Pour mieux résister aux rafales,pour aller contre,mieux vaut avancer penchéet cultiver les diagonales.Et que les gens disent en me voyant passer :« Qui est-ce là-bas ? »Et qu’on leur réponde :« C’est la fille qui penche,qui penchedu côté où le monde est trop lourd. »