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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

TEMPS NOIR

de Anne BONHOMME

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 14,00 €

Fidèle à ses titres brefs, un peu cinglants comme des stèles (« Archives », « Exercices », « Images »…), Anne Bonhomme ne déroge pas à ses choix avec ce « Temps noir », sur l’irruption de la guerre, du mal, de la noirceur humaine. Elle écrit « des lettres aux morts », elle relate « ses enfants de la guerre » (elle est née en 1941 !), elle annonce « la fin d’un pays », la fin de tout, entre « cieux marbrés de rouille » et « écorces lacérées » d’arbres « clandestins ». Le constat est sombre, dans le filet serré de ces longs poèmes aux vers brefs, qui scandent un rythme singulier : un style reconnaissable, au lyrisme blessé, aux déchirures d’ombre, le temps de trois quatre mots par vers pour relayer cette intensité de la vision et son découpage – dans le réel. La sensibilité affleure sans cesse, sans pathos, sans fioriture, sans afféterie, entre constats glaçants et images de deuil .

(extrait d’une lecture de Philippe Leuckx parue dans la revue en ligne « Textures »)

Lisa et les chaussettes rouges

de Flaven GENEVIèVE

LES XÉROGRAPHES (XEROGRAPHES) | 12,00 €

Dans un lilong de Shanghai, Lisa et son chat Mimi s'ennuient... jusqu'au jour où un mystérieux voleur dérobe les chaussettes des habitants qui pendent aux fenêtres. Qui a fait le coup ?
Pour résoudre cette sombre affaire, if faut savoir regarder sous les tables. Une enquête dédiée à tous les enfants intrépides et curieux.

DES LAMES ET DES LUMIERES

de Carine-Laure DESGUIN

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Des tréteaux du bateleur aux pays de lumières, à la recherche de l’étoile ou de l’ordre magique, Carine-Laure Desguin nous entraîne sur un chemin constitué de vingt-huit stations, vingt-huit arrêts sur images d’arcanes majeurs. Vingt-huit, c’est-à-dire que, l’espace de quelques poèmes, l'auteure a pris des libertés avec les lames traitées individuellement pour atteindre à un nombre parfait (divisible par la somme de ses diviseurs) de textes qui vont s’accorder à l’unisson d’un la initial…
On peut parler de poèmes-hologrammes qui débordent même les attributions dévolues à chaque arcane et s’enrichissent de tout le jeu. Chaque lame rend un son propre, livre une brassée de métaphores formant un accord pour donner ce que Desguin nomme les champs de solfège raisonnés, machines à aimanter des lignes mélodiques et à creuser des galeries d’images. Le livre est augmenté de 22 reproductions de dessins interprétant les lames majeures du Tarot de Marseille, réalisés par Catherine Berael.

Mix & Chic: Barbès-Château Rouge

de COLLECTIF

Explorations urbaines (XEROGRAPHES) | 20,00 €

Ce livre a pour objectif l'exploration urbaine d'un quartier laboratoire « si lointain si proche ». Nous sommes allés à la rencontre et à l'écoute des acteurs de la mode dans tous ses états dans des rues animées par les activités dynamiques des diverses diasporas venues en majorité des afriques. Les Xérographes souhaitent que vous vous immergiez dans ce territoire parisien mal connu pour en découvrir les savoir-faire spécifiques, traditionnels ou innovants, de l'ethnique à l'ethique en passant par le kitch ou le bling-bling chic, en partie made in paris.

C'était à chaque fois un petit vertige

de Daniel KONIECZKA

Dépendances (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | 12,00 €

C’était à chaque fois un petit vertige : raconte la quête d’un amour d’enfance vingt ans durant, à travers
des souvenirs de voyage en Pologne, de vacances en RDA, alors que l’absurdité du monde est toujours à
l’oeuvre.
La Czardas de Monti : est l’histoire d’un grand-père polonais mineur de fond en Lorraine, de sa famille et
de son violon. Un violon qui dort aujourd’hui sur le dos d’une armoire.
Deux récits teintés d’humour et de nostalgie sur le fil de l’Histoire et de ses bouleversements.

Le mot qui claque, 16 ans de slam

de COLLECTIF

LES XÉROGRAPHES (XEROGRAPHES) | 13,00 €

« Sur toutes les scènes comme au Downtown,t’imagines pas ce que t’entends » L’ Azraël ?16 ans de scènes Slam dans les bars de la Taverne, au Onze Bar en passant par le Downtown, le Babel, La Base, le Panda Bar…

ECLATS D'HUMEUR

de Emmanuelle MENARD

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Curieuse et attentive par nature, Emmanuelle Ménard puise son inspiration dans le quotidien, aux détours de voyages plus ou moins lointains et d'aventures de tous les jours. Les yeux dans les yeux de la ville, du monde, de la vie, elle voudrait suivre, elle veut suivre l'Homme en marche, tel que le rêvait le génial sculpteur Giacometti. Férocité et tendresse se côtoient harmonieusement dans le regard affûté qu'elle pose sur ce quotidien qui pourrait n'être que banal et qu'elle transfigure par la richesse et la sensibilité de son écriture. Les illustrations qui enrichissent le livre sont des reproductions de tableaux réalisés par l'auteure.

UNE VAGUE SUR SEPT

de Michel VAN DEN BOGAERDE

SORTILEGES (LE COUDRIER) | 17,00 €

Un homme âgé, grand connaisseur des météores, grand avaleur de vent, habitait face à la mer. Il disait qu’une vague sur sept était plus forte que les autres. Vous pouvez vérifier : il avait raison. La force de regarder toujours du même point un spectacle jamais semblable crée un vertige de sons, de mots et de couleurs. Vous tenez en main la cristallisation de ce vertige... Aquarelliste de talent, amoureux de la mer du Nord, l'auteur illustre son recueil de 8 reproductions de ses peintures.

Marianne

de Virginie BRINKER, David ROCHE

Carnets de Vie (L'ATELIER DES NOYERS) | 10,00 €

L'ABSENTE

de Pierre DANCOT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Textes forts, poèmes crus, aigus, d’une extraordinaire sensibilité pour énoncer ce qu’un homme rarement revendique en l’amour : l’absence, l’ennui, la perte, l’extrême fragilité, le crâne lourd. Une extrême sensualité de toucher et de cœur traverse ces poèmes et innerve une authentique corporéité : on sent le sang enfler, on sent la brûlure de l’absence, on sent sa tête lourde et l’âpreté au bord des choses. Le chagrin sensible, la force de chacun de ses vers, le regard lucide sur ses territoires blessés (le manque, la peur de perdre, la timidité virile, les sens en éveil maximal) : tout cela nous donne une poésie nue, fraternelle, sans esbroufe, claire et transparente dans ses beautés Qui vraiment tient l’autre comme une source vive, dont il n’arrive plus à s’abreuver ? Qui se donne ainsi toutes les fragilités du manque ?

(Extrait de la préface de Philippe Leuckx)

 

Comme un brin de paille

de Claudine-Jeanne HERROU GONZALEZ

Histoire de vie (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | 16,00 €

C’est l’histoire d’un bébé abandonné dès la naissance, de sa légitime adoption à presque 5 ans, de son changement d’identité par ses nouveaux parents.

C’est l’histoire des retrouvailles avec une mère biologique 50 ans plus tard, dans l’Illinois aux Etats-Unis.

C’est le bonheur.

Puis c’est le chagrin de l’avoir perdue, emportée par la maladie, à peine un an plus tard.

C’est les rapports avec un oncle fantasque, anarchiste et marginal, intellectuel épris de poésie.

Un brin de paille, c’est comme une idylle amoureuse et des souvenirs d’enfance.

Un brin de paille, c’est comme une histoire qui prend racine dans la réalité et se poursuit dans une romance...

LA VALLEE DES EPICES

de Anne-Marie DERESE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Anne-Marie Derèse peut paraître excessive. C'est qu'elle est poétesse des âpretés. Lyrique, elle veut nous communiquer les émotions qui l'animent à mesure qu'elles s'impriment dans le texte. Héroïque, elle trouve son apaisement dans des paroxysmes dont elle nous tend le miroir intime. A travers l'oxymore, elle cultive l'intensité. Elle veut mordre dans le fruit, fût-il défendu, que s'en dégoupille le jus, vie et mort voluptueusement. Dans l'orange amère, elle nous invite à la douceur étrange. Elle convoque un homme à la célébration de la morte, qu'il sombre dans la tentation de la rejoindre, qu'il s'en fasse l'ombre à force de vouloir y faire corps. Prêtresse, la poétesse frôle le fantastique. Plus que jamais mystérieuse, sa plume, retrempée dans l'urne nocturne, nous invite à partager avec elle sa crypte dans l'addiction à la Tentation. Son écriture nous conte la volupté des blessures qui fascinent un cœur, Orphée féminin.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

 

AU SEUIL D'UN AUTRE CORPS

de Aurélien DONY

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Né le 16 avril 1993 à Dinant (Belgique), Aurélien Dony suit actuellement des études d’art dramatique au Conservatoire royal de Bruxelles. Passionné de mots, il publie son premier recueil à 18 ans, cherchant à concilier la limpidité du chant à la force du poème, à conjuguer le gris des pigeons aux feux de mille aurores, à unir le regard aux horizons nouveaux. Toujours en chemin, il ne conçoit la poésie que dans son dynamisme, dans son perpétuel mouvement. Il collabore également à la formation Géminides en tant que parolier et chanteur.

LE MIROIR AUX ALLUMETTES

de Pascal FEYAERTS

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Dans son pays, Le miroir aux allumettes, Pascal Feyaerts parle une langue étrangère. Il renverse l’oreille des phrases pour nous surprendre. Des citations qui vont de soi, brusquement se transforment, bousculent notre mémoire pour nous poser une autre interrogation : Comment tirer le bon grain de l’ivresse et le ton est donné. Pourquoi ne pas s’asseoir à la même fable ? Feyaerts donne à ses écrits une tournure étonnante, il accroche la poésie au passage avec une musicalité qui n’appartient qu’à lui. Il faut entrer dans le poème avec nos propres sensations, se l’attribuer, le faire nôtre, le transformer en nous-mêmes. Il faut marcher à reculons sur les ailes du temps, se laisser dévorer par le ciel cannibale et surtout ne pas trébucher sur le premier souvenir qui dépasse : C’est à reculons que j’avance. Mes pas sont ceux d’un homme dont l’ombre boitille et c’est en vain que j’essaie de ne pas trébucher sur le premier souvenir qui dépasse.

La poésie de Pascal Feyaerts a la souplesse d’un vent léger, il ouvre avec respect les portes de l’espace et son rêve a des ailes, il plane dans l’apesanteur. Ses songes ont des éclats d’argent, des intimités de voile et de soie, une femme s’ouvre avec une lenteur voluptueuse comme une fleur sous le soleil de mai. Il ose exister entouré du symbole du blanc. Ses poèmes ont le charme étonnant de ce va-et-vient entre le sublime et ce noir chemin qu’il faut suivre heure après heure, entre le doute et la foi, entre le silence et le cri, entre l’amer et le miel. Entre un amour ancien et l’espoir qui renaît...

(Extrait de la préface d’Anne-Marie Derèse)

Les Icebergs de la mélancolie

de Paul LAMBDA

P'tits Cactus (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

Au cœur du cimetière de Montmartre, sur une tombe discrète à moitié recouverte par la mousse et les chiures des corbeaux, figure cette énigmatique épitaphe : J’aurais préféré ne pas.
On imagine alors, poursuivant lentement son chemin dans les allées arborées d’un dimanche après-midi de fin du monde, que cet illustre inconnu, ce membre de la confrérie des Bartleby, aurait pu écrire quelques notes où l’on aurait croisé une poupée russe, un érable du Japon, une trottinette électrique, et aussi peut-être une tête dans le fossé, des cyclistes du dimanche, des moutons sous la lune, ou encore Roger Federer, Ulysse et feu la reine d’Angleterre… Et pourquoi pas quelques fantômes et une licorne, Dieu, un héron et un sphinx amnésique, sans oublier les légendaires icebergs de la mélancolie ?
En sortant du cimetière, on frissonne soudain, on se ravise : cet inconnu, eût-il écrit ces notes, ne les aurait jamais réunies dans ce mince recueil que vous tenez dans la main ; et pourtant…

Coup de grâce

de Pietro PIZZUTI

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

Trois femmes ont été abusées par le même homme dans un contexte familial ou conjugal. Aujourd’hui, elles ont accepté de se rendre à son chevet. Atteint d’une maladie incurable, il a demandé de mourir pour mettre fin à ses souffrances. 
Elles font preuve d’une vraie force morale. Mues par la volonté de comprendre le fonctionnement de l’homme qui a dévasté leurs vies.
Un sentiment troublant de pureté, porteur de légèreté et de renouveau.

La question qui fauche (ou l'autre Othello)

de Aurélie VAUTHRIN-LEDENT

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

« Mais avançons, parce que pendant ce temps, Iago a déjà dix coups d’avance sur sa vengeance. Et il regarde Myckael Cassiel avec un mélange de pitié et de dégoût. Mais personne ne le voit. L’art de feindre est si aiguisé chez Iago, qu’il vient de faire exprès de perdre au poker. »

Le roi père

de Richard SOURGNES

Dépendances (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | 19,00 €

« A la maison, il lui fallait à ses côtés une femme, un fils et une fille qui ne la ramenaient pas trop. A la maison, mon père était un beau monstre. »

Embarqué à peine éveillé à bord du pick-up 403 pour aller acheter des « pourettes » (porte-greffes pour plants de vigne), le narrateur adolescent instruit mentalement le procès de son despote de géniteur qui le terrorise à longueur de temps.

Cependant, la route de montagne en Pyrénées-Orientales s’avère pleine d’imprévus et de rebondissements plus ou moins dramatiques. Le père blagueur, hâbleur qui-s’en-sort-toujours, y perd un peu de sa superbe.

« Le roi père » une journée initiatique dans la vie d’un garçon en construction.

L’Endroit défriché par le fou

de Christian CRAHAY

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

Au commencement, il y a Sclessin, Scloeticinus, ou l’endroit défriché par le fou, comme l’appelaient les Romains. Et il y a le père, dont la prospérité et le déclin incarnent le sort de cette banlieue liégeoise, aujourd’hui sinistrée, au passé industriel prestigieux. Revenu sur le tard habiter le quartier de son enfance, Victor, le fils, comédien, remonte le temps, poussé par le besoin de comprendre un homme attachant mais insaisissable.

Mêlant la réalité et la fiction, Victor rend hommage au père, à la famille, au quartier sacrifié, pour qu’ils ne tombent pas dans l’oubli, pour désormais les garder jusqu’à son dernier souffle attachés à son cœur.

Icare, mon amour

de Jeanne T.

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | 12,00 €

La poésie chante et dit l’amour depuis des millénaires. Mais, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, chaque amour est unique et universel. Jeanne T. nous livre la légèreté et le tragique, l’humour et la panique, la part d’enfance, l’absence déchirante, le plaisir et l’émerveillement de l’amour dans un recueil plein de fraicheur, éminemment personnel, à travers cent haïkus et treize poèmes plus longs, répartis en neuf chapitres : Aimer ; Ensemble ; Peur ; Doute ; Tendresse ; Absence ; Désaccords ; Temps qui passe ; Désir.

Le recueil est illustré avec les compositions graphiques de Marion Béclu

L'ange noir

de COLLECTIF

Les billets de la Bibliothèque (LA BIBLIOTHÈQUE) | 17,00 €

Mes anticorps

de Jean-Pierre OTTE

Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | 20,00 €

«Figure tutélaire à la force tranquille et à la belle humeur contagieuse, le grand-père de Jean-Pierre Otte avait, pendant la grande guerre, instauré “La chronique du blutoir”, accroché à l’entrée de son moulin et sur lequel il épinglait des aphorismes aux vertus revigorantes. Le présent recueil s’inscrit dans cette lignée. Colligés au fil des lectures, les fragments qui le constituent sont autant de cristallisations d’une pensée, d’éclairs d’évidence surgis au détour d’une page. Miroirs angulaires disposés à l’intérieur de l’œuvre, ils en éclairent les multiples facettes et la cohérence remarquable. Leitmotive d’un prélude, ils en exposent la tonalité et les thèmes majeurs. Un seul désir a présidé à leur choix et à leur présentation : vous inviter à (re)lire celui qui invite le lecteur à inventer sa vie.»

(Manuel Schmitz, Extrait de l’avant-propos).