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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Passés antérieurs

de François-Xavier FAUVELLE-AYMAR, Clémentine GUTRON

Usages de la mémoire (PÉTRA) | 20,00 €

Quels ont été les passés du passé ? Sans même nous en rendre compte, les nombreuses études historiennes au sujet de l’invention de la tradition, des enjeux de mémoire, des réappropriations de l’histoire ou encore des politiques patrimoniales, ont institué un régime d’historicité bimodal. Il est utile parce qu’il aide à penser les rapports actifs que nous entretenons au « présent » avec le « passé ». Mais n’avons-nous pas perdu en cours de route le feuilleté du temps révolu ? Les contributions qui forment ce livre tentent de rendre visibles, dans l’épaisseur d’un passé apparemment uniforme, la sédimentation du passé, les discontinuités mémorielles, l’étagement des discours sur les périodes anciennes. Les auteurs se sont demandé comment des sociétés anciennes ont examiné leurs passés antérieurs.
Quelle perception, quelles collectes, quels inventaires, quelle archéologie, quels dénis, voire quelles destructions, des sociétés passées ont-elles opérés aux dépens de leurs propres passés ? Quelles continuités ou ruptures ont-elles cru y déceler ? Qu’ont-elles cru que leurs propres ancêtres leur avaient transmis ? Parce que l’Afrique est sans aucun doute un terrain privilégié pour poser et tenter de répondre à ces questions, les contributions réunies dans cet ouvrage empruntent leurs observations au Cameroun, au Maroc, au Mali. Elles invitent les lectrices et lecteurs à s’intéresser aux strates anciennes qui à la fois ont sélectionné et transmis la documentation jusqu’à nous. Elles ouvrent des voies de réflexion sur la nature et la représentativité des traces.

Soleils Vivaces

de Jean-Michel AUBEVERT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 18,00 €

Lyrique et incisif, ce recueil de prose poétique se déplie comme une feuille perlée de rosée, touchée par la lumière. A travers la mélodie des images, se révèle la parole d'un poète. S'il évoque la rose, il s'inquiète de son nom, questionne les tours que nous joue le langage à l'aune des manipulations.

Ecoutons-le :

"Il est bien temps de crier qu'on assassine la liberté ! Je fus Charlie. Les jihadistes n'ont pas tué l'hebdomadaire; ils l'ont sauvé d'une asphyxie économique par le traumatisme qu'ils ont causé. L'économie est une politique, le choix des démocraties de marché. Pour ainsi dire, elle transcende nos vies. ( ... ) Je garde pour sauvegarde la rose, poète d'entre les têtes pensantes. La poésie désarme les larmes en se changeant les yeux. En chaque rose se joue le jour, de mémoire de poète. Et c'est une barque d'étoiles où se surprend une âme d'enfant à exister par-devers les grands de ce monde.

… J’ai revisité mon tarot d’images, mon parolier d’assonances, en y introduisant un jeu de roses et tant de pétales en ont volé que j’en ai gardé un sentier de pages… ".

"Epoustouflant recueil que ce Soleils Vivaces de Jean-Michel Aubevert, dont on connaît le talent pour nous emmener sur des chemins parsemés d'images lumineuses. Une poésie qui s'étale comme de la prose pour questionner, à la manière d'un Christian Bobin, le monde à travers son (ses) langage(s). Au nom de la rose, de cette fleur au parfum subtil, vecteur fragile de tous les rêves, Aubevert s'interroge sur la parole – sa place, sa nécessité – dans un monde traumatisé par la violence – toutes les violences – de l'économie et des religions qui souvent assassinent la pensée...  la poésie est en avant, dans la tension d'un arc où la lumière s'arbore".

(extrait d'une note de lecture de Claude Donnay publiée dans la revue Bleu d'Encre de décembre 2015)
 

Transgression et généalogie. Le dialogue entre les arts dans la poétique de Sérgio Sant'Anna

de Izabella BORGES

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | 23,00 €

Si l’œuvre foisonnante de l’écrivain brésilien Sérgio Sant’Anna (1941) met systématiquement en relation les arts plastiques, dramaturgiques et littéraires, Transgression et généalogie fait de ce dialogue le principe fondateur et singulier de sa poétique. Un dialogue où l’histoire de l’art trouve sa place, tout comme la tension entre création et critique.

C’est ainsi toute une tradition littéraire, dramaturgique et iconographique qui est ici exhumée, soigneusement ensevelie par l’auteur dans les méandres de sa fiction. D’Ovide à Nelson Rodrigues, de Vélasquez à Marcel Duchamp, en passant longuement par Marcel Proust, l’essai revisite quelques-uns de ces dialogues délibérément anachroniques et nous guide vers une question qui taraude depuis toujours artistes et critiques, qu’ils soient classiques ou d’avant-garde : comment faire l’art de son temps ?

L’exploration multidisciplinaire de la complexe écriture de Sérgio Sant’Anna, prend dès lors des tonalités mystérieuses, à l’instar de ses fictions. L’analyse textuelle et iconographique se fait enquête artistique et procès critique. Faudra-t-il acquitter a priori art et artistes, par manque de preuves ? Il revient au lecteur de Transgression et généalogie de donner son verdict.

Voyage à travers les fenêtres

de Olivier DELACUVELLERIE

Les Carnets littéraires des amateurs de pavés mosaïques (F DEVILLE) | 15,00 €

Dans le vaste monde des symboles, les fenêtres sont souvent oubliées. Trônant sur presque tous les tapis de loges bleues, elles sont pourtant un symbole éclairant la démarche maçonnique. 

Installées au midi, à l’orient et à l’occident, les fenêtres initient un parcours. Chacun doit découvrir lui-même ce sur quoi ces fenêtres donnent. Elles restent muettes pour ceux qui passent à côté sans remarquer leurs présences. Cette démarche est une quête. Un chemin.

Olivier Delacuvellerie nous propose une interprétation nouvelle, un autre éclairage sur la richesse de ce symbole. 

Les fenêtres s’ouvrent alors sur un univers dont les seules limites sont notre imaginaire. Elles nous invitent à un vrai voyage qui réhabilite l’errance.

 

Aller simple

de Jacques THOMASSAINT

Aux Editions du Petit Pavé (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) |

Aller simple et autres voyages. Les voyages sont multiples, et nous sont ici racontés à travers plusieurs nouvelles. Différents personnages, différentes histoires, mais souvent sans retour, juste un aller simple.L'homme qui part voyage seul. Qu'il monte dans un train ou un avion, ou même dans un corbillard. Parfois, comme dans une de ces nouvelles, il use de moyens de transport plus étranges. Et il arrive que cela ne soit que virtuel. Bien sûr, il est des voyages plus tragiques que d'autres. De plus désespérés. Mais humour et fraternité montrent toujours un sourire discret, même si, chaque fois, l'histoire et la vie s'achèvent en même temps. De Léon, pour qui ses amis se sont donné tant de peine, en pleine canicule, jusqu'à Fernand, parti retrouver un amour de jeunesse en récitant des vers de Walt Whitman, on croise dans ces récits aussi bien un ancien cambrioleur qu'un marathonien déchu, un joueur d'orgue de Barbarie qu'un mécanicien, détestant les voitures. Dans ces nouvelles, le voyage est toujours un< « aller » vers l'inconnu, vers des rêves souvent impossibles ou inachevés. Et il n'est pas toujours nécessaire d'aller loin. Voyager, c'est d'abord partir... Souvent, ici, sans retour. Un aller simple.

L'Empreinte du silence

de Didier ROBERT

Oeuvres au rouge (F DEVILLE) | 15,00 €

Je savais que grand-père était mort pendant la guerre, mais j’ignorais les circonstances de son décès. La famille n'en parlait jamais. Pour l'enfant que j'étais, il était le monsieur de la photo posée sur la table de chevet de ma grand-mère. Longtemps, j'ai ignoré son prénom. 

Les mots « Déportation » et « Résistance » jaillissaient parfois du silence qui entourait son destin. Très vite, la pudeur reprenait ses droits. Le silence couvre la honte, la peur, la tristesse… Jusqu'à ce que je trahisse l’omerta en flanquant tout sur la place publique. 

C’est une tentative de justice. C’est l’esquisse d’un hommage. C’est peut-être même l’éclosion d’une fierté.

Le bruit et la mémoire

de Florence DALBES-GLEYZES

CHUM (CHUM (LES EDITIONS)) | 18,00 €

Le 25 mars 1993, Élisabeth Wagner, bientôt majeure, entre dans le cabinet d’une psychiatre renommée. Elle vient y poser un carnet violet, sachant qu'il y aura des retombées.

 À son histoire s’ajoutent celles de trois autres femmes dont les vies sont en lien avec la sienne.

 Les voix de sa mère, de sa psychiatre et de sa meilleure amie s’entremêlent, de 1958 à 2006, racontant l’après-guerre, les hommes, les lâches, les fourbes, les héros, décrivant des femmes, blessées, fortes, rebelles. Il est question ici d’incidences, de folie, de pouvoir, d’un parcours de vie sans cesse détourné.

La Fragilité des funambules

de Verena HANF

Oeuvres au rouge (F DEVILLE) | 23,00 €

Adriana, une jeune femme roumaine, vit depuis quelques années à Bruxelles après avoir échappé à un viol collectif et à la prostitution forcée. Malgré son désir de vengeance, elle a trouvé un équilibre entre son travail de nounou dans une famille discordante d’expatriés allemands et son petit ami Gaston, un homme stable et aimant. Cette stabilité vacille quand elle doit prendre en charge son fils Cosmin. Le garçon de 11 ans, qui a grandi chez ses grands-parents en Roumanie, se réjouit du voyage, mais son séjour ne se déroulera pas comme il l’avait espéré. 

Petite route du dépaysement

de Didier JOURDREN

Pierres écrites (PÉTRA) | 15,00 €

Tout ce que nous estimons ou croyons, pensées graves ou brillantes, attachements passionnés, projets extraordinaires, tout ce à quoi nous nous affairons avec le plus grand sérieux n'a peut-être aucune espèce d'importance en regard du très simple qui nous arrête quelquefois sans que nous y comprenions rien.

Tout part de si peu de chose, comme il en va souvent dans les livres de Didier Jourdren, cette fois, d'une impression de troublante familiarité au cours d'une marche dans la campagne, "alliance étroite d'un instant", qui éveille l'inspiration, la petite route devient peu à peu chemin de poésie, la voix naissant d'une écoute patiente, méditative et rêveuse à la fois, essayant de témoigner, en nouant des liens avec d'autres rencontres, avec l'enfance et les disparus, de ce qui a eu lieu. "Je trace des mots, écrit le poète, pour entendre ce qui leur échappe", cet insaisissable qui touche peut-être au plus vrai de ce que nous pouvons vivre.

Shopping ! Bang Bang !

de Jean-Marc FLAHAUT

À charge (EN BAS) | 13,00 €

Le livre vu par l’un de ses auteurs...

Jean Marc Flahaut : Shopping ! Bang bang ! utilise de façon directe ou indirecte certains codes du langage cinématographique, c’est certain. Il est vrai qu’on y croise également quelques guest stars telles que Charles Bronson et Ben Gazzara. De plus, les points de vue et les regards s’affrontent tout du long sous les caméras de surveillance ou de télévision.

Nos personnages ne sont pas des extraterrestres, ils sont inscrits dans un espace social imaginaire au sein duquel ils se rassemblent ou se séparent. Des couples frôlent la rupture alors que d’autres roucoulent comme des tourtereaux. Certains ont envie de tuer tout ce qui bouge alors que d’autres croient fermement qu’on peut encore sauver l’humanité avec l’Amour comme pilier. Mais, ils essayent tous de changer quelque chose avec les moyens dont ils disposent. Comme aime à le rappeler un vieil ami à moi : c’est la même vache qui produit le lait et la bouse. 

Au final, je pense que le roman se situe quelque part entre une comédie romantique et une chanson de Charles Manson.

Entre nous soit dit, j’aime beaucoup le climat du cinéma américain des années 70. L’énergie qui s’en dégage à chaque plan, le travail sur l’espace et les frontières, la dimension contestataire et le propos politique à tous les étages. On sent chez les réalisateurs de cette époque, une véritable envie de faire des films en se positionnant en tant qu’auteurs. Et d’y aller franchement. (extrait de l’interview par Dj Duclock)

Je viendrai à Montréal

de Claude FROIDMONT

Oeuvres au rouge (F DEVILLE) | 22,00 €

Antoine Dugard a la cinquantaine bien sonnée.  Il est professeur de Lettres dans un lycée de province, en France, où il s’est installé, jeune homme, quittant sa Belgique natale, la tête alors pleine de rêves et d’utopies. Quand il n’enseigne pas, il écrit, passionnément, pour échapper un peu à une existence où les sites de rencontres ont remplacé l’amour après un divorce douloureux. Un jour, un accident de la vie va faire tout basculer, au point qu’il devra se mettre en quête, pour renouer avec l’idéal, d’un nouveau départ, dans tous les sens du terme. Un imaginaire inédit prend alors forme chez lui, qui pensait que sa vie ne changerait plus, glissant peu à peu sur cette pente de l’amertume et de la résignation que certains appellent la sagesse. Le voilà debout, à nouveau, force qui va, homme tout neuf, d’autant que cet ailleurs qu’il s’invente et qui cristallise ses espérances est celui qu’a choisi son propre fils, dont il n’a plus, depuis des mois, la moindre nouvelle...

La Crèche

de François SALVAING

hors collection (EN BAS) | 19,00 €

La nuit où Israël (à la suite d’une cascade d’événements trop connus du lecteur pour qu’il soit besoin de les rappeler ici) se résolut à accomplir ce qu’il tramait depuis sa naissance, envahissant les territoires qu’il n’avait pas encore colonisés, cette nuit-là Soeur Sylvie de l’Annonciation rêva qu’un canon de char, fracassant les volets, entrait dans sa chambre. Soeur Sylvie était une grande fille, et bien qu’elle n’eût pas lu Freud, elle n’ignorait pas les connotations sexuelles d’un tel rêve. Pour autant, même en rêve elle ne rougit pas, car rêver n’est pas pécher, sans être théologienne à tout crin Soeur Sylvie savait ça aussi. Le canon de char s’avança jusqu’au-dessus de la natte où reposait Soeur Sylvie, et, sans vergogne, révéla sa véritable nature : il n’était pas un fantasme, ...

Surprise !

de Thierry SAMITIER

Oeuvres au rouge (F DEVILLE) | 20,00 €

Je sais bien que je ne suis pas à ma place dans cette audition, mais j’avais déjà cette impression dans la cour de récréation. Je n’étais ni dans la bande à Thibaut, ni dans la bande à Baron. J’étais le cheveu sur la soupe. Qu’elle soit aux asperges, aux champignons, au potiron, si vous y voyez un cheveu, c’est moi.

 

En septembre 2018, Samy est embauché au Théâtre Henri II pour jouer le rôle de Robert, provincial pataud et décalé, aux côtés d’un ex-cycliste qui tente de devenir acteur. Un an plus tard, il est l’objet d’une campagne de diffamation publique pour des faits présumés de violences sexuelles dans un climat général de terreur qui lui interdit tout soutien. Samy raconte sa longue descente aux enfers d’artisan-acteur plongé dans le monde des réseaux et du show business, depuis les auditions frelatées des comédiennes, les scènes de baiser jusqu’à l’arrêt complet de la pièce sur fond de crise humaine. Coups bas, trahisons et mensonges, le « milieu » prend parti…

Moloch academik

de Fabrice SCHURMANS

ANTIDATA (ANTIDATA) | 8,00 €

Fabien Assemans, jeune chercheur bruxellois, débarque à Paris plein d'enthousiasme pour intégrer un prestigieux centre de recherche universitaire dans le domaine des sciences sociales.
Mais ce à quoi il va se trouver confronté, avec ses deux camarades recrutés au sein du même projet institutionnel, n'a que peu à voir avec les difficultés du travail de recherche en sciences sociales.
C'est un autre combat qui l'attend. Il a pour noms lutte des classes, lutte des places, exploitation, vampirisme.
Jusqu'au jour où les postdocs se rebiffent...

La Rivière et la Mer

de Dominique KESTELOOT

Oeuvres au rouge (F DEVILLE) | 29,00 €

Être l’archéologue de son passé apporte une plus grande conscience de la complexité de ce corps humain que j’habite. Ce corps, je ne l’ai pas fabriqué moi-même. Je n’en suis pas propriétaire. Je le loue à l’évolution qui l’a façonné et me l’a prêté pour un laps de temps très court. Cette exploration révèle la longue route de l’Histoire de la vie qui a commencé depuis l’aube de notre univers et qui passe, aujourd’hui, en moi. Tout ce qui m’a précédé depuis les premiers rayons des étoiles trouve un sens dans ma personne. Chaque homme porte en lui l’accumulation de tout ce passé. L’Histoire de la vie circule en chaque être humain, elle est notre véritable sang.

 

Dominique Kesteloot nous entraîne sur la Rivière du temps. Conciliant sens aigu de la narration et précision historique, il nous plonge dans une chronique familiale qui s’écoule sur près de deux siècles.  

Au fil des jours - Agendas 1927-1946

de Pierre BONNARD

Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | 35,00 €

Datés des années 1927 à 1946, les vingt agendas de Pierre Bonnard qui nous sont parvenus couvrent presque, au jour le jour, les vingt dernières années de sa vie. Ils offrent donc un éclairage jusqu’à présent inédit sur la recherche quotidienne d’un peintre en sa dernière maturité. En regard du relevé bref et assidu du temps qu’il fait, de la qualité de la lumière et des lieux visités, Bonnard, inlassablement, dessine au crayon de papier ce qu’il voit, silhouettes, visages, gestes, objets, paysages. Autant d’esquisses qui préfigurent les motifs et la composition de certaines grandes peintures.
Le dessin c’est la sensation. La couleur c’est le raisonnement. Si cette observation de l’artiste nous renseigne sur une méthode qui s’alimente aussi bien aux visions les plus soudaines qu’au lent travail de l’atelier, le présent livre constitue bien une révélation.

La Complainte d'Isabeau

de Brigitte MOREAU

Oeuvres au rouge (F DEVILLE) | 20,00 €

Aurore s’attend à passer un été morne et ennuyeux loin de Paris, de la Sorbonne et de son amour.  Elle retrouve, le temps des vacances, le village perdu où elle a passé ses premières années, entourée par les deux femmes qui l’ont élevée, sa mère et sa grand-mère.

Elle récupère sa chambre d’enfant qui, la nuit, devient le théâtre de visions étranges : une dame blanche vient lui chanter une berceuse singulièrement familière. Ces visites nocturnes sèment le trouble dans son esprit et réveillent la mémoire familiale.

Poussée par la curiosité et malgré le mutisme obstiné de son entourage, Aurore questionne, fouille, écoute et suit les indices qui se présentent à elle. Peu à peu, elle recompose l’histoire de sa famille et lève le voile sur un secret qui fait basculer sa vie.

Bacco di Nervi

de Farhad OSTOVANI

Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | 35,00 €

 

En 2008 le peintre Farhad Ostovani découvre une sculpture de Bacchus dans un jardin à Nervi — bien que fort endommagée, c’est un émerveillement pour l’artiste qui réalisera une suite de plus de 40 œuvres : des portraits de ce jeune homme peints et dessinés sur une base photographique.
Cet ouvrage réunit l’ensemble des œuvres réalisées, ainsi que, en sus d’un texte de l’artiste contant son rapport à ce Bacchus, deux essais d’Alain Lévêque et Madeleine-Perdrillat.

Songe de cèdre

de Anna Laura RUCINSKA

Oeuvres au rouge (F DEVILLE) | 23,00 €

Songe de cèdre nous entraîne à suivre deux générations de femmes libanaises, mère et fille, entravées par les traditions du Moyen-Orient et la guerre civile. Leurs destins se frottent à d’autres cultures et d’autres pays, de la Côte d’Ivoire à Paris.

 

— Et comment était votre vie, Marvia?? Votre vie au quotidien, en dehors de la politique.

— En dehors de la politique?? Mais on ne peut pas séparer notre vie de la politique, puisque nous en sommes les victimes.

— Vous voulez bien me raconter vos souvenirs depuis le début??

— C’était notre Belle Époque. Beyrouth était magnifique. J’étais venue étudier à l’école d’infirmières. C’était le début de la guerre, j’étais jeune avec tant de projets pour l’avenir. Soudain, en quelques heures, tout devient impossible. Personne n’était préparé à ce qui allait se passer. Dans les rues, des gens se battaient. On ne savait même pas qui luttait contre qui, c’était la confusion la plus totale. Au Liban, il y a beaucoup de partis politiques et dix-huit religions. Un si petit pays, si compliqué, animé de tant de conflits… 

Âme papier

de Allan RYAN

Carnets de Vie (L'ATELIER DES NOYERS) | 10,00 €

Chroniques noires d’un hussard de la république

de Lou GARANCE

Arcanes (F DEVILLE) | 22,00 €

Une fois le concours de l’enseignement en poche, on se dit que ça y est : on va pouvoir passer le reste de sa vie à transmettre ce que l’on aime à de charmants bambins en quête de savoir. Le tout avec la tranquille assurance de celui qui se sait en possession d’un CDI à vie, de deux mois de vacances et de 18 heures de cours par semaine. 

Cependant, il reste encore une ultime épreuve avant une titularisation en bonne et due forme : l’année de stage. Entre un chef d’établissement qui confond gestion d’un service public et entreprise privée, des formateurs porteurs d’une idéologie de la bienveillance, la pression implicite des inspecteurs et celle, plus explicite, des parents désormais acteurs de l’éducation, le stage relève d’une survie en milieu hostile. Quant aux élèves, ils sont relégués au second plan… quelle ironie de la part d’un système qui prétend les mettre au cœur de ses préoccupations.