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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

L'Incandescent

de Marie LAUGERY

Nos lisières (INTERSTICES EDITIONS) | 14,00 €

Marie Laugery poursuit sa quête poétique avec ce septième recueil, L'Incandescent, qu'elle publie pour la première fois aux éditions Interstices. Son art poétique emprunte autant à l'histoire de la poésie française classique (Baudelaire, Verlaine, Hugo...) et contemporaine (Bobin, Cheng, Bianu...) qu'à la tradition extrêmeorientale (Bashô, Issa, Buson, Shiki...). Cette double influence laisse apparaître une écriture unique et contemplative où l’immédiateté et la permanence se rejoignent.

Pouic

de Françoise CHAMPAULT

Les images (LES PETITES ALLÉES) | 11,00 €

Monsieur et Madame R

de Mathilde LÉVÊQUE

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

Un couple menant une vie simple à la campagne doit faire face à une fâcheuse nouvelle : une autoroute va se construire dans le village, en bas de chez eux, et ils sont invités à partir en échange d’un nouvel habitat et quelques sous.
La courte histoire d’une femme qui tente de se battre contre un grand projet nuisible et imposé. Un drame contemporain raconté de manière naïve et décalée !

***

Gigi la carotte et Mimi la tomate se réveillent sur un stand de supermarché. Problème : ce n’était pas leur destinée ! En plus, elles sont vendues moins chères que les beaux fruits et légumes, ceux qui brillent et qui ont leur « pass »…
L’aventure de fruits et légumes laissés-pour-compte dans une société consumériste et inégalitaire, en quête de justice pour toutes et tous.

Poèmes choisis

de Lotte KRAMER

Nos lisières (INTERSTICES EDITIONS) | 17,00 €

Lotte Kramer naît en 1923 à Mayence en Allemagne. À l'âge de quinze ans, elle fuit le nazisme grâce au Kindertransport qui permit à de nombreux enfants juifs de trouver refuge en Grande-Bretagne. Elle s'exprime dès lors par la peinture et la poésie. Son oeuvre poétique remarquable est traduite au Japon et en Allemagne, et pour la première fois aujourd'hui en français par Nathalie Vincent-Arnaud

Les Françaises ont le regard triste

de Nicole NONIN-GRAU

Fiction (5 SENS) | 14,40 €

« Les Françaises ont le regard triste » est une romance contemporaine. Il est le premier roman d’amour de l’auteure qui le signe par une écriture poétique.

Valentine est une « nature » et vient d’avoir 38 ans. Une certaine idée du bonheur forge ses convictions. Une vie de femme se construit et elle devient mère. Elle met ses rêves de côté et s’efforce d’être heureuse au sein de ce bonheur établi. Mais c’est une autre aventure qui l’attend en prenant la décision de quitter Patrick.

Elle s’installera donc avec son fils dans le Limousin. Là, le destin va jouer la carte de l’amour fou et bousculer son organisation des choses. L’héroïne va découvrir que la destinée ne résulte pas de sa seule volonté car elle se niche, ici, insidieusement au sein d’une démarche intuitive ! Ainsi la suite de l’histoire prendra un tournant bien différent. Ce n’était pas ce qu’elle attendait mais le hasard est le maître du jeu et l’évidence son aboutissement. Alors, dans ce parcours à tâtons, la fin est aussi incertaine qu’inattendue.

Les fées de Serres

de Christian DE MAUSSION

Récit de vie (5 SENS) | 12,00 €

La leçon de Michel Serres ? Il n’y en a pas. Pas de leçon. Ni de morale, ni de conseil, ni de consigne. Non, juste une chose ; un chuchotement, l’éventement d’un secret. On ne se délivre du mal qu’en se donnant un mal de chien : inventer. Serres n’aimait pas l’Histoire. Il aimait les histoires, les racontars de bonne femme.

Quand je regarde aux alentours l’immédiat environnement, je sais que le joyeux penseur occitan n’a pas d’équivalent, que son rayonnement intellectuel s’est introduit dans mon champ de conscience comme une chance, une espérance, un privilège de l’existence. Michel se plaisait à décerner à Georges Rémi, alias Hergé, le label olympique de « seul génie qu’il ait jamais croisé dans sa vie ». Moi, c’est à Michel que j’attribue le prix d’excellence, le trophée de l’intelligence la plus radieuse, parmi les hommes qui figurent au répertoire de ma mémoire. D’une génération à l’autre, les hommes s’éblouissent mutuellement, fertilisent leurs oeuvres à coup d’admiration fortuite.

Jankélévitch. Le chemin était tracé, la salle Cavaillès le lieu d’une liberté. Mais un jour, au lieu du frêle intellectuel vêtu d’un costume anthracite, de mon banc d’étudiant mendiant, je voyais un corps d’athlète en chandail torsadé, j’entendais les voyelles chantantes d’une langue méridionale. Alors, j’ai noté la joyeuse parole d’un homme d’extérieur, ami des choses de la géographie, qui mêle science dure et littérature à ses propres aventures.

Christian de Maussion

Jadis chef d’entreprise, l’auteur a entrepris des chefs d’œuvre (De Gaulle, Staël). Il a publié des textes dans Le Monde, Le Figaro, La Croix, Libération, Le Quotidien de Paris, Les Echos, L’Idiot International, Les Cahiers de l’Herne. Il a participé à l’aventure emblématique de Matulu. Il rédige des chroniques pour Service Littéraire. Les fées de Serres est le neuvième ouvrage qu’il publie, le septième édité par 5 Sens Editions.

Après nous les mouches

de Stéphane BISSOT

Les Oiseaux de nuit (LES EDITEURS SINGULIERS) | 10,00 €

« Ce récit librement autobiographique retrace le portrait et le destin de personnages drôles, profonds et attachants qui sont chacun le maillon d’une chaîne de transmission visible et invisible.
Le spectacle embrasse la vie en même temps qu’il enlace la mort. Il remonte à la croisée des chemins entre les vivants qui peuvent parfois briller par leurs absences ou leurs manquements, et les fantômes toujours présents. Allant de joies en chagrins, d’espoirs en déceptions, d’amours aux multiples visages en ruptures diverses, il trace un chemin de vie semé de rires et de larmes où l’existence l’emporte sur la grande faucheuse et continue de jouer avec elle une partie de « à qui perd gagne » aussi forcenée que joyeuse. »

Sylvie Somen

Déchants

de Nathalie VINCENT-ARNAUD

Nos lisières (INTERSTICES EDITIONS) | 14,00 €

La grande Pâque

de Jacques BESSE

LA CHAMBRE D'ÉCHOS (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | 11,50 €

Paris 1960, du vendredi au lundi de Pâques. Jacques Besse, sans logis, le ventre vide, déambule de Montparnasse aux Buttes-Chaumont, d’Austerlitz­ à Sébastopol, passant et repassant par Singe-des-Prés, le cœur de la ville. Marcheur halluciné, insomniaque et fragile, il sillonne les rues et nous entraîne sur un rythme cassé, heurté. À la fois acteur et spectateur de ce parcours que «ses fiancées» viennent hanter, il est comme ivre de son texte à mesure qu’il le vit, sa faim nous tenaille, vraie faim d’amour et de reconnaissance.

«J’entre à Singe-des-Prés comme un hareng défaille. Il y a péché dans les œufs si cette chaleur qui me prend le cœur est contredite. Je m’enfouis dans les rues au sud de la Seine. Quartier des Beaux-Arts. Pas un franc. J’ai affreusement soif et rien à foultre. J’y découvre au hasard un ancien ami, il est bourgeois mais bon artiste. “Bonjour. Tu n’aurais pas cent balles??” Il a peur, ce salaud, mais me les lâche. J’ai cent francs et cherche voluptueusement un zinc.»

Le sens du vent

de DASH

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | 8,00 €

La tempête virale qui s’est récemment levée sur la terre entière et qui a ébranlé les fondements de la société a aussi permis la naissance d’une nouvelle temporalité à toute petite échelle ; un ralentissement total qui a fait émerger une obsession dormante. L’obsession. Ce mot revêt toutes les formes en accompagnant le texte, en le nourrissant, en l’animant. L’obsession d’effleurer la pureté des poèmes symbolistes du 19ème qui résument tant en exprimant tout, au risque de s’abandonner à une idolâtrie aux accents lyriques et de flirter parfois avec le lieu commun. Tout avait sans doute déjà été dit, mais peut-être fallait-il essayer de le redire. L’obsession de transcrire les émotions à travers une poésie plus libre, des mots qui se heurtent à ces émotions sans toujours pouvoir produire de choc audible. Mais peut-être l’absence de son est-elle un mot en soit. L’obsession de questionner le rapport à l’existence - toujours dans la métaphore, le symbole et l’image - au sein du grand arrangement de la société, d’une quête de sens pour trouver un ancrage dans une réalité qui s’échappe. Le texte chemine, il expérimente, mais il s’enracine toujours dans le besoin profond de traduction du ressenti, en recherche du mot juste. Un parcours par la tentative qui agit comme une sorte de processus libérateur se soldant par l’intégration de l’écriture comme une réponse à cette quête de sens.

dash

Né le 6 avril 1994 à Genève et de nationalité franco-suisse, c’est entre ses 16 et ses 21 ans qu’une passion pour la littérature et la musique a amené l’auteur à écrire les premiers fragments de ce texte. Après des études universitaires, l’investissement dans le monde associatif et politique est venu compléter l’expérience du quotidien comme source d’inspiration.

L'île précaire

de David JAUZION-GRAVEROLLES

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 20,00 €

le temps n'est que cela

ce qui passe malgré

en dépit de en vain et jamais l'air de rien

et qu'on le considère le mesure

il n'en fait pas moins

qu'à sa tête de mule et se tasse

dans les coins il s'étend il s'allonge

il se saoule sur la scène de son propre théâtre

tu crois le compter en songe

le tenir un instant en sa vive demeure

mais il n'est que cela et simultanément

n'est pas 

comme l'eau versée au sol te renvoie ton image

avant d'être bue sauvagement

par le sable complice

Clés d'août

de Nathalie VINCENT-ARNAUD

Nos lisières (INTERSTICES EDITIONS) | 14,00 €

Journal amoureux d'un boucher de campagne

de Jean-Pierre ROCHAT

Feuillages (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | 12,00 €

Au jour le jour, cette ballade des femmes du temps jadis… et de leur délicieuse descendance actuelle trace les séquences d’une longue vie amoureuse entre le Val de Travers et le lac de Bienne, avec des mots toujours aussi abrupts pour dire la dureté quotidienne de la vie du paysan de montagne, des mots qui ont la saveur des baies sauvages, une odeur de racines âpre, rugueuse comme la gentiane. Mais le bouchoyeur est un tendre élevé à la dure par l’Oncle Marc dont la figure et la mort sont le pivot de cet hymne à la vie.

«À quoi, pensez-vous ? me dit-elle face à mon stylo levé et mes points d’interrogation dans les lunettes qui se teintaient au soleil. Elle veut peut-être voir mes yeux, peut-être que mes yeux arriveront à lui insuffler tout le bonheur qu’ils éprouvent à la dévisager de près. Je suis couché sur le dos et je ronronne c’est une impression, elle me gratte le ventre, la vérité c’est que je pense à trop de trucs en même temps pour tenir commerce d’esprit lucide. Je suis rempli de tendresse pour elle, un coq chante, nous sommes une fin d’après-midi ensoleillé de printemps précoce, les merles chantent déjà, les merles c’est gratuit et pourtant ça vaut tout ce que tu peux payer très cher à écouter comme concerts et matériel d’écoute compliqué, ensemble dans le silence, les merles viennent se rouler dans nos oreilles comme à la piscine, nous sommes saisis dans le papier cadeau de l’instant présent.»

Sur le vif

de Franck FERRATY

Nos lisières (INTERSTICES EDITIONS) | 12,00 €

Rugby station ! Histoire, langages, cultures du rugby

de Jean VIVIÈS

Interstices Editions (INTERSTICES EDITIONS) | 19,00 €

Quelle est la place du rugby dans notre société et dans notre histoire ? 
Moins populaire et plus complexe dans son approche que le football, le rugby se présente souvent comme un sport à la fois brutal et sophistiqué. 
Le rugby vient-il d'Angleterre ou de la soule médiévale ? Est-il un sport de compétition parmi d'autres ou a-t-il sa singularité ? Est-il réservé aux connaisseurs ou accessible au plus large public, restreint à quelques nations ou désormais mondial ? 
Jean Viviès aborde ce sport mystériem en retraçant son histoire, accompagné des nombreux auteurs qui en ont parlé, de films et tableaux, de chansons et musiques, et en se penchant sur les mots, l'éthique et la mythologie d'un « sport de voyous joué par des gentlemen». 
Alors arrêtez-vous donc à Rugby Station pour apprécier comme il le mérite ce sport de paradoxes alliant ferveur et stratégie, engagement et intelligence ! 
Jean Viviès est professeur des universités à la Faculté des lettres d'Aix-en-Provence. 
Spécialiste averti de la culture du monde anglophone et amateur de rugby, il réunit ici plusieurs de ses domaines d’intérêt pour une présentation vivante et documentée d’un sport « aux cent actes divers », qui suscite parmi tous les publics un engouement croissant.

La main de l'innocent

de Jean VIVIÈS

Interstices Editions (INTERSTICES EDITIONS) | 16,00 €

L’enfance n’est pas un âge de la vie. Elle est hors du temps. Ou alors c’est un temps mythologique où nous inventons le monde. Dès lors, une enfance perdue est comme un monde perdu, une invention qui n’a pas eu lieu. Jean Viviès se penche en particulier sur les affaires criminelles qui ont marqué la deuxième moitié du XXe siècle : affaires Ranucci, Dominici et Russier. Plus largement, il fait entendre au-dessus de ce cortège de frêles et innocents fantômes les voix d’écrivains, de Hugo à Giono, d’Artaud à Modiano, de Perrault à Pagnol, jusqu’à Roland Barthes. Il fait aussi entrer en scène historiens et acteurs de l’histoire.
Dans sa recherche des mots justes pour raconter et comprendre l’enfance brisée, son regard est celui d’un adulte, par-dessus les hauts remparts de livres de sa bibliothèque. Mais c’est aussi le regard d’un enfant intérieur, retrouvé en même temps en deçà des livres et grâce à eux.


Jean Viviès est professeur de littérature britannique à l’université d’Aix-Marseille. Ses travaux de recherche portent sur la littérature du XVIIIe siècle, les récits de voyage et la traduction. Il emprunte aujourd’hui des chemins de traverse pour nous proposer une réflexion sur le crime. Jusqu’à quel point celui-ci nous maintient-il dans l’innocence ou la culpabilité ? Un essai littéraire dans lequel la mémoire, par son évocation de grandes affaires criminelles, présente une peinture délicate et sensible de notre société.
 

Carnets de Ranggen

de Philippe LEUCKX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 14,00 €

Philippe Leuckx a le verbe nomade, il nous conduit dans le mystère de chemins invisibles. Il nous donne à voir, à sentir, à rêver.Une émotion se lève dans les hautes herbes de la mémoire. Mais le soir est-il si sûr ? On ressent une inquiétude malgré l’oiseau si présent, une difficulté à recevoir les séductions de la nature. Le poète est sans force devant la langue de la montagne. L’enfance revient vers lui avec ce père, ce géant qui ensemence ses souvenirs, porte l’immense bleu entre ses mains. Philippe Leuckx se fait humble (une belle humilité) devant l’immense beauté, son âme est frémissante, il avale les cieux dans une caresse de langue et de verbe. Les voix qui se glissent dans la saison dorée le délivrent, lui ouvrent des instants de fraîcheur on ose à peine nommer le jour. Souvent ces voix reviennent vers lui pour lui murmurer des messages légers, des voix simples et sages venues de l’autre côté des miroirs.

Il parle de la fidélité du ciel qui se souviendra de nous.

Femmes funambules

de Clotilde DE BRITO

LES XÉROGRAPHES (XEROGRAPHES) | 13,00 €

Pour mieux résister aux rafales,pour aller contre,mieux vaut avancer penchéet cultiver les diagonales.Et que les gens disent en me voyant passer :« Qui est-ce là-bas ? »Et qu’on leur réponde :« C’est la fille qui penche,qui penchedu côté où le monde est trop lourd. »

Les forcenés

de Jean DESBORDES

Interstices Editions (INTERSTICES EDITIONS) | 22,00 €

Qui sont Les Forcenés ? 
Blanche, grande bourgeoise d'une ville de province, se prend de passion pour Georges, un jeune militaire dont elle pourrait être la mère. Cet amour déséquilibré et destructeur les entraînera au bord de la société qui les condamne, et aux limites de leur propre raison. Reclus dans leur amour mortifère, les forcenés s'isolent dans une Provence sauvage et tragique, et marquent ainsi leur rejet de toute société humaine, jugée hypocrite et pernicieuse. 


Ce roman paraît pour la première fois en 19 3 7 aux éditions Gallimard. Son auteur, Jean Des bordes (1906-1944) a déjà signé trois œuvres dans le compagnonnage de Jean Cocteau. En 19 31, leurs routes se sont cependant séparées depuis plusieurs années. Jean Desbordes s'est marié et, après six ans de silence, il se lance de nouveau à corps perdu dans l'écriture, détaché de sa prestigieuse tutelle littéraire. D'autres œuvres suivront, comme la précieuse biographie consacrée au marquis de Sade, et d'autres seront annoncées qui, hélas, ne verront jamais le jour. Jean Desbordes s'est en effet engagé pleinement dans la Résistance avec son épouse Madeleine. Ce personnage central du réseau F2, dissimulé sous le pseud01ryme du Capitaine Duroc, se fait trahir. Capturé par la Gestapo le 5 juillet 1944, il mourra après avoir subi les pires tortures sans avoir livré un seul membre de son réseau.