L'intranquille n°11 revue de littérature
de Carole NAGGAR, Federigo TOZZI, Manfred PETER
L'INTRANQUILLE (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 15/09/2016 | 16,00 €
collage de Giovanni Fontana
en couverture dessin de jean-marc scanreigh
de Carole NAGGAR, Federigo TOZZI, Manfred PETER
L'INTRANQUILLE (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 15/09/2016 | 16,00 €
collage de Giovanni Fontana
en couverture dessin de jean-marc scanreigh
de Yves BONNEFOY
Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 15/09/2016 | 30,00 €
Recueil complet des essais du poète Yves Bonnefoy sur le peintre Alexandre Hollan : 30 ans de réflexions. Le livre est largement illustré, dans une présentation réalisée par l’artiste lui-même.
Jérôme Thélot :
Le présent volume rassemble tous les essais qu’Yves Bonnefoy a consacrés à l’œuvre d’Alexandre Hollan et les donne à lire dans l’ordre chronologique où ils ont paru. Ces essais diffèrent les uns des autres par leur forme plus ou moins longue, plus ou moins narrative, intuitive ou dialectisée, mais si l’effet de chacun est singulier et impressionne selon sa couleur propre, en revanche leur teneur à tous est analogue, et même est leur visée. Ce sont des circonstances et des besoins distincts qui leur ont donné naissance à des moments divers, les uns ayant été destinés à des catalogues d’exposition, d’autres ayant répondu à l’exigence indépendante d’élucider une réflexion personnelle, mais c’est une seule vocation qui les a en profondeur suscités et qu’ils confient à l’émotion et à l’intelligence de leur lecteur. Il s’ensuit que voici un livre on ne peut plus musical, dont chaque essai devenu chapitre est à l’ensemble unifié ce qu’un mouvement d’une sonate est à sa totalité — avec ceci, cependant, que l’œuvre ainsi formée, plus complète évidemment que ses parties, plus aboutie, et que ses variations rendent ainsi très belle, n’en est pas moins rigoureusement identique à chacune de celles-ci sur un point fondamental, qu’il faut signaler d’entrée. Ni aucun des essais ici rassemblés ni leur rassemblement lui-même ne s’édifie en œuvre close, en résultat achevé : bien au contraire, la composition de ce livre étant marquée par les hasards qui l’ont rendue possible, par les données fortuites des événements biographiques, éditoriaux, spirituels, auxquels l’écrivain et le peintre doivent de l’avoir conçue, relève de la même vie ouverte, de la même aventure que ses essais constitutifs, de sorte qu’elle accomplit, comme eux, non pas une somme terminée, non pas un projet qui serait enfin fini, mais un moment nouveau dans une recherche en cours qui va de seuil en seuil, rien qu’un pas de plus sur un chemin qui se poursuit.
de Yasumi KOBAYASHI
Polar (EDITIONS D'EST EN OUEST (LES)) | Paru le 13/09/2016 | 18,00 €
Alice est suspectée de meurtre au Pays des Merveilles. Les crimes se multiplient et se répercutent dans le monde réel, au sein d’une université japonaise. Petit à petit, Alice se sent menacée tout comme Ari Kurisugawa, une des étudiantes du campus. Deux mondes mystérieusement liés dans lesquels se cache un meurtrier expert en faux-semblants. Alice et Ari parviendront-elles à le démasquer et à sortir indemnes de cette histoire qui frise la folie ?
Entre polar et fantastique, ce roman évolue dans le dédale de l’univers de Lewis Carroll. Un polar atypique qui vous fera découvrir, sous la plume d’un auteur reconnu au Japon, un pan inédit de la littérature japonaise contemporaine.
de Michel KOPP
Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 12/09/2016 | 14,00 €
Vincent mène une vie rêvée. Une carrière prometteuse de cardiologue à Strasbourg, une épouse amoureuse, une grande maison dans le quartier huppé de l’Orangerie, sans oublier une belle voiture et un compte en banque confortable. Cette mécanique bien huilée se dérègle le jour où le brillant jeune homme reçoit une série de lettres inquiétantes qui vont ravager son existence.
L’auteur nous fait suivre les efforts d’un homme désemparé pour modifier le cours d’un destin que l’on imagine irrévocable. Jusqu’à la culbute finale…
Michel Kopp est médecin généraliste en Alsace. Fils et petit-fils de pasteur, passionné par le jeu d’échecs, la pédagogie et les lettres, il enseigne à la Faculté de médecine de Strasbourg.
de Thérèse GUTMANN
Restitutions (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 08/09/2016 | 30,00 €
En 2015, Thérèse Gutmann effectue un voyage en Transsibérien de Moscou à Pékin. Elle photographie son périple en vue d’une exposition collective à Paris sur le thème « Partir ». L’ouvrage est organisé comme l’installation qu’elle a conçue : par analogies de couleur, d’émotions, de souvenirs... On y retrouve son rapport constant à l’enfance, l’intime, l’autre et son regard sur la société. Ne cherchez donc pas un guide de voyage, vous vous égareriez. Ne cherchez pas non plus un journal de bord, le format ne s’y prête pas. Encore moins un reportage photographique, vous n’y retrouveriez pas les clichés classiques. Cherchez plutôt une déambulation entre image et poésie. Un regard entre rêverie et réalité...
de Janine PHAM
D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/09/2016 | 15,00 €
Janvier 1979, les Vietnamiens viennent libérer le Cambodge du règne des Khmers rouges.
Cri exprime la peur, mais surtout le désir de vivre.
D'une plume documentée, incisive et précise, l’auteure écrit l’horreur avec la plus grande douceur et nous entraîne sur les pas de deux êtres séparés : une petite fille et son père.
Elle déploie sous nos yeux un paysage luxuriant où se côtoient la misère la plus grande et l’humanité toujours présente des Cambodgiens.
Cette fiction, semée de poésie, de rêves et de symboles, retrace comme un voyage initiatique la terrible histoire vécue par ce peuple.
de Mathias LAIR
Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 01/09/2016 | 15,90 €
Alexia et Frédéric se retrouvent vingt ans après. Ils s'étaient dit qu'une fois les enfants partis, le conjoint aussi, ils pourraient enfin s'aimer pleinement.
Comme au temps de l'adultère, ils décident de s'aimer à l'hôtel. Dans le règne de l'ici et maintenant, le plaisir et la joie de l'instant.
D'hôtel en hôtel, de Paris aux châteaux de la Loire, ils vivent le bouleversement de la première fois, les jeux de petite perversité, la réinvention de l'amour.
Mathias Lair nous plonge au cour des méandres du désir charnel pour tenter d'éclaircir les mystères du sentiment amoureux.
de Leïla SEBBAR
Classiques Bleu autour (BLEU AUTOUR) | Paru le 01/09/2016 | 26,00 €
Je ne parle pas la langue de mon père et L’arabe comme un chant secret sont deux récits qui se répondent et donnent la clé de l’œuvre de Leïla Sebbar. Ils témoignent de son obstination d’écrivain face à cette question pour elle lancinante, depuis l’Algérie coloniale où elle est née d’un père algérien et d’une mère française, jusqu’à Paris où elle écrit son père dans la langue de sa mère : comment vivre séparée du roman familial de « l’étranger bien-aimé » qui, par son silence, l’a tenue à distance ? Cette question que l’exil exacerbe, peu l’ont explorée avec autant d’acuité que Leïla Sebbar dans ces récits devenus des classiques, ici réédités avec des textes d’écrivains et universitaires, des aquarelles de Sébastien Pignon et des images de sa mythologie affective.
de Ludovic ESMES
Jeune adulte (5 SENS) | Paru le 01/09/2016 | 9,00 €
I.C.E. est un recueil de nouvelles illustrées qui vous plongera dans un monde en décadence. Que ce soit sur Xylav – une terre lointaine – où l’hiver s’y est installé définitivement ou sur Morfopolis – une ville où il fait « bon vivre » – le monde actuel a chaviré vers un monde inhumain. Les émotions et les sentiments n’ont plus leur place. La soif de pouvoir et de dominance est une priorité absolue. Ne vous fiez pas aux apparences à travers Noir Bleuet et ne jouez pas avec le feu dans Tortura. I.C.E. est bien trop puissant et présent pour l’éliminer !
Éloignez-vous de cette société qui veut vous faire croire en n’importe quoi et vous manipule à tout-va ! Mais suis-je bête ? Vous ne pouvez pas vous enfuir car vous y vivez !
Ludovic Esmes, auteur belge, est un passionné d’écriture depuis son plus jeune âge. Après les deux premiers Tomes du Second Trône, l’auteur vous invite à découvrir à travers ce recueil le déclin d’une société manipulatrice et meurtrière. Lisez, vivez et tremblez ! Cette société est en train de prendre forme sous vos yeux. Qui osera en stopper l’hémorragie ?
de Isabelle BIELECKI
LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/09/2016 | 14,00 €
Regarder un oiseau / S’élancer d’un toit / Et lui dire / Je t’envie de savoir / D’où vient le vent
« Le stichou pose un regard sensible sur les mots simples de la vie. Il les teinte des saveurs de notre enfance, de l’insouciance d’une rêverie légère ou de sentiments parfois plus profonds. À l’instar du Surréalisme, il est un art de vivre », écrit Chloé Thibault dans sa postface.
En 2015, la Maison de la Francité proposa aux écoles de Bruxelles des ateliers de stichous animés par leur créatrice, Isabelle Bielecki. L’Institut Ste Marie à St Gilles accepta et une collaboration fut conclue entre Isabelle Bielecki et Mélanie Cortembos, professeur de dessin en classe de 5ème et ses 6 élèves de 17 à 19 ans. La poétesse apportant ses stichous et l’enseignante et ses élèves 50 illustrations. Ainsi fut créé ce livre : « Petite moisson pour cent interprètes ».
de Christophe SANCHEZ
12x21 (TARMAC) | Paru le 01/09/2016 | 11,00 €
Morning d’hiver. Durant dix semaines d’insomnie matinale, s’attacher à écrire le petit jour et les émotions qui pointent. Ce que disent, en quelques vers libres, les vagues qui poussent à la fenêtre l’âme des sans-réveils.
A l’insomnie du matin
Aucun chagrin ne vient
Tant l’aube à la nuit sourit
Et secoue le jour sans
Discourir
de José HERBERT
roman historique (ANNICKJUBIEN) | Paru le 31/08/2016 | 19,90 €
Qui était Berthe au grand pied, de son vrai nom Bertrade de Laon ? Notre mémoire, fidèle à nos souvenirs d’écolier, la sait mère de Charlemagne et épouse de Pépin dit le bref. Elle vécut au 8e siècle, eut de son mari 8 enfants, dont l’aîné est le plus connu, puisqu’il s’agit de Carolus Magnus, ou Charles le Grand, Charlemagne, dont une chanteuse a prétendu un jour qu’il aurait inventé l’école. Pfff ! L’affaire n’est pas si simple. On ne sait pas grand-chose de Bertrade, et les hypothèses vont bon train. Avait-elle vraiment un grand pied ? C’est pas sûr ! Une légende prétend que oui, que sa « dissymétrie déambulatoire » fut avérée dans le but de sacraliser la puissance de Charlemagne, car à l’époque, avoir un grand pied signalait un être aux pouvoirs exceptionnels.
Dans "LE GRAND PIED DE BERTHE", José Herbert s’inspire de cet épisode historique surprenant pour signer un grand roman historico-loufoque.
de Noée MAIRE
POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 29/08/2016 | 15,00 €
"Nous sommes revenues dans la poussière noire
de l'abandon
la crasse soupçonnée
toutes ces années déniée
Y a-t-il un regret ? Une autre possibilité qui aujourd'hui
dénoncerait notre faute ?"
Bien que Noée Maire nous dise que "rien ne peut rendre ce que le manque a vidé", le tragique du langage arrive ici à parler de l'indicible.
Mais l'auteure retrouve une présence - sa présence - dans le mouvement du monde, le chant d'une rivière, le souffle du vent, un chemin de lumière - toutes ces choses de la vie, physiques, sensuelles, qui atténuent l'innommable.
Noée Maire vit dans la vallée de l'Hérault.
Elle a publié des poèmes dans les revues Décharges, Le Journal des poètes, Souffles, Recours au poème, ainsi que dans des ouvrages collectifs de La Voix du poème : Voir feuille jointe et Bord de l'autre.
© gravure de couverture Renaud Allirand
de Olivia RESENTERRA
Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 25/08/2016 | 15,90 €
Dans un village de province, une mère âgée et sa fille vivent sous le même toit. Leurs journées sont rythmées par les commérages, remontrances réciproques et rendez-vous chez le médecin.
Un jour, les deux femmes croisent un jeune garçon sur le stand de tir d'une fête foraine. La mère adopte alors un comportement étrange.
Mise à l'écart, la fille tente d'en savoir plus sur ce mystérieux garçon. Son enquête la mène à un campement gitan installé à l'entrée du village.
Olivia Resenterra nous entraîne dans une analyse sans complaisance des rapports mère-fille et nous montre comment une rencontre anodine peut libérer des frustrations et désirs étouffés.
de Gilles MARCHAND
Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 25/08/2016 | 17,00 €
Un comptable se réfugie la journée dans ses chiffres et la nuit dans un bar où il retrouve depuis dix ans les mêmes amis. Le visage protégé par une écharpe, on ne sait rien de son passé. Pourtant, un soir, il est obligé de se dévoiler. Tous découvrent qu’il a été défiguré. Par qui, par quoi? Il commence à raconter son histoire à ses amis et à quelques habitués présents ce soir-là. Il recommence le soir suivant. Et le soir d’après. Et encore. Chaque fois, les clients du café sont plus nombreux et écoutent son histoire comme s’ils assistaient à un véritable spectacle. Et, lui qui s’accrochait à ses habitudes pour mieux s’oublier, voit ses certitudes se fissurer et son quotidien se dérégler. Il jette un nouveau regard sur sa vie professionnelle et la vie de son immeuble qui semblent tout droit sortis de l’esprit fantasque de ce grand-père qui l’avait jusque-là si bien protégé du traumatisme de son enfance.
Léger et aérien en apparence, ce roman déverrouille sans que l’on y prenne garde les portes de la mémoire. On y trouve les Beatles, la vie étroite d’un comptable enfermé dans son bureau, une jolie serveuse, un tunnel de sacs poubelle, des musiciens tziganes, une correspondance d’outre-tombe, un grand-père rêveur et des souvenirs que l’on chasse mais qui reviennent. Un livre sur l’amitié, sur l’histoire et ce que l’on décide d’en faire. Riche des échos de Vian, Gary ou Pérec, lorgnant vers le réalisme magique, le roman d’un homme qui se souvient et survit – et devient l’incarnation d’une nation qui survit aux traumatismes de l’Histoire.
de Murielle PARADELLE
Méandre (PÉTRA) | Paru le 23/08/2016 | 22,00 €
À travers les soubresauts d’une enquête difficile, le lecteur de ce roman policier est convié à entreprendre une plongée au cœur même du génocide comme crime d’extermination, pour essayer d’en comprendre les ressorts, la logique, le déroulement et de réfléchir sur des questions telles que la justice après la Catastrophe, la vengeance, le pardon, la culpabilité et l’innocence, la complicité par abstention, l’héritage du génocide, la transmission de la mémoire, le deuil impossible faute de corps à honorer, et, surtout, l’indifférence. Un crime qui se construit sur la déshumanisation de la victime à partir de l’inhumanité du tortionnaire, mais qui laisse, pourtant, le dernier mot à cette humanité, celle qui, même blessée, survit malgré tout, contre toute attente, contre toute espérance, contre toute probabilité.
Professeure à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa (Canada), Muriel Paradelle enseigne un cours portant sur les défis et les difficultés que rencontre la justice, dès lors qu’il lui revient de se saisir de crimes commis dans le cadre de politiques d’États qui usent de la violence extrême pour terroriser ou anéantir une partie de leur population (génocides, crimes contre l’humanité, nettoyages ethniques, recours à la torture et à la disparition comme moyens de contrôle). Ce premier roman représente, pour elle, une manière de diffuser, autrement que par le biais de la recherche scientifique, le fruit de son travail et de sa réflexion, de même, aussi, qu’une manière autre de témoigner, lorsque le chercheur/romancier devient le témoin du témoin, et, à ce titre, héritier, lui aussi, de la violence extrême.
de Gérard TITUS-CARMEL
Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 22/08/2016 | 30,00 €
Recueil complet des écrits sur l’art (1971-2015) du peintre GTC. Plus de trente années de réflexions sur l’art sont ainsi assemblées, depuis ses premières « notes d’atelier » jusqu’à ses écrits récents consacrés à des peintres proches (JP Pincemin, E. Leroy…). Ses ouvrages sur la gravure, sur Chardin, sur Munch sont aussi repris, ainsi que les entretiens qu’il donna tant à la presse spécialisée qu’à des magazines d’art. Préface de Roland Recht.
Les écrits de Gérard Titus-Carmel ici réunis s’étendent sur 45 années durant lesquelles il s’est simultanément livré à une intense activité de peintre et de graveur. Sans doute ne pense-t-il pas à l’écriture lorsqu’il peint, mais ses écrits, eux, témoignent d’un objectif constant : comprendre, non pas dans l’expérience quotidienne du geste mais à l’aide des mots que ce geste suscite, de quoi la peinture et la gravure sont faites. Revenir chaque jour devant la « hautaine inaccessibilité de la peinture », pour tenter néanmoins de l’interroger, et chercher aussi à saisir ce qui, en elle, ne satisfait pas absolument. Dans l’acte de peinture, une part de la chose qui sert de modèle, se dérobe, d’où naîtrait le désir de la saisir avec d’autres moyens. Mais ces moyens eux-mêmes qui sont les mots de la langue, ouvrent à leur tour sur de nouveaux mondes, lesquels demandent, exigent impérativement que l’auteur s’y attarde. Et il est clair, en lisant Gérard Titus-Carmel, qu’il y a chez lui une jouissance de l’écrit aussi intense et aussi vitale que celle qui accompagne son travail de peintre.
(…)
Les écrits de Gérard Titus-Carmel témoignent d’une activité théorique : ils sont le produit d’une réflexion à partir d’œuvres du passé ou de notre temps, mais aussi à partir de sa pratique artistique propre. Ces écrits font en quelque sorte retour sur sa pratique de la peinture. Et puis c’est toute l’histoire de la peinture qui se trouve sollicitée. Les textes qu’on va lire ont été écrits dans ce lieu singulier où s’entrecroisent les œuvres d’Edvard Munch, de Bram van Velde, de Matthias Grünewald, de Picasso, de Chardin, de Jean-Pierre Pincemin, parmi bien d’autres, et de Gérard Titus-Carmel. En plus de l’érudition sans faille dont témoignent les essais sur L’Indolente d’Orsay, ou sur La Raie de Chardin et le Portrait de Richelieu de Philippe de Champaigne, il procède à une sorte de déconstruction progressive du tableau. Le peintre Gérard Titus-Carmel s’intéresse autant à ce que le tableau donne à voir, qu’à ce qu’il recouvre. Il n’y a plus que les mots pour remémorer tout ce qui est à présent rendu invisible.
(Roland Recht)
de Leslie PREEL
Fiction (5 SENS) | Paru le 22/08/2016 | 13,00 €
« Lutter contre soi est pénible, et long. Jamais de marée basse, jamais d’étendue sereine et apaisée. Désirs de ployer comme une algue au gré des attentes, au gré des vagues de colère, au gré des déferlantes anxieuses. » N’être que soi est le récit d’une lutte contre soi, une lutte auprès des autres aussi. C’est le récit d’un lent cheminement vers soi, récit du début d’une vie sentimentale chaotique, à se chercher sans jamais se trouver, à se perdre dans les bras d’amants et de maîtresses que l’héroïne ne parvient pas à aimer.
Leslie PREEL
Leslie Préel commence à enseigner les lettres dans le secondaire en 2011. Depuis 2015, elle écrit sur la vie des gens et l’actualité culturelle pour différentes revues en ligne. De son propre aveu, elle aime les paradoxes, les gens curieux et la grammaire, mais aussi le bon vin et le rugby.
Avec N’être que soi elle signe son premier roman.
de John TAYLOR
poésie (OEIL ÉBLOUI (L')) | Paru le 22/08/2016 | 13,00 €
volumes effacés
la nuit émergeles mots
se brouillentle hublot
est la dernière forme qui reste
John Taylor, écrivain américain, vit à Angers. Il est connu dans les pays anglo-saxons pour ses essais sur la littérature française contemporaine, pour ses traductions de poètes français ainsi que pour son œuvre personnelle, dont sept titres ont été traduits en France.
Caroline François-Rubino vit et travaille dans les Pyrénées-Atlantiques. Ses peintures révèlent une perception intime de l’espace et de la lumière et sa passion pour le paysage trouve écho auprès des poètes.
L’écrivain et l’artiste ont déjà réalisé en commun Boire à la source, paru aux éditions Voix d’encre. Ils se rencontrent à nouveau à travers ces Hublots.
Deux voyages parallèles, dans la réalité et dans la création, qui explorent le lointain et le proche, l’extérieur et l’intérieur, le soi et la nature.
de Ludovic ROUBAUDI
Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 18/08/2016 | 18,90 €
Quand il ne vend pas des couteaux à huître sur des foires, et qu'il ne discute pas avec Nadège, la vendeuse d'égouttoirs, Camille cherche à réconcilier ses deux voisins qui se haïssent : Mme Fillolit, vieille dame acariâtre, et Dlahba, le maçon slave et bougon.
Lorsqu'il rencontre Merveille devant leur porte, son cour chavire, sa vie bascule. Qui est vraiment cette jeune femme ? Un épais mystère l'entoure. Camille et Nadège enquêtent. Les voilà soudain accusés des pires crimes et menacés. Le mystère sera-t-il levé ? Les secrets de famille déterrés ?
Seules conditions pour que Camille et Merveille puissent enfin s'aimer.
de Robert REUMONT
Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 16/08/2016 | 14,00 €
Un polar humoristique qui vous plonge dans la féerie lumineuse des Noëls alsaciens !
En pleine féerie lumineuse des Noëls alsaciens, un meurtre ! Tout accuse Ségolène, la jeune sœur du vigneron assassiné. Pourtant, miné par des soucis familiaux, le commissaire novice chargé de l’enquête hésite à mettre la séduisante viticultrice en examen. Serait-il manipulé ? Son copain, l’inénarrable et facétieux inspecteur Marnay en vacances en Alsace, réclame l’aide de son patron, le commissaire Boistôt.
Quoique hors de son arrondissement, hors légalité donc, poussé par son bon cœur et la généreuse Wyvine, belle à décrocher la mâchoire, Boistôt débarque en Alsace, dépatouille de multiples pistes sans bouder le plaisir de savourer crus et spécialités gastronomiques du pays.
Épicurien dans l’âme, bon vivant, pourfendeur d’hypocrisie, Placide Boistôt mène l’enquête à sa manière. Malgré les horreurs, lâchetés, perfidies et noirceurs qu’il doit affronter, il n’oubliera jamais de garder l’œil ouvert sur les couleurs vives et magnifiques de la vie.
C'est également une découverte des meilleures spécialités culinaires et gastronomiques de nos régions.
Plaisirs, terroir, gourmandises, cuisine et saveurs.
de Dom TERRIEN
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 15/08/2016 | 12,00 €
« Lilith » première femme d’Adam, chassée du paradis pour avoir osé résister à l’autorité et « La femme sauvage » définie ainsi par Clarissa Pinkola Estés dans « Femmes qui courent avec les loups » ont donné l’inspiration à ce recueil.
C’est une plongée dans la psyché où l’auteure revisite l’intime, l’enfance, la dualité, où elle dialogue avec l’homme intérieur( l’Ange).
C’est une poésie en désordre, instinctive, un constat lucide et douloureux, la recherche d’une authenticité dont « Lilith » fit les frais puisqu’elle fut bannie.
Née à Paris, exilée volontaire, Dom Terrien vit au sud de la Corrèze où elle partage sa vie entre son jardin, la lecture et depuis quelques années l’écriture.
La philosophie jungienne, la musique et l’art graphique sont les passions qu’elle explore avec ses trois enfants auxquels elle rend hommage à la fin de ce recueil.
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