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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Tous les amours possibles

de Eliane AUBER

Hors Collection (DOURO) | Paru le 01/03/2023 | 17,00 €

Au mi-temps de sa vie, Brigitte, artiste peintre atteinte d’une maladie dévastatrice va se réfugier dans le village corse dont elle est originaire. Elle y retrouvera un cousin amoureux d’elle depuis l’adolescence et qui ne s’est jamais déclaré. Elle n’a plus la force de peindre, mais, en diariste éclairée, elle analyse toutes les conceptions de l’amour qu’elle a pu connaître ou éprouver. Toutefois, elle n’a pas pressenti l’ultime «?le petit infini?» où elle retrouvera le cousin.

Cieux défunts, ciels défaits - fragments & versets

de Philippe PICHON

La bleu-Turquin (DOURO) | Paru le 01/03/2023 | 18,00 €

Un poème autant que des poèmes : Philippe Pichon ravive à nouveau dans ce livre la souplesse de ses longs vers, de son verset, maintenue par une musicalité (rimes intérieures, mouvements de reprises) qui dit fortement ce désir de partir en geste épique, en sorte d’Anabase confiante en sa seule marche lyrique, geste qui finit par s’émietter en fragments de quelques lignes, rendue à la seule matérialité de son écriture, mais si intensément vécue, qu’elle ne désespère jamais de recommencer le parcours.

Le Contrat de mariage

de Honoré de BALZAC

Petits & Grands Classiques (ÉDITIONS PERRET) | Paru le 01/03/2023 | 9,00 €

Paul de Manerville tient à Paris le rôle d’un dandy de deuxième ordre. Natalie Évangélista est l’une des plus jolies demoiselles de Bordeaux. Les deux jeunes gens, mus par des intérêts contraires, décident d’unir leurs familles par les liens sacrés du mariage. C’est alors que commence une redoutable lutte juridique sur laquelle repose toute la mécanique romanesque.

Le Contrat de mariage a été écrit par Honoré de Balzac en 1835. Le roman, d’abord intitulé La Fleur des pois, figure dans La Comédie humaine parmi les scènes de la vie privée.

Ôhó

de Kouam TAWA

Nuits indormies (AUX CAILLOUX DES CHEMINS) | Paru le 28/02/2023 | 12,00 €

Et me voici

sautant et dansotant

sur la feuille

blanche de silence

comme Gilgamesh

sans Enkidu

dans la steppe orpheline

 

De l'abeille au zèbre

de Philippe JAFFEUX

hors collection (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 24/02/2023 | 14,00 €

PRÉSENTATION :De l’abeille au zèbre

présentation de 499 noms d’animaux sur 26 pages. 

le début du livre :  Le langage des abeilles communique avec la parole d’un silence bourdonnant  Des coraux s’emparent d’un espace pour l’offrir à une acanthaster qui les dévorera   La douceur d’un agneau blesse un rédempteur sacrifié à une religion sanguinaire    

Turner

de John RUSKIN

Studiolo (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 17/02/2023 | 10,50 €

Le 8 février 1832, Ruskin reçoit pour son anniversaire un livre illustré par Turner. Le jeune garçon n’a que treize ans, mais la passion qui prend naissance ce jour-là ne s’éteindra jamais. Il en sortira un texte unique, flamboyant, proliférant, sans cesse repris, jamais achevé : Modern Painters / Les peintres modernes. Entrepris pour défendre Turner contre ses détracteurs, poursuivi sur une période de dix-sept ans, il donne du peintre une image de plus en plus riche et complexe.

Traduction et présentation de Philippe Blanchard.

La couleur réfléchie

de Stéphane BORDARIER

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 13/02/2023 | 30,00 €

Peindre, écrire, voir, sont autant de perspectives qui, chez Stéphane Bordarier, tissent une même relation émerveillée et sensuelle au monde. Dans le sillage des peintres italiens renaissants, dont il a longuement contemplé les œuvres, en dessinant et en prenant des notes, il cherche à « entremêler le sacré au quotidien », ce qui suppose « l’éclatante décision de la couleur ». Ce volume nous fait pénétrer dans son univers monochrome, « jaune pâle grisé », « gris vert jaune », « violet de mars ». Il rassemble son journal tenu entre 1991 et 1997, tramé de notes d’atelier, de révélations italiennes, de retranscriptions de la bande passante quotidienne, entre amis, en famille, en solitaire ; mais aussi ses essais et ses entretiens, qui sont l’occasion de rendre hommage aux artistes qu’il admire et côtoie, Joan Mitchell, Sam Francis, ou Simon Hantaï, comme de tenter de mettre des mots sur le non-savoir qui pour lui enveloppe le fait de peindre : « La peinture est un mystère. Il n’y a rien à savoir : aucun savoir ne délimite les termes, les moyens, les buts de la peinture. Il n’y a que du passé et de l’ouverture vers et des variations telles que tout, chaque jour, doit être reconsidéré. » Essais de Christian Bernard et Pierre Wat.

À Tanger quand le vent soufflait

de Michel BENSADON

Leçons de vie judéo-espagnoles (LIOR ÉDITIONS) | Paru le 13/02/2023 | 20,00 €

Tanger 1951. Une famille juive s’apprête à célébrer le Nouvel An. La ville est pour quelques années encore un havre de paix et d’abondance qui a vu affluer pendant la guerre, nombre de réfugiés fuyant le nazisme. Parmi ceux-ci, la mère de l’auteur, née à Vienne dans une famille de la haute bourgeoisie intellectuelle et qui a épousé quelques années auparavant un Sépharade tangérois qui, miracle de l’amour et de l’intelligence, est parvenu de haute lutte à exfiltrer ses parents viennois de France, les sauvant ainsi d’une mort certaine.
Pourtant entre les deux jeunes mariés rien ne va plus. Ce qui aurait pu être l’histoire édifiante d’une rencontre lumineuse entre deux courants du judaïsme tourne à l’affrontement. À l’âge si tendre de sept ans, le petit Michel est brutalement chassé du paradis, c’est-à-dire de la famille unie et aimante qui l’a vu naître.
Il n’aura pas trop de toute une vie pour comprendre ce qui s’était joué d’irréconciliable entre les Bensadon et les Marburg. Pour reprendre les mots de Carlos Lévy, son préfacier, ce que montre ce livre, plein de nostalgie et d’humour, écrit avec la lucidité du thérapeute et la tendresse de celui qui, par son écriture, cherche à réconcilier enfin ceux dont la séparation a déchiré sa vie, c’est la fragilité de l’individu confronté aux contradictions de son milieu, mais aussi l’incroyable force qui l’anime quand il s’agit de reconstruire ici ce qui a été détruit ailleurs. Il était une fois…

Isidore n'est plus mort

de Rémi MATALON

Leçons de vie judéo-espagnoles (LIOR ÉDITIONS) | Paru le 12/02/2023 | 16,00 €

C’est une saga qui s’étend sur plusieurs siècles. Aussi loin qu’il est possible de remonter, le récit trouve sa source dans l’Espagne d’Isabelle de Castille, dite Isabelle la Catholique. Les événements traversent ensuite le bassin méditerranéen, peut-être par l’Afrique du Nord, peut-être par l’Occitanie et l’Italie de la Renaissance.
Plusieurs générations arriment cette histoire aux rives de la mer Égée, à Salonique, appelée alors la Jérusalem des Balkans. Depuis le début du XXe siècle, elle se poursuit à Marseille, après un crochet malheureux par la Pologne.
Dans cette famille d’origine judéo-espagnole, on parlait le ladino, dialecte issu du castillan du Moyen-âge. Je ne sais si, comme l’espagnol, ce dialecte use à l’écrit du point d’interrogation culbuté. Mais ce qui est certain, c’est que les questions autour de l’histoire de cette famille ont culbuté l’existence des survivants. Ils ont souvent eu la tête basculée vers le bas, l’esprit renversé et les sens bousculés.
Dans leurs souvenirs, réels ou fantasmés, mais sans aucun doute vrais à leurs yeux, rien ne manque : le froid et la neige à Marseille, lors de ce terrible mois de janvier 1943, le déménagement forcé en pleine nuit du 23 de ce même mois, les étoiles jaunes qui n’illuminent aucun ciel, le trajet, qu’on n’ose pas appeler voyage, dans ces wagons à bétail, la perte de conscience sous les douches de Sobibor, les flammes de Sobibor, la rivière Bug à Sobibor, où les cendres, mêlées à la pluie, se sont déversées. Rien ne manque : ni la faim, ni la peur, ni les larmes, ni les cris.
Ceux d’après se souviennent comme ils peuvent, pour combler les manques, et pour laisser une mémoire à leurs morts et aux morts-vivants qui ont suivi.

Fenêtre sur mes jardins en friche

de Isabelle BIELECKI

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 10/02/2023 | 20,00 €

 J’ignore ce qu’est la liberté

Mais je sais ce qu’est le rêve

De fenêtre en fenêtre

Il me libère de ma cécité

Ecriture des silences

de Annie PREAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 10/02/2023 | 18,00 €

L’autrice, à partir des bâillonnements, des muétudes, des renoncements qu’elle dénonce autant qu’ils l’attristent, semble vouloir esquisser un tremplin pour rebondir vers des horizons plus heureux. Au défi des chapes de plomb qui obèrent les existences, elle semble vouloir ranimer la flamme d’une humanité mieux accordée au vivant, confiante en la vitalité radieuse  au fondement de toute vie naissante. A-t-elle trouvé les mots pour nous réconforter ? Elle-même semble en douter. Le recueil se présente sous l’entame d’une citation de Marguerite Duras : « Écrire c’est hurler sans bruit ». Voix blanche du poète qui perce le silence, dénonce ce qui tait, sans autre bruit qu’un effeuillage de pages sur la courbure des nuques. Sauve-qui-peut ce qu’on peut : un cri de vie qui mobilise la page, voile battante sur l’autre part d’être. L’angoisse est immanente, force le dire, le vivre dans sa vitalité latente. Aux veines des vers bat un cœur lourd, plus puissant qu’un tambour.

Le trou de ver

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 10/02/2023 | 16,00 €

Un beau recueil, tournoyant, scintillant, contrasté, où l’auteur, pudique, témoigne une fois de plus d’une sensibilité riche de ses épreuves, à mots comptés au feutre des métaphores.

Gardez-vous du poème. Le verbe sait où il vous mène.

partage

d’hésitations

quand

l’ombre

est

folle

parfois

à

lisser

d’un trait noir

la lunaire lueur

du lac

 

Les mains d'Hannah

de Perrine LE QUERREC

Tinbad-texte (TINBAD) | Paru le 09/02/2023 | 19,00 €

Pour Perrine Le Querrec, l’œuvre de Hannah Höch est essentielle, et sa personnalité aussi ; pourtant rien n'existe en français sur elle (sauf un catalogue d'expo au MAM, contenant un entretien avec Suzanne Pagé, et, bien sûr, disséminés, des références dans des écrits et catalogues collectifs). Ce sont surtout les États-Unis qui reconnaissent son travail, dans toutes les études sur le photomontage. Pour le reste du monde elle est « la seule femme dada de Berlin » ; or elle est tellement plus que ça !

Comme toujours, Perrine Le Querrec a tenté de travailler la langue selon son sujet. Pour ce livre elle a opéré comme un collage, montant des tentatives de biographies d'Hannah Höch (outre que peu de documents existent en français, elle était elle-même d'une nature très discrète). À la poursuite d’Hannah Höch, l’auteure a échafaudé des écritures, les fondations d’un livre incertain. Hannah-Höch-photomonteuse, c’est une « écriture » qui oblige à se tapir comme dans une grotte, une écriture creusée dans la roche, les sous-sols, écriture qui transforme le plein en vide, l’obscurité en clarté, qui avoisine l’espace sacré des morts.

« À la poursuite de Hannah Höch j’échafaude des écritures, les fondations d’un livre incertain. Hannah une écriture qui oblige à se tapir comme dans une grotte, une écriture creusée dans la roche, les sous-sols, écriture qui transforme le plein en vide, l’obscurité en clarté, qui voisine l’espace sacré des morts. Hannah Höch une écriture des fondations, des promesses tenues. Hannah promesses tenues. » (P. L. Q.)

Caro Pasolini

de Cyril HUOT

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 09/02/2023 | 22,00 €

Cyril Huot avait trop de passion en lui pour parler d’un écrivain de façon académique. Surtout lorsque son « étude » concernait un homme aussi multiple que Pasolini?: poète moderne, mais écrivant ses poèmes en frioulan?; cinéaste inventif établissant un pont entre antiquité et modernité?; essayiste engagé et polémiste?; romancier important, peintre de personnages marginaux de notre époque dont les visages, sautant les siècles, portaient, de film en film, l’image de l’amour et de l’éternelle violence de l’humanité. Oui, parler de Pasolini, pour Cyril Huot, c’était d’abord engager un dialogue épistolaire et familier avec lui, et l’embarquer dans cette écriture pulsionnelle, répétitive, rythmée qui, auparavant, lui avait déjà permis d’explorer l’œuvre de Katherine Mansfield, Roland Barthes ou Thomas Bernhard. Si le cinéaste Pasolini est bien connu, tout comme ses opinions politiques, le romancier en revanche, et particulièrement son ouvrage clef inachevé, Pétrole, ainsi que sa Divine Mimesis, le sont moins. D’où la place importante que Cyril Huot leur réserve dans cet ouvrage singulier.

Je vous dépose quelque part ?

de Cécile-Marie HADRIEN

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 02/02/2023 | 18,00 €

Gabriel et Apolline sont-ils des anges de la route ? Les voix des deux narrateurs alternent et se croisent tandis qu’ils pratiquent le covoiturage. Aux passagers de quelques heures embarqués avec leurs problèmes, leurs humeurs, des confidences parfois envahissantes, ils offrent davantage que leur conduite expérimentée et l’habitacle confortable de leurs voitures respectives. L’impromptu s’invite à bord et les protagonistes goûtent alors aux extras de l’ordinaire.

 

Cécile-Marie Hadrien a œuvré dans les arts appliqués avant de se tourner vers l’accompagnement des personnes par les médiations culturelles et artistiques. Elle a publié une trilogie romanesque aux éditions Paul & Mike et un certain nombre de nouvelles dans les revues Rue Saint Ambroise, Moebius, la Femelle du requin, Brèves, Filigranes

Sur la terre des serpents

de Laure ELISABETH

D'Ici et d'ailleurs (DOURO) | Paru le 01/02/2023 | 20,00 €

« Nous sommes sur la terre des serpents. » Pendant le premier confinement, à Lisbonne, une jeune traductrice tient un journal. Le roman qu’elle traduit se passe aussi à Lisbonne. Agathe a l’impression de pouvoir sortir dans la rue. De s’évader. Sur les bords du Tage, elle se souvient du Brésil. Du Brésil qui lui a apporté la traduction ; la traduction qui lui a ouvert les portes du Portugal ; le Portugal, qui lui a présenté l’homme ; l’homme, qui lui a rappelé de se souvenir du Brésil. Manuela Gonzaga écrit dans ses Jardins secrets de Lisbonne : « nous sommes sur la terre des serpents. » Se mordrait-elle la queue ? C’est une ronde. Elle tient enfin sa main. Son journal, qu’Agathe ne reliera qu’en fin de parcours, la guidera dans ses propres souterrains, jusqu’à la lumière resplendissante du nouveau jour. Sur la terre des serpents évoque le confinement et l’exil, et la liberté et l’épanouissement, dans un jeu de miroirs toujours déstabilisant pour la jeune héroïne qui cherche à ne perdre le fil, ni de l’histoire ni de son histoire. 

MA MAIN AU FEU

de Anna Maria CELLI

La bleu-Turquin (DOURO) | Paru le 01/02/2023 | 18,00 €

Depuis deux ans qu’il la fréquentait, Annette s’était toujours montrée adorable et faisait son possible pour lui faire plaisir. Comme Annie, pour être honnête. Pourtant, il avait une impression bizarre. Car sa maîtresse, assise en face de lui, le regardait avec une insistance embarrassante.?» Vie des gens, vie des bêtes, de malentendu en frustration, de quiproquo en rêverie, de maladie de la bêtise en remèdes désespérés, Léon, Annie, Annette, Maurice, René, Jacky… les protagonistes des nouvelles d’Anna Maria Celli nous entraînent dans les pièges que recèlent les existences ordinaires. Inexorablement, un engrenage aussi médiocre que diabolique métamorphose en pantins grotesques, parfois émouvants, des personnages qui se débattent, et nous ressemblent un peu… En vain.

Nous étions son corps (L'histoire de Kévin qui était notre cerveaux)

de Jocelyne MAUFERON, Jean PIERRE

Hors Collection (DOURO) | Paru le 01/02/2023 | 20,00 €

Nous avons passé tant d’années à garder des mots au fond de nous pour protéger Kévin, le protéger des autres, de la société. Avec ce livre, nous allons pouvoir nous libérer, nous vider en disant ce qui s’est passé, en parlant de nos joies et de nos douleurs à tous les trois, en racontant notre vie, ce qui fut beau et moins beau. Nous n’avons plus que nous deux à ménager, alors nous allons vider notre cœur au nom de notre fils qui aurait été fier qu’un livre lui soit consacré.

En passant… je me suis arrêté quelques secondes

de Roger NEUSIUS

Hors Collection (DOURO) | Paru le 01/02/2023 | 18,00 €

De courtes, voire, très courtes histoires, chacune créant un nouveau petit monde. Avec une vision légèrement décalée qui peut surprendre. Un livre qu’on peut ouvrir au hasard, puis le refermer quelques minutes plus tard, avec dans la tête des images et parfois une interrogation sur la vie, celle de tous les jours. Une vie donnée aux petits objets et êtres vivants du quotidien, qui conduit à nous questionner sur le monde que l’homme a construit, à ses absurdités.  Les réponses?? À chacun de les trouver s’il le désire...  Une vie prise par l’autre bout.

Neuf mois d'Enfer (Format poche)

de EUGÉNIE DUCHER

D'Ici et d'ailleurs (DOURO) | Paru le 01/02/2023 | 9,90 €

La narratrice traverse une crise de la quarantaine à l’occasion d’une grossesse tardive. Durant ces neufs mois, elle va rencontrer des hauts et des bas qui la conduiront à effectuer un profond travail d’introspection. Elle aura l’occasion de réfléchir sur elle, mais aussi sur les membres de sa famille, son histoire et ses difficultés à assumer celle qu’elle est et ses choix de vie ; Le tout, dans une société qui lui paraît bien souvent hostile.  Ce récit, en neuf parties distinctes, est marqué d’humour, d’ironie, de colère et surtout de rédemption. Tantôt perfectionniste, elle devient parfois altruiste, épicurienne, sceptique ou romantique, au gré de ses hormones mais surtout en fonction de ses réflexions personnelles. 

Sur la pierre bleue du seuil

de Annie WALLOIS

Poésies au présent (DOURO) | Paru le 01/02/2023 | 17,00 €

Parce que la «pierre bleue du seuil» est au commencement, y revenir à tout instant,  se tenir là, et sur ce socle rejouer les départs. Tenter en somme de dévoiler le regard, de le rendre à sa liberté, à sa lucidité originelles.

ADA

de Laura KARRER

Blanche (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | Paru le 01/02/2023 | 20,00 €

Edmée, jeune femme étrangère à sa propre vie, transparente, piétinée par ses proches, s’invente un double et fuit près de Naples. Sur la plage brûlante, elle rencontre Minos et sa sœur Ada à la chevelure de mille serpents. Le soir même, elle s’installe dans la demeure d’été de leur tante Vicky, personnage volubile et menaçant. A leurs côtés, Edmée se sent enfin exister et bascule peu à peu dans un cauchemar idyllique.

La célébration du mois d’août et ses éclats de vérité mettent fin au rythme lancinant de ce rêve hypnotique. Les festivités ont le goût amer d’étranges retrouvailles. Au milieu des tapisseries, des lustres majestueux, du bassin trouble, les souvenirs de canicules passées défilent. Les lieux et les visages ne lui paraissent plus si étrangers.  Les contours arides d’une malédiction se dessinent. La serre, le lac sombre, les herbes hautes, abritent des secrets immondes, des fantômes insolents. L’ombre de son père disparu réapparait. Le passé ressurgit comme un été irrévocable.

Les anges ne sont pas des anges

de Anita LAULLA

hors collection (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 31/01/2023 | 14,00 €

« Au soleil fort de la terrasse, ils ont beau cacher leurs yeux, les sourcils froncés, la paume de la main ouverte, on sait qu’ils sont là. Et parce qu’ils sont comme nous sujets aux larmes, à la lumière éclatante, les grands fantômes, on sait qu’ils préfèrent voir sans être vus. »

 

Monochronies, formes brèves

de DEZORTY

hors collection (ABORDO) | Paru le 30/01/2023 | 16,00 €

"être un être aptère engendré par se propres monstres"