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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Hokusai ou l'horizon sensible

Hokusai ou l'horizon sensible

de Kenneth WHITE

Studiolo (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 05/02/2021 | 8,50 €

Selon les anciens, pour faire un grand peintre, il fallait trois conditions : élévation de l’esprit, liberté du pinceau, connaissance des choses. Trouver un artiste qui remplit une de ces conditions est déjà rare. Or, dans la vieille ville d’Edo, vivait un artiste nommé Hokusai (« Atelier du Nord ») qui les remplissait toutes à merveille. Si Hokusai sait camper une scène de société avec vivacité, s’il saisit avec une rapidité fulgurante toutes sortes de phénomènes, s’il plonge avec humour dans les fantasmes, c’est peut-être dans les grands paysages qu’éclate son génie à la fois extravagant et serein.

Fugue à deux voix

Fugue à deux voix

de Alixe SYLVESTRE

Dépendances (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 02/02/2021 | 16,00 €

« Après avoir accordé à ta mère un regard noir... tu as démarré en trombe, tétons pointés dans le vent tiède. Sans un au revoir, sans un adieu. »

Camélia, 17 ans, a disparu. Jasmin, sa soeur jumelle, ne sait rien ou ne veut rien dire. Nine, la grand-mère, sur qui les filles brillantes, rebelles et intransigeantes, aiment se faire les griffes, s’investit pour retrouver sa trace. Ex-journaliste fait-diversière, non-conformiste, Nine revisite les liens familiaux, sa jeunesse en roue libre, ses désirs. Un jour, elle décide de prendre du recul. Elle part pour une île lointaine.

Alixe Sylvestre réussit ici un roman lucide et tendre sur le difficile dialogue entre générations.

Alixe Sylvestre a déjà publié La presqu’île aux Oisanges (prix du salon du Livre féminin 2018) et La femme au chien jaune, chez ETT. Elle vit à Épinal.

Lorsque la vie déraille

Lorsque la vie déraille

de Frank ANDRIAT

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 01/02/2021 | 16,00 €

Des voyages, des instantanés de vie surpris dans les trains. L’existence s’y conjugue, au fil des rencontres, à toutes les personnes du singulier et du pluriel. Des nouvelles comme des huis clos où l’être humain se retrouve face à ses fragilités, à ses drames mais aussi à sa faculté de résilience. Des nouvelles d’amour et de vie où chacun peut se reconnaitre.

 

Frank Andriat a vu ses recueils de nouvelles couronnés par plusieurs prix dont le Prix Sander Pierron de l’Académie royale de langue et de littérature françaises.

 

Tout sur Jules Verne (ou presque)

Tout sur Jules Verne (ou presque)

de Jean-Patrice ROUX

Tout sur ... (ou presque) (COURS TOUJOURS) | Paru le 31/01/2021 | 20,00 €

Tout sur Jules Vernes (ou presque), encyclopédie ludique fourmillant d’informations et de gravures spectaculaires, rend un hommage vivant à l’écrivain français le plus traduit dans le monde, dont la lecture fascine toujours autant grands et petits.

A l'aube des heures fertiles

A l'aube des heures fertiles

de Gilles DEBARLE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 30/01/2021 | 18,00 €

Comment sortir d'un traumatisme dans lequel l'être est confiné depuis plus longtemps qu'il ne le pense ? Peu à peu, il ressent la nécessité d'une évolution, compte sur des appuis possibles au fil des rencontres et se trace un chemin, à emprunter, à partager. Un chemin parsemé de mots, surgis seuls ou par phrases, comme des signes, des repères ou des énigmes, qui orientent, stimulent ou interrogent, dont une en particulier...
 

Ceux qui brûlent

Ceux qui brûlent

de Cathy JURADO

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 30/01/2021 | 15,00 €

Écrire, écrire ce si long chemin vers l’espoir… Donner voix à ceux qui par delà la Méditerranée entament un voyage d’infinie solitude. C’est cette odyssée que la poétesse nous révèle dans la pudeur du regard, la beauté et la force des mots. Elle porte ce chant comme un cri sourd honorant la mémoire de ceux qui brûlent dans l’errance. Ceux qui n’ont plus de nom mais perpétuent le souvenir d’une histoire ancestrale d’exil et de désir.

La Maison à claire-voie

La Maison à claire-voie

de Brice TARVEL

Textures (ZINEDI) | Paru le 28/01/2021 | 17,90 €

Peut-on échapper à son destin ? Pas sûr que le sort qui nous attend soit plus enviable... Les personnages de ces nouvelles vont tenter leur chance. Suspense garanti !

Weizmann II : fantaisie en 14 tableaux

Weizmann II : fantaisie en 14 tableaux

de Aaron ZEITLIN

EDITIONS BIBLIOTHÈQUE MEDEM (EDITIONS BIBLIOTHÈQUE MEDEM) | Paru le 27/01/2021 | 20,00 €

Farce carnavalesque et méditation sur le destin juif, Weizmann II brouille les pistes pour mieux nous ouvrir le chemin de la réflexion.

Comédie décapante écrite en 1934, Weizmann II commence par une drôle de catastrophe : Hitler, suivi par les gouvernants du monde entier, expédie de force les Juifs en Palestine. Weizmann II, avatar de Haïm Weizmann, le célèbre chimiste londonien grâce auquel fut rédigée la déclaration Balfour, les sauvera-t-il d’un exil pour le moins particulier ? ».

Aaron Zeitlin (1898-1973), l’un des plus grands poètes et dramaturges yiddish, aborde ici avec une insolente légèreté les questionnements sur l’art, la politique, l’histoire, la condition humaine, qui hantent son œuvre.

Cet ouvrage a bénéficié du soutien du Centre national du livre, de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et de la Fondation du Judaïsme Français.

Poison pour l'esprit

Poison pour l'esprit

de Pierre BLONDIAUX

Textes (a)BRU(p)TS (L'ARTBITRAIRE) | Paru le 25/01/2021 | 19,00 €

La malédiction de Victoria

La malédiction de Victoria

de Elodie STRONG

Jeune adulte (5 SENS) | Paru le 25/01/2021 | 21,20 €

Londres, 1900.

Victoria et son armada d’automates font régner une dictature dans laquelle la Reine cache un lourd secret. Pour Evangeline jeune fille de bonne famille, la vie est calme et toute tracée. Seule ombre au tableau : la guérilla entre les différentes classes sociales qui fait rage depuis des décennies.

Tout bascule le jour où Evangeline est sauvée d’un attentat par un mystérieux jeune homme masqué. Commence alors pour elle un voyage vers la vérité : que s’est-il réellement passé le jour où Victoria est devenue reine ? Pourquoi personne ne se souvient de ce jour-là ? Et d’où vient cette guérilla ?

Entre trahison, complot et magie, Evangeline devra compter sur de fidèles alliés pour tenter de mener sa quête à bien, sans tomber dans les pièges de Victoria, déterminée à ce que le passé ne soit pas déterré.

Elodie Strong

Elodie Strong, conseillère de remise en forme, a fait des études d’Histoire et des métiers du Livre. L’écriture et la lecture font partie de ses passions depuis son adolescence. Aujourd’hui âgée de 27 ans, elle signe ici son 2e roman.

Écrire son premier roman en dix minutes par jour

Écrire son premier roman en dix minutes par jour

de David MEULEMANS

Hors collection (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 22/01/2021 | 18,00 €

Écrire son premier roman en dix minutes par jour est un manuel qui vous propose de vous accompagner, pendant quelques semaines ou quelques mois, dans l’écriture de votre premier roman. L’ouvrage aborde successivement la question de l’angoisse de la page blanche, de la construction des personnages, de la création d’une ligne narrative. Parallèlement aux questions purement techniques liées à l’art de la narration, ce manuel propose un ensemble de conseils pour aider les écrivains en herbe à créer et entretenir l’habitude d’écrire régulièrement. Il propose à la fois une synthèse de recherches récentes sur la psychologie de la création et des connaissances accumulées par les écrivains et scénaristes. Ce texte est la synthèse d’une expérience de près de vingt ans d’animation d’atelier d’écriture.

Tout est paysage

Tout est paysage

de Stéphane LAMBERT

Essais sur l'art (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 21/01/2021 | 20,00 €

« Tout est paysage, affirmait Dubuffet, en ce sens que tout est composition, tout est quête d’une unité perdue, tout est signes assemblés, tout est matière à être embrassé du regard, à interroger le vivant au-delà de soi-même. Que vaudrait sans ça le monde si on le laissait entre les seules mains de la dévastation, si l’essence poétique qui nous y attache envers et contre tout ne l’ouvrait pas à des entendements insoupçonnés qui nous font voir dans la noirceur d’autres nuances que pure noirceur ? »
Champs de bataille labourés par les obus pendant la première guerre mondiale ; régions soufflées et rayées de la carte par la bombe atomique ; villes sinistrées hier par les catastrophes nucléaires et, aujourd’hui, par les changements climatiques… Notre regard a engrangé assez d’images de destruction pour que s’impose à l’art l’angoisse de l’après-paysage.
Recueil de textes épars unis dès le départ par cette question unique, Tout est paysage examine l’une après l’autre, partant des Nymphéas de Monet, les œuvres de Twombly, Klee, Tàpies, Muši?, Mondrian et Morandi, comme autant de réponses possibles : de quelle façon la peinture de paysage et la trop bien-nommée nature-morte se sont-elles réinventées au fil du XXe siècle, face au spectacle inouï de la destruction de leur motif ?

Retours d'échos

Retours d'échos

de Daniel PAYOT

Essais sur l'art (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 21/01/2021 | 20,00 €

« Comment ne pas écrire sur l’art et les artistes » : avec ce sous-titre négatif, simple facétie en apparence, Daniel Payot installe en fait son essai dans une distance scrupuleuse qu’il estime seule féconde lorsqu’il s’agit de disserter sur l’art. Son refus d’énoncer de manière positive ce qui devrait être n’est pas la marque d’une timidité théorique : c’est un parti-pris de méthode, dérivé avec conséquence de sa certitude que rien n’est plus fatal que l’univocité dans notre face-à-face avec les œuvres.

Partant du constat d’une inadéquation naturelle entre la « langue privée de mots » des arts plastiques – lignes, ombres et couleurs, au sens inassignable – et l’ordre du discours, qui tend à figer dans des structures sans ambiguïté les choses et les rapports entre elles, l’auteur ébauche une autre approche, visant à permettre au langage de présenter l’œuvre dans sa différence intacte, sans entamer son équivoque. « On fait souvent comme s’il y avait des choses et des sujets et ensuite seulement des espaces entre eux. […] Et s’il y avait d’abord le ‘entre’ et ensuite les choses et les sujets s’y posant, à la fois consistants et éphémères ? »

Soucieux de cohérence, Daniel Payot n’affirme pas de façon tranchée. Procédant tel le mosaïste qui laisse à l’œil du spectateur le soin de fondre en une image des pièces juxtaposées, il cite, commente et développe l’une après l’autre, par brefs chapitres, les pistes de réflexion ouvertes par ses devanciers, théoriciens et patriciens d’une écriture avec et non aux dépens de l’art. Adorno, Benjamin, Michaux, Bonnefoy, Picon, Ponge, Arasse, Georges Didi-Hubermann sont quelques-uns seulement des interlocuteurs de cette méthode dialogique, où la voie à emprunter passe par l’entre-deux de l’échange.

Éloge de l’« intervalle », d’une réserve respectueuse de part et d’autre de laquelle art et écriture se serviraient réciproquement sans s’asservir et converseraient par « retours d’échos », cet ouvrage parlera à quiconque voit le discours savant comme un voile jeté sur les œuvres.

Le trait, le taillis, les aguêts - Louis Pons : le dessin de 1946 à 1970

Le trait, le taillis, les aguêts - Louis Pons : le dessin de 1946 à 1970

de Frédéric VALABREGUE

Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 21/01/2021 | 25,00 €

Dessinateur instinctif et autodidacte, Louis Pons a développé seul sa technique au fil d’une vie d’errance relative dans la campagne provençale, entre 1945 et 1970. Partant de la caricature, passant par le travail sur le motif, il est parvenu à ces pages saturées par lesquelles il s’est fait connaître : ratures encrées d’où se dégagent des figures fantastiques et organiques, mi-hommes mi-animaux, parfois érotisées et toujours empêchées, « drolatiques comédiens du dérisoire ».
« Singulier » est une des entrées du dictionnaire déréglé que Frédéric Valabrègue consacre ici à l’œuvre du dessinateur. « Le singulier est un artiste minoré dans la mesure où son œuvre ne se prête pas à un discours d’ensemble. » D’où la nécessité d’un discours de détail. Épousant donc au plus près la biographie de l’artiste, reliant entre eux ses thèmes et ses caractères distinctifs, démontant les assimilations forcées qui ont affecté son travail, réactivant un corpus d’œuvres trop mal connues, l’écrivain fait apparaître, au milieu de leur opacité apparente, comme la constellation du dessein qui les guide. Méthode bien digne de la pratique de Louis Pons : « Dessiner, pour lui, cela veut dire donner un coup de sonde dans une poche nocturne grossie par toutes les terreurs innommables. »

Jonas ou l'extinction de l'attente

Jonas ou l'extinction de l'attente

de Jean-Louis POITEVIN

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 19/01/2021 | 18,00 €

« Pourquoi écrire un “Jonas” aujourd’hui??

L’histoire de Jonas occupe dans notre imaginaire une place importante. On y dit comment un homme qui craint d’être porteur d’une parole de mort essaye d’échapper à sa mission mais se retrouve confronté à son destin. Jonas semble incapable de croire qu'une parole dont il doit être le messager puisse être une voix salvatrice, la voix du bonheur. C'est pourquoi Jonas est une parabole universelle, la parabole des paraboles, écrit même à son sujet Henri Meschonnic.

Ce texte est plus qu’une histoire, c’est un conte. Jonas, croyant pouvoir échapper à l’ordre que Dieu lui a transmis d’être un de ses messagers auprès des habitants de Ninive, prend la mer dans la direction opposée. Il est jeté à l’eau par des marins convaincus qu’il est la cause de la tempête qui menace leur bateau. Puis il est avalé par un grand poisson et survit dans son ventre avant d’être rejeté sur une plage. Alors, il comprend qu’il ne peut échapper à sa mission et se rend dans la ville de Ninive afin d’annoncer aux habitants… 

C’est pour explorer cet ébranlement de la psyché humaine par la voix que j’ai fini par tenter de revivre plume à la main le parcours d’un Jonas appelé à délivrer aujourd’hui son message dans la ville de Mossoul sise sur les ruines de la grande Ninive. »

J.-L. P.

Lectrices et cætera

Lectrices et cætera

de Michéa JACOBI

Les Billets (LA BIBLIOTHÈQUE) | Paru le 16/01/2021 | 17,00 €

Existe-t-il une lecture masculine, tout en critique et en sérieux, et une lecture féminine, plus souple, plus légère, plus « en dehors », comme le disait Louise Schweitzer, la grand-mère de Jean-Paul Sartre ?

Michéa Jacobi y répond à sa façon en contant des vies de lectrices et de lecteurs connues ou inconnues, sans jamais conclure et en laissant le dernier mot aux lecteurs.

 

Septième ouvrage de cette entreprise aussi loufoque que profonde d’une encyclopédie du genre humain en vingt-six volumes et vingt-six lettres.

Il suffira

Il suffira

de Teo LIBARDO

Poésie (ROSA CANINA EDITIONS) | Paru le 15/01/2021 | 12,00 €

Il suffira est une ode au primitif, un recours à l'essence. La pulsation qui sous-tend le texte appelle à se confondre dans la dilatation originelle – une et multiple – énergie vitale. Ainsi affranchis, les êtres de sens se déploient en matières créatrices.

     « le sentiment merveilleux d'une poésie du vivre

un trait de craie

sillon ineffaçable

blotti en nos corps météores

horizon palimpseste amoureux

      chante la folie limpide d'exister »

La Dixième Muse

La Dixième Muse

de Alexandra KOSZELYK

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 15/01/2021 | 20,00 €

Au cimetière du Père-Lachaise, des racines ont engorgé les canalisations. Alors qu’il assiste aux travaux, Florent s’égare dans les allées silencieuses et découvre la tombe de Guillaume Apollinaire. En guise de souvenir, le jeune homme rapporte chez lui un mystérieux morceau de bois. Naît alors dans son cœur une passion dévorante pour le poète de la modernité. Entre rêveries, égarements et hallucinations vont défiler les muses du poète et les souvenirs d’une divinité oubliée : Florent doit-il accepter sa folie, ou croire en l’inconcevable ? Dans cet hommage à la poésie et à la nature, Alexandra Koszelyk nous entraîne dans une fable écologique, un conte gothique, une histoire d’amours. Et nous pose cette question : que reste-il de magique dans notre monde ?

C'est tout pour aujourd'hui

C'est tout pour aujourd'hui

de Cécile GUIVARCH

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 15/01/2021 | 16,00 €

Cécile Guivarch poursuit sa recherche autour de la mémoire et, cette fois, c’est la lecture de lettres et cartes postales venues du 20è siècle qui sert de passerelle.

À travers elles, se concrétise la vie des grands-parents, leurs joies, leurs souffrances, une vie quotidienne banale sans doute mais à laquelle la poète accorde une grande attention. L’écriture, simple, qui semble labourer la phrase, évoque avec justesse ces vers de Verlaine : « La vie humble aux travaux ennuyeux et faciles/est une œuvre de choix qui veut beaucoup d’amour ».

Au fur et à mesure, une tendresse naît à travers la distance temporelle, et le dialogue se noue entre les générations, ce qui rend ce livre si attachant.

 

Bruno Boëglin, une vie dans le désordre des esprits

Bruno Boëglin, une vie dans le désordre des esprits

de Collectif A.A.B.B., Jean-Pierre LEONARDINI

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 15/01/2021 | 20,00 €

Il n'a pas d'âge. Un éclat d'enfance l'en protège. Il fait du théâtre depuis l'adolescence. Son talent est tissé d'humour et de poésie voyageuse. Son caractère aussi fantasque qu'obstiné l'ont écarté d'un parcours balisé par l’institution. Il a longtemps dirigé l'Eldorado à Lyon, théâtre aux allures de music-hall décrépi, où il a monté Malcolm Lowry, Shakespeare, Dostoïevski...

Puis, entre les œuvres originales présentées dans les plus grandes institutions, il s'est tourné vers ses projets nicaraguayens, jouant le long du Rio Coco pour les indiens Miskitos et dans les casernes Sandinistes, il n’a ainsi cessé de brouiller les pistes. Ami de l’écrivain Bernard-Marie Koltès, Bruno Boëglin est le premier à lui commander l’écriture d’une pièce : Sallinger qu’il crée en 1977.

En 1991, il créera sa pièce posthume Roberto Zucco qui va déclencher une polémique dont dit-il « je me serais bien passé... » Parmi ces mises en scène Pan Theodor Mundstock , un spectacle splendide, adapté du roman de Ladislas Fuks, récompensé par le prix du meilleur spectacle créé en province en 1994, décerné par le Syndicat de la critique dramatique.

« Son œuvre quoique dérangeante pour certains, a contribué à l’évolution du théâtre moderne autant en France qu’à l’étranger. »

Depuis quelques années il se consacre à la peinture. Là aussi il revisite les œuvres de ses semblables : il met en scène ce qu’il trouve chez les autres, « voleur » et bricoleur d’images il révèle par un regard énigmatique ce que nous n’avions pas vu. Sur bois, sur papier, sur tissu, il aime les petits formats, et pour chacun si vous l’interrogez il vous racontera une histoire.

 

Rescapé ?

Rescapé ?

de Yves NEYROLLES

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 15/01/2021 | 15,00 €

La pandémie de corona virus à bouleversé le monde comme jamais peut-être une maladie contagieuse ne l’avait encore fait. Bouleversant la vie du monde et celle de chacun d’entre nous.
Comment affronter une telle menace de mort, comment faire face, sinon en recourant à l’écriture ? Surtout si cette loft, omniprésente dans notre quotidien, fait renaître un cortège de hantises plus ou moins assoupies…
Ayant quitté Lyon pour vivre le temps du confinement à Tain l’Hermitage, j’ai eu tout loisir – terme magnifique de polyvalence – à me consacrer entièrement aux mots et aux images, les mots traversant les peurs enfouies, les images saisissant en contrepoint l’éveil du printemps et de la vigne dont la prestigieuse colline qui domine le Rhône est recouverte.
Rescapé ? est né de ce temps de confinement, mais il prolonge aussi, « naturellement », le texte Ça tourne !, livre où je relate mon enfance et dont la publication remonte à 2008. Je m’étais assez vite rendu compte, à la relecture, qu’entre les lignes « vivait » une multitude de scènes que je n’avaient pas évoquées. Celles-ci ne demandaient qu’à poursuivre l’ouvrage. Au fil des années, j’avais entrepris de les écrire petit à petit.
Ces différents textes forment la trame de ce nouveau livre, les photographies sont celles évoquées au fil des pages

YN   

 

 

Plume-Patte

Plume-Patte

de VILLARD PHILIPPE

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 15/01/2021 | 15,00 €

Ce projet littéraire, ce roman, n’est pas seulement mon livre. Il est le livre de ces gens de peu, de ces petites gens, d’une certaine « France d’en bas » comme disait l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Il est le livre de ces personnes que j’ai eu la chance de côtoyer parce que ce livre parle aussi d’un voyage transclasse. Ce livre parle du pays d’où je viens. Voici quelques années, j’ai lu avec intérêt le reportage « undercover » au long cours de Florence Aubenas intitulé « Le quai de Ouistreham ». Elle évoquait ces gens qui, flirtant avec les lisières de la précarité, pratiquaient, vivaient, plus qu’ils ne l’inventaient, une solidarité qui passait par l’échange de services. Longtemps après avoir refermé ce livre, j’ai été poursuivi par son souvenir. Pourquoi m’avait-il finalement tant marqué ? Pourquoi l’ai-je conservé longtemps aux rayonnages de ma bibliothèque ? Puis, dans un registre un peu différent, j’ai aussi apprécié le documentaire « Casse » de Nadège Trébal, et je me suis souvenu de ces moments où j’accompagnais mon père chez les démolisseurs d’automobiles afin de récupérer des pièces pour ses voitures. Et moi-même, avec mes amis de jeunesse, je les ai fréquentés dans le même but... Entre la pression ultralibérale et les foudroyantes évolutions technologiques, entre l’émergence des communautarismes et les replis identitaires, j’ai voulu rendre compte, dire, témoigner, peindre ce monde englouti dans lequel, je ne sais pourquoi, je me suis toujours senti en position d’observateur. Je me suis toujours demandé si ces gens se posaient les mêmes questions que moi. Je m’interrogeais pour savoir comment ils faisaient pour « être ». Je sentais qu’un coin nous séparait peu à peu et aujourd’hui, je constate que je ne sais rien faire de ce qu’ils savaient faire. J’ai accompli autre chose qui, pour eux, est devenu plus inaccessible, plus incompréhensible, plus illisible et plus intellectuel. Je les ai perdus de vue, mais ils ont laissé en moi une trace profonde.

Extrait de la postface

 

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