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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

L'éveil du dieu serpent

de Christine BARSI

Science Fiction (5 SENS) | Paru le 03/01/2019 | 23,80 €

Sur Terre, en 2027, la guerre sous-jacente n’est pas celle à laquelle s’attendent les masses, mais plutôt de celle qu’on leur dissimule depuis plusieurs décennies.

Nous sommes envahis, bien plus que nos déclencheurs d’alerte ne cessent de nous le clamer. Les Reptiliens, les Gris et la déclinaison des races hybrides sont parmi nous. Que nous veulent-ils ?

Avril Scott, éthologue au sein d’une association de protection de l’environnement, et renommée pour son expertise des dossiers sensibles traitant des abus dans le domaine des organismes génétiquement modifiés, devra l’appréhender et affronter l’homme d’affaires et scientifique Maur Evans qui se dressera sur son passage et l’entraînera dans un périple australien qui les mènera de Sydney à Melbourne, aux Blue Mountains, et jusqu’au cœur de la Tasmanie.

Lorsqu’Avril discerne le personnage derrière l’homme d’affaires, il est trop tard pour revenir en arrière. Ils se heurteront violemment, car tout les sépare, leurs idéaux comme leur tempérament. Mais au-delà de sa quête d’un passé révolu, c’est l’identité de l’homme qui la pourchasse ainsi que sa propre identité qu’elle découvrira derrière le voile des illusions. Au final, un dilemme et un choix douloureux qui risquent de briser leurs rêves et leur raison.

Christine Barsi

L’auteure est une scientifique et une artiste qui a fait des études en biologie et science de la nature et de la vie, cherchant à comprendre ce qui anime le genre humain. Aujourd'hui, l’auteure travaille dans les ressources humaines, pour une grande entreprise d’informatique et d’ingénierie, écrivant en parallèle depuis 1998 des romans de science-fiction et de fantastique, avec à son actif quatre romans publiés à compte d’éditeur.

NINJACOLOR 2

de Bénédicte HEIM

COLLEGE (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | Paru le 02/01/2019 | 12,00 €

J’ai entre douze et quinze ans, et j’écris...

« Ce résultat illustre on ne peut mieux

le fameux adage  

la valeur n’attend pas le nombre des années

et prouve que nos élèves recèlent

des mondes et des merveilles »

 

Bénédicte Heim

Entre nous, L’album de famille

de Guy KRNETA

Littérature étrangère (EN BAS) | Paru le 01/01/2019 | 15,00 €

Le sous-titre en allemand « Album de famille » (« Familienalbum »), dit bien ce qu’est ce livre rédigé en dialecte bernois : des textes brefs, spirituels, typiques du monde du « Spoken-word » forment un ensemble ouvert et très suggestif. À travers des discours fougueux, les membres de la famille parlent de Dieu et du monde, recherchent la chaleur du « unger üs » (« Entre nous », titre du livre en dialecte bernois). Se rapproche- t-on malgré les barrières de l’âge et de la politique, ou cherche t’on seulement à se détourner des abîmes ? L’auteur ne répond pas et permet à ses personnages d’être à la fois touchants et imprévisibles. Le narrateur évoque des histoires anciennes comme on feuillette un album de photos, en tissant à partir de quatre-vingts images isolées tout un réseau d’anecdotes, de légendes et de on-dit au sein de la famille. Il a été bien à l’écoute du grand-père et de feu l’oncle Sämi. La privation de liberté subie pour objection de conscience traverse aussi le récit, mais elle débouchera, juste récompense, sur la rencontre du narrateur avec l’aimable Isabelle. Dans son récit dialectal, Guy Krneta se meut avec aisance dans tout l’éventail des tonalités, sérieuses et comiques, familières et politiques.

Auteur

Né en 1964 à Berne, Guy Krneta est dramaturge et auteur de spoken word à Bâle. Auparavant conseiller dramatique et directeur de théâtre en Allemagne et en Suisse, il est aujourd’hui membre de la formation de spoken word « Bern ist überall ». Très engagé en matière de politique culturelle, il a reçu en 2012 le Prix Suisse culture. En 2105, il reçoit le Prix suisse de littérature pour Unger üs.

Traducteurs

Daniel Rothenbühler est docteur en lettres allemandes, ancien professeur au gymnase Köniz-Lerbermatt près de Berne. Il est co-éditeur de l’« édition spoken script ».

Nathalie Kehrli habite à Berne et travaille dans une organisation d’entraide internationale à Lausanne. Elle est trilingue, français, langue maternelle, suisse allemand et bon allemand.

Santé et migration en Asie centrale

de Sophie HOHMANN, Rukhshona KURBONOVA

Cahiers d'Asie centrale (PÉTRA) | Paru le 28/12/2018 | 30,00 €

Plus d'un quart de siècle après la fin de l'URSS, la libéralisation des prix en Russie et l'adoption de différents modèles pour les républiques d'Asie centrale ont des répercussions majeures sur le bilan de ces pays. La perte brutale des acquis socio-économiques au sein d'une population encore largement marquée par un mode de fonctionnement soviétique a vulnérabilisé des pans entiers de ces sociétés, exacerbant les inégalités. La reconfiguration des mobilités (exil, déplacements forcés, migrations économiques et environnementales) implique un jeu d'échelles nouveau qui nécessite de s'intéresser aux conditions d'origine des migrants, aux stratégies migratoires et à la recomposition de sociétés d'origine. Ces derniers sont en effet dépendants des contextes, politique et économique notamment, du pays d'accueil : la Russie. Ils sont également liés par différentes formes d'allégeance aux réseaux et aux systèmes de loyauté. Dans ces sociétés post-soviétiques, l'assurance de la survie de la communauté, de la famille, de la parentèle est à rechercher dans le retissage de normes et de réseaux encastrés qui ont préexisté à la fin de l'URSS et se sont remodelés face à de nouvelles contingences. Mais la circulation des migrants les expose à des risques sanitaires et épidémiologiques. Les enjeux de l'accès aux soins se posent de manière aiguë. Les politiques préventives concernant notamment l'infection par VIH/SIDA, les hépatites, la tuberculose sont confrontées à une disqualification du système de santé publique et s'accompagnent de situations très anxiogènes lors des migrations pour de nombreux ressortissants d'Asie centrale. Les vulnérabilités sont donc multidimensionnelles et les représentations du corps et de la maladie jouent un rôle non négligeable dans les mentalités. Aussi la santé des migrants représente-t-elle un enjeu majeur dans les républiques post-soviétiques mais aussi universel dans le monde globalisé qui les façonne.

Debussy pour toujours

de Zoran BELACEVIC

Fiction (5 SENS) | Paru le 17/12/2018 | 14,40 €

Au temps où l’art connaît son essor, à travers les mouvements qui forgeaient l’ouverture d’une époque inspiratrice, consacrée à l’art et à l’artiste, en musique, au théâtre, en poésie, en peinture ; de Satie, à travers De Renier, Maeterlinck, jusqu’à Mallarmé, Debussy créait son art, sous les toits impitoyables de la ville de Paris. C’est à cette époque-là qu’il composa ses œuvres les plus célèbres, dont le Prélude à l’après-midi d’un faune et Pelléas et Mélisande. En même temps, c’est dans l’amour qu’il trouvait son refuge pour fuir son âme solitaire, son inquiétude et le destin incertain de sa vie d’artiste. Une histoire d’amour se trouve donc au centre de ce récit, sous l’œil d’un narrateur à la fois omniscient et faisant preuve d’un réalisme subjectif, le point de vue se restreignant en alternance au champ de vision de ses personnages, laissant ainsi entrevoir l’amour passionné qu’éprouvait ce grand compositeur pour une femme, une courtisane attitrée autrefois, suivant sa métamorphose au fur et à mesure que leur amour se développe et les déchire. Un amour inspirateur et idéalisé se mêle à une passion déchaînée, des disputes, des caprices, des départs, des retours… Un roman qui démontre le caractère inséparable entre la vraie vie et les apparences, la passion et le désir, où l’amour devient torrent qui se détruit et s’apaise puis s’éternise dans le souffle soudé de deux êtres.

Zoran Belacevic

Zoran Belacevic est un écrivain serbe vivant entre Belgrade et Paris. Pendant un certain temps, il a vécu aux États-Unis. Il a, à ce jour, huit romans et un recueil de nouvelles publiés en Serbie. Deux de ses romans ont été traduits et publiés à l'étranger, « Amerika in », publié en Biélorussie et « Où est la fin de la voie » publié en France.

Les sept voyages d'Ali l'Homme Tapis

de Olliet CHRISTIAN

gourmandise (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 15/12/2018 | 13,00 €

C’était c’était il y a bien longtemps
C’était il y a quarante neuf ans
Et maintenant ma femme mes amis mes enfants mes petits enfants
mon dernier thé est avancé
Maintenant j’ai presque 100 ans
et il est temps oui grand temps
de penser à mon huitième voyage
le voyage de ma peau

 

Ce poème est aussi un conte oriental, où le Tapis n'est plus un trransport magique mais le motif qui tisse le récit et le destin d'Ali. Il le mènera inéluctablement jusqu'au Nouveau Monde... Mais le retour au pays natal et aux souvenirs des premières années donne sens au tragique et permet à Ali de reprendre son destin en main...

Tourbillons

de Dareka VANICATTE, Gaspard LAURENT

graphies croisées (XEROGRAPHES) | Paru le 15/12/2018 | 20,00 €

Dans l'absolu, on comprend enfin les feuilles qui, depuis leur branche, se jettent dans l'abîme et que l'on achève sans pitié à coups de stylo, avec un rire immense qui nous bouffe la gueule.

Et qui dévore tout.

Une princesse juive au Far West

de Eveline BROOKS AUERBACH

Aventures (LIOR ÉDITIONS) | Paru le 15/12/2018 | 20,00 €

Août 1853 au royaume de Prusse. Une jeune fille juive de seize ans qui rêve d’aventure épouse son oncle de vingt-huit ans qui vient tout juste de rentrer des États-Unis. Le mariage à peine célébré, ils s’embarquent à Hambourg pour traverser l’Atlantique. C’est le début d’un périple qui les mènera par la piste de l’Oregon chez les chercheurs d’or de Californie, puis jusqu’à Salt Lake City où ils s’établiront parmi les pionniers mormons.

Objets Portraits

de Rita ENDER

Témoignages (LIOR ÉDITIONS) | Paru le 15/12/2018 | 20,00 €

Forte au début du XXe siècle de plus de 100 000 personnes, la communauté juive de Turquie ne représente plus aujourd’hui qu’un dixième de ce chiffre. Alors qu’elles voyaient nombre de leurs proches partir et qu’elles s’interrogeaient sur leur propre avenir, Rita Ender et Reysi Kamhi, toutes deux natives d’Istanbul, ont demandé à trente jeunes Juifs de Turquie de choisir un objet de famille et de leur en confier l’histoire. Au fil de ces conversations intimes, s’esquisse peu à peu la vie de communautés, de familles et de personnes qui se croisent sans jamais se confondre. Autant d’attitudes et de choix différents, marqués par les épreuves de la guerre et de l’émigration qui viennent plus d’une fois rompre la chaîne des générations. La question de la transmission n’en demeure pas moins vive, qu’elle s’éprouve sur le mode de la fidélité, de l’absence ou de la nostalgie. Entre attachement à une culture qui s’éteint – au premier rang de laquelle la langue judéo-espagnole – et attrait irrésistible de la modernité, les jeunes Juifs de Turquie se cherchent un avenir qui passe souvent par l’exil, mais aussi par la nécessité de préserver certains liens affectifs avec leurs racines. Cette tendresse et cette infinie compréhension, c’est surtout auprès de leurs grands-parents qu’ils l’éprouvent. Leur cuisine exprime mieux que les mots l’amour filial. C’est encore leur portrait qui apparaît en filigrane de chacun des objets de famille et qui les suit même après leur disparition. Si les jeunes Juifs de Turquie paraissent si étonnamment modernes, mobiles et créatifs, peut-être le doivent-ils à ces grands-parents, qui sans porter de jugement ont su leur transmettre leur confiance et leur art de vivre.

L'île mystérieuse

de Jacques ISOLERY

Fert'îles (PÉTRA) | Paru le 14/12/2018 | 25,00 €

La notion d’« île mystérieuse » n’est certainement pas réductible au mystère de l’île. On aurait alors vite bouclé le tour de l’île et du sujet… s’il suffisait d’effectuer celui du texte. Le champ d’investigation se laboure donc métaphoriquement dans son rapport au(x) mystère(s) tout comme le texte dans sa relation aux indices, aux ellipses mais aussi à sa part de  mutisme. Il est certain qu’il se passe toujours quelque chose de bizarre dans une île mystérieuse où même la trop belle évidence factuelle semble masquer quelque autre réalité plus profonde, plus “vraie”, plus fondamentale. La spécificité qu’entretient l’île avec la rationalité dans sa confrontation à l’irrationnel, au fantastique, au merveilleux peut emprunter différents chemins. Et dans la mesure où le mystère pose sans cesse la question de l’altérité, l’île mystérieuse est aussi interrogée sous l’angle de l’identité et de la quête ontologique. Qu’est-ce qui relie entre elles ces îles réelles ou imaginées, passées ou actuelles ? Monstres ou trésors, le mystère qu’elles cèlent renvoie d’abord à l’homme, leur dénominateur commun. Parce que l’homme rêve l’île, l’écrit pour se (re) trouver ou pour se fuir. De l’île des morts à celle des vivants, c’est inévitablement son île intérieure avec son archipel de contradictions et d’ambivalences qu’il explore ou revisite ou même exorcise.

La journée mondiale de la gentillesse

de Jacqueline DAUSSAIN

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 10/12/2018 | 16,00 €

À première vue, les protagonistes de ce recueil sont peu ambitieux. Ils essaient de garder leur job et leur conjoint, de réussir leur divorce, d'éduquer les enfants, de soutenir un proche, de se pencher sur un mourant… Ils espèrent être appréciés et vivre en harmonie avec leur entourage. Rien d’extraordinaire. À première vue. Car les relations humaines sont rarement simples.

Souvent honteux de leurs peurs et de leurs faiblesses, ces personnages nous touchent parce qu’ils nous ressemblent dans leur désir, si souvent contrarié, de « bien faire ».

 

Jacqueline Daussain a publié en 2009 Et je fais quoi, moi, maintenant ? chez Quadrature. La journée mondiale de la gentillesse est son deuxième recueil. Elle a aussi écrit deux romans courts : Namur-Bruxelles aller-retour et Après ta mort. Née en 1955 à Namur, elle y habite encore : elle a besoin de la tranquillité de la Meuse, l’âge n’apportant pas la sérénité espérée. Ce doit être le prix à payer, dit-elle, pour donner à voir des personnages qu’on aimerait serrer dans les bras.

Quinqunet

de Stéphane GROBARCIK

Fiction (5 SENS) | Paru le 10/12/2018 | 11,90 €

Quinqunet

Quinqunet incarne un village fictif localisé dans la région du Berry et au sein duquel le personnage principal, récent quadragénaire répondant à l’identité de l’Intrus, fait son retour afin d’assister aux funérailles du dernier maître d’école à avoir officié dans la commune.

L’intrigue s’étend sur la période d’une seule journée d’été, dominée par un soleil de plomb, dans le cadre de laquelle il y est question de l’impact émotionnel généré par le retour aux sources, la confrontation à une partie de son passé et les retrouvailles avec des amitiés perdues. Sept années se sont effectivement écoulées depuis sa dernière visite et, de cet endroit, l’Intrus en conserve des souvenirs plutôt sombres que joyeux, mais saura rapidement y retrouver certains réflexes d’antan. Il sera également confronté à la redécouverte d’individus qui font partie de son histoire, qu’il avait appris à apprécier ou non, ainsi qu’à l’évolution de leur personnalité et de leur situation.

Cet ouvrage, conçu comme un récit au caractère cru et humoristique, constitue à la fois une quête personnelle et collective, rythmée par le besoin d’éclaircir certaines zones d’ombre du passé et l’intention de ressouder les liens avec l’objectif de retrouver le plaisir d’être ensemble.

Stéphane Grobarcik 

Originaire de la région Centre, l’auteur réside actuellement dans la campagne nivernaise au sein de laquelle il profite de la tranquillité conférée par la ruralité. Juriste de profession, l’intérêt qu’il éprouve pour la culture le fait s’égarer, depuis l’enfance, dans les méandres des découvertes littéraires, cinématographiques et artistiques qui constituent une source constante d’épanouissement. Il aime l’humour, l’Intrus, Mathilde, les autres de Quinqunet et Chips, son chien.

Les derniers jours d'Orphée

de Pablo LENTINI RIVA

Nouvelles (QUPÉ ÉDITIONS) | Paru le 08/12/2018 | 12,00 €

Ce livre est une quête de la beauté perdue.

Comme dans un journal intime, l’auteur évoque ses obsessions : musique, amour, mort, rencontres avec les muses.

À travers neuf nouvelles, qui sont autant de variations sur le thème de l’oubli, les musiciens jouent des seules armes qui pourront arracher un dernier bal au sablier du temps : un clavecin dans un château de la Forêt-Noire, un violon au son rageur, une guitare sur une île grecque, un piano de réfectoire…

Carnets de géographie anecdotique. Ce que les géographes ne disent pas

de Jean-François TROIN

Alter-Narratives (PÉTRA) | Paru le 07/12/2018 | 23,00 €

Le géographe, une variété mal connue de chercheur, parcourt du "terrain" et note sur des carnets des observations dites "scientifiques", mais uassi des anecdotes vécues tout au long de ses pérégrinations. Il raconte, dessine, écrit des bouts de chansons, photographie, filme parfois. De tous ces exercices annexes, il ne dira mot dans ses publications.

Or, autant que ses observations de terrain, ces morceaux de vie sont révélateurs et influencent sa démarche, voire ses résultats.

Reprenant sur une durée de 60 ans (1958-1968) ses carnets, l'auteur a voulu les faire parler et accompagner l'évolution de la discipline "Géographie" sur cette longue période. Mêlant dans une sorte d'album croquis, cartes, schémas, relevés, dialogues, notes et réflexions, photos, couplets, etc., il propose donc des Carnets de géographie anecdotique et en tire un constat : les géographes sont des discrets.

Jean-François Troin souhaiterait qu'ils soient plus visibles et lisibles, en révélant davantage "ce qu'ils ne disent pas". Mais il voudrait aussi faire connaître à un public, mal informé sur leur discipline, ce qu'elle est réellement : une science précieuse pour les décideurs d'aujourd'hui et, ce qui ne gâche rien, une science... joyeuse.

Au pays des antiquaires, confidences d'un "maquilleur" professionnel

de André MAILFERT, Josiane GUIBERT

Corsaire (CORSAIRE) | Paru le 06/12/2018 | 16,00 €

« ...j’ai constaté maintes fois qu’en affaires il n’était nullement besoin d’être intelligent, il suffit d’avoir de l’audace, un peu d’argent au moment propice, et une conscience élastique ».

 

Le ton est donné.

À son arrivée à Orléans, André Mailfert est peintre aquarelliste. Or, « la peinture nourrit rarement son homme ». Après avoir « transformé en ancien » un baromètre flambant neuf, il va se prendre au jeu et devenir pendant près de trois décennies l’un des plus célèbres faussaires en meubles.

 

Dans ce « livre de souvenirs » émaillé d’anecdotes savoureuses, il raconte comment, avec plus de deux cents ouvriers, menuisiers, ébénistes, peintres, doreurs… , il produisit des trumeaux, sièges, armoires, meubles en tous genres, et comment il abusa des « experts » en art et en mobilier, allant jusqu’à inventer l’École de la Loire dans la lignée de Jean-François Hardy, ébéniste du XVIIIe siècle, uniquement sorti de son imagination.

Le présent ouvrage d’André Mailfert (1884-1943) est la première édition annotée d’Au pays des antiquaires, publié en 1935 puis réédité plusieurs fois.

Mais l’homme n’était pas seulement un faussaire de génie. Aviateur durant la Première Guerre mondiale, dans son recueil de poèmes Les Aigles, préfacé par Edmond Rostand, il rendra hommage aux pionniers de l’aviation militaire.

En 1935, il quitte le Loiret pour les gorges du Verdon d’où il écrira Le Verdon, ses mystérieux abîmes, ses gorges, ses portraits (1938).

 

Après une carrière d'enseignante et de formatrice d’enseignants, Josiane Guibert s'est beaucoup investie dans le domaine de la culture et, en particulier, de l'édition. En charge des relations extérieures pour Corsaire Éditions, elle seconde l'éditeur dans le travail éditorial. Pour la réédition de cet ouvrage et la recherche iconographique, elle s'est plongée avec passion dans les archives.

Hacha Terre ultime

de Alain PAUL

Science Fiction (5 SENS) | Paru le 01/12/2018 | 14,40 €

Hacha Terre ultime 

Fruit de la folie des hommes, un cataclysme a noyé toute la surface de la Terre. Toute ? Non, car un fragment de l’écorce terrestre est resté émergé : une île, qui est à la dimension exacte de l’ancien département français des Hautes-Alpes. Là, s’est constituée après la catastrophe une société néo-féodale aux règles de fer, grâce auxquelles une dynastie tyrannique opprime tout ce minuscule continent. Mais, au moment où commence le roman, cet Etat est entré en décadence et des pouvoirs locaux dissidents se sont établis sur ses marges. 

Hacha, terre ultime raconte les aventures d’un savant et d’une jeune femme dont les recherches et les tribulations vont contribuer à renverser l’ordre établi et favoriser l’éclosion d’une société plus juste.

Alain Paul 

Alain Paul né en 1947 à Bordeaux, y passe son enfance et commence des études supérieures d’Histoire qu’il terminera à Paris. Puis, il vit une existence de marginal rural en Ardèche et en Gironde. En 1984, il devient archiviste dans la fonction publique. Il a été Directeur des Archives départementales des Hautes Alpes. En 2011, il prend sa retraite en Haute Gironde, où il se consacre entre autres à l’écriture.

Almanach du Tastevin

de ÉDITIONS D'EN BAS

Almanach (EN BAS) | Paru le 01/12/2018 | 10,00 €

À l’occasion de la fête des vignerons les éditions d’en bas s’engagent dans un nouvel agenda.
Agenda à multiples entrées puisqu’il débutera le 1er janvier 2019 et se terminera le 31 août 2020.

Au sommaire, chansons, charades, rébus, blagues, dictons, fables, recettes… Des rubriques habituelles à un almanach et d’autres plus inattendues…

Préface d’Éric Poindron

Dossier spécial sur une rencontre avec Andréas Becker en Normandie avec des élèves de collège.

Abécédaire du vin avec citations, argot du vin entre bistouille et caoua du lard, documents inédits. Textes de Gérard Allemandou, Séverine André, Stéphane Blok, Mousse Boulanger, Monique Calinon, Gilles Fumey, Alexandre Grandjean, Blaise Hofmann, Vincent Kappeler, Éric Poindron … Vous croiserez également Ramuz, Baudelaire, Musil et tant d’autres!

Les loups de Thornwall

de Emily WOLF

Fiction (5 SENS) | Paru le 29/11/2018 | 17,00 €

Des inconnus qui meurent dans le feu, des loups, des cauchemars trop réalistes… Pour Gwern, un jeune noble anglais du début du XIXe siècle, la sortie du monastère se révèle compliquée. Orphelin, ruiné et détesté, il doit s'occuper des décombres de son manoir et de son domaine à l'abandon. Sa cousine Éléonore se méfie de lui, et le révérend qui l'a recueilli n'arrange rien. Mais les événements étranges se multiplient. Il peut soulever des pierres trop lourdes, entendre des bruits trop lointains. Et ses cauchemars deviennent réels… Il lui faudra toute sa raison, toute sa force de caractère pour comprendre ce qui lui arrive, et l'apprivoiser. Ce roman, inspiré de la mythologie scandinave, développe le thème du Double pour explorer l'âme humaine, les possibilités et les limites de l'être humain, sa capacité de violence et de bienveillance. Écrit dans un style à la fois incisif et poétique, travaillé à l'extrême, ce roman veut renouveler le mythe du loup-garou et faire pour lui ce que Bram Stocker et Anne Rice ont fait pour le vampire.

Emily Wolf

Emily Wolf est née en 1981 et vit en région parisienne. Après des études de lettres, elle travaille en bibliothèques et dans l'enseignement. Amoureuse de l'écriture depuis toujours, elle écrit quelques nouvelles au lycée avant de se lancer dans un projet ambitieux qui va durer 15 ans : un roman novateur sur le mythe du loup-garou. Amatrice de cinéma, Emily se diversifie maintenant vers les courts-métrages.

Que faudrait-il pour que tu meures ?

de Daniel LAPIERRE

Fiction (5 SENS) | Paru le 29/11/2018 | 17,00 €

Une ancienne maison de maître aussi peu entretenue que le parc qui la dévore… Deux êtres abordent la dernière étape de leur vie commune dans ce lieu sinistre. Elle, professeur à la retraite met sa brillante intelligence au service de sa détestation pour un mari officier de la Marine Marchande. Quelles sourdes raisons, quelle lie de l'existence empoisonnent leurs jours et les ont englués dans cette haineuse guerre de tranchées ? Lui, qui ne supporte plus les humiliations quotidiennes, entreprend de conjurer ses envies de meurtre et de retrouver sa dignité en confiant toute l'histoire de leur couple à une jeune femme de Lettres. Cette dernière, qui croit pouvoir jouer avec la vie, lui fait accepter de traiter ses confidences non comme de classiques mémoires, mais comme un roman dans lequel elle va impliquer sa jeune existence et celle des quelques êtres singuliers qui se croisent dans ce " manoir des mal-mariés ". Mais la vie n'est pas un jeu et l'atmosphère s'alourdit peu à peu…

Daniel Lapierre

Il écrit depuis son adolescence. Son amour des Lettres l'a introduit dans l'Enseignement, à la suite de quoi il partage sa retraite entre écriture et voyages. Plus d'une vingtaine d'ouvrages sont nés de ses deux passions. Souvenirs d'enfance au goût sauvage, évocations de voyages et de rencontres insolites, romans variés, tous ont pour point commun l'art de fouiller l'âme humaine et d'affiner des portraits saisissants d'hommes et de femmes souvent meurtris et qui tentent de redonner un sens à l'existence.

Les nuits du bout du monde

de Roselyne CUSSET

Nouvelles (5 SENS) | Paru le 29/11/2018 | 11,00 €

Ces dix histoires s'articulent autour du thème du secret. Chaque personnage en filigrane a rendez-vous avec son destin. La nostalgie en conduit quelques-uns à se retourner et perdre la liberté d'espérer. Le secret peut à la fois libérer mais aussi enfermer celui qui le porte. Seul le courage de vivre malgré tout, conduit certains personnages à se réaliser. Le délivrer, c'est s’affranchir, s'alléger pour continuer le chemin. Une situation reste mystérieuse tant qu'on ne l'a pas résolue, mais ça ne veut pas dire pour autant qu'elle est forcément cachée. Elle peut même s'étaler au grand jour, mais personne ne la voit.

Roselyne Cusset

Roselyne Cusset a toujours écrit sans oser proposer ses histoires dont beaucoup dormaient dans des carnets à spirales. C’est tardivement qu’elle a franchi le pas pour se faire éditer. Parallèlement elle s’est adonnée à de nombreuses passions comme la culture japonaise, la danse et la photographie. Elle a enseigné le yoga et a travaillé dans la communication et le journalisme. Aujourd’hui installée dans le sud de la France elle explore d’autres formes d’expressions artistiques.

(D)'écrire les affects. Perspectives et enjeux anthropologiques

de Carine PLANCKE

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 29/11/2018 | 30,00 €

Malgré quelques percées remarquables, le corps vécu a longtemps été relégué à la marge des recherches en sciences sociales. Depuis quelques années cependant, quantité de propositions nouvelles ont fleuri, avec pour objectif de donner une consistance existentielle à la compréhension des mondes sociaux. (D)’écrire les affects revient sur l’une d’entre elles, que l’ouvrage vise à la fois à introduire et à explorer. Dans l’introduction, on propose ainsi une riche historiographie des études sur le corps, en particulier sur les émotions. Le récent « tournant affectif », d’abord identifiable dans les mondes anglo-saxons, est présenté à l’aune de cette histoire et de la distinction originelle qu’il opère entre le concept spécifié « d’émotion » et celui, plus général et plus plastique, « d’affect ». Le chapitre qui suit permet d’introduire cette nuance en détail, à travers la première traduction d’un texte essentiel de Brian Massumi, l’un des principaux inspirateurs du courant. Dans les dix suivants, qui constituent autant de variations anthropologiques sur le thème, les auteurs illustrent et discutent de façon aussi précise que féconde les possibilités ouvertes par une approche qui prête attention à l’expérience individuelle sans pour autant renoncer à « parler social ». Dès lors, cet ouvrage ambitionne de contribuer à une anthropologie « totale », dans la filiation de celle que Marcel Mauss appelait de ses vœux. 

L'énergie et ses usages domestiques. Anthropologie d'une transition en cours

de Nathalie ORTAR, Hélène SUBREMON

Europes : Terrains et sociétés (PÉTRA) | Paru le 29/11/2018 | 22,00 €

La transition énergétique en cours au sein de nombreuses sociétés industrialisées se caractérise par le passage progressif d’un système fondé sur l’utilisation illimitée d’énergies fossiles, à un système fondé sur l’utilisation d’énergies renouvelables et sur des comportements plus sobres. Cette transition affecte tous nos modes de vie. Les changements en cours, tout autant que les enjeux socio-techniques qu’ils impliquent, mettent en évidence le fonctionnement intrinsèque des sociétés. Ils donnent aussi à voir la façon dont ces dernières se pensent et se projettent.

L’énergie et ses usages domestiques s’intéresse dès lors aux transformations à l’œuvre dans l’utilisation quotidienne ou usuelle des ressources énergétiques. Cet ouvrage interroge notamment la tension perceptible entre les prescriptions au changement, et les pratiques routinières. Les analyses déployées ici prennent ainsi appui sur plusieurs exemples européens, et mobilisent diverses approches théoriques ou disciplinaires (anthropologie, sociologie, histoire). Elles permettent d’accéder à une compréhension plus fine des évolutions et des résistances, passées ou présentes, dans les façons ordinaires de consommer des ressources énergétiques.

La complexité de la relation à l’énergie est ainsi abordée en se plaçant du côté des acteurs, professionnels comme civils, avec l’objectif de donner à lire l’impact des choix politiques et techniques sur le quotidien des pratiques. Qu’il s’agisse d’étudier la mise en service des compteurs Linky en France, ou bien la promotion des énergies renouvelables dans différents contextes géographiques et économiques, ou encore la prise en compte de la précarité énergétique, l’ambition de ce collectif est à chaque fois de rendre visible les enjeux tant sociaux que symboliques entourant la production de l’énergie et ses usages les plus ordinaires.

Les fruits de l'obscurité

de Lina ATFAH, Rasha HABBAL, Widad NABI, Maha BECKER, Fadwa SOULEIMANE, anna SERRA

bilingue (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 23/11/2018 | 8,00 €

Esmeralda n'aimait pas Quasimodo

de Francis LA CARBONA

Fiction (5 SENS) | Paru le 21/11/2018 | 14,40 €

"… Si Camille se sait déjà Esméralda, en revanche Alexandre s'ignore en Quasimodo…". Un homme et une femme se côtoient, avant de véritablement se rencontrer. Elle, épouse et mère, est installée dans la vie qu'elle dévore, s'accrochant à la jeunesse. Lui, idéaliste aux accents humanistes, n'a qu'un sac à dos qu'il dépose parfois aux pieds d'une douce amie en quête de sens à son existence. L'amour les cueille après qu'ils ont cru l'apercevoir ailleurs. Tandis qu'ils n'ont pas choisi de vivre, comment décideront-ils d'exister ? En cherchant longtemps leurs vérités, ils errent entre passion et raison. Laquelle l'emportera ? Sans le savoir, Camille et Alexandre s'engagent dans les pas de la belle gitane et du bossu de Victor Hugo, cinq cents ans plus tard. Ce faisant, leur trajectoire est-elle tracée d'avance ? En toile de fond, une interrogation immémoriale : L'âme survit-elle à l'organique ? Du premier au dernier mot, tout cela n'est que roman. Quoique… Il n'est pas impossible qu'il ressemble, çà et là, à des tranches de vie d'histoires vraies. Peut-être suffit-il de mettre bout à bout ces fragments, changer les noms des personnages et des lieux, pour que la fiction cède la place au récit d'un amour réellement vécu. Le hasard est si capricieux.

Francis La Carbona

Natif du Maroc, ce déraciné s'est façonné sous le ciel provençal qu'il a quitté à vingt ans, rêvant d'en retrouver le chemin, un jour… Bien des rencontres plus tard, c'est en Normandie que cet ancien DRH cultive quelques amitiés durables. Aimant la nature, "meilleur point d'observation de l'Humanité" dit-il, et fidèle à ses souvenirs, il laisse son imaginaire longtemps contenu s'évader dans un premier roman entremêlant sentiments, idéaux, et convenances.

Vi(ll)es Rêvées

de George COPINSCHI, Laure HASSEL

Simple je (APEIRON) | Paru le 20/11/2018 | 20,00 €

De manière onirique et imagée, ces poèmes évoquent l'esprit des villes et des éléments du paysage urbain, de Clichy à Saragosse en passant Montrouge et Carcassonne. En miroir, des photographies représentent une tache de lumière évoluant sur les murs.