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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Le Désarroi de l'Enfant de Choeur

de Elisabeth MOTSCH

editions le Chant des Voyelles (LE CHANT DES VOYELLES) | Paru le 02/10/2018 | 16,00 €

Le désarroi, Paul l’éprouvera longtemps. Lui si heureux, si fier d’être scout et enfant de chœur, il ne sera plus rien. Comme tous les garçons de sa paroisse, il est sous l’emprise totale d’un prêtre charismatique. Pour son malheur, Paul est le « préféré ». Trente ans plus tard, Paul se souvient de son enfance spoliée.

Boulitude

de Francine COLLET

Fiction (5 SENS) | Paru le 02/10/2018 | 9,30 €

Justine a bientôt 20 ans, des parents qui ne se parlent plus et un petit ami très amoureux. Elle va entrer à l'Université. Au seuil de sa nouvelle vie, elle se sent légère, 45 kilos sur la balance, le visage et le corps qu'elle a toujours voulus, rien de mou, rien de laid. Mais plus l'hiver approche, plus elle s'enfonce dans un épais mal-être et perd ses repères. Elle n'a plus qu'une vision floue de son avenir tandis qu'autour d'elle, les autres semblent au contraire savoir exactement ce que sera sa vie. Alors, la nuit, pieds nus dans la cuisine, elle ouvre le frigo et avale, avale, avale...

Une plongée sans concession dans une année de la vie d'une jeune femme en pleine confusion. Quand 20 ans est l'âge des doutes, de la solitude, de l'errance affective et des dépendances alimentaires.

Francine Collet

Née à Genève en 1966, Francine Collet a été journaliste pendant dix ans avant de bifurquer vers la formation d'adultes. Depuis 2006, elle anime également des ateliers d'écriture en Suisse et en France. Elle vit en Haute-Savoie et a déjà publié plusieurs recueils de nouvelles et romans.

Les Pagi

de ISABELLE FAVIN

Fiction (5 SENS) | Paru le 02/10/2018 | 17,00 €

De retour de la Grande Guerre, Victor Danton épouse enfin Lucie. Bien décidé à oublier les horreurs passées, l'ancien sportif, mutilé, s'engage sur une nouvelle voie alors que la jeune institutrice est envoyée dans une école perdue du Nogentais. Ensemble, ils vont devoir affronter les ravages de la grippe espagnole, les superstitions héritées de la nuit des temps et les souvenirs indélébiles des tranchées. Car le conflit est toujours présent, marquant les paysages, les communes endeuillées et surtout les hommes dans leurs chairs comme dans leurs consciences. L'amitié des anciens combattants qui tentent de se reconstruire, celle du célèbre sculpteur Alfred Boucher et les coups d'éclat de l'énergique et entêtée Flore, la jeune soeur malvoyante de Lucie, vont accompagner le jeune couple dans sa nouvelle vie. L'auteur nous livre ici un nouveau roman typé, rude et délicat à la fois, qui dépeint avec justesse les bouleversements de la société rurale d'après-guerre, entre rivalités politiques, obscurantisme persistant et une mondialisation économique qui s'accélère.

Isabelle Favin 

Ancienne archéologue et professeur d'histoire depuis 25 ans, l'auteur est née en Champagne et elle y a passé sa jeunesse. Elle a baigné dans ce monde rural aujourd'hui un peu à l'écart qu'elle évoque dans le roman. D'origine suisse par sa mère, elle vit actuellement en Haute-Savoie où elle continue à enseigner.

Ecoute-le battre

de VAUTIER MARIE

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 01/10/2018 | 16,00 €

De faux espoirs en vraies désillusions, les neuf personnages de ce recueil pourraient baisser les bras, se fondre dans les jours qui passent. Mais il y a cette étincelle au fond d’eux : celle qui les fait ne pas renoncer, croire en l’improbable. Et quand le hasard s'en mêle...

Marcus le déclassé, Daniel sur qui pèse un secret d’enfance, Lana qui n'a pas pris son envol, Irène qui rejoue une partie de son histoire, et les autres. Ils vont être prêts à changer les règles, à faire un pas de côté et à se découvrir tout à coup aux antipodes de ce qu’ils pensaient être, si différents, si vivants.

Avec ce cœur qui continue de battre, envers et contre tout.

Et le poète inconnu, qui apparait ou disparait, l'a bien compris qui vient poser ses mots ici ou là...

 

On retrouve l’univers intime, poétique et sensible de Marie Vautier, qui a déjà publié chez Quadrature, sous le nom de Dominique Vautier, La Roue du silence.

Les douze travaux de l'homme radicalement bon

de Patrick FONTAINE

Transphilosophiques (PÉTRA) | Paru le 30/09/2018 | 15,00 €

Si c'est ensemble que nous voulons vivre, alors chacun a le droit d'être vécu comme citoyen. Nous devons vivre avec notre voisin, notre collègue de travail, notre compagne, notre compagnon, notre enfant, l'étranger, le criminel, le monstre, le terroriste, le misérable, nous devons vivre avec, nous devons vivre en misérables. Sinon, nous ne vivons pas. Sinon, nous faisons semblant, nous faisons semblant de croire aux droits, nous faisons semblant de croire à l'Identité, pour mieux la refuser à certains, comme si l'Identité n'était pas un droit radical.

Chacun a le droit que l'on se soucie de son Identité. Ce n'est qu'ensemble que nous pouvons vivre, si nous voulons vivre en homme de bien, c'est-à-dire en homme qui ne peut que, radicalement, prendre soin d'autrui, et ne rien mettre au-dessus de la justice. Tout homme a le droit d'être reconnu radicalement bon, tout homme a le droit de s'entendre dire son Identité, tout homme a le droit d'être celui dont on ne désespère pas. Tout homme a le droit que l'on travaille à le penser radicalement bon.

Le radical de bonté est la première conséquence d'une mise en pratique sauvage de la philosophie non-standard de François Laruelle. Le radical de bonté dégringole de Laruelle, ce dont nous ne saurions qu'être reconnaissants à ce penseur de l'Un, ce penseur enfin du radical, le voilà enfin ce penseur qui nous l'autorise, la dégringolade, enfin. Enfin, nous dégringolons vers l'homme réel.

Comment vivre en homme réel, forcément réel, lorsqu'on s'est affranchi de la philosophie ? Comment vivre sans la philosophie, maintenant que Laruelle nous a sauvé de la parole prise, forcément philosophique ?

La légende de la fleur de soleil

de Gilles LA CARBONA

Fiction (5 SENS) | Paru le 27/09/2018 | 17,00 €

Uther Pandragon vient de gagner la guerre et de reprendre le pouvoir comme roi de Bretagne. Il a été accompagné dans cette tâche par Merlin, son élève Fillan et cinq chevaliers venus d’horizons différents. C’est le moment du retour, un autre défi les attend, plus sournois, plus évanescent.

Le dessein du mal est de corrompre la pureté pour engendrer le chaos perpétuel.

La lutte s’annonce impitoyable, un homme et une femme vont devenir les jouets et les témoins de cet affrontement. Personne n’en sortira indemne, pourtant les destins doivent s’accomplir coûte que coûte, au-delà du temps, malheur à ceux qui tentent de s’y opposer.

Gilles La Carbona

Né à Villeneuve-lès-Avignon en 1963, j’ai grandi et vis toujours dans le Vaucluse. Bercé par la truculence de ma Provence natale, autant que par la douceur de l’océan ou le mystère des berges des gaves, j’ai commencé à écrire il y a vingt ans. Passionné de littérature, de nature, épicurien à toute heure, je signe là mon quatrième roman, loin des chemins déjà explorés.

Chroniques de l'oubli

de Thierry DELHOURME

hors collection (ABORDO) | Paru le 24/09/2018 | 17,00 €

« J’aime toutes les histoires qui commencent au bord d’une rivière. Cela me vient, je le sais maintenant, de ma fascination enfantine pour tout ce qui coule indéfi­niment, même quand on dort et rêve à ce qui, juste­ment, coule pendant notre absence, en dehors de nous, le temps, le vent, la pluie. Ma première révolte se porta donc sur la beauté de l’eau ; quel que fut mon lieu de vie, j’en cherchais systéma-tiquement la rive, la plage, la source. Mais ainsi, je n’en reconnus que davantage mon état de soumission. »

Thierry Delhourme, né à Libourne en 1963, vit et travaille à Bègles. Il anime le groupe d'action poétique Le Peuple des piétons depuis 2014.

 

Naître c'est longtemps

de Claudine BOHI

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 23/09/2018 | 16,00 €

Être née

tu ne sais pas le faire

longtemps

 

tu retournes là où

c’est avant

 

perdue

 

tu confonds

 

 

"Que cherchons-nous en nous-mêmes et jusqu’au fond de la langue

si ce n’est à échapper à l’étroit, à ce qui de nos vies et de nos pensées

nous emprisonne ou nous rétrécit. Nous cherchons à naître à ce quelque

chose qui nous habite mais que nous ne saisissons pas, à accéder à ce

territoire d’avant les mots, ancien et à venir, qui scintille au fond de la

parole, cette langue mélangée de corps.

Ce territoire est inépuisable, et il est à tout le monde.

Ce territoire est infini comme le réservoir du langage.

Nous sommes plus grands que nous.

À charge pour le poète d’en donner témoignage."

De Gaulle et la révolution tranquille : Vive le Québec libre !

de Roger BARRETTE

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 22/09/2018 | 18,00 €

Charles de Gaulle entretient des relations avec les Canadiens français depuis 1940 et, durant sa présidence, il s’intéresse à la Révolution tranquille qui métamorphose le Québec. 
Le 24 juillet 1967, à Montréal, il ébahit le monde entier en lançant quatre mots – Vive le Québec libre ! – qui révèlent aux Français, comme aux autres nations, l’existence au coeur de l’Amérique anglo-saxonne d’un
peuple aspirant à vivre pleinement en français.
Au-delà de ce cri resté largement incompris, ce livre dévoile les motivations profondes du général de Gaulle. Une soixantaine de confidences méconnues et de déclarations sont mises en lumière, dans leur contexte, pour en faire ressortir sens et portée.
Cet ouvrage, enrichi de nombreuses photographies et documents, dresse également un bilan des retombées au Québec, en France et dans la francophonie, de la politique québécoise menée par de Gaulle.
De plus, le livre fournit une précieuse chronologie comparée de l’Histoire de France et du Québec depuis le xvie siècle. 

Roger Barrette est historien et auteur. Formé à l’Université d’Ottawa, il a enseigné l’histoire à l’Université du Québec à Trois-Rivières, puis la gestion à l’Université Laval de Québec ainsi qu’à l’ÉNAP. Secrétaire général de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC) – section Québec, il a été président national de l’Association Québec-France et président de la Société historique de Québec.
Alain Hartog, l’auteur de la préface, réside à Bordeaux et s’intéresse particulièrement au gaullisme et à sa postérité.

N'oublie pas que la vie t'aime

de Caroline BOUCHOMS

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 20/09/2018 | 20,00 €

Treize nouvelles, dédiées à toutes les femmes réelles ou imaginaires, et à ceux qui peuvent les aimer.

Ecoutons l'auteure parler de son livre et de ses soeurs « d'ombre et de lumière »:

Nous sommes là où se fait notre histoire : au présent de notre vie. Sur cette voie aux étapes multiples, nous avons rendez-vous avec l’amour, avec la mort, avec la joie, la violence et la haine, l’amitié, la beauté, la bonté, l’ivresse, la folie, la sagesse, la solitude. La colère, l’ignorance et les passions. Nous ne pouvons que marcher. Marcher. Jusqu’à ce que la mort nous emporte. Nous trébuchons, nous chutons, nous nous redressons, nous dansons,…tant que le souffle nous emporte.

N’oublie pas que la vie t’aime, c’est ce que Régine Krochmal, ma grand-mère de cœur, me disait lorsque, essoufflée, j’avais besoin de réconfort. Grande résistante et prisonnière politique durant la seconde guerre mondiale, elle m’a transmis que tout ce qui compte, c’est de vivre avec un cœur grand ouvert, et d’aimer, envers et contre tout. Telle est la voie sacrée du guerrier.

Ce recueil est une invitation à la résilience. Une ode à l’Amour, à l’œuvre d’art que peut devenir notre vie. Les textes qui le composent ont jailli de moi. Je n’ai rien voulu écrire. Tout était déjà là, au bord du gouffre des rêves et des souvenirs. Il m’a fallu trouver le courage d’accepter d’y plonger, et, telle le Phoenix, me laisser transporter par-delà cimes, abysses et abîmes : là où se fait notre histoire.

De Porcelaine

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 20/09/2018 | 16,00 €

Sensible, pudique, mais criant de vérité contenue, est ce bref récit d’une enfance brutalisée sans autre motif ni excuse que l’ivrognerie d’un beau-père violent.

C’est par le biais d’une poupée ensanglantée, désarticulée, que l’auteur témoigne de la condition faite à son corps d’enfant : le jouet des brutalités. A travers la poupée maltraitée, son objet, lui-même se défausse des coups qu’il endure : son être n’est pas en cause. Punching-ball de son beau-père, il s’abstrait du souffre-douleur dont il tient lieu.

Cela fait d’une vilaine histoire, d’un silence dont il fut forcé d’être le complice en prétendant qu’il était tombé dans les escaliers, l’échelle d’une parole prenante et, c’est sa victoire, en définitive douce, portée à l’écriture. Rien de larmoyant, mais un récit poignant, d’autant plus pathétique qu’il est criant de vérité, et cependant, par sa discrétion, feutré, résolument démarqué de la brute.

La plume du poète fait à l’ordure l’injure de son élégance.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

L'Épine blanche

de Jacques MOULIN

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 19/09/2018 | 20,00 €

Jaboc cherche à retrouver sa mère – morte – en consignant quelques notes très brèves sur des carnets de deuil. D. comme deuil d’épine blanche et comme Denise.

La mère dans le souvenir comme dans la vie se tient le plus souvent face au littoral d’une ville normande portuaire. Le fils en aime la porosité calcaire. Tout remonte alors par la vertu de la craie et des marées et leurs façons de déposer leurs matières sur les grèves : le père la mère la guerre le préau l’école primaire le silex et la brique.

Trois sources d’écriture construisent le texte : le carnet, la prose, le poème. Chacune des sources tisse un fil d’écriture du souvenir. Souvenir vécu noté dans la matière première du carnet puis nourri des mots lancés dans le rythme des phrases. Phrases poétiques croisant çà et là la voix du poème surgi comme une scansion.

La mère est veuve depuis toujours dirait-on, tant le père est loin dans le temps des morts. Le fils est fils unique. Le père est l’incarnation des douleurs de guerre et du gâchis des vies. Des villes aussi écrasées sous les bombes. La mère tient bon comme les phares qu’elle peut observer depuis son appartement maritime. Puis la vieillesse qui fragilise. Puis la mort qui laisse le fils dans la nécessité d’écrire. De retrouver la mère – voix et corps – dans la poussée étincelante des aubépines en fleurs et toujours épineuses.

Le Jardin d'Alioff

de Farhad OSTOVANI

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 19/09/2018 | 25,00 €

Le présent volume rassemble les écrits de différentes natures que Farhad Ostovani a rédigés depuis une vingtaine d’années. Les uns, qu’on lira dans les deux premières parties, sont des souvenirs, des évocations de l’enfance et de l’adolescence, mais aussi de moments décisifs dans la vie de l’adulte qui les rapporte à son existence actuelle parce qu’il n’en a jamais fini avec les obligations que sa fidélité lui impose. Les autres, occupant les deux dernières parties, sont, d’abord, des récits de la rencontre de l’auteur avec Yves Bonnefoy et du travail qu’ils ont accompli à quatre mains pour leurs ouvrages cosignés, puis, terminant l’ensemble, trois relations du rapport du peintre à d’autres œuvres de musique et de sculpture dans lesquelles il a puisé une part importante de son inspiration d’artiste.

Symptômes

de Éric SUCHÈRE

Essais sur l'art (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 19/09/2018 | 20,00 €

À travers quelques thèmes comme la politique, l’idiotie, le mauvais goût, le geste artistique, la légèreté, le rien, le pas grand-chose, l’expérience de l’œuvre, la littéralité… en passant par quelques grandes figures comme Guy Debord, Philip Guston, Cy Twombly, Vaslav Nijinsky, Robert Filliou, Niele Toroni, Richard Tuttle, Tony Smith ou Michel Parmentier, Éric Suchère tente de saisir quels sont les symptômes de notre contemporanéité – quitte à se plonger le plus lointainement dans l’art du passé – et de nommer, à l’aide de ces symptômes, ce syndrome que l’on appelle l’art contemporain afin d’en faire la critique pour aider à mieux définir sa diversité et sa complexité.

L'amour cosaque

de Jaroslaw IWASZKIEWICZ

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 19/09/2018 | 13,80 €

Jaroslaw Iwaszkiewicz (1894-1980) est un des plus grands écrivains de la Pologne du siècle dernier. Il est né en 1894 à Kulnik, en Ukraine. Après des études à l’université et au conservatoire de Kiev, il s’installe à Varsovie en 1918 où il rejoint les jeunes poètes grou­pés autour de la revue Skamander. Poète, romancier, nouvelliste, dramaturge, essayiste, traducteur, mais aussi président de l’Union des écrivains et, jusqu’à sa mort, député au Parlement, il a associé la création littéraire et artistique à une participation active à la vie politique de son pays, aussi bien pendant la guerre qu’après la guerre.

On a rassemblé ici des poèmes représentatifs de différents recueils publiés depuis 1919. L’Amour cosaque est un de ces poèmes : souvenir de la jeu­nesse ukrainienne de Jaros?aw Iwaszkiewicz sans aucun doute, et qui reflète assez bien la sensibilité du poète, sensibilité tourmentée, capricieuse, in­soumise, humble seulement devant le mystère.

Traductrice : Maria ?urowska a traduit en polonais de nombreux auteurs français, en particulier des ou­vrages spirituels (Raïssa Maritain, Olivier Clément, Paul Evdokimov, Jean Vanier, Fabrice Hadjaj), mais aussi his­toriques, littéraires ou artistiques (Denis de Rougement, Jacques Le Goff, Jean Clair).

Préfacier : Rados?aw Romaniuk, critique littéraire et grand spécialiste de l’œuvre de Jaros?aw Iwaszkiewicz, a été l’éditeur de son journal, de sa correspondance avec Konstantin Jelenski, ainsi que de ses essais sur Chopin.

L'ombre et le chemin / La sombra y el camino

de Porfirio MAMANI MACEDO

Voix d'ailleurs Poésie (PÉTRA) | Paru le 17/09/2018 | 16,00 €

"Dans L'Ombre et le chemin c'est à une quête mystique que se livre Porfirio Mamani Macedo. Par une écriture sobre qui révèle la douleur de celui qui attend que se manifeste le Seigneur par une parole, l'émotion affleure dans ces poèmes, autant que la ferveur mystique. Le ton souvent tragique révèle l'intensité de ce parcours initiatique.

Entre rêve et réalité, souffrance et espoir, chemine le poète que le lecteur accompagne, participant à cette aventure qui laisse voir l'âme dans sa nudité et l'esprit jamais consolé de sa ferveur."

Max Alhau

Mottes mottes mottes

de Ana TOT

Lgo (LE GRAND OS) | Paru le 15/09/2018 | 12,00 €

Deuxième édition revue et augmentée. Cent-quatorze micro-poèmes. Reliure spirale par le haut.

Le Cantique des oiseaux

de Sylvie ABELANET

beaux arts (QUPÉ ÉDITIONS) | Paru le 11/09/2018 | 28,00 €

Dans ce beau-livre sont présentées deux séries de sept estampes à l’eau-forte de l’artiste Sylvie Abélanet, accompagnées par des extraits du recueil de poèmes Le Cantique des Oiseaux de Farîd od-dîn ‘Attâr écrit à la fin du XIIe siècle, magnifiquement traduit par Leili Anvar (Diane de Selliers éditeur, 2012).

Ces estampes sont librement inspirées du voyage des oiseaux vers la Sîmorgh, manifestation visible du divin, à travers les sept vallées (Désir, Amour, Connaissance, Plénitude, Unicité, Perplexité, Dénuement et Anéantissement) : véritables allégories des étapes par lesquelles les soufis peuvent atteindre la vraie nature de Dieu. Avec Le Cantique des oiseaux, ‘Attâr exhorte admirablement à l’abandon de soi, l’humilité, la piété dans la quête spirituelle de l’Être Aimé.

Cet ouvrage est accompagné de textes écrits par :
Bernadette Boustany, conservatrice du musée de Saint-Maur
Christine Moissinac, présidente de Gravix
Jérôme Godeau, historien d’art
François Cheng, académicien, poète et calligraphe

La clé des champs

de Jean-Pierre ROCHAT

Feuillages (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | Paru le 10/09/2018 | 12,00 €

Au fil du temps, des saisons et des jours, Rochat nous embobine de mots qui sentent l’herbe fraîche ou les foins, mots qui ont la saveur d’un fendant frais. Ces textes d’un ton chantant évoquent le vent, la neige, les bêtes et les gens, ceux d’en-haut comme d’en-bas, les femmes et le désir né de leur invocation mythique ou fantasmée.

«?Le paysage, je me disais en me couvrant pour la nuit, le paysage est comme un bon lit dans lequel on se couche sur un matelas de calcaire et des draps en herbe des pâturages, nous qui avons eu la chance de parcourir le paysage des millions de fois en tracteur maintenant que les chevaux ne font plus que?nous regarder. »

 

Les Cahiers de Tinbad N°6

de COLLECTIF

Tinbad-revue (TINBAD) | Paru le 10/09/2018 | 15,00 €

En guise d'éditorial, ce simple portrait au crayon gras de Léon Bloy par Jacques Cauda, pour annoncer le mini-dossier qui lui est consacré dans ce numéro (3 textes sur lui, plus la réédition du "Cabanon de prométhée", qui fut la première étude sur le chef-d'oeuvre impérissable de Lautréamont, "Les Chants de Maldoror"), en plus d'un hommage à Claire Fourier qui nous paraît être l'une des toutes meilleures plumes féminines françaises de notre temps. 
On trouvera aussi dans ce numéro deux texets importants sur le cinéma : Michel Mesnil sur l'oeuvre de Bela Tarr, et Jean-Pierrre Bobillot sur "Out 1" de Jacques Rivette.

L'Absent

de François-Xavier FRELAND

Roman (ENVOLÉMOI ÉDITIONS) | Paru le 03/09/2018 | 15,00 €

Années 1949-1950, l’armée française s’essouffle en Indochine. Le gouvernement y envoie des renforts par bateau depuis Marseille. Jean Duchemin, jeune lieutenant, et résistant de la dernière guerre, s’est engagé pour défendre la liberté et l’avenir de la France.

Grâce au journal de Jean, et aux lettres qu’il échange avec Jeanne, son épouse, nous suivons cette expédition militaire sur le pont du Skogum, dans les langueurs de Diego Suarez à Madagascar, lors du débarquement des troupes à Haiphong, puis à travers l’érosion violente des positions françaises face aux troupes de Ho Chi Minh. Nous découvrons aussi avec émotion la dureté, la fidélité et la beauté d’un amour par correspondance.

 

Deux générations ont passé et toute cette histoire aurait été oubliée si un jour l’un des petits-fils n’avait retrouvé le journal et les lettres dans un tiroir du bureau de sa grand-mère… Peut-être allait-il enfin lever le secret de ce grand-père Jean ? Ce grand « Absent » des discussions familiales, cet officier disparu en 1950 sur la RC4, la route qui mène de Cao Bang à Lang Son, là-bas, si loin, en Indochine ? Peut-être allait-il aussi pouvoir percer le mystère de l’autre Jean, Jean Lefrand, son deuxième grand-père, que Jeanne épousa en secondes noces ?

 

Sur fond de guerre coloniale, les deux acteurs sous-jacents de ce roman ont pour nom le temps et l’éloignement. Ces deux réalités qui enfantent l’inquiétude, le manque, l’absence, le doute, le drame et parfois même l’oubli. Heureusement les écrits restent et nous permettent, par la plume captivante et l’humanité communicative de l’auteur, de dépasser la fiction et de renouer avec l’émotion de nos secrets de famille, les vrais ou faux héros, l’impériosité pour chaque génération de connaître l’histoire de la précédente. Reconnaissons que nous avons toutes et tous un « Absent » dans nos arbres généalogiques, comme nous le rappelle si bien ce récit dont chaque page est une lettre adressée, en poste-restante, à notre mémoire collective…

 

jetés aux dés

de Jean-Luc LAVRILLE

Architextes (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 30/08/2018 | 16,00 €

Les combes noires

de François-Claude FELIX

Nouvelles (5 SENS) | Paru le 28/08/2018 | 12,30 €

Il est donc utile avant tout dans la vie de perfectionner l’Entendement ou la Raison autant que nous pouvons.

(Ethique de Spinoza, Chapitre IV).

Du plus profond des forêts obscures, dans les Combes noires, comme dans les foules de villes qui ont gardé les traces de la sauvagerie, il faut apprendre à vivre… mais est-ce bien sans conséquences ?

François Claude-Félix est né à Alger avant l’indépendance. Après des études supérieures scientifiques et socio-économiques, il a mené une carrière dans le commerce international, puis l’enseignement. Romancier, poète et plasticien, il convoque dans son œuvre – aux côtés de son imaginaire – la mémoire de sa famille, son parcours de vie et ses engagements politiques et philosophiques.

Ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, Christian Lemoine a été un temps journaliste d'entreprise. Il travaille aujourd'hui dans le secteur social de l'Education spécialisée. Il mène parallèlement une carrière d'illustrateur : dessin de presse, bande dessinée, illustrations pour la jeunesse. Christian Lemoine poursuit également une activité d'artiste indépendant pour laquelle il puise son inspiration dans ses racines bretonnes ou dans sa vision des secousses du monde. Comme pour les illustrations présentes dans cet ouvrage, son expression privilégie le dessin à la plume à l'encre de Chine.

Comme une grande

de Elisa FOURNIRET

Roman (MAUCONDUIT) | Paru le 21/08/2018 | 19,50 €

« J’enrage du rythme de dingue, de me sentir écartelée entre le taf, la vie de famille, l’amour avec mon homme, la difficulté d’être maman et maîtresse dans le même espace-temps, le perpétuel manque de fric, la nécessité de la création. Tout ce business est le fruit de mes choix de vie, mais bon dieu, y’a des moments, je te jure, où l’amertume pourrait m’attraper dans sa main glacée. »
L’histoire de l’héroïne commence à Longwy, en Lorraine. Ses parents, descendants d’immigrés polonais et italiens, sont ouvriers, en lutte comme des milliers d’autres dans cette région où l’industrie sidérurgique portée par Usinor- Sacilor finit de s’écrouler. Une casse humaine dont la famille réchappe en quittant la région, en changeant de vie. 
Aujourd’hui, elle a quarante ans et une liberté revendiquée. Comme une « grande » et comme tant de femmes d’aujourd’hui, elle élève son fils, pilotant « seule, vaille que vaille, un rafiot conçu à deux ». Pas si simple de tout mener de front et vivre intensément. C’est en déambulant dans les rues et les bistrots de l’Est parisien – Belleville, Ménilmontant, Bastille… qu’elle va pouvoir rebattre les cartes et retrouver une nouvelle énergie. 

Ce road-movie urbain est ponctué de souvenirs de son enfance près des hauts-fourneaux – joyeuse, malgré les galères - et de dialogues tendres avec son fils . Il raconte aussi les rencontres, l’amour, le sexe. Et l’incessante recherche de compromis avec « l’autre, qu’on a aimé », le père de l’enfant, aujourd’hui envolé.