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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

À qui se fier?

de DUMONT AGNÈS

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 01/02/2018 | 16,00 €

« Elise s’était contentée d’un sourire affectueux. Son grand avait toujours été ainsi : il se méfiait de tout et de tout le monde, et qu’est-ce que cela lui rapportait au bout du compte ? Des aigreurs d’estomac ou des migraines. Maux dont elle-même, heureuse nature,était le plus souvent dispensée. »

Qui sommes-nous ? Qui sont ceux qui nous entourent et que nous croyons connaitre ? Nous portons un masque et les autres aussi. Mais ces masques ne sont-ils pas tout aussi vrais que ce qu’ils prétendent dissimuler ?

À qui se fier ? est le quatrième recueil d’Agnès Dumont. On y retrouve Liège et sa banlieue qui servent de décor à la plupart des nouvelles. Avec humour et tendresse, l’auteure nous parle des gens d’ici, de leurs joies et de leurs peines, de ce qu’ils disent et, surtout, de ce qu’ils ne disent pas.

 

Par-delà les méandres

de Jean-Pierre DE SURAŸ

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 01/02/2018 | 10,90 €

« Par-delà les méandres » est l’histoire d’un homme qui refuse de se laisser emporter par le courant lent, confortable et déprimant de la vie moderne. Au fil de ce récit intemporel, les blessures de l’enfance et les désillusions de l’âge adulte remontent à la surface. Pour combattre la suffocation lente, le héros part à la découverte du travail manuel, des amitiés rugueuses, de la solitude et du sens de sa vie.

Dans un style d’une profondeur envoûtante, Jean-Pierre de Suraÿ nous invite à voguer par-delà les méandres de nos existences trop fluides.

Jean-Pierre de Suraÿ

Jean-Pierre de Suraÿ est né le 5 mars 1940 à Tamines, au cœur du pays noir Belge. Il passe son enfance à s’évader, physiquement quand avec son frère il fuit les curés malsains de son pensionnat, intellectuellement aussi par l’écriture et la lecture assoiffée des grands auteurs.

Professeur de français dans l’école d’application de la toute nouvelle université de Louvain-La-Neuve, il continue de s’évader en dirigeant une revue littéraire (la Scribouille), en publiant des nouvelles (L’araignée 1978, Amputations 1980) et des poèmes.

Dans le même temps, il plonge dans la lumière valencienne dont il épouse une fière représentante en la personne de l’artiste peintre Marisa Cardona y Sirera, petite nièce du peintre Navarro dit « Navarrete ». Il réussira au fil du temps à devenir un membre estimé d’un village de montagne au sud de Valence

Il partage sa vie entre sa passion pour l’enseignement, sa volonté de faire vivre la convivialité Néo-Louvaniste, l’écriture et son village adoré où il repose depuis 2001 à l’ombre des oliviers.

Romancier, nouvelliste et poète, il allie la sévérité nordique à la fierté ibérique.

Néons grillés

de Arthus LAPICQUE

Fiction (5 SENS) | Paru le 01/02/2018 | 9,30 €

Néons Grillés est une aventure moderne pour lecteur endurci, un composé de petits textes dont chaque titre éclaire une alcôve de votre cerveau. Outre la dimension autobiographique de cette suite de poèmes en prose, le narrateur vous invite à une introspection guidée, lucide et ludique, au cœur de son labyrinthe spirituel. Entre contemplation de paysages internes et étude de la mécanique humaine, libre à chacun d’y trouver son reflet s’il souhaite se voir tel qu’il peut être. Certes, l’auteur revendique un art poétique de laboratoire et joue de la musique expérimentale mais, en tant qu’ostéopathe de l’imagination, ses mots ont été soigneusement choisis pour dénouer votre inconscient et libérer vos rêves contenus. Cette mosaïque de pensées sensibles et farfelues, de promenades initiatiques et autres contes citadins doit donc être dégustée sans modération, si possible, avant une bonne nuit de sommeil.

Arthus Lapicque

L’auteur pense qu’en dévoilant le minimum d’informations sur sa personne, tant sur son apparence que sur son parcours, les voix qu’il façonne seront plus aptes à prendre une forme personnalisée dans l’imaginaire du lecteur. Merci de votre compréhension.

LES ENFANTS DE VALLABREGUES

de Gilles BRANCATI

13/20 (CHUM (LES EDITIONS)) | Paru le 01/02/2018 | 17,00 €

C’est la fête annuelle de la vannerie et l’humeur est joyeuse à Vallabrègues, seul village gardois en terre provençale. Mais, le lendemain, Alice, du mas des Oliviers, est retrouvée morte au bord du fleuve, sur l’île Vanel.

Sylvan est arrêté, puis incarcéré. Seize ans plus tard, il fait une tentative de suicide qui le plonge dans un coma profond. Antoine, son frère, qui s’était installé à Paris, décide enfin de revenir dans sa Provence natale pour renouer les fils d’un temps passé et comprendre le geste de son frère.

Ce qu’il va apprendre est loin de ce qu’il imaginait. Dans sa prison, Sylvan est devenu un autre homme.

La pierre, le lac et l'ange

de Youri POCHTAR

Méandre (PÉTRA) | Paru le 01/02/2018 | 23,00 €

Emportés par les torrents apocalyptiques de la Collectivisation, du Goulag et de la Shoah, des êtres errent sur les chemins de l’Histoire et de sa démence politique.
Parmi eux, le héros principal, un banquier condamné aux affres de la réminiscence, entraîne le lecteur dans un voyage chaotique au coeur du Moscou des années trente, au tréfonds de la campagne russe, dans la Bessarabie et l’Ouzbékistan soviétiques des temps de guerre ainsi que la Suisse des années de prospérité.
Par-delà les péripéties des personnages, la douleur universelle partagée avec une paysanne russe ou une petite orpheline juive, la fin du monde – terrifiante – vécue avec un officier SS ou avec la femme d’un dignitaire stalinien, poussent sans relâche l’auteur à tenter de démêler l’Amour de la Haine, le Beau du Laid, jusqu’à une véritable parabole sur le Bien et le Mal, sans jamais rompre le suspens allant crescendo qui se trame au fil des pages, car ce livre reste avant tout une approche vivante et personnelle.

Pour que l'honneur soit sauf

de Alexis RUSET

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 25/01/2018 | 20,00 €

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, nous suivons, dans ce hameau reculé des Vosges, les enfants de Gaston et Léa, Pierre et Jean, que tout oppose. Pierre, l’insoumis, défie l’autorité en braconnant sur les terres d’un fermier parvenu, débauché et naufrageur de petits paysans endettés. Arrêté, emprisonné, il est envoyé au camp disciplinaire de Tataouine. Jean, le conformiste, aime l’ordre et la discipline. Après la débâcle de 40, chacun choisit son camp, l’un celui de la Résistance, l’autre celui du Maréchal Pétain. Tous deux s’éprendront de Sandrine, jeune fille droite et pure… mais l’est-elle vraiment ?

Ce roman s’inscrit dans une saga familiale, initiée avec "Pour que la mort ne crie pas victoire", paru le 16 mars 2017, lauréat du prix des postiers écrivains 2018 et prix du jury premier roman de la ville de Mennecy.

Plus jamais... plus jamais ça !

de Vincent PIERRET

Fiction (5 SENS) | Paru le 25/01/2018 | 10,50 €

Dans un coin de France, Mathieu est hanté par des cauchemars qui l’empêchent de vivre normalement. Témoin privilégié, la nuit, de scènes atroces de la Shoah pourtant terminée il y a plusieurs dizaines d’années, il est amené à observer des tranches de vie d’une jeune fille déportée nommée Rebecca qui, pourtant, lui est totalement inconnue. Mais que se passe-t-il donc ?

La petite famille, au bord du gouffre, va tenter, d’une manière peu orthodoxe, de sortir de cette période déstabilisante. Mais il n’est pas sûr que ce qu’ils vont découvrir à l’aide d’un spécialiste leur offrira paix et stabilité !

Vincent Pierret

L’auteur, à la fois conformiste et anticonformiste, est né en Belgique durant l’année 67. Rapidement, il se passionne dans la vie tout comme dans l’écriture par ce qui fait naître les apparences plus que par ces dernières. Partant de ce postulat, il est clair que si l’on souhaite extraire un maximum des écrits de Vincent Pierret, il faut savoir lire entre les lignes. A bon entendeur…

Une forme de Tout

de Odile FELGINE

Empreintes (PÉTRA) | Paru le 19/01/2018 | 19,00 €

Encres et aquarelles de l'auteure,

ainsi que : "Troupe d'assaut avançant sous le gaz" d'Otto Dix.

 

J'aime m'appuyer sur la peinture, surtout sur l'aquarelle et l'encre de Chine, auxquelles j'attribue des pouvoirs métamorphiques, pour dire la puissance poétique de certains êtres ainsi que du monde et laisser apparaître des visages.

Ce dialogue, ce va-et-vient, entre la peinture et l'écriture, la musique aussi, est un voyage poétique et poïétique où mes angoisses, mes espoirs et les peurs de notre temps se mêlent en une quête mystique, inquiète et méditative.

Ce recueil, composé en 2014 et 2015, est empreint des frayeurs de l'année 2015, marquée en France par de terribles attentats. Il est complété par un hommage à Otto Dix, artiste allemand, auteur d'un oeuvre gravé marquant sur la guerre de 1914-1918.

Odile Felgine

La maison dorée

de Nicole CHAPPE

Jeunesse (5 SENS) | Paru le 19/01/2018 | 12,40 €

D'où vient ce mystérieux message collé sur le parapluie de Flo, à son retour du collège ? Intriguée, elle se confie à son amie Elsa. Toutes les deux décident d'en parler à Max, un passionné des codes secrets. Lui seul peut les aider ! En un éclair, l'énigme est résolue cependant une question demeure : s'agit-il d'un simple jeu ou d'une histoire sérieuse ?Les jours suivants, Max se fait silencieux…

Le bout de papier n'a pas dit son dernier mot ! Il conduit Flo et ses amis à la Maison de Bulles où une inconnue leur raconte une étrange histoire : un chercheur vient de faire une découverte géniale mais des voleurs sans scrupules l'ont dépouillé de sa dernière trouvaille.

Voilà les nouveaux amis prêts à braver tous les dangers pour aider l'inventeur à retrouver ce qui lui appartient. Mais l'affaire n'est pas simple et ils vont de surprise en surprise… Parviendront-ils à atteindre leur but ?

Nicole Chappe

Nicole Chappe est née en Corrèze. Bercée dès son plus jeune âge par les contes de ses grands-mères, une enfance proche de la nature permet à son imagination de développer le goût du merveilleux et du rêve.

Inventrice de ses propres personnages, elle leur fait vivre dans ses récits de formidables aventures…

La lumière la même

de Joëlle GARDES

Empreintes (PÉTRA) | Paru le 18/01/2018 | 18,00 €

Vieille enfant arrimée au sol
tout à l'heure elle sera rendue à la terre qui colle à ses semelles
mais le temps d'un saut de dix sauts elle a conquis la liberté.

Joëlle aurait pu écrire "arrimée au Sud" à Cassis, au Cap Canaille, qu'elle n'a jamais voulu quitter. Tous les matins, elle se baignait sur la plage du Bestouan, d'où elle rêvait autant à son enfance, à ses ancêtres qu'à Virginia Woolf ou Louise Colet.

Joëlle Gardes était linguiste, grammairienne, spécialiste du poète Alexis Saint-Leger Leger, Saint-John Perse, dont elle a dirigé la fondation à Aix-en-Provence mais aussi traductrice de l'italien, romancière, auteur de pièces de théâtre (jouées), de nouvelles. Dans les dix dernières années de sa vie, elle a consacré son écriture personnelle à la poése avec un talent sûr et une foi inébranlable "aux mots, au silence" tout en enseignant cette même poésie et rhétorique à Paris IV.

Elle nous a quittés le 12  septembre 2017. Cet ouvrage est son premier livre posthume. Je devais le lui remettre dans son jardin aimé : "La fleur aujourd'hui est autre et autres le vent qui se lève et la vague qui bat contre le rocher" le 6 octobre.Les galets du Best One n'auront plus la même couleur... De même,

le goût jamais égalé du café au lait glacé dans les longs après-midi d'été.

Jeanine Baude

Par cœur

de Gilles KNEUSÉ

Récit littéraire (MAUCONDUIT) | Paru le 16/01/2018 | 15,00 €

« Quand il en avait besoin, il se tournait vers moi, me faisait un signe de la main, le bras tendu, il disait “après ?”, je lui soufflais son texte à voix haute et il continuait. Jour après jour, pendant les répétitions, il s’était habitué à cette manière de jouer, mais on n’en parlait pas. Il y avait entre nous comme un accord tacite. »

Dans ce récit autobiographique, Gilles Kneusé nous raconte un moment particulier de sa vie de comédien. Lors des répétitions et des représentations de Minetti, de Thomas Bernhard, il a soufflé quelques répliques à un acteur très célèbre qui jouait le rôle principal. Les spectateurs se sont-ils doutés de quelque chose ? La presse en tout cas ne s’y était pas trompée et on pouvait lire dans Le Monde le lendemain de la première de Minetti en 2009 : « (Il) a des trous de mémoire, et il en joue avec un tel naturel qu’on se demande s’il dit le texte ou s’il parle de lui. »
Avant de devenir comédien, Gilles Kneusé a été chirurgien. Dans son livre, il mêle ce qu’il vit en scène avec ses souvenirs, comme si le jeu et la vie, le présent et le passé se confondaient. Son ancien métier de médecin « que l’on n’arrête jamais vraiment » comme il l’écrit, n’est pas sans lien avec la relation de confiance et de pudeur qui se noue entre les deux hommes.

Au delà des anecdotes qui font découvrir, souvent avec drôlerie, les coulisses du théâtre et l’ambiance des répétitions, Gilles Kneusé rend un hommage à ce monstre sacré du cinéma et du théâtre dont il ne dit jamais le nom mais que tous reconnaîtront.

Les Cahiers de Tinbad n°5

de COLLECTIF

Tinbad-revue (TINBAD) | Paru le 15/01/2018 | 15,00 €

Une fois n’est pas coutume, ce cinquième numéro des Cahiers de Tinbad comportera un dossier sur un Grand Mort auquel la patrie des lettres se doit de se montrer reconnaissante : James Joyce. Pour notre défense, nous dirons que le génial Irlandais est tout simplement l’un des plus grands écrivains de tous les temps, toutes langues confondues ; et qu’il est donc normal et nécessaire de réactualiser, de temps en temps, ce que chaque nouvelle génération d’écrivains a à en dire.

Petit traité sur la solitude

de Nathalie ROSSET

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 15/01/2018 | 7,73 €

Qui sait être seul ? Non pas comment ou pourquoi, mais qui ? C’est à cette unique question que ce petit traité tente de répondre. Savoir être seul ne répondrait à aucune condition préalable, à aucune justification, à aucune explication. De là, il semblerait qu’une seule conclusion puisse être tirée : on sait être seul ou on ne le sait pas, un point c’est tout.
Et pourtant, peut-on véritablement s’arrêter à ce savoir suspendu, exclusif, déraciné ? N’existe-t-il pas un nombre incalculable de formes, d’endroits, d’occasions, de moments et de sentiments de la solitude si bien qu’elle finit bien souvent par ne répondre à aucune simple règle d’usage ou simple idée ? On sait être seul ou pas. Ainsi, la solitude ne serait-elle pas tout autant un savoir-faire qu’un savoir-être ?
S’appuyant sur une lecture libre des Rêveries du promeneur solitaire de J. J. Rousseau, ce petit traité propose une réflexion en miroir sur la solitude pour nous, contemporains d’un XXIème siècle encore bien jeune.

Nathalie Rosset

Historienne de formation, Nathalie a précédemment été chercheuse et enseignante auprès de plusieurs universités écossaises avant de s’essayer à l’écriture de textes libres. Née à Genève et de nationalité française, elle a poursuivi ses études en France (Maitrise d’anglais, Université Lyon II) et en Écosse (Master en histoire sociale, Université de Glasgow ; Master en politiques publiques, Université de Strathclyde ; Doctorat en histoire, Université de Dundee ; recherche postdoctorale en collaboration avec l’Université d’Oxford). Nathalie vit actuellement aux environs de Glasgow où elle continue à explorer différentes formes d’expressions critiques.

Mémoire multidimenstionnelle. Repenser l'Holocauste à l'aune de la décolonisation

de Michael ROTHBERG

Usages de la mémoire (PÉTRA) | Paru le 07/01/2018 | 27,00 €

Mémoire multidirectionnelle constitue un tournant à la fois dans le travail de Michael Rothberg et dans la  façon de concevoir les mémoires plurielles : en dépit des instrumentalisations politiques dont celles-ci peuvent faire l’objet et de leur caractère parfois antagoniste, il s’agit de les considérer non plus seulement dans leur dimension de conflit ou de concurrence, mais à travers les dialogues, les interférences et les imbrications qui se tissent entre elles en réponse aux événements du présent. Le concept dynamique de mémoire multidirectionnelle apporte un éclairage nouveau sur la relation entre mémoire et histoire d’une part, mémoire et identité de l’autre, en retraçant les voies complexes, souvent détournées, que suivent les héritages des événements traumatiques pour se construire dans l’espace public. Mémoire multidirectionnelle fournit également de nouveaux outils pour penser le lien entre mémoires individuelle et collective et propose de nouveaux cadres conceptuels pour éclairer la postérité des violences de masse et construire une épistémologie de la mémoire.

Le désert, Rimbaud. Récit

de Jean ESPONDE

géopoétique (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 05/01/2018 | 17,00 €

Après la Chine et la Grèce antique, Jean Esponde revient dans la Corne d’Afrique. Un précédent travail parcourait l’œuvre et la vie de Rimbaud par une succession de « flashes ». Ici, le récit va rejoindre et se concentrer autour d’un épisode peu et mal connu, la traversée du désert dankali ou afar, 500 km de la Mer Rouge aux montagnes d’Éthiopie. Aventure déjà prégnante dans Une saison en enfer, écriture-bilan et programme d’action, dont les citations introduisent ici la majorité des séquences. Ce sont quelques mois où son destin va basculer : Rimbaud devient « nègre » et anticolonialiste.http://atelierdelagneau.com

C'est le 13ième livre de Jean Esponde. Dernier livre paru : "les derniers grecs" chez le même éditeur

Le Bébé-Requin

de Georges RICHARDOT

Fiction (5 SENS) | Paru le 03/01/2018 | 14,60 €

Autobiographique ? On pourrait le penser. En vérité, l’auteur est formel, pas la moindre relation !… Encore que… telle ou telle anecdote… À condition de faire dans la nichée un tri sévère, d’intervertir le gris et le rouquin, de débarbouiller le cheptel sans lésiner sur le shampooing, une chatte y retrouverait quelques-uns de ses petits… Pauvres minous, attendrissants de véracité, égarés, ballottés dans un monde embrouillé à plaisir ! Ces « limborigènes » (sous leur désinvolture, probables manipulateurs du guignol dans sa globalité), ces rejetons surdoués cannibalesques, ces éditeurs sans foi ni loi, ces traîtresses de femmes : pures fictions ? On veut encore l’espérer !

Georges Richardot

Né à Épinal (Vosges), en l’an… (là, tout en bas du menu déroulant). De longue date a élu résidence à Vence (Alpes-Maritimes). Parrainé dans ses débuts (roman, poésie) par Raymond Queneau.

Cyberneyland

de Georges RICHARDOT

Fiction (5 SENS) | Paru le 03/01/2018 | 14,60 €

Dans le sillage d’un Candide on s’attend bien à une Cunégonde, serait-ce à la sauce piquante du jour, mais quid d’un archange à géométrie variable, d’un Aloysius Brégançon saisi par les technologies nouvelles, d’une mâme Pichu, bouchère, maîtresse-chat vaudoue flanquée de son digne concubin, d’une Noémie-Noamy, aide ménagère-top model, d’un Ploug poisson-pêcheur cuisiné Magritte, d’un Viking-Kong ex-chercheur plus que repenti, d’un Raminagrobis se prétendant maître du monde ?

Au bout de l’Odyssée, la mythique Cyberneyland ; nous piquons dans le chou-fleur, Gabriel-Spitfi re a-t-il perdu la tête ?…
Dans ce roman cyberhyperpicaresque, Candide, Cunégonde, l’archange Gabriel et consorts pédalent allègrement dans l’irréel présent-futur de la réalité virtuelle…
Tout cela, bien sûr, partira en fu(*)ée. Pour aboutir où ?

Trou noir, happy end ? Pile, face ? Galéjade éhontée ? On aimerait le croire !

Georges Richardot

Né à Epinal (Vosges), en l’an… (là, tout en bas du menu déroulant). De longue date a élu résidence à Vence (Alpes-Maritimes). Parrainé dans ses débuts (roman, poésie) par Raymond Queneau.

La presqu'île aux Oisanges

de Alixe SYLVESTRE

Dépendances (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 01/01/2018 | 19,00 €

Julien revient en Lorraine sur les traces de son passé. Du temps où il était baby-sitter de la petite Alice W. à qui il expliquait et dessinait le monde. Du temps aussi où il connut Mathilde, la grande sœur d'Alice, rebelle écorchée vive. Et l'histoire de la famille W. resurgit. À commencer par celle de Karl, chirurgien et mari exemplaire, submergé par un tsunami érotique.

La presqu'île aux Oisanges qui fait la part belle à l'enfance, est à sa façon le portrait d'une famille qui se déchire : passion, frustration et folie entraînent chacun vers des extrêmes.

La route du Sud

de Richard SOURGNES

Dépendances (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 01/01/2018 | 16,00 €

Après l'accident qui a coûté la vie à sa femme Léa, alors qu'il conduisait, Daniel quitte Metz, sans projet, pouce levé à une bretelle d'autoroute. Les souvenirs l'assaillent au cours de son périple : sa rencontre avec Léa, l'amour fou à Marseille, le dépassement risqué, l'hostilité de Zoé, amie de Léa, l'étrange comportement du cousin Lucien. Il rejoint finalement Bages dans l'Aude où réside sa mère et retrouve aussi son père qui affectionne les parties de pëche. Cependant une menace de plus en plus précise plane sur lui.

La route du Sud raconte le parcours intranquille d'un personnage traumatisé fuyant son passé avant de devoir l'affronter.

Femmes en quête d'identité(s) Anthropologie du genre et des sexualités en Mongolie et dans le monde postsocialiste

de Gaëlle LACAZE

Centre-Asie (PÉTRA) | Paru le 29/12/2017 | 30,00 €

Femmes en quête d’identité(s) offre une analyse comparée de la condition des femmes dans plusieurs anciens pays socialistes : la Mongolie, la Chine, la Russie et, dans une moindre mesure, le Kazakhstan et le Kirghizistan, à partir notamment de données qualitatives, issues d’enquêtes de terrain. Les réalités vécues par les femmes du monde postsocialiste ont été au coeur des recherches menées par Gaëlle Lacaze entre 1990 et 2016.
Le livre commence par l’examen des processus sociaux et culturels de construction d’un adulte apte à produire et reproduire son groupe dans le monde turco-mongol, de traditions pastorales nomades. Il souligne les dynamiques contemporaines d’hyper-sexualisation des corps dans des sociétés qui peinent à accompagner la révolution sexuelle en cours en Russie ou en Chine, comme en Mongolie, au Kazakhstan et au Kirghizistan. Ainsi, cet ouvrage révèle la « crise de la virilité » qui pousse les femmes à inventer des stratégies originales et innovantes. Il examine ensuite les sexualités autorisées et proscrites, ainsi que les enjeux politiques et idéologiques des débats autour de ces questions. Ce faisant, il met en évidence comment certain.e.s citoyen.ne.s du monde postsocialiste utilisent leurs capacités sexuelles et reproductives pour franchir les limites sociales de leur groupe de référence et les frontières géographiques de leur pays. En effet, l’analyse indique qu’il existe un lien étroit entre les corps sexués, i.e. le genre, les sexualités et les migrations. Ainsi, ce livre examine les mariages mixtes des femmes mongoles et türks (ou turciques), mais aussi chinoises et russes. Il aborde également la question de la prostitution de femmes mongoles, kazakhes, kirghizes, russes et chinoises.

Noir

de Claire DESTHOMAS-DEMANGE

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 28/12/2017 | 10,00 €

le temps…

le temps qui coule, s’échappe

l’écriture d’une transparence au monde, à soi

vierge de toute attente

au-delà de la désespérance atteindre l’apaisement

dans l’opacité de la nuit

vivre la poésie de l’éphémère

simplement être là

aB Lettres du monde

de Jean-Claude VILLAIN

L'Oiseau des runes (PÉTRA) | Paru le 27/12/2017 | 14,00 €

Né en Bourgogne, Jean-Claude Villain a choisi très tôt un ancrage solaire au sud. Il partage sa vie sur les deux rives de la Méditerranée, entre Var et Tunisie. Il poursuit une oeuvre variée de poésie et de prose, dominée par une géopoétique qu'accompagne le creusement d'un espace intérieur où l'écriture est conçue comme permanente initiation.

Témoin de la part "verticale" de son oeuvre, ce nouveau livre, en questionnant le matériau élémentaire du langage réduit à la lettre, confère à la déclinaison alphabétique la tension d'une gravité poussée jusqu'au risque de l'épuisement des mots. L'enjeu paradoxal de l'acte d'écrire, rapproché ici du geste pictural, s'en trouve tourmenté jusqu'à la brûlure par la question des signes, du silence et de la fin.

La ville dans l'espace postsoviétique (Géo)politique critique d'une transformation urbaine

de André FILLER, Sofia TCHOUIKINA

Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement (PÉTRA) | Paru le 27/12/2017 | 23,00 €

La ville post-soviétique défie tous les concepts des sciences sociales appliquées à l’espace urbain. Patrimonialisation, nation-branding, réappropriation par les usagers, gentrification, ghettoïsation : autant de phénomènes qui, s’il se rencontrent dans les agglomérations post-soviétiques, s’y déclinent de manière bien différente que dans l’espace occidental. Laboratoires de transition d’une économie planifiée rigide vers une libéralisation effrénée, les villes de l’ancien empire garde une trame commune, mais montrent désormais leurs spécificités, leurs identités propres, leurs parcours individualisées. De la grammaire de l’urbanisme jusqu’aux analyses des enjeux géopolitiques internes, cet ouvrage collectif laisse la place aux jeunes spécialistes français des États post-soviétiques, qui livrent leurs lectures de ces terrains, pour une partie méconnus. Ces trajectoires de villes, de Moscou à Tchérépovets, d’Astana à Riga et Tallinn, forment une ébauche de panorama de l’évolution des sociétés postsoviétiques dans toute leur diversité.

C'est ton amour qui éclaire la nuit

de Natalia MALAKHOVSKAÏA

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 15/12/2017 | 9,80 €

« Mon père était linguiste, ma mère physiologiste, voici dans quelle famille de travailleurs scientifiques, comme on disait alors, je vins au monde » en 1947 à Saint-Pétersbourg. Dès sa petite enfance la création fut pour Natalia le moyen « de surmonter l’insurmontable ». Elle le fit, comme elle le pouvait et autant qu’on le lui permettait, par le dessin et par la poésie. A 14 ans un professeur de littérature, Natalia Dolinina lui révèle sa vocation d’écrivain. Elle publie sa poésie et ses nouvelles dans les revues du samizdat 37 et Summa. En 1979 Tatiana Goritcheva lui propose de fonder, avec Tatiana Mamonova, en samizdat un almanach « des femmes pour les femmes » : Maria. Cet almanach, d’un féminisme délibérément chrétien, connaît immédiatement un très grand succès. L’année suivante, on leur donne le choix entre la prison ou l’exil. Elle quitte la Russie pour l’Autriche. Une nouvelle carrière s’ouvre à elle : spécialisée depuis quelques années dans l’étude philologique, mythologique et philosophique des contes de fée et en particulier du personnage de Baba-Yaga, elle entre en 1992 à l’Université de Salzbourg, écrit vers, nouvelles et romans, publie de nombreux articles et, revenue après de nombreuses années à la peinture, présente au public ses œuvres dans des expositions.