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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Dans les landes de Hurle-Lyre

Dans les landes de Hurle-Lyre

de Compère-Demarcy MURIELLE

Z4 Editions (Z4 EDITIONS) | Paru le 24/10/2019 | 14,00 €

« Respire, respire / libère l’aire thoracique / Crache tes démons, tes lames de fond / décrasse l’air-pollution / Risque toi au poème /et avant de l’écrire, n’oublie pas de le vivre »… Que ce soit à bord du Transsibérien de Blaise Cendrars, ou sur son vélo qu’elle enfourche au quotidien (« Vélocipoème »), au « Tournoi des VI Poèmes-nations » où le drop joue la gagne, ou encore chez les Indiens dans « Montana Nuage rouge », Murielle Compère-Demarcy -alias MCDem.- nous entraîne dans les landes de Hurle-Lyre, escortée de la Fille de Hurle-Lyre portée par le Cerveau-Cigale, où marcher/danser le Poème dans le souffle d’une réalité décalée à étreindre nous emporte dans un Voyage continu pour continuer d’avancer, aller plus haut, toujours plus loin… Dans les landes de Hurle-Lyre poursuit la trame/ transe locomotrice poétique lancée … dans la danse de Hurle-Lyre et de Hurlevent…(2018).

Vulves

Vulves

de Alexia TAMÉCYLIA

Essais (GORGE BLEUE) | Paru le 23/10/2019 | 15,00 €

On nous présente encore aujourd’hui la vulve comme un continent inexploré, dont seuls les plus doctes des experts sauraient manier les subtilités, mais les militantes ont prouvé qu’avec un peu d’huile de coude et d’engagement, on pouvait réhabiliter l’exactitude anatomique. La femme à vulve doit partir à la redécouverte de son propre sexe, mais gare aux risques d’éboulis chemin faisant, car sur le versant de la sexualité comme sur celui de la maternité, les injonctions contradictoires pleuvent.

Il faut retrouver l’intimité de ce Gynécée du 21e siècle pour que les corps se rassemblent et que les voix résonnent, se répondent, s’amplifient l’une l’autre ou encore se contredisent. Réunies en cercle de parole, les Fallopes sont sûres d’elles car il n’y a là personne pour leur dire qu’elles se trompent. Ici, la vulve dit ses noms, ses histoires et ses vérités.

Si vous croyez que l'amour a donné son dernier baiser

Si vous croyez que l'amour a donné son dernier baiser

de Emmanuelle MENARD

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 23/10/2019 | 16,00 €

Les mots couleur du temps pour une valse à mille temps, on dirait qu’Emmanuelle s’avance sur les traces de Brel, fuyant un Bruxelles au morne quotidien pour la Ville Lumière et les Tropiques solaires, surtout maritimes. Comme si elle exprimait par là le tropisme d’une naissance aux centuples rivages. La mer ouvre l’horizon à ses bords, à l’inverse de la pluie dont le rideau semble achever de refermer la vue qu’on a de la rue, interrompre l’élan qui porte le regard à l’horizon, aux lointains.

Le sens qui n’en a pas, c’est la vie même, danse à mille pas, portée par la vague dans la circulation des flux et la respiration des vents sous la voussure du large, le mot qu’on note, celui qu’on profère, celui qu’on rencontre, celui qui vous rencontre.
Au fil de son verbe, vibre, chair, la poète, sur les touches d’ivoire, l’ivoire de ses ongles, de ces dents qu’on se fait sur le langage, le phrasé des voix.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

Pierres de vie

Pierres de vie

de Annie PREAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 23/10/2019 | 18,00 €

Annie Préaux a toujours été passionnée par le travail de la pierre, que ce soit celui des arts premiers ou les créations de l'homme qui partage sa vie.

La pierre, ses failles, sa peau brute, la forme plus ou moins élaborée, utilitaire ou artistique, qui lui est conférée par l'intention et l'art du tailleur ou du sculpteur. La pierre, symbole de densité de la matière, de résistance, de permanence... Ses liens avec le cosmos, le temps long... La pierre qui peut être roc ou sable. La pierre noire, bleue ou blanche. Ou blonde. La pierre, celle que nous portons en nous, taillée, brisée, trouée de lumière et qui « sait tout le vrai de l'être au monde ».

Celle que nous polissons notre vie durant.

Du devenir

Du devenir

de Bertrand LOURO

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 22/10/2019 | 15,30 €

Errance dans le brouillard autant que poésie furtive, sombre cavalcade autant que contemplation méditative. Littérature pleine de reflets et d'éclats, pamphlet, prose ou micro-nouvelle, les cadres n'existent plus entre ces pages et tout se fond dans les antagonismes comme dans les ententes que les mots trouvent entre eux. Des soleils et des lunes, des hurlements dans la nuit et des murmures au matin. De la vie avant tout, furieuse ou blessée, mais de la vie surtout, dans ses plus intimes tressaillements comme dans ses démences les plus vives. Quelques visions aussi, du magnifique au sordide et puis l'amour, plus qu'il n'en faut pour embraser le monde, pour le retrouver, authentique, à feu et à sang.

Bertrand Louro

Après avoir publié un premier livre ayant remporté le prix Michel Burg à Molsheim, 10 ans se sont écoulés. Quelques collaborations et préfaces ont vu le jour entre-temps et aujourd'hui, un autre livre. 

Vies patinées

Vies patinées

de Jean-Claude MARTIN

Sur La Lune (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 21/10/2019 | 14,00 €

(extrait de la préface)

Les vies sont patinées, les vies sont lustrées, les vies sont luisantes comme le verglas sur le macadam, comme un champ de fleurs sous la pluie d’été. La vie humaine est courte, misérablement courte, mais la vie nous donne à espérer, et de là vient la plus haute désillusion car la vie n’est pas ce qu’on nous fait croire, il faut s’accommoder de ce vieux mensonge toujours répété, toujours cru, quand bien même, après nous, l’éternité ne saurait durer très longtemps.

Jean-Claude Martin hélas le sait, c’est le peu de certitude qu’il nous délivre, et c’est tout à l’honneur du métier de vivre qu’il professe, et du travail, ce vieil outil du poète, qu’il secoue à plein bras. Il ne s’agit pas de l’en remercier, ni de l’en blâmer, mais de vivre, vivre encore un peu, encore un moment, encore un instant…  Hervé Bougel

Parmi les prisonniers de guerre  en Russie et en Sibérie 1914-1920

Parmi les prisonniers de guerre en Russie et en Sibérie 1914-1920

de Elsa BRÄNDSTRÖM

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 21/10/2019 | 21,80 €

Ce témoignage rare est consacré au sort que connurent les prisonniers du camp des Puissances centrales (allemands, austro-hongrois, turcs, bulgares…) pendant la Première Guerre mondiale. Plus de 2 300 000 d’entre eux furent envoyés du front jusqu’aux camps de transit russes, puis internés dans tout l’Empire, de la Russie occidentale jusqu’aux steppes d’Asie centrale et aux confins de la Sibérie. Beaucoup périrent de froid,de faim ou succombèrent au fléau des épidémies.

 

Pendant cinq ans, Elsa Brändström visita nombre de ces camps comme déléguée de la Croix-Rouge suédoise et s’efforça inlassablement de procurer aux prisonniers soins médicaux, vivres, vêtements et objets de première nécessité. Elle leur apporta aussi un grand réconfort moral et contribua à leur rendre le sentiment de leur dignité d’être humain, ce qui lui valut le surnom d’Ange de Sibérie.

 

Paru originellement en 1921 en suédois, puis en allemand, et publié en français pour la première fois, son texte décrit également l’organisation des aides apportées par les États, les particuliers et les associations en faveur des détenus. Un siècle après les traités de Versailles, cet ouvrage vient enrichir de façon décisive la mémoire de la Grande Guerre.

 

Elsa Brändström (L’Ange de Sibérie), fille d’un haut diplomate suédois, est née à Saint-Pétersbourg en 1888. Après son engagement pendant le conflit, elle créa en Saxe une maison de repos destinée aux anciens prisonniers ainsi qu’un centre d’accueil pour les orphelins de guerre. Exilée aux États-Unis en 1934 pour fuir l’Allemagne de Hitler, elle y porta ­secours aux réfugiés européens qui affluaient. Elle fut inhumée à Stockholm en 1948.

Mes Années voyages 1964 – 1972 2 – Les Marches du ciel

Mes Années voyages 1964 – 1972 2 – Les Marches du ciel

de Marie-Claude PAPIGNY

Z4 Editions (Z4 EDITIONS) | Paru le 20/10/2019 | 26,00 €

À 10 ans, nourrie de Jules Verne et de Tintin je voulais être exploratrice. À 12 ans, par crainte des moustiques et du mal des transports, je me voyais plutôt bibliothécaire ou professeur. Les livres ou les voyages, je n’ai pas eu à choisir. Si la vie m’a offert les deux, c’est grâce à ma rencontre avec Georges, le capitaine de mes expéditions, que j’ai vécues comme son fidèle lieutenant, son apprenti, son associé, solidaire, complémentaire et différent. Le petit plus : nous étions homme et femme. Nous avons ainsi parcouru en voiture les routes et les chemins du Mexique, de la Grèce, la Turquie, l’Iran, l’Afghanistan, le Pakistan. Puis, au-delà de l’Inde, du Népal et de Ceylan, jusqu’à Bali, entre 1965 et 1972, dans cette brève fenêtre de temps où c’était encore possible. On ne revient pas intact de ce genre d’aventure. Au retour, on est différent. On espère avoir grandi.

Et in Arcadia ego

Et in Arcadia ego

de Jean-Pierre FERRINI

Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 18/10/2019 | 13,00 €

À partir des Quatre saisons de Nicolas Poussin, en passant par le Chef-d’œuvre inconnu de Balzac, ce livre interroge notre rapport au musée, en l’occurrence le musée du Louvre, qui devient le lieu d’un apprentissage, un apprentissage d’écrire, et d’une inquiétude d’être au monde. Durant douze mois, un peu comme un journal de pensées, les paysages de Poussin tracent un itinéraire, un voyage dans le temps et les âges qui rythment les différentes phases de notre vie. L’enquête, plus le livre progresse, se transforme en quête, celle peut-être d’un paysage perdu qui trouverait sa résolution dans la formule des Bergers d’Arcadie : Et in Arcadia ego

Peintures non peintes

Peintures non peintes

de Thieri FOULC

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/10/2019 | 25,00 €

Tous les jours pendant plus de deux ans, Thieri Foulc s’est astreint à l’écriture d’une « peinture non peinte », texte court qui résume une idée de tableau dont le principal intérêt – dixit l’auteur – est justement de ne pas être réalisée, de rester à l’état de fulgurance, de « projet », dans un élan interrompu en direction de la peinture. Discipline hybride, donc, qui croise verbal et pictural, et joue de cette allégeance double comme d’un moyen de ne s’en tenir à aucune.

Talus et Fossés

Talus et Fossés

de Camille SAINT-JACQUES

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/10/2019 | 25,00 €

Camille Saint-Jacques introduit ses notes réflexives de la même façon qu’il signe – ou ne signe pas – ses tableaux : inscrivant son âge en chiffres romains et, en chiffres arabes, le numéro correspondant au jour de l’année. C’est dire que sa peinture et son écriture se veulent journalières, qu’elles prennent place tout ensemble dans le temps du quotidien, dans la durée d’une vie d’homme et dans un horizon qui les dépasse l’un et l’autre. Malgré ce choix du jour le jour, qu’on ne redoute pas ici de devoir prêter l’oreille au clapotis d’une chronique routinière. Car ce choix relève d’une aspiration éthique et esthétique nettement exprimée et même revendiquée ; et quoique la voix et la vie de l’auteur transparaissent à chaque page, quoique le ton reste toujours celui d’une quête personnelle, le sujet de ces notes très élaborées est bel et bien, non seulement ma, mais la peinture. L’émotion primordiale, le tâtonnement aveugle, le lâcher-prise recherchés dans l’acte de peindre sont ainsi ressaisis dans des analyses d’une grande limpidité.

L'Échappée belle

L'Échappée belle

de Jean CLAUS, Jean-Claude WALTER

Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/10/2019 | 30,00 €

Tableaux de couples nus s’ébattant dans des cieux pastel. Sculptures copulatoires de corps en suspension dans l’air. Reliquaires présentant des figures d’anges sexués, armés de fusils mitrailleurs. Là-dessus, des vaisseliers, des autels domestiques, des oratoires… Visiter le « garde-meuble » de Jean Claus, c’est, d’évidence, s’aventurer dans l’inclassable. Car cet art, qui assume avec malice l’inactualité de ses sujets, puisés dans un répertoire qui serait celui des Métamorphoses, de la grande peinture des XVIe et XVIIe siècles et du premier romantisme, est en même temps on ne peut plus contemporain dans le choix de son principal matériau, la pâte polyester, et affirme de la sorte un sens du décalage tourné contre l’époque aussi bien que contre lui-même. Et de fait, face aux « amphigouris », écritures indéchiffrables reportées sur le socle des statues, face aux titres abracadabrantesques des tableaux, face, surtout, à l’ironique légèreté de cette œuvre, c’est au tour du spectateur d’en perdre son latin.

LES CHATS

LES CHATS

de CHAMPFLEURY

Éditions de la Coopérative (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 18/10/2019 | 20,00 €

Ami de Courbet, de Baudelaire et de Flaubert, historien d’art, érudit, mémorialiste et romancier, premier théoricien français du « réalisme », Champfleury (1821-1889) a connu son plus grand succès avec Les Chats, livre légendaire qui est toujours resté un bréviaire secret pour les amoureux des félins.  

Cet ouvrage paru en 1869 est une sorte d’encyclopédie des chats qui examine leur place dans l’histoire et la littérature, combat les préjugés à leur endroit, rend hommage aux grands hommes qui les ont aimés et décrit leurs comportements à travers une foule d’observations fines et d’anecdotes curieuses et amusantes. Pour accompagner son livre, Champfleury, qui était au cœur de la vie artistique de son temps, s’est assuré la collaboration de ses amis les plus prestigieux, parmi lesquels notamment Manet, Delacroix et Viollet-le-Duc. Les illustrations que ceux-ci lui ont confiées donnent à cet ouvrage un charme unique.

La présente réédition rend pleinement justice, par une mise en page soignée, à ces documents graphiques exceptionnels qui dialoguent avec le texte. Qu’il s’agisse des études de chats de Grandville, du portrait du chat de Victor Hugo, des chats égyptiens dessinés pour l’occasion par Prosper Mérimée, ou de l’œuvre de Mind que Madame Vigée-Lebrun surnommait « le Raphaël des chats », le livre de Champfleury est une magistrale déclaration d’amour au plus littéraire de tous les animaux.

LA DANSE DEVANT L'ARCHE

LA DANSE DEVANT L'ARCHE

de HENRI FRANCK

Éditions de la Coopérative (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 18/10/2019 | 22,00 €

« Depuis 1913, je tiens en grande estime le livre d’un écrivain mort jeune, Henri Franck, La Danse devant l’Arche, où l’expérience d’appartenir à une même génération a été célébrée pour la première fois dans les rythmes les plus puissants », écrivait Rilke le 13 mars 1922 à son jeune correspondant Rudolf Bodländer.
Issu d’une famille juive de Strasbourg installée à Paris depuis l’annexion de l’Alsace par l’Allemagne en 1870, entré à dix-huit ans à l’Ecole Normale Supérieure en 1906, Henri Franck (1888-1912) a laissé le souvenir d’un brillant jeune philosophe, proche de Bergson, et d’un poète exceptionnellement prometteur. Très tôt, il collabore à des revues prestigieuses et fait partie du cercle de la Nouvelle Revue Française dès sa fondation. A vingt ans, il rencontre Anna de Noailles, avec qui il a une liaison empreinte d’une grande admiration réciproque. C’est elle qui préfacera La Danse devant l’Arche, publiée aux éditions de la NRF au lendemain de sa mort prématurée.
Le présent volume rassemble pour la première fois la plus grande partie des écrits connus d’Henri Franck : son œuvre poétique, les articles qu’il publia, et un ensemble de lettres d’une très haute valeur littéraire qui nous restituent de façon saisissante son rayonnement et sa présence. On y a joint un ensemble de témoignages permettant de mieux cerner son importance et son originalité : notamment ceux de Léon Blum, d’Henri Bergson, d’André Spire, de Gabriel Marcel ou encore de son cousin Emmanuel Berl, dont il orienta la destinée.
Jeune intellectuel engagé, Henri Franck, qui fut l’un des premiers auteurs de sa génération à revendiquer son identité juive et française au lendemain de l’Affaire Dreyfus, apparaît comme un témoin majeur de son époque. Au fil de ses poèmes et de ses lettres, la séduction de sa personnalité demeure intacte par-delà le temps.

Fagots de lumière

Fagots de lumière

de Bernard DILASSER

Poésie (TITULI) | Paru le 17/10/2019 | 9,00 €

Fagots de lumière marque une nouvelle étape dans la démarche poétique de Bernard Dilasser, qui vise à une sorte de célébration paradoxale de figures essentiellement phobiques en même temps qu'à un détachement du moi, dans ce qu'il a d'imaginaire.

Éloge des mères imparfaites

Éloge des mères imparfaites

de Romina RINALDI

Accent aigu (EDITIONS SCIENCES HUMAINES) | Paru le 17/10/2019 | 15,00 €

Les médias, les réseaux sociaux, la famille : tout et tout le monde autour du jeune parent lui explique comment bien élever son enfant... en se prétendant parfaitement informé et bienveillant, évidemment !

Après la naissance de sa fille, Romina Rinaldi, elle, a préféré se faire sa propre opinion. Prenant le temps de fouiller dans la littérature scientifique, elle a pris son courage à deux mains pour faire le point sur les grands sujets qui concernent les nouveaux parents : l’accouchement, l’alimentation, le sommeil, les pleurs, et enfin l’éducation.
Chaque expérience familiale est unique. Il n’y a pas UNE méthode éducative. LA mère parfaite n’existe pas, ne peut pas exister. Ce livre à la fois très objectif et très personnel vous le démontrera avec autant de rigueur que d’humour. Il vous aidera à trouver votre voie, et, surtout, à déculpabiliser…

Imprimé chez Beresniak : Le XXe siècle entre les lignes

Imprimé chez Beresniak : Le XXe siècle entre les lignes

de Natalia KRYNICKA

EDITIONS BIBLIOTHÈQUE MEDEM (EDITIONS BIBLIOTHÈQUE MEDEM) | Paru le 17/10/2019 | 25,00 €

Fondée à Paris peu avant la première guerre mondiale par Abraham Lazare Beresniak, émigré de Russie, l’imprimerie Beresniak s’était spécialisée dans l’impression de livres en différentes langues et typographies (yiddish, hébreu, russe, polonais, etc.). À travers son catalogue se dessine un panorama culturel, historique et sociologique allant de l’entre-deux-guerres jusqu’à sa fermeture en 1976. L’imprimerie publia notamment en 1973 l’édition originale en russe de l’Archipel du goulag, d’Alexandre Soljenitsyne, dont le manuscrit sortit clandestinement d’URSS.

Un jour, alors que j’étais à la Maison de la culture yiddish pour parler de l’un de mes livres, on m’a emmenée aux archives. Là, étaient conservés notamment des journaux qui avaient été imprimés par la famille Beresniak, ma famille. J’ai eu l’impression, pour la première fois de ma vie, d’être entière et entièrement une.

Anne Goscinny 

Ce qui apparaît en consultant les publications sorties de l’imprimerie Beresniak, c’est qu’elle ne fut pas seulement le témoin – et la victime – de l’histoire, mais qu’elle contribua également à faire l’histoire.

Natalia Krynicka

— Que fais-tu comme travail, Grand-Père ?
— Je salis du papier.

Ariel Beresniak
Albert Camus - Correspondance avec ses amis Bénisti - 1934-1958

Albert Camus - Correspondance avec ses amis Bénisti - 1934-1958

de Jean-Pierre BÉNISTI

d'un lieu l'autre (BLEU AUTOUR) | Paru le 17/10/2019 | 22,00 €

Édition dirigée par Jean-Pierre Bénisti et Martine Mathieu-Job et présentée par Virginie Lupo et Guy Basset

Voici une cinquantaine de lettres d’Albert Camus à des proches d’Alger rencontrés quand il avait vingt ans : le sculpteur et peintre Louis Bénisti (1903-1995), son frère Lucien et leurs épouses respectives. Aux lettres et fac-similés sont associées, comme autant de traces d’un univers sensible et partagé, des reproductions d’œuvres de Louis Bénisti, de photographies et d’autres documents.   À la faveur de ce dialogue amical, intellectuel et artistique, Camus exprime son idée et sa pédagogie de la philosophie ou ses exigences et scrupules d’éditeur. Surtout, il se livre en toute confiance et simplicité. Confronté à la maladie et aux difficultés de sa vie affective, il aborde la carrière littéraire à la fois inquiet et empli d’espoir, jusqu’à l’arrivée du tourbillon de la célébrité. Exceptionnelle par la précocité et la longévité des amitiés qui la fondent, cette correspondance inédite affine notre vision de l’écrivain. Elle éclaire aussi l’effervescence créatrice d’une jeune génération dans l’Algérie des années 1930.

Diwãn des mots voyagés. Écrits et oralités, une création collective autour de la Méditerranée

Diwãn des mots voyagés. Écrits et oralités, une création collective autour de la Méditerranée

de Muriel MODR

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | Paru le 15/10/2019 | 24,00 €

Faire diwãn. 
Lecture ou re-découverte des mots francisés en passant par la Méditerranée. 
Oser s’approcher des clés du trousseau des mots, du qui le dit et comment ?  
D’où je parle ?
Projet du diwãn, atelier ambulant. 
Pour cette réalisation, l’art collectif représente une création où les formes inspirantes et participatives des invité.e.s qui l’ont nourrie, sont incluses dans la forme présentée.
Projeter des cartes sur le mur de l’atelier pour tracer par superposition des parcours, des routes des caravanes, des marchands, à la croisée des guerres de conquête, des poètes, chercheurs et astronomes, des inventeurs, autour et par la Méditerranée. Lignes des routes de la soie, des épices et des encens aux dernières migrations. 
À partir de cette approche, impossible restitution autre qu’un support de résonances, transporter des fragments d’atelier dans différents lieux pour aller vers des rencontres contemporaines et partager une collecte de traductions et propositions. 
L’oralité est présente, indispensable dans son parallèle avec l’écrit et l’image. L’enregistrer prend sa fonction. Il y a débat - les traductions ne sont pas toujours uniformes. Le choc des étapes des mots, des situations, des historiques, des échanges, se produit à partir d’exemples convoqués de façon insoupçonnée.
Interrogés des documents, des anciens manuels scolaires, des objets familiers collectés deviennent références. Questionner le sens des archives.
D’un pays à l’autre, les mots, leurs sens et significations, leurs traductions ont rebondi en échos des situations de négoces et d’échelles, de nécessité et de désir aussi. 
Ils pénètrent les langages au quotidien, ils traversent la langue française.
L’augmentation des réactions et des propos égraine des nouvelles pistes, des situations de lieux, de souvenirs à partager, à désenfouir aussi.
Des nouveaux fragments à chaque rendez-vous, comme un poème sans fin, le projet se réalise dans son évolution.
Nûba  ------- traduire ------ chacune et chacun son tour. 

                                                                                                Muriel Modr

La nouvelle édition. Diwãn des mots voyagés. Écrits et oralités, une création collective autour de la Méditerranée reprend les cahiers 1 et 2 revus et corrigés de l'édition de 2015. La proposition de Muriel Modr d’un poème sans fin, s'enrichit d'un cahier 3 qui restitue des créations personnelles et collectives réalisées lors des différentes présentations et expositions de 2016 à 2018.

Les deux premiers fusillés pour l'exemple des mutineries de 1917 : René-Louis Brunet et Emile Buat

Les deux premiers fusillés pour l'exemple des mutineries de 1917 : René-Louis Brunet et Emile Buat

de Georges JOUMAS

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 15/10/2019 | 14,00 €

En 1917, après l'échec de l'offensive du chemin des Dames les mutineries éclatent. René-Louis Brunet et Emile Buat incitent leurs camarades à désobéir. Ils seront les deux premiers fusillés pour l'exemple. L'auteur relate leur itinéraire, analyse le déroulement du conseil de guerre dans le contexte de la répression et aborde le débat actuel sur la réhabilitation des fusillés pour l'exemple.

Voix d'écrivaines francophones : anthologie

Voix d'écrivaines francophones : anthologie

de Fawzia ZOUARI

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 15/10/2019 | 16,00 €

Venues de différents pays et issues de diverses cultures, elles ont choisi le français pour exprimer leur passion de l'écriture. Elles font partie du Parlement des écrivaines francophones, une plateforme destinée à faire entendre la voix des auteures. L'ouvrage fait découvrir quelques-uns de leurs textes et le parcours de ces femmes de lettres.

La visite

La visite

de Bernard DILASSER

Roman (TITULI) | Paru le 15/10/2019 | 7,00 €

Deux thèmes s'entrecroisent dans La Visite : le doute progressif du narrateur, quant à ses origines, qu'instille avec une discrète cruauté la vieille dame à qui il rend visite, et la naissance soudaine et miraculeuse, en lui, d'une vocation poétique dont on devine qu'elle le sauvera de cette espèce d'effondrement de soi.

Viens !

Viens !

de Irina DOPONT

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 15/10/2019 | 5,00 €

Croiser une fois l’amour dans une vie est déjà un cadeau. Le retrouver lorsque tout semblait perdu tient alors du miracle… Miracle de la musique redécouverte, dans un corps-à-corps d’une harmonie ré-enchantée.
 

        « Viens ! »
        Est-ce l’amour qui appelle ?

 

Avec l’injonction de cet impératif, s’offre la plus belle des promesses, accompagnée par les spectaculaires photos aquatiques de Marie-Pierre Forrat. Comme un élan de vie, foisonnant, tourbillonnant, une force tellurique et poétique entraîne le lecteur.
cette ivresse, bien plus qu’un souvenir …

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