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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Symphonie en psy mineur

de Hervé MESTRON

Textures (ZINEDI) | Paru le 31/10/2019 | 14,90 €

La place du musicien dans la cité a-t-elle vraiment évolué depuis le XVIIIe siècle ? Quelles réalités se cachent derrière le faste du concert ? Comment gérer la perversité d’un chef d’orchestre ? Est-il possible de combiner l’idéal de son art avec la loi du marché ?
Dans ces nouvelles, les artistes s’allongent sur le divan du psychanaliste pour nous offrir une symphonie intime et inédite.

La Conquête de Jérusalem

de Myriam HARRY

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 30/10/2019 | 21,80 €

« Voici un livre extrêmement digne de remarque, et que j’ai plaisir à signaler. […] Il est conçu avec intelligence, écrit avec fermeté et délicatesse, et, surtout, il s’en dégage une vie ardente, une sorte d’exhalaison chaleureuse, qui atteint et gagne le lecteur. Il sent le désert, les fleurs sauvages, et les parfums de l’Arabie. »

 

L’article élogieux consacré par Léon Blum à La Conquête de Jérusalem, lors de sa publication en 1904, révèle tout l’intérêt que voua la critique de l’époque à l’œuvre de Myriam Harry. Son exotisme, empreint d’influences orientalistes, se nourrit singulièrement de l’existence même de l’auteure, qui y convoquait les souvenirs de sa ville natale, où se côtoyaient toutes les religions, tous les fanatismes, toutes les langues, et où la Bible se mêlait aux légendes d’Astarté, d’Adonis et de Baal.

 

Elle y contait les errances du jeune Hélie Jamain, archéologue et conquérant de la ville sainte par l’érudition, épris d’une diaconesse, objet de sa passion puis source de sa mélancolie, mais, surtout, envoûté par Jérusalem, ses mythes antiques et ses souffrances – car les combats les plus violents sont souvent menés au nom de Dieu.

 

À l’aube du xxe siècle, le jury du Goncourt ne semble pas prêt à décerner son prix à une femme, fût-elle favorite – aussi un comité de femmes de lettres crée-t-il le prix Vie heureuse, désormais nommé Femina, afin de l’attribuer au roman de Myriam Harry. 

 

Myriam Harry est née en 1869 à Jérusalem, où elle a vécu jusqu’à son adolescence. Arrivée à Paris en 1887 en tant que préceptrice, elle souhaite avant tout devenir écrivaine et intègre rapidement le monde littéraire parisien. Voyageuse émérite (Moyen-Orient, Maghreb, Asie, océan Indien, etc.), elle est l’auteure de nombreux romans et récits de voyage. Elle est considérée comme l’une des premières femmes grands reporters. 

Fred

de Christian DE MAUSSION

Fiction (5 SENS) | Paru le 26/10/2019 | 11,90 €

Fred est une abréviation qui retentit comme une détonation. Fred est le portrait d’un ange gardien, le visage morcelé d’un destin. Avec Fred, l’eau n’est pas tiède. On est dans une mer de mots nécessaires. Ressentir interdit de mentir. J’écris à demeure, au milieu de gens qui meurent. J’éprouve une joie à regarder derrière moi, à dessiner une sorte de roi, un artiste sans œuvre. Sans doute le plus grand, le plus secret, le plus sauvage des faiseurs de beauté.

J’ai écrit Fred presque d’une traite, dans un bonheur presque irréel. J’ai rédigé sous sa dictée, exprimé presque sereinement, ses abîmes et ses vertiges. J’ai fait le portrait d’un artiste, non pas méconnu, mais introuvable, d’un artiste insituable, sans autre vocation que l’émerveillement, la contemplation des splendeurs du monde.

Christian de Maussion

Jadis chef d’entreprise, l’auteur a entrepris des chefs-d’œuvre (De Gaulle, Staël). Il a fait paraître des textes dans Le Monde, Le Figaro, La Croix, Libération, Le Quotidien de Paris, Les Echos, L’Idiot International, L’Autre Journal, Les Cahiers de l’Herne (Serres, Weil). Il a participé à l’aventure emblématique de la gazette littéraire Matulu. Le blog A la diable consigne ses vilaines pensées. L’auteur aime lire, écrire, bref ne rien faire.

Tractacus logico-poeticus

de Jean-Luc FAVRE REYMOND

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 26/10/2019 | 13,60 €

Publié pour la première fois en 1921, voilà presque cent ans, le Tractacus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein, est considéré à juste titre comme une œuvre philosophique majeure du XXème siècle dont la complexité touche à plusieurs disciplines de la connaissance et qui met l’accent sur des problématiques qui peuvent s’avérer difficiles d’accès voire complètement insondables pour certaines. Mais ? L’auteur s’est immergé dans cette œuvre unique de manière poétique cette fois-ci avec un regard neuf, en tentant de la dépasser grâce à une approche circonstanciée et atomique qui défie parfois les règles de la raison. Un ouvrage inédit et percutant par ce qu’il révèle.

Jean-Luc Favre Reymond

L’auteur est né le 19 octobre 1963 en Savoie. Poète, écrivain, critique et journaliste. Commissaire Général Adjoint pour les Assises Nationales de la Culture et du Patrimoine. Paris/ Horizon 2020. Président de l’Institut Territorial de Recherche et d’Application (UPTV/Moûtiers). Membre du Conseil National de l’Education Européenne (AEDE/France), Co-président de l’Association Nationale des Radios de Montagne. Curator de l’artiste de renommée internationale Miguel Chevalier.  Il a publié à ce jour 37 ouvrages. Traduit tout ou partie en huit langues. Il figure à ce titre dans le Larousse de la Poésie Française, édition établie par Jean Orizet (2007).

Impressions Voyageuses

de Emmanuelle MENARD

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 26/10/2019 | 18,00 €

Voyager comme un aller-retour, avec des faux-pas, sur des entrelignes sans jamais trouver la ligne…

Le voyage est une carte polyphonique où nos voix s’entremêlent et dessinent des chemins, des lignes de l’âme, de cœur, de corps… Des lignes tracées à la mesure de l’être. Le mot même est un voyage qui déborde d’humanité, une croisée de regards sur le monde qui regarde, un vide que l’on remplit sans jamais le remplir. Quête du bout du monde, quête d’un fond dévoilant d’autres fonds, quête de l’ailleurs qui est partout… Le voyage nous immunise contre la paresse, la docilité, le renoncement facile. Il est cette piqûre qui réveille la conscience et nous ouvre comme une porte vers où nous devons être, le lieu de cette présence à nous-même et aux autres. Il est tous les départs et le seul vrai retour aux origines, dans l’onde du mouvement.

 

Georges Franju, le dictionnaire d'une vie

de Frantz VAILLANT

Essais (MAREST ÉDITEUR) | Paru le 24/10/2019 | 19,00 €

George Franju a marqué l’histoire du cinéma français, et à plusieurs titres. Fondateur avec Henri Langlois de La Cinémathèque française, il fut aussi réalisateur de documentaires légendaires (Le Sang des bêtes, Hôtel des Invalides) et l’un des pionniers du cinéma d’épouvante en France (avec notamment Les yeux sans visage) dont Almodóvar signa un remake amoureux (La Piel que habito), ou le mythique Judex, en hommage à Feuillade. Si l’œuvre de ce cinéaste a déjà fait l’objet de plusieurs analyses, peu se sont intéressés à l’homme en lui-même. Qui connaît la relation privilégiée qu’entretenaient Franju et Fritz Lang ? Sait-on que Walt Disney lui vouait une admiration singulière ? Ou encore que Truffaut utilisa des extraits d’un de ses courts métrages pour Le Dernier Métro ?

Ainsi, le Dictionnaire Franju, écrit par le journaliste Frantz Vaillant, se propose de mêler archives radiophoniques et télévisuelles, entretiens inédits, anecdotes fascinantes, souvent savoureuses, ainsi que de nombreux documents de travail puisés dans les archives personnelles du réalisateur. Cet ouvrage, par le biais de 95 entrées, offre un panorama complet sur cette personnalité atypique du cinéma français.

Le Premier Convoi -1848

de Michèle PERRET

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 24/10/2019 | 15,00 €

Le 22 février 1848, Paris se soulève contre le roi Louis Philippe. La Deuxième République est proclamée ; Alphonse de Lamartine impose le drapeau tricolore. 
Des Ateliers Nationaux destinés à procurer du travail aux chomeurs parisiens sont créés puis fermés  rapidement par l’assemblée conservatrice.
Fin Juin une nouvelle insurrection est réprimée dans le sang.
Pour se débarasser des fauteurs de troubles on leur propose de créer des colonies agricoles en Algérie.
Un décret du 20 septembre 1848 stipule que les colons devaient partir le plus vite possible.
Arrivés en Algérie, la déception est grande : ni bananiers, ni orangers, ni champs de blé : la terre est couverte de ronce, l’armée les accueille souvent l’arme au bras, comme des émeutiers. Les maisons prévues sont à construire, l’eau manque, le climat est malsain.

Michèle Perret nous invite à embarquer avec eux dans ce passionnant roman qui raconte l’histoire de ce premier des dix-sept convois, en octobre 1848.

Autre part

de Luc BAPTISTE

d'un regard l'autre (BLEU AUTOUR) | Paru le 24/10/2019 | 18,00 €

Préface Christian Giudicelli

Nul portrait, note le préfacier, dans ce recueil de photographies en noir et blanc. Des paysages minéraux, végétaux, métalliques, urbains, « avant l’homme ou après lui », ajoute-t-il. Des « paysages humains » (Nâz?m Hikmet), cependant, même si peu de gens les traversent : un homme pressé avec poussette à un carrefour strié de fils et d’arêtes, deux femmes sucrées sur un mur de parking. Nous sommes aux quatre coins du monde – Asie centrale, New York, Syrie ou Vichy – mais peu importe : nous sommes au monde, dans l’immensité du monde minuscule. « Nous marchons en aveugles. Nous avançons muets », dit l’auteur en épilogue du livre, où il nous égare. Nous contemplons les visions que ses photographies découpent et fixent. 

La vie belle

de Luc BAPTISTE

collection céladon (BLEU AUTOUR) | Paru le 24/10/2019 | 12,00 €

En voyage par le monde, les livres lus, le village d’enfance ; à l'assaut de sommets lointains ou des friches voisines ; à l'affût de visions éclatantes, parfois photographiées ; dans la bienheureuse nécessité d'avoir à faire une place, en ces lieux, à l'enfant chéri… La vie belle, en somme, ou la vie éternelle, qui est de chaque instant. Elle s'avère à tout le moins fugace, et ne laisse guère de repos, ni de répit. Se raconter des histoires est manière de faire ; on y croise des tourments et folies, des visages énigmatiques, des mémoires de toutes sortes, des images brutales, des emballements et même des cœurs de pierre pour garder dans la main trace d'amour. 

Dans les landes de Hurle-Lyre

de Compère-Demarcy MURIELLE

Z4 Editions (Z4 EDITIONS) | Paru le 24/10/2019 | 14,00 €

« Respire, respire / libère l’aire thoracique / Crache tes démons, tes lames de fond / décrasse l’air-pollution / Risque toi au poème /et avant de l’écrire, n’oublie pas de le vivre »… Que ce soit à bord du Transsibérien de Blaise Cendrars, ou sur son vélo qu’elle enfourche au quotidien (« Vélocipoème »), au « Tournoi des VI Poèmes-nations » où le drop joue la gagne, ou encore chez les Indiens dans « Montana Nuage rouge », Murielle Compère-Demarcy -alias MCDem.- nous entraîne dans les landes de Hurle-Lyre, escortée de la Fille de Hurle-Lyre portée par le Cerveau-Cigale, où marcher/danser le Poème dans le souffle d’une réalité décalée à étreindre nous emporte dans un Voyage continu pour continuer d’avancer, aller plus haut, toujours plus loin… Dans les landes de Hurle-Lyre poursuit la trame/ transe locomotrice poétique lancée … dans la danse de Hurle-Lyre et de Hurlevent…(2018).

Vulves

de Alexia TAMÉCYLIA

Essais (GORGE BLEUE) | Paru le 23/10/2019 | 15,00 €

On nous présente encore aujourd’hui la vulve comme un continent inexploré, dont seuls les plus doctes des experts sauraient manier les subtilités, mais les militantes ont prouvé qu’avec un peu d’huile de coude et d’engagement, on pouvait réhabiliter l’exactitude anatomique. La femme à vulve doit partir à la redécouverte de son propre sexe, mais gare aux risques d’éboulis chemin faisant, car sur le versant de la sexualité comme sur celui de la maternité, les injonctions contradictoires pleuvent.

Il faut retrouver l’intimité de ce Gynécée du 21e siècle pour que les corps se rassemblent et que les voix résonnent, se répondent, s’amplifient l’une l’autre ou encore se contredisent. Réunies en cercle de parole, les Fallopes sont sûres d’elles car il n’y a là personne pour leur dire qu’elles se trompent. Ici, la vulve dit ses noms, ses histoires et ses vérités.

Si vous croyez que l'amour a donné son dernier baiser

de Emmanuelle MENARD

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 23/10/2019 | 16,00 €

Les mots couleur du temps pour une valse à mille temps, on dirait qu’Emmanuelle s’avance sur les traces de Brel, fuyant un Bruxelles au morne quotidien pour la Ville Lumière et les Tropiques solaires, surtout maritimes. Comme si elle exprimait par là le tropisme d’une naissance aux centuples rivages. La mer ouvre l’horizon à ses bords, à l’inverse de la pluie dont le rideau semble achever de refermer la vue qu’on a de la rue, interrompre l’élan qui porte le regard à l’horizon, aux lointains.

Le sens qui n’en a pas, c’est la vie même, danse à mille pas, portée par la vague dans la circulation des flux et la respiration des vents sous la voussure du large, le mot qu’on note, celui qu’on profère, celui qu’on rencontre, celui qui vous rencontre.
Au fil de son verbe, vibre, chair, la poète, sur les touches d’ivoire, l’ivoire de ses ongles, de ces dents qu’on se fait sur le langage, le phrasé des voix.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

Pierres de vie

de Annie PREAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 23/10/2019 | 18,00 €

Annie Préaux a toujours été passionnée par le travail de la pierre, que ce soit celui des arts premiers ou les créations de l'homme qui partage sa vie.

La pierre, ses failles, sa peau brute, la forme plus ou moins élaborée, utilitaire ou artistique, qui lui est conférée par l'intention et l'art du tailleur ou du sculpteur. La pierre, symbole de densité de la matière, de résistance, de permanence... Ses liens avec le cosmos, le temps long... La pierre qui peut être roc ou sable. La pierre noire, bleue ou blanche. Ou blonde. La pierre, celle que nous portons en nous, taillée, brisée, trouée de lumière et qui « sait tout le vrai de l'être au monde ».

Celle que nous polissons notre vie durant.

Du devenir

de Bertrand LOURO

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 22/10/2019 | 15,30 €

Errance dans le brouillard autant que poésie furtive, sombre cavalcade autant que contemplation méditative. Littérature pleine de reflets et d'éclats, pamphlet, prose ou micro-nouvelle, les cadres n'existent plus entre ces pages et tout se fond dans les antagonismes comme dans les ententes que les mots trouvent entre eux. Des soleils et des lunes, des hurlements dans la nuit et des murmures au matin. De la vie avant tout, furieuse ou blessée, mais de la vie surtout, dans ses plus intimes tressaillements comme dans ses démences les plus vives. Quelques visions aussi, du magnifique au sordide et puis l'amour, plus qu'il n'en faut pour embraser le monde, pour le retrouver, authentique, à feu et à sang.

Bertrand Louro

Après avoir publié un premier livre ayant remporté le prix Michel Burg à Molsheim, 10 ans se sont écoulés. Quelques collaborations et préfaces ont vu le jour entre-temps et aujourd'hui, un autre livre. 

Vies patinées

de Jean-Claude MARTIN

Sur La Lune (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 21/10/2019 | 14,00 €

(extrait de la préface)

Les vies sont patinées, les vies sont lustrées, les vies sont luisantes comme le verglas sur le macadam, comme un champ de fleurs sous la pluie d’été. La vie humaine est courte, misérablement courte, mais la vie nous donne à espérer, et de là vient la plus haute désillusion car la vie n’est pas ce qu’on nous fait croire, il faut s’accommoder de ce vieux mensonge toujours répété, toujours cru, quand bien même, après nous, l’éternité ne saurait durer très longtemps.

Jean-Claude Martin hélas le sait, c’est le peu de certitude qu’il nous délivre, et c’est tout à l’honneur du métier de vivre qu’il professe, et du travail, ce vieil outil du poète, qu’il secoue à plein bras. Il ne s’agit pas de l’en remercier, ni de l’en blâmer, mais de vivre, vivre encore un peu, encore un moment, encore un instant…  Hervé Bougel

Parmi les prisonniers de guerre en Russie et en Sibérie 1914-1920

de Elsa BRÄNDSTRÖM

Le temps des femmes (TURQUOISE) | Paru le 21/10/2019 | 21,80 €

Ce témoignage rare est consacré au sort que connurent les prisonniers du camp des Puissances centrales (allemands, austro-hongrois, turcs, bulgares…) pendant la Première Guerre mondiale. Plus de 2 300 000 d’entre eux furent envoyés du front jusqu’aux camps de transit russes, puis internés dans tout l’Empire, de la Russie occidentale jusqu’aux steppes d’Asie centrale et aux confins de la Sibérie. Beaucoup périrent de froid,de faim ou succombèrent au fléau des épidémies.

 

Pendant cinq ans, Elsa Brändström visita nombre de ces camps comme déléguée de la Croix-Rouge suédoise et s’efforça inlassablement de procurer aux prisonniers soins médicaux, vivres, vêtements et objets de première nécessité. Elle leur apporta aussi un grand réconfort moral et contribua à leur rendre le sentiment de leur dignité d’être humain, ce qui lui valut le surnom d’Ange de Sibérie.

 

Paru originellement en 1921 en suédois, puis en allemand, et publié en français pour la première fois, son texte décrit également l’organisation des aides apportées par les États, les particuliers et les associations en faveur des détenus. Un siècle après les traités de Versailles, cet ouvrage vient enrichir de façon décisive la mémoire de la Grande Guerre.

 

Elsa Brändström (L’Ange de Sibérie), fille d’un haut diplomate suédois, est née à Saint-Pétersbourg en 1888. Après son engagement pendant le conflit, elle créa en Saxe une maison de repos destinée aux anciens prisonniers ainsi qu’un centre d’accueil pour les orphelins de guerre. Exilée aux États-Unis en 1934 pour fuir l’Allemagne de Hitler, elle y porta ­secours aux réfugiés européens qui affluaient. Elle fut inhumée à Stockholm en 1948.

Mes Années voyages 1964 – 1972 2 – Les Marches du ciel

de Marie-Claude PAPIGNY

Z4 Editions (Z4 EDITIONS) | Paru le 20/10/2019 | 26,00 €

À 10 ans, nourrie de Jules Verne et de Tintin je voulais être exploratrice. À 12 ans, par crainte des moustiques et du mal des transports, je me voyais plutôt bibliothécaire ou professeur. Les livres ou les voyages, je n’ai pas eu à choisir. Si la vie m’a offert les deux, c’est grâce à ma rencontre avec Georges, le capitaine de mes expéditions, que j’ai vécues comme son fidèle lieutenant, son apprenti, son associé, solidaire, complémentaire et différent. Le petit plus : nous étions homme et femme. Nous avons ainsi parcouru en voiture les routes et les chemins du Mexique, de la Grèce, la Turquie, l’Iran, l’Afghanistan, le Pakistan. Puis, au-delà de l’Inde, du Népal et de Ceylan, jusqu’à Bali, entre 1965 et 1972, dans cette brève fenêtre de temps où c’était encore possible. On ne revient pas intact de ce genre d’aventure. Au retour, on est différent. On espère avoir grandi.

Et in Arcadia ego

de Jean-Pierre FERRINI

Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 18/10/2019 | 13,00 €

À partir des Quatre saisons de Nicolas Poussin, en passant par le Chef-d’œuvre inconnu de Balzac, ce livre interroge notre rapport au musée, en l’occurrence le musée du Louvre, qui devient le lieu d’un apprentissage, un apprentissage d’écrire, et d’une inquiétude d’être au monde. Durant douze mois, un peu comme un journal de pensées, les paysages de Poussin tracent un itinéraire, un voyage dans le temps et les âges qui rythment les différentes phases de notre vie. L’enquête, plus le livre progresse, se transforme en quête, celle peut-être d’un paysage perdu qui trouverait sa résolution dans la formule des Bergers d’Arcadie : Et in Arcadia ego

Peintures non peintes

de Thieri FOULC

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/10/2019 | 25,00 €

Tous les jours pendant plus de deux ans, Thieri Foulc s’est astreint à l’écriture d’une « peinture non peinte », texte court qui résume une idée de tableau dont le principal intérêt – dixit l’auteur – est justement de ne pas être réalisée, de rester à l’état de fulgurance, de « projet », dans un élan interrompu en direction de la peinture. Discipline hybride, donc, qui croise verbal et pictural, et joue de cette allégeance double comme d’un moyen de ne s’en tenir à aucune.

Talus et Fossés

de Camille SAINT-JACQUES

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/10/2019 | 25,00 €

Camille Saint-Jacques introduit ses notes réflexives de la même façon qu’il signe – ou ne signe pas – ses tableaux : inscrivant son âge en chiffres romains et, en chiffres arabes, le numéro correspondant au jour de l’année. C’est dire que sa peinture et son écriture se veulent journalières, qu’elles prennent place tout ensemble dans le temps du quotidien, dans la durée d’une vie d’homme et dans un horizon qui les dépasse l’un et l’autre. Malgré ce choix du jour le jour, qu’on ne redoute pas ici de devoir prêter l’oreille au clapotis d’une chronique routinière. Car ce choix relève d’une aspiration éthique et esthétique nettement exprimée et même revendiquée ; et quoique la voix et la vie de l’auteur transparaissent à chaque page, quoique le ton reste toujours celui d’une quête personnelle, le sujet de ces notes très élaborées est bel et bien, non seulement ma, mais la peinture. L’émotion primordiale, le tâtonnement aveugle, le lâcher-prise recherchés dans l’acte de peindre sont ainsi ressaisis dans des analyses d’une grande limpidité.

L'Échappée belle

de Jean CLAUS, Jean-Claude WALTER

Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 18/10/2019 | 30,00 €

Tableaux de couples nus s’ébattant dans des cieux pastel. Sculptures copulatoires de corps en suspension dans l’air. Reliquaires présentant des figures d’anges sexués, armés de fusils mitrailleurs. Là-dessus, des vaisseliers, des autels domestiques, des oratoires… Visiter le « garde-meuble » de Jean Claus, c’est, d’évidence, s’aventurer dans l’inclassable. Car cet art, qui assume avec malice l’inactualité de ses sujets, puisés dans un répertoire qui serait celui des Métamorphoses, de la grande peinture des XVIe et XVIIe siècles et du premier romantisme, est en même temps on ne peut plus contemporain dans le choix de son principal matériau, la pâte polyester, et affirme de la sorte un sens du décalage tourné contre l’époque aussi bien que contre lui-même. Et de fait, face aux « amphigouris », écritures indéchiffrables reportées sur le socle des statues, face aux titres abracadabrantesques des tableaux, face, surtout, à l’ironique légèreté de cette œuvre, c’est au tour du spectateur d’en perdre son latin.

LES CHATS

de CHAMPFLEURY

Éditions de la Coopérative (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 18/10/2019 | 20,00 €

Ami de Courbet, de Baudelaire et de Flaubert, historien d’art, érudit, mémorialiste et romancier, premier théoricien français du « réalisme », Champfleury (1821-1889) a connu son plus grand succès avec Les Chats, livre légendaire qui est toujours resté un bréviaire secret pour les amoureux des félins.  

Cet ouvrage paru en 1869 est une sorte d’encyclopédie des chats qui examine leur place dans l’histoire et la littérature, combat les préjugés à leur endroit, rend hommage aux grands hommes qui les ont aimés et décrit leurs comportements à travers une foule d’observations fines et d’anecdotes curieuses et amusantes. Pour accompagner son livre, Champfleury, qui était au cœur de la vie artistique de son temps, s’est assuré la collaboration de ses amis les plus prestigieux, parmi lesquels notamment Manet, Delacroix et Viollet-le-Duc. Les illustrations que ceux-ci lui ont confiées donnent à cet ouvrage un charme unique.

La présente réédition rend pleinement justice, par une mise en page soignée, à ces documents graphiques exceptionnels qui dialoguent avec le texte. Qu’il s’agisse des études de chats de Grandville, du portrait du chat de Victor Hugo, des chats égyptiens dessinés pour l’occasion par Prosper Mérimée, ou de l’œuvre de Mind que Madame Vigée-Lebrun surnommait « le Raphaël des chats », le livre de Champfleury est une magistrale déclaration d’amour au plus littéraire de tous les animaux.

LA DANSE DEVANT L'ARCHE

de HENRI FRANCK

Éditions de la Coopérative (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 18/10/2019 | 22,00 €

« Depuis 1913, je tiens en grande estime le livre d’un écrivain mort jeune, Henri Franck, La Danse devant l’Arche, où l’expérience d’appartenir à une même génération a été célébrée pour la première fois dans les rythmes les plus puissants », écrivait Rilke le 13 mars 1922 à son jeune correspondant Rudolf Bodländer.
Issu d’une famille juive de Strasbourg installée à Paris depuis l’annexion de l’Alsace par l’Allemagne en 1870, entré à dix-huit ans à l’Ecole Normale Supérieure en 1906, Henri Franck (1888-1912) a laissé le souvenir d’un brillant jeune philosophe, proche de Bergson, et d’un poète exceptionnellement prometteur. Très tôt, il collabore à des revues prestigieuses et fait partie du cercle de la Nouvelle Revue Française dès sa fondation. A vingt ans, il rencontre Anna de Noailles, avec qui il a une liaison empreinte d’une grande admiration réciproque. C’est elle qui préfacera La Danse devant l’Arche, publiée aux éditions de la NRF au lendemain de sa mort prématurée.
Le présent volume rassemble pour la première fois la plus grande partie des écrits connus d’Henri Franck : son œuvre poétique, les articles qu’il publia, et un ensemble de lettres d’une très haute valeur littéraire qui nous restituent de façon saisissante son rayonnement et sa présence. On y a joint un ensemble de témoignages permettant de mieux cerner son importance et son originalité : notamment ceux de Léon Blum, d’Henri Bergson, d’André Spire, de Gabriel Marcel ou encore de son cousin Emmanuel Berl, dont il orienta la destinée.
Jeune intellectuel engagé, Henri Franck, qui fut l’un des premiers auteurs de sa génération à revendiquer son identité juive et française au lendemain de l’Affaire Dreyfus, apparaît comme un témoin majeur de son époque. Au fil de ses poèmes et de ses lettres, la séduction de sa personnalité demeure intacte par-delà le temps.

Fagots de lumière

de Bernard DILASSER

Poésie (TITULI) | Paru le 17/10/2019 | 9,00 €

Fagots de lumière marque une nouvelle étape dans la démarche poétique de Bernard Dilasser, qui vise à une sorte de célébration paradoxale de figures essentiellement phobiques en même temps qu'à un détachement du moi, dans ce qu'il a d'imaginaire.

Éloge des mères imparfaites

de Romina RINALDI

Accent aigu (EDITIONS SCIENCES HUMAINES) | Paru le 17/10/2019 | 15,00 €

Les médias, les réseaux sociaux, la famille : tout et tout le monde autour du jeune parent lui explique comment bien élever son enfant... en se prétendant parfaitement informé et bienveillant, évidemment !

Après la naissance de sa fille, Romina Rinaldi, elle, a préféré se faire sa propre opinion. Prenant le temps de fouiller dans la littérature scientifique, elle a pris son courage à deux mains pour faire le point sur les grands sujets qui concernent les nouveaux parents : l’accouchement, l’alimentation, le sommeil, les pleurs, et enfin l’éducation.
Chaque expérience familiale est unique. Il n’y a pas UNE méthode éducative. LA mère parfaite n’existe pas, ne peut pas exister. Ce livre à la fois très objectif et très personnel vous le démontrera avec autant de rigueur que d’humour. Il vous aidera à trouver votre voie, et, surtout, à déculpabiliser…

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