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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Odium Fati

Odium Fati

de Sandrine Iría BURRI

Fiction (5 SENS) | Paru le 27/09/2019 | 17,80 €

Iría se dirigea muette et aveugle vers le fleuve. Enfin, elle qui s’était prise durant de longues années pour la muse de l’histoire, ne trouvait rien à penser. Elle tourna le dos à l’humanité, s’arrêta près d’une fontaine afin d’apaiser sa soif. Elle marchait péniblement, d’un talon déchaussé. Elle était empêtrée dans des fils gris, des toiles d’araignées pleines de cendres et de poussière. Elle avançait, perdant son souffle, sur l’herbe brûlée par le soleil noir de la mélancolie. Une main était posée sur la blancheur de sa nuque. Son dos était courbé, l’oeil bas, comme un pigeon blessé. Elle claqua quatre fois des mains. Une eau fraîche et immaculée l’éclaboussa. Personne n’y prêta attention. Elle était désormais seule. En une fraction de seconde le silence foudroya définitivement le son de sa voix. Le vent l’avait emportée.

Multiples morts sont considérées comme suspectes en raison de l’absence de témoins. Les dernières images prises par les caméras de surveillance, me montreront debout, tout près des eaux du lac Léman, de l’océan Pacifique, d’une rivière, ou du lac Nahuel Huapi, le regard plongé dans le vide ; tel un spectre postmoderne hésitant à devenir sirène, pour fasciner les marins de son chant vide de sens.

Sandrine Iría Burri

Sandrine Iría Burri est née en octobre, elle enseigne la philosophie.

Durkheim et la sociologie française

Durkheim et la sociologie française

de Salvador JUAN

Petite Bibliothèque des Sciences Humaines (EDITIONS SCIENCES HUMAINES) | Paru le 26/09/2019 | 12,70 €

Et si Durkheim n’était pas seulement ce chercheur lancé à corps perdu dans l’explication des fonctions sociales et des contraintes générées par le système ?

S’inspirant de ses illustres prédécesseurs et à l’aide de ses compagnons de route, il précisa les contours d’une discipline qui transcenderait la sociologie elle-même, la socioanthropologie, et en fonda ainsi l’École française.

Salvador Juan nous fait découvrir au fil des pages un Durkheim critique des effets pervers du développement économique, défendant l’unité du genre humain, attentif aux dynamiques historiques et aux conflits, soucieux de l’autonomie des personnes. Sont également présentés les principaux travaux, soulignant tant les influences mutuelles que la pensée commune, philosophique et politique, des nombreux collaborateurs de Durkheim tels que – aux côtés de Mauss – Hertz, Fauconnet, Hubert, Bouglé, Simiand, Halbwachs, etc. Enfin, l’auteur considère, avec de nombreux exemples à l’appui, que ce groupe de penseurs est opposé aux sociologies de l’intérêt et à celles qui insisteront plus tard sur les fonctions et les structures sociales.

Cet ouvrage permet de découvrir la tradition sociologique française ainsi que la manière dont des auteurs tels que Gurvitch, Duvignaud, Bastide, Leroi- Gourhan, Lefebvre, Ansart et, surtout Balandier, l’ont portée jusqu’à nos jours.

Les spécialistes des sciences humaines y trouveront une troisième voie entre l’individualisme rationaliste et les représentations d’une société uniquement conduite par ses mécanismes, sans acteurs.

Belges

Belges

de Jérémy AUDOUARD

Lignes de vie d'un peuple (ATELIERS HENRY DOUGIER) | Paru le 26/09/2019 | 14,00 €

« Ceci n’est pas un peuple », aurait pu dire Magritte. Lorsque l’on demande aux Belges ce qui les définit, une bonne partie d’entre eux répondent, sans rire, que leur peuple « n’existe pas ».
À quoi ressemble concrètement le quotidien d’un pays qui paraît profondément divisé ? Qu’y a-t-il de commun entre une famille de Charleroi et une famille d’Anvers ? Que partage cette société par essence communautarisée – notamment entre Flamands et Wallons : un roi (alors que la monarchie est affaiblie), une équipe de football (pour l’instant au sommet) ? Pas seulement. Il existe aussi des liens invisibles, une identité discrète, insoupçonnée et puissante que les Belges eux-mêmes ne semblent pas mesurer.
Jérémy Audouard est allé à la rencontre de Belges, célèbres (Philippe Geluck, Jean Libon, Alex Vizorek…) ou inconnus, pour déceler cette autre facette de la Belgique, avec pour maître mot le « compromis ».

Le Kurde qui regardait passer les nuages

Le Kurde qui regardait passer les nuages

de Fawaz HUSSAIN

Textures (ZINEDI) | Paru le 26/09/2019 | 12,90 €

En partageant la vie intime de ses personnages, le narrateur lève un pan sur les drames de l’Histoire qu’elle recèle et qui n’en finit pas de se répéter. Mais loin d’être simple spectateur, il fait partie intégrante de ce récit dans lequel il se livre, sans fard et avec humour. Nostalgique de l’amour enfui, du pays perdu, de la jeunesse disparue, il reste un combattant de la mémoire et un poète, qui, tel l’Étranger de Baudelaire, aime les nuages qui passent.

LE PARFUM DE LA RELIGIEUSE

LE PARFUM DE LA RELIGIEUSE

de COUREAU PASCAL

Polar (ANNICKJUBIEN) | Paru le 25/09/2019 | 19,00 €

 

 

Salmoniac PDG d’une florissante société est victime d’une machination. Il va provoquer de gros dommages collatéraux en voulant se protéger. Plusieurs personnes vont périr les unes derrière les autres et le lieutenant de police Maratier dépassé par la situation va devoir faire face à une enquête de plus en plus complexe et imbriquée.

Histoire d'une vie

Histoire d'une vie

de Axel WAECKERLE

Récit de vie (5 SENS) | Paru le 24/09/2019 | 11,90 €

Lors d’un magnifique voyage en famille lors de l’été 2007, entre les Etats-Unis et le Canada, je ressentis ces premiers maux de tête. J’ai d’abord pensé que c’était à cause de mes lunettes, moi qui suis myope, astigmate et hypermétrope.

Le voyage s’achève et la rentrée se passe, mais chaque jour je souffre un peu plus. Arriveront rapidement les premiers malaises, et la perte de ma mémoire. J’avais seize ans, et j’allais embarquer pour cette périlleuse aventure d’environ trois ans. Un chemin fait de survie, de rêve et de reconstruction. 

J’ai eu besoin d’écrire ce récit il y a environ cinq ans, afin de réussir à prendre de la distance avec tout ce vécu. J’ai donc tout posé noir sur blanc, ce récit que vous tenez aujourd’hui dans vos mains. Ce fut donc d’abord une réelle thérapie personnelle dont j’avais besoin pour me reconstruire. 

J’ai cependant découvert ces dernières années la puissance de ces mots, de ce message plein de vie que je partage ici. Quelle est la mission de ce récit aujourd’hui ? Simplement vous donner l’envie de vous ressentir vivre, de savourer un peu plus chaque instant, ou simplement de vous dire que la vie est belle.

Axel Waeckerle

Axel est formel, il ne serait jamais devenu ce qu'il est aujourd'hui sans le drame qui a bouleversé sa vie mais qui lui a donné le goût de vivre. On dit souvent que la vie commence quand on comprend que l'on en a qu'une. Axel l'a compris bien trop tôt. Un mal pour un bien ? C’est ce périple de vie qu’il nous offre ici…

Mère

Mère

de Laurent HUGUELIT

Chamanismes (MAMA EDITIONS) | Paru le 24/09/2019 | 25,00 €

Antigone conduisait mal

Antigone conduisait mal

de FANET ANDRÉ

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 24/09/2019 | 16,90 €

On ne perçoit souvent que trop tard, à quel moment sa vie bascule. Une inoffensive bétaillère suffit et, au réveil, Jean-Paul se retrouve un autre qu’il lui faut tenter d’accepter et d’apprivoiser. Durant les longues semaines de souffrance et de reconstruction, des failles se sont ouvertes d’où remontent les fantômes douloureux du passé, l’un surtout, Marion, le premier abandon, la première blessure. Au fil des opérations, Marion va petit à petit effacer l’image d’Antigone disparue dans l’accident, à tel point que Jean-Paul va tout tenter  pour, 30 ans plus tard et sous l’anonymat de son nouveau visage, la retrouver.
Une telle quête ne s’avère pas aussi facile. Son ancienne ville, celle où il a vécu sa jeunesse, a bien changé, ses amis se sont dispersés, Marion elle-même est inconnue à son ancienne adresse, peut-être même a-t-elle changé de nom. Le temps est simplement passé.

Écrits de chambre et d'éco

Écrits de chambre et d'éco

de Gérard TITUS-CARMEL

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 20/09/2019 | 30,00 €

Si Gérard Titus-Carmel en est venu à l’écriture par ses notes d’atelier, « de la peinture au bout des doigts », il serait réducteur de ne voir en lui qu’un « peintre-qui-écrit ». On se souviendra qu’il est à ce jour l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages et recueils de poésie, dont la matière, tout en témoignant, de même que son activité d’« illustrateur » (notamment aux côtés d’Yves Bonnefoy), d’une continuité complexe entre le geste d’écrire et le geste de peindre, n’en présente pas moins une pleine autonomie. Un écrivain, donc, aussi bien qu’un peintre. De sorte que le présent recueil, réunissant l’ensemble de ses écrits sur la littérature, constitue le second volet d’un véritable diptyque inauguré par Au Vif de la peinture, à l’ombre des mots, qui rassemblait tous ses textes sur l’art.

Nous sommes tous des migrants

Nous sommes tous des migrants

de Jean-Luc PARANT

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 20/09/2019 | 20,00 €

Derrière ce titre aux accents politiques s’ouvre un espace qui excède, littéralement à l’infini, l’intelligence étroite que nous pouvons avoir du mot de migration. Car le texte de Jean-Luc Parant, un poème en prose au long cours, et comme d’une seule venue, élargit le phénomène à une dimension cosmique. L’exposé ordinaire du « fait migratoire » et ses accents paniques, qui scandent binairement une division entre « eux » et « nous », se dissolvent ici en de longues périodes soutenues par un « nous » unifié, sujet d’un récit poétique des origines et du devenir du genre humain.

Une lettre, un suspens

Une lettre, un suspens

de Kristell LOQUET

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 20/09/2019 | 5,00 €

Comme son titre le suggère, ce livret autobiographique de Kristell Loquet se divise en deux moments qui se répondent par-delà un « suspens » : en fait, un silence de plus de quinze années. La première partie est une « lettre au père » réellement écrite par l’auteure après sa rencontre avec celui qui est encore son compagnon aujourd’hui, le poète et artiste Jean-Luc Parant, de quelque trente ans son aîné, avec l’intention déclarée de rompre le malaise familial et le silence délétère causés par cette différence d’âge. La seconde, née d’une tentative impossible de reprendre la lettre initiale, tâche d’élucider cette impossibilité en prenant la juste mesure du temps écoulé et d’un bouleversement récent, à savoir l’accident vasculaire qui a failli coûter la vie à Jean-Luc Parant en 2017.

Le rendez-vous de Tokyo

Le rendez-vous de Tokyo

de Catherine BRAI

Fiction (5 SENS) | Paru le 20/09/2019 | 12,80 €

Agnès, jeune professeur tout juste diplômée de philosophie et mariée depuis peu rejoint son mari Max au Japon après deux mois d’absence. Elle donne six heures de cours à l’Institut français de Tokyo et découvre, ébahie, une ville, un pays et des habitants dont la vie est à l’opposé de celle de la France. Nous sommes au début des années 70. Tout à Tokyo apparaît à Agnès mystérieux et longtemps incompréhensible sauf la véritable vénération que les Japonais portent à la France et aux Français. Nous avons la réputation d’être tous beaux, élégants et romantiques. Les mâles de l’Hexagone, installés au Japon en profitent. Agnès elle-même suscite beaucoup d’émois, néanmoins difficiles pour elle à deviner derrière les paupières et les têtes baissées. Max, surchargé de travail selon ses dires, la pousse à fréquenter ses collègues masculins. Ensemble, ils forment un groupe sympathique et ils aiment échanger leurs connaissances sur le Japon. Par la différence de culture, ils sont souvent plongés dans des situations cocasses où tout est prétexte à des fous rires qui peuvent gêner les Japonais, habitués à plus de réserve. Mais au bout de quelques mois, le groupe se délite, les jeunes gens ayant pu réaliser leur rêve : trouver une compagne japonaise. À la fin de l’année scolaire, Agnès reprend seule l’avion pour la France. Quarante-cinq ans plus tard, elle revient sur les lieux où dans le tumulte des préjugés, elle a perdu son jeune mari. Quelles surprises attendent notre voyageuse au terme de ce pèlerinage ?

Catherine Brai

Catherine Brai est née au Vietnam d’un père franco-vietnamien et d’une mère vietnamienne. A l’âge de 17 ans, elle est venue en France poursuivre ses études supérieures à la Sorbonne. Philosophe de formation, elle a enseigné dans de nombreux pays, dont le Mexique, la Turquie, les Comores, l’Inde. Elle a séjourné trois ans au Japon. Actuellement, elle vit sur l’île de la Réunion. Elle a déjà publié trois romans : Un barbare sous les Tropiques, Une enfance à Saïgon et La dernière fois à Pondichéry.

Toi, mon chat

Toi, mon chat

de Dominique BRISSON

Hors collection (COURS TOUJOURS) | Paru le 20/09/2019 | 23,00 €

Que se trame t-il sous l’eau pure des yeux des chats ? On les dit parfois sournois, manipulateurs, capricieux et égoïstes, mais les chats sont avant tout des créatures fascinantes. Dans les trente récits signés de Dominique Brisson, ils font vivre aux humains (qu’ils consentent à fréquenter) des aventures extraordinaires.
Interdit aux ailurophobes, matérialistes, sceptiques et allergiques de tous poils.

Itinéraire d'un révolté

Itinéraire d'un révolté

de Martine GASNIER

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 19/09/2019 | 16,90 €

Fuyant la misère de leur terre bretonne, Jules et Antoinette s’exilent à Paris où ils vont contribuer par leur labeur à l’essor de l’industrie dévoreuse d’humanité. Au sein de leur foyer, naissent deux garçons dont le plus jeune, Jean, se révolte très tôt contre toute forme d’exploitation. Un choix qui le conduira de la prison de la Petite Roquette à la colonie pénitentiaire de Soligny-la-Trappe avant un embarquement pour la Martinique.

Avec pour toile de fond la révolution de 1848, les ravages du choléra et la pratique de l’engagisme, succédané de l’esclavage, le destin de Jean illustre une page de notre histoire, pas si lointaine, marquée par l’égoïsme forcené des nantis.

Là où la parole se tient posée

Là où la parole se tient posée

de Jean-Luc ARIBAUD

Quan Garona monta (ABORDO) | Paru le 16/09/2019 | 14,00 €

Ici la mer retourne vers nous
Sa blancheur de jeune morte.
Il n’y a rien que la certitude
Du jour en fuite par-delà
La ligne mate d'un horizon
Sans joie, sans promesse.
Tant pis pour nos mains défaites :
En ouvrant les mauvaises portes,
Le vent qui les précédait
A soufflé les feux du dernier poème.


Jean-Luc Aribaud (1961), photographe et poète, vit et travaille à Toulouse.
Il a obtenu le prix Louis Guillaume (1999) pour Les mondes illimités (Éd. L’Arrière pays), puis le prix Max-Pol Fouchet (2004) pour Une brûlure sur la joue (Éd. Le Castor Astral).

Du feu que nous sommes

Du feu que nous sommes

de Recueil COLLECTIF

hors série (ABORDO) | Paru le 16/09/2019 | 25,00 €

Comme toute langue, toute réalité est vivante, organique ; tout poème est alors par évidence une conquête essentielle étroitement liée à l'époque où il voit le jour. Comme toute création, il demeure une écriture nouvelle en son temps.
Cette anthologie poétique réunit 65 auteurs contemporains venant de divers horizons. Et les textes regroupés ici ressemblent chacun à un appel marqué par une force criant à l'avenir ; une force qui est celle permettant au poète de ressentir ce qu’il est quand il écrit ; un avenir à travers lequel perpétuer le souvenir Du feu que nous sommes.

Le Bonheur

Le Bonheur

de COLLECTIF -AUTEUR ET ILLUSTRATEUR

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 15/09/2019 | 15,00 €

Le bonheur n’est-il pas ce qui étreint au plus intime de soi et qu’on n’imagine pas nous abandonnant ? Miraculeux désir qui traverse la terre entière, dont le feu ne s’éteint jamais tout à fait. Chaque ligne dans ce numéro se vêt de cette quête. Inatteignable ou inassouvie ou inoubliable. Tous ces textes, toutes ces images, toutes ces femmes l’apostrophent, le congratulent le désavoue, l’acquittent, le questionnent, essaient de le débusquer dans les arcanes où il se cache ou parfois se dévoile.

Le bonheur est le plus souvent un acte de liberté. Il peut s’accompagner de ruptures volontaires ou non, mais choisir librement d’être heureux plutôt qu’enchaîné aux illusions, aux mensonges ou aux habitudes, voilà qui nous permet de penser que le bonheur peut survivre au temps, à la violence, à l’oubli. Voilà qui nous permet de penser que c’est peut-être aussi un acte de volonté…

Ce numéro accueille une douzaine de nouvelles auteures, poètes pour la plupart, et c’est avec un grand bonheur que nous vous invitons à les découvrir et à retrouver aussi?celles qui nous sont fidèles au fil des années.

Étoiles d’encre a invité pour ce thème Florence Dussuyer qui peint les femmes comme des paysages-corps. « Quand je sens que la peinture est là, que j’agis et que l’agir avance au bon endroit, c’est un pur bonheur, une force énorme en soi que l’on sent et qui m’ancre profondément. »

Étoiles d’encre est diffusée et distribuée en librairie par Difpop/Pollen

Le Bonheur un haut lieu de désir et Le Bonheur d’un peuple en majesté de Behja Traversac

 

Sans repos

Sans repos

de Michèle MINELLI

Littérature étrangère (EN BAS) | Paru le 15/09/2019 | 25,00 €

1859, Cassovie/Košice. Le jeune perruquier d’art Frantisek Schön, employé à la cour de la comtesse Csöke, s’entiche de la jeune aristocrate Alzbeta qu’il épouse malgré le scandale que cet amour interdit suscite au sein de la bonne société. 1855, Trieste/Fiume. Costanza Modigliani, surnommée la «femme-girafe» à cause de sa stature démesurée, est mariée par intérêt à Lazarro Israël, juif de son état, ayant fait fortune dans le commerce de la tannerie. Détail d’importance: Lazarro tient davantage du nain que du géant. Une alliance incongrue. 1859, Bergame. Serafino, 9 ans, l’aîné de cinq enfants, voit les jours heureux et les rêves de l’enfance prendre fin subitement lorsque son père meurt d’un accident de travail. Il devient dès lors l’homme de la famille et se sent investi d’une mission… Ainsi démarrent les trois lignées d’une même famille qui sillonnera l’Europe entière avant de trouver enfin où se poser en Suisse. Les uns sont coiffeurs de père en fils, les autres commerçants, violonistes virtuoses, maquilleurs ou peintres. Au cours de ces destinées qui se calent sur la grande Histoire, la Suisse apparaît comme une terre d’accueil, de travail et de refuge au gré des guerres, des persécutions, des pogroms. L’amour aussi fait voyager. Dans cette galerie de personnages tous plus truculents les uns que les autres, on trouve des hommes et des femmes anticonformistes, en avance sur leur temps, qui se sont faits à force d’autorité. Mais aussi des femmes spoliées, violentées et soumises – que ce soit Mauritzia, enfant placée et abusée partageant le destin de nombreux «Verdingkinder», ou Cheina Malka, une juive russe condamnée à fuir son pays et qui perdra la trace de sa famille. Aude Senigaglia, ornithologue née à Zurich dans les années 1960, tombe par hasard sur l’histoire de sa famille lors d’un voyage d’étude en Hongrie. Elle applique toute la rigueur scientifique que lui a appris son métier pour se lancer sur les traces de ses ancêtres, voulant comprendre ce qui les a poussés à devenir des «oiseaux migrateurs».

Auteure

Née en 1968 à Zurich, Michèle Minelli a publié des documentaires, notamment sur la Suisse, pays d’asile, un récit de voyage et des romans Adeline, grün und blau (2009), Wassergrab (2013), Die Verlorene (2015). Elle a tourné plusieurs films documentaires.

Traductrice

Delphine Piquet traduit de l’anglais et de l’allemand en français: des sous-titres de films et des doublages. Elle traduit des textes pour Le Courrier et Viceversa littérature.

Le Majestic Palace Hôtel

Le Majestic Palace Hôtel

de Christophe BRICHANT

Roman (TITULI) | Paru le 13/09/2019 | 15,00 €

Le fil rouge de ce conte des temps modernes, où l’on demeure dans le for interne du héros, réside dans sa volonté (et son refus, peut-être, en même temps) de renoncer au monde des rêves et à l'irresponsabilité (au sens éthique du mot) que ce monde préserve, afin d'accéder à "l'âge adulte". Dès les premières pages, une plaisante sensation de légèreté, de fantaisie, - les descriptions d'architectures urbaines semblant issues de l'esprit d'un fumeur d'opium -, qui nous tient jusqu’à sa chute brillante.

Guide du jeune enseignant 2019

Guide du jeune enseignant 2019

de Fabrice HERVIEU

Dossier de l'éducation (EDITIONS SCIENCES HUMAINES) | Paru le 12/09/2019 | 17,50 €

Le compagnon de route indispensable des futurs profs et des jeunes enseignants !

Comment aborder le groupe-classe, comment préparer ses cours, faire face à l’échec scolaire, connaître les élèves et leurs parents, le système éducatif français, savoir où trouver les bonnes infos, que faire si on craque ?…

Sur la base d’expériences et de témoignages, ce guide délivre les conseils, les méthodes, les bonnes pratiques indispensables pour faire face à la situation d’enseignement ainsi que des repères et des informa­tions pour aborder ce métier dans les meilleures conditions possibles : dans la classe, dans l’établissement, dans la société, mais aussi dans son for intérieur…

Il est destiné aux jeunes professeurs d’école, de collège, de lycée, du public comme du privé, qui souhaitent obtenir des réponses concrètes et accessibles aux questions qu’ils se posent au quotidien.

Cette édition est entièrement revue et actualisée, aussi bien du point de vue pratique (adresses, sites Internet, etc.) que sur le fond. Il fera le point notamment sur les nouveautés concernant le baccalauréat en 2021 et le collège ; le numérique au service des enseignants ; le dédoublement concernant les classes de CP et CE1 dans les zones prioritaires ; l’impact des neurosciences sur la politique éducative du ministère ; ainsi que de nombreuses informations de la vie scolaire au quotidien (instruction obligatoire dès l’âge de 3 ans – projet de loi « Pour une école de la confiance » –, interdiction du téléphone portable, critique de l’écriture inclusive par le ministère, etc.).

Mais il faut pourtant que je travaile

Mais il faut pourtant que je travaile

de Käthe KOLLWITZ

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 10/09/2019 | 35,00 €

Les témoignages des proches de Käthe Kollwitz font tous état de son laconisme. Ses œuvres, au contraire, parlent à voix haute, elles sont criantes ; elles revendiquent, dénoncent et déplorent. Du fait de cet écart entre le silence de la personne privée et la force expressive de son art, écart qui relève moins d’un état de fait que d’une méconnaissance critique, Kollwitz s’est parfois vu réduite à son image d’« artiste engagée » – femme, de surcroît, et Allemande, et figurative –, avec les conséquences que l’on peut vérifier pour la réception de son travail. C’est en vue de combler ce déficit que L’Atelier contemporain propose le texte intégral de son journal, à côté d’autres documents autobiographiques et de ses articles. Mise en perspective dans la préface de Marie Gispert, augmentée d’un vaste cahier iconographique retraçant l’évolution du travail de Kollwitz, ainsi que d’une centaine de documents photographiques totalement inédits en France, cette édition est appelée à constituer l’ouvrage de référence pour tous ceux qui souhaitent approcher l’œuvre de cette grande figure artistique.

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