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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Au fil des jours - Agendas 1927-1946

Au fil des jours - Agendas 1927-1946

de Pierre BONNARD

Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | 35,00 €

Datés des années 1927 à 1946, les vingt agendas de Pierre Bonnard qui nous sont parvenus couvrent presque, au jour le jour, les vingt dernières années de sa vie. Ils offrent donc un éclairage jusqu’à présent inédit sur la recherche quotidienne d’un peintre en sa dernière maturité. En regard du relevé bref et assidu du temps qu’il fait, de la qualité de la lumière et des lieux visités, Bonnard, inlassablement, dessine au crayon de papier ce qu’il voit, silhouettes, visages, gestes, objets, paysages. Autant d’esquisses qui préfigurent les motifs et la composition de certaines grandes peintures.
Le dessin c’est la sensation. La couleur c’est le raisonnement. Si cette observation de l’artiste nous renseigne sur une méthode qui s’alimente aussi bien aux visions les plus soudaines qu’au lent travail de l’atelier, le présent livre constitue bien une révélation.

Bacco di Nervi

Bacco di Nervi

de Farhad OSTOVANI

Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | 35,00 €

 

En 2008 le peintre Farhad Ostovani découvre une sculpture de Bacchus dans un jardin à Nervi — bien que fort endommagée, c’est un émerveillement pour l’artiste qui réalisera une suite de plus de 40 œuvres : des portraits de ce jeune homme peints et dessinés sur une base photographique.
Cet ouvrage réunit l’ensemble des œuvres réalisées, ainsi que, en sus d’un texte de l’artiste contant son rapport à ce Bacchus, deux essais d’Alain Lévêque et Madeleine-Perdrillat.

Tractatus Solitarius

Tractatus Solitarius

de Pierre CENDORS

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | 20,00 €

Écrit en résonance au Loup des steppes d’Hermann Hesse, ce traité de solitude donne voix aux confins sauvages, aux régions souterraines, à la part non-humaine de l’homme. Celui qui parle ici en disant Je cherche à se perdre, non dans l’étourdissement du monde, mais dans un silence primordial. Faisant retour sur lui-même, il s’engage sur une voie qui se perd en chemin et aboutit nulle part, antipode antérieur au moi, zone ignorée de l’être, point absolu, degré zéro – paysage intérieur où nous attendent des forces inusitées.

Pour personne

Pour personne

de Cédric DEMANGEOT

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | 20,00 €

Écrit par Cédric Demangeot dans un sentiment de déroute successif à la composition de ses deux premiers recueils de poèmes, ce livre, ne serait-ce que par sa forme, occupe dans son œuvre une place à part, qui est toutefois moins celle d’un écart que d’une matrice. L’auteur, encore jeune, quoique déjà rompu, dans tous les sens du terme, au métier poétique, résout ici expressément de se distancier du poème pour explorer une voie contraire – celle du récit, ou plutôt de l’anti-récit. Anti-poésie, anti-récit : choix d’une passe étroite, d’un goulot d’étranglement dans lequel se distingue déjà l’exigence acharnée qui marque toute l’écriture du poète.

Eva Gonzalès - Rencontre avec une jeune femme moderne

Eva Gonzalès - Rencontre avec une jeune femme moderne

de Elisabeth JACQUET

Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | 25,00 €

« Cédant au narcissisme contemporain et tapant un jour son nom sur un moteur de recherche, mon héroïne aurait vu son existence virtuelle supplantée par celle d’une femme du temps passé, mieux référencée sur les pages web. » Cette femme, c’est Eva Gonzalès (1847-1883), peintre et unique élève d’Édouard Manet, auteure d’une œuvre trop tôt interrompue par la mort et, sinon héroïne contemporaine, du moins jeune femme moderne. Bien digne de cette étrange genèse, l’ouvrage adopte une forme singulière où se mêlent monographie, enquête biographique, récit et notes autobiographiques.

 

PRÉSENTATION PAR L’AUTEUR :

Impressionnisme et Internet
Peu de gens connaissent aujourd’hui Eva Gonzalès, et pourtant :
elle était une peintre remarquable — troisième du trio avec Berthe Morisot et Mary Cassatt.
Elle choisit de travailler dans l’atelier d’Édouard Manet dont elle fut l’unique élève.
Elle sut tracer son chemin dans la société corsetée et redingotée du XIXe siècle, hostile aux femmes et plus encore à leur accession au statut d’artiste.
Son mari Henri Guérard, grand artiste lui-même, fut sans doute le seul mari de son époque à se présenter comme « l’élève » de son épouse.
J’ai rencontré Eva Gonzalès sur Internet à travers son portrait effectué par Manet.
Je me suis demandé qui était cette femme peignant dans cette tenue et cette pose invraisemblables.
J’ai découvert son œuvre essentiellement par Internet, ensuite dans un catalogue raisonné, puis j’ai vu quelques toiles au musée.
Ce livre relate cette rencontre, évoque notre relation à l’art, à l’effet que produit sur nous la découverte d’une artiste et d’une œuvre, les prolongements que nous y trouvons dans notre propre vie, même à l’époque d’Internet. Il s’interroge aussi sur la spécificité de l’image peinte à l’ère du tout image.

Un livre d’art littéraire ou un livre de littérature illustré
Par un cheminement poétique et thématique intégrant les éléments d’une biographie non linéaire d’Eva Gonzalès (1847-1883), j’ai voulu rendre sensible la qualité de son travail, la vigueur de sa touche, la modernité de cette jeune femme qui choisit sa voie, s’y maintient sans bruit, persévère dans sa relation profonde et formidable avec Manet.
Son amour pour son mari Henri Guérard et leur complicité créative, comme sa vie avec sa sœur Jeanne, son modèle essentiel, leur aventure si singulière à tous trois, forment encore aujourd’hui une variation sur le couple émouvante et peu banale.
Ce portrait kaléidoscopique d’une jeune femme artiste du XIXe est aussi celui où nous reconnaissons notre visage et nos aspirations. Il appartient à notre présent et à notre histoire : celle de l’émancipation des femmes.

Un ouvrage impressionniste contemporain
La reproduction de plusieurs œuvres d’Eva Gonzalès et les images liées à mon enquête personnelle ponctuent, rythment, complètent le texte, nourrissent un dialogue entre la peinture et la littérature, faisant résonner le XIXe siècle dans le XXIe, l’œuvre et la vie d’une femme peintre de cette époque dans celles d’une femme auteure contemporaine, sa sensibilité dans celle du lecteur.
Chacun de mes livres possède sa propre forme : ici se lient l’impressionnisme et la littérature contemporaine pour créer un ouvrage impressionniste contemporain qui offre une place au regard du lecteur, à ses propres perceptions et interrogations.

Littératures calédoniennes, la littérature océanienne francophone est-elle une littérature française

Littératures calédoniennes, la littérature océanienne francophone est-elle une littérature française

de Hamid MOKADDEM

Kanaky-Calédonie (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | 7,00 €

Hamid Mokaddem
Littératures calédoniennes
la littérature océanienne francophone est-elle une littérature française ?

Presque trop souvent, on ne parle de la Nouvelle-Calédonie qu’en termes politiques. Mais que sait-on vraiment de cet archipel mélanésien ? A-t-on idée des formes culturelles originales et variées qui naissent et se développent dans cet espace océanien auquel elle appartient? Connaît-on les littératures kanak et calédoniennes contemporaines ?
« L’Océanie, affirmait dans les années quatre-vingt Jean-Marie Tjibaou, homme politique kanak, ce n’est pas que le soleil et les cocotiers ». A sa suite, Epeli Hau’ofa, écrivain tongien, parlait d’« Océanie d’îles » pour évoquer les civilisations et les histoires de cet espace. Ce petit livre invite à connaître une partie de la littérature océanienne francophone en posant une question en apparence futile : la littérature océanienne francophone est-elle une littérature française ? La seconde partie propose un abécédaire dont l’objectif est de faire connaître et reconnaître les noms des auteurs kanak et calédoniens et d’expliquer les principaux concepts employés dans l’analyse.

Hamid Mokaddem est professeur agrégé de philosophie, en poste à l’Institut de formation des maîtres de la Nouvelle-Calédonie, il réside, vit, travaille et œuvre en Nouvelle-Calédonie depuis mars 1989. Auteur d’ouvrages et d’articles scientifiques sur l’Océanie, il est également éditeur.

Tours détours pourtours d'un jardin solidaire

Tours détours pourtours d'un jardin solidaire

de Anne-Marie LALLEMENT

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | 5,00 €

Tours détours pourtours d'un jardin solidaire

Chronique d'un jardin disparu

Passage Satan Paris XXème

 

 

Présentation

 

Ce livre accompagne  le journal filmé par Anne Marie Lallement sur plusieurs années au rythme de la vie d'un quartier de l'est parisien.

Au départ il y a un terrain hésitant entre décharge publicque et friche, au fond du passage Satan dans le XX° arrondissement.

Un plasticien paysagiste, Olivier, créé un jardin sur cette friche avec "Babacar" dont l'association sénégalaise "yaccar" jouxte le jardin.

Des bénévoles très investis dans ce défi vont transformer cette friche en eden de verdure et en faire une babel d'échanges pour les habitants du quartier.

Peu à peu le jardin devient un immense terrain de jeux et d'activités pour les enfants et adolescents, mais c'est aussi un lieu où l'on se rencontre pour agir ensemble contre l'injustice faite aux plus faibles ; car si l'on parle beaucoup de métissage dans les bureaux des notables, on ne voit guère ces derniers sur le terrain.

En 2003 la maison de l'association sénégalaise est évacuée de façon brutale par les forces de l'ordre. La même année une charte "main verte" vient réguler la vie au jardin : grilles, horaires stricts, interdiction absolue d'alcool.

Malgré le combat de tous ceux qui luttent pour sa préservation, la décision tombe comme un couperet.

En mai 2005, le jardin doit disparaître, un gymnase remplacera ce lieu de toutes les utopies.

18 poèmes

18 poèmes

de Rana EL-KHATIB

Poésie (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | 8,00 €

Moi... et mon enfance

Moi... et mon enfance

de Raba HANA

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | 5,00 €

"Moi... et mon enfance" a été écrit et illustré par Raba Hana, élève de 3ème année de l'école des sœurs Marie-Joseph à Bethléem à l'âge de neuf ans.

Pulié dans la collection "Mon premier livre" par l'Institut Tamer en 1998 à Ramallah.

Traduit par Ramzi Tadros

Autodidactes, installations anonymes

Autodidactes, installations anonymes

de Muriel MODR

Hors collection (COURTE ÉCHELLE.TRANSIT (LA)) | 5,00 €

[ dans la liste de la page 1, il faudrait peut-être ajouter le mot « hôte ». Quand on en tire les fils, viennent : – celui qui reçoit l’autre et celui qui est reçu. Dans le regard posé depuis des années sur ces formes éphémères (ce regard qui vient de l’enfance, avec l’étonnement de voir, l’urgence à saisir ce qui surgit avant son inéluctable disparition – le temps compte à rebours depuis la petite enfance, dit Muriel), il y a bien le désir de ce que fabrique l’autre, anonyme, parce que ce qu’il fabrique a à voir avec ce que fabrique l’artiste, déplacer, assembler. Et parce qu’il y a ici et là déplacement et construction, on peut faire un bout de chemin ensemble (anonyme fait place à tout un chacun), s’interroger ensemble sur ce qu’on assemble et échaffaude, sur ce qui s’y cache et y apparaît…– il y a aussi étranger, et ennemi. Etranger n’est pas ennemi, n’est-ce pas l’étranger qui toujours apporte le mouvement ? Mais ennemi nous ramène à monsieur Mohamed et à la guerre, une question de partage, non ! Ici pas d’appropriation, pas de signature de l’auteur sur ces sculptures trouvées (on est loin du ready-made !). C’est le regard qui fait d’eux des installations, ce sont les prises de vues qui sont signées. Une posture d’auteur qui s’affranchit d’autorité. C’est le partage possible d’une lecture – les installateurs anonymes ont-ils une lecture ? – qui inquiète le travail de l’artiste, interroge sa valeur et celle qu’on donne aux choses : ici, un objet à qui le déplacement opéré ajouterait de nouvelles qualités, qui prendrait de la valeur, et peut-être un prix (et pour quel usage ?) et là, dehors, le geste d’un fou…– il y a enfin traitement d’égal à égal, sur le même sol  : un petit espace où du commun s’invente, et sans cesse se réinvente. C’est bien ce dont on peut faire l’expérience précieuse, dans ce petit livre qui rassemble quelques fragments d’une recherche toujours attentive à ce qui  émerge là maintenant pour les offrir à une nouvelle lecture – comme à chaque exposition de Muriel Modr.                                                                                                                                                 
                                                                                                                                               Martine Derain ]

Le bruit du rêve contre la vitre

Le bruit du rêve contre la vitre

de Axel SÉNÉQUIER

QUADRATURE (QUADRATURE) | 16,00 €

« Sandra doit arriver d’une minute à l’autre. Il faut qu’elle se dépêche car derrière la vitre, il y a le soleil bleu, la mer jaune et les étoiles violettes qui s’impatientent, il y a cette vie bourdonnante qui attend qu’on la libère, il y a ces rêves qui frappent au carreau et craignent de mourir emprisonnés. Alors épuisé mais heureux, je désigne la fenêtre. L’infirmière comprend et me sourit. Lorsqu’elle tourne la poignée, le vent impatient s’engouffre dans cette chambre close et renverse les fleurs. Le vase explose sur le sol. Et dans les morceaux épars répandus aux quatre coins de la chambre, la lumière du soir se réfléchit et nous fait plisser les yeux. »

Douze nouvelles sur le confinement, le Covid-19 et cette époque trop sûre d’elle-même qu’un virus a balayée

Du 17 mars au 11 mai 2020, Axel Sénéquier est resté confiné dans son appartement parisien. Il a mis ce temps à profit pour faire la connaissance de ses trois enfants et écrire les 12 nouvelles qui composent ce recueil, le deuxième publié par les éditions Quadrature (après Les vrais héros ne portent pas de slip rouge).

Il est aussi auteur de théâtre. Son dernier test PCR s’est révélé négatif mais il continue de se désinfecter les mains plusieurs fois par jour.

Le Grand Tric

Le Grand Tric

de Georges DANGON

Polychrome (RESSOUVENANCES) | 15,00 €

TRIC ! fut le mot d’ordre par lequel les ouvriers imprimeurs, typographes et pressiers, «laissaient l’œuvre», se «débauchaient» (au sens de quitter le travail, contraire d’embauche), et initièrent en 1539 ce qui est considéré comme la première grande grève ouvrière de l’histoire de France. D’origine germanique (streik, ainsi que l’anglais strike) comme l’étaient bien des gens de ce métier créé à Mayence et dispersés ensuite en Europe, tric devint substantif lorsque ce que l’on nomma le Grand Tric eut troublé plusieurs années la paix déjà bien relative du royaume de François Ier. L’art du livre ne pouvait s’étendre sans conflits, dès ses débuts où il rencontra l’hostilité des copistes et enjoliveurs, qui durent soit évoluer vers l’ornementation des imprimés ou la gravure sur bois, soit disparaître.

La présente évocation réunit, à une illustration tirée des réalisations graphiques de l’époque, deux articles publiés en 1956 par Georges Dangon, républicain franc-maçon, l’un des principaux imprimeurs de Paris, qui fabriquait depuis les années 1930 des organes de presse radicaux-socialistes ou communistes, résistant de la première heure, et qui fut aussi un contributeur du magazine Le Courrier graphique durant les années 1950. On lui doit des aperçus originaux et peu évoqués sur l’histoire sociale de l’imprimerie.

Complétée des édits royaux qui attestent l’écho de ce tric et sanctionnent ses conséquences par l'interdiction des réunions et associations ouvrières (notamment dans l’Ordonnance de Villers-Cotterêts), cette réédition est composée en garamond dans les figures classiques de ce caractère.

Les Poèmes indésirables

Les Poèmes indésirables

de Armand ROBIN

Polychrome (RESSOUVENANCES) | 12,00 €

Ce recueil parut en 1945 aux Éditions anarchistes, Paris. Le cri révolté contre le totalitarisme dans ses versions surtout stalinienne, et aussi nazie, fasciste et capitaliste, émerge dans la nuit de la Seconde Guerre mondiale. Peuvent surprendre au prime abord la reprise de termes bolchéviques archétypaux et l’apparente prédilection pour des slogans prolétariens. C’est que l’auteur opère un renversement contradictoire de thèmes accaparés par la terreur dogmatique des bureaux et des massacreurs. Il détourne le messianisme de l’idéologie en épreuve d’une tragédie individuelle renvoyant à une crise de conscience collective. Cette tentative sape l’apanage ouvriériste fictif du Staline et la norme aragonesque d’une poésie utilitaire et inféodée, sous prétexte d’un «engagement», au conformisme et à la délation.

L’auteur de La Fausse Parole expérimente, à travers des vers fulgurants, la désubstantiation des mots et de la vie: « Votre pain, c’est du pseudo-pain, / Votre vin, c’est du pseudo-vin. / Vos mots sont tous truqués, / Vos vies sont toutes faussées. — Les épouvantes dont on vous parle / Ne sont pas la vraie épouvante.» Ce qui tient à la fois du constat et de la prémonition apparaît, au creuset d’une solitude confinée dans un univers de hurlements, en correspondance (comme des annonces-échos) avec maintes critiques modernes (orwellienne, debordiste…).

Le destin d’Armand Robin n’est pas sans analogie avec celui du Consul d’Au-dessous du volcan, quoique pour d’autres raisons – la mort que l’on est allé chercher dans un imbroglio avec des serviteurs de l’ordre, comme un absurde aléa et qui est un signe délibérément créé. Il est une clé, poignante, de ce recueil («Ne dites pas qu’on ne peut pas le faire», dit le «non-tué») : alors qu’il s’était déjà dénoncé, sans résultat, auprès de la Gestapo, le poète plus tard prit coutume de déranger, railleur, un commissaire de la République. Le «non-tué» eut gain de cause, une nuit de 1961.

La forme libre d’une parole dépouillée habite les vers, scandés au cours du rythme imprécateur bousculé de lettres capitales — seule façon, dans la dactylographie, de faire resortir graphiquement des notions et des mouvements passionnés. La typographie offre d’autres latitudes. Il est tenté, dans la présente réédition, d’accompagner ces pulsions rythmiques et formelles par un jeu sur les styles de caractères et sur leurs couleurs. L’ornementation, rendant compte de l’impossibilité d’orner ou d’illustrer, propose de mettre en regard une certaine désubstantiation de la typographie, la valorisation de héros-pères de la culture dominante d’alors, l’ombre projetée des «derniers seuls» (évoqués par Armand Robin) sur un univers d’objets-sigles.

LE NOUVEAU PARTI

LE NOUVEAU PARTI

de Benoît MALON

RESSOUVENANCES (RESSOUVENANCES) | 22,00 €

Cette édition réunit en un volume les deux tomes, parus en 1881 et 1882, d’un essai militant par lequel l’auteur de la Troisième Défaite du prolétariat français, de retour d’exil, contribue aux amorces de refondations du mouvement socialiste en France, dix ans après l’écrasement de la Commune. Ce document historique apporte d’abord un témoignage sur la condition ouvrière quand se renforce l’industrialisation. Il marque aussi un effort de conciliation de différentes tendances – fédéralisme, proudhonisme, influence marxienne nouvelle –, et de dépassement des contradictions entre réformes et révolution, entre travailleurs manuels et intellectuels… Il atteste l’étendue et l’intensité d’un programme abordant tous les aspects de la vie sociale et civile, la condition des femmes, les stéréotypes familiaux, l’éducation et l’école, la vie communale. Il fait mesurer enfin combien les mots archétypaux du sociopolitique ont depuis changé de sens par leur application spécialisée (république, économie, revendication sociale…).Texte établi par l'Association des amis de Benoît Malon.

Préface par Claude Latta - Postface par Pierre-Marie Dugas

LES SONNETS À ORPHÉE

LES SONNETS À ORPHÉE

de RILKE, RAINER

Polychrome (RESSOUVENANCES) | 20,00 €

Les cinquante-cinq Sonnets à Orphée furent écrits par Rilke en février 1922, en moins de quinze jours. Leurs thèmes centraux sont Orphée et son chant de louange ; ce qui est chanté est le «Dasein», l’«être-ici», la présence au monde.

Rilke tenait pour une trahison de sa poésie toute traduct?ion qui ne restituerait pas, en même temps que sa pensée, son mouvement intérieur, son rythme, ses rimes, sa musique. L’object?if du traduct?eur a été de faire « entendre » autant que possible cette orchestration en essayant de reproduire la struct?ure, rime et rythme, des Sonnets de Rilke, pour proposer des échos sonores des originaux. L'expérience se poursuit dans une édition trilingue (texte original en regard d'une traduction française et anglaise, chaque domaine prosodique permettant une approche différente des mêmes contraintes).

Les Pseudonymes

Les Pseudonymes

de Jean-Louis Mohand PAUL

RESSOUVENANCES (RESSOUVENANCES) | 15,00 €

Autour d'un enfant métis parisien-kabyle - 1956-1962

Le présent roman tente une reconstitution plausible de parcours individuels à travers une évocation précise de son contexte historique, sur un plan psycho-social fait de hantises, d’incompréhension, de racisme. 

Deux entretiens présentent l'expérience qui a conduit à ce roman :

• le 5 décembre 2017 avec Éric Maclos à l’Autre Livre : vidéo sur youtube 

Entretien à l'Autre Livre

• sur Beur FM le 24 décembre 2017 au Book Club avec Philippe Robichon et Émilie Avril:

https://www.youtube.com/watch?v=RHadhOUtmgc&t=35s

Hommes 40 - Chevaux 8 (en long)

Hommes 40 - Chevaux 8 (en long)

de Jean LÉPINE

Prairial (PRAIRIAL) | 13,00 €

 "Une seule consigne : tenir, ne reculer sous aucun prétexte. Nous serons dans des trous d’obus. Il est interdit sous prétexte de mieux voir de se placer dans un trou d’obus un peu plus en arrière; vous devez vous faire casser la gueule là où on vous mettra, pas ailleurs."

L'AFRIQUE EN DEUCHE

L'AFRIQUE EN DEUCHE

de Jean-Pierre JUB

ebook (ANNICKJUBIEN) | 9,99 €

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