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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Métope

Métope

de Thanassis HATZOPOULOS

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | 21,00 €

Reprenant l’idée des figures qui ornaient les métopes des temples grecs, le poète et psychanalyste Thanassis Hatzopoulos nous propose une nouvelle lecture des grandes figures (féminines surtout), de l’antiquité jusqu’à nos jours. Étrangères, marâtres, mendiantes, meurtrières, mères ou nourrices du temps passé ou de notre temps, autant de généalogies de femmes qui traversent la vie.
Un poème ouvre le livre Nekuia ou la voûte et un autre À la lumière le clôt, comme un ciel de constellations que la parole met en lumière.

Thanassis Hatzopoulos est l’auteur d’une « poésie à la trame subtile, riche en images tantôt sensuelles tantôt âpres comme la vie. Sa langue reflète la nature du pays qui l’a vue grandir, ici rocailleuse, là douce et pulpeuse, égéenne dans son rythme. Imprégnée de l’histoire et des différentes cultures de sa terre natale. Et toujours porteuse d’un sens qui touche à l’intime de l’homme et de sa société », comme l’a écrit Véronique Briand.

La grande Pâque

La grande Pâque

de Jacques BESSE

LA CHAMBRE D'ÉCHOS (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | 11,50 €

Paris 1960, du vendredi au lundi de Pâques. Jacques Besse, sans logis, le ventre vide, déambule de Montparnasse aux Buttes-Chaumont, d’Austerlitz­ à Sébastopol, passant et repassant par Singe-des-Prés, le cœur de la ville. Marcheur halluciné, insomniaque et fragile, il sillonne les rues et nous entraîne sur un rythme cassé, heurté. À la fois acteur et spectateur de ce parcours que «ses fiancées» viennent hanter, il est comme ivre de son texte à mesure qu’il le vit, sa faim nous tenaille, vraie faim d’amour et de reconnaissance.

«J’entre à Singe-des-Prés comme un hareng défaille. Il y a péché dans les œufs si cette chaleur qui me prend le cœur est contredite. Je m’enfouis dans les rues au sud de la Seine. Quartier des Beaux-Arts. Pas un franc. J’ai affreusement soif et rien à foultre. J’y découvre au hasard un ancien ami, il est bourgeois mais bon artiste. “Bonjour. Tu n’aurais pas cent balles??” Il a peur, ce salaud, mais me les lâche. J’ai cent francs et cherche voluptueusement un zinc.»

Journal amoureux d'un boucher de campagne

Journal amoureux d'un boucher de campagne

de Jean-Pierre ROCHAT

Feuillages (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | 12,00 €

Au jour le jour, cette ballade des femmes du temps jadis… et de leur délicieuse descendance actuelle trace les séquences d’une longue vie amoureuse entre le Val de Travers et le lac de Bienne, avec des mots toujours aussi abrupts pour dire la dureté quotidienne de la vie du paysan de montagne, des mots qui ont la saveur des baies sauvages, une odeur de racines âpre, rugueuse comme la gentiane. Mais le bouchoyeur est un tendre élevé à la dure par l’Oncle Marc dont la figure et la mort sont le pivot de cet hymne à la vie.

«À quoi, pensez-vous ? me dit-elle face à mon stylo levé et mes points d’interrogation dans les lunettes qui se teintaient au soleil. Elle veut peut-être voir mes yeux, peut-être que mes yeux arriveront à lui insuffler tout le bonheur qu’ils éprouvent à la dévisager de près. Je suis couché sur le dos et je ronronne c’est une impression, elle me gratte le ventre, la vérité c’est que je pense à trop de trucs en même temps pour tenir commerce d’esprit lucide. Je suis rempli de tendresse pour elle, un coq chante, nous sommes une fin d’après-midi ensoleillé de printemps précoce, les merles chantent déjà, les merles c’est gratuit et pourtant ça vaut tout ce que tu peux payer très cher à écouter comme concerts et matériel d’écoute compliqué, ensemble dans le silence, les merles viennent se rouler dans nos oreilles comme à la piscine, nous sommes saisis dans le papier cadeau de l’instant présent.»

Une enfance abandonnée, Jean Genet à Alligny-en-Morvan

Une enfance abandonnée, Jean Genet à Alligny-en-Morvan

de Jean-Pierre RENAULT

Enfances (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | 13,00 €

Un éclairage oblique, rasant, porté sur l’enfant Genet, gosse de l’Assistance, « petit Paris » placé chez des villageois d’Alligny-en-Morvan. L’auteur traque l’ombre du poète dans la vieille bâtisse où celui-ci passa son enfance. Dans les herbes des prairies qu’il foule à son. tour, il en révèle l’empreinte. Il réveille les souvenirs des vieux du village et raconte non seulement l’enfant, mais le vieil homme revenu, brièvement, peu avant sa mort.

« Le temps est âpre. Dans le matin gelé tu peux tenir debout sur une branche noire de genêt gelé. Ici la vie t’endurcit, petit. Tu seras dur comme le granit rose et gris, insensible et cynique comme le froid d’hiver, triste comme les ciels gris de neige, sombre genêt gelé. Tu as aussi le sourire étoilé de l’éclatante ?eur jaune du genêt au printemps. Genêt gris, genêt jaune. Tu redescends pour la dernière fois, cette saison, la vache barrée à l’étable. Tu quittes la nature. Seule compagne. »

Géographie Parallèle

Géographie Parallèle

de Michel BUTOR

Carnets (L'AMOURIER) | 19,00 €

Ballotté par grandes vagues / malmené sur les courants / de l’océan mal nommé / je cherche le grand passage / d’un paradis entrevu / à des enfers constatés / écoutant toutes rumeurs / chantant veille et lendemain /
A d’abord été écrit pour cinquante monotypes de Marc Jurt imprimés sur d’anciennes cartes de géographie. Cette présente édition est complétée de textes manuscrits rédigés pendant la même période.

La Fulgurance du geste

La Fulgurance du geste

de Fabienne SWIATLY

thoth (L'AMOURIER) | 11,00 €

“ Pour la séduire, il couvrait de rires son arrogance et finissait ses phrases avec des peut-être. Il aimait son attitude féline même quand elle buvait une pinte de bière. Des plissements rieurs contredisaient son regard timide. Entre eux aucune promesse et surtout pas l’éternité des sentiments, pourtant il y avait cru.”

Une histoire d’amour qui s’échoue sur une rive inattendue : Fabienne Swiatly lui donne une forme minimale captivante par son rythme syncopé. Ce sont de petits drapeaux qu’un geste vif plante tour à tour, où l’on peut lire les transformations qu’opère l’écriture sur le quotidien, celui où l’on aime, celui où l’on meurt... et où il faut poursuivre, malgré tout. Comme une injonction salvatrice à dire l’urgence, ce récit poétique et poignant compose avec beaucoup de retenue les bribes d’un amour aliéné. À lire en apnée, dans la fulgurance du geste.

L'Amour là où les nuits sont vertes

L'Amour là où les nuits sont vertes

de Rienzi CRUSZ

Fonds Poésie (L'AMOURIER) | 16,00 €

Égrenés au fil d’une vie d’errance, expression à la fois sauvage et maîtrisée de bifurcations subies ou choisies, de passions comme d’amours domestiques, de récits de l’expérience quotidienne relevés par la magie de l’écriture, les poèmes de Rienzi Crusz, “Homme-Soleil” dans ses bottes de neige, donnent à entendre une musique fluide et syncopée de tonalités mêlées, à la fois simple et savante, grave, passionnée, riche en images syncrétiques, "tempérée" souvent par l’humour.
Dans la fusion des continents s’accomplit la création poétique, au cœur de variations saisonnières, sensorielles et exotiques.

La Fille sauvage de Songy

La Fille sauvage de Songy

de Anne CAYRE

fonds proses (L'AMOURIER) | 20,00 €

La fille sauvage de Songy – sujet de ce beau roman –  a vécu au XVIIIe siècle, capturée en forêt champenoise par des villageois de Songy.
Des documents officiels, des livres, attestent de quelques événements de sa vie, son baptême, sa mort, mais en laissant de côté, toujours, le ressenti de cette jeune fille. Anne Cayre choisit de combler ce manque, de redonner à celle qui deviendra plus tard Marie-Angélique Le Blanc, une réalité physique et morale dont la privent tous les écrits de cette époque.
En s’appuyant sur les archives, l’auteure imagine avec beaucoup de délicatesse les difficultés et les souffrances éprouvées par cette enfant que l’on voit combattre et résister pour sa survie, puis, petit à petit se familiariser avec le langage et l’écriture, se sociabiliser jusqu’à parvenir, adulte, à une autonomie et à une réflexion qui la sauveront. Ou pas.

Passerelle

Passerelle

de Erwann ROUGé

Fonds Poésie (L'AMOURIER) | 12,00 €

À bord d’un navire, au jour le jour et dans la solitude de la passerelle, l’auteur écrit son journal de veille où se mêlent écrits intimes et poésie.

Le récit, journal de bord, fait passerelle entre les départs et les retours, entre les doutes, les désirs et les manques. Il souligne la tendresse qui s’amarre en lui de l’être aimée, ce qui débarque en même temps à l’intérieur : une tension qui danse avec les extrêmes.
Le navire fatigue et le corps aussi. Dans le noir de la passerelle, il épaule la vague, les lignes tremblantes… Les coups de ballasts réduisent l’allure. L’état de mer le contraint à renoncer à l’accostage. Navire et corps n’en finissent pas de se confondre au silence muet qui s’écrit dans la marge et qui tente de préserver ce qui reste de tendresse.

L'Âge du Christ

L'Âge du Christ

de Jean MAILLAND

fonds proses (L'AMOURIER) | 19,50 €

Écrivain, Jean Mailland est aussi poète, homme de théâtre, de cinéma, de télévision.
Dans L’Âge du Christ, il reprend et renouvelle la forme du journal d’écrivain.  Au jour le jour, prend corps un texte qui mêle plusieurs récits dont les intrigues se font écho et deviennent des métaphores les unes des autres :
Son amour absolu pour Anna Prucnal, la grande chanteuse polonaise, amour qui doit résister aux frontières, aux distances, à la différence des langues.
Son travail d’écriture, qui apparaît souvent écrasant et presqu’infaisable.
L’actualité d’un monde chaotique déchiré par la Guerre froide.

Au fil des pages, le lecteur croise Armand Gatti, Roger Vadim, Roger Planchon, Hubert Beuve-Méry, Jacques Chirac et tant d’autres.
Tandis que ces personnages de la réalité semblent parfois relever de la fiction, les personnages du roman en cours acquièrent une étrange réalité.

Vers les riveraines

Vers les riveraines

de Alain FREIXE

Fonds Poésie (L'AMOURIER) | 13,50 €

Après Avant la nuit (2003), Dans les ramas (2007), Vers les riveraines poursuit la marche entamée avec Comme des pas qui s’éloignent (1999).
Marche tâtonnante, les pas se touchant là où ils s’écartent, enjambées s’efforçant d’être attentives à ce qui vient au devant d’elles se découvrant, mot à mot. Où chemine l’écriture s’ouvrent les sentiers du temps : hier, aujourd’hui et demain s’y croisent, se perdent ici pour réapparaître plus loin. S’ouvrent les questions qui de l’homme sont le sol. Et le ciel.
Vers les riveraines est un livre dont la composition fait alterner textes en prose et textes en vers, donc des rythmes et des phrasés différents. Et tout cela pour que ça tienne : ponts, passerelles, passages.
Vers… l’idée est toujours celle d’un mouvement. Depuis Les Échappées réfractaires qui ouvrent l’ouvrage pour dire la résistance aux très hautes / fortes lumières, celles aveuglantes qui portent / trouent le monde vers ces Jours noirs qui le terminent sans le fermer, spirale de "parfum et musique", couleur noire de l’inattendu et de "l’impossible vivant" (René Char).
Ainsi les "riveraines" sont-elles un des noms possibles pour ce qui en manque. Un des noms pour ces choses qui ne se donnent pas à voir et se voient pourtant. Lueurs à entendre dans le tremblé des rives. Ces riens où trouve à se réancrer le vécu et le temps à se déplier à nouveau.

Alain Freixe

Et à l'eau tu retourneras

Et à l'eau tu retourneras

de Saïd SAYAGH

fonds proses (L'AMOURIER) | 16,00 €

Un narrateur adulte emprunte à l’enfant qu’il fut son regard, encore vierge et pur, pour retrouver ses eaux d’origine :
Je la revois encore aujourd’hui, gracile, riant, barbotant de toute sa joie dans le petit lac salé, à droite des sources d’où jaillissent les torrents qui font le fleuve.
– Elles sont froides, a-t-elle dit en berbère, à propos de l’eau, toujours plurielle dans sa langue.

Au gré des remous, il revoit des femmes libres tomber petit à petit sous la coupe d’hommes maniant un discours descendu du ciel, définitif, inaltérable, chargé de mises en garde et surtout d’hypocrisie. Les belles eaux limpides qui arrosent le Maroc depuis les hauteurs de l’Atlas se chargent d’humeurs pathogènes, de brumes aveuglantes et de vacarmes guerriers.
L’auteur, qui a rendu hommage à la constance de Lalla Zoulikha dans L’autre juive, salue, dans ce nouveau roman, le combat des femmes des montagnes nord-africaines contre l'asservissement et l’avilissement de leur culture.

La Fenêtre du vent

La Fenêtre du vent

de Jeanne BASTIDE

thoth (L'AMOURIER) | 11,50 €

Années 1840, conquête de l’Algérie. La France mène une “ campagne de pacification ”. Joseph, jeune conscrit, a quitté ses vignes et traversé la Méditerranée. Il s’adapte comme il peut à la vie du casernement mais il lui faut bientôt tenir son rôle dans cette tragédie : détruire les récoltes, piller et brûler les villages, massacrer les populations… Alors Joseph tue. Trop, pour lui. Il s’exprime peu ; les mots restent enfouis et tournent sans cesse dans sa tête. Car si Joseph est secret, c’est qu’il habite aussi un autre ciel où il fait corps avec l’intensité de la lumière, l’immensité du bleu, envoûté par le bruit d’une robe froissée qui s’éloigne…

Entre le dit et le non-dit, Jeanne Bastide s’empare de notre douloureux héritage colonial pour interroger, à travers les pensées et les actes de son narrateur, l’ambiguïté de la conscience humaine face à l’amour et à la guerre ; un chant d’exil sensible et fulgurant.

Vieillir est un jeu d'enfant

Vieillir est un jeu d'enfant

de Jacques FERLAY

Fonds Poésie (L'AMOURIER) | 11,50 €

Dans ce titre naïf, le mot important est “ enfant ”.
Vieillir est l’action, enfant celui qui agit.

Dans son jeu l’enfant fait semblant de croire que tout est possible et se soucie peu des aptitudes requises ni de la finitude des êtres.
Ses stratégies ont la souplesse foisonnante de l’imaginaire ; ses pouvoirs, que l’étymologie lui conteste, sont exercés divinement et tous ses sens y concourent sans calcul.
(…)
Ici, dans cet ouvrage, ne figurent que les trésors d’un enfant presque octogénaire dont la vie a vidé pour vous les poches.
N’y cherchez donc pas un savoir quantifié ni reproductible. L’échantillon représentatif est limité à un. Le taux de véracité ne dépasse pas celui de l’évidence du ressenti.
(…)
À vous, lecteur-acteur,
de faire que votre vie garde
le sérieux et la grâce du jeu d’enfant.

Extrait de la préface de Jacques Ferlay

De l'univers visible et invisible

De l'univers visible et invisible

de Cyrille LATOUR

fonds proses (L'AMOURIER) | 17,50 €

Vous ouvrez le livre comme le narrateur entre chez les gens : clandestinement. Vous lisez une page au hasard, vous êtes chez vous. Fin prêt à accueillir les absents qui peuplent ce roman, dont se souviennent le narrateur, jeune homme à la périphérie de sa propre vie, et Monsieur Édouard, personnage rencontré... sur un banc du BHV, avec qui le narrateur passe régulièrement ses après-midis : deux êtres au passé et aux récits radicalement différents, si proches pourtant quand ils posent la question centrale du comment vivre : avec ses souvenirs, fantômes ou apparitions.
Roman aux confins de l'étrange et de la méditation, à l'écriture distanciée mais néanmoins sensible, De l'univers visible et invisible libère une parole et donne foi en la littérature.

Prix du Métro Goncourt 2013

Passion Canavesio

Passion Canavesio

de Michaël GLÜCK

Grammage (L'AMOURIER) | 16,00 €

Premier volume de ce qui serait un triptyque qui trouve son inspiration dans les fresques du peintre Canavesio (peintre italien du XVe siècle) en la chapelle de Notre-Dame des Fontaines à La Brigue, dans les Alpes-Maritimes.
Dans l’ensemble de ces fresques, qui représentent la Passion du Christ et le Jugement dernier, Michaël Glück s’est attaché particulièrement au personnage de Judas, car c’est essentiellement une Passion de Judas que l’auteur “lit” dans ces peintures, Passion librement interprétée par Canavesio.
Michaël Glück renoue ici avec le long poème narratif – vers libres en sept “chants” pour ce premier volume (moi, Judas), prose dominante pour le second en chantier (al fresco), alternance des deux pour le troisième (pittore, traditore).
Un fragment de la fresque (Judas pendu) est reproduit en fronstispice de ce livre.

Marilyn désossée

Marilyn désossée

de Isabelle WéRY

Roman (MAELSTRÖM) | 15,00 €

 

J'aime trop la langue.
Celle aux 18 muscles.
Je la veux contorsionniste.
Qu'elle parle un français animal.
Qu'elle claque aux oreilles, moite et sauvage. Et que les mots flaquent du stylo.
Comme un alcool de corps.
Oui, l'écriture, comme un alcool de corps.


MARILYN DÉSOSSÉE...

Je crois que j'ai écrit un road-movie traversant la vie d'une fille, Marilyn Turkey, qui aimerait bien être et homme et femme, puis animaux et quelque chose de végétation.

Bords de mondes

Bords de mondes

de Martine CORNIL

Photographie, Textes, Poèmes (MAELSTRÖM) | 20,00 €

Vingt-neuf auteurs
Une photographe
Trente regards
Et l’infini des possibles

Avec des textes de :
Luc Baba . Marianne Bastogne . Pascal Blondiau . Francis Dannemark . Xavier Deutsch . Sandrine Emmery . Michèle M Gharios . Théophile de Giraud . Alain Helissen . Paul Hermant . Corinne Hoex . Virginie Holaind . Jean Jauniaux . Michèle Lenoir . Françoise Lison-Leroy . Veronika Mabardi . Rony De Maeseneer . Daniel Martin-Borret . Serge Noël . Colette Nys-Mazure . Kenny Ozier-Lafontaine . Patrick Placentino . Vincent De Raeve . Milady Renoir . Luc-André Rey . Dana Shishmanian . Vincent Tholomé . Christine Van Acker . Catherine Ysmal

Le Chevalier rouge

Le Chevalier rouge

de LUVAN

reEvolution (MAELSTRÖM) | 15,00 €

« II était une fois, une forêt profonde. À côté de cette forêt profonde, un village peuplé de gens superficiels. »

Lorsque Viggo prend le train, il n'a pas d'autre ambition que de rester cet homme de trente ans, passablement heureux mais vierge de souvenirs d'enfance. Il s'apprête pourtant à devenir le Chevalier rouge, acteur involontaire d'une série d'aventures oniriques et cruelles. Où les vaches s'ouvrent, les sorcières coulent, le petit poucet deale et les chats font parler swahili.

LE BLUES DU 21? SIÈCLE & AUTRES POÈMES

LE BLUES DU 21? SIÈCLE & AUTRES POÈMES

de Tom BURON

Poésie (MAELSTRÖM) | 3,00 €

sur tous les chemins je vous vois vous tordre avec la 
psyché éther sur des bords de vie juteux à la recherche
d’un temps à gagner d’une perle à ramener aux nerfs
dansant comme des indigènes centenaires [ ... ]

où tu vois des failles bleues tachetées dans le ciel et t’y
engouffres pour mettre tous les lampadaires de cette
putain de cité dans un mot cru à en repeindre le tout

et puis je m’en fous royalement puisque je marcherai
sur ce siècle comme un funambule nerveux

inondant les ruelles de larmes acides

bruyantes comme les locomotives du soir

NOSTALJUKEBOX

NOSTALJUKEBOX

de Tom BURON

Poésie (MAELSTRÖM) | 3,00 €

Nostaljukebox 
fumant de fulgurances,
allons jaser sur les variations
Nostaljukebox
Sanctuaire des profanes pour quelques pièces de cristal,
du cèdre d’Ôgygia pour les assoiffés qui ne
manquent jamais de s’engouffrer dans les bouquets,
brumes orgues,
les ravins des veilleurs du miroir aux souvenirs
effluves irréversibles —
Vois les pendules aux griffes embarquées,
Voilà qu’ils arrivent,
Ils viennent pour nous prendre.
Nostaljukebox
fumant de fulgurances,
allons jaser sur les variations

« Buron représente la contemporanéité de demain, ce qui
nous agrippera tous dans les jours à venir de la poésie. »
Jack Hirschman

La FORÊT-MÉMOIRE

La FORÊT-MÉMOIRE

de Chantal DELTENRE

Roman (MAELSTRÖM) | 12,00 €

"C’est une forêt-mémoire que la petite fille s’était inventée, à la manière de Poucet perdu dans sa forêt. Ses cailloux blancs n’étaient pas des pierres ordinaires, mais des boules à neige, sphères transparentes que l’on achète chez les marchands de souvenirs. Elles abritent la réplique miniature de sites ou monuments et s’emplissent de flocons de neige quand on les agite. Le souvenir disparaît alors un moment, puis renaît comme par enchantement."

"À la première lettre de mon patronyme, ma main s’arrête, le feutre tombe.
Ce nom que je m’apprête à écrire, n’est pas le mien. Il est aussi lourd à porter que la valise pleine de grands bocaux remplis des humeurs maladives de mon père que j’essaie d’enterrer en vain."

Une femme apprend la mort de son père qu’elle n’a presque pas connu.
Mais plutôt que sceller l’oubli, cette disparition ravive les rares souvenirs de lui. Dans la forêt-mémoire qu’elle s’était inventée enfant, ce père jusque-là absent occupe peu à peu toute la place.

Sur le temps d’un atelier des patrimoines qu’elle anime avec des enfants migrants, elle arpente la forêt, marche sur les traces de la perte, de l’égarement. Les patrimoines ne sont que leurs propres histoires, les jalons de la mémoire, qui s’écrivent du pays d’enfance au pays d’accueil. C’est en les aidant à poser leurs repères qu’elle retrouve peu à peu les siens.

Par-delà le deuil, La Forêt-Mémoire est le récit onirique et réel d’une redécouverte de soi, des autres, au travers de parcours singuliers qui, tous, s’entremêlent.

Filles seules

Filles seules

de Marianne COSTA, Vince LARUE

Bande dessinée (MAELSTRÖM) | 15,00 €

Les héroïnes de ce recueil sont rock ou hippies, intellos ou pas très futées, psychologues ou borderline psychotiques, mais un point commun les rassemble : elles sont seules, très seules.

Heureusement, elles ont une vie intérieure prolixe.

Il suffit de leur tendre un micro pour qu’elles s’inventent tout un arsenal de fantasmes amoureux, d’aventures sexuelles et de voyages initiatiques…

Bienvenue dans le monde déjanté des Filles Seules, et n’oubliez pas votre gilet de sauvetage.

 

Un premier scénario de BD pour Marianne Costa avec la complicité du dessinateur Vince Larue.

 

Marianne Costa

Du Tarot à la traduction, de la poésie aux Fictions Réparatrices, du roman au rock’n’roll en passant par les sagas familiales et les labyrinthes de la mémoire, toute l’activité de Marianne Costa tourne autour de la poésie et de la narration. Co-auteur avec Jodorowsky des livres La Voie du Tarot et Métagénéalogie, traductrice à ses heures (Lawrence Ferlinghetti, Anne Waldman), elle a publié un roman et plusieurs recueils de poésie (dont trois chez maelstrÖm). Quand elle n’est pas à Paris en train d’arroser ses plantes, elle parcourt le monde pour enseigner Tarot et Psychopoésie, rêver au bord du Gange ou danser le tango à Buenos Aires.

Filles seules est son premier scénario de BD.

www.mariannecosta.com

Vince Larue

Autodidacte, originaire de Cherbourg, Vince Larue multiplie depuis 2010 les collaborations littéraires en tant qu’artiste visuel et illustrateur.

Révélé par son travail pour 13e Note Éditions avec l’auteur écossais et moine bouddhiste Barry Graham, les deux hommes publient en 2012 le roman graphique Dark heat.

Bénéficiant du réseau de Graham alors basé à Phoenix en Arizona, qu’il s’approprie et développe, Vince Larue coordonne et illustre le projet Southwest Noir, paru en 2016, auquel contribuent une dizaine d’auteurs dont James Sallis (auteur de Drive), Larry Fondation, Barry Graham...

Filles seules, écrit par Marianne Costa, est sa première publication en langue française.

www.vincelarueart.com

 

Walvis Blues

Walvis Blues

de LUVAN

Bruxelles se conte (MAELSTRÖM) |

Pas de texte sur la quatrième de couverture

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