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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

UN HOMME PEND

de Jérôme BERTIN

Poésie (LE FEU SACRÉ ÉDITIONS) | Paru le 01/01/2016 | 9,00 €

« Taxi, le cimetière SVP. Je devrais m’acheter une arme à feu et tirer sur des dentistes ou des notables. Puis je retournerais l’arme contre moi. J’ai les mains moites. Une crampe me saisit au mollet. C’est la super loose. Au sud rien de nouveau. Je dois travailler. Je dois écrire. Une journée sans travail et je sombre dans une dépression profonde. Je regarde le ciel. J’ai les yeux griffés. Remplis de mouches. Bientôt je serai aveugle. Incapable de mater les hanches qui tanguent sur les trottoirs de Mars. J’ai le moral dans les chaussettes. Le pied qui pue. Trois points pour la camarde. Je suis un suicidé raté de la société. »

Le roman de Baudelaire

de Pierre-Adrien MARCISET

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 01/01/2016 | 14,00 €

Trois garçons étranges, presque des hommes, violent délibérément le couvre-feu d'un Paris à la fois tangible et fantasmatique. Plusieurs factions politiques se sont partagé la France en une nouvelle féodalité, dans laquelle les trois Maisons majeures des Dulac, des Arcadet et des Byron mènent une sanglante guerre d’influence. Un compromis réside encore dans le découpage en trois huit de la capitale : de 2h à 10h circule et prospère toute la pègre indépendante, de 10h à 18h le commun des mortels sous le regard de la Maison Byron, tandis que le créneau de 18h à 2h appartient entièrement aux Dulac.

 

Mais Charles Byron n'en a cure. Accompagné de son garde du corps, Jules, et de Paul son porte-voix, il profite opportunément d'un crépuscule qui ne semble pas vouloir finir et poursuit n'importe quelle piste qui pourrait les mener à Malika, l'ancienne petite amie de Charles disparue depuis plusieurs jours. Des quartiers de prostitution aux rutilantes tours de la Défense, ils ne cessent d'arpenter la ville sous le soleil rouge et figé. Alors que la trace de Malika se précise, les contours de la réalité, eux, s'obscurcissent : Charles ne cesse de croiser un étrange regard jaune à la voix métallique, tandis que les humains ne s'aperçoivent même plus de l'avancée, au cœur du métro et des cavités sombres, des ténèbres qui rongent chaque jour un peu plus les âmes et les corps. 

 

L'auteur :

 

Pierre-Adrien Marciset est un jeune écrivain français. Né en 1988 il grandit dans le sud de la France au sein d’un petit village de l’Aude. Passionné de littérature, il vit aujourd’hui à Paris où il obtient un Master en Lettres Modernes, et se consacre à l’étude de la figure du Diable dans les littératures européennes (versions du mythe de Faust). Le roman de Baudelaire est son premier roman.

L'eau en Asie centrale. Enjeux et défis contemporains

de Alain CARIOU

Cahiers d'Asie centrale (PÉTRA) | Paru le 22/12/2015 | 30,00 €

L’Asie centrale est terre de contrastes et de paradoxes. Comme son nom l’indique, cette Asie se situe au cœur du continent le plus massif, ce qui lui confère sa tonalité aride bien reconnaissable à l’extension des vastes étendues désertiques. En dépit de cette aridité continentale, la région n’est pas pour autant dépourvue d’eau, car de puissants fleuves la traversent et fécondent des cités entourées d’oasis parfois millénaires et de vastes périmètres irrigués développés depuis plus d’un demi-siècle. Ce singulier paradoxe de l’abondance de l’eau au cœur de l’immensité aride tient à l’existence d’un puissant encadrement montagnard méridional étiré de la Caspienne à la Chine. Les montagnes jouent le rôle de château d’eau pour les territoires de plaine et de piémont où se concentrent les sociétés humaines.

Pour autant, la question de l’eau en Asie centrale est désormais source de préoccupations. Sa disponibilité ne cesse de diminuer sous l’effet combiné de la croissance démographique, des progrès du développement urbain et des activités extractives. Il en résulte une inéluctable augmentation de la mobilisation de la ressource ainsi qu’une dégradation de la qualité des eaux, avec l’accroissement des rejets. La pénurie se mesure à l’aune de la disparition des écosystèmes humides (région de l’Aral, du Balkhach et du bas Tarim) et au recul des terres irriguées dans certaines régions d’Ouzbékistan, du Turkménistan et du Xinjiang.

Cette menace du manque d’eau exacerbe les réactions concurrentielles entre secteurs économiques (agriculture irriguée, hydroélectricité, demande urbaine ou industrielle), mais surtout entre États. Comme l’eau en Asie centrale a surtout pour caractéristique d’être internationale en raison de l’existence de nombreux cours d’eau transfrontaliers, la question du partage de l’eau est source de tensions. Il règne à l’heure actuelle une lutte d’intérêt entre les États montagnards de l’amont (Kirghizstan, Tadjikistan), pourvoyeurs de la ressource, et les États de l’aval, surtout consommateurs de la ressource (Ouzbékistan, Turkménistan, Kazakhstan).

Ce numéro présente huit contributions qui explorent la problématique générale de la gestion de la ressource, laquelle nécessite de se pencher sur les acteurs, les usages, les pratiques et les territoires de l’eau. Les analyses riches et variées sont portées par des chercheurs occidentaux et centrasiatiques qui recouvrent un large spectre disciplinaire (géographie, histoire contemporaine, économie, ethnologie, anthropologie, science politique, droit international). Elles invitent à débattre des tensions liées à l’eau qui relèvent surtout d’une crise de gouvernance.

 

Alain Cariou est maître de conférences à l’Université Paris IV-Sorbonne, spécialiste des questions d’environnement, d’aménagement et de développement dans les régions arides, notamment en Asie centrale et au Moyen-Orient.

Texte-île - île-texte

de Jacques ISOLERY

Fert'îles (PÉTRA) | Paru le 16/12/2015 | 25,00 €

Dans L’Inassouvissement, Witkiewicz faire dire au jeune Genezyp Kapen : « Moi, j’aime la littérature, car pour moi, il y a là plus de vie que dans ma propre existence. La vie est là, plus concentrée qu’elle ne le sera jamais dans la réalité. Le prix de cette condensation est l’irréalité… ». Il ne manque certes pas de termes pour désigner ce phénomène de condensation qu’opère l’œuvre d’art : nature concentrée ou gullivérisée, modèle réduit, maquette, miniature, microcosme...

L’art, écrivait Valéry, restitue un maximum (de référents, de sensations…) par un minimum de moyens sensibles, il est « un modèle fini d’un mode infini ». Or, il se trouve que ce sont là les termes mêmes qui, très souvent, cherchent à caractériser l’insularité : du maximum contenu dans un minimum...

De l’œuvre à l’île, les images, analogies et métaphores présentent d’ailleurs un étonnant pouvoir de réversibilité. Concentration, condensation, réduction, miniaturisation : au sein de la diversité des textes et des genres, certains relèvent plus spécifiquement de l’analogie monadique, d’autres de l’archipel ou d’une pensée continentalisée. Inversement, les îles ne sont-elles que des « textes-îles », des réalités exclusivement soumises à des systèmes de modélisation ? Qu’en est-il de la valeur de ces analogies terme à terme entre espace insulaire et texte littéraire ?

La Vierge noire

de Virginie CARILLO

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 15/12/2015 | 3,50 €

Mamita fut déportée toute petite en camp de concentration... elle en est revenue et à travers ce texte, ponctuée de poèmes, l’auteure retrace l’histoire de cette gitane, sa grand-mère et au delà d’elle l'histoire des siens, la mémoire perdue, les coutumes, les moments cachés et les peurs.
Sur scène, texte, chansons, musique et danse donnent un
spectacle vivant, joyeux, coloré, flamboyant, âpre, à l'image de ce peuple haut en couleur.

Cendres dispersées

de Jacques JOUANNEAU

Corsaire (CORSAIRE) | Paru le 13/12/2015 | 12,00 €

 

 

Que se passe-t-il derrière le titre surprenant de Cendres dispersées ? Simplement des mots, des phrases en forme de pensées, réflexions, raisonnements… avec ici et là un coup de gueule sur ce qui agace !

Une brève réflexion sur l’ouvrage d’un peintre, l’interpré­tation d’une chanteuse, le comportement des députés en séance ; la remarque concernant le stradivarius de David Oïstrakh, la Babylone des Akkadiens ou l’œuvre de Mère Térésa. Des chroniques de Jean d’Ormesson aux Vêpres de Rachmaninov ou aux tableaux de Turner. Et parfois vous verrez l’auteur tirer la langue au législateur, aux anglo­philes et même à la Joconde ou faire un pied de nez à la publicité, à Wall Street et au royaume de Bourgogne !

Et à tout instant, sous un affleurement de spiritualité, vous percevrez le clin d’oeil bienveillant à la Loire, écharpe soyeuse posée sur l’épaule de la France.

Jacques Jouanneau est un écrivain qui défend un mode de société plus respectueux des hommes et de la terre. Il a publié Rougeux, passeur de Loire et Prodiges de Loire.

Ecoute le silence du monde

de Paul-Henry VINCENT

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 11/12/2015 | 14,00 €

C’est avec justesse que Paul-Henry Vincent fait ressortir à travers le rapide portrait d’un enfant autiste, sa proximité avec tous les êtres dépourvus de langage verbal. S’adressant également aux boulimiques de la parole qui souffrent de leur côté, il préconise un rapprochement entre ces deux extrêmes par l’écoute mutuelle. L’écoute au-delà du silence.

Écouter ce silence ?c’est pénétrer un univers inconnu, une poésie non formulée encore.

C’est aller vers l’essentiel ?de ce qui ne se dira pas.

C’est entrevoir ce qui nous est habituellement inaccessible

l’inouï, l’indicible…

Animots

de Jean-Jacques MARIMBERT

Pleine Lune (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 08/12/2015 | 15,00 €

Un chien

Un chien cul pelé

poil mité suit

de près un nuage

s'en va flairer

trottinant queue

vrillée une flaque

de lumière au pied

du chêne tombé

trou béant terre

noire et huileuse.

 

Il grogne oreilles

pointées mord le

vent et la pluie

les yeux soudain

crevés par un

os décharné

sucé depuis des

lunes par le suc

des racines le

silence de l'oubli.

Jean-Jacques Marimbert est né au Maroc au milieu du xxe siècle. Médecin à l’hôpital de 1977 à 1982, dans la région toulousaine, il enseigne la philosophie (1984) à l’Université de Toulouse 2 Jean-Jaurès depuis 2001. Écrit et publie depuis une vingtaine d’années (nouvelles, romans, récits, fictions poétiques, essais, littérature pour la jeunesse).

Étienne Lodého, peintre-graveur, est né à Lisieux en 1953. Il a étudié aux Arts-Appliqués de Sèvres et à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il expose depuis 1975. On peut découvrir son travail sur www.etienne-lodeho.fr

Léo tout faux

de Claude CHARLES

Dépendances (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 03/12/2015 | 20,00 €

" Mon idée est d'une simplicité biblique, on remplace le numéro de compte d'Uniphone par le nôtre dans les enregistrements et on les remet en circulation. Ni vu ni connu, l'argent vient chez nous au lieu d'aller chez eux !"

Léonce, dit Léo, a conçu un hold up en ligne qui doit rapporter deux cents millions d'euros. Il constitue une équipe d'experts, dont Carole une ancienne maîtresse. En bon manager, il parvient à juguler les conflits lorsque les intérêts et les caractères s'affrontent et malgré les complications et les retards, le projet est bien parti pour aboutir. Mais Léo est un homme à femmes et celles qu'il a approchées, recrutées et séduites pourraient bien se révêler impitoyables.

À travers la préparation d'un coup fabuleux, Claude Charles dresse un tableau saisissant des mœurs contemporaines où les femmes ont pris le pouvoir.

Claude Charles est l'auteur de deux romans parus chez ETT : " Embellie " et " Fauves entre eux ".

Triptyque

de Marie-Anne BRUCH

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 01/12/2015 | 12,00 €

Tu rêves de retrousser les jupons en dentelle de la mer

Quand ce monde ne tient que sur des faux-semblants
Pouvons-nous y risquer une parole vraie ?

Ma date de naissance est à moitié morte

 

Tels sont quelques-uns des vers de Triptyque, livre anthologique réunissant trois recueils écrits entre 2000 et 2015. 

 

Parce que nos émotions sont multiples, bigarrées ou encore en demi-teintes, Marie-Anne Bruch a choisi de les explorer par le biais de diverses formes poétiques (sonnets, vers libres, poèmes en prose) qui se complètent sans se heurter.

 

Ecrire des sonnets au 21ème siècle, ce n’est pas un anachronisme, encore moins l’effet d’une douteuse nostalgie, mais c’est une manière originale de revivifier notre modernité. De ce recueil de sonnets – intitulé Feue l’étincelle – Bertrand Degott a écrit que “leur désinvolture un peu mélancolique et désabusée fai(sai)t penser à Laforgue.”

 

Plumes dans le Vide, par l’emploi du vers libre, répond à un désir de concision et de clarté, et explore le thème complexe et souvent déroutant de l’identité. Les Frontières Intérieures tentent de sonder les profondeurs de l’âme, dans une prose pleine de visions et de résonances.

 

Triptyque est suivi de Voix Croisées, où les voix de Denis Hamel et de Marie-Anne Bruch alternent, dans un subtil jeu d’ombres et de lumières.

 

Les auteurs : 

 

Marie-Anne Bruch, née en 1971, commence à écrire des poèmes en 1989 et reçoit le Prix Arthur Rimbaud en 1996. Elle fait paraître les recueils Écrits la nuit (Polder, 2014) et Tableautins (Lanore, 2004). Se consacrant pleinement à l’écriture à partir de 2008, elle collabore à plusieurs revues, parmi lesquelles Friches, Décharge, Les Cahiers du Sens, À l’Index, Arpa, Le Coin de Table, ou encore Traction-Brabant

 

Denis Hamel est né en 1973. Commence à écrire de la poésie en 1999. Publie un recueil chez Polder en 2015. Un autre recueil est à paraître chez Petit Pavé en 2016.

Entre deux bleus

de Marie-Stéphane VAUGIEN

Témoignage (ENVOLÉMOI ÉDITIONS) | Paru le 01/12/2015 | 14,00 €

Après son dernier atterrissage professionnel, Marie-Stéphane Vaugien ressent le besoin de nous faire partager son expérience. Avoir eu la chance de rencontrer l’homme, la femme, l’enfant de tous les continents ; savourer le plaisir des destinations lointaines, découvrir, s’enrichir de mille langues, mille saveurs, autant d’odeurs et musiques, un foisonnement de cultures et de paysages envoûtants. Mais aussi, souvent, côtoyer sous toutes les latitudes, parfois même toucher du doigt, voir ou entendre, la misère universelle, la bêtise humaine, les catastrophes naturelles, les conflits armés, la souffrance… Et tout cela, trop brièvement entre deux vols.

Le métier d’hôtesse de l’air, c’est, de plus, passer sa vie à parcourir lemonde sans pouvoir jamais véritablement l’embrasser. Une vie toujours ailleurs sans être jamais vraiment là, sans avoir le temps de bâtir un foyer, de construire son « sweet home » au bord du fleuve. Une vie de paraître où l’on doit sans cesse rassurer les voyageurs, mais où vous trouvez bien peu de monde à qui vous confier. Une vie de sacs et de ressacs dans l’océan du ciel avec souvent comme seuls bagages plusieurs heures de décalage horaire et une courte nuit d’hôtel. Une vie qui vous donne quelques fois le vertige de l’être.

Dans cet ouvrage, loin du cliché, et de l’image d’Épinal que nous nous faisons du métier d’hôtesse de l’air, Marie-Stéphane Vaugien nous fait partager sa vie nomade par petites touches, d’une destination à l’autre, d’une rencontre à l’autre, nous fait visiter les coulisses d’une profession aussi mal connue qu’exigeante, avec tact et humanité.

Bienvenue à bord !

Le Coq Catalan

de Albert BAUSIL

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 20/11/2015 | 18,00 €

« Un beau jour j’ai vu la Poésie, la Poésie en chair et en os, la Poésie faite homme ; oui, tout en BAUSIL était poésie : sa démarche gazelleuse, son chapeau oiselin, le pli de son pantalon et le zig-zag de son œil, son je ne sais quoi, son rien, son lui, sa demeure, sa sœur que j’adorais. L’avez-vous vu grimper à Font-Romeu, ou rire, ou vous sauter au cou. Ah ! le délicieux spécimen d’humanité ; ah ! le poète ! Dire qu’il y a des types qui ont vu Jésus, Barberousse, Citroën, moi, moi j’ai vu, de mes yeux vu, vous dis-je la Poésie. »

Joseph DELTEIL (À la mémoire d’Albert Bausil, Tramontane N° 283-284, mars-avril 1947)

Coffret jaune 5 petits Platons : Socrate est amoureux, Épictète, Leibniz, Einstein, Hannah Arendt

de Salim MOKADDEM, Yan MARCHAND, Jean Paul MONGIN, Frédéric MORLOT, COLLECTIF

LES PETITS PLATONS (LES PETITS PLATONS) | Paru le 19/11/2015 | 39,00 €

Retrouvez 5 petits Platons dans une offre exceptionnelle !

Socrate est amoureux, Épictète, Leibniz, Einstein, Hannah Arendt en format poche, dans un splendide coffret coloré... à tout petit prix : 5 albums pour 39 € !

En partenariat avec Télérama, Le Monde et La Vie

Les Mystères d'Héraclite

de Yan MARCHAND, Donatien MARY

LES PETITS PLATONS (LES PETITS PLATONS) | Paru le 19/11/2015 | 14,00 €

Des hommes très intelligents promettent des choses impossibles : la paix sans la guerre, la gloire sans l’oubli et la vie sans la mort. Demain, ils nous annonceront l’été sans l’hiver et le jour sans la nuit.
Mais moi, Héraclite, suis-je un âne que l’on peut promener en agitant de la paille ?


L'auteur : Comme il n’est jamais trop tard, ni trop tôt, pour se trouver soi-même, Yan Marchand propose aux enfants comme aux adultes de philosopher quotidiennement. Il réside à Brest, cité construite sur les ruines d’empires qui se croyaient immortels.

L'illustrateur : Après des études en illustration à Strasbourg, Donatien Marys’est consacré à la mise en images de récits en tous genres. Il s’est acoquiné avec Karl Marx (Les petits Platons, 2010) avant de se faire une spécialité des fables animalières avec Épictète et Héraclite, ce qui ne l’empêche pas de partir chasser le dinosaure ou la baleine chez d’autres éditeurs.

Le Roman d'Henri IV. La jeunesse du roi

de Heinrich MANN

Voix d'ailleurs (PÉTRA) | Paru le 19/11/2015 | 30,00 €

Traduit de l'allemand par Albert Kohn

Préface de François Bayrou

Présentation de Lionel Richard

Postface de Hans Harje

"S'il n'est que littérature adaptée à l'histoire, ou histoire adaptée à la littérature, le roman historique déçoit. On ne sait ce qui agace le plus - une vérité limitée au costume, à la superficie, ou l'absence de vérité interne, d'inspiration. D'un Jules César, d'une Cléopâtre, nous attendons autre chose encore que les actes connus, les gestes convenus. L'histoire les a haussés à un plan où ils excitent notre attente, restent vivants, toujours capables de pensées, de volontés étonnantes. Il n'est que d'aller dans leur ligne, et plus avant. Ainsi Shakespeare. Ainsi, à la façon shakespearienne, Heinrich Mann. L'essentiel de ce roman d'une époque où tout était rmis en question est que l'auteur remet à son tour tout en question. Et cela à la façon du XXe siècle, dans la mesure où elle s'apparente à celle du XVIe.

Nombre de problèmes aujourd'hui sont les mêmes qu'alors, ou plutôt aujourd'hui comme alors tout devient problème."

Félix Bertaux, compte rendu de "La jeunesse du roi Henri IV", La Nouvelle Revue Française, novembre 1935.

Asparagus Green

de Alan JOHNSTON

DOUBLE JEU 16,5 (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 28,00 €

Alan Johnston est un artiste naturaliste confirmé. Ce livre est le résultat de quatre résidences effectuées par l’artiste dans le Japon rural à chacune des quatre saisons. Sans être didactique, il nous permet de découvrir et ressentir toute la beauté et la richesse de la nature dans cet archipel si particulier. Les notes écrites, les croquis, peintures et aquarelles s’allient pour nous permettent de goûter à ces longs moments de contemplation des plantes, des animaux, des gens et des lieux. A tel point que parfois on en oublie même le temps qui passe.

Chacha à Paris

de Jocelyn KAO

DOUBLE JEU 13 (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 20,00 €

Une promenade dans Paris illustrée par une jeune Taïwanaise amoureuse de notre capitale.

Trente-neuf pages délicates qui nous présentent toutes les facettes et les bonnes choses que peuvent nous offrir Paris.
Entre la Madeleine, le canal Saint-Martin, le Bon Marché et les ponts de Paris elle nous entraîne à la découverte des bars, du bon vin, des macarons et des chocolats chauds. Un art de vivre qui l’enchante… « Je t’aime Paris » nous dit-elle !

Femme Renarde

de Julie GRUGEAUX

DOUBLE JEU 13 (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 20,00 €

Un livre « attrape-rêve » ou rêve et réalité se mélangent. Recto et verso s’animent des magnifiques peintures/collages de Julie Grugeaux.

Une femme s’endort et se rêve Renarde. Renarde qui s’endort à son tour et se rêve Femme.

Le texte de Stéphanie Lafitte nous accompagne à travers ce voyage inspiré de contes Amérindien, Celte et autres où l’humain et l’animal sont reliés et vivent en harmonie.

La chose la plus difficile

de Francesca FARAVELLI, Stefano FARAVELLI

DOUBLE JEU (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 20,00 €

Stefano et Francesca Faraveli vivent à Turin. Stefano est un « carnettiste » de grande réputation. Il peint et écrit sur le monde où il se promène avec sa femme. Dans ce livre, ils répondent à une de ces questions qui peut hanter nos esprits :     « De combien est longue la langue du fourmiller ? ». Au recto, la machine qu’il nous faudra construire pour arriver à nos fins et au verso, le mode d’emploi et surtout, où trouver un fourmilier… cela va sans dire : à la Samaritaine ! Ce livre s’appuie sur une des citations la moins connue (et pourtant essentielle) de Charles De Gaulle.

Mon village au bord de l'eau

de Olivier COUQUEBERG, Tati MOUZO

DOUBLE JEU (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 20,00 €

Quinze tableaux de Tati Mouzo ont inspiré autant d’histoires à Olivier Couqueberg. Un mariage pleinement réussi.
Histoires courtes et débordantes d’humanité dans une écriture poétique, simple et profonde qui accompagne les peintures.
Des peintures où l’humain semble en apesanteur, en attente, un moment immobile pour prendre le temps d’écouter son cœur. Couleurs, formes et agencement nous donnent ce luxe d’une méditation où le vide s’emplit de poésie.

Transmission

de Alain FLECHE

Simple je (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 25,00 €

Alain Fleche travaille le bronze depuis 1987. Artiste autodidacte il créer crée des bijoux et réalise des sculptures illustrant les questions que posent notre existence. L’auteur – et créateur – habille ses sculptures de ses réflexions. Une recherche philosophique, un travail qui nous invite à un banquet : trouver du sens à nos intuitions. À travers, entre-autres, l’Homme qui marche, l’Arbre, le Brouillon d’architecte ou encore la Quête, il nous amène à penser à notre condition humaine avec beaucoup de cœur… l’essentiel !

Anacoluthe

de Laurent GRISON, Nathan R. GRISON

Simple je (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 25,00 €

Un dialogue poésie/photographie entre père et fils porté par la notion de l’anacoluthe : « tournure de phrase par laquelle on abandonne une construction commencée pour en prendre une autre ».

Le fils Nathan R. Grison voyage autour du monde et ramène ses images ; son père, Laurent Grison, y pose sa poésie.
Une structure de livre pleine de simplicité et de cette force puisée dans les espaces entre les lignes.
Les feuillets sont cousus et le livret obtenu collé sur une couverture en carton noir. L’objet participe pleinement à la magie de la poésie des mots et des photographies.

Lente à ressusciter

de Delphine HORST

Pas de côté (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 5,00 €

Lente à ressusciter, « petite forme », très court texte, revient sur la mort d’une sœur, partie très jeune. Aucun pathos cependant, aucun apitoiement. Pas un « tombeau » non plus, au sens littéraire du terme : ni élégie ni nostalgie. Une prose ciselée, reprenant « la longue marche commencée dans les maquis de l’enfance dont elle a perdu les sentiers ». Paysage de sous-bois, d’humus, bruissement de feuilles, enfouissement, où « sous sa robe de peau chiffonnée elle ne bouge plus », puis huis clos d’une chambre, d’un « coin du lit ». Plongées, replongées dans la douleur, « l’ulcère et son cratère », « roulis d’un bord à l’autre du temps où les débris s’accumulent sur les étais renversés épars », pour enfin « au matin fraîchement remué [faire] la promesse que la sève de certains gestes moussera dans les fruits du jour ».
Mais qui est l’« évanouie », l’« endormie » que Delphine Horst vient « ranimer », « lente à ressusciter » ? Laquelle des deux sœurs, de la morte ou de la vivante ? C’est sans doute dans cette ambiguïté que réside toute la force de ce texte, « dans cette langue sans pillage que personne d’autre ne parle », langue de terre, de chair, fiévreuse.

Noise

de Stéphane KORVIN

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 15,00 €

« je porte des silences, de l’herbe pour oubli, j’investis certains passages, des inventions qui s’aimantent à peine, les places sont tristes, j’achète des fleurs, qu’il faille ôter ses yeux de peur de les noircir, tu mens, je ne suis pas un cadavre, le récit d’une peine, je ne vais pas pleurer non plus, si les gens meurent c’est qu’ils ont une fonction à accomplir, un mensonge et attendre qu’il passe, c’est une séance, elle fixe, et quand je retourne au travail personne ne voit mes rêves »