Connexion

l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Libre à elles

de Laurence SANTANTONIOS

Document (MAUCONDUIT) | Paru le 05/10/2018 | 18,50 €

Près d’une femme sur cinq en Europe n’a pas d’enfant à quarante ans ; de plus en plus souvent, il s’agit d’un choix. Paradoxalement, le désir d’enfant n’a jamais été autant affiché. Pour tenter de comprendre cette nouvelle donne anthropologique, Laurence Santantonios a rencontré une quarantaine de femmes qui revendiquent de ne pas être mères. À leurs témoignages, elle mêle allègrement sa propre trajectoire de vie et son expérience de la maternité.
Dans ce texte vivant et documenté, ponctué d’entretiens et de textes d’écrivaines, l’auteure aborde les questions sans tabou et s’insurge contre les stéréotypes. En comparant son expérience à celle des femmes qu’elle interroge, elle place le lecteur et la lectrice au cœur même du mystère de ce choix : avoir ou ne pas avoir d’enfant.
Libre à elles, un éloge de la différence, une incitation à la liberté de penser et de se comporter.

Psychologie de la connerie

de Jean-François MARMION

Barbara (EDITIONS SCIENCES HUMAINES) | Paru le 04/10/2018 | 18,00 €

Un monde sans connards est possible!

En fait, non. Désolés.

Mais ça n’empêche pas d’y réfléchir.

La connerie, chacun la connaît : nous la supportons tous au quotidien.

C’est un fardeau. Et pourtant les psychologues, spécia­listes du comportement humain, n’ont jamais essayé de la définir.

Mieux la comprendre pour mieux la combattre, tel est l’objectif de ce livre, même si nous sommes vaincus d’avance.

Des psys de tous les pays, mais aussi des philosophes, sociologues et écrivains, nous livrent ici leur vision de la connerie humaine.

C’est une première mondiale.

Et peut-être une dernière, profitez-en !

Evidence

de Jenny TROLLIET

Fiction (5 SENS) | Paru le 02/10/2018 | 11,00 €

Raphaël est un acteur dans un petit théâtre de Paris. Il aime son métier, faire rire les gens et donner la possibilité au public d’exprimer ses émotions. Dans son nouveau quotidien plein de liberté, Raphaël se remémore son voyage en Inde et sa rencontre avec Aatma, un personnage énigmatique, source de vérité. Un jour, durant ses rêveries matinales, il reçoit un SMS de Lucie. Une évidence.

Jenny Trolliet

Jenny Trolliet, écrivain et éveilleuse de conscience. Réalise des soins énergétiques, écrit par passion et intuitivement par le biais de ses guides ou anges gardiens. Peint, dessine, chante et aime la vie. Se passionne pour la vérité et la partage au Monde.

Kilogramme zéro

de Martine ROFFINELLA

Fiction (5 SENS) | Paru le 02/10/2018 | 9,30 €

« Au début elle ne se pesait pas cinq fois par jour. Sa balance n’était qu’une amante occasionnelle. Ce n’était pas encore son idole. Elle se contentait donc de relever les différences de poids entre le matin et le soir. D’abord il n’y eut pas de frayeur. Elle constatait. Cent grammes de pris ou de perdus. Une broutille de différence entre deux pesées quotidiennes. Puis quand les cent grammes venaient en plus cela commença à la contrarier. Zut j’ai grossi disait-elle. Ensuite il fallut trouver une explication à cette prise de poids dans la même journée. Repérer l’aliment responsable de cela. Ainsi commença le début de la hantise que lui inspirèrent bientôt ces pesées qui du même coup et obligatoirement se multiplièrent. »

Dans un monde où l’apparence prime et impose sa dictature de normes physiques codifiées, Kilogramme Zéro trace l’histoire presque indicible d’une femme aux prises avec son corps. Très vite elle s’aperçoit qu’au-delà de ses formes, c’est son existence propre qui est en jeu, mise en balance – dans tous les sens du terme. Kilogramme Zéro suit cette solitude qui peu à peu s’efflanque, dans une quête du soi ultime et dépouillé, en vue de son exact « point de floraison ».

Martine Roffinella

Révélée en 1988 lors de la parution de son premier livre Elle (éd. Phébus), Martine Roffinella est à présent l’auteure d’une vingtaine d’ouvrages, tous genres littéraires confondus, avec comme fil rouge une exploration singulière de l’humain dans tous ses états. Son roman L’Impersonne (éd. François Bourin) a été finaliste du Prix Marie-Claire du roman féminin 2017.

Je suis mousse

de Véronique LUROIS

Récit de vie (5 SENS) | Paru le 02/10/2018 | 14,40 €

Après un démarrage difficile dès son plus jeune âge et une séparation déchirante, ce jeune garçon évoluera avec l'aide de son oncle et sa tante vers un destin qui lui sera propre. Un parcours semé d’embûches, jalonné de joies, de surprises et de déceptions.

Véronique Lurois

Un livre dans les mains dès l’apprentissage de la lecture et un gout prononcé pour l'écriture, Véronique a voulu partager avec vous l'histoire de ce très bon ami qu'elle a trouvé digne d'intérêt.

Le mystérieux voyage de Léna

de Vanessa ROCHANGE-LESQUIOT

Jeune adulte (5 SENS) | Paru le 02/10/2018 | 9,30 €

Au cours d’un mystérieux voyage dans un monde fantastique Léna vivra plusieurs expériences où elle devra affronter ses peurs, oser faire confiance et se dépasser. La petite fille rencontrera des êtres parfois étranges, certains amicaux et d’autres beaucoup moins qui l’entraîneront dans des péripéties tantôt joyeuses tantôt dangereuses. Mais ce voyage aidera-t-il Léna à vaincre sa plus grande peur ?

Vanessa Rochange-Lesquiot

Née en 1980 Vanessa Rochange-Lesquiot est originaire du Béarn en France. Elle y vit au calme dans une campagne qu’elle affectionne particulièrement.

Boulitude

de Francine COLLET

Fiction (5 SENS) | Paru le 02/10/2018 | 9,30 €

Justine a bientôt 20 ans, des parents qui ne se parlent plus et un petit ami très amoureux. Elle va entrer à l'Université. Au seuil de sa nouvelle vie, elle se sent légère, 45 kilos sur la balance, le visage et le corps qu'elle a toujours voulus, rien de mou, rien de laid. Mais plus l'hiver approche, plus elle s'enfonce dans un épais mal-être et perd ses repères. Elle n'a plus qu'une vision floue de son avenir tandis qu'autour d'elle, les autres semblent au contraire savoir exactement ce que sera sa vie. Alors, la nuit, pieds nus dans la cuisine, elle ouvre le frigo et avale, avale, avale...

Une plongée sans concession dans une année de la vie d'une jeune femme en pleine confusion. Quand 20 ans est l'âge des doutes, de la solitude, de l'errance affective et des dépendances alimentaires.

Francine Collet

Née à Genève en 1966, Francine Collet a été journaliste pendant dix ans avant de bifurquer vers la formation d'adultes. Depuis 2006, elle anime également des ateliers d'écriture en Suisse et en France. Elle vit en Haute-Savoie et a déjà publié plusieurs recueils de nouvelles et romans.

Les Pagi

de ISABELLE FAVIN

Fiction (5 SENS) | Paru le 02/10/2018 | 17,00 €

De retour de la Grande Guerre, Victor Danton épouse enfin Lucie. Bien décidé à oublier les horreurs passées, l'ancien sportif, mutilé, s'engage sur une nouvelle voie alors que la jeune institutrice est envoyée dans une école perdue du Nogentais. Ensemble, ils vont devoir affronter les ravages de la grippe espagnole, les superstitions héritées de la nuit des temps et les souvenirs indélébiles des tranchées. Car le conflit est toujours présent, marquant les paysages, les communes endeuillées et surtout les hommes dans leurs chairs comme dans leurs consciences. L'amitié des anciens combattants qui tentent de se reconstruire, celle du célèbre sculpteur Alfred Boucher et les coups d'éclat de l'énergique et entêtée Flore, la jeune soeur malvoyante de Lucie, vont accompagner le jeune couple dans sa nouvelle vie. L'auteur nous livre ici un nouveau roman typé, rude et délicat à la fois, qui dépeint avec justesse les bouleversements de la société rurale d'après-guerre, entre rivalités politiques, obscurantisme persistant et une mondialisation économique qui s'accélère.

Isabelle Favin 

Ancienne archéologue et professeur d'histoire depuis 25 ans, l'auteur est née en Champagne et elle y a passé sa jeunesse. Elle a baigné dans ce monde rural aujourd'hui un peu à l'écart qu'elle évoque dans le roman. D'origine suisse par sa mère, elle vit actuellement en Haute-Savoie où elle continue à enseigner.

Le Désarroi de l'Enfant de Choeur

de Elisabeth MOTSCH

editions le Chant des Voyelles (LE CHANT DES VOYELLES) | Paru le 02/10/2018 | 16,00 €

Le désarroi, Paul l’éprouvera longtemps. Lui si heureux, si fier d’être scout et enfant de chœur, il ne sera plus rien. Comme tous les garçons de sa paroisse, il est sous l’emprise totale d’un prêtre charismatique. Pour son malheur, Paul est le « préféré ». Trente ans plus tard, Paul se souvient de son enfance spoliée.

Ecoute-le battre

de VAUTIER MARIE

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 01/10/2018 | 16,00 €

De faux espoirs en vraies désillusions, les neuf personnages de ce recueil pourraient baisser les bras, se fondre dans les jours qui passent. Mais il y a cette étincelle au fond d’eux : celle qui les fait ne pas renoncer, croire en l’improbable. Et quand le hasard s'en mêle...

Marcus le déclassé, Daniel sur qui pèse un secret d’enfance, Lana qui n'a pas pris son envol, Irène qui rejoue une partie de son histoire, et les autres. Ils vont être prêts à changer les règles, à faire un pas de côté et à se découvrir tout à coup aux antipodes de ce qu’ils pensaient être, si différents, si vivants.

Avec ce cœur qui continue de battre, envers et contre tout.

Et le poète inconnu, qui apparait ou disparait, l'a bien compris qui vient poser ses mots ici ou là...

 

On retrouve l’univers intime, poétique et sensible de Marie Vautier, qui a déjà publié chez Quadrature, sous le nom de Dominique Vautier, La Roue du silence.

Vertige

de Jos GARNIER

12 x 21 (TARMAC) | Paru le 01/10/2018 | 14,00 €

On comprendra le titre, Vertige, par cette « totale bascule constante » en ouverture du premier poème. Vertige de l’être vertical qui se sent basculer vers… Non pas tant physiquement, mais qui tombe de l’intérieur. Comment dire l’effondrement, le désastre (le mot est employé plusieurs fois) ? Le moi éparpillé. Jos emploie parfois la deuxième personne du singulier : « tu peux cependant espérer /  t’échapper », bien plus souvent le pronom impersonnel : « on voudrait surgir », surtout dans la deuxième partie du livre où « on pèle les mots sans retenue », façon de prendre quelque distance avec « l’insoluble distorsion du réel » ? Quant à la première moitié du livre, c’est peut-être la parole à la première personne qui l’emporte : « je m’emmure », « je taille mes obsessions ». A moins que d’une manière générale, ce ne soit « ça », démonstratif insistant et « ça pèse lourd sur les reins »…

Les douze travaux de l'homme radicalement bon

de Patrick FONTAINE

Transphilosophiques (PÉTRA) | Paru le 30/09/2018 | 15,00 €

Si c'est ensemble que nous voulons vivre, alors chacun a le droit d'être vécu comme citoyen. Nous devons vivre avec notre voisin, notre collègue de travail, notre compagne, notre compagnon, notre enfant, l'étranger, le criminel, le monstre, le terroriste, le misérable, nous devons vivre avec, nous devons vivre en misérables. Sinon, nous ne vivons pas. Sinon, nous faisons semblant, nous faisons semblant de croire aux droits, nous faisons semblant de croire à l'Identité, pour mieux la refuser à certains, comme si l'Identité n'était pas un droit radical.

Chacun a le droit que l'on se soucie de son Identité. Ce n'est qu'ensemble que nous pouvons vivre, si nous voulons vivre en homme de bien, c'est-à-dire en homme qui ne peut que, radicalement, prendre soin d'autrui, et ne rien mettre au-dessus de la justice. Tout homme a le droit d'être reconnu radicalement bon, tout homme a le droit de s'entendre dire son Identité, tout homme a le droit d'être celui dont on ne désespère pas. Tout homme a le droit que l'on travaille à le penser radicalement bon.

Le radical de bonté est la première conséquence d'une mise en pratique sauvage de la philosophie non-standard de François Laruelle. Le radical de bonté dégringole de Laruelle, ce dont nous ne saurions qu'être reconnaissants à ce penseur de l'Un, ce penseur enfin du radical, le voilà enfin ce penseur qui nous l'autorise, la dégringolade, enfin. Enfin, nous dégringolons vers l'homme réel.

Comment vivre en homme réel, forcément réel, lorsqu'on s'est affranchi de la philosophie ? Comment vivre sans la philosophie, maintenant que Laruelle nous a sauvé de la parole prise, forcément philosophique ?

La légende de la fleur de soleil

de Gilles LA CARBONA

Fiction (5 SENS) | Paru le 27/09/2018 | 17,00 €

Uther Pandragon vient de gagner la guerre et de reprendre le pouvoir comme roi de Bretagne. Il a été accompagné dans cette tâche par Merlin, son élève Fillan et cinq chevaliers venus d’horizons différents. C’est le moment du retour, un autre défi les attend, plus sournois, plus évanescent.

Le dessein du mal est de corrompre la pureté pour engendrer le chaos perpétuel.

La lutte s’annonce impitoyable, un homme et une femme vont devenir les jouets et les témoins de cet affrontement. Personne n’en sortira indemne, pourtant les destins doivent s’accomplir coûte que coûte, au-delà du temps, malheur à ceux qui tentent de s’y opposer.

Gilles La Carbona

Né à Villeneuve-lès-Avignon en 1963, j’ai grandi et vis toujours dans le Vaucluse. Bercé par la truculence de ma Provence natale, autant que par la douceur de l’océan ou le mystère des berges des gaves, j’ai commencé à écrire il y a vingt ans. Passionné de littérature, de nature, épicurien à toute heure, je signe là mon quatrième roman, loin des chemins déjà explorés.

De Socrate à Foucault

de Jean-François DORTIER

Essai (EDITIONS SCIENCES HUMAINES) | Paru le 27/09/2018 | 17,00 €

À quoi sert vraiment la philosophie ? À mieux vivre ? Ou à mieux penser ? A-t-elle accès à des connaissances et des vérités d’un genre supérieur comme le croyaient Platon, Spinoza ou Hegel ? Est-elle juste une méthode pour « bien conduire sa raison » (Descartes), pour clarifier ses idées (Wittgenstein) ou bien encore pour créer une nouvelle science de l’esprit (Husserl) ? À moins qu’elle ne soit simplement une pensée critique : une machine infernale, qui ne produit aucun savoir, mais veut toujours tout remettre en question, comme cela a été suggéré de Socrate aux penseurs de la déconstruction ?

 

Pour comprendre l’entreprise philosophique, sa nature et ses ambitions, nous allons mener l’enquête ; une enquête auprès d’une quinzaine de grandes figures de la philosophie, de Socrate à Michel Foucault.

 

Cette enquête consistera d’abord à retrouver le projet fondateur qui a alimenté la réflexion de chacun, en le replaçant dans son époque, son contexte et son « intuition fondatrice », mais sans en cacher les zones d’ombre, les contradictions et les impasses.

 

Il s’agira également de mettre leurs démarches à l’épreuve, c’est-à-dire au « banc d’essai ». Que nous apporte vraiment la lecture de Platon, Aristote, Kant, Spinoza ou Derrida. Que sont devenues la philosophie analytique, la phénoménologie et la philosophie des sciences un siècle après leur déploiement ?

 

Dans ce livre Jean François Dortier met à profit ses talents de vulgarisateur et son esprit critique pour faire découvrir sous un œil nouveau quinze monstres sacrés de la philosophie occidentale, avec comme fil conducteur cette question toute simple : les philosophes nous rendent-ils vraiment plus intelligent ?

Une vie : Livre 2, les années chinoises

de Daniel ZIV

Z4 Editions (Z4 EDITIONS) | Paru le 25/09/2018 | 14,00 €

Le premier tome de cette trilogie (Les années soviétiques) racontait comment Mikhaël, camarade de Lénine, et sa fille Galia, alors âgée de huit ans, avaient dû fuir l’Union Soviétique pour échapper aux purges staliniennes. C’est en partie en train et en partie à pied qu’ils avaient pu s’évader jusqu’en Chine.
Dans cette seconde partie, Galia résume les quatorze années qu’elle passa ensuite à Tientsin, la vie de tous les jours en marge de la seconde guerre mondiale, l’invasion japonaise, sa rencontre avec un avocat français lui aussi d’origine russe – Greg dit « Bogart ». Dans son propre journal, Greg (qui de son côté avait dû fuir la France occupée par les nazis et se retrouve en Chine par le plus grand des hasards) relate à sa façon les mêmes événements.
Exilés par la force des choses, ces deux-là voient le monde et vivent leur histoire d’amour avec des sensibilités bien différentes : leurs témoignages sont souvent à l’opposé l’un de l’autre. En 1949, les jeunes gens devront à nouveau s’enfuir pour s’installer dans un autre pays – une aventure qui sera au centre du troisième et dernier volume de la trilogie : Les années françaises.

Chroniques de l'oubli

de Thierry DELHOURME

hors collection (ABORDO) | Paru le 24/09/2018 | 17,00 €

« J’aime toutes les histoires qui commencent au bord d’une rivière. Cela me vient, je le sais maintenant, de ma fascination enfantine pour tout ce qui coule indéfi­niment, même quand on dort et rêve à ce qui, juste­ment, coule pendant notre absence, en dehors de nous, le temps, le vent, la pluie. Ma première révolte se porta donc sur la beauté de l’eau ; quel que fut mon lieu de vie, j’en cherchais systéma-tiquement la rive, la plage, la source. Mais ainsi, je n’en reconnus que davantage mon état de soumission. »

Thierry Delhourme, né à Libourne en 1963, vit et travaille à Bègles. Il anime le groupe d'action poétique Le Peuple des piétons depuis 2014.

 

Naître c'est longtemps

de Claudine BOHI

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 23/09/2018 | 16,00 €

Être née

tu ne sais pas le faire

longtemps

 

tu retournes là où

c’est avant

 

perdue

 

tu confonds

 

 

"Que cherchons-nous en nous-mêmes et jusqu’au fond de la langue

si ce n’est à échapper à l’étroit, à ce qui de nos vies et de nos pensées

nous emprisonne ou nous rétrécit. Nous cherchons à naître à ce quelque

chose qui nous habite mais que nous ne saisissons pas, à accéder à ce

territoire d’avant les mots, ancien et à venir, qui scintille au fond de la

parole, cette langue mélangée de corps.

Ce territoire est inépuisable, et il est à tout le monde.

Ce territoire est infini comme le réservoir du langage.

Nous sommes plus grands que nous.

À charge pour le poète d’en donner témoignage."

De Gaulle et la révolution tranquille : Vive le Québec libre !

de Roger BARRETTE

Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 22/09/2018 | 18,00 €

Charles de Gaulle entretient des relations avec les Canadiens français depuis 1940 et, durant sa présidence, il s’intéresse à la Révolution tranquille qui métamorphose le Québec. 
Le 24 juillet 1967, à Montréal, il ébahit le monde entier en lançant quatre mots – Vive le Québec libre ! – qui révèlent aux Français, comme aux autres nations, l’existence au coeur de l’Amérique anglo-saxonne d’un
peuple aspirant à vivre pleinement en français.
Au-delà de ce cri resté largement incompris, ce livre dévoile les motivations profondes du général de Gaulle. Une soixantaine de confidences méconnues et de déclarations sont mises en lumière, dans leur contexte, pour en faire ressortir sens et portée.
Cet ouvrage, enrichi de nombreuses photographies et documents, dresse également un bilan des retombées au Québec, en France et dans la francophonie, de la politique québécoise menée par de Gaulle.
De plus, le livre fournit une précieuse chronologie comparée de l’Histoire de France et du Québec depuis le xvie siècle. 

Roger Barrette est historien et auteur. Formé à l’Université d’Ottawa, il a enseigné l’histoire à l’Université du Québec à Trois-Rivières, puis la gestion à l’Université Laval de Québec ainsi qu’à l’ÉNAP. Secrétaire général de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC) – section Québec, il a été président national de l’Association Québec-France et président de la Société historique de Québec.
Alain Hartog, l’auteur de la préface, réside à Bordeaux et s’intéresse particulièrement au gaullisme et à sa postérité.

N'oublie pas que la vie t'aime

de Caroline BOUCHOMS

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 20/09/2018 | 20,00 €

Treize nouvelles, dédiées à toutes les femmes réelles ou imaginaires, et à ceux qui peuvent les aimer.

Ecoutons l'auteure parler de son livre et de ses soeurs « d'ombre et de lumière »:

Nous sommes là où se fait notre histoire : au présent de notre vie. Sur cette voie aux étapes multiples, nous avons rendez-vous avec l’amour, avec la mort, avec la joie, la violence et la haine, l’amitié, la beauté, la bonté, l’ivresse, la folie, la sagesse, la solitude. La colère, l’ignorance et les passions. Nous ne pouvons que marcher. Marcher. Jusqu’à ce que la mort nous emporte. Nous trébuchons, nous chutons, nous nous redressons, nous dansons,…tant que le souffle nous emporte.

N’oublie pas que la vie t’aime, c’est ce que Régine Krochmal, ma grand-mère de cœur, me disait lorsque, essoufflée, j’avais besoin de réconfort. Grande résistante et prisonnière politique durant la seconde guerre mondiale, elle m’a transmis que tout ce qui compte, c’est de vivre avec un cœur grand ouvert, et d’aimer, envers et contre tout. Telle est la voie sacrée du guerrier.

Ce recueil est une invitation à la résilience. Une ode à l’Amour, à l’œuvre d’art que peut devenir notre vie. Les textes qui le composent ont jailli de moi. Je n’ai rien voulu écrire. Tout était déjà là, au bord du gouffre des rêves et des souvenirs. Il m’a fallu trouver le courage d’accepter d’y plonger, et, telle le Phoenix, me laisser transporter par-delà cimes, abysses et abîmes : là où se fait notre histoire.

De Porcelaine

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 20/09/2018 | 16,00 €

Sensible, pudique, mais criant de vérité contenue, est ce bref récit d’une enfance brutalisée sans autre motif ni excuse que l’ivrognerie d’un beau-père violent.

C’est par le biais d’une poupée ensanglantée, désarticulée, que l’auteur témoigne de la condition faite à son corps d’enfant : le jouet des brutalités. A travers la poupée maltraitée, son objet, lui-même se défausse des coups qu’il endure : son être n’est pas en cause. Punching-ball de son beau-père, il s’abstrait du souffre-douleur dont il tient lieu.

Cela fait d’une vilaine histoire, d’un silence dont il fut forcé d’être le complice en prétendant qu’il était tombé dans les escaliers, l’échelle d’une parole prenante et, c’est sa victoire, en définitive douce, portée à l’écriture. Rien de larmoyant, mais un récit poignant, d’autant plus pathétique qu’il est criant de vérité, et cependant, par sa discrétion, feutré, résolument démarqué de la brute.

La plume du poète fait à l’ordure l’injure de son élégance.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

L'Épine blanche

de Jacques MOULIN

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 19/09/2018 | 20,00 €

Jaboc cherche à retrouver sa mère – morte – en consignant quelques notes très brèves sur des carnets de deuil. D. comme deuil d’épine blanche et comme Denise.

La mère dans le souvenir comme dans la vie se tient le plus souvent face au littoral d’une ville normande portuaire. Le fils en aime la porosité calcaire. Tout remonte alors par la vertu de la craie et des marées et leurs façons de déposer leurs matières sur les grèves : le père la mère la guerre le préau l’école primaire le silex et la brique.

Trois sources d’écriture construisent le texte : le carnet, la prose, le poème. Chacune des sources tisse un fil d’écriture du souvenir. Souvenir vécu noté dans la matière première du carnet puis nourri des mots lancés dans le rythme des phrases. Phrases poétiques croisant çà et là la voix du poème surgi comme une scansion.

La mère est veuve depuis toujours dirait-on, tant le père est loin dans le temps des morts. Le fils est fils unique. Le père est l’incarnation des douleurs de guerre et du gâchis des vies. Des villes aussi écrasées sous les bombes. La mère tient bon comme les phares qu’elle peut observer depuis son appartement maritime. Puis la vieillesse qui fragilise. Puis la mort qui laisse le fils dans la nécessité d’écrire. De retrouver la mère – voix et corps – dans la poussée étincelante des aubépines en fleurs et toujours épineuses.

Le Jardin d'Alioff

de Farhad OSTOVANI

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 19/09/2018 | 25,00 €

Le présent volume rassemble les écrits de différentes natures que Farhad Ostovani a rédigés depuis une vingtaine d’années. Les uns, qu’on lira dans les deux premières parties, sont des souvenirs, des évocations de l’enfance et de l’adolescence, mais aussi de moments décisifs dans la vie de l’adulte qui les rapporte à son existence actuelle parce qu’il n’en a jamais fini avec les obligations que sa fidélité lui impose. Les autres, occupant les deux dernières parties, sont, d’abord, des récits de la rencontre de l’auteur avec Yves Bonnefoy et du travail qu’ils ont accompli à quatre mains pour leurs ouvrages cosignés, puis, terminant l’ensemble, trois relations du rapport du peintre à d’autres œuvres de musique et de sculpture dans lesquelles il a puisé une part importante de son inspiration d’artiste.

Symptômes

de Éric SUCHÈRE

Essais sur l'art (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 19/09/2018 | 20,00 €

À travers quelques thèmes comme la politique, l’idiotie, le mauvais goût, le geste artistique, la légèreté, le rien, le pas grand-chose, l’expérience de l’œuvre, la littéralité… en passant par quelques grandes figures comme Guy Debord, Philip Guston, Cy Twombly, Vaslav Nijinsky, Robert Filliou, Niele Toroni, Richard Tuttle, Tony Smith ou Michel Parmentier, Éric Suchère tente de saisir quels sont les symptômes de notre contemporanéité – quitte à se plonger le plus lointainement dans l’art du passé – et de nommer, à l’aide de ces symptômes, ce syndrome que l’on appelle l’art contemporain afin d’en faire la critique pour aider à mieux définir sa diversité et sa complexité.

L'amour cosaque

de Jaroslaw IWASZKIEWICZ

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 19/09/2018 | 13,80 €

Jaroslaw Iwaszkiewicz (1894-1980) est un des plus grands écrivains de la Pologne du siècle dernier. Il est né en 1894 à Kulnik, en Ukraine. Après des études à l’université et au conservatoire de Kiev, il s’installe à Varsovie en 1918 où il rejoint les jeunes poètes grou­pés autour de la revue Skamander. Poète, romancier, nouvelliste, dramaturge, essayiste, traducteur, mais aussi président de l’Union des écrivains et, jusqu’à sa mort, député au Parlement, il a associé la création littéraire et artistique à une participation active à la vie politique de son pays, aussi bien pendant la guerre qu’après la guerre.

On a rassemblé ici des poèmes représentatifs de différents recueils publiés depuis 1919. L’Amour cosaque est un de ces poèmes : souvenir de la jeu­nesse ukrainienne de Jaros?aw Iwaszkiewicz sans aucun doute, et qui reflète assez bien la sensibilité du poète, sensibilité tourmentée, capricieuse, in­soumise, humble seulement devant le mystère.

Traductrice : Maria ?urowska a traduit en polonais de nombreux auteurs français, en particulier des ou­vrages spirituels (Raïssa Maritain, Olivier Clément, Paul Evdokimov, Jean Vanier, Fabrice Hadjaj), mais aussi his­toriques, littéraires ou artistiques (Denis de Rougement, Jacques Le Goff, Jean Clair).

Préfacier : Rados?aw Romaniuk, critique littéraire et grand spécialiste de l’œuvre de Jaros?aw Iwaszkiewicz, a été l’éditeur de son journal, de sa correspondance avec Konstantin Jelenski, ainsi que de ses essais sur Chopin.

  1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186