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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

La chose la plus difficile

de Francesca FARAVELLI, Stefano FARAVELLI

DOUBLE JEU (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 20,00 €

Stefano et Francesca Faraveli vivent à Turin. Stefano est un « carnettiste » de grande réputation. Il peint et écrit sur le monde où il se promène avec sa femme. Dans ce livre, ils répondent à une de ces questions qui peut hanter nos esprits :     « De combien est longue la langue du fourmiller ? ». Au recto, la machine qu’il nous faudra construire pour arriver à nos fins et au verso, le mode d’emploi et surtout, où trouver un fourmilier… cela va sans dire : à la Samaritaine ! Ce livre s’appuie sur une des citations la moins connue (et pourtant essentielle) de Charles De Gaulle.

Mon village au bord de l'eau

de Olivier COUQUEBERG, Tati MOUZO

DOUBLE JEU (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 20,00 €

Quinze tableaux de Tati Mouzo ont inspiré autant d’histoires à Olivier Couqueberg. Un mariage pleinement réussi.
Histoires courtes et débordantes d’humanité dans une écriture poétique, simple et profonde qui accompagne les peintures.
Des peintures où l’humain semble en apesanteur, en attente, un moment immobile pour prendre le temps d’écouter son cœur. Couleurs, formes et agencement nous donnent ce luxe d’une méditation où le vide s’emplit de poésie.

Transmission

de Alain FLECHE

Simple je (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 25,00 €

Alain Fleche travaille le bronze depuis 1987. Artiste autodidacte il créer crée des bijoux et réalise des sculptures illustrant les questions que posent notre existence. L’auteur – et créateur – habille ses sculptures de ses réflexions. Une recherche philosophique, un travail qui nous invite à un banquet : trouver du sens à nos intuitions. À travers, entre-autres, l’Homme qui marche, l’Arbre, le Brouillon d’architecte ou encore la Quête, il nous amène à penser à notre condition humaine avec beaucoup de cœur… l’essentiel !

Anacoluthe

de Laurent GRISON, Nathan R. GRISON

Simple je (APEIRON) | Paru le 15/11/2015 | 25,00 €

Un dialogue poésie/photographie entre père et fils porté par la notion de l’anacoluthe : « tournure de phrase par laquelle on abandonne une construction commencée pour en prendre une autre ».

Le fils Nathan R. Grison voyage autour du monde et ramène ses images ; son père, Laurent Grison, y pose sa poésie.
Une structure de livre pleine de simplicité et de cette force puisée dans les espaces entre les lignes.
Les feuillets sont cousus et le livret obtenu collé sur une couverture en carton noir. L’objet participe pleinement à la magie de la poésie des mots et des photographies.

Lente à ressusciter

de Delphine HORST

Pas de côté (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 5,00 €

Lente à ressusciter, « petite forme », très court texte, revient sur la mort d’une sœur, partie très jeune. Aucun pathos cependant, aucun apitoiement. Pas un « tombeau » non plus, au sens littéraire du terme : ni élégie ni nostalgie. Une prose ciselée, reprenant « la longue marche commencée dans les maquis de l’enfance dont elle a perdu les sentiers ». Paysage de sous-bois, d’humus, bruissement de feuilles, enfouissement, où « sous sa robe de peau chiffonnée elle ne bouge plus », puis huis clos d’une chambre, d’un « coin du lit ». Plongées, replongées dans la douleur, « l’ulcère et son cratère », « roulis d’un bord à l’autre du temps où les débris s’accumulent sur les étais renversés épars », pour enfin « au matin fraîchement remué [faire] la promesse que la sève de certains gestes moussera dans les fruits du jour ».
Mais qui est l’« évanouie », l’« endormie » que Delphine Horst vient « ranimer », « lente à ressusciter » ? Laquelle des deux sœurs, de la morte ou de la vivante ? C’est sans doute dans cette ambiguïté que réside toute la force de ce texte, « dans cette langue sans pillage que personne d’autre ne parle », langue de terre, de chair, fiévreuse.

Noise

de Stéphane KORVIN

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 15,00 €

« je porte des silences, de l’herbe pour oubli, j’investis certains passages, des inventions qui s’aimantent à peine, les places sont tristes, j’achète des fleurs, qu’il faille ôter ses yeux de peur de les noircir, tu mens, je ne suis pas un cadavre, le récit d’une peine, je ne vais pas pleurer non plus, si les gens meurent c’est qu’ils ont une fonction à accomplir, un mensonge et attendre qu’il passe, c’est une séance, elle fixe, et quand je retourne au travail personne ne voit mes rêves »

Couches

de Gladys BRÉGEON

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 13,00 €

« Elle est là

De toute son horizontale
Enveloppée de ses impressions d’épiderme

Au creux de l’épicentre 
Au point de l’interrogation
À la fin de sa phrase
Au bord d’elle-même

À la frontière 
Seule et comme les autres »

J'ai connu le corps de ma mère

de Gladys BRÉGEON

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 11,00 €

« Voilà le patrimoine familial
À ciel ouvert

Ce grand trou
Sur lequel je grandis
Sur lequel je vieillis

Ces cuisses d’où je viens

Son vide à elle
Le mien
Notre vide
Ses manques
Sa mère à elle

Pupille

À ciel ouvert »

Proférations

de Jacques ROMAN

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 13/11/2015 | 16,00 €

« une voix cette voix sans âge et sans voile une voix têtue une voix rebelle une voix qui se souvient de oui se souvient d’elle-même enlacée à d’autres voix une voix cette voix un astre seulement une voix venue du monde au monde cette voix elle elle dont on ne peut finir de parler avec les autres avec soi-même avec le vent »

Nathalie Savey

de Philippe JACCOTTET

Monographies (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 13/11/2015 | 30,00 €

Premier ouvrage consacré à l’œuvre photographique de Nathalie Savey, qui reproduit ses principales séries accompagnées de poèmes et proses de Philippe Jaccottet qui accompagnent et éclairent son travail. Trois études inédites par Héloïse Conésa, Michel Collot, Yves Millet.

 

Je souhaite que chaque photographie soit une expérience poétique, où l’immédiat, le lieu, et mon désir d’image entrent en dialogue. Aller à l’essentiel à travers l’expérience du paysage, marcher en s’oubliant, percevoir l’immanence du réel, contempler toujours, oser la poésie, être. 
Le ton, les doutes, la quête, l’émotion, l’exigence, la beauté de l’œuvre de Philippe Jaccottet m’ont toujours accompagnés. Reconnaître ce qui est le plus proche de soi est le plus difficile à voir, se reconnaitre dans l’autre est une chance et une résonnance. Voir et écrire, sont comme deux personnes en regard. Trouver l’accord de la note entre ces deux verbes est une quête, la donner à entendre dans un espace où le souffle d’un instant est retenu par la beauté est un bonheur.
J’ai porté en moi les écrits de Philippe Jaccottet, comme cette phrase citée plus haut, en me disant : voici ce que je voudrais faire en photographie. Il existe un espace non défini entre le visible et l’invisible, à voir à travers l’épaisseur du visible. Et certainement, avant tout, le gout très particulier, indescriptible, d’aimer marcher dans la montagne, le long des rivières, que je signifie dans le silence de mes images en tentant d’ouvrir un espace imaginé que j’entends dans les écrits de Philippe Jaccottet.
(Nathalie Savey)

 

 

Nathalie Savey est une promeneuse. En préalable à ses photographies, elle choisit un itinéraire sur une carte, marche, observe, attend puis déclenche. Dans son viseur, la nature est ramenée à ses éléments primaires : l’eau, l’air, le végétal, le minéral. Ce ne sont pas des photographies de paysages qu’elle propose : le pittoresque, le sublime sont absents de ses images dans lesquelles la réunion d’une nature objective et d’une intime sensation joue sur la part d’illusion que génère parfois le réel. Ainsi le rocher se transmute en montagne, la photographe se fait alchimiste.
De l’art oriental et de la tradition des images du monde flottant qu’elle affectionne tant, Nathalie Savey retient cette volonté de se fondre dans le paysage, d’en faire l’expérience comme s’il s’agissait d’un nouvel être-au-monde. Plus que le moment romantique de la projection, où les états d’âme de l’artiste trouveraient dans la contemplation de la nature un écho, Nathalie Savey cherche à matérialiser cette frontière indécidable entre la réalité et le ressenti, le visible et l’invisible. En ce sens, la photographe nous donne à observer un « paysage mental ».
(Héloïse Conésa)

Extraits, détails :
http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/monographies/article/nathalie-savey
 

Moi Lorenza, alias Seraphina Cagliostro

de Britt ARENANDER

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 12/11/2015 | 15,00 €

[…] Il y a quelques années, au cours de la restauration d’un vieil immeuble près de la Piazza Farnese à Rome, un manuscrit datant du XVIIIe siècle fut retrouvé, habilement caché et en bon état. Il se révéla être un journal intime, tenu par la femme du magicien légendaire Cagliostro. […]

Dans ce journal Lorenza, femme du comte Cagliostro, rebaptisée Serafina par son mari pour rompre avec leurs anciennes origines, le suit envers et contre tout. Ils furent reçus dans les cours royales de l’Europe du XVIIIe siècle, impliqués dans l’affaire du « collier de la reine » et, embastillée, Serafina décrit ses repas avec le marquis de Sade dans une Bastille dont Cagliostro avait prévu la fin prochaine.
Une plongée dans l’Histoire dont le ton intense en fait un récit passionnant.


Traduit de l’anglais par Sophie Taam

Noir-racine

de Françoise ASCAL

Récits et nouvelles (AL MANAR) | Paru le 12/11/2015 | 15,00 €

Qu’on le veuille ou non, chacun s’inscrit dans une lignée. On peut se croire libre de toute attache ou se vivre indéfectiblement lié aux ancêtres. 
Lorsque ceux-ci sont gens de peu, paysans obscurs ayant traversé l’épreuve d’une guerre dont on perçoit en soi-même les ultimes résonances, le désir de saluer leur courage quotidien, leur opiniâtreté s’impose, insiste. On cherche alors une vérité fuyante cachée entre les lignes de quelques cartes postales de 1915 écrites au crayon par une main fébrile et retrouvées dans une vieille ferme menaçant ruine au fond des bois. La nature, dans sa luxuriance,  travaille à effacer les traces de ce qui fut.
On rêve alors de sauver de l’oubli, si peu que ce soit,  ces Joseph, Élise, Gabriel, Marthe, humbles anonymes qui sont notre source.


Françoise Ascal est poète et écrivain. Elle a souvent travaillé avec des peintres, et donné de nombreuses lectures accompagnées de musiciens. À travers différentes formes (poèmes, récits, notes de journal, livres d’artistes) ses textes interrogent la matière autobiographique, explorent la mémoire et ses failles, croisent l’intime et le collectif.

Marie Alloy est peintre, graveur, auteur et éditeur ; elle aime accompagner d’encres ou de peintures les textes avec lesquels elle est en résonance.

Pour survivre à la nuit

de Assia OUEHBI

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 11/11/2015 | 5,00 €

C’est une poésie qui court dans la ville, sur les quais… qui s’écrit comme autant de graffitis sur les murs de la cité…  Une urgence à vivre.  Cette ville, aux allures apocalyptiques, est ce qu’il reste quand le jour se retire. Alors, pour survivre à la disparition du père, à la nuit de son deuil, Assia Ouehbi écrit.

L'interrompue

de Irina DOPONT

Récit (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 11/11/2015 | 15,00 €

Suite à un accident, Irina Dopont va devoir mettre un terme à sa carrière de musicienne. Elle écrit ici des fragments de vie où la musique omniprésente et la splendeur de la Terre entrent en résonance.

Lorsqu’un jour, un tournant vraiment serré a transformé mon chemin buissonnier en hors piste acrobatique, tout s’est effondré. Mais je ne crois pas au destin. Je dirais simplement croisement. Ou face à face avec soi-même qui impose un choix décisif et vital. Vous ne serez plus jamais comme avant, mais tout redevient possible.

L'Oranger magique

de Mimi BARTHÉLÉMY

Livres-CD KANJIL (KANJIL) | Paru le 10/11/2015 | 25,00 €

 

Livre-CD

Un pur moment de bonheur pour tous, dès 5 ans

Ce conte merveilleux, enregistré par la conteuse haïtienne avec le guitariste guadeloupéen Serge TAMAS, et illustré par Clémentine BARTHÉLEMY, est un grand classique de la Caraïbe.

Nouvelle édition, publiée avec une traduction en créole de Reynold HENRYS:  Ti Pié Zoranj

Résumé

Une petite fille, pleurant sa mère, ne résiste pas au plaisir de déguster une délicieuse orange malgré l’interdiction de sa méchante marâtre… Par chance, les larmes de l’enfant sont magiques, comme l’oranger qui pousse, fleurit, puis se couvre de feuilles et de fruits pour la délivrer, lorsqu’elle chante « Ti pye zoranj poussez, poussez… Ti pye zoranj poussez. Oranger magique Ô poussé haut ! »

Livre bilingue français-créole 

CD 11 minutes : conte en français, chants en créole.

L'enregistrement permet de retrouver, dans toute sa plénitude, la voix inoubliable de la conteuse partie dn 2013.

Les droits d'auteurs  sont reversés à l'association Haïti Action Artistes.

Les maisons aussi ont leur jardin secret

de Véronique PINGAULT

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 10/11/2015 | 15,00 €

ATTENTION / Ce livre sortira le 10 novembre à l'occasion du salon de L'autre livre.

Il est ici question de l’endroit où l’on vit. La maison, l’appartement ; ceux que l’on a, ou ceux que l’on n’a pas. Notre habitation parle de nous, de notre mode de vie, de nos choix ou de nos renoncements, de nos envies. En Bretagne, des parpaings avec vue sur mer. À Madison, des bardeaux de bois. En Provence, de la pierre éclaboussée de soleil. À Paris, du béton… avec terrasse. Mais les murs protègent d’autres trésors que le plancher de chêne et le bruit de la pendule du salon : un bourdonnement de vie, l’ambiguïté, le ridicule, la fragilité de ses habitants.

 

Véronique Pingault vit en région parisienne. Son métier étant fort peu littéraire, elle compense sa frustration en embêtant ses collègues sur la ponctuation de rapports qui n’en demandent pas tant. La légende familiale prétend que, lorsqu’on appelait Véronique Pingault, enfant, elle répondait invariablement : « Je finis mon chapitre et j’arrive ». Un jour, par jeu, elle a eu envie de les écrire.

Pirate du bitume

de Thomas SAUVADET

Méandre (PÉTRA) | Paru le 10/11/2015 | 15,00 €

En marchant dans les pas d’un gamin de la rue nourri à la vache enragée du Hard Discount, en suivant le parcours d’un adolescent fasciné par la culture des gangs américains, à travers l’itinéraire d’un pirate d’aujourd’hui, ce roman éclaire l’une des réalités sociales les plus dures de la société française. C’est l’histoire d’une jeunesse coincée entre la peur et la pitié, d’une jeunesse écartelée avec le cœur en Afrique, l’estomac en Europe et le regard tourné vers les bas-fonds de la grande Amérique. Une jeunesse qui meurt d’envie de croquer toutes les richesses de la société du spectacle, des mirages au milieu du désert. Une jeunesse qui accouche d’un monstre : le grand banditisme des cités HLM.

Sociologue, enseignant-chercheur à l’Université Paris Est Créteil, auteur de plusieurs ouvrages (Le capital guerrier : concurrence et solidarité entre jeunes de cité, Paris, Armand Colin, 2006 ; Jeunes dangereux, jeunes en danger, Paris, Dilecta, 2006), Thomas Sauvadet travaille depuis une quinzaine d’années dans les quartiers de logements sociaux de la région parisienne, observant et décrivant la jeunesse « de rue » : des jeunes hommes issus des familles les plus pauvres de leur quartier, des immigrations les plus pauvres, et pour lesquels l’espace public, « la rue », est un lieu de vie et non un simple lieu de passage entre les tours d’une cité-dortoir.

Gotthard Günther

de Gotthard GÜNTHER

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 10/11/2015 | 19,00 €

Gotthard Günther (1900-1984), philosophe, métaphysicien et logicien allemand, fut assistant d'Arnold Gehlen à l'Université de Leipzig dans les années trente, puis émigra sous le nazisme aux États-Unis où il découvrit la cybernétique et la littérature de science-fiction et développa ses travaux au seind'un laboratoire pluridisciplinaire de l'Université de l'Illinois. Fondateur d'une logique transclassique polyvalente, il sera le premier à mettre en relation les idées et concepts de la philosophie idéaliste classique avec les questions soulevées par la logique moderne, la cybernétique et les premières percées de l'informatique. On lui doit une oeuvre (encore trop peu connue dans laquelle il se propose de dépasser l'antagonisme traditionnel entre idéalisme et matérialisme, entre le monde objectif et la subjectivité, et cela en créant une logique des opérations de la conscience. Le choix des textes présentés ici permettra de se familiariser avec cette pensée originale et avec la biographie de son auteur.
 

Danièle Laurin, qui a rassemblé et traduit de l'allemand les textes présentés dans cet ouvrage), est professeur agrégé d'allemand et a été en poste de 2000 à 2013 en Langues Étrangères Appliquées et Master des métiers de la traduction à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour.

Daniel Verney, le préfacier, ancien élève de l'École Polytechnique, est ingénieur en création de logiciels et poursuit des recherches en algorithmique, en sémantique et en épistémologie. C'est dans ces perspectives qu'il explore la pensée de Gotthard Günther.

De la poussière sur vos cils

de Julien BOSC

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 09/11/2015 | 13,50 €

Il y eut partout de la neige, du sang sur la neige, des corps sans sang ni vie dans la neige et des cris qui tuent dans la neige ; il y eut dans le ciel des bruits de moteurs aveugles qui s’en retournèrent sans avoir mis le feu au feu et il y eut ces milliers d’yeux qui regardèrent ensuite à tout jamais les cieux désertés.

                                                Ô orge de la parole dormante
                                                   Ô pêne grippé dans la mémoire

 

Poète, Julien Bosc vit entre Paris et la Creuse.
Auteur de plusieurs livres, il a notamment publié Tout est tombé dans la mer, Maman est morte ou Pas.
En 2013, il a fondé une maison d’édition, le phare du cousseix, dédiée à la poésie contemporaine.

 

La gravure de la couverture est de RENAUD ALLIRAND

Les Papillotes : Las causas granas

de Thierry QUATRE

La Lanterne du passeur (ABORDO) | Paru le 05/11/2015 | 19,80 €

Livre bilingue Occitan / Francais, en vis à vis

– Français –

Jasmin est un véritable homme de son temps ; un temps de bouleversement auquel il ne peut pas rester insensible : le 19e siècle. Jasmin n'est certes pas un artiste engagé, au sens où il n'a pas d'appartenance politique. Dans les chansons de sa jeunesse, il chante davantage la liberté que l'amour. Au lendemain de l'aventure Napoléonienne qui a marqué son enfance, Jasmin est en rapport épistolaire avec le grand chansonnier Bérenger. Pour autant, il est difficile de le considérer comme un républicain farouche, car il semble s'accommoder de tous les régimes tant qu'ils restent modérés, comme l'atteste son soutien à Lamartine en 1848 lors des terribles journées de juin. De fait, ses combats sont ailleurs. Il n'a que faire des partis. Il défend des valeurs : l'amour, la charité, la défense de la campagne face à l'industrialisation naissante, ainsi que la singularité de la langue occitane.


– Occitan-Gascon –

Jansemin es un vertadèr òmi de son temps ; un temps de tresvirada de la quau pòt pas demorar insensible : lo 19au sègle. Jansemin es pas ua artista engatjada, dens lo sens qu'a pas d'apartenéncia politica. Dens las cançons de sa joentut, canta mèi la libertat que l'amor. Que son au lendoman de l'aventura Napoleoniana qu'a mèrcat son enfança e Jansemin que s'escrivon damb lo cançonaire gran Berengèr. Mès, çaquelà, qu'es malaisit deu considerar com un republican hagard, pr'amor que sembla acomodar-se de totas las fòrmas de governador per tant que demora moderadas, com l'atesta lo son sosteng à Lamartine en 1848 au moment deus tarriblas jornada de junh. De hèit, sos combats que son en lòc mei. Que se trufa deus partits. Defén valors : l'amor, la caritat, l'empara deu campèstre en fàcia de la revolucion industriala, atau com la singularitat de la lenga occitana.

 

L'auteur : Jasmin / Jansemin. Personnage hors du commun, coiffeur et poète né à Agen en 1768 et mort en cette même ville en 1864, il écrivit en occitan, langue à laquelle il donna une impulsion nouvelle

L'auteur/réalisateur : Thierry QUATRE. 40 ans, enseignant, membre de l'Institut des Études Occitanes. Il effectue des recherches critiques de l'œuvre de Jasmin, et assemble une bibliographie approfondie. Il est à l'origine de ce projet de réédition.

L'auteur/traducteur : Pierre DARRICAU. 67 ans, est ancien professeur de français et d'occitan.

Double Je

de Anita FERNANDEZ

D'un noir l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 03/11/2015 | 10,00 €

Annie a quarante ans quand sa jumelle inconnue, Anna, fait
irruption dans sa vie. Annie est discrète, réfléchie, limpide,
Anna, dont on ignore tout de la vie, est inquiétante, impulsive et amorale. Elle va accaparer les amis, l’amant et le fils d’Annie. Et d’une certaine façon la déposséder de sa vie dont elle prend le contrôle.
Cette sœur va l'entraîner dans  un jeu de cache-cache épuisant, qui ira jusqu’à l’escroquerie.
Après trois semaines de cavale en camping-car, sorte de road-movie Breton, le lecteur comprendra-t-il qui
est le « simple JE » qui rentrera finalement à Paris ? Annie ?
Anna ? Une sœur éplorée ? Une manipulatrice meurtrière ? La somme des deux ?

Comme souvent les statues

de Aurélien NEVERS

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 01/11/2015 | 15,00 €

 

Un vidéaste douteux, Gilles, accepte pour l’été l’invitation de Barnabé, écrivain fameux, dont il se prépare à épouser la fille, Irène, une attardée mentale aux réactions magnifiquement imprévisibles. Ils partent pour la Corse où les attend une vieille bâtisse, La Faquaille, aux allures de château de cartes. Autour d’eux apparaissent de nouvelles silhouettes : s’avancent ainsi Stella, une musicienne opaque, accompagnée de ses parents; ferment la marche Lucie et Cybèle, deux soeurs si proches qu’on s’adresse parfois comme à une personne unique, qu’on nomme alors Lucibelle. 

Lucie, une petite fille au physique ingrat et à la voix abîmée, observe du haut de son enfance un monde qu’elle lit au moyen d’une grille très personnelle ; Cybèle, à qui ses vingt ans et une beauté aussi banale qu’efficace offrent des possibilités interdites à sa benjamine, s’installe discrètement dans le paysage ; elle tracera pour Gilles des trajectoires inattendues en imaginant pour lui d’étranges destins. De son côté, Barnabé tente de dompter un roman rétif. Il faut surtout compter avec Stella et sa musique… Chacun à sa manière, chacun de son côté, s’en prend à la réalité. Un jeu périlleux, qui provoquera d’inattendues dérives aux violentes conséquences. Dans le château de cartes, triste comme les pierres…

 

‘Surprenant, poétique, profond... les Faquailliens nous transportent dans les dédales de toute la complexité de l’être humain’

 

L'auteur :

 

Aurélien Nevers n’est pas de ces écrivains témoins de leur temps. Tour à tour auteur dramatique, romancier, vidéaste, il déroule nonchalamment ses intrigues dans des zones incertaines, brumeuses, peuplées de personnages inhabituels qui se croisent, s’étreignent ou s’entrechoquent. En découlent des situations terribles ou exaltantes. Ou les deux à la fois. 

'Comme souvent les statues est son deuxième roman.'

Les couilles enragées

de Benjamin PERET

Prairial (PRAIRIAL) | Paru le 01/11/2015 | 8,00 €

Ce conte frénétique de Benjamin Péret, où perroquets, montres et miroirs baisent et jouissent à qui mieux mieux, devait paraître en 1928 chez l’éditeur clandestin René Bonnel, comme L’histoire de l’œil, de Bataille, et Le con d’Irène, d’Aragon. Mais les premières feuilles imprimées sont saisies par la police, empêchant la publication. 

Neuf poèmes extraits du livre paraissent l’année suivante, avec des textes d’Aragon et des photos de Man Ray, dans la plaquette 1929. Il faudra attendre 1954 pour une première édition complète chez Éric Losfeld, sous le pseudonyme de Satyremont et sous le titre Les rouilles encagées

Le « grand dessin / arbre généalogique » d’Yves Tanguy prévu à l’origine ayant semble-t-il disparu, nous avons demandé à Killoffer de nous en livrer son interprétation.

Marilyn - La filmographie

de Arnaud STAHL

Filmographie (5 SENS) | Paru le 01/11/2015 | 15,00 €

Nous connaissons tous Marilyn Monroe. Sex-Symbol, beauté fatale, troublante et tourmentée. Mais connaissons-nous l’actrice ? Oui, avant tout Marilyn Monroe était une actrice. Et quelle actrice ! Drôle, émouvante, espiègle dans ses rôles, travailleuse, perfectionniste, impliquée sur le plateau. Elle galvanisait ses partenaires aussi bien qu’elle savait les irriter. Adorée du public, détestée par les producteurs, comment choisissait-elle ses rôles ? Que se passait-il, quand la caméra ne tournait pas ? Cette caméra qui l’aimait tant ! C’est ce que vous allez découvrir à travers ce livre. L’histoire et les histoires de 30 films dont un inachevé qui ont fait de Marilyn Monroe une si grande actrice.

 

L'auteur : 

 

Arnaud Stahl est né dans l’Allier en 1971. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la lecture et le cinéma, bercé par les grands auteurs et les grands acteurs de son époque. A 14 ans, il découvre Marilyn Monroe et se rend compte qu’aucun livre ne parle de ses films. C’est donc tout naturellement qu’il réunira ses deux passions pour écrire ce livre. 15 ans de recherche seront nécessaires. Auteur de plusieurs romans et nouvelles, il nous offre aujourd’hui son livre phare.

XXI suivi de Post Mortem

de Arnaud BEAUJEU

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 01/11/2015 | 13,00 €

XXI, illustré par les tarots des Visconti-Sforza, se présente comme un jeu de vingt-et-une cartes poétiques + une muette (celle du Mat ou du Fou). Comme à la suite d’un tirage divinatoire, et selon la pensée néoplatonicienne de Marsile Ficin, ce recueil suit le principe d’une élévation spirituelle, à travers les mondes de la terre et du ciel, non sans renversements possibles entre le haut et le bas. Le parcours qui s’opère à travers les colonnes de Jupiter, de Mars et de Vénus, de La Lune et du Soleil, puis de celle de Mercure, se parachève sur la question des fins dernières ou « colonne de Saturne ». Mais c’est d’abord au lecteur de créer son propre cheminement herméneutique à travers ces poèmes dont l’inspiration provient également des œuvres de Dante et de Botticelli.

 

L’ensemble suivant, Post mortem, se compose de quatre poèmes où s’entrecroisent le blanc, la lumière, la présence et son effacement…

 

L'auteur :

 

Membre du comité de rédaction de la revue NU(e), Arnaud Beaujeu a coordonné deux numéros « Michel Steiner ». 

Il a par ailleurs publié deux ouvrages critiques : en 2010, Matière et lumière dans le théâtre de Samuel Beckett, aux éditions Peter Lang (Oxford, Berne), et en 2011, Samuel Beckett : trivial et spirituel, aux éditions Rodopi (New-York, Amsterdam), ainsi que plusieurs articles ou entretiens sur des poètes contemporains (Bernard Vargaftig, Jean-Pierre Lemaire, Pierre Dhainaut, Marie-Claire Bancquart, Béatrice Bonhomme, Charles Juliet, François Cheng, René Depestre, etc.).