Rives, mines et minotaure
de Christian CHAVASSIEUX
Chemin de crêtes (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 01/10/2019 | 8,00 €
de Christian CHAVASSIEUX
Chemin de crêtes (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 01/10/2019 | 8,00 €
de Gloria FINKIELSZTEJN MILCHBERG
EDITIONS BIBLIOTHÈQUE MEDEM (EDITIONS BIBLIOTHÈQUE MEDEM) | Paru le 01/10/2019 | 35,00 €
Proverbes, aphorismes, maximes, dictons et jeux de mots yiddish, avec leurs equivalents de diverses origines
Qui n’a pas cherché l’équivalent ou le sens d’un proverbe yiddish en français, et inversement ? Qui n’a pas souhaité avoir à sa disposition une expression idiomatique yiddish pour exprimer d’une façon imagée une situation, une réflexion, un sentiment ? Grâce au formidable travail de Gloria Finkielsztejn Milchberg, le public aura enfin à sa disposition un très riche recueil de proverbes et expressions idiomatiques yiddish : Quand les mots parlent
de COLLECTIF
Littérature (EN BAS) | Paru le 01/10/2019 | 18,00 €
Alors que les discriminations sociales que subissent les femmes ont été dénoncées le 14 juin 2019 lors d’une grève féministe dans toute la Suisse, des écrivaines et illustratrices de Suisse romande se sont emparées du sujet sous forme littéraire et artistique. Récits, poèmes, théâtre, elles livrent des textes où s’expriment des sensibilités différentes. Jusqu’en juin, Le Courrier publiera une fois par mois une sélection de ces contributions. Toutes seront réunies dans le recueil Tu es la soeur que je choisis, auxquelles seront ajoutées des inédits à paraître cet automne en coédition avec les éditions d’en bas.
Autrices de Suisse romande : Albertine, Heike Fiedler, Marina Salzmann, Fanny Wobmann, Céline Cerny, Odile Cornuz, Claire Genoux, Aude Seigne, Mélanie Richoz, Chloé Falcy, Marie-Claire Gross, Annik Mahaim, Silvia Ricci Lempen, Ursula Gaillard, Marianne Enckell, Anne Brécart, Anne Bottani-Zuber, Antoinette Rychner, Anne Pitteloud, Carole Dubuis, Lolvé Tillmanns, Mélanie Chappuis, Sylvie Blondel, Mary Anna Barbey, Isabelle Sbrissa, Yvette Théraulaz, Rachel Zufferey, Marie-Christine Horn, Nadine Mabille, Amélie Plume, Laurence Verrey, Laurence Boissier, Sabine Dormond, Stag.
de Marcel HÄNGGI
Essais (EN BAS) | Paru le 01/10/2019 | 28,00 €
Comment fonctionne la politique climatique ?
Si certains problèmes sont difficiles à résoudre parce qu’ils sont complexes, d’autres sont difficiles à résoudre parce qu’ils sont trop simples. La crise climatique est un problème du deuxième genre : pour la résoudre, il suffit d’arrêter de brûler le carbone fossile, c’est-à-dire le pétrole, le gaz et le charbon, ces sources d’énergie qui ont alimenté l’économie mondiale depuis deux siècles.
Une grande partie des instruments de la politique du climat ont été créés pour dissimuler la simplicité désarmante de ce fait, caria politique climatique est aussi une politique de puissance, le carbone fossile alimentant la croissance économique depuis des décennies. En conséquence, les opposants à une politique climatique efficace exercent une grande influence.
Or si l’on peut agir sur l’activité économique, on ne peut changer les lois de la nature, et l’on doit de ce fait dessiner un monde avec moins de croissance.
Marcel Hänggi se penche sur l’avenir de la politique climatique. Il réclame du courage pour l’utopie et davantage d’imagination sociopolitique.
Marcel Hänggi est journaliste, spécialisé sur les questions environnementales. Il a publié de nombreux ouvrages et a reçu plusieurs prix pour son travail.
de Yves NEYROLLES
Cahiers de poésie (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/10/2019 | 15,00 €
Pluie
Il pleut sur la ville,
sur la prison,
sur le ventre de la femme que l’enfant à naître arrondit.
Autour, l’on passe,
l’on court au long du mur sans faille ni volet,
l’on saute par-dessus les petites mares que l’orage invente là-devant.
Elle, debout, immobile,
reste devant la double porte.
L’eau ruisselle de partout,
l’enfant navigue par les mers chaudes de son ventre,
s’envole et plonge doucement.
Elle le tient bien enfermé devant le jour qui dégouline,
comme elle s’obstine
à retenir le fardeau qu’elle porte au bout de ses bras,
contre sa jupe : cette provision de soleil et de braise, confectionnée durant la nuit,
qu’elle apporte à celui vers lequel ses yeux tremblent, traversant l’eau,
puis l’écran des gardes, les couloirs ponctués de clefs, le souffle coupé des hommes,
puis le déferlement des mots,
plus fort que la pluie sur les toits,
et le silence plus évidant,
à la recherche d’un visage, brêve escapade, immobile, les corps s’effleurent,
une main caresse son enfant.
Il pleut sur la ville. Il pleut longtemps. Sur l’enfant à naître.
de Odile NGUYEN-SCHOENDORFF, Pierre WIDMAN
hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/10/2019 | 10,00 €
Nous les Fauves (Extrait du texte)
Au XXIe Salon d’automne de 1905, aux yeux des critiques, majoritairement hostiles, qui nous accusent de mépriser le public, de juxtaposer au hasard « d’effroyables empate-ments d’ocre, de rouge, de chrome, de violet et d’orange », nous représenterons, avec Henri Matisse, Andre Derain et Raoul Dufy, ce que le critique Vauxcelles nomme la Cage aux fauves. Nous nous emparons de cette boutade et assumerons l’étiquette de Fauvisme. Mais le scandale causé par notre présence est tel que le président de la République Émile Loubet refuse d’inaugurer le Salon !
On peut dire que c’est Henri Matisse qui nous porte surles fonts baptismaux. C’est grâce à lui que nous pouvons exposer au Salon. Il est le spécialiste de la forme, et moi l’amoureux de la couleur. Mais l’originalité du mouvement consiste à faire naître l’une de l’autre, à faire surgir l’objet de la couleur. Pour moi, la couleur passe avant tout. On
en finit avec les nuances et les délicats jeux de lumière des Impressionnistes.
de Jean DUFLOT
hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/10/2019 | 3,00 €
J’ai décidé de dire et de redire aux Européens qu’ils n’ont pas à être fiers de construire leurs murs contre les migrants, parce que nous sommes responsables d’une ébauche de génocide qui rappelle les moments les plus atroces de notre histoire. Il n’a certes pas l’envergure de la solution finale nazi-fasciste. Mais ce qu’il y a de désolant dans la résurgence de ce moment de barbarie, c’est l’alibi de la défense de la démocratie, que les pouvoirs publics et une large fraction des populations européennes sous hypnose médiatique, invoquent pour justifier leur intransigeance européo-centriste. Dans le contexte de panmédiatisation actuelle, cette violence publique est intolérable. Nos grands-parents, nos parents pouvaient dans les années quarante quarante-cinq, prétendre à la rigueur qu’ils ne savaient pas, mais à présent que le malheur et l’horreur sont promus comme marchandises télévisuelles, il n’est plus possible de se fermer les yeux, les oreilles et la bouche. Ou de ressasser le slogan de la libération : « Plus jamais ça ». À croire que l’amnésie est la chose la mieux partagée au monde.
Leo Luca Orlando Maire de Palerme extrait de l’interview par Jean Duflot (2017)
de Ahmed GHOUATI
Éducation, art du possible (PÉTRA) | Paru le 30/09/2019 | 27,00 €
L'européanisation des systèmes d'enseignement supérieur – synonyme de standardisation et de mise en compétition libérale – commencée au début des années 2000 a également concerné les pays du Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie). Dans ce cadre, l'injonction de professionnalisation et l'élargissement des missions de l'enseignement supérieur à l'employabilité et l'insertion des étudiants sont au coeur d'un processus de transformations visant un rapprochement éducation-économie.
Orienté à l'origine vers "la modernisation de l'enseignement supérieur", ce processus a pris une dimension politique et sociale singulière après les "Printemps arabes" qui ont commencé fin 2010 au Maghreb. Or, bien avant ces révoltes juvéniles, qui s'expliquent entre autres par un découplage formation supérieure-emploi public, les trois pays du Maghreb étaient déjà confrontés à la question de l'emploi des jeunes, en particulier des jeunes diplômés. C'est ainsi que les objectifs de professionnalisation des offres de formation et d'amélioration de l'employabilité et de l'insertion des diplômés sont devenus un défi majeur pour les systèmes d'enseignement supérieur maghrébins en général et algérien en particulier.
Appuyé sur des données issues d'enquêtes de terrain, cet ouvrage interroge plus particulièrement le processus de réformes de l'enseignement supérieur au regard de ce défi. Ce terrain est particulièrement heuristique car, comparativement à ses voisins maghrébins, l'Algérie a conduit plusieurs réformes et expérimenté la professionnalisation des formations supérieures avec un objectif adéquationniste université-entreprise. Mais avec quels résultats pour les diplômés et quels impacts pour le système d'enseignement supérieur dans son ensemble? Pour y répondre, l'auteur propose une mise en perspective de ces réformes, en les situant dans leurs contextes politique, socio-économique et historique.
de EARTH FIRST!
Cultures de résistance (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 28/09/2019 | 13,00 €
Des personnes de tous les âges et de tous les horizons ettent courageusement leurs corps entre, d'un côté, la nature, et de l'autre les multinationales et les gouvernements qui la démembrent et l'empoisonnent sans relâche. Des communautés s'organisent pour défendre notre Terre et tous ses habitants à travers des formes créatives d'action directe, en utilisant des tactiques efficaces et éprouvées tout en innovant et en développant des nouvelles dynamiques de résistance. Le manuel d'action directe vous enseignera les bases d'une résistance efficace et novatrice.
de Sandrine Iría BURRI
Fiction (5 SENS) | Paru le 27/09/2019 | 17,80 €
Iría se dirigea muette et aveugle vers le fleuve. Enfin, elle qui s’était prise durant de longues années pour la muse de l’histoire, ne trouvait rien à penser. Elle tourna le dos à l’humanité, s’arrêta près d’une fontaine afin d’apaiser sa soif. Elle marchait péniblement, d’un talon déchaussé. Elle était empêtrée dans des fils gris, des toiles d’araignées pleines de cendres et de poussière. Elle avançait, perdant son souffle, sur l’herbe brûlée par le soleil noir de la mélancolie. Une main était posée sur la blancheur de sa nuque. Son dos était courbé, l’oeil bas, comme un pigeon blessé. Elle claqua quatre fois des mains. Une eau fraîche et immaculée l’éclaboussa. Personne n’y prêta attention. Elle était désormais seule. En une fraction de seconde le silence foudroya définitivement le son de sa voix. Le vent l’avait emportée.
Multiples morts sont considérées comme suspectes en raison de l’absence de témoins. Les dernières images prises par les caméras de surveillance, me montreront debout, tout près des eaux du lac Léman, de l’océan Pacifique, d’une rivière, ou du lac Nahuel Huapi, le regard plongé dans le vide ; tel un spectre postmoderne hésitant à devenir sirène, pour fasciner les marins de son chant vide de sens.
Sandrine Iría Burri est née en octobre, elle enseigne la philosophie.
de Salvador JUAN
Petite Bibliothèque des Sciences Humaines (EDITIONS SCIENCES HUMAINES) | Paru le 26/09/2019 | 12,70 €
Et si Durkheim n’était pas seulement ce chercheur lancé à corps perdu dans l’explication des fonctions sociales et des contraintes générées par le système ?
S’inspirant de ses illustres prédécesseurs et à l’aide de ses compagnons de route, il précisa les contours d’une discipline qui transcenderait la sociologie elle-même, la socioanthropologie, et en fonda ainsi l’École française.
Salvador Juan nous fait découvrir au fil des pages un Durkheim critique des effets pervers du développement économique, défendant l’unité du genre humain, attentif aux dynamiques historiques et aux conflits, soucieux de l’autonomie des personnes. Sont également présentés les principaux travaux, soulignant tant les influences mutuelles que la pensée commune, philosophique et politique, des nombreux collaborateurs de Durkheim tels que – aux côtés de Mauss – Hertz, Fauconnet, Hubert, Bouglé, Simiand, Halbwachs, etc. Enfin, l’auteur considère, avec de nombreux exemples à l’appui, que ce groupe de penseurs est opposé aux sociologies de l’intérêt et à celles qui insisteront plus tard sur les fonctions et les structures sociales.
Cet ouvrage permet de découvrir la tradition sociologique française ainsi que la manière dont des auteurs tels que Gurvitch, Duvignaud, Bastide, Leroi- Gourhan, Lefebvre, Ansart et, surtout Balandier, l’ont portée jusqu’à nos jours.
Les spécialistes des sciences humaines y trouveront une troisième voie entre l’individualisme rationaliste et les représentations d’une société uniquement conduite par ses mécanismes, sans acteurs.
de Jérémy AUDOUARD
Lignes de vie d'un peuple (ATELIERS HENRY DOUGIER) | Paru le 26/09/2019 | 14,00 €
« Ceci n’est pas un peuple », aurait pu dire Magritte. Lorsque l’on demande aux Belges ce qui les définit, une bonne partie d’entre eux répondent, sans rire, que leur peuple « n’existe pas ».
À quoi ressemble concrètement le quotidien d’un pays qui paraît profondément divisé ? Qu’y a-t-il de commun entre une famille de Charleroi et une famille d’Anvers ? Que partage cette société par essence communautarisée – notamment entre Flamands et Wallons : un roi (alors que la monarchie est affaiblie), une équipe de football (pour l’instant au sommet) ? Pas seulement. Il existe aussi des liens invisibles, une identité discrète, insoupçonnée et puissante que les Belges eux-mêmes ne semblent pas mesurer.
Jérémy Audouard est allé à la rencontre de Belges, célèbres (Philippe Geluck, Jean Libon, Alex Vizorek…) ou inconnus, pour déceler cette autre facette de la Belgique, avec pour maître mot le « compromis ».
de Fawaz HUSSAIN
Textures (ZINEDI) | Paru le 26/09/2019 | 12,90 €
En partageant la vie intime de ses personnages, le narrateur lève un pan sur les drames de l’Histoire qu’elle recèle et qui n’en finit pas de se répéter. Mais loin d’être simple spectateur, il fait partie intégrante de ce récit dans lequel il se livre, sans fard et avec humour. Nostalgique de l’amour enfui, du pays perdu, de la jeunesse disparue, il reste un combattant de la mémoire et un poète, qui, tel l’Étranger de Baudelaire, aime les nuages qui passent.
de Virginie POITRASSON
Lanskine (LANSKINE) | Paru le 25/09/2019 | 14,00 €
de COUREAU PASCAL
Polar (ANNICKJUBIEN) | Paru le 25/09/2019 | 19,00 €
Salmoniac PDG d’une florissante société est victime d’une machination. Il va provoquer de gros dommages collatéraux en voulant se protéger. Plusieurs personnes vont périr les unes derrière les autres et le lieutenant de police Maratier dépassé par la situation va devoir faire face à une enquête de plus en plus complexe et imbriquée.
de Axel WAECKERLE
Récit de vie (5 SENS) | Paru le 24/09/2019 | 11,90 €
Lors d’un magnifique voyage en famille lors de l’été 2007, entre les Etats-Unis et le Canada, je ressentis ces premiers maux de tête. J’ai d’abord pensé que c’était à cause de mes lunettes, moi qui suis myope, astigmate et hypermétrope.
Le voyage s’achève et la rentrée se passe, mais chaque jour je souffre un peu plus. Arriveront rapidement les premiers malaises, et la perte de ma mémoire. J’avais seize ans, et j’allais embarquer pour cette périlleuse aventure d’environ trois ans. Un chemin fait de survie, de rêve et de reconstruction.
J’ai eu besoin d’écrire ce récit il y a environ cinq ans, afin de réussir à prendre de la distance avec tout ce vécu. J’ai donc tout posé noir sur blanc, ce récit que vous tenez aujourd’hui dans vos mains. Ce fut donc d’abord une réelle thérapie personnelle dont j’avais besoin pour me reconstruire.
J’ai cependant découvert ces dernières années la puissance de ces mots, de ce message plein de vie que je partage ici. Quelle est la mission de ce récit aujourd’hui ? Simplement vous donner l’envie de vous ressentir vivre, de savourer un peu plus chaque instant, ou simplement de vous dire que la vie est belle.
Axel est formel, il ne serait jamais devenu ce qu'il est aujourd'hui sans le drame qui a bouleversé sa vie mais qui lui a donné le goût de vivre. On dit souvent que la vie commence quand on comprend que l'on en a qu'une. Axel l'a compris bien trop tôt. Un mal pour un bien ? C’est ce périple de vie qu’il nous offre ici…
de FANET ANDRÉ
ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 24/09/2019 | 16,90 €
On ne perçoit souvent que trop tard, à quel moment sa vie bascule. Une inoffensive bétaillère suffit et, au réveil, Jean-Paul se retrouve un autre qu’il lui faut tenter d’accepter et d’apprivoiser. Durant les longues semaines de souffrance et de reconstruction, des failles se sont ouvertes d’où remontent les fantômes douloureux du passé, l’un surtout, Marion, le premier abandon, la première blessure. Au fil des opérations, Marion va petit à petit effacer l’image d’Antigone disparue dans l’accident, à tel point que Jean-Paul va tout tenter pour, 30 ans plus tard et sous l’anonymat de son nouveau visage, la retrouver.
Une telle quête ne s’avère pas aussi facile. Son ancienne ville, celle où il a vécu sa jeunesse, a bien changé, ses amis se sont dispersés, Marion elle-même est inconnue à son ancienne adresse, peut-être même a-t-elle changé de nom. Le temps est simplement passé.
de Lou SARABADZIC
le chat polaire (LE CHAT POLAIRE) | Paru le 21/09/2019 | 12,00 €
de Gérard TITUS-CARMEL
Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 20/09/2019 | 30,00 €
Si Gérard Titus-Carmel en est venu à l’écriture par ses notes d’atelier, « de la peinture au bout des doigts », il serait réducteur de ne voir en lui qu’un « peintre-qui-écrit ». On se souviendra qu’il est à ce jour l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages et recueils de poésie, dont la matière, tout en témoignant, de même que son activité d’« illustrateur » (notamment aux côtés d’Yves Bonnefoy), d’une continuité complexe entre le geste d’écrire et le geste de peindre, n’en présente pas moins une pleine autonomie. Un écrivain, donc, aussi bien qu’un peintre. De sorte que le présent recueil, réunissant l’ensemble de ses écrits sur la littérature, constitue le second volet d’un véritable diptyque inauguré par Au Vif de la peinture, à l’ombre des mots, qui rassemblait tous ses textes sur l’art.
de Jean-Luc PARANT
Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 20/09/2019 | 20,00 €
Derrière ce titre aux accents politiques s’ouvre un espace qui excède, littéralement à l’infini, l’intelligence étroite que nous pouvons avoir du mot de migration. Car le texte de Jean-Luc Parant, un poème en prose au long cours, et comme d’une seule venue, élargit le phénomène à une dimension cosmique. L’exposé ordinaire du « fait migratoire » et ses accents paniques, qui scandent binairement une division entre « eux » et « nous », se dissolvent ici en de longues périodes soutenues par un « nous » unifié, sujet d’un récit poétique des origines et du devenir du genre humain.
de Kristell LOQUET
Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 20/09/2019 | 5,00 €
Comme son titre le suggère, ce livret autobiographique de Kristell Loquet se divise en deux moments qui se répondent par-delà un « suspens » : en fait, un silence de plus de quinze années. La première partie est une « lettre au père » réellement écrite par l’auteure après sa rencontre avec celui qui est encore son compagnon aujourd’hui, le poète et artiste Jean-Luc Parant, de quelque trente ans son aîné, avec l’intention déclarée de rompre le malaise familial et le silence délétère causés par cette différence d’âge. La seconde, née d’une tentative impossible de reprendre la lettre initiale, tâche d’élucider cette impossibilité en prenant la juste mesure du temps écoulé et d’un bouleversement récent, à savoir l’accident vasculaire qui a failli coûter la vie à Jean-Luc Parant en 2017.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188