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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

De glaise et de vent

de Daniel LAPIERRE

Poésie (5 SENS) | Paru le 12/03/2019 | 28,00 €

Les eaux vives

J’ai plus appris au bord des eaux

Que sur mes tristes bancs d’école,

À lire sur la vase molle

Les hiéroglyphes des oiseaux.

 

J’ai plus appris du vieil Éole

Couchant les plumets des roseaux

Que des beaux discours à huis clos,

Du vent plus que de la parole.

 

Plus que les maîtres aux longs cours

M’apprit le chant de la rivière,

Plus que le noir tableau des jours

 

Les eaux vives et la lumière

Et plus la mer et les étangs,

Au gré des vagues et du temps...

 

Daniel Lapierre

Daniel Lapierre écrit depuis son adolescence. Son amour des Lettres l’a introduit dans l’Enseignement, à la suite de quoi il partage sa re­traite entre l’écriture et les voyages aux quatre coins du monde. Il a toute sa vie confié son intimité à la poésie. De glaise et de vent en est en quelque sorte le roman poétique. Sa versification, exigeante, qui le voit jouer avec les mots et la musique, lui a valu quantité de distinctions dont le Grand prix de l’Académie de Rouen.

Illustrations

Bernard GINESTE est né en 1948 à Lagny-sur-Marne. Arts Ap­pliqués à Paris, licence arts appliqués ENSET Cachan, Beaux-Arts Paris. Site : www.bernard-gineste.com

Mademoiselle Lévy

de Marc PIERRET

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 12/03/2019 | 18,00 €

« C’est ainsi qu’il en vient à fréquenter de préférence le Cinéac de la rue Faidherbe, parce qu’il est permanent […] Simon procède empiriquement, sans précautions particulières. Il lui suffit qu’un fauteuil soit libre à côté d’une spectatrice pour se déplacer dans l’ombre, entre un documentaire sur la fabrication des peignes en polystyrène, un dessin animé ou une poursuite de voitures. S’entament alors des négociations codifiées, au cours desquelles le coude, le genou, le biceps entrent en action pour exprimer à la fois un contrôle de soi de bon aloi et un désir impérieux, une émotion à l’apparition en plan rapproché d’un homme et d’une femme attirés l’un vers l’autre et l’aspiration à partager cette émotion. Ce rituel pressant se conclut provisoirement par un bras passé au-dessus du fauteuil. Une tête, frisée ou non, brune ou blonde, coiffée parfois d’un béret orné d’une broche, tombe bientôt sur l’épaule de Simon. L’affaire est alors réglée. Long baiser, main remontant lentement sous la jupe… »

M. P.

Magie d'Olinda

de Simone MOLINA

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 11/03/2019 | 10,00 €

À l’ombre des flamboyants

dans les rues, les fazendas

sur les façades colorées

d’une époque révolue

l’histoire se nourrit

de l’aridité de la terre

du sang versé

aux portes des favelas

 

l’histoire s’enivre

fièvre du carnaval

magie d’Olinda

De Moscou à Valbonne, la vie d'Olga

de Patrick CHERBÉ

Récit de vie (5 SENS) | Paru le 11/03/2019 | 19,60 €

Olga, russe d’origine, vit avec sa famille dans un petit village du sud de la France. Son mari Piotr, homme d’affaires, s’écroule au retour d’un de ses fréquents voyages d’affaires entre Nice et Moscou. Il décède subitement, Olga se retrouve seule avec ses quatre enfants. Sans ressources, démunie, ne parlant pas bien français, elle risque l’expulsion du territoire à tout moment, elle n’a toujours pas reçu son titre de séjour. Ses enfants âgés de 4 à 18 ans sont tous scolarisés, elle souhaite rester en France. Pour subsister elle fait des petits boulots. Elle décide de prendre des cours de français pour faciliter son intégration. Jacqueline, une prof de philo à la retraite lui donne des cours. Olga est instruite, diplômée de l’enseignement supérieur et apprend vite. Les deux femmes deviennent très vite amies et les cours débordent rapidement sur des discussions passionnées portant sur des thèmes aussi variés que la littérature, la philosophie, la politique, la linguistique, le sexe et les problèmes sociétaux en France et en Russie, etc. A travers cet échange régulier, Olga et Jacqueline découvrent tour à tour un pays, des mœurs dont elles ignoraient tout. Tandis que la mort de Piotr demeure une énigme, Olga mène son enquête policière à distance…

Patrick Cherbé

Chef d’entreprise retraité. Ancien traducteur-interprète à l’ambassade de France à Moscou (URSS). Enseignant de français à l’Institut du Commerce Extérieur de Shanghai. Retour forcé en France à la suite de la naissance de sa première fille handicapée. Carrière en France et à l’étranger dans le do­maine de la parfumerie à Grasse. Son premier roman, Olga est tiré d’une histoire vraie.

Danubiennes. Douze voix féminines de la poésie slovaque contemporaine

de Jeanine BAUDE

AnthologieS (PÉTRA) | Paru le 08/03/2019 | 19,00 €

Cet ouvrage comprend 15 monotypes de la plasticienne Maria Desmée.

Découvrir un pays, un style, des femmes, leur histoire derrière celle chaotique de nos vingtième et vingt et unième siècles dans le corps d’un poème, dans son expression, son emplacement sur la page (qui n’est jamais innocent pour la plupart d’entre elles), c’est cette aventure que je vous propose. Une aventure du langage, celui des écrivaines, et de la traduction, de l’adaptation qui vient se glisser dans notre territoire francophone pour le bousculer, le questionner à travers les symboles et les métaphores audacieuses et nombreuses, les courts-circuits, les nœuds, les déplacements d’échos sonores et de vers. Ready-made, Concept Art, structuralisme jusqu’à un post-modernisme plus lyrique, elles goûtent, elles inventent, elles avancent : douze écrivaines slovaques, douze personnalités fascinantes qui ne s’interdisent pas d’explorer les mondes intérieurs, la pleine sensualité, la question du « jeu » et du « je » ourlée, cachée derrière un « Dieu » absent ou omniprésent tandis que la première de toutes Lýdia 
 Vadkerti-Gavorníková (née en 1932) rappelle à la plus jeune Katarína Kucbelová (née en 1979) : n’oublie pas le parfum tourbé de tes racines, ni le sang de la terre qui t’a vue naître. Toute une aventure !
Jeanine Baude

J'ai septante ans et je danse la sardane

de Edith HENRY

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 08/03/2019 | 16,00 €

Trop beau pour être vrai et pourtant vrai, j’aime ce recueil. Il a pour moi le toucher d’une peau couplé au tact des mots. Il a l’intelligence de sa sensualité, la maturité de sa jeunesse.

Que dirais-je de sa rivière, du phrasé des méandres qui, de page en page, en décline le Tendre ? Tactile et sonore, coulé dans l’or des métaphores, il est comme un feuillage qu’aère la brise en notations précises.

C’est une gourmandise, l’aveu des bonheurs dans la déclaration des voeux, la chance des éveils retrempés de jouvence, la vie heureuse dans le courant d’une passion harmonieuse. Il y a là un frémissement de saveurs, le goût prononcé des mots qu’on égrène à la faveur de l’appétit de vivre, la vibration d’un hommage à la sensation de vivre.

On ne peut s’empêcher de songer, au fil des pages, au flux et reflux des heures qui imbibe la plage, à cette respiration de l’estran que relance le soleil, comme au regard se porte le miroir d’une âme. C’est comme un ciel que couchent les mots au lit d’une bouche, le dé d’une rive qu’une langue salive dans l’ardeur des jours qu’éclaire l’amour.

Le mot juste et l’euphonie lui confèrent sa voix.

Voiles sur l'Irlande

de Antonio FERRANDIZ

Corsaire (CORSAIRE) | Paru le 07/03/2019 | 20,00 €

Automne 1793, le coup d’État de Thermidor a mis fin à la dictature de Robespierre et de ses amis, qui dominaient le Comité de Salut Public et la France. Avec la fin de la Terreur, Athanase Delrieu, ancien enseigne de vaisseau, emprisonné après avoir tué un autre officier de marine, peut enfin  être libéré.

Chassé de la marine  pour ce meurtre, il broie du noir sur les quais et dans les tavernes de Brest, à la recherche d’un embarquement. Malheureusement la Convention a décrété un embargo  sur la course, et seuls quelques armateurs chanceux  possèdent une dérogation pour armer  des navires corsaires. À force de persévérance, Athanase obtient le commandement d’un petit cotre Malouin,  l’Iphigénie.

A son bord il va reprendre la lutte contre l’Anglais, l’engliche, l’ennemi héréditaire de la marine française. Avec son équipage de ruffians il va porter de rudes coups au commerce ennemi, avant d’être rattrapé par la puissance de la Royal Navy.

En France, le Directoire prépare un grand débarquement sur l’Irlande et manque de marins qualifiés. Réintégré dans la marine d’État, Athanase va y participer.

Le premier volume des aventures d’Athanase Delrieu, Les Voiles de la République, publié en 2016, a reçu un prix de l’Académie de marine en 2017.

Né à Barcelone, Antonio Ferrandiz a eu, depuis toujours, des liens privilégiés avec la mer. Médecin, il a fait son service militaire sur le patrouilleur Mercure. Mais c’est surtout à son ancêtre, Juan Mirambell, célèbre capitaine de la marine marchande espagnole, qu’il doit son intérêt pour la marine et les bateaux.

"Je m'appelais Bui"

de Giovanni-Michel DEL FRANCO

collection amérindienne (Le Chant des Hommes) (LE CHANT DES HOMMES) | Paru le 06/03/2019 | 17,00 €

Le 5 octobre 1976, une femme d’environ quarante-huit ans s’éteint prématurément dans un hameau de la petite ville d’Umbertide (Ombrie), en Italie.

Elle a vu le jour à des milliers de kilomètres de là, dans un recoin quasiment inaccessible de la Sierra Madre mexicaine. C’est une Apache, née libre dans l’ultime refuge des survivants de son peuple. Loin des réserves nord-américaines, ils mènent, jusqu’à la fin des années 1930, une existence précaire, à l’écart des villages alentour, suivant un mode de vie périlleux mais qu’ils tiennent à préserver.

Bui, de son nom apache, y naît vers 1928. Elle perd son père et sa mère très jeune, puis sa grand-mère dans l’assaut de leur campement. Elle est, dans les jours suivants, recueillie et adoptée par un couple américain, les Harris. Ils la baptisent Carmela.

Cette enfant de la Sierra Madre se trouve alors projetée dans un monde étranger : elle suit ses parents adoptifs en Californie, avant d’aller habiter en Italie chez leur fille.

Cet ouvrage retrace l’étonnant destin de Bui – Carmela, « una storia affascinante » (une histoire fascinante) selon les mots d’un journaliste italien.

 

L'INTRANQUILLE N°16

de Denis FERDINANDE, Julien BLAINE, Louis ARCADE, Jacques DEMARCQ, SORENSEN PER, Patricia CROS, JAN MYSJKIN, DOINA IOANID, Clara CALVET, Yves BOUDIER, Perrine LE QUERREC, AKKILA KIZZI, ANNE KUBLER, Luc CHAMPAGNEUR, Ruth KLÜGER, Thibault MARTHOURET, ELKE HEI

L'INTRANQUILLE (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 05/03/2019 | 16,00 €

Trajectoire incalculable

de Pascal BONAFOUX

recueil de textes (QUPÉ ÉDITIONS) | Paru le 05/03/2019 | 15,00 €

Au gré de ses lectures, Pascal Bonafoux a rassemblé les métaphores que Victor Hugo a distribué partout dans son œuvre.

Chaque trajectoire incalculable – définition de la métaphore selon Victor Hugo – est une fulgurance de sa pensée, le sens ne s’en épuise jamais et ne cesse d’accompagner ou de poursuivre le lecteur.

Un livre que l’on peut parcourir, refermer et rouvrir au hasard pour retrouver la
puissance de la voix incomparable et
nécessaire du grand écrivain. Ses dessins, ses images visionnaires, sont seuls dignes d’accompagner ce dictionnaire.

Troubles dans le bocage

de Jean-Philippe MONJOT

Borderline (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 04/03/2019 | 18,00 €

Qui a massacré les chèvres de Dubourg, éleveur bio fraîchement installé dans ce village des Combrailles auvergnates ? Les gendarmes ont bâclé l’enquête, Cécile Florac la reprend. Magouilles, omerta, persécutions, l’atmosphère est irrespirable. En conflit avec sa hiérarchie, la flic va devoir démêler des pelotes de haine latente et persévérer, malgré les obstructions, pour espérer aboutir.

Librement inspiré de faits réels, ce roman noir raconte un monde rural en crise, l’importance de la terre et la convoitise qu’elle suscite.

Jean-Philippe Monjot, journaliste, vit aujourd’hui à Clermont- Ferrand. Troubles dans le bocage est son premier roman.

Et les rossignols chantent encore

de Gilles LA CARBONA

Fiction (5 SENS) | Paru le 01/03/2019 | 13,60 €

Un livre se rapprochant plus du conte philosophique que du roman, dans lequel les thèmes de l’homme, de la vie, de la destinée sont abordés de façon originale.

Des pistes sont entrevues, des hypothèses avancées. Au-delà de l’audace des thèmes, voire de la facétie de certaines situations, ce roman repose et propose une réflexion philosophique sur ce qui est essentiel à l’homme de ce qui ne l’est pas.

Un livre qui séduira tous ceux qui aiment se plonger dans le mystère de l’existence, dans ce qu’il a de plus beau et de plus troublant.

Gilles La Carbona

Né à Villeneuve les Avignon en 1963, l’auteur vit actuellement dans le Vaucluse. Auteur depuis plus de 20 ans, dramaturge depuis peu, il signe là son sixième roman.

Un Ange passe

de Stephane MICHEL

Maison Noire (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 01/03/2019 | 19,00 €

Existences silencieuses

de Herman BANG

Littérature danoise (LA REINE BLANCHE) | Paru le 01/03/2019 | 21,50 €

Ce recueil rassemble un panel représentatif de dix nouvelles de l’écrivain danois, publiées entre 1880 et 1899. Fin observateur des frustrations et espoirs manqués, Herman Bang fait sans cesse osciller ses personnages entre comique, tragique et pathétique. Ses portraits féminins notamment, sont peints avec une grande sensibilité : Irène Holm (la danseuse ratée), Pernille (l’adolescente amoureuse), la/les prostituée(s) de Parias.
Cette traduction a reçu le soutien de la Danish Arts Foundation.

Blanc sur Blanc

de Daniele FINZI PASCA

Littérature étrangère (EN BAS) | Paru le 01/03/2019 | 14,00 €

Blanc sur Blanc raconte l’histoire de Ruggero, un enfant mal parti dans la vie, avec un père violent et alcoolique. Rien que des bouches crispées quand il circulait?: il n’était pas permis de lui sourire. Mais le petit garçon réagit, sauvé par l’affection de ses amis, des voisins, d’un nouveau papa-entraîneur, et par l’amour d’Elena. Et puis le vent tourne brusquement, un doute et une certitude enferment Elena et Ruggero à l’intérieur d’un tourbillon angoissant, et pourtant émouvant… comme la vie.

Daniel Finzi Pasca, auteur, s’est inspiré de ce récit pour mettre en scène le spectacle de Bianco su Bianco, qui depuis ses débuts à Bellinzona (Suisse) en 2014, a été vu par plus de 22’000 spectateurs en 5 langues.

Auteur

Daniele Finzi Pasca (Lugano, 1964) est clown, auteur, metteur en scène, chorégraphe… Suisse de nationalité, cosmopolite d’esprit. Dans le cadre de la Compagnie Finzi Pasca, il a signé la création et la mise en scène de grands événements comme la Cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Turin 2006, celle de Sotchi en 2014 et la Cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques de Sotchi 2014. À cela s’ajoutent le spectacle Corteo pour le Cirque du Soleil (2005-2015, repris depuis 2018), Lucia (depuis 2016) et Montréal Avudo (2017). Outre des mises en scène d’opéras (Aida et Requiem de Verdi à Saint-Pétersbourg, Pagliacci et Carmen à Naples), il a écrit, dirigé et interprété des spectacles plus petits et intimes, comme le monologue historique Icaro (en scène depuis vingt-huit ans) et Bianco su Bianco (2014). Entre-temps, d’autres créations comme La Verità (2013), Per te (2016) et Donka – Une lettre à Tchekhov (2010 et 2018) continuent de faire le tour du monde. La Compagnie Finzi Pasca est concentrée actuellement sur la prochaine Fête des Vignerons (2019, Vevey) et prépare d’autres projets en Suisse et à l’étranger.

Traducteur

Né à Oron-le-Châtel (VD) en 1955, Christian Viredaz fait des études de lettres en français, italien et anglais. Il a publié cinq recueils de poèmes entre?1976 et?1996, et traduit une vingtaine d’ouvrages, de l’italien surtout, depuis 1981. En 2018, il a traduit une anthologie de l’œuvre poétique d’Alberto Nessi, Ladro di minuzie / Voleur de détails
Poesie scelte / Poèmes choisis, 1969-2010 (Éditions d’en bas).

N° 24

de Lou MAËLLE

Blanche (ET LE BRUIT DE SES TALONS) | Paru le 01/03/2019 | 15,00 €

Elle est de celles qui ingèrent le dégoût et qui en jouissent.

Elle.

Elles dévorent la passion, en mordent la chair et se jettent en son abysse. Déforment le désir, le goûtent et fléchissent. Elles sucent l’abject, embrassent l’aversion et recrachent un vertige. Elles avalent l’inconnu, lèchent ses mains nues : se régalent d’une bavure et dégustent la souillure. 

Elle.

Elles traquent l’adrénaline, se penchent au balcon, jouent à se faire peur et traversent le risque. Elles cèdent à la pulsion. S’embrasent, forcent l’orgasme et se noient dans les spasmes.

Elle.

Elles rentrent fatiguées, bercées de vague à l’âme et bordées de nausée. Elles câlinent un tourment. Elles ne crient pas, elles chuchotent. Alternent ombre et lumière. S’ouvrent et se ferment. 

Elles violent un cauchemar, étreignent un souvenir, l’enserrent et l’étouffent. Enfin, elles respirent. 

Entre ces pages,son souffle.

Droit de révolte

de Jacques FASEL

Poche (EN BAS) | Paru le 01/03/2019 | 10,00 €

Qui est Jacques Fasel ? « Pas un meurtrier, mais un brigand et un voleur. 15 ans de prison ! » a dit la justice que cet homme conteste. « Dangereux anarchiste » « Robin des Bolz », « voleur au bon coeur », « ennemi public N° 1 », « roi de l’évasion » a dit la Presse que cet homme déroute. « Cuisinier doué et objecteur de conscience, poète, théoricien libertaire » disent ses amis. En ouvrant ce livre vous embarquez sur les contradictions. Le voyage avec celui que ses compagnons d’aventure appelent « Kamikaze » ne vous décevra pas. Même derrière les barreaux, Jacques Fasel reste un homme libre. Un homme. « Que tous les hommes valent et qui vaut tous les hommes » comme disait Sartre.

« Vingt huit ans dans le museau des survivants de ma génération depuis la parution de ce plaidoyer pour la révolte, qui ponctuait en quelque sorte le coup d’arrêt de la cavalcade d’une petite bande d’indiens sur le chemin de la guerre, mais qui se voulait témoignage d’une histoire individuelle et collective et manuel romanesque d’incitation à la révolte. Entre la fin des trente glorieuses paternalistes et les premières morsures de ce qui sera nommé néolibéralisme, entre la décolonisation politique des pays producteurs et la colonisation des esprits et comportements dans les métropoles, une génération tantôt réformiste tantôt révolutionnaire tapa sur la table, tenta de briser le cours naturel du capitalisme. Nous en fûmes de modestes participants ou saboteurs selon les opinions. » (Extrait de la préface de l’auteur)

Volcans

de Pierre-Aurélien DELABRE

l'Appel du large (ABORDO) | Paru le 25/02/2019 | 8,50 €

Un jour vous marcherez sur Rome
ou sur Pékin
vers vous-même, n’est-ce pas ?
Le poing serré et vos larmes enfin
auront la vigueur de vos poings.

Vous serez braves et vous ferez l’histoire
fidèles à la larme de ses matins
vous marcherez sur Rome et sur Pékin.

Pierre-Aurélien Delabre est né en 1988 à Boulogne-Billancourt. Il habite aujourd’hui à Marseille.
Volcans est son premier recueil de poésie publié.

Le cœur de Quentin

de Martine POULAIN

Jeunesse (5 SENS) | Paru le 21/02/2019 | 9,40 €

Quentin et sa sœur Noémie délaissés par des parents ployant sous la surcharge de travail, ne rêvent que d’une chose : passer de précieux moments en famille. Un jour de grand désespoir, leur vie se retrouve toute chamboulée. Visités par Lounadyl une fée espiègle et initiés par des flammes de Lumière, ils voyageront en des lieux incertains, rencontreront des êtres déconcertants et apprendront à retrouver la puissance de leur cœur. Quentin touchera la mort de très près durant son initiation… Parviendront-ils cependant à concrétiser leur rêve le plus cher : retrouver l’amour de leurs parents ?

Martine Poulain

Médium et magnétiseuse depuis l’enfance, elle donne des conférences animées d'exercices, lors de salons du bien-être et ceci afin d'aider les personnes à se libérer de leurs peurs et retrouver la connexion à leur cœur. Moments très appréciés par les personnes qui y assistent. Elle aime également apporter du rêve au travers de ses écrits.

De votre absence

de Monique LUCCHINI

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 18/02/2019 | 12,00 €

Ces pages que nous livre Monique Lucchini sont un hommage à la vie, à la mort. À l’amitié si forte. Elles s’écrivent au fil du temps qui passe, celui d’un jour et d’une nuit dans la chambre de l’amie qui va mourir.

Le texte, absolument remarquable, est construit comme une œuvre artistique en un seul mouvement. Une longue danse en mode mineur dont les mots rythment l’improvisation des pas, le silence des voix, les frôlements et la solitude des corps. La passion, dans une marche impromptue à deux. Un profond dialogue depuis la rencontre jusqu’à l’adieu. Jusqu’à l’ultime respiration qui prendra fin inexorablement dans la blancheur de la nuit et du temps. Du temps — toujours — qui ouvre à l’émerveillement de la vie, au ravissement des jours à venir.

                                                                                                           Marie-Pierre Forrat

Les parents d'élèves et MOI !

de Catherine BERTHON

CHUM (CHUM (LES EDITIONS)) | Paru le 15/02/2019 | 19,00 €

Hélène veut que son fils réussisse ses études et tout passe par LE bon établis-sement scolaire. Mais il y a les très réputés et les autres, comme le lycée Marcel Paul, dans le Val-de-Marne.

Bien décidée à mettre toutes les chances de leur côté, Hélène rejoint l'association de parents d'élèves.

De là on peut agir efficacement, elle en est certaine. Plus facile à dire qu’à faire !

Cadre dirigeante dans un grand groupe industriel, Catherine Berthon avait besoin de se connecter à d’autres mondes.

C’est chose faite avec ce premier sujet à l’humour piquant, mais bienveillant. Un coup de maître !

Franz Kafka, suite

de Uccio Esposito TORRIGIANI

Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 15/02/2019 | 18,00 €

Dans ce roman audacieux, l’auteur a voulu prolonger la réalité biographique de Franz Kafka de quelques décennies et introduire dans la vie — imaginaire — qu’il lui prête des éléments omniprésents dans ses textes : la recherche de l’absolu, la non-religiosité — à laquelle s’est vivement opposé son grand protecteur-traître Max Brod —, la judaïcité charnelle, humaine, l’extrême bonté, et son rapport intime avec la nature, que la rencontre avec l’âme simple de Dora, son dernier amour, favorise et encourage enfin, après les vaines recherches d’une vraie compagne (certes pas Felice Bauer). Il a voulu aussi — tout en n’étant pas juif — transporter une partie de son récit dans un kibboutz (Franz et Dora n’avaient-ils pas rêvé de se rendre en Palestine), afin d’évoquer le débat nécessaire et irrésolu, pour Kafka comme pour beaucoup de Juifs, entre la diaspora et le sionisme.
C’est son Kafka que Torrigiani nous propose ici, dans une appropriation déférente et très libre, un Kafka intime et plus vrai que nature : vivant.