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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Cinoche

de Denis SOUBIEUX

13/20 (CHUM (LES EDITIONS)) | Paru le 01/05/2016 | 16,00 €

Les péchés capiteux

de Christine ARQUEMBOURG

Récit de vie (5 SENS) | Paru le 01/05/2016 | 12,00 €

Les péchés capiteux

C’est l’histoire d’une formation que propose Christine Arquembourg dans un récit à deux temps qui revient sur sa jeunesse passée dans le nord de la France. Ou comment une petite fille espiègle et indocile s’insurge secrètement contre la rigidité d’une éducation traditionnelle, brave un interdit et se retrouve mise prématurément en pension. Pour résister aux rigueurs de l’internat, elle trouve des parades et, de péché capiteux en péché capiteux, s’affranchit de la loi familiale jusqu’à l’initiation amoureuse vécue comme une véritable rédemption.

 Christine Arquembourg

Christine Arquembourg est née à Fruges et a grandi en France jusqu’à sa majorité. À 20 ans, elle épouse un Suisse rencontré à Londres et réside depuis lors à Berne. Parallèlement à l’éducation de ses deux enfants, elle a repris des études de lettres jusqu’à l’obtention d’un doctorat à Fribourg et enseigné durant plusieurs années la littérature française et romande.

 

La jeune fille et la blatte

de claudia C. ROCH

Fiction (5 SENS) | Paru le 01/05/2016 | 14,00 €

La jeune fille et la blatte

La petite Elsa se confronte à une famille qui n’a pas de réponses, à des rêves de princesse qui se cognent sans cesse à la brutalité du réel. Comme Cendrillon, Blanche-Neige ou la Reine des Neiges, Elsa ne fera pas l’économie des cendres, de la froideur et surtout de la torpeur, héritage laissé aux femmes, poison qui tue l’âme sans tuer le corps, ou si peu. Elsa pourra traverser ces états et devenir ainsi la femme d’un conte moderne.

Claudia C. Roch

Claudia C. Roch est née à Milan en 1970. Elle est venue à Genève en 1979, où elle a obtenu un diplôme en Lettres. Elle est enseignante à Genève. Elle a écrit pendant vingt ans des articles culturels (Scènes Magazine) en Suisse Romande. Elle est candidate au diplôme en psychanalyse à l’Institut Jung de Zürich (Küsnacht). « La jeune fille et la blatte » est son premier roman.

L'antipapillon

de Raphaël CUVIER

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 01/05/2016 | 15,00 €

L'antipapillon

En lisant ce livre vous allez faire la connaissance de Côme. Le genre de personne que vous n’auriez même pas regardée dans la rue. Eh oui ! Le pauvre a toujours été transparent, insipide. De ceux qui subissent leur existence. Menant une vie solitaire. Rassurante parce que bien rangée. Et fade. Mais voilà qu’un médecin lui annonce l’imminence de sa mort. Cette annonce le conduit à vouloir prendre sa vie en main. Exister. Enfin. Cette annonce va le pousser à oser. Oser vivre, oser faire des projets. Ressurgit alors un vieux rêve : Côme va entrer en écriture. Ecrire quelque chose, n’importe quoi. Laisser une trace de son passage. Passer à la postérité. 

Raphaël Cuvier 

Titulaire d’une maîtrise d’histoire, Raphaël Cuvier est professeur des écoles. 

L’antipapillon est son premier roman.

Casting pour un roman noir à reflets bleus

de Georges RICHARDOT

Fiction (5 SENS) | Paru le 01/05/2016 | 17,00 €

Casting pour un roman noir à reflets bleus

« J’ai attendu d’avoir une plage complètement libre dans mes loisirs pour m’y plonger. Personnellement, j’ai été fasciné par ce que vous appelez roman et qui est bien autre chose : une analyse passionnante des rapports de l’auteur avec les personnages qui le hantent, jeu de miroirs, mise en abyme comme on dit maintenant, et surtout conflits ambigus entre imagination et réalité, entre père (littéraire) et enfants du même bois.

Il ne m’a fallu que quelques heures pour dévorer votre manuscrit. Quel auteur normalement constitué résisterait à ce tourbillon de fantaisie littéraire ? »

René Sussan, alias René Reouven, romancier (Policiers, fantastique, science-fiction - Grand prix de la littérature policière.)

‘Taches de rousseur derrière devant 

Petite soeur le diable est au couvent’

Georges Richardot

Né il y a quelques lustres (sic) à Épinal (Vosges), Georges Richardot est établi à Vence (Alpes-Maritimes).

L'Extravagante Réussite de Miguel de Cervantès & de William Shakespeare

de Fernando ARRABAL

hors collection (AU CRAYON QUI TUE) | Paru le 30/04/2016 | 30,00 €

La nouvelle pièce d’Arrabal, écrite pour le 400e anniversaire de la mort de Cervantès et de Shakespeare, le 23 avril 1616 (mais la pièce réserve des surprises).

– Impression en rouge et noir sur papier Platine Curieux. Dessin de l'auteur. Vignettes collées à la main.

Tant de silences

de Christophe FOURVEL

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 15/04/2016 | 20,00 €

Un jour ou l’autre, nous éprouvons ce que des millions de personnes ont éprouvé avant nous. Nous nous effaçons dans
un silence sans âge. Le même, peut-être, qui envahit le peintre vénitien Tiziano devant sa Vénus D’urbino ; le réalisateur italien Ettore Scola, au crépuscule de sa vie ; Liliane, l’héroïne d’un film de Jacques Rozier, au milieu d’une danse d’été.
Ou bien nous demeurons aussi glacés que quiconque devant l’image de l’horreur nazi.
Ce livre, se veut d’abord un inventaire des silences qui nous saisissent un jour ou l’autre, en tant que disciple, père, mère, enfant, amant, humain.
Ensuite, il sera question de musique. D’une seule musique.

 

Extraits, détails, presse… :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/litterature/article/tant-de-silences

Et tous seront surpris

de PERSOONS MONIQUE

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 10/04/2016 | 16,00 €

L’effet papillon ? Le grain de sable ? La nature intrinsèque de l’homme ? Qu’est-ce qui fait dérailler une vie ? Dans ce premier recueil de nouvelles, au long du fil tendu du quotidien, on se laisse déséquilibrer, surprendre parfois avec des héros qui n’ont que leur peau d’humains comme excuse. L’auteure n’a aucune pitié pour les bons sentiments.

 Monique Persoons vit à Arlon avec son mari et ses deux enfants, une famille où amour rime avec humour. En passionnée des mots, elle a choisi l’otorhinolaryngologie comme spécialité médicale et s’exerce aussi à l’écriture. Elle a été lauréate de nombreux prix littéraires. Sa nouvelle Résurgences a obtenu le prix Jean Lebon.

 

 

 

La Belle-soeur de Victor H.

de Caroline FABRE-ROUSSEAU

D'un espace, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/04/2016 | 19,00 €

Le portrait de Julie Duvidal de Montferrier, comtesse Hugo, ingénieusement campé par Caroline Fabre-Rousseau, est celui d’une femme accomplie dans sa plénitude d’artiste et sa plénitude de femme.

L’auteure ressuscite non seulement l’art d’une peintre authentique, l’histoire de sa famille originaire du Languedoc et ruinée par la Révolution, mais aussi l’ambiance artistique, politique et sociale de la riche période romantique du XIXe siècle. Les pages de ce livre nous plongent dans la profusion créatrice de ces années marquées pourtant de bouleversements, de crises, d’exils et de drames innombrables. Mais la figure de Louise Rose Julie Duvidal en sort grandie par les épreuves, joyeuse, revigorante, indéniablement inventive, elle, la seule peintre à avoir, encore aujourd’hui, un tableau accroché depuis deux siècles à l’Assemblée Nationale.
Un livre brillant et érudit, qui se lit d’une traite et irrigue, de mille façons, notre imaginaire.

Recherche Cadavre exquis

de Marina WURTZ

D'un noir l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/04/2016 | 10,00 €

Un ténor du barreau est retrouvé mort dans son bureau. Mia Schmetz, jeune avocate obsessionnelle et déjantée, débute sa carrière au cabinet Cerdant-Ménard et associés. Elle qui a toujours rêvé de découvrir un cadavre répondant à de hautes exigences esthétiques est révoltée par la vision de son patron assassiné. La position grotesque dans laquelle il a été abandonné signe de la part de l’auteur un manque de goût impardonnable. Ainsi décide-t-elle de mener l’enquête, avec une obstination et une inconscience qui lui font parfois frôler les catastrophes. Mais jamais perdre son sens critique ou son humour.

Mise en scène des Roms en Bulgarie. Petites manipulations médiatiques ordinaires

de Cécile CANUT, Stefka STEFANOVA NIKOLOVA, Gueorgui JETCHEV

Textes en contexte (PÉTRA) | Paru le 04/04/2016 | 20,00 €

Le discrédit jeté sur les dénommés « Tsiganes » ou « Roms » en Bulgarie se manifeste de différentes manières : si ces derniers font l’objet de discours dépréciatifs comme dans bien d’autres pays d’Europe, leur situation résulte d’une histoire spécifique. Les figures de l’anathème qui tendent à les exclure de la vie publique au nom de leur « nature » supposée sont particulièrement activées dans les médias. Alors que de nouvelles voix critiques se font entendre du côté des jeunes journalistes notamment, la mise en scène d’un groupe renvoyé à des stéréotypes récurrents ne cesse d’être véhiculée dans l’espace public. Ce livre prend appui sur trois exemples d’émissions télévisuelles récentes, afin de décrypter les enjeux de la mise en mots et en images des Roms visant à leur criminalisation. L’analyse de ces enjeux politiques est enrichie par les points de vue de plusieurs femmes roms (recueillis par Gueorgui Jetchev) et des textes de Stefka Stefanova Nikolova, auteur de La Vie d’une femme rom (tsigane), une des premières résistantes à la stigmatisation dont son quartier fait l’objet.

 

Cécile Canut, réalisatrice et sociolinguiste, professeure à l’université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité (Cerlis), travaille sur la circulation des discours socio-politiques en liens aux pratiques langagières de personnes en situation de mobilité. Elle a engagé, depuis plus de dix ans, un travail artistique (série documentaire, traduction de textes, publications) avec les femmes roms du ghetto de Nadejda à Sliven en Bulgarie où elle se rend régulièrement. Elle a traduit et préfacé les textes de Stefka Stefanova Nikolova, La Vie d’une femmes rom (tsigane) chez Petra. Par ailleurs, elle a dirigé le projet La Migration prise aux mots et publié plusieurs ouvrages portant sur l’inventivité langagière, discursive et artistique en Afrique. Dans ce cadre, elle a réalisé le film L’Île des femmes (tutti quanti films). Elle est aussi à l’origine d’une réflexion critique sur la notion de langue (Une langue sans qualité, Le Spectre identitaire).

Gueorgui Jetchev est professeur de linguistique française à l’université St Kliment Ohridski (Sofia, Bulgarie).

LE CHARDON FLAMBOYANT

de MAËLYS DE BELLEVILLE

13/20 (CHUM (LES EDITIONS)) | Paru le 01/04/2016 | 16,00 €

Quand elle rencontre Thomas, elle décide de le séduire. Du haut de sa beauté légendaire, elle ne comprend pas sa résistance, elle qui a toujours tout obtenu. Thomas, engagé dans l’action humanitaire, porte un regard bien au-delà des apparences. Elle le suit dans son hôpital, en Inde. C’est là, au contact de ces femmes torturées à l’acide, qu’elle descend progressivement les marches d’un escalier qui la conduit de la facilité vers la réalité du monde.

Maëlys de Belleville traite avec talent le thème de l’échec amoureux dans un contexte particulièrement saisissant. S’appuyant sur des faits réels de notre époque, cette course aux sentiments entre un homme et une femme que tout oppose et que tout rapproche parle à chacun de nous.

 

Etreintes vagabondes

de Bruno GOLOUBIEFF

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 01/04/2016 | 14,00 €

Etreintes vagabondes

Ce recueil de textes raconte sous différents aspects, poétique, humoristique, hommages, philosophique ou encore critique sociale la façon dont l’auteur appréhende et ressent le monde actuel. Le ton change. L’auteur laisse vagabonder ses idées sur des airs de rêverie. Il explore le genre humain et donne à lire ses récits et retours d’expérience sur la vie, avec ses doutes, ses craintes, ses espoirs et déconvenues. Cet écrit est un travail de désillusion face aux faux semblants et allants de soi, permettant de revisiter avec une certaine lucidité notre humanité. Et pourtant, malgré tout, cette vision inquiète essaye toujours d’extraire la vie la plus intense. Il subsiste un espoir en dépit du drame quotidien que représente notre condition humaine. Ce livre est une invitation au voyage, à la quête de sens où le cheminement prend le pas sur l’arrivée. Ce nomadisme finit alors par devenir ce qui permet à l’humain d’exister et de se sentir vivant. 

Étreintes vagabondes est la suite d’un premier recueil de textes intitulé Curiosités humaines publié en 2014 aux éditions Mille plumes, où pensées poétiques, aphorismes et autres commentaires portent un regard pluriel étonné sur le monde dans lequel nous vivons.

 

Bruno Goloubieff

Né en 1970, l’auteur est originaire du Jura où il a grandi. Après avoir exercé le métier d’éducateur spécialisé, il travaille actuellement à l’université d’Aix- Marseille en sciences de l’éducation où il forme un public d’adulte exerçant dans les métiers de l’humain. Étreintes vagabondes est son second recueil de textes. Marié avec deux enfants, il vit au calme en Provence à Mérindol au bord du Luberon.

Quelques brumes jouissives

de Paule-Line DEROOS

Erotisme (5 SENS) | Paru le 01/04/2016 | 17,00 €

Quelques brumes jouissives 

« De toute façon, dès la première fois, ce ne fut pas comme tout le monde mais déjà alternatif ! Quand on est jeune fille, on rêve que la première fois, ce sera romantique ou très sensuel, ou très fort, comme un nouveau monde qui s’ouvre à nous, avec un prince tellement charmant… Moi, c’est dans un hôtel de passe que j’ai perdu ma virginité ! »

Ces “Quelques brumes jouissives” se construisent autour d’un meurtre mais ce n’est pas un polar. C’est un parcours, celui d’une femme qui, arrivée à la cinquantaine, fait le constat de l’évanescence des choses et des ressentis. C’est un âge où l’on peut dire que l’on a vécu mais quelle est la réalité du chemin, a-t-on réellement joué dans notre cour de récréation et quel fut le jeu, le rôle que l’on y tenait ? Ce trajet évolue autour de plusieurs histoires d’amour entremêlées dans une confusion voulue. Et aussi de quelques rencontres ludiques qui nourrissent cette quête jouissive. On y évoque la gravité des rapports humains avec légèreté mais aussi la douleur qu’elle peut engendrer. Au final, il en reste quelques brumes et la conviction – ou l’espoir – que la vie nous surprend toujours. La cinquantaine peut aussi s’inscrire dans une démarche prospective. Même si la chair et les sentiments ont toujours du mal à vivre ensemble.

 

Paule-Line Deroos

Paule-Line Deroos vit à Bruxelles où elle est née. Elle est diplômée d’un Master en Journalisme et communication et exerce la profession d’attachée de presse essentiellement dans le milieu culturel. En publiant ce premier roman, elle passe donc de l’autre côté de la barrière de la création puisque son habitude est de défendre celle des autres. Elle travaille actuellement à un recueil de poésies.

La visiteuse

de Monique LEROUX SERRES

Nouvelles (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 23/03/2016 | 12,00 €

L’auteure a eu besoin d’ancrer ce récit « étrange » dans un lieu réaliste et bien connu : sa maison 
d’enfance à Saint Loup-du-Dorat, en Mayenne.
Au fil du récit, elle « dessine » des  tableaux de la campagne environnante, au rythme des saisons.
À la fin du livre, le lecteur hésite encore entre deux interprétations possibles, et il est tenté de relire l’histoire à  la lumière de ce qu’il a deviné.


La richesse de ce texte tient dans le vécu 
de ses mots, la beauté de son écriture
dans l’ancrage de son terroir

Une année avec le Rouge

de Danielle BOULAIRE

Livresk (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 23/03/2016 | 15,00 €

Ce livre est donc un Journal, une quête quotidienne, une rencontre avec cette couleur à la fois si redoutée, si aimée et si pleine de contradictions. 

Le Rouge, couleur primordiale, n’est pas une couleur anodine.
ce livre en témoigne avec pertinence.

Quelles frontière ?

de COLLECTIF -AUTEUR ET ILLUSTRATEUR

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 20/03/2016 | 15,00 €

Frontières ! Comment interpréter ce mot riche de tant de sens ? Les frontières sont spatiales, temporelles, psychiques, ethniques, sociales bien sûr. Et dans la profondeur de chacune vivent, se côtoient, s’élaborent de multiples sens. Les frontières se déclinent à l’infini.
Frontières ! Le corps des femmes et des enfants : détruisons tous les murs si nécessaire, sauf celui qui protège l’intégrité du corps d’autrui. Une frontière inaliénable. Universellement inaliénable.
Frontières ! L'actualité nous démontre que les frontières géographiques arbitrairement et violemment édifiées ont eu des conséquences sociales, politiques, psychologiques, linguistiques… incalculables. Et ces barbelés-là, sont peut-être les plus inamovibles, les plus dangereux pour l’humanité. (voir l'édito de Behja Traversac)

Carte Blanche à Samira Negrouche qui écrit que notre humanité ne peut toucher à son universalité que si elle accepte un jour de voir l’autre comme soi.

Entretien avec Delphine Dussoubs, directrice artistique et illustratrice, aime cultiver d’autres passions et bousculer les codes en traversant différents médiums de création : animation 2D, Vjing, illustration, sérigraphies et tatouages colorés sur la peau… Elle voyage aussi pour assouvir sa soif de découverte, dépasser les frontières et en ramener des carnets de voyage.

Loup Blaster avec qui elle a créé le collectif BBBlaster vient de Calais et elle nous offre des dessins et photos de la jungle et de la créativité des associations qui rendent ce lieu un peu plus humain.

Le premier des fils

de Isabelle NAIL

Méandre (PÉTRA) | Paru le 19/03/2016 | 22,00 €

Le premier des fils, né avec le siècle en 1901, avait fini par disparaître des mémoires, englouti dans l’inconscient familial. Une trace de son histoire avait cependant subsisté, quelque peu déformée... Après une enquête minutieuse, celle dont le prénom contenait celui du fils oublié, reconstitua et imagina sa vie.

Elle relata d’abord l’histoire d’un enfant marqué par la pauvreté, les deuils et les chagrins de sa mère, puis décrivit comment la jeunesse le cueillit  rebelle et l’entraîna en prison pour une montre volée, puis pour des coups et blessures. Après cette première peine, il en connut une bien plus cruelle encore avec son incorporation dans les Bataillons d’Afrique en guerre contre les tribus Berbères, au Maroc colonial. Après avoir trempé dans le sang des batailles, il fut précipité dans l’enfer de Biribi, avec les soldats-bagnards.

 

Isabelle Nail, née à Angers, est analyste jungienne et praticienne de la psychogénéalogie, elle vit près de l’océan, dans le Sud-Ouest de la France. Elle est également auteure de plusieurs romans, pièces de théâtre et essais.

 

Etude sur Thomas Hardy

de David Herbert LAWRENCE

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 19/03/2016 | 25,00 €

Texte traduit, introduit et annoté par Sylvain Floc'h

 

Septembre 1914

Pourquoi l’Europe s’engouffre-t-elle dans la guerre ?

L’Avoir a-t-il supplanté l’Être ?

Faut-il préférer la sécurité du chou à l’abandon scandaleux du coquelicot ?

Pourquoi Thomas Hardy tient-il à décapiter ses aristocrates ?

La jouissance du Phénix existerait-elle sans extinction ?

L’Amour du Nouveau Testament vient-il abolir la Loi de l’Ancien ?

Dieu-le-Père est-il un autre nom de la Grande Déesse ?

En consumant la Chair par la Lumière, l’art occidental scelle-t-il sa propre disparition ?

À sa manière inimitable, Lawrence propose ici des réponses originales à toutes ces questions et construit sa philosophie comme un Gai Savoir.

 

Sylvain Floc’h, le traducteur, est Professeur émérite de littérature anglaise et comparée. Spécialiste de D. H. Lawrence, il a publié une traduction de l’Intégrale de ses Poèmes (éd. l’Âge d’Homme, 918 p.), une étude sur Women in Love (Le Crépuscule des déesses, éd. du Temps), un ouvrage sur Tess d’Urberville de Thomas Hardy (Sous le silence du ciel, éd. Vallongues), et une préface à La Bien-aimée (éd. Circé). Il vient de faire paraître Initiation et littérature (Detrad, 2015) et Comme une poussière d’or : l’alchimie et le néant dans Cent ans de solitude de G. G. Marquez (éd. Cosmogone, 2016).

Dernier avis avant démolition

de Fabien MARECHAL

ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 15/03/2016 | 10,00 €

Fabien Maréchal nous donne quelques nouvelles de la lutte des classes, sur un mode nostalgique et un brin désabusé, ou dans un registre plus combatif. En tous cas, avec un humour moqueur mais non dénué d’empathie.

Un vieil ouvrier retranché dans son immeuble promis à la destruction, un syndicaliste qui s’obstine à organiser une grève vouée à l’échec, ou un étrange photographe coureur des bois : pour ces personnages, le sens qu’ils donnent à leur vie prime sur toute autre considération.
Qu’ils embrassent les luttes sociales, des idéaux politiques ou la quête extatique d’une réalité cachée dans la nature, les voilà aux prises avec un monde extérieur peu enclin à se plier à leurs aspirations profondes. Ils sont tous des combattants chancelants qu'une flamme maintient en éveil.

Un recueil empreint d’humanité et d'humour qui ne verse jamais dans le cynisme.

Fictions du corps

de François BON

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 15/03/2016 | 20,00 €

Cela vient des rêves, mais plutôt de ces moments où on rêve dans la ville.
Une silhouette, une architecture, un fou.
Ou notre propre malaise, ou l’incompréhension de ce qui se passe, où on va et pourquoi.
Collectionner ces moments. Aller au bout de ce qu’ils désignent.
Des fictions naissent, notes sur les hommes à repousse, notes sur les hommes instables, notes sur les hommes avec trop d’immobilité, notes sur les hommes porte etc, 48 fois.

 

Dessins de PHILIPPE COGNÉE,

Lecture de JÉRÉMY LIRON.

Pattes d'autruche

de Alicia KOZAMEH

Prose (ZINNIA ÉDITIONS) | Paru le 10/03/2016 | 14,00 €

Alcira, petite fille de quatre ans au début du récit, vit en famille avec sa soeur, Mariana de quatre ans son aînée, sous l’autorité d’un père gérant de banque qui n’hésite pas à « corriger » sa fille cadette et d’une mère au foyer qui ne parvient pas réellement à accepter le handicap de sa fille aînée. Car Mariana, l’éternelle « petite soeur » est atteinte de troubles neurologiques moteurs incurables. Alcira raconte ou plus exactement fait émerger du passé les scènes ayant marqué la relation presque symbiotique qu’elle entretient avec sa soeurau long des 13 années de leur vie commune. La voix d’Alcira, celle de Mariana qui exprime tant bien que mal lesnécessités du corps de manière exigeante et oppressante, celle de Jorge, un ami d’enfance, ou les voix des parents, par des interventions ponctuelles, alternent pour tenter de dire, d’expulser l’inacceptable, l’abus de pouvoir, la violence : violence faite à Mariana à sa naissance, violence familiale, violence ordinaire, celle du regard des autres, violence sociale enfin puisque la montée du péronisme sert de toile de fond au récit.

Mais pour montrer aussi comment, afin de contourner la douleur, échapper à une forme de folie et retrouver l’envie de rire, Alcira trouve refuge dans la compagnie d’un ami imaginaire, Toto, le dessin, puis l’écriture, au fur et à mesure que la fillette grandit et s’ouvre au monde et aux autres.

Alicia Kozameh parvient plus encore qu’à superposer les strates du temps et du souvenir, à les rendre contemporaines, offrant par la même un travail de mémoire très singulier servi par une écriture rude et poétique.

 

Alicia Kozameh, écrivaine argentine dont le parcours aura été marqué par ses années de détention comme prisonnière politique de 1975 à 1978 est l’auteur de plusieurs romans : Pasos bajo el agua, 259 sauts, un immortel, Basse danse, Natatio aeterna et Eni Furtado no ha dejado de correr, de récits, La peau même en offrande, et d’un livre de poésie : Main en vol.

Je rêve que je vis ?

de Ceija STOJKA

Chaos (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 09/03/2016 | 17,00 €

Traduction : Sabine Macher

 

Ceija Stojka (1933-2013) est née en Styrie (Autriche) dans une famille de marchands de chevaux rom, les Lovara-Roma. Pendant la guerre, toute sa famille fut déportée dans plusieurs camps de concentration. Rescapée avec sa mère et quatre frères et sœurs, elle a publié en 1988 Wir leben im Verborgenen – Erinnerungen einer Rom-Zigeunerin (Nous vivons cachés – Souvenirs d'une Rom-Tsigane), qui a attiré l’attention sur le sort des Roms sous le nazisme, et Reisende auf dieser Welt (Voyageuse de ce monde) en 1992. Écrivain, peintre et musicienne, elle a reçu plusieurs distinctions, dont le prix Bruno-Kreisky pour le livre politique en 1993.

Je rêve que je vis ? est la transcription d’un entretien avec la cinéaste Karin Berger qui a réalisé plusieurs films avec Ceija Stojka et publié ses trois livres en Autriche. Héritière de l’art du récit séculaire des Roms, elle fait revivre la petite fille qu’elle était et se souvient des quatre mois passés dans le camp de concentration de Bergen-Belsen jusqu’à sa libération par l'armée britannique, puis du voyage à travers l’Allemagne en déroute et du retour à Vienne.

Je rêve que je vis ? est son premier livre traduit en français.

Poemes du chemin vert

de Claude DONNAY

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 03/03/2016 | 16,00 €

Le bel été qu'avoir été dans la persistance des présences. Il y a de la petite madeleine de Proust dans ce bonheur dont Claude Donnay nous fait revivre l'étincellement au présent historique. C'est vrai qu'il faisait beau. On n'avait plus connu un soleil pareil depuis des lustres; il inondait comme la rosée transpire. On aurait pu le toucher du doigt, le tenir dans sa main, et c'était comme une écriture fluide où s'allongeaient les pas, celle peut-être d'un fleuve où se coulaient les quais, où vivre tenait de source. Ou c'était le tracé d'une ligne de vie, signe de liesse où les regards s'empaument, un vert chemin où se joignaient les mains. Leurs jours s'écoulaient d'un coeur si léger que le temps n'avait pas, en ce moment, plus de prise sur eux qu'une brise, que les corps s'en trouvaient lissés, déchargés de leur pesanteur dans ce débor-dement des tendresses où l'abandon sublime la pudeur. Sans doute était-ce le secret de cette lumière particulière qui baignait le ciel de cet été. Elle semblait l'imprégner, s'éclairer d'un visage. La lumière leur souriait... à découvrir sans retard et sans modération.

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

Ce dix-septième recueil croise la ferveur et l’amour : engouement pour une ville, chérie, qu’on arpente avec légèreté ; amour partagé avec lyrisme pour cette compagne que chaque promenade dans la ville hausse au statut envié de bonheur enivré ...  Le poème nourrit et les amants promeneurs  parlent une langue de vin blanc, boiront la nuit à même nos peaux ; ailleurs on repart nomades d’une ville où les rues sont des sentiers peuplés d’archers amoureux. Le Chemin Vert du titre dresse une topographie parisienne, à hauteur du boulevard Voltaire et des terrasses où il faisait bon flâner avant ce mois de novembre 2015, meurtrier, assassin.
Un beau périple, où la rue porte, et le temps reste suspendu à tes lèvres vierges.

(Extrait d’une note de lecture de Philippe Leuckx publiée dans la revue Texture, mars-avril 2016)

Journal d'un depart

de Jean-Michel AUBEVERT

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 03/03/2016 | 16,00 €

L'humaine créature évolue entre deux chaises, entre l'immersion des sens et la représentation mentale. Comme le notait l'ethnologue Claude Lévi-Strauss, il ne suffit pas que l'aliment soit bon à manger; encore faut-il qu'il soit bon à penser. Ainsi louvoyons-nous entre le réel et le vrai, entre ce que nous vivons et ce que nous en concevons. Ainsi en est-il de ces « Photographies de Bretagne » où se love le poème. Recueil nostalgique, entre deux départs et deux retours de Bretagne, plus voyage dans le temps que dans l'espace, retour sur une mythique Brocéliande traversée de présences, où le gui se rappelle encore aux druides.