L'habitant du château
de Olivier BRINGER
ARTDERIEN (ARTDERIEN) | Paru le 03/05/2018 | 15,00 €
Edition de textes poétiques, illustrée d'œuvres originales d’Olivier Bringer.
de Olivier BRINGER
ARTDERIEN (ARTDERIEN) | Paru le 03/05/2018 | 15,00 €
Edition de textes poétiques, illustrée d'œuvres originales d’Olivier Bringer.
de Gilles DELMOTTE
Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 03/05/2018 | 16,00 €
Quatre milliardaires décrépis, un soldat viré, une orpheline gâtée, il n'avait pas fallu longtemps à Edgar pour comprendre qu'il s’était fait piéger. Fouiner dans les secrets des milliardaires ne pouvait que mal finir. Il ne manquait qu'un hacker prétentieux, un général zélé et un agent dégradé du FBI pour l'entraîner plus profondément dans cet enfer. À bien y réfléchir, se terrer dans un village abandonné n'était pas une si bonne idée…
Sur leur déclin, les hommes qui le traquent s'acharnent à récupérer leur secret volé. Mais celui-ci dévoile bientôt les fractures du passé qui les font trembler. Les contours de la vérité se dessinent dans les flammes de leur colère, ou n'est-ce qu'une nouvelle trahison qui finira par les perdre tous ?
Né en 1970, Gilles Delmotte vit au Moyen-Orient où il est pilote de ligne. Sa passion pour l'aviation lui a fait parcourir le monde. Au travers de ses voyages dans ces horizons lointains, il a entretenu son intérêt pour la photographie et la littérature. Avec son thriller Nom de code, il nous fait pénétrer dans l’univers terrifiant du pouvoir et de l’industrie militaire américaine.
de Gilles FUMEY
Petite Bibliothèque des Sciences Humaines (EDITIONS SCIENCES HUMAINES) | Paru le 03/05/2018 | 12,70 €
Plus que jamais l’alimentation est enkystée dans des problématiques qui dépassent la seule production agricole destinée à nourrir les hommes. Les rapports de force qu’elle induit (c’est l’étymologie du mot géopolitique) rendent solidaires tous les humains, plus que jamais impactés par les comportements des uns et des autres d’une extrémité à l’autre du monde.
Cette géopolitique refuse l’idée que les seuls rapports de force économiques soient à la source des conflits qui empêchent les uns de manger à leur faim et les autres de mieux contrôler l’abondance dont ils disposent. Elle développe la thèse que les cultures alimentaires sont robustes et empêchent des firmes multinationales de gagner des marchés alimentaires aussi facilement que des marchés technologiques. Elle expose ce qu’Olivier De Schutter a défendu lors de son mandat de rapporteur spécial pour l’alimentation aux Nations unies : un droit de l’alimentation comme une des solutions les plus radicales pour que cessent les inégalités face à l’une des conditions les plus essentielles de l’humanité. Une nouvelle édition entièrement revue et augmentée qui traite des inégalités, de la mesure des conflits et des conditions de leurs résolutions
de Gilles VENIER
12 x 21 (TARMAC) | Paru le 01/05/2018 | 14,00 €
« Je n’ai jamais su écrire. J’ai cru un temps savoir parler. Mais je suis trop rempli d’images et de silence. Je n’ai donc jamais vraiment su entretenir que des conversations très discrètes. Du reste ma tête est triste et c’est vrai habite l’absence. Alors dans une belle solitude j’ai tenu tête à la parole le visage bien appuyé contre les mots qui gardent pourtant je le savais le rêve en laisse. Et c’est en compagnie de rares mais solides fraternités que j’ai composé une histoire à ciel ouvert. Dans l’obscure impression d’un infini clos et de la pâle brillance des corps. Une manière comme une autre de tenir, de vivre entre les pleins et les vides une banale histoire de cœur, de poursuivre tant bien que mal dans les empreintes laissées par mes premiers pas dans la neige en 1965, j’avais 8 ans, mal chaussé, pieds trempés. Alors prose de l’histoire désordonnée des heures, des femmes et des hommes qui m’apprirent à aimer et à marcher à m’ouvrir doucement sur le vide ; à pénétrer d’infinis corps-langues, à deviner les traces que leur parole nomade dépose sur notre propre chemin. – Prose de l’histoire d’une mer obscure où derrière chaque vague, chaque facette de l’espace – aussi petites soient-elles – une floculation musicale tour à tour apparaît et disparaît sans cesse. »
Sans cesse. Une légende. Une légende du vivre. De l’écrire. Une musique qui vous envoûte. A ne plus savoir qu’on est reclus. A se croire libre. De parler. D’entendre. D’entendre cette musique des corps. Inévitable.
« Prie le monde parlé de redevenir visible. »
de Christophe BREGAINT
12 x 21 (TARMAC) | Paru le 01/05/2018 | 14,00 €
« Une explosion sourde, venue des profondeurs, nous rappelle juste à temps que les autres, aussi, chavirent. Alors tout fusionne. L'eau, la terre, le sang, la lumière et le vent. Leurs nuits. Nos jours. Tout se fond en un silence blanc. Matière intra-terrestre dont les poèmes sont faits. Énergie nécessaire pour nous mener, d'une parole, à la destination. Reste juste à s'orienter en relisant cette carte dont l'encre n'attendait plus qu'un regard de nous. Pour apparaître. Encore. »
Extrait de la préface de Stéphane Bataillon
Se défaire
D’un Visage
S’en refaire un
D’un peu de tout
Au gré des mirages
En mouvement
Dans ces sables mouvants
L’apparence
Désespère
Les profondeurs
de Vanessa ROCHANGE-LESQUIOT
Fiction (5 SENS) | Paru le 25/04/2018 | 12,80 €
Une famille comme une autre où les divergences d’opinions et les comportements viennent mettre à mal l’équilibre. Des caractères si différents qu’ils en deviennent incompatibles. On se fréquente, on s’aime, on se dispute, on se parle, on rit, on se déteste mais on reste malgré tout une famille. La vie de ses cinq membres suit son cours mais une tragédie survient. Rien ne sera plus jamais comme avant. La famille est détruite.
Louise, seule fille de la fratrie, sera atteinte au plus profond de son être par cette tragédie et tentera de survivre tant bien que mal. Elle partagera sa vision ainsi que ses ressentis et luttera jusqu’au jour où il lui faudra faire un choix pour ne pas sombrer.
Un choix qui ne sera pas sans conséquence.
Née en 1980 Vanessa Rochange-Lesquiot est originaire du Béarn en France.
Elle y vit au calme dans une campagne qu’elle affectionne particulièrement.
de Christine BARSI
Science Fiction (5 SENS) | Paru le 25/04/2018 | 23,20 €
Déchirée entre son travail de médiatrice et d’ambassadrice, et son intérêt pour les sciences des mutations, Kathleen Mârychl est en lutte ouverte contre les représentants officiels de la Confédération des Trois Marches qui s'évertuent à saper ses tractations diplomatiques, mais aussi contre le prince Louan Kearinh dont elle s'efforce de défendre la cause, tout en s'ingéniant à éviter le contact du fait des risques mutagènes auxquels l'expose leur relation ambigüe.
Le grand Xénobian l'a enlevée au sein même de l'une des agences de médiation parmi les plus renommées de la capitale stelhene, la gardant contre son gré à l’intérieur de son précieux vaisseau. C'est dans cet environnement hostile qu'elle devra opérer, à la fois pour tenter de lui ouvrir les voies du commerce de l'Alliance auxquelles il aspire, mais également afin de trouver un remède à la terrible mutation dont il est porteur ainsi que son peuple, et qui sème la mort tout autour d'eux parmi les représentants du sexe opposé.
Note de l’écrivain :
Au sein de cette épopée de science-fiction qui se poursuit, nos personnages se cherchent et se fuient, en but à leur passé. Au détour d’un chapitre, le lecteur trouvera quelques réflexions amorcées sur les radiations ou le concept de champs temporels revisités. Au travers d’une grande passion, cette histoire s’adresse aux amoureux de science-fiction, mais il faut également aimer les mots, leurs agencements, leur poésie.
L’auteure est une scientifique et une artiste qui a fait des études en biologie et science de la nature et de la vie, cherchant à comprendre ce qui anime le genre humain. Elle a travaillé dans ce domaine, avant de bifurquer vers l’informatique et les ressources humaines. L’auteure écrit depuis 1998 des romans de science-fiction et de fantastique. Elle a à son actif deux premiers romans édités en 2017.
de Jonas MEKAS
Essais (MAREST ÉDITEUR) | Paru le 24/04/2018 | 19,00 €
Artiste infatigable, qui tourne encore à 90 ans, proche d’Andy Warhol (il l’a notamment assisté sur le tournage d’Empire), Jonas Mekas fut aussi l’un des plus grands critiques cinématographiques américains. De 1959 à 1971, il officie dans plusieurs revues new-yorkaises et y déploie une écriture hautement poétique et amoureuse, dont la seule valeur littéraire justifierait amplement cette édition. Farouchement libertaire, il appelle à la libération du cinéma, déclame sa passion pour « l’art qui n’a d’autre but que sa propre beauté : il est tout simplement comme les arbres sont. »
Il contribue amplement, par ses commentaires, à donner au cinéma expérimental, qu’il préfère appeler d’avant-garde, ses lettres de noblesse. Son œuvre critique est adulée par Jim Jarmusch, Peter Bogdanovich ou John Waters.
de Laura PARDONNET
Essais (MAREST ÉDITEUR) | Paru le 24/04/2018 | 9,00 €
Laura Pardonnet l’a rencontré en 2012 et ce fut un coup de cœur artistique. Elle l’a assisté en tournage et lui a consacré un mémoire sous la direction de Nicole Brenez. Il était tout naturel qu’elle écrive à son sujet. Ce texte est ponctué d’extraits, entre autres, de la correspondance de Guy Maddin avec l’auteur. Il permet au cinéaste de s’exprimer, comme à Laura Pardonnet d’offrir les indispensables clés de son œuvre.
de Agnès STEVENIN
MAMA (MAMA EDITIONS) | Paru le 24/04/2018 | 22,00 €
de Christine SAGNIER
ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 19/04/2018 | 13,90 €
Contraint à un voyage en solitaire, Guézennec, retraité nouvellement divorcé, s’envole pour l’Inde avec, en poche, un guide touristique qu’il a la fâcheuse idée de prendre pour une bible. L’apprenti globe-trotter, mal préparé à ce choc culturel, s’en mordra les doigts. Trois mois après son retour en France, le temps de se refaire une santé mentale, le rescapé entreprend d’écrire une lettre de réclamation plus que circonstanciée à l’éditeur dudit guide. La rédaction de ce courrier lui permet de découvrir une nouvelle facette à ses tribulations. Car l’Inde, il le comprend alors, est un voyage sans retour. Un chemin vers l’autre, un chemin vers soi…
Par l’auteure de "Roméo à la folie". Un texte incisif, drôle et profond, au rythme soutenu.
de Odile MASSE
Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 19/04/2018 | 25,00 €
Comme dans un conte, il faut ici traverser l’épreuve des rêves, entrer dans la nuit, remonter le chemin de la mémoire et son cortège d’interdits, rencontrer les monstres tapis dans la pénombre, coudoyer le désir, déchiffrer les signes d’un monde toujours incertain, affronter l’ogresse primitive — alors, peut-être, la métamorphose aura lieu et le guetteur, débarrassé de son obscurité, pourra s’envoler enfin.
de Odile MASSE
Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 19/04/2018 | 20,00 €
Quand on habite le monde, il arrive que ses désordres traversent le corps.
Il arrive que le corps en soit engrossé.
Il arrive qu’alors les humains croissent et multiplient à la surface du corps, qu’ils y creusent des trous, y mènent grand tapage, criant, bataillant, cavalant avec entrain, et ça fait mal au ventre, oui. Mais ce sont de tout petits humains en vérité, de tout petits humains très effrayés, qui tremblent de peur au fond du monde qui les porte.
de Claude SOLOY
Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 18/04/2018 | 5,00 €
Elle marche… elle marche la femme rouge.
Elle se lève droite et fière face à des siècles
de machisme, d’humiliations et de violences.
Elle marche nue rejetant les entraves imposées.
Elle est la parole libérée, le corps pur de l’amour.
Elle est toutes les femmes qui par le monde
luttent pour leur dignité.
de Denis JULIN
Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 17/04/2018 | 14,00 €
Il a toujours été gentil...
Le « hibou » c’est lui, un homme simple, banal, comme on en trouve des millions. Honnête, travailleur, il a fondé une famille puis a vieilli, en enfouissant au fond de son âme un drame de jeunesse. Certains se sont moqués de lui, d'autres ont voulu jouer au plus fort, et ils ont toujours gagné car jamais il ne s'est rebellé… par Amour pour « Elle ».
Jusqu'à ce jour où le déclic se fait entendre,
Celui d'une pendule dont on ne peut acheter les secondes,
Celui d'un chien d’acier qu'on lève sur une arme,
Un signe du destin qui lui fait relever la tête et le charge d'une mission :
Retrouver toutes ces personnes qui l'ont fait souffrir
Puis les anéantir…
...Une par une...
Denis Julin est un promeneur du passé, fossoyeur de nos regrets et confident de nos désirs les plus noirs. Il se fait remarquer lors de plusieurs concours de nouvelles (Pau, Bergerac, Pamiers, Chalabre ou même Gatineau au Québec), et en publie plusieurs recueils. Il nous livre ici son premier roman limousin, celui d’un anti-héros qui franchit un matin la frontière de la moralité et de la bienséance, cette ultime barrage qui contient avec peine parfois nos désirs refoulés et qu’un rien peut emporter sous la pression de la vie…
de Frédéric PRUD'HOMME
Locutio (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 17/04/2018 | 12,00 €
« BONJOUR JE M’APPEL FRÉDÉRIC. J’AI HORREUR DE LA PITIÉ, JE NE SUIS PAS MALADE, JE ME SANT BIEN DANS MA PEAU ET JE REMERCIE MES PARENTS DE M’AVOIR DONNÉ LA VIE. L’ACOUCHEMENT C’EST COMME UN DÉMOULAGE D’UN GATEAU AU CHOCOLAT DÉFOIS ÇA RATE MAIS C’EST BON À MANGÉ »
Né à en 1969, Frédéric Prud’homme est handicapé moteur. Il a appris à lire dans le Centre pour enfants handicapés de Flavigny (Meurthe-et-Moselle). Il s’exprime en montrant les lettres du regard. Il a pu écrire grâce à un système informatique mis au point par un kiné et des amis informaticiens. Frédéric s’intéresse à tout : musique, peinture, lecture, cinéma, politique. Il vit aujourd’hui dans un foyer pour adultes grands handicapés (l’ALAGH à Nancy) avec sa compagne Karine.
Avec beaucoup d’humour et de distance sur son handicap, il livre ici ses réflexions sur la vie l’amour, les gens et le monde qui l’entoure.
de Georges JOUMAS
Regain de lecture (CORSAIRE) | Paru le 16/04/2018 | 18,00 €
12 juillet 1906 : la Cour de cassation proclame solennellement l’innocence du condamné de l’île du Diable.
Mais les épreuves d’Alfred Dreyfus ne sont pas terminées. Le gouvernement Clemenceau refuse de reconnaître, dans la carrière de l’officier, les années perdues durant sa détention. Très amer, Dreyfus prend donc une retraite anticipée. Il est encore et toujours victime des agissements de l’extrême-droite antisémite : injures, lettres anonymes, harcèlements à domicile, menaces de mort et même un attentat au cours duquel il est blessé.
Citoyen désormais libre, il adhère à la Ligue des Droits de l’Homme et se passionne pour les questions politiques et syndicales. Il soutient publiquement des victimes d’injustices. Il fréquente le salon de la marquise républicaine Marie Arconati Visconti où il rencontre des parlementaires et des hommes de lettres.
Des journaux, des archives de la police et de l’armée, une abondante correspondance permettent de reconstituer la période biographique (1906-1914) d’un Alfred Dreyfus qui surprendra le lecteur.
Docteur en histoire contemporaine, Georges JOUMAS, spécialiste de la IIIe république, est l’auteur de Louis Gallouédec (1864-1937), géographe de la IIIe république, des Échos de l’Affaire Dreyfus en Orléanais, de Alfred Dreyfus, officier en 14-18, de La tragédie des lycéens parisiens résistants : 10 juin 1944 en Sologne. Il s’intéresse tout particulièrement à l’Affaire Dreyfus et à ses prolongements pour l’intéressé…
de Mahé BOISSEL
L'orpiment (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 15/04/2018 | 15,00 €
de Thomas SPOK
Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 13/04/2018 | 19,00 €
Deux frères, Uter et Pandragon, s’affrontent pour reconquérir
le trône de leur père.
Le roi Constant avait trois fils. L’un meurt, et les deux autres, Uter et Pandragon, vivent loin. En leur absence, Vortigern règne sur la Bretagne. Mais son pouvoir fatigue les barons – et les fils de Constant reviennent et tentent de reprendre le trône. Pandragon est un meneur d’hommes et croit en son bon droit. Uter est un aventurier, mû par la vengeance. Peu à peu s’enchaînent batailles et victoires, mais une ombre plane, celle de Merlin et d’une mystérieuse petite fille. Uter et Pandragon sont-ils maîtres d’eux-mêmes, ou les jouets de puissances obscures et merveilleuses ?
Ce premier roman est une réécriture ambitieuse et foisonnante des légendes du Graal. Servi par un style ample, riche et ciselé, cette œuvre ambitieuse et intelligente séduira les amateurs et amatrices d’aventures épiques et magiques.
de Florence VIDAL
Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 12/04/2018 | 18,90 €
En 1665, Louis XIV demande à Colbert de créer la Manufacture royale de glaces de miroirs. Mais on a besoin de faire venir en France des verriers de Murano, à l’insu des Inquisiteurs d’État de Venise. Ces verriers, interdits d’exil, sont condamnés à mort en cas de trahison et rares sont ceux à risquer de quitter les splendeurs de leur « cité noblissime et singulière ».
L’histoire commence à la Renaissance, dans l’île de Murano, où l’on découvre les formules permettant de rendre le verre transparent puis de le transformer en grands miroirs. Deux siècles durant, Venise détient le monopole commercial de ces objets magiques et emblèmes de son rayonnement scientifique, technique et culturel.
Au XVIIIe siècle, Casanova vit un amour à Murano, dans un casin orné de miroirs, mais dans une île terriblement délabrée, qui ne renaîtra que beaucoup plus tard. En France, la Manufacture royale se développe qui, devenue Compagnie de Saint-Gobain, existe toujours.
Autour des verriers, héros de cette histoire, gravitent rois, princes, prélats, courtisanes, savants, ambassadeurs, financiers, artistes. Il faudra beaucoup d’artificieux stratagèmes dans cette exceptionnelle aventure historique pour conquérir les secrets de fabrication des miroirs.
Une des plus grandes affaires d’espionnage du XVIIe siècle !
de Anna de NOAILLES
Éditions de la Coopérative (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 12/04/2018 | 20,00 €
Rares furent les poètes qui connurent de leur vivant une gloire aussi éclatante qu’Anna de Noailles (1876-1933). L’oubli voire le dédain qui furent parfois son lot après sa mort en sont-ils la conséquence ? Elle a toujours conservé un public de fidèles, comme en témoigne le succès de plusieurs anthologies récentes de son œuvre. Peut-être au fond a-t-elle surtout pâti de sa situation mondaine d’aristocrate fêtée, qui tendit toujours à occulter la vérité très humaine de ses poèmes. Si Anna de Noailles mérite d’être lue, c’est bien sûr pour l’éminente valeur de son œuvre mais aussi, justement, par la résonance profondément humaine de celle-ci. Sceptique, voire nihiliste, passionnée et désespérée, elle rejoint les doutes les plus contemporains par son interrogation douloureuse d’une condition humaine vouée au désastre autant qu’à l’extase.
Cette actualité paradoxale de la sensibilité d’une femme appartenant à un monde aujourd’hui disparu, on la retrouve à chaque page d’Exactitudes, recueil de proses paru en 1930, trois ans avant sa mort, et jamais réédité. On y admire la franchise d’une inspiration qui ne recule pas devant les aspects les plus physiques aussi bien de l’amour que de la mort. Qu’elle médite sur la dépouille d’une courtisane de l’Antiquité ou sur le désir impossible éveillé en elle par un beau marin entrevu lors d’un voyage, elle regarde la vérité avec une honnêteté impitoyable – qui justifie le titre du recueil – même si elle ne renonce jamais à l’ivresse sensuelle d’un style au lyrisme brûlant.
Dans ce recueil de proses cependant, la dimension autobiographique prend souvent le pas sur l’inspiration purement poétique. Le livre est ordonné au gré des expériences, des voyages et des souvenirs de toute une existence. Il permet, mieux que tout autre ouvrage d’Anna de Noailles, de découvrir son génie lyrique mais aussi d’entrer dans l’intimité du vécu le plus quotidien et le plus profond où il s’est ancré, depuis les années heureuses de la jeunesse jusqu’aux épreuves d’une vie tôt marquée par les deuils et la maladie.
Cette réédition est accompagnée de notes légères, surtout destinées à ouvrir quelques aperçus sur l'origine des nombreuses citations qui émaillent le texte.
de Mireille GANSEL
Éditions de la Coopérative (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 12/04/2018 | 15,00 €
Le thème de l’hospitalité traverse toute l’œuvre de Mireille Gansel. Qu’est-ce qu’habiter le monde ? Ce livre s’ouvre sur une voix d’enfant interrogeant l’auteur sur sa maison d’enfance, question qui devient aussitôt le point de départ d’une méditation sur la beauté : « et soudain la beauté est une maison où habiter peut-être la première peut-être la seule ».
Au fil des pages, Mireille Gansel part en quête « de ces beautés qui font le monde habitable ». Son regard se pose sur les lieux mais aussi les êtres qu’elle rencontre. Ceux qui l’ont accueillie, comme tous ces laissés-pour-compte, ces sans-abri au sens immédiat du terme, pour qui la maison représente vraiment un refuge, y compris quand il s’agit d’une île anglaise accueillant chaque année des oiseaux migrateurs. Mais peut-être toute son écriture est-elle aussi une écoute, la quête de mots simples et essentiels offrant un refuge, un abri contre la violence des temps.
C’est à cette écoute que le lecteur est lui-même invité, par la grâce d’une écriture tout en nuance, au plus près du souffle, tendue à l’extrême, parfois aux limites du silence.
Ce livre envoûtant est comme le journal sans dates d’une âme inquiète et attentive qui cherche un lieu d’accueil pour y partager les valeurs essentielles qui font l’humanité.
Traductrice de poètes vietnamiens et allemands (elle a notamment traduit l’œuvre poétique de Nelly Sachs et fait découvrir en France celle du grand poète contemporain Reiner Kunze), longtemps collaboratrice de La Quinzaine littéraire, Mireille Gansel a déjà publié deux livres aux éditions de la Coopérative : Une petite fenêtre d’or et Comme une lettre Elle est également l’auteur de Larmes de neige (poèmes, 2006), Chronique de la rue Saint-Paul (2010) et de Traduire comme transhumer (2012), ouvrage marquant sur la traduction déjà traduit en allemand, en anglais et en italien et en cours de traduction dans plusieurs autres langues.
de Thierry COVOLO
QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 10/04/2018 | 16,00 €
Sam traverse les États-Unis pour retrouver son « super» pote Billy et finit sur le toit d’un château d’eau. Sally tombe en panne en pleine nuit sur une route déserte alors que la police traque un Petit Poucet qui sème les cadavres comme d’autres des cailloux. Tom rattrape sa fournée gâchée de cookies avant l’arrivée de Carrie dont il est amoureux depuis l’adolescence et qui tapine à Vegas… Tout ça, bien sûr, c’est rien que des histoires. Et si rien ne s’y passe comme prévu, c’est parce que si elles ne surprenaient pas l’auteur il n’aurait aucun plaisir à se les raconter.
En lisant les dix nouvelles qui constituent ce recueil, on se dira que Thierry Covolo a un certain penchant pour la littérature américaine, et on aura bien raison. Né au milieu des années soixante, cet auteur lyonnais est régulièrement publié en revue. Plusieurs de ses nouvelles ont été primées.
La plus jeune des frères Crimson est son premier recueil.
de Anne FLEURY-VACHEYROUT
Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 06/04/2018 | 13,00 €
À propos de ce texte Fred FOREST écrit : « Un enchantement ineffable. Pour vous dire, encore, je n'ai jamais ressenti cela – sans vouloir vous flatter le moins du monde – qu'à la lecture de Marguerite Duras.
Passons maintenant au prétexte de votre livre à travers ce personnage mythique à vos yeux que la narratrice recherche d’une façon désespérée dans un triangle des Bermudes, élargi pour les besoins de la circonstance, entre Bordeaux, Paris et Pointe à Pitre. Son cousin, son frère, et c’est moi qui l’ajoute, par extension, son amant. Ce garçon à ses yeux présente toutes les qualités de l’idéalité parfaite. « Les pans de son long manteau de cuir brun flottaient autour de lui comme un tissu de liberté. Ses cheveux blonds débordaient largement le bord de l’habit et, de temps en temps, sa main droite retirait une mèche pour la balayer à l’arrière de l’oreille. Elle le trouvait très beau, ce geste du bout des doigts, long et délicat, juste pour trois cheveux rebelles. Lui, il n’en savait rien… »
Il a soudain disparu sans laisser de traces dans une île lointaine des Caraïbes. La narratrice, d’un voyage à l’autre, s’efforce d’en retrouver les traces au travers des témoignages de personnes de rencontre avec, pour seul élément, une photo jaunie qui lui tient lieu de marque-page. Les temps se superposent et se recomposent sans succès. »
Diplômée des beaux-arts, Anne FLEURY-VACHEYROUT a étudié avec Christian Boltanski. Tout en menant une carrière de journaliste, elle présente ses travaux à Londres, New-York, Barcelone, Paris et Norfolk (Virginie). Ses recherches plastiques la mènent naturellement de la page blanche à l’écran où elle manie l’image avec un réel plaisir. Aujourd’hui, conjointement à son activité de vidéaste, elle poursuit son travail d’écriture au milieu d’un atelier-bibliothèque qui reste sa source vive.
de Déborah FOTZÉ
Fiction (5 SENS) | Paru le 06/04/2018 | 10,40 €
Siham, l’héroïne du roman La Femme de Beyrouth, est une jeune Libanaise. Elle est née en 1943 dans la vallée de la Bekaa au Liban, elle est l’aînée d'une famille de dix enfants. Son père a fait fortune en Afrique et sa mère s'est consacrée à l'éducation des enfants. La famille de Siham est chrétienne maronite, elle vit dans la vallée jusqu'à ses 18 ans et y reçoit une éducation très sérieuse. Elle aime aller à l'école et se faire des amis dans ce pays en paix. Elle sera assassinée à l’âge de 30 ans dans les années 70 au début de la guerre civile. Elle aura eu une petite fille, qu'elle verra grandir jusqu’à ses 3 ans ; Rémy. Même morte l'âme de Siham erre, elle cherche à savoir, observe la vie de son enfant et de son pays qui entrera finalement en guerre. Si Siham avait survécu, elle n'aurait jamais cherché à se venger. Elle aurait simplement voulu voir son enfant grandir, savoir ce qui va arriver à son pays. Elle aurait aimé savoir ce que ce sera d'être une femme au Liban dans 20 ans. C'est pour cela qu'elle reste, que son âme vagabonde ; quand son enfant sera prêt, elle repartira. Avec pour toile de fond la guerre et l'Histoire du Liban, ce roman est avant tout une histoire de femmes, un roman féministe qui ne revendique rien.
Issue d'une formation théâtrale et de l'édition, Déborah Fotzé a ensuite continué ses études en école de commerce. Elle travaillera par la suite dans différentes entreprises et associations essentiellement dans le secteur culturel tout en continuant à développer sa passion pour le théâtre. Par la suite, elle devient professeur des écoles, ce métier lui permettra de consacrer plus de temps à sa passion, le théâtre et les mots et d'écrire son premier roman : La femme de Beyrouth.
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