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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Retour à Samarqand. Voyage en Ouzbékistan de nos jours

de BABUR

Méandre (PÉTRA) | Paru le 29/01/2015 | 18,00 €

Ce récit se veut une approche critique de quelques réalités de l'Ouzbékistan, pays très mal connu du public en dehors de son visage touristique lié à un riche passé. La signature du texte du nom de Babur met en lumière un personnage historique très connu dans cette région du monde. Ses Mémoires, Le Livre de Babur, est un classique de cette aire culturelle. La vision de l'Ouzbékistan actuel à travers ses yeux est aussi une réflexion sur la modernité. Ce n'est pas le regard du Persan de Montesquieu (même si celui-ci porte le nom d'Usbek!) car Babur fait partie de la civilisation même qu'il découvre, et il en fait même doublement partie puisqu'il y figure encore comme mythe. Mais, comme lui, son regard est sans complaisance envers la situation d'oppression dont souffrent ses compatriotes actuels. Son voyage le mènera, à partir de Kabul, à Tachkent et à Samarqand en passant dans plusieurs villes, miroir chacune des problèmes de son pays en notre XXIe siècle.

Observations sur la peinture

de Pierre BONNARD

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 20/01/2015 | 15,00 €

 

Les agendas que le peintre Pierre Bonnard tint toute sa vie durant ne sont pas simplement constitués de dessins et d’informations sur le temps qu’il fait ; on y trouve aussi de très nombreuses notes sur sa peinture, la création et ses enjeux. Ces « observations sur la peinture », semées ici comme des notes entre les lignes, confirment l’impression de se trouver dans un sanctuaire de la création. Elles trahissent les hantises de l’artiste, son inlassable recherche des moyens les plus appropriés pour traduire son émotion visuelle, cette « séduction ou idée première » à quoi tout désormais devra être soumis.

Aucune volonté de didactisme dans ces notes ; aucune règle énoncée qui ne vaille que pour soi-même. Rien de strictement « intellectuel ». Et, cependant, avec l’amour de la vie, toute l’intelligence de la peinture.

Pour la première fois sont réunis l’ensemble des notes d’un des peintres les plus importants de notre siècle, retranscrites par le petit-neveu de l’artiste, Antoine Terrasse, historien de l’art et l’un des plus grands spécialistes de Bonnard. Cette édition est précédée d’un essai d’Alain Lévêque (auteur de Bonnard, la main légère, Deyrolle éditeur, 1994, repris aux éditions Verdier, 2006), et illustrée de la reproduction d’une dizaine de doubles pages de ces carnets (1927-1946), représentatives des différentes voies empruntées par l’artiste dans ces carnets. 

 

Détails, extraits, commandes :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/ecrits-d-artistes/article/observations-sur-la-peinture

 

Un kiwi dans le cendrier

de Catherine DESCHEPPER

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 20/01/2015 | 16,00 €

« Inès sourit. Elle est un kiwi. Sa présence au Lutetia est aussi incongrue que celle du fruit. Dans le cendrier. Qui n'est jamais qu'un autre lieu : même fonction, mêmes enjeux. Tout ira à la décharge, comme les humains laisseront tous leurs corps à la poussière, leurs cendres iront s'envoler dans les airs, leurs os pourrir dans la terre. Qu'ils nourriront pour multiplier. Mais le voyage... le réceptacle... la qualité du cercueil. »

 

Dans son premier recueil de nouvelles, truculent et lucide, Catherine Deschepper peint des portraits croisés de femmes au cœur desquels elle décortique l’amour, le corps, les enfantements, le voyage, le temps qui passe, l’émotion qui se noue autour des rencontres... La voix des hommes, absente, affleure en filigrane à travers ces existences de femmes. Le propos est tendre, amer, drôle, léger, cruel aussi.

Catherine Deschepper vit à Bruxelles. Elle est docteure en langue et littérature médiévales et enseigne la didactique du français aux futurs instituteurs.

 

Lettres au corps

de Anne MALAPRADE

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 19/01/2015 | 10,00 €

« On disait : écrire sous. C’est exactement ça : mettre de l’écrit dans l’en dessous, parce que l’on a toujours peur que ça s’effondre. Il faut protéger la tête des enfants. Dans les chambres notamment, penser à fixer les bibliothèques contre le mur, même si ce rempart s’impose avec une densité implacable. Disposer de l’écrit en plusieurs couches, selon des positions toujours plus incertaines : lire à l’envers, depuis ce qui n’est pas dit, depuis votre tu. »

Images du Maghreb dans la littérature

de Denise BRAHIMI

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 19/01/2015 | 25,00 €

Ce recueil d'articles est présenté selon l'ordre chronologique de l'histoire du Maghreb.

Dans la première partie se trouvent évoqués des ouvrages qui concernent les Régences de Tunis et d'Alger ainsi que le royaume du Maroc avant la colonisation.

La deuxième partie regroupe des auteurs qui ont écrit sur le Maghreb à l'époque coloniale, qu'ils soient d'origine maghrébine ou européenne. On y trouvera donc aussi bien des études sur Isabelle Eberhardt que sur Taos Amrouche et sur Albert Camus autant que sur Mouloud Feraoun.

La troisième partie est celle du Maghreb indépendant, représenté par des écrivains autochtones, souvent des plus connus, voire célèbres, qu'il s'agisse de Kateb Yacine, d'Assia Djebar ou de Mohammed Dib.

C'est donc un véritable panorama qui se déroule sous les yeux du lecteur, remontant des siècles en arrière pour s'achever à l'époque la plus actuelle.

La Crète d'Ariane et Minos

de Jean ESPONDE

ATELIER DE L'AGNEAU EDITEUR (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 15/01/2015 | 15,00 €

Une dizaine de siècles avant Platon : au milieu de la méditerranée, une autre Grèce avant la Grèce. Civilisation sensuelle, un art et une société rares, nature, déesse mère, fresques murales, bijoux et objets d'une beauté étonnamment modernes. Un monde crétois confronté à l'image qu'en ont donnée plus tard Homère et la mythologie grecque.

Dialogues entre Homère et un Minos éberlué, ou Ariane en venant quasiment aux mains avec Plutarque.

Penser ce qui advient

de Françoise DASTUR

Dialogues des petits Platons (LES PETITS PLATONS) | Paru le 07/01/2015 | 18,00 €

Dialogue avec Philippe Cabestan

Les travaux de Françoise Dastur portent sur la phénoménologie et l’herméneutique ainsi que sur l’idéalisme allemand. Tout en privilégiant la question du langage et de la poésie, notamment dans l’oeuvre de Hölderlin, elle s’attache à élucider le sens de notre expérience mondaine, par-delà tout positivisme et tout théologisme. Il s’agit, dans le prolongement de la pensée de Heidegger, de s’ouvrir à ce qui advient et de tenter de dire cette entrée en présence de l’apparaître qui se dérobe sans cesse à la prise de nos concepts. Dans cette perspective, la philosophe ne manque pas d’interroger la pensée orientale : comment ne pas tenter d’entrer en dialogue avec d’autres formes de pensée, qui peuvent peut-être rendre compte de manière plus adéquate de cet événement qu’est l’apparaître ? Françoise Dastur a enseigné aux universités de Paris I, Paris XII et Nice Sophia Antipolis. Elle est présidente honoraire de l’École française de Daseinsanalyse.   

Docteur en philosophie (H.D.R.), Philippe Cabestan enseigne en classes préparatoires à Paris. Coprésident de l’École française de Daseinsanalyse, il a publié L’Être et la conscience. Recherches sur la psychologie et l’ontophénoménologie sartriennes (Ousia, 2004), un Dictionnaire Sartre(Ellipses, 2009) et, en collaboration avec Françoise Dastur, Daseinsanalyse. Phénoménologie et psychiatrie (Vrin, 2011).

Idée de Dieu, l'Idée de l'Ame (l')

de Jean-Louis VIEILLARD-BARON

Dialogues des petits Platons (LES PETITS PLATONS) | Paru le 07/01/2015 | 18,00 €

Dialogue avec Emmanuel Tourpe

Si la philosophie trouve en la décision platonicienne de porter le regard vers le haut son acte originaire, elle ne connaît son épanouissement, avec Hegel et Bergson, que dans une pensée de l’esprit vivant. L’oeuvre de Jean-Louis Vieillard-Baron, professeur émérite de l’université de Poitiers, est toute entière ordonnée à cette manifestation de l’Esprit en son unité. Habité par la question du temps et celle, corrélative, de la transmission, assumant son statut de maillon dans l’aventure de la philosophie universelle, il convoque les classiques allemands et le spiritualisme français au dialogue avec ses maîtres Corbin, Ricoeur, Bruaire ou le père Tilliette, pour offrir un aperçu éblouissant de quelques problèmes métaphysiques essentiels : l’âme, le beau, la création, la liberté, Dieu... Et d’accompagner le lecteur, au terme d’une méditation sur l’essence de la culture, vers ce degré où se réfléchit la liberté créatrice de l’homme.

Emmanuel Tourpe est docteur en philosophie, habilité à diriger des recherches par l’université de Strasbourg. Enseignant à Bruxelles, il est également Directeur de la programmation TV des chaînes du service public belge (RTBF). 

Cette fille à la peau verte

de Christophe MACQUET

Livre muet (LE GRAND OS) | Paru le 31/12/2014 | 20,00 €

Cette fille à la peau verte est constitué de 26 images que Macquet lui-même nomme des réinjections, c'est-à-dire des photographies de ses propres photographies affichées sur l'écran d'un ordinateur. Quant à la nature des prises de vue originales, réalisées en mars-avril 2014 à la Pointe de la Crèche-Wimereux-Ambleteuse (ce qui prouverait que l'auteur s'aventure encore parfois dans notre douce – aigre-douce ? – France) l'auteur parle à leur sujet de maréidolies, un bien joli mot-valise créé à partir de marée (basse) et de paréidolie (d'après Wikipedia : "sorte d'illusion d'optique qui consiste à associer un stimulus visuel informe et ambigu à un élément clair et identifiable, souvent une forme humaine ou animale"). Pas tout un programme, non — pas le genre de la maison — mais tout une poétique, ¡sí señor! 
50 exemplaires numérotés et signés 

Instants...

de ANNIE GUERIN

littérature (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 10/12/2014 | 14,00 €

Toute en délicatesse et discrétion, Annie Guérin saisit de brefs instants de vie, de la naissance à la mort.
Comme Marie Desplechin l’écrit dans sa préface, “de l’expérience ordinaire de tristesse, de la crainte et de la douleur, [elle] fait un jardin caressé par les pluies, le soleil et le vent, que peuplent les figures fragiles de gens qui nous ressemblent et qu’elle saisit dans l’éternité de l’instant, [...] dans une langue claire qui sait se dérober juste avant d’obscurcir.”

Annie Guérin a été professeur de lettres.
Bénévole dans une association en milieu hospitalier, elle habite Nevers.

La vie par effraction

de Mazzocchetti JACINTHE

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 25/11/2014 | 15,00 €

Quelques heures. Quelques jours tout au plus. Intrusion dans l’histoire de treize adolescents. Morceaux de vies. Arrachées. Rêvées. Courses effrénées pour tenter d’exister.

Les pas de Jessica se perdent dans les rues froides de Bruxelles, tandis que ceux d’Églantine se cherchent. Les yeux assassins de Nina. Les yeux gris de Marine. Du gris de la pluie au soleil des collines. Les rêves hauts de Maria. Le couteau de Julien. Par amour. Le couteau de Vlad. Pour les faire taire. Tous.

Ne pas baisser la tête. Jamais.

 

Jacinthe Mazzocchetti est anthropologue et enseigne à l’Université catholique de Louvain. Elle a publié de nombreux ouvrages et articles scientifiques. Nourrie de récits, de rencontres et de voyages par sa profession, elle s’offre au travers de l’écriture littéraire une mise en mots des émotions qui l’ont imprégnée tout au long de son parcours.

Coffret vert 5 petits Platons (Diogène - Pascal - Rousseau - Marx - Heidegger)

de Edwige CHIROUTER, Yan MARCHAND, Ronan DE CALAN, COLLECTIF

LES PETITS PLATONS (LES PETITS PLATONS) | Paru le 20/11/2014 | 39,00 €

Retrouvez 5 petits Platons dans une offre exceptionnelle !

Diogène, Pascal, Rousseau, Marx et Heidegger en format poche, dans un splendide coffret coloré... à tout petit prix : 5 albums pour 39 € !

En partenariat avec TéléramaLe Monde et La Vie

Le petit théâtre de Hannah Arendt

de Marion MULLER-COLARD

LES PETITS PLATONS (LES PETITS PLATONS) | Paru le 20/11/2014 | 14,00 €

Hannah Arendt n’est pas une penseuse de terrier, mais une penseuse de terrain. Dans son petit théâtre, monter en scène veut dire penser ; penser veut dire agir. Surtout lorsque les hommes-bureaux n’ont qu’une idée : construire un monde de papier...

 

Kierkegaard et la Sirène

de Line FADEN-BABIN, Jakob RACHMANSKI

LES PETITS PLATONS (LES PETITS PLATONS) | Paru le 20/11/2014 | 14,00 €

Au plus profond des mers, dans un palais de corail caché aux yeux des hommes, vivait une princesse à la queue de poisson. Chérie par ses parents, fiancée au plus beau et au plus doux des tritons, on la disait de toutes les sirènes la plus heureuse. Et pourtant, la jeune princesse était désespérée...

Versailles Chantiers

de Christiane VESCHAMBRE, Juliette AGNEL

Ligatures (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/11/2014 | 18,00 €

Une, traversée

de Yves DI MANNO, Anne CALAS

Ligatures (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/11/2014 | 24,00 €

Nocturama : textes-rêves & hypnagogies

de G-Mar .

Poc ! (LE GRAND OS) | Paru le 14/11/2014 | 12,00 €

Des villes s’écroulent dans des expériences de mort imminente – Des mercenaires virtuels traversent plusieurs guerres, exhumant au passage l’histoire familiale du rêveur de la fange des siècles – Une descente dans les limbes d’un continent sud-américain le mène jusqu’à la révélation d’un soleil fondu dans la bouche – Une fille conduit sous acide dans un paysage de campagne parsemé d’industries appelées à s’écrouler à la suite du mur de Berlin – Un amour de jeunesse refait surface sous les traits du personnage de Caddie dans Le bruit et la fureur de Faulkner – Des flics américains en carton déferlent toutes sirènes hurlantes jusqu’au seuil d’une inquiétante maison freudienne – Des images des attentats du 11 septembre défilent en boucle sur les eaux sénégalaises du Saloum…

Passablement étrangers à la psychologie des profondeurs, aux grandes effluves de l’introspection comme aux simples fantasmagories de l’absurde, les "récits" qui composent Nocturama esquissent la cosmologie mentale d’un monde en première personne du singulier dont la physique particulière, et les lois qui en régissent l’ordre sensible, est sourde aux règles de la narration bien comprise (espace homogène et temps des horloges). Si les rêves appartiennent ainsi à des temps pré-historiques (pré-narratifs), reste qu’ils s’ancrent dans l’inéluctable biographie du rêveur – son propre passé – mais aussi l’histoire impersonnelle à laquelle il appartient : l’histoire familiale en premier lieu (reçue en héritage), et l’Histoire tout court, ce cauchemar dont on essaie de s’éveiller comme le souligne Stephen Dedalus dans Ulysse. Mixte de matière personnelle et impersonnelle, ce recueil fait signe vers ce qu’on pourrait appeler de nouvelles mécaniques lyriques.

L'oiseau : récit physique

de Christophe MACQUET

LE GRAND OS (LE GRAND OS) | Paru le 14/11/2014 | 32,00 €

Un livre "muet" – autrement dit : sans texte – constitué de 82 photographies couleurs réalisées en différents endroits du monde, principalement en Amérique du Sud, entre 2005 et 2012. 

Imprimé à 100 exemplaires, tous numérotés, sur papier couché demi-mat 150 g, sous couverture cartonnée, pelliculage mat, format à l'italienne 26 x 20 cm. 
 

Rien de confidentiel, disent-ils

de Emmanuelle PITTAU

Méandre (PÉTRA) | Paru le 13/11/2014 | 15,00 €

« Sans m’en apercevoir, j’ai glissé vers ce puits infini, esseulée que j’étais par les prémices de la dépression puis par la violence blanche de ma maladie. Dépossédée de ma propre vie. Un voile s’est posé sur mon cœur et mon corps. »

 

J’ai voulu mourir. J’ai voulu m’extraire d’un vide qui m’aspirait vers la folie. Je devais me débattre contre la fulgurance de mes maux. Alors, jour après jour, j’ai jeté les mots de l’indicible sur le papier, pour me relever et ne pas sombrer tout à fait.

 

L’écriture de la douleur s’est dévoilée comme une catharsis. Je cherchais à mettre du sens sur une existence disloquée par les angoisses. Vint la valse des hôpitaux de secteur, peuplés de soignants dont la seule réponse à ma souffrance fut l’enfermement, l’indifférence et le mépris. J’ai dû lutter pour recouvrer une humanité qu’ils m’avaient volée. Écrire, pour rester accrochée à la vie, coûte que coûte. Et puis, à force, je fus habitée par un espoir auquel je ne croyais plus.

 

Nouvelle déflagration. Mort de ma mère. Il me faut arracher à l’oubli des souvenirs qui se dérobent, partis avec elle. Écrire, à nouveau. Et au détour d’une phrase, me laisser cueillir par la poésie des mots, qui s’annonce comme un retour à la vie.

Comme un, Commune

de Bruno BACHMANN

Méandre (PÉTRA) | Paru le 13/11/2014 | 25,00 €

Déporté en Nouvelle-Calédonie pour son activisme sous la Commune de Paris, l’Alsacien Théo Fischer écrit, afin de ne pas sombrer dans la folie, à sa femme, Madeleine, et à son fils, Alexandre, dont il est sans nouvelles depuis le 21 mai 1871. Typographe devenu franc-tireur sous le siège de Paris puis secrétaire de rédaction au Journal officiel de la Commune , Théo nous narre sa rencontre avec sa farouche amazone, son amitié pour François, déserteur exilé au Brésil, la découverte de son frère d’Algérie grâce au musicien Francisco Salvador Daniel, ses altercations musclées avec les policiers Gautier et Mattei, ses combats de rue contre « Oreille-Cassée » et ses sbires – Théo a appris la savate avec le communeux Joseph Charlemont notamment… –, ses missions contre les ulhans aux côtés des Garibaldiens du XIIIe

Madeleine et Théo nous entraînent dans le Paris de la Commune, quand le peuple, adulte et « las des tyrans », monte à l’assaut du ciel, réinvente la démocratie, sépare l’Église de l’État, rend l’instruction publique gratuite, laïque et obligatoire, instaure l’égalité salariale entre les hommes et les femmes. Autant de mesures politiques censurées par la IIIe République, héritière des bourreaux versaillais.

Avec le clan Fischer, nous croisons la route de Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Gustave Courbet, Eugène Pottier, Jean-Baptiste Clément, Élisée Reclus, Émile Zola, Victor Hugo, Georges Clemenceau, Nadar, mais aussi l’anarchiste Mikhaïl Bakounine, que Théo et ses camarades protégeront du terroriste Netchaïev. Madeleine et Théo nous font redécouvrir Charles Delescluze, Arthur Arnould, Eugène Varlin, Théophile Ferré, Nathalie LeMel, Louise Michel, figures intègres et attachantes d’un Paris révolutionnaire qui illuminera le monde de sa clarté humaniste au point d’être la référence des révolutions du XXe siècle, qui souvent la trahiront en pensant la venger. Mais le martyre de la Commune, dont s’est nourrie la légende rouge chère aux marxistes orthodoxes, vaut en définitive moins que son dynamisme innovateur, joyeux et fraternel qu’illustrent avec esprit Madeleine, Théo, Jeanne, Joseph, Lukas, Henry Bauër, un des fils d’Alexandre Dumas. Dumas ! Et si Comme un, Commune, était avant tout un roman de cape et d’épée ?

Jean Rustin, la vie échouée

de Michel BOURçON

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 11/11/2014 | 26,00 €

Deux voix d’une authenticité rare, deux expressions artistiques qui se répondent. Le poète est en adéquation avec l’art de J. Rustin : il dit ce qu'il voit. Sans provocation, mais avec une véracité qu'il pose là, devant nous, tranquillement et sans détours… C'est.

« Je peins ce que tout le monde refuse de voir », disait Rustin de son univers dont Michel Bourçon précise qu’« à bien les regarder, chacune de ces toiles contient un monde, toujours le même, où ce qui se joue dans le cadre se joue en nous, au même moment, une lente dérive vers la nuit, vers ce qui aura lieu, au terme de notre condition. »

 

 

 

 

Michel Bourçon est nivernais. Il est l’auteur d’une œuvre poétique abondante, commencée en 1989. Il a notamment publié cinq recueils aux Carnets du Dessert de Lune dont Carnets de petits riens en 1995 et Les rues pluvieuses n’iront pas au ciel, en 2014, trois aux éditions Les Arêtes dont en 2011 D’un retour d’éclaircie, accompagné d’encres de Jean-Claude Pirotte, et chez Potentille en 2012, Et ainsi les arbres.

 

 

 

 

Le peintre français Jean Rustin (1928-2013) a d’abord été un peintre abstrait reconnu. En 1971, il aborde un tournant décisif vers la peinture figurative et peint sans concession une humanité mise à nu. À travers des regards vides, des corps misérables, enfermés dans des pièces aveugles, il nous donne à voir un monde de solitude effroyable et de souffrance psychique.

Son œuvre est exposée dans de nombreux musées, en France comme à l’étranger et plusieurs livres d’art ont été publiés sur sa peinture. Une fondation lui a été consacrée, la Fondation Rustin établie à Anvers et dont le président, Maurice Verbaet, a écrit la préface de Jean Rustin, la vie échouée.

 

 

Couverture : quadri R°, pelliculage mat, en papier gardapat kiara

Impression intérieur : texte en noir et blanc + 14 peintures en couleurs même papier

48 p

Couverture à rabats de 10 cm

Format : 17x21cm
ISBN : 979-10-92858-03-7
Prix : 26 euros

Le Nu au Transept

de Claude LOUIS-COMBET

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 07/11/2014 | 15,00 €

 

Est-ce une apparition ? Est-ce la vision matérialisée d’un fantasme érotique ? Est-elle de chair ou d’imaginaire ?

Une forme féminine, aussi nue qu’Ève, notre mère à tous, hante l’espace de la cathédrale de Bourges et sème le désordre dans l’esprit d’un jeune militaire, étudiant en théologie et futur prêtre.

 

Claude Louis-Combet, né à Lyon en 1932, a cultivé avec une constance qui ne s’appliquait pas aux vérités de la foi mais à la mémoire des sensations et émotions, son goût pour les vieilles églises partagées, comme l’âme, entre lumière et ténèbres, épaisseur sensuelle de la pierre et du décor et rigueur de l’architecture. La contemplation, en laquelle fusionnent érotique et mystique, entre largement dans l’esprit de ses mythobiographies inspirées par les vies de saints.

 

Yves Verbièse est cet individu photosensible ayant vu le jour dans les Flandres, en 1951, traquant depuis la lumière par monts et par vaux, plissements et anfractuosités, avec un goût marqué pour ceux de l’anatomie féminine.

Grand voyageur de par le monde, explorateur des voies naturelles, autant que de celles de la lumière intérieure, tâchant tout en ménageant la part de l’ombre, de révéler les beautés réelles ou virtuelles d’un monde que l’homme s’acharne pourtant à détruire un peu plus chaque jour.

Amoureux des livres, vivant entre mots et images, enthousiasmé par le lumineux Chemin des vanités que Claude Louis-Combet avait consacré aux photographies de Henri Maccheroni, la découverte de cette œuvre et de son parcours, ont naturellement conduit Yves Verbièses à lui faire parvenir cette suite d’images : très rapidement Le Nu au transept est né.

 

 

Détails, extraits, commandes :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/litterature/article/le-nu-au-transept