Connexion

l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

trilogie de la tristesse

de Maria MALUSARDI

Série limitée (ZINNIA ÉDITIONS) | Paru le 09/03/2015 | 10,00 €

Dans cette trilogie concise et dense, qui s’articule autour des figures de trois écrivains majeurs du XXe siècle – « imre kertész » « paul celan » « franz kafka»– Maria Malusardi, (Buenos Aires 1966) poétesse argentine auteur de nombreux recueils, offre des poèmes lumineux tout à la fois traversés par la mort et l’amour.

 Une écriture dont le sens est à construire et reconstruire  encore par la lecture.

Vider les lieux

de Alejandro ZAMBRA

Série limitée (ZINNIA ÉDITIONS) | Paru le 09/03/2015 | 8,00 €

Vider les lieux a été publié pour la première fois en 2003 au Chili.

Bref recueil sous forme de narration poétique, il rend compte de plusieurs décisions difficiles. Un au revoir, un voyage sans départ ni retour clair et le dilemme entre se souvenir et oublier, chercher et ne pas trouver.

Car il n’est pas facile d’avoir vingt ans, et encore moins de les avoir fêtés au terme d’une dictature.

Un rythme et une tonalité troublante, pour un texte qui contient les germes de l’œuvre en prose de l’écrivain

L'Île blanche

de Bruno KREBS

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 03/03/2015 | 20,00 €

Dans ces plus de deux cents pages de vers libres et aériens, le lecteur circulera avec aisance entre monde des morts et des vivants, squelettes encore verts et filles bien en chair, monde du rêve et de l’éveil, fantaisie burlesque et cauchemar. Avec le narrateur, il traverse le temps vécu, tout à tour familial et mondain ; marche, danse, court, nage, vole presque : « La brise gonfle mon pantalon je marche en suspension ».

Mais ici l’on aime aussi et tue, poursuit et fuit, en bateau, vélo, car, ou train ; dialoguant au passage avec divers autres pittoresques auxquels on s’adresse, répond, qui s’apitoient, qu’on écoute ou réprimande. Et l’on slalome de ligne en ligne comme au long d’une partition musicale, dirigé vers le ciel pur du Nord et ses « marbrures roses écharpées de nuées » ; même si « je n’imaginais pas le nord si loin »…

Mais attention, tout ce qui est dit ici a été vécu ou rêvé : un vrai poète n’invente rien.

Prenez donc votre souffle pour suivre ce nouveau Monsieur K pressé de nos temps post-modernes accélérés. Il étourdit et ravit par le rythme free jazz de sa course alerte, et par la familiarité vive de ses notations, qui piétine avec jubilation toute pompe désuète pseudo-poétique.

Âmes compassées s’abstenir : ce récit est un courant d’air, mi-blizzard mi-sirocco, qui saisit en raccourci, à partir du chatoiement de ses péripéties propres, l’errance et la quête de tout un chacun, rappelé, avec un sourire poli mais exigeant, à revenir d’urgence à lui-même. 

(Claude Birman)

 

Qu’on suppose des esprits lointains : ils connaissent à peine le mot « Terre », savent vaguement qu’il y a là-bas le plus périlleux et contrasté des havres de vie connus, mais n’ont aucune idée de son contenu. On voudrait alors leur donner rapidement, précisément, idée de ce que peut bien être un séjour terrestre. Eh bien, il suffirait de leur tendre L’Ile blanche.

Son auteur, aventureux par principe, se parle à lui-même depuis quatre décennies. Somnolent hyperactif, il n’erre pas – se borne à habiter l’égarement du monde ; en rien solitaire – ne dispose simplement pas de corps de rechange ; perd tout (ses papiers, ses proches, ses espadrilles, ses animaux mêmes), mais retrouve tout au final – car il a l’inconscient prodigue, et jamais n’abandonne son inconscient. Il va partout (à vélo, en taxi, en tortillard, en vol plané, en ferry, en 404), et partout cherche, et dans toutes les langues, le moyen de continuer ailleurs. Il n’a pas seulement l’âme nomade – quelque chose de lui est né avant toutes les frontières.

On l’accuse d’avoir jeté dans un étang des enfants dévorés ; il constate pisser par l’anus ; sa partenaire change de sexe en cours d’étreinte ; il ne décolle d’un parc public, à la force de triceps ailés, que pour effleurer les pointes de ses grilles ; on sert du bouillon de moules dans les michelines qu’il fréquente ; une « fille-chien » aux moignons putrides saute sur ses genoux, exigeant qu’il lui « racle la plante ». Parfois, il encaisse le plus cinglant des encouragements : « Vous irez loin si vous n’y êtes déjà parvenu ». Il n’oublie pas même de devenir pape (puisqu’il lui faut tout devenir) ; mais c’est pour se plaindre alors des courants d’air et des fourmis qui lui mangent les fesses, se divertir à deviner les touffes intimes d’adoratrices, ou discrètement écraser son mégot sous sa semelle. Chaque fois, il garde bien davantage que son sang-froid  – à la fois surexposé (car le sommeil le livre à tout), et surprotégé (car il se réveillera de tout), se faufilant partout, tout lui arrive, absolument tout, et donc, aussi, très régulièrement le pire du pire. Il gobe tout – avec le sens professionnel d’une éponge – absorbant, assimilant et recrachant, dès que le réveil l’essore, le tout sensible du monde. Il rend, il restitue comme personne la tiédeur d’un crachat, le parfum d’une impasse, les « dents dispersées » d’un ancêtre. Il fait danser le « squelette parfumé » de sa grand-mère ; il nous engloutit avec lui pour « finir en dauphin pris dans l’hélice » d’un tanker.

Et les morts ressuscitent, à force d’être sans cesse par lui autrement compris, mieux visités. Car ce styliste produit plus d’endorphines qu’un derviche tourneur, et le blâmer de son inépuisable faconde serait comme reprocher son tintamarre à Shakespeare, ou à Rembrandt son indiscrétion.

Quant à L’Île Blanche, je ne sais pas plus que l’auteur ce qu’elle est ; mais on la devine, assez distinctement, deux ou trois fois, depuis les vitres des vedettes où nous embarque le capitaine de cette Odyssée. 

(Marc Wetzel)

 

 

Détails, extraits, commandes :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/litterature/article/l-ile-blanche

Les Déferlantes nocturnes, acte a plusieurs voix

de Carles DIAZ

Quan Garona monta (ABORDO) | Paru le 02/03/2015 | 12,00 €

L'idée de perte traverse soudain nos esprits ;

je saisis mon arme, la pointe vers le ciel

flottant sur un corps endormi

des draps blancs battaient des ailes pour échapper

à la vague montante de ce destin

dont j'admirais malgré moi ses contours coulant

de cheveux sombres

comme la tempête que j'idôlatrais

ma vie devenait encore une prière posée sur mon dos

elle était devenue un dieu survolant la couleur.

Je la répugne...

 

Carles DIAZ (1978), poète franco-chilien né à Satiago, docteur en histoire de l'art, vit et travaille à Bordeaux. Il a publié ses ouvrages de poésie au Chili et en France, avec notamment au Éditions Abordo : "Le Fleuve à l'envers (2013),  et "Les déferlantes nocturnes" (2010) dont voici la nouvelle édition 2015.

Contes et Mythes des Indiens du Brésil

de Béatrice TANAKA

contes en poche (KANJIL) | Paru le 02/03/2015 | 9,00 €

Dans les contes des peuples de la forêt, la tortue Jabouti et ses amis inventent mille tours pour survivre...

Et les mythes amazoniens, venus du fond des âges, interrogent notre monde sur le sens de la vie et le mystère de la création.

40 Échanges

de Claude DONNAY, Christine SEPULCHRE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/03/2015 | 16,00 €

Les thèmes de l’errance, de la nature, de la solitude consentie ornent ces poèmes d’une réflexion, quasi au jour le jour, sur le répons à l’autre, office bien moins aisé, puisque les mots ont cette liberté d’usage qui leur confère présence et tremplin. Ici, le souci de décrire par le menu la quotidienne présence des choses facilite sans doute l’empathie ressentie par le lecteur : chaude présence de « l’oiseau », de la femme désirée, de la « neige bleue », des saisons qui glacent ou émerveillent. Le « voyage immobile » a bien des charmes et la pluie des images concède au regard style et acuité, comme d’une vision qui anime ce qu’elle dévoile. « La nuit abrège » certains destins et les « sans-logis » ont leur place dans ces regards entremêlés sur un monde décidément à la dérive.

On lit avec patience ces beaux poèmes d’amitié consentie ; on serre les mots levés au coin d’une page et on « échange » vraiment avec le doigté sensible de deux auteurs gagnés par l’intimisme vivifiant.

A déguster lentement comme un bon cru.

(Extrait de la préface de Philippe Leuckx)

Contes afro-brésiliens

de Béatrice TANAKA

contes en poche (KANJIL) | Paru le 01/03/2015 | 9,00 €

La tradition orale africaine est une composante importante de la mémoire collective brésilienne.

Ces contes parlent du respect de la paroles donnée, de la vanité du pouvoir et de l'argent, du rôle des femmes et des petits farceurs qui aiment jouer des tours...

Pieds nus dans R.

de Perrine LE QUERREC

Pousse-Café (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 26/02/2015 | 5,00 €

Le livre (extrait) (…)Voulait-il à R. infléchir son destin, de la pointe de son pied le retourner à son avantage, montrer non plus son dos mais sa panse exposée aux regards aux critiques aux évanouissements, car quelle impudeur, ce nudisme, deux pieds, nus de chair de veines et d’os, des pieds sans semblants sans artifices ni parures, avancer ainsi, dans les rues de R., à la vue de tous et chacun, les bons citoyens de R. aux prises avec cette vision insupportable, crue cruelle mordante miraculeuse. (…)

Les auteurs : Perrine Le Querrec est née à Paris en 1968. Ses rencontres avec de nombreux artistes et sa passion pour l’art nourrissent ses propres créations littéraires et photographiques. Elle a publié chez le même éditeur Coups de ciseaux, Bec & Ongles (adapté pour le théâtre par la Compagnie Patte Blanche), Traverser le parc et La Patagonie. Elle vit et travaille à Paris comme recherchiste indépendante.

Derek Munn est né en Angleterre en 1956. Installé en France en 1988, il a enseigné l’anglais dans une école de langues à Paris pendant six ans. En 1994, il a déménagé dans le Sud-Ouest. Il a publié Mon cri de Tarzan, Laureli/Léo Scheer, Un paysage ordinaire, Christophe Lucquin Éditeur.

Désordre scolaire. L'école, les familles et les dispositifs relais

de Martine KHERROUBI, Mathias MILLET, Daniel THIN

Éducation, art du possible (PÉTRA) | Paru le 23/02/2015 | 25,00 €

Nés dans les années 1990, les "dispositifs relais" ont pour mission de prendre en charge les collégiens en ruptures scolaires. Loin de se centrer sur le seul rattrapage scolaire, ces dispositifs mènent une action éducative sur les collégiens et interviennent auprès des familles qu'ils cherchent à impliquer dans le travail de remédiation. En ce sens, ils s'inscrivent dans l'histoire des dispositifs créés par les politiques publiques pour encadrer et transformer les pratiques familiales les moins conformes.
Tout en s'attachant à restituer les pratiques et les logiques institutionnelles, le livre rend compte des relations complexes qu'entretiennent les familles de milieux populaires et les dispositifs de lutte contre le "désordre" scolaire. Il éclaire ainsi les façons dont se structurent les relations de ces familles aux institutions d'encadrement et de socialisation. Il analyse en outre les rapports entre les divers acteurs des dispositifs, notamment la rencontre entre éducateurs et enseignants et ses effets sur les relations avec les parents des collégiens.
L'articulation des logiques institutionnelles et des modes d'appropriation par les familles permet aux auteurs d'éviter deux écueils: ne voir dans ces politiques sociales et leurs dispositifs qu'une forme de contrôle social; ou ne voir, à l'inverse, que l'aide et l'accompagnement mis en avant par les acteurs institutionnels, qui ferait oublier l'asymétrie des positions entre enseignants ou éducateurs et familles.
Le livre restitue de façon vivante le résultat d'une longue enquête, menée par observations, entretiens, questionnaires et archives, auprès des professionnels, des familles et des élèves.

Martine KHERROUBI, Mathias MILLET et Daniel THIN sont sociologues, tous trois spécialistes des questions d'éducation et des milieux populaires. Ils sont respectivement chercheurs au CERLIS (CNRS - Université Paris Descartes), à CITERES (CNRS - Université de Tours) et à TRIANGLE (CNRS/Université Lyon 2).

Chronique de la stagnation

de Paul-Antoine GARISAT

Dépendances (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 21/02/2015 | 19,00 €

“ - Je veux vivre autrement, à ma manière. Je ne pense pas qu’on soit sur terre pour obéir aveuglément et déprimer. Mon objectif c’est d’être indépendant. Je veux me sentir libre. C’est un bien grand mot je sais, qui a été galvaudé, mais j’ai pourtant la nette sensation d’en mesurer tout le sens aujourd’hui. Je pense qu’avec des petits boulots pour l’instant je peux survivre. Tant que je ne suis pas engagé dans un processus à long terme, ça va.
- Et l’argent ? Tu n’as pas peur de regretter ?
- Non, pas du tout. L’argent soit on en a beaucoup, soit on n’en a pas. Entre les deux aujourd’hui c’est l’esclavage. “

Après un cursus universitaire qui ne le mène nulle part, un jeune homme cherche un emploi et se confronte au cynisme ambiant. II accepte un poste d’agent de sécurité et fait diverses rencontres : salarié stressé, petit chef, call-girl free-lance, ermite philosophe, qui l’amènent à réfléchir au sens à donner à sa vie. Un jour une solution s’impose à lui.
 
Un décryptage jubilatoire du jeu social.

Paul-Antoine Garisat a 32 ans. Cadre commercial, il vit à Paris.
Chronique de la stagnation ” est son premier roman.

Le chant des baleines

de Didier JUNG

Borderline (ETT/ÉDITIONS TERRITOIRES TÉMOINS) | Paru le 21/02/2015 | 16,00 €

L'ex-commandant de police Ange Morazzani embarque sur l'Isbjorn pour une croisière dans le Grand Nord. À bord, une majorité de Norvégiens et une dizaine de passagers de diverses nationalités. Bien vite les événements dramatiques se succèdent : noyade, crâne fracassé, mort suspecte. L'inspecteur Godfried Berg, froid et méticuleux, enquête... et patauge. Meurtres ou accidents ? Un ou plusieurs assasins ? Morazzani qui fonctionne à l'intuition propose alors ses services.

Avec une intrigue digne d'Agatha Christie et un hommage à Patricia Highsmith, " Le chant des baleines " tient son lecteur sous le charme jusqu'au bout de l'enquête.

Didier Jung a écrit plusieurs romans qui ont pour cadre l'ïle de Ré où il séjourne une partie de l'année. Il nous entraîne aujourd'hui entre la mer de Barents et l' océan Glacial Arctique, au long des fjords du Spitzberg, pour une croisière décidément mouvementée.

J'écris parce que je chante mal

de Daniel H. RONDEAU

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 20/02/2015 | 16,00 €

«Ce matin, je roulais à 120 vers le travail. Rien ne pressait pourtant, mais la moto semblait avoir trouvé l’hiver très long. Je suivais depuis quelques moments une de ces voi- tures-camions qu’on excuse par l’arrivée d’un enfant. Dans cette boite de tôle six cylindres, il y avait une gamine au sourire troué qui me regardait avec fasci- nation. Je lui ai fait un salut de la main. Elle n’a pas répondu. Petite conne. Je lui ai donc fait une grimace. Elle s’est cachée jusqu’aux yeux derrière le dossier de la banquette, puis, sans prévenir, elle m’a tiré une balle avec son index. Bang!»

Daniel H. Rondeau enseigne le français dans un collège anglophone proche de Montréal. Cet amoureux des mots a créé un univers saisissant, touchant et drôle, porté par une grande sensibilité masculine.

«Dans la foulée des mères indignes et des taxis la nuit, ce prof est aussi un observateur vigilant. (...) Ses billets et sa douce ironie séduisent même ceux qui sont allergiques au genre.»

Josée Blanchette, Le Devoir

Folies et raisons d'une université: Paris 8

de Guy BERGER, Maurice COURTOIS, Colette PERRIGAULT

Éducation, art du possible (PÉTRA) | Paru le 18/02/2015 | 35,00 €

Université critique jusqu'à être révolutionnaire, université pratique, intervenant en permanence sur ses environnements, université en recherche, d'actions parfois plus que des avoirs académiques, université théoricienne où chacun évoque en permanence épistémologie et paradigmes dans un brouhaha conceptuel qui en effraie plus d'un. Les images de Vincennes sont multiples et cette multiplicité s'ajoutera à l'image d'abcès de fixation des gauchistes, de ghetto rouge, d'université des travailleurs, des étrangers et des réfugiés, d'université d'une élite un peu mondaine qu'on ne désigne pas encore sous le nom de "bobos" – sans compter celle d'université de banlieue après le déménagement à Saint-Denis, puis d'université des sans-papiers.

Nous avons tenté d'éviter la nostalgie des uns d'un "paradis perdu" qu'a été le Vincennes des débuts, ou le ressassement, chez d'autres, d'une différence devenue fictive, mais toujours revendiquée au nom de cet héritage, pour nous poser une seule question: l'histoire de cette université Paris 8 peut-elle, encore aujourd'hui, nous aider à répondre aux questions d'aujourd'hui?

Le Sans Pareil

de Stéphane PRAT

Maison Noire (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 16/02/2015 | 20,00 €

Ce n’est pas le commissaire Corbière qui dira le contraire, limier désabusé dont chacun des mouvements lui semblera devancé par le drame et la disparition. Corbière est pourtant secondé par un setter anglais puant, baptisé Maître Eckhart, pour sa grande sagesse et son art accompli de la sieste. Un duo expert en fausses pistes...  

Le Sans Pareil est un roman sur l’adolescence et sur les usurpations d’identité qui la travaillent. Un Coast Movie paresseux. Et enfin : un envol.

Peau de peinture

de Thierry PICQUET

Maison Noire (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 16/02/2015 | 18,00 €

Sa rencontre avec une jeune peintre d’origine japonaise, Tomoko, va lui faire croiser la route d’un galeriste en fin de vie qui décide de léguer à la jeune femme l’autoportrait d’un
illustre peintre disparu depuis plusieurs années. Mais ce tableau a une histoire. Et cette histoire intéressebeaucoup de monde… et pas que du beau monde !

Petites Angevines en danger

de Viviane JANOUIN-BENANTI

Maison Noire (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 16/02/2015 | 20,00 €

Dans un style limpide, Petites Angevines en danger nous fait pénétrer au cœur des héros d’une histoire vraie inoubliable.

La philosophie comme discours systématique : Dialogue avec Emmanuel Tourpe sur les fondements d'une théorie des étants, de l'Etre et de l'Absolu

de Lorenz B. PUNTEL

Dialogues des petits Platons (LES PETITS PLATONS) | Paru le 15/02/2015 | 18,00 €

Dialogue avec Emmanuel Tourpe sur les fondements d’une théorie des étants, de l’Être et de l’Absolu

Lorenz Bruno Puntel, professeur de philosophie émérite à l’université de Munich, a enseigné à Pittsburgh, Princeton et Harvard. Son oeuvre, traduite dans plusieurs langues et célèbre dans le monde entier, constitue l’une des plus puissantes métaphysiques actuelles. Dans la grande tradition allemande, sa philosophie « structurale-systématique » entend en effet dépasser à la fois Thomas d’Aquin, Hegel et Heidegger, par une pensée de l’Être profondément renouvelée au contact de la tradition analytique. À cette dernière, il offre en retour les ressources d’un cadre théorique englobant. Pour la première fois, cette pensée est ici présentée en français, d’une manière accessible et rigoureuse, qui n’hésite pas à en découdre avec la phénoménologie au nom d’une rationalité plus intégrale.

Emmanuel Tourpe est docteur en philosophie, habilité à diriger des recherches par l’université de Strasbourg. Enseignant à Bruxelles, il est également Directeur de la programmation TV des chaînes du service public belge (RTBF).

feux nomades

de ROBINET JACQUES

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 09/02/2015 | 16,00 €

Tout était là – tu ne le savais pas :
le chant le murmure le silence
le ressac de la joie après la douleur
la parole rampante sous le vacarme
La vie frappait aux portes de ta clôture
Pourquoi n’ouvrais-tu pas ?
Tu pensais : demain je sortirai
– je découvrirai le chemin des rivières
je parlerai au vent aux hommes aux oiseaux
Demain n’existe pas
pour qui dialogue avec les ombres

 

Encre de la couverture : Renaud Allirand

Recueil accompagné de 6 encres de Renaud Allirand

José Saramago et l'Alentejo : entre réalité et fiction

de Maria Graciete BESSE

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 09/02/2015 | 15,00 €

À partir de l'étude de eux ouvrages importants de José Saramago – Relevé de terre (1980) et Pérégrinations portugaises (1981) –, cet essai s'interroge sur les relations étroites entre le réel et la fiction dans la représentation de l'Alentejo. L'écrivain fait appel à un riche travail intertextuel qui convoque sans cesse la tradition érudite et populaire, de façon à configurer l'espace physique et mental de cette région du sud du Portugal.

 

Maria Graciete Besse occupe la chaire de Portugais à la Sorbonne (Paris IV), depuis 2004 et dirige le Séminaire d'Études Lusophones au sein du CRIMIC (Centre de Recherche Interdisciplinaire sur les Mondes Ibériques Contemporains).

Elle a publié pusieurs ouvrages de critique littéraire dont on citera, parmi d'autres, Littérature portugaise, Edisud, 2006 ; Partager les lucioles - réflexions sur la littérature portugaise (sous presse); Lidia Jorge et le sol du monde. Une écriture de l'éthique au féminin (sous presse). Responsable de l'organisation de plusieurs colloques internationaux, elle a coordonné notamment la publication de Cultures lusophones et hispanophones : Penser la Relation, Indigo côté Femmes, 2010 ; Eduardo Lourenço et la passion de l'humain, Ed. Lusophone, 2013.

Elle poursuit une carrière d'écrivain, avec plusieurs ouvrages de poésie et de fiction parus au Portugal depuis 1983.

Anima(s) version(s)

de Jessica GALLAIS

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 07/02/2015 | 16,00 €

« Sourire d’atomes amassés tout du long
des plaies se dessinent des draps
prémices et luxure / corps constitué de Signifiants

                                                    (étrange amoncellement) »

Café zébré thé à la menthe

de Caroline FABRE-ROUSSEAU

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 05/02/2015 | 15,00 €

Marc travaille trop, Clémence craque la première. Son père né au Maroc ne parle jamais de son passé.
Madame Calvetti veut sauver sa fille des griffes d’un père alcoolique.
Halima, l’aide, douce et efficace, invite tout ce monde à son mariage à Meknès.
Une pause inattendue.
Là-bas, Clémence va aider son père à affronter ses fantômes : les massacres de Meknès le 23 octobre 1956. Du détournement de l'avion de Ben Bella aux moines de Tibhirine, l'auteur suit les destins croisés de Marocains et de Français.
Passant du fol univers de l'entreprise aux fastes d'un mariage marocain, elle épingle les excès de notre civilisation occidentale. Ses personnages nous renvoient à nos propres fêlures et nous parlent d'espoir et de réconciliation.

Cambio y fuera

de Christophe MACQUET

Livre muet (LE GRAND OS) | Paru le 31/01/2015 | 20,00 €

Cambio y fuera est constitué de 26 images que Macquet lui-même nomme des réinjections, c'est-à-dire des photographies de ses propres photographies affichées sur l'écran d'un ordinateur.

Livre muet.

20 exemplaires numérotés et signés

La République en Touraine et la Commune de Paris

de Julien PAPP

Romans historiques (EDITIONS DU PETIT PAVÉ) | Paru le 30/01/2015 | 22,00 €

Accueillie avec ferveur jusque dans les campagnes tourangelles, la République proclamée le 4 septembre 1870 à Paris eut des répercussions directes sur la vie publique locale de cette région : Tours devient alors une seconde capitale très animée où Gambetta cherche à organiser la défense nationale  contre l’envahisseur prussien. Devant l’incapacité des responsables civils et militaires hérités du IIe Empire, le « parti
démocrate » de la ville pousse à la résistance et adhère à la cause républicaine de la Commune de Paris tout en œuvrant pour la réconciliation durant la guerre civile.

Moscou-Caucase. Migrations et diasporas dans l'espace post-soviétique

de Adeline BRAUX

Centre-Asie (PÉTRA) | Paru le 29/01/2015 | 30,00 €

Lorsque l'Union soviétique disparaît, nombre d'observateurs s'interrogent sur un possible déferlement des masses ex-soviétiques en Europe et aux États-Unis, sans prendre en compte un phénomène pourtant bien connu en Occident : l'immigration. La Russie est ainsi très rapidement devenue un grand pays d'accueil pour nombre d'anciens citoyens soviétiques en raison de l'instabilité politique et socio-économique dans l'ex-URSS.

L'immigration des ressortissants des pays du Caucase du Sud (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie) peut désormais être étudiée sur près d'un quart de siècle. Elle repose notamment sur des réseaux dont certains ont été constitués bien avant la disparition de l'URSS puis prolongés par les migrations intervenues après 1991. Perçue au départ comme une migration temporaire, masculine, elle s'est transformée en une migration d'installation. Dès lors, bien que le sentiment de contingence anime les esprits et influe sur les comportements, comment peut-on penser le durable et ses conséquences?

Le double cadre de référence induit par la migration façonne non seulement les communautés concernées mais également la société russe et, au-delà, les relations régionales. Le phénomène migratoire dans l'espace post-soviétique apparaît en effet comme un puissant vecteur d'intégration et de régionalisation qui contribue à maintenir des liens, le plus souvent informels, entre ancien centre et anciennes périphéries, et à jeter des ponts inexistants auparavant.

 

Adeline Braux est responsable de l'Observatoire du Caucase, antenne de l'Institut français d'études anatoliennes (IFEA-Istanbul) basée à Bakou. Ses recherches actuelles portent sur les migrations post-soviétiques en Turquie et sur les reconfigurations migratoires dans l'espace sud-caucasien.