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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

La deuxième vie des objets. Recyclage et récupération dans les sociétés contemporaines

de Elisabeth ANSTETT, Nathalie ORTAR

Matière à recycler (PÉTRA) | Paru le 01/04/2015 | 22,00 €

 

Les crises économiques qui touchent les sociétés de consommation, les conséquences de la surexploitation des ressources naturelles, tout autant que l'émergence d'un impératif de développement durable ont partout favorisé l'apparition de pratiques de récupération et de réutilisation d'objets et de matériaux usagés. Malgré leur grand nombre et leur diversité, ces pratiques restent pourtant encore peu documentées et peu questionnées par les sciences humaines et sociales.

Or les logiques qui président au tri, à la collecte et au réemploi de rebuts ou de matériaux déqualifiés, mettent en lumière la modification de rapports économiques ou sociaux tout autant que des changements de systèmes de valeurs. Elles amènent à se demander comment, où et quand l'on passe du déchet à l'objet ré-appropriable et selon quelles modalités notamment culturelles, sociales et sexuées s'effectuent ces transformations.

Prenant appui sur des situations de recyclage observées en France, en Europe ou ailleurs dans le monde, cet ouvrage qui associe anthropologues, sociologues et géographes, propose de s'attacher à la "deuxième vie" des objets en montrant que ces pratiques de récupération et de réemploi sont révélatrices des transformations les plus récentes de nos sociétés.

 

Avec les contributions d'Élisabeth Anstett, Jérémie Cavé, Aurélie Dehling, Anne Gagnebien et Akila Nedjar-Guerre, Valérie Guillard, Cecilia Montero Mortola, Nathalie Ortar, Stavroula Pipyrou et Manuel Valentin.

259 sauts un immortel

de Alicia KOZAMEH

Série limitée (ZINNIA ÉDITIONS) | Paru le 01/04/2015 | 18,00 €

Récit ou roman aux résonances personnelles et collectives, 259 saut, un immortel  travaille la question de l’exil politique des Argentins victimes des années noires de la dernière dictature militaire (1976-1983).

259 sauts ou tentatives pour dire l’exil, sous ses multiples facettes, dans ses composantes multiples, dans les combinatoires possibles de l’ici, maintenant, là-bas, avant, du je et des autres, dans ses tiraillements, joies, peines, absences et disparitions. Pour dire la découverte d’un nouvel espace, d’une vie en mouvement, sans taire les souvenirs, ni le tourbillon des émotions, fussent-elles contradictoires, et le besoin d’écrire. Un saut immortel, ou la délicate recherche d’un équilibre.

Un texte kaléidoscope, tour à tour poétique et saisissant.

Alicia Kozameh ( Rosario, 1953), est actuellement professeur à l’Université Chapman de Los Angeles. Prisonnière politique de la dictature argentine de 1973 à 1976, son œuvre fictionnalise l’expérience carcérale et s’impose comme une exploration chaque fois renouvelée de la condition humaine dans une écriture très singulière.

Autres titres publiés par Zinnia éditions:

- La peau même en offrande (récits)

- Main en vol (poésie)

Le Message du marais

de Nicolas MÉNARD

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 27/03/2015 | 14,00 €

Le Grand Marais de la Vieille Forêt déborde, le père Corbeau, énigmatique conteur de légendes, disparaît de sa ferme, les De Rocheval sont assassinés, le père Émile Lescure se sort in-extremis d’une violente agression durant laquelle deux gendarmes trouvent la mort. 

Oubliés des enquêteurs, les habitants de Chaumont-sur-Tharonne continuent de disparaître…

Après son retour d’Italie, Bastien Guilian qui était censé reprendre la direction du Parc Animalier de Montivilliers, se voit plonger de nouveau dans l’ambiance mystérieuse des énigmes solognotes.

Depuis Un Trou dans la carapace, la Sologne n’est pas délivrée du Mal.


 

Si les petits cochons te mangent pas

de Luc FORI

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 27/03/2015 | 14,00 €

« Dans le cochon, tout est bon ! » Pas sûr se dit William Carvault en sortant de sa ouature et en respirant le moins possible pour échapper aux remugles fangeux de l’élevage industriel de son ami Robert… Drôle d’histoire en plus : un mort qui fait des excès de vitesse, une fille à moitié braque qui manque de vous écraser, l’élevage de porcs n’est vraiment pas un lieu de villégiature…sauf pour les deux sujets de sa Majesté qui ont décidé d’y poser leurs valises… Ils sont fous ces anglais, mais William n’en a cure : quand on est agent immobilier, on ne s’arrête pas à ce genre de détail !

Tombé par hasard au milieu d’une intrigue complexe mettant  la police en échec, William  va démêler une incroyable vérité !


 

Nos révoltes

de COLLECTIF -AUTEUR ET ILLUSTRATEUR

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 26/03/2015 | 15,00 €

Les révoltes ont l’âge de toutes les violences. Elles ont imprégné la longue Histoire des peuples. C’est sans doute l’un des phénomènes les plus anciens qu’ait connu l’humanité. Les temps nouveaux de toutes les oppressions et de tous les conservatismes laisseront forcément remonter les révoltes de demain. Et demain c’était la consternation, le chagrin du 7 janvier 2015 ; demain c’était le 11 janvier 2015, lorsque des citoyens ont dit NON nous ne resterons pas apeurés ou indifférents ; nous barrerons la route au meurtre, à la violence, par ce geste simple, pacifique : marcher ensemble pour dire notre profond désir d’union. Nous ouvrirons inlassablement les portes de la laïcité, de la liberté, si chèrement conquises. Mais pourtant, nous ne perdrons pas notre capacité de discernement : nous continuerons de chercher à comprendre, tout aussi inlassablement, l’enchaînement des causes qui conduisent aux crimes abominables auxquels nous assistons ici et ailleurs.

Dans ce numéro, une jeune Iranienne, Hasti Javadi, a accepté de répondre aux questions de Marie-Noël Arras sur sa conception de la révolte et la situation des femmes en Iran aujourd’hui. 

Anne CotreL, a illustré ce numéro par des encres et des aquarelles spécialement créés pour les textes de nos auteures et a répondu à Isabelle Blondie dans un entretien qui dévoile son cheminement et la façon dont s’est construit son talent.

Suenos islenos/Rêves insulaires

de Basilio BELLIARD

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 25/03/2015 | 9,80 €

Sueños isleños/Rêves insulaires est la première anthologie poétique bilingue espagnol/français de Basilio Belliard ; elle aspire à ouvrir une nouvelle fenêtre sur la République Dominicaine grâce à cet artiste qui a remporté en 2002 le Prix national de Poésie.

« Nul n’est plus solitaire qu’un insulaire » écrit ce poète avant d’ajouter : « L’insulaire se nourrit d’espace : il a soif de voyages et d’envols. Il naît avec des ailes et porte en son cœur une barque. » (« Isla al aire » / « Île en l’air »). Ces réflexions peuvent sans nul doute s’appliquer à leur auteur. Ses poèmes sont de petits tableaux dans lesquels s’invite souvent la mer des Caraïbes, silencieuse, déchaînée, lieu de naufrages ou métaphore de la femme désirée.

Son œuvre explore l’espace clos de l’île, sa beauté, ses sens, son rythme tout en dépassant constamment ses limites et en construisant des ponts vers d’autres territoires rêvés. Les textes sont simples, humbles, sensuels. Les poèmes en prose placés, sous l’égide de Baudelaire : « Sois toujours poète, même en prose » troublent les frontières des genres. Certains ont de clairs échos autobiographiques. Basilio Belliard y revient sur sa vocation de poète qu’il relie à l’enfance, au rêve, au doute, à l’angoisse, à un labeur peut-être vain mais sans cesse renouvelé, à un métier de sable, selon sa propre expression.

Ce recueil bilingue de poèmes est précédé de deux introductions : La première est de Rafael Courtoisie, écrivain uruguayen. Né en 1958 à Montevideo, il est poète, essayiste, romancier et auteur de livres de contes et de nouvelles. Il a enseigné la littérature latinoaméricaine en Uruguay, aux États-Unis et en Angleterre. Il a reçu un grand nombre de prix et distinctions dans de nombreux pays et son œuvre est publiée dans plusieurs langues.
La seconde est de Catherine Pélage, membre associé au CRIMIC (Centre de Recherches Interdisciplinaires sur les Mondes Ibériques Contemporains), maître de conférences à l’Université d’Orléans et traductrice des poèmes publiés dans cette anthologie.

Basilio Belliard est né en 1965 en République Dominicaine. Il est poète, éditeur, critique littéraire et auteur de nombreuses anthologies. Il est professeur à la « Universidad Autónoma de Santo Domingo » où il enseigne la littérature latino-américaine et l'histoire de l'art. C'est également un poète renommé qui a remporté en 2002 le Prix National de Poésie. Depuis 2006, il est Directeur de la revue País Cultural du Ministère de la Culture, la plus importante revue culturelle du pays. Ses nombreuses interventions en Colombie, au Venezuela, au Pérou, en Argentine, au Mexique, à Porto Rico, au Nicaragua, à Panama, à Cuba, au Costa Rica, aux États-Unis, en Italie et en Espagne, en tant que poète et spécialiste de littérature contemporaine contribuent fortement à la diffusion de la culture dominicaine.

 

 

 

Minsk cité de rêve

de Artur KLINAU

Des villes et des vies (SIGNES ET BALISES) | Paru le 21/03/2015 | 20,00 €

“Je suis né dans la Cité du Soleil. Y ai-je été heureux ? Oui, certainement. Chaque être humain a sa propre Cité du Soleil – son enfance, pour laquelle le lieu de naissance importe peu. Ai-je été heureux au Pays du Bonheur ? Oui, certainement. Aussi longtemps que j’ai cru en lui. Nous croyions en cette scénographie merveilleuse dressée à la frontière entre utopie et réalité.?

Artur Klinau n’avait pas 25 ans lorsque le mur de Berlin est tombé. Son enfance, il l’a passée dans ce qui était alors le Pays du Bonheur – l’Union soviétique – avec les défilés sur la place du Kremlin conduits par le Métaphysicien et ses ministres Amour, Sagesse et Droiture.

Il se souvient de Minsk, la ville où il a grandi, la Cité du Bonheur, à l’époque où les habitants imaginaient qu’elle était l’utopie réalisée. Aujourd’hui il sait que l’utopie n’existe pas, mais sa tendresse pour sa ville est intacte et il nous la fait partager.

Les âmes de la Reminiscence

de Jean-Yves BERTOGAL DIT JYB

intempéries (XEROGRAPHES) | Paru le 20/03/2015 | 12,00 €

Poète de la passion, homme des trois océans :

des Antilles, de la Réunion, de Madagascar

et de la Nouvelle-Calédonie.

Son crédo : l’Ultramarinité.

Il interprète avec brio les poètes de la négritude et il est de

plus en plus sollicité pour lire les poètes du monde, anciens,

contemporains, connus, inconnus… Il intervient auprès de la

jeunesse dans des ateliers d’écriture de Slam et de poésie.

Il participe à des combinaisons pluri-artistiques avec des

peintres, musiciens, chorales, conteurs.

Sa création, son style : le Slam Litt.

Sa puissance : ses textes et sa voix.

Son blog : http://universalite-ultramarine.blogspot.f

La ville durable controversée

de Jérôme BOISSONADE

Pragmatismes (PÉTRA) | Paru le 19/03/2015 | 32,00 €

Les projets urbains qui invoquent la "ville durable" sont-ils à la hauteur des enjeux contemporains? La promesse d'éco-quartiers montrant la voie d'une "transition écologique" répond-elle aux préoccupations économiques, sociales et environnementales portées notamment par de multiples acteurs de la société civile? Les "éco-techniques", proposées pour donner un vernis écologique aux bâtiments, peuvent-elles inverser les conséquences négatives du régime de développement dominant? Le greenwashing des projets urbains est-il une dérive de la "ville durable" ou une conséquence logique? Dans les discours, il s'agit encore et toujours de changer les comportements par une pédagogie des "petits gestes" auxquels chacun doit prêter attention, jusque dans sa salle de bains. Un tel gouvernement des conduites peut-il susciter l'adhésion des "simples citoyens"? Les dispositifs de débat public qui accompagnent les projets d'aménagement sont-ils à la mesure des enjeux démocratiques posés par ces projets?

Cet ouvrage collectif interroge les usages de la matrice du développement durable dans les espaces urbains. Il rassemble les travaux de recherches qui, dans leur diversité, ont en commun de prendre au sérieux les critiques formulées par les acteurs eux-mêmes, saisis dans ce qui les lie à leurs milieux et leurs formes de vie. Ces critiques de la "ville durable", énoncée publiquement comme un "bien en soi", sont soumises à de multiples épreuves. Quelles prises faut-il construire pour donner une portée à ces mouvements critiques qui naissent au coeur des expériences et des pratiques urbaines les plus ordinaires?

Le livre ouvre une discussion théorique et pragmatique sur la place de la critique dans le développement durable. Il explore la fabrique des prises de la critique, en s'appuyant sur des enquêtes dont les terrains sont français et internationaux, tendus entre géo-politiques urbaines et politiques locales. Inspiré par l'anthropologie et la sociologie de la perception, l'ouvrage réinsère la question politique dans les agencements pratiques que vivent les personnes et les groupes, traçant les contours de résistances ordinaires, ou parfois très singulières, qui échappent aux instruments d'une gouvernementalité verticale par la ville durable.

Les auteurs : Pierre-Arnaud Barthel, Caroline Barthelemy, Christophe Beaurain, Christophe Beslay, Jérôme Boissonade, Valérie Clerc, Ludivine Damay, Miguel Donate Sastre, Rémi Eliçabe, Guillaume Faburel, Philippe Genestier, Romain Gournet, Amandine Guilbert, Anne-Sophie Haeringer, Caroline Lejeune, Marie-Hélène Lizée, Raul Marquez Porras, Laetitia Overney, Eric Pautard, Pascal Philifert, Hélène Reigner, Camille Roche, Pablo Romero Naguera, Delphine Varlet, Bruno Villalba, Marie-Christine Zelem.

Divinités incarnées

de Arnaud HALLOY

Anthropologiques (PÉTRA) | Paru le 19/03/2015 | 26,00 €

Si la transe de possession religieuse a d'ores et déjà fait l'objet d'innombrables études, dans de nombreuses disicplines, très peu d'entre elles ont cherché à montrer comment les personnes l'apprennent, ni ce qu'elles ont effectivement besoin d'apprendre pour revêtir la peau des esprits, des dieux ou des ancêtres. L'objectif premier de ce livre consiste à mettre au jour les ressorts socio-cognitifs du processus d'apprentissage de cette forme fascinante d'expérience du divin à partir d'une immersion ethnographique dans le Xangô, un culte afro-brésilien du nord-est du Brésil. Une piste en particulier y sera exploitée: celle des émotions. Comment rendre compte de la dynamique entre la dimension profondément intime et pleinement publique de la possession, entre le caractère imprévisible et normatif de ce "théatre vécu" qui ponctue le quotidien de plusieurs centaines de milliers de Brésiliens? La réponse que suggère cette étude, construite à partir du croisement de données ethnographiques et des connaissances sur les émotions issues des sciences et neurosciences affectives contemporaines, est qu'une part essentielle de la possession procède d'une forme d'apprentissage émotionnel.

Formé à l'université libre de Bruxelles (ULB), Arnaud Halloy est maître de conférences en ethnologie à l'université de Nice Sophia Antipolis et membre du laboratoires d'anthropologie et psychologie cognitives et sociales (LAPCOS, E.A.7278). Ses recherches portent sur l'expérience sensible et l'élaboration culturelle de formes d'expertise, qu'il interroge à travers un dialogue entre méthodes ethnographiques et modèles analytiques issus des sciences cognitives et des sciences sociales.

Poésie brésilienne et résonances françaises

de Maria Luiza BERWANGER DA SILVA

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 19/03/2015 | 15,00 €

Conçu sous le signe de l'étude de l'atérité française, Poésie brésilienne et résonances françaises est un recueil de textes présentés depis 1992 lors de congrès, de colloques et de journées de travail sur la poésie symboliste et contemporaine dans ses rapports à la litérature française. Au-delà de leur diversité, ces textes ont pour fil conducteur l'examen des différentes figures de la présence française dans la production du Brésil, à la lumière d'une perspective comparatiste. Ils dessinent un paysage métissé entre ces deux littératures sans que les accents brésiliens cessent de se faire entendre et ne se perdent dans le canon national: comme l'écrivait le poète Mario de Andrade, "l'influence française a été bénéfique, celle qui nous équilibre le plus, celle qui permet l'exercice de notre vérité psychologique, celle qui exige le moins de renoncement de nous-mêmes".

 

Maria Luiza Berwanger da Silva est professeur de lettres au département de littérature comparée de l'Université Fédérale du Rio Grande do Sul et du Centre Universitaire Unilasalle de Canoas-Porto Alegre. Auteur de deux livres sur la question de l'altérité française : Paisagens Reinventadas - Traços Franceses nos Simbolismo Sul - Rio - Grandense [Paysages réinventés - Traces françaises dans le symbolisme du Sud du Brésil], (Porto Alegre, UFRGS, 1999) et Paisagens do Dom e da Troca (Paysages du don et de l'échange] (Porto Alegre, Literalis, 2009), elle a également publié un grand nombre d'articles au Brésil, en France et à l'étranger sur la littérature brésilienne et sa relation avec l'Autre français.

Cultures latino-américaines et poétique de l'émulation

de Joao Cezar DE CASTRO ROCHA

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 19/03/2015 | 25,00 €

Ce livre a pour ambition de mettre en lumière des affinités électives entre la théorie mimétique, développée par René Girard, et un ensemble de procédés esthétiques et intellectuels qui composent un nouveau cadre théorique, la poétique de l'émulation, et qui caractérisent la force des cultures shakespeariennes, autrement dit des cultures ne pouvant se définir qu'à travers le regard de l'Autre.

De fait, le défi de la mimesis définit le noyau à partir duquel se constituent les cultures latino-américaines ou, plus généralement, les cultures formées dans des contextes non-hégémoniques. Voilà un principe de base qui définit les stratégies des cultures latino-américaines, car toutes ses sont développées en inventant des manières de s'approprier l'Autre, lequel, dans un premier temps du moins, leur a été imposé violemment.

Pour développer ces hypothèses, la première partie sera consacrée à des questions théoriques liées au défi de la mimesis: Nous explorerons ce défi par une étude de cas : la centralité de l'exil dans l'imaginaire brésilien. Enfin, la troisième partie sera centré sur des aspects prégnants de la littérature brésilienne contemporaine.

 

Joao Cezar de Castro Rocha est essayiste et professeur de littérature comparée à l'Université de l'état de Rio de Janeiro (UERJ). Il a notamment écrit "Machado de Assis: por uma poética da emulaçao" (Civilizaçao Brasileira, 2013), récompensé par le Prix de la critique et de l'histoire littéraire de l'Académie Brésilienne des Lettres, et traduit en anglais sous le titre "Machado de Assis: Toward a Poetics of Emulation" (Michigan State University Press, 2015); ou encore "Culturas shakespearianas? Teoria Mimética y América Latina" (Universidad Iberoamericana/ITESO, 2014), ainsi que "Les Origines de la culture" (Prix Aujourd'hui, 2004), co-écrit avec René Girard et Pierpaollo Antonello. Il a organisé près d'une vingtaine de titres et collabore régulièrement avec la presse.
François Weigel, qui a traduit du portugais du Brésil en français l'ouvrage, est journaliste, traducteur et doctorant à l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (Laboratoire du CELIS), où il prépare une thèse sur la littérature brésilienne contemporaine.

Littérature française-Littératures lusophones: regards croisés

de Pierre RIVAS

Littérature comparée / Histoire et critique (PÉTRA) | Paru le 19/03/2015 | 25,00 €

Les littératures lusophones - Portugal, Brésil, Cap-Vert - ont séduit quelques-uns des écrivains français les plus inspirés; des réseaux d'amitié se sont tissés, des échanges et des découvertes favorisés par des revues comme Les Cahiers du Sud; des passeurs insiprés: Valery Larbaud, Pierre Hourcade; Casais Monteiro, auteur de la première étude sur Jules Supervielle accueille et publie Henri Michaux. Armand Guibert internationalisera le nom de Fernando Pessoa. Une veine plus régionaliste, voire exotique, trouve dans l'oeuvre de Jorge Amado un lectorat plus réticent face au modernisme (Mario de Andrade); mais le Brésil marque la littérature française de son ascendant (Cendrars, Michaux, Péret). La poésie cap-verdienne, trop méconnue, cherche et trouve son identité dans la dilacération entre insularité et nécessité de l'ailleurs.

On s'attachera d'abord aux préalables théoriques : latinité, salazarisme, avant-garde, construction des littératures nationales, chemins croisés, éléments du lusitanisme français et signification de la francophonie lusophone.

 

Pierre Rivas a enseigné la littérature comparée à l'Université de Paris-Ouest Nanterre La Défense. Passeur lui aussi, il a coordonné plusieurs numéros sur ces thèmes pour la revue Europe et fait paraître au Brésil Encontro entre literaturas: França, Portugal, Brasil (Hucitec, 1995) et Dialogos interculturais (Hucitec, 2005).

Le corps des libraires

de Vincent PUENTE

Les billets de la Bibliothèque (LA BIBLIOTHÈQUE) | Paru le 17/03/2015 | 12,00 €

La Peinture et son Ombre

de Jean-Claude SCHNEIDER

Essais sur l'art (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 17/03/2015 | 20,00 €

 

Ils peignent des mondes — j’écris dans la résonance…

Aux figures et remous que dans l’espace gagné sur le brouillon immergé des sensations la Peinture réin-vente, répondent ici, poreuse chambre d’échos, les mots : appelés par les vibrations silencieuses du monde peint, ils s’exposent en son nom, ouvrent un espace de voix qui, pareillement assoiffées de réalité, inscrivent leurs matières opaques ou transparentes, s’imprègnent de ces espaces émus, des mystiques rivages de la couleur, prolongent la peinture et résonnent, résonnent, sont comme son Ombre.

 

Textes à propos de : Jean Bazaine, Colette Brunschwig, Jean-Pierre Corne, Gilles du Bouchet, Denise Esteban, Alberto Giacometti, Josef Sima, Nicolas de Staël, Raoul Ubac, Bram Van Velde.

 

JEAN-CLAUDE SCHNEIDER a publié de la poésie (À travers la durée, Fata Morgana, 1975 ; Dans le tremblement, Flammarion, 1992 ; Courants, Atelier La Feugraie, 1997 ; Si je t’oublie, la terre, La Lettre volée, 2005 ; Corde, Apogée, 2007 ; Là qui reste, Fissile, 2012), des traductions de l’allemand et du russe (Hölderlin, Hofmannsthal, Kleist, Walser, Mandelstam) et des essais (Ce qui bruit d’entre les mots, La Lettre volée, 1998 ; Entretien sur Celan, Apogée, 2002).

 

 

Détails, extraits, commandes :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/essais-sur-l-art/article/la-peinture-et-son-ombre

Une réponse sans fin tentée

de Pierre-Alain TÂCHE

Essais sur l'art (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 17/03/2015 | 20,00 €

 

Peinture et poésie ont toujours eu partie liée. Un poète nous dit ici ce que l’art représente pour lui, ce qu’il lui apporte, ce qu’il lui refuse.

L’auteur fait aussi écho à la fascination exercée par les œuvres de quatre peintres : Jean-Paul Berger, Miklos Bokor, Claude Garache et Alexandre Hollan. Les textes ou les poèmes qu’il leur consacre constituent une réponse sans fin tentée aux interrogations, mais aussi aux émotions qu’elles n’ont pas manqué de susciter, dans la proximité de l’expérience poétique.

Une lecture de deux tableaux d’un autre siècle, l’un de Charles Gleyre, l’autre d’Émile David, et une réflexion sur l’art contemporain complètent le présent ouvrage. Elles en cernent la raison d’être et les enjeux.

 

Pierre-Alain Tâche, né en 1940, vit à Lausanne. Poète, son œuvre a été principalement publiée aux éditions Empreintes (Dire adieu, 2013, Dernier état des lieux, 2011, Forêt jurée, 2008, Roussan, 2006, Nouvel état des lieux, 2005, etc.) et La Dogana (Fresque avec ange, 2012, Reliques, 1997). Il est aussi l’auteur d’un essai sur l’art, L’idée contre l’image, paru chez Zoé en 2013.

 

 

Détails, extraits, commandes :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/essais-sur-l-art/article/une-reponse-sans-fin-tentee

Le clavecin de diderot

de René CREVEL

Prairial (PRAIRIAL) | Paru le 15/03/2015 | 11,00 €

Le clavecin de Diderot, c'est l’étonnante rencontre du surréalisme et de l’esprit des Lumières. Alors que le groupe d’André Breton a plutôt coutume d’encenser les romantiques allemands et leurs héritiers « maudits » du XIXe siècle, Crevel proclame qu’en 1932, « parce que les cervelles sont mal décapées du christianisme et de ses croûtes, (…) l’Encyclopédie apparaît vraiment à refaire ».

Il s’y emploie à sa manière dans ces pages, attaquant tout (les professeurs, les bourgeois, Dieu l’immobile…), mélangeant tout (pamphlet, souvenirs d’enfance, citations de Lénine…), filant la métaphore jusqu'à la déraison. Il donne au passage d’émouvantes nouvelles de ses chiens (RIP Marius et Mme Hebdomeros), un poème sur l’équivoque « cervelle » de Jean-Jacques Rousseau et une version toute personnelle de la crucifixion de Jésus. De quoi justifier amplement l’avis de Breton sur Le clavecin de Diderot : sans ce livre, « il eût manqué une de ses plus belles volutes au surréalisme ».

Terminus

de Laurent BANITZ, Antoni CASAS ROS, Guillaume COUTY, Jean-David HERSCHEL, Philippe JAENADA, Justine KARAMIDES, Jean-Luc MANET, Gilles MARCHAND, Stéphane MONNOT, François SZABOWSKI, Marie VAN MOERE

ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 15/03/2015 | 11,50 €

Pour agrémenter ce voyage, nos aimables passagers trouveront à leur disposition une petite lampe, un fauteuil rouge et un bidon d'essence. Attention, des mangeurs d'absolu sont susceptibles d'agir dans ce train. Nous vous signalons aussi la présence d'un vieux traîne-santiags et du dernier homme libre. Les personnes voyageant en couple veilleront à rester amoureux à leur place pendant toute la durée du voyage, et à ne descendre sous aucun prétexte à Jaligny-sur-Besbre. Au signal sonore, le dernier passager à monter à bord est prié de fermer la porte derrière lui. Attention aux marchepieds, le dernier échelon est glissant.

La Maison de la marraine

de Lygia BOJUNGA

Romans KANJIL (KANJIL) | Paru le 15/03/2015 | 14,00 €

 Un roman brésilien émouvant, attachant et fort, drôle aussi, habité par des objets qui ont une âme, des animaux extraordinaires et deux adolescents. Lygia Bojunga y conjugue à la perfection la poésie de l’évasion et le merveilleux avec un réalisme lucide. 

En route pour la maison de sa marraine, en compagnie du Paon dont les pensées ne coulent qu’au goutte à goutte, Alexandre rencontre Véra et lui racontel’histoire du Paon et de la Chatte à la Cape, de Jean des Mille et Une Fiancées, de la maison qui l’attend, là•bas... sur une colline. Fascinée par ce garçon à l’imagination débridée, elle découvre la vie difficile d’un petit marchand ambulant des “favelas” de Rio, avant de partager ses rêves...   

Romancière brésilienne de renommée internationale, Lygia Bojunga a reçu les prestigieux Prix Jabuti (Goncourt brésilien), Hans Christian Andersen et ALMA (Astrid Lindgren Award).

Brésilienne et française, Noémi Kopp-Tanaka a créé et animé pendant plus de 15 ans la bibliothèque du Lycée français de Chicago et connait bien les jeunes lecteurs. Auteure et illustratrice (Les Matriochkas de Natacha), elle  nous offre une nouvelle traduction du chef d'oeuvre de Lygia Bojunga, "A Casa da Madrinha", dans laquelle on la sent très proche de l'auteure qu'elle connait depuis toujours.

 

A Voix Nue

de Colette THÉVENET

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 13/03/2015 | 12,00 €

L’enfance… la mère… Le présent et le futur s’attachent aux souvenirs… douloureux parfois. Une écriture que la poète a voulue à voix nue. Un dialogue avec sa mère qui est à la fois terre et eau, cette nature omniprésente qui conduit à l’humilité. Toutes deux filles de la terre, laissant quelques traces au cœur de leur ile, que la rivière garde au sein de son lit. Et puis l’arrivée de l’enfant… Cette enfant nouveau-née. L’avenir et la continuité, l’écriture du destin de ces femmes gravée dans le delta fertile de la vie. 

Mon cher cannibale

de Antônio TORRES

Voix d'ailleurs (PÉTRA) | Paru le 13/03/2015 | 15,00 €

"Il était une fois un Indien. C'était dans les années 1500, au siècle des grands navigateurs - et des grands Indiens. Comme ils ne maîtrisaient pas l'écriture, il n'est resté de leur destin que des légendes, le peu de choses que nous savons d'eux nous le devons aux récits souvent invraisemblables de ces Blancs, empreints d'exagération et de suspicion, un délire fou dont n'est pas exempt le narrateur qui vous parle (héritier du sang des premiers et des affabulations des seconds) et qui s'en va puiser aux sources d'antan, dans les vieux bouquins fleurant le romantisme tardif, pour s'exposer, torse nu, tel un néoromantique anachronique, aux piques de l'histoire officielle, cette vieille dame très digne, soumise aux retouches dictées par notre indignation. Mais en vérité, c'est un héros dont la mémoire s'est perdue au fil du temps, malgré le territoire dans lequel il a inscrit sa légende".

Antônio Torres est né en 1940, à Junco, petite ville du sertao, à l'intérieur de l'état de Bahia (Brésil). À l'âge de 20 ans, il part pour Sao Paulo exercer le métier de journaliste, puis s'engage comme rédacteur publicitaire. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, dont onze romans, parmi lesquelles "Cette terre" (1984), son grand succès, traduit en français et en une dizaine d'autres langues. En 1998, il reçoit du gouvernement français la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres et en 2013 il est élu à l'Académie Bréslienne des Lettres. Actuellement, il vit dans les environs de Rio de Janeiro. Par sa diversité thématique et stylistique, Antônio Torres est l'un des auteurs les plus originaux de la littérature brésilienne contemporaine.

Dominique Stoenesco, après avoir été professeur de portugais pendant plus de trente ans dans l'enseignement public en France, a publié plusieurs traductions d'écrivains et poètes lusophones. Auteur de la Petite Anthologie du Cap-Vert et co-fondateur de la revue Latitudes - Cahiers lusophones, il est membre correspondant de l'Académie des Lettres de Bahia.

Ma mère et moi

de Brahim METIBA

Récit littéraire (MAUCONDUIT) | Paru le 12/03/2015 | 7,50 €

Littérature et société en Asie centrale

de Gulnara AITPAEVA, Marc TOUTANT

Cahiers d'Asie centrale (PÉTRA) | Paru le 12/03/2015 | 30,00 €

La littérature de ce que l’on a convenu d’appeler « l’Asie centrale » a été composée dans une grande variété de langages sur un vaste territoire qui inclut non seulement les cinq républiques de l’ex-Union soviétique (Turkménistan, Ouzbékistan, Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan), mais aussi l’Azerbaïdjan, l’Afghanistan, la Mongolie, le Tibet, le Népal, le Bhoutan, ainsi que certaines régions de la Russie et de la Chine (la région autonome ouïgoure du Xinjiang pour ne citer qu’elle). Inutile de dire que les oeuvres produites dans ce vaste ensemble forment une somme considérable de matériaux, à la fois écrits et oraux, qui auraient peut-être requis davantage d’attention que celle que l’on leur a accordée jusqu’ici, au moins dans les recherches réalisées en Occident. Compte tenu du déficit de publications dans ce domaine, le fait que les Cahiers d’Asie centrale consacrent un numéro à ce sujet mérite toute notre attention.

Mais ce volume est certainement plus qu’une contribution à l’étude de la littérature centrasiatique. En se concentrant sur les défis sociétaux tels qu’ils se reflètent dans la production littéraire, cet ouvrage aimerait bien entendu apporter des réponses, mais aussi des nouvelles formes de questionnements sur la façon dont les différentes sociétés et les populations de cette aire ont représenté leur propre cheminement historique. Avec la perspective d’étudier comment la littérature pouvait être utilisée telle une véritable source historiographique, et plus généralement avec l’intention d’évaluer le niveau d’intrication de la littérature avec la société qui la produit, les différents contributeurs ont consacré une attention particulière au problème des relations établies entre culture et pouvoir. A cet égard, la période historique ici considérée s’étend du xve siècle jusqu’à nos jours. Elle commence avec la fin de l’époque médiévale, lorsque la Renaissance Timouride offre ses plus belles heures, et s’achève avec la situation de la littérature kirghize contemporaine, incluant dans l’intervalle l’époque pré-moderne envisagée du point de vue des écrits mystiques d’un poète du Turkestan oriental, ainsi que la période de la colonisation russe et l’ère soviétique qui lui succède directement.

 

Gulnara Aitpaeva dirige le Centre culturel et de recherche Aigine à Bichkek, Kirghizstan. Elle travaille dans la sphère académique mais également dans la gestion de projets et programmes relatifs au folklore, à la culture et à la littérature kirghizes. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages en russe et en anglais.

Marc Toutant est chercheur associé au Centre d’études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques (cetobac, Paris) et post-doctorant à l’Université libre d’Amsterdam. Ses recherches portent sur l’histoire culturelle de l’Asie centrale. Son dernier ouvrage est Un empire de mots. Pouvoir, culture et soufisme à l’époque des derniers Timourides au miroir de la Khamsa de Mi?r ‘Ali? Shi?r Nawa?’i? (Louvain : Peeters, 2015, sous presse).

Ce qu'elle veut dire

de Françoise RENAUD

D'un espace, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 12/03/2015 | 15,00 €

Les doutes du divisionnaire Vallandra

de Victoria THÉRAME

D'un noir l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 12/03/2015 | 10,00 €

Nono, jeune “anormal”, détesté par les uns, protégé par les autres, ne comprend pas pourquoi sa grand-mère ne lui répond plus. Il fonce droit devant lui sur son Booster, fuyant avec une rageuse exultation le sort qui est le sien. Son Booster est sa revanche, son arrimage à la vie qui lui a tout refusé.
Au cours d’une folle sarabande à travers Paris, où un tueur en série étrangle sans pitié, il rencontre une prostituée maternelle, un pédophile en 4x4, des petites filles détestables et d’étranges dames. Nono ne sait rien des crimes commis. Sans sa grand-mère il a faim, il a froid, il est vulnérable et doit se défendre tout seul.

Vallandra, qui suit le déroulement de l’enquête sur les meurtres de femmes et d’enfants, se demande que faire lorsqu’on est divisionnaire et que l’on sait que le coupable est innocent.