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Parutions récentes et à venir

Les Globalisations

Les Globalisations

de Pierre-Noël GIRAUD

Petite Bibliothèque des Sciences Humaines (EDITIONS SCIENCES HUMAINES) | Paru le 17/05/2018 | 12,70 €

Avec la conjonction de la crise financière, d’alarmes croissantes concernant le changement climatique, de la misère persistante dans de nombreux pays, le débat sur la mondialisation se déploie désormais sur fond de questions plus radicales à propos de l’avenir même des capitalismes. Le libéralisme économique et politique ne semble plus être le mieux placé pour résoudre ces problèmes.

 

La mondialisation actuelle a certes de nombreux précédents, mais elle est singulière. Elle est la combinaison de quatre «?globalisations?»?: globalisation des firmes, de la finance, du numérique, de la nature. Elle se définit également par une mise en compétition généralisée par les firmes globales de l’ensemble des territoires, mais aussi par une mise en compétition des firmes globales par les investisseurs institutionnels via la finance de marché. Ce processus aggrave certaines inégalités et en réduit spectaculairement d’autres. Il favorise les émergences rapides, mais provoque des fragmentations.

 

Dans ce contexte, quels sont les scénarios pour l’avenir?? Les acteurs économiques sont-ils tous appelés à devenir nomades pour rester compétitifs?? Les États ont-ils encore un rôle «?régulateur?» à jouer?? Quel est l’avenir des pays «?occidentaux?» et celui des régions du monde qui sont encore laissées pour compte??

 

Sans désespérer du futur, Pierre-Noël Giraud apporte des réponses lucides et argumentées à ces questions en levant quelques idées reçues.

Sabino, ou les tribulations d'un soldat portugais dans la Grande Guerre

Sabino, ou les tribulations d'un soldat portugais dans la Grande Guerre

de Nuno GOMES GARCIA

Méandre (PÉTRA) | Paru le 16/05/2018 | 18,00 €

Casimiro Sabino est né un 29 février, signe selon lui de son anormalité. En parcourant le journal de son arrière-grand-père, négrier, il comprend qu’il souffre d’une malédiction familiale qu’il doit s’efforcer de cacher (« Sois ce que tu veux que l’on pense de toi ») jusqu’à ce qu’il ait trouvé l’antidote, à travers la mort in?igée aux autres. Cette recherche mortifère l’amène à fréquenter des lieux où règnent la mort et le chaos, que ce soit le régicide de Lisbonne en 1908, la révolution du 5 octobre 1910 qui instaura la République portugaise, sa contre-révolution, les guerres dans les colonies africaines, en passant par la Première Guerre mondiale et le Corps Expéditionnaire Portugais à Brest, en 1916, ou la bataille de La Lys, en 1918. À travers les tribulations de Sabino, tour à tour marchand de fruits, libraire ambulant, révolutionnaire, banni, déserteur, employé à la morgue, soldat, et le discours acerbe et sarcastique de son héros, c’est toute l’horreur d’un début du XXe siècle de violence que nous relate Nuno Gomes Garcia, mais aussi son amour pour tous ces villageois broyés par des guerres et des enjeux stratégiques qui leur sont totalement étrangers.

Le collégien

Le collégien

de Jean-Paul LE BIHAN

Méandre (PÉTRA) | Paru le 16/05/2018 | 19,00 €

Le collégien évoque le parcours chaotique d’un jeune garçon adopté à l’après-guerre, qui sauvera sa vie par la fréquentation assidue de l’école. À onze ans, il fait l’expérience, aussi douloureuse que cocasse, des cours complémentaires de campagne, aujourd’hui disparus, mais mis en place par la IVe République pour les classes sociales modestes. Violence, dénuement et instinct de conservation forment un garçon mal parti, mais obstiné, qui intègre et visite à son corps défendant, mais toujours en mal venu, toutes les institutions de l’Instruction publique disponibles (collège, lycée, école normale d’instituteurs, université). En dé?nitive, c’est à la peau d’un professeur puis d’un chercheur qu’il collera la sienne. Voici un récit à résonance autobiographique aussi lucide que tendre, aussi provocateur que con?ant, à propos d’une école aujourd’hui brocardée. Voici un formidable message d’espoir lancé par un auteur qui sentit, à maintes reprises, sa vie basculer dans le vide.

L'arbre de mille ans

L'arbre de mille ans

de Jean VILLEMIN

Texte et trait (PÉTRA) | Paru le 16/05/2018 | 14,00 €

La tradition chaldéenne raconte que le Prophète Daniel, au cours d’un de ses voyages entre Phénicie et Pays Sarmate, planta un gland de chêne de Méditerranée, duquel gland poussa un arbre qui pro?ta tant que bédouins, marchands, bergers en ?rent une étape, un sanctuaire, un passage obligé et, dans ce paysage horizontal exclusivement scandé par un chêne devenu sacré, l’arbre de Daniel devint célèbre dans tout l’Orient ancien.
Aujourd’hui, le train qui va de Téhéran vers Istanbul est dénommé Trans Asia Express. Il n’y a pas si longtemps, il ne portait pas de nom susceptible de nourrir les rêves des voyageurs et, pourtant, cette ligne ferroviaire pouvait en?ammer la psyché !

Les Fivettes

Les Fivettes

de Eleonora MAZZONI

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 15/05/2018 | 18,00 €

Publié en Italie où son succès fut énorme, ce roman, traduit par Paola Casadei se lit comme un journal intime, celui de Carla, une femme accomplie.

À quarante ans, elle aime enseigner Sénèque, a du charme et a rencontré l’amour avec un compagnon presque parfait. Mais tout se complique lorsqu’ils décident d’avoir un enfant…

En tentant la fécondation in vitro elle se lie d’amitié à d’autres femmes chaleureuses et solidaires, à l’hôpital ou sur les chats. Les fivettes emploient un langage bien à elles, non dénué d’humour. C’est la performance d’Eleonora Mazzoni, comédienne, qui a suivi le même parcours et parvient miraculeusement à faire de l’humour sur un thème très sérieux et parfois dramatique.

Vouloir un enfant à tout prix peut-il vous rendre dépendant ?

Un roman sur la maternité salué par de nombreuses critiques : Un début étonnant(Marie-Claire)

Un beau livre qui parle du vécu (Corriere della Sera)

Ce roman parle de la vie, des désirs, de la difficulté à les accomplir, de pourquoi nous les poursuivons et à quel prix et pourquoi nous les abandonnons (Vanity Fair)

Mazzoni lève le voile sur le monde des 'fivettes', une tribu féminine nouvelle et vitale (L'Espresso)

Carla devient le portrait résolu d'une génération de femmes qui veulent entrer dans l’âge mûr la tête haute (D di Repubblica)

Un écart

Un écart

de Françoise Louise DEMORGNY

singuliers pluriel (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/05/2018 | 14,00 €

Le domaine du Grand Dhuy, l’étang de la Fermière ou la douane de la Gruerie sont lieux écartés, isolés. D’entrée, les noms résonnent et le décor est planté pour dire un pays, les Ardennes, un écart à la frontière de la France et de la Belgique. Mais, des écarts, de langage, de conduite, de jeunesse, des déplacements, des pertes, le texte en dira d’autres.

Dans ce récit en trois parties où l’on retrouve la narratrice à trois périodes de sa vie, fillette, adolescente puis femme mûre (à son troisième cheval, pour reprendre la belle expression d’Erri De Luca que l’auteure avait déjà empruntée dans son livre précédent, Rouilles), c’est l’histoire, la grande et la petite, qui se déroule, les possibles et les impossibles d’une enfance qui prend fin soudain, et sur laquelle on s’arrête, se retourne ; les émois plus ou moins dérisoires mais fondateurs et les « événements d’Algérie » dévastateurs, le dictionnaire, les pères, minuscule et majuscule, pour tenter de comprendre ou définitivement rejeter. Tissage de « l’œuvre au noir » du temps qui passe, voix fanées qui se ravivent et rendent parallèlement tout l’écart creusé, toute l’étrangeté devenue des noms, des lieux, des arbres et de l’enfance.

Lettre d'un frère à ses sœurs (moins une)

Lettre d'un frère à ses sœurs (moins une)

de Claire LE CAM

singuliers pluriel (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/05/2018 | 14,00 €

« Bien chères sœurs, » : si l’adresse de cette Lettre d’un frère à ses sœurs (moins une) sonne comme une prière, l’incipit résonne comme un coup de poing : « La sœur deuze est bien morte. »

À la suite de l’incinération de sa sœur, le temps d’une journée entamée au petit matin sous le signe de l’alcool, un frère, unique garçon de la fratrie, prend la parole et déverse dans un flot de mots hostiles et triviaux la violence des liens familiaux, un amour pour le moins ambigu transformé en devoir d’aimer. Ne s’excluant pas de la folie de ce cercle familial fait de clôtures, véritable zone d’enfermement, c’est un homme obsédé par sa propre déchéance et au bord du gouffre qui se livre, chargé de cette « besogne d’être pour vous jusqu’après ma vie votre frère ».

D’une écriture nerveuse et incisive, puissante et terriblement imagée, Claire Le Cam fait entendre la voix comme infestée du frère, sa parole « objectivement insupportable et tragique », et dépeint ainsi sans filtre une famille engluée, déboîtée.

Les carnets du chorégraphe

Les carnets du chorégraphe

de Maryvonne COAT

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/05/2018 | 13,00 €

« qu’ils supportent les mouvements disloqués 

pas les leurs 

les miens

 

avec l’enchevêtrement des mots

 

les intercales de vide

le pas à pas »

 

& Leçons & Coutures II

& Leçons & Coutures II

de Jean-Pascal DUBOST

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/05/2018 | 16,00 €

« Antjie Krog

Comme la liberté ça n’existe balle, ordonc, passer à l’acte poétique et que quelquement cela se fasse, faire que le poème soit une rafale de mots, et un acte utile de combat, et utile comme la pluie, et une arme d’assaut, et de défense contre les attaques, et d’attaques contre les défenses, et une arme de persuasion subliminale, car la poésie, hé, bien visée, ça peut faire mal — »

Parole, personne

Parole, personne

de Anne MALAPRADE

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/05/2018 | 17,00 €

« Elle dispose des ressources suivantes : sourires, courtoisie, remerciements, formules toutes faites et formules à faire, confitures et miels, cafés allongés, livres, livres, livres à perte, livres à dégueuler, beaux livres, livres oubliés, livres signés, livres trouvés dans les poubelles, livres à ordures. Régulièrement elle fait des courses pour que les placards et les étagères proposent des solutions. Elle cherche à liquéfier la matière, elle tend à liquider la langue, elle meurt en vie depuis la cuisine lieu du crime. Elle parle très vite croit qu’elle n’aura peut-être plus faim à force d’avaler les mots. »

 

Et qui hante

Et qui hante

de Brigitte MOUCHEL

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/05/2018 | 16,00 €

« L’enfant au fond de toi, une enfant brune au visage sale, traces de terre, au regard sauvage, inquiet, boudeuse, en chemise raide, avec des épaules rondes, douces, petites.

 

Prendre ton visage entre mes mains et mes lèvres.

 

Une musique et pleurer en silence, tellement — ton chagrin muet trop souvent, pour chaque mot entre les lignes du journal et les regards croisés, les conversations de tous les jours, les femmes en petites laines mauves et cheveux gris, le prix des pommes de terre, et les enfants, les enfants. »

Les Chemins qui montent

Les Chemins qui montent

de Mouloud FERAOUN

RESSOUVENANCES (RESSOUVENANCES) | Paru le 15/05/2018 | 20,00 €

« Dans neuf foyers sur dix le réveil sera maussade, frileux et triste. Il faudra faire taire les gosses à coups de taloches, échanger d’aigres propos, souffler sur le bois vert qui ne veut pas prendre, affronter, avec la chair de poule, la jarre glacée pour se mouiller les mains et le bout du nez, et par-dessus tout se dépêcher de trouver la vie belle, découvrir sur-le-champ de bonnes raisons de vivre, se créer son petit rêve quotidien et tout de suite y croire. Alors on sera tout à fait éveillé, prêt à jouer la comédie. La question, pour moi, est de décider si précisément je vais continuer de jouer la comédie.» Car la vie ne semble plus qu’une comédie statique dans le village kabyle des années 1950, telle que Mouloud Feraoun en décrit les usages : rigueur des conditions quotidiennes, contrôle des mœurs par des ascendants suspicieux et médisants, hypocrisie des références religieuses, poison insidieux des tabous, oppression des haines claniques, absence de perspectives autres que l’exil décevant au pays colon. L’écrivain francophone campe deux figures du métissage : un jeune Kabyle de mère française, dont le mal de vivre, après son retour de France, prend en dégoût son pays natal ; une jeune fille que les Pères Blancs ont faite chrétienne. Leur amour souffrira de l’environnement psychoculturel, et ces êtres paraissent emblématiques de l’écartèlement éprouvé par les sociétés kabyles : leur passé se dissout, perd sa légitimité, dans l’adaptation à un monde complexe aux lois exclusives ; et aucun avenir ne se dessine.

Paru en 1957, ce roman fut accueilli par la critique française d’une façon ambiguë : on privilégia le thème de l’incommunication entre les êtres bouleversés par leur désir, et qui pour une lecture superficielle surpassait la question coloniale (l’auteur «progressait», «dépassait» cet aspect «particulier»). Or, en filigrane du drame passionnel, ce sont les déchirements de l’histoire franco-algérienne qui falsifient les relations entre des aspirations contradictoires. L’intrication des deux dimensions est le fil conducteur de ce livre.

Dans une lettre à son éditeur au Seuil, Paul Flamand, l’auteur écrivait, le 31 mars 1956 : « Dans Les Chemins qui montent, ce que j’ai voulu dépeindre, ce n’est pas le roman d’amour…, c’est le désarroi d’une génération à demi évoluée, prête à se fondre dans le monde moderne, une génération digne d’intérêt, qui mérite d’être sauvée et qui, selon les apparences, n’aura bientôt d’autre choix que de renoncer à elle-même ou de disparaître.»

Francophile et partisan de l’indépendance algérienne, critique contre l’autoritarisme et la violence du FLN, Mouloud Feraoun, peut-être le plus grand écrivain kabyle francophone, témoigne d'une autre façon de cette situation impossible. Il fut assassiné à Alger par l’OAS à la veille du cessez-le-feu du 19 mars 1962.

Mais il y a la mer

Mais il y a la mer

de Michel DUGUÉ

L'orpiment (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 15/05/2018 | 12,00 €

Super-héros de troisième division

Super-héros de troisième division

de Charles YU

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 04/05/2018 | 16,00 €

Dans ce recueil de nouvelles, Charles Yu, romancier reconnu (Guide de survie pour le voyageur du temps amateur), contributeur de la série TV West World, montre comment, en passant par des lieux communs de la culture geek, reposer des questions qui hantent l’Amérique : l’obligation de réussir, le sentiment d’échec, l’incapacité à dire ce que l’on ressent, le miroir aux alouettes du capitalisme, la difficulté d’être mère. Empruntant à la fois à Kafa, pour cette impression d’étrange familiarité, et à la culture populaire, Charles Yu s’est imposé avec ce recueil comme un des plus importants nouvellistes contemporain, publié par le New Yorker.

LE PASSE DEFINITIF

LE PASSE DEFINITIF

de Jean-Daniel VERHAEGHE

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 03/05/2018 | 15,90 €

Ferdinand, modeste salarié dans l’édition, quitte Paris pour rejoindre à Tours, en train, comme à son habitude, sa compagne Béatrice. Une violoniste qui, ce soir-là, doit jouer dans un opéra de Mozart. Sous son regard complice. Mais, sur le quai de la gare Montparnasse, il aperçoit Jeanne, son premier amour. Trop tard, le train part. Il est bouleversé.
Rattrapé par son passé, il reprend dès qu’il peut le train pour Paris.
Au fil du voyage, Ferdinand se laisse submerger par ses souvenirs, images de plages, d’hôpital, odeur de crêpes, pages de lecture, celle passionnée des Thibault, bercé par les paysages qu’il connaît par cœur et liés à ses moments de bonheur.
Retrouver Jeanne, ménager Béatrice, hésitations, retrouvailles, lutte du passé et du présent. Ferveurs et oublis…
Un beau roman mélancolique et musical sur fond d’Il re Pastore de Mozart et d’allusions aux aventures humaines de la littérature.

Sous le Viaduc

Sous le Viaduc

de Leïla SEBBAR

collection céladon (BLEU AUTOUR) | Paru le 03/05/2018 | 13,00 €

L'habitant du château

L'habitant du château

de Olivier BRINGER

ARTDERIEN (ARTDERIEN) | Paru le 03/05/2018 | 15,00 €

Edition de textes poétiques, illustrée d'œuvres originales d’Olivier Bringer.

Un tueur en héritage

Un tueur en héritage

de Gilles DELMOTTE

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 03/05/2018 | 16,00 €

Quatre milliardaires décrépis, un soldat viré, une orpheline gâtée, il n'avait pas fallu longtemps à Edgar pour comprendre qu'il s’était fait piéger. Fouiner dans les secrets des milliardaires ne pouvait que mal finir. Il ne manquait qu'un hacker prétentieux, un général zélé et un agent dégradé du FBI pour l'entraîner plus profondément dans cet enfer. À bien y réfléchir, se terrer dans un village abandonné n'était pas une si bonne idée…

Sur leur déclin, les hommes qui le traquent s'acharnent à récupérer leur secret volé. Mais celui-ci dévoile bientôt les fractures du passé qui les font trembler. Les contours de la vérité se dessinent dans les flammes de leur colère, ou n'est-ce qu'une nouvelle trahison qui finira par les perdre tous ?

Né en 1970, Gilles Delmotte vit au Moyen-Orient où il est pilote de ligne. Sa passion pour l'aviation lui a fait parcourir le monde. Au travers de ses voyages dans ces horizons lointains, il a entretenu son intérêt pour la photographie et la littérature. Avec son thriller Nom de code, il nous fait pénétrer dans l’univers terrifiant du pouvoir et de l’industrie militaire américaine.

Géopolitique de l'alimentation

Géopolitique de l'alimentation

de Gilles FUMEY

Petite Bibliothèque des Sciences Humaines (EDITIONS SCIENCES HUMAINES) | Paru le 03/05/2018 | 12,70 €

Plus que jamais l’alimentation est enkystée dans des problématiques qui dépassent la seule production agricole destinée à nourrir les hommes. Les rapports de force qu’elle induit (c’est l’étymologie du mot géopolitique) rendent solidaires tous les humains, plus que jamais impactés par les comportements des uns et des autres d’une extrémité à l’autre du monde.

 

Cette géopolitique refuse l’idée que les seuls rapports de force économiques soient à la source des conflits qui empêchent les uns de manger à leur faim et les autres de mieux contrôler l’abondance dont ils disposent. Elle développe la thèse que les cultures alimentaires sont robustes et empêchent des firmes multinationales de gagner des marchés alimentaires aussi facilement que des marchés technologiques. Elle expose ce qu’Olivier De Schutter a défendu lors de son mandat de rapporteur spécial pour l’alimentation aux Nations unies : un droit de l’alimentation comme une des solutions les plus radicales pour que cessent les inégalités face à l’une des conditions les plus essentielles de l’humanité. Une nouvelle édition entièrement revue et augmentée qui traite des inégalités, de la mesure des conflits et des conditions de leurs résolutions

Sans cesse

Sans cesse

de Gilles VENIER

12 x 21 (TARMAC) | Paru le 01/05/2018 | 14,00 €

« Je n’ai jamais su écrire. J’ai cru un temps savoir parler. Mais je suis trop rempli d’images et de silence. Je n’ai donc jamais vraiment su entretenir que des conversations très discrètes. Du reste ma tête est triste et c’est vrai habite l’absence. Alors dans une belle solitude j’ai tenu tête à la parole le visage bien appuyé contre les mots qui gardent pourtant je le savais le rêve en laisse. Et c’est en compagnie de rares mais solides fraternités que j’ai composé une histoire à ciel ouvert. Dans l’obscure impression d’un infini clos et de la pâle brillance des corps. Une manière comme une autre de tenir, de vivre entre les pleins et les vides une banale histoire de cœur, de poursuivre tant bien que mal dans les empreintes laissées par mes premiers pas dans la neige en 1965, j’avais 8 ans, mal chaussé, pieds trempés. Alors prose de l’histoire désordonnée des heures, des femmes et des hommes qui m’apprirent à aimer et à marcher à m’ouvrir doucement sur le vide ; à pénétrer d’infinis corps-langues, à deviner les traces que leur parole nomade dépose sur notre propre chemin. – Prose de l’histoire d’une mer obscure où derrière chaque vague, chaque facette de l’espace – aussi petites soient-elles – une floculation musicale tour à tour apparaît et disparaît sans cesse. »

 

 

Sans cesse. Une légende. Une légende du vivre.  De l’écrire. Une musique qui vous envoûte. A ne plus savoir qu’on est reclus. A se croire libre. De parler. D’entendre. D’entendre cette musique des corps. Inévitable.

« Prie le monde parlé de redevenir visible. »

 

Dernier atome d'un horizon

Dernier atome d'un horizon

de Christophe BREGAINT

12 x 21 (TARMAC) | Paru le 01/05/2018 | 14,00 €

« Une explosion sourde, venue des profondeurs, nous rappelle juste à temps que les autres, aussi, chavirent. Alors tout fusionne. L'eau, la terre, le sang, la lumière et le vent. Leurs nuits. Nos jours. Tout se fond en un silence blanc. Matière intra-terrestre dont les poèmes sont faits. Énergie nécessaire pour nous mener, d'une parole, à la destination. Reste juste à s'orienter en relisant cette carte dont l'encre n'attendait plus qu'un regard de nous. Pour apparaître. Encore. »

 

Extrait de la préface de Stéphane Bataillon

 

 

Se défaire

D’un Visage

 

S’en refaire un

D’un peu de tout

 

Au gré des mirages

 

En mouvement

Dans ces sables mouvants

 

L’apparence

Désespère

Les profondeurs

Les fruits de la colère

Les fruits de la colère

de Vanessa ROCHANGE-LESQUIOT

Fiction (5 SENS) | Paru le 25/04/2018 | 12,80 €

Une famille comme une autre où les divergences d’opinions et les comportements viennent mettre à mal l’équilibre. Des caractères si différents qu’ils en deviennent incompatibles. On se fréquente, on s’aime, on se dispute, on se parle, on rit, on se déteste mais on reste malgré tout une famille. La vie de ses cinq membres suit son cours mais une tragédie survient. Rien ne sera plus jamais comme avant. La famille est détruite.

Louise, seule fille de la fratrie, sera atteinte au plus profond de son être par cette tragédie et tentera de survivre tant bien que mal. Elle partagera sa vision ainsi que ses ressentis et luttera jusqu’au jour où il lui faudra faire un choix pour ne pas sombrer.

Un choix qui ne sera pas sans conséquence.

Vanessa Rochange-Lesquiot

Née en 1980 Vanessa Rochange-Lesquiot est originaire du Béarn en France.

Elle y vit au calme dans une campagne qu’elle affectionne particulièrement.

Mutagenèse

Mutagenèse

de Christine BARSI

Science Fiction (5 SENS) | Paru le 25/04/2018 | 23,20 €

Mutagenèse - Le cycle des trois marches - Tome 2

Déchirée entre son travail de médiatrice et d’ambassadrice, et son intérêt pour les sciences des mutations, Kathleen Mârychl est en lutte ouverte contre les représentants officiels de la Confédération des Trois Marches qui s'évertuent à saper ses tractations diplomatiques, mais aussi contre le prince Louan Kearinh dont elle s'efforce de défendre la cause, tout en s'ingéniant à éviter le contact du fait des risques mutagènes auxquels l'expose leur relation ambigüe.

Le grand Xénobian l'a enlevée au sein même de l'une des agences de médiation parmi les plus renommées de la capitale stelhene, la gardant contre son gré à l’intérieur de son précieux vaisseau. C'est dans cet environnement hostile qu'elle devra opérer, à la fois pour tenter de lui ouvrir les voies du commerce de l'Alliance auxquelles il aspire, mais également afin de trouver un remède à la terrible mutation dont il est porteur ainsi que son peuple, et qui sème la mort tout autour d'eux parmi les représentants du sexe opposé.

Note de l’écrivain :

Au sein de cette épopée de science-fiction qui se poursuit, nos personnages se cherchent et se fuient, en but à leur passé. Au détour d’un chapitre, le lecteur trouvera quelques réflexions amorcées sur les radiations ou le concept de champs temporels revisités. Au travers d’une grande passion, cette histoire s’adresse aux amoureux de science-fiction, mais il faut également aimer les mots, leurs agencements, leur poésie.

CHRISTINE BARSI

L’auteure est une scientifique et une artiste qui a fait des études en biologie et science de la nature et de la vie, cherchant à comprendre ce qui anime le genre humain. Elle a travaillé dans ce domaine, avant de bifurquer vers l’informatique et les ressources humaines. L’auteure écrit depuis 1998 des romans de science-fiction et de fantastique. Elle a à son actif deux premiers romans édités en 2017.

Movie Journal

Movie Journal

de Jonas MEKAS

Essais (MAREST ÉDITEUR) | Paru le 24/04/2018 | 19,00 €

Artiste infatigable, qui tourne encore à 90 ans, proche d’Andy Warhol (il l’a notamment assisté sur le tournage d’Empire), Jonas Mekas fut aussi l’un des plus grands critiques cinématographiques américains. De 1959 à 1971, il officie dans plusieurs revues new-yorkaises et y déploie une écriture hautement poétique et amoureuse, dont la seule valeur littéraire justifierait amplement cette édition. Farouchement libertaire, il appelle à la libération du cinéma, déclame sa passion pour « l’art qui n’a d’autre but que sa propre beauté : il est tout simplement comme les arbres sont. »

Il contribue amplement, par ses commentaires, à donner au cinéma expérimental, qu’il préfère appeler d’avant-garde, ses lettres de noblesse. Son œuvre critique est adulée par Jim Jarmusch, Peter Bogdanovich ou John Waters.

Guy Maddin, un cinéma hanté

Guy Maddin, un cinéma hanté

de Laura PARDONNET

Essais (MAREST ÉDITEUR) | Paru le 24/04/2018 | 9,00 €

Réalisateur-phare du cinéma expérimental contemporain, Guy Maddin a une carrière riche de trente ans, saluée, notamment par Sylvie Pras. Elle accueillit d’ailleurs un tournage du cinéaste au Centre Pompidou, où l’artiste dirigea, notamment, Charlotte Rampling ou Mathieu Amalric.

Laura Pardonnet l’a rencontré en 2012 et ce fut un coup de cœur artistique. Elle l’a assisté en tournage et lui a consacré un mémoire sous la direction de Nicole Brenez. Il était tout naturel qu’elle écrive à son sujet. Ce texte est ponctué d’extraits, entre autres, de la correspondance de Guy Maddin avec l’auteur. Il permet au cinéaste de s’exprimer, comme à Laura Pardonnet d’offrir les indispensables clés de son œuvre.

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