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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Nocturama : textes-rêves & hypnagogies

de G-Mar .

Poc ! (LE GRAND OS) | Paru le 14/11/2014 | 12,00 €

Des villes s’écroulent dans des expériences de mort imminente – Des mercenaires virtuels traversent plusieurs guerres, exhumant au passage l’histoire familiale du rêveur de la fange des siècles – Une descente dans les limbes d’un continent sud-américain le mène jusqu’à la révélation d’un soleil fondu dans la bouche – Une fille conduit sous acide dans un paysage de campagne parsemé d’industries appelées à s’écrouler à la suite du mur de Berlin – Un amour de jeunesse refait surface sous les traits du personnage de Caddie dans Le bruit et la fureur de Faulkner – Des flics américains en carton déferlent toutes sirènes hurlantes jusqu’au seuil d’une inquiétante maison freudienne – Des images des attentats du 11 septembre défilent en boucle sur les eaux sénégalaises du Saloum…

Passablement étrangers à la psychologie des profondeurs, aux grandes effluves de l’introspection comme aux simples fantasmagories de l’absurde, les "récits" qui composent Nocturama esquissent la cosmologie mentale d’un monde en première personne du singulier dont la physique particulière, et les lois qui en régissent l’ordre sensible, est sourde aux règles de la narration bien comprise (espace homogène et temps des horloges). Si les rêves appartiennent ainsi à des temps pré-historiques (pré-narratifs), reste qu’ils s’ancrent dans l’inéluctable biographie du rêveur – son propre passé – mais aussi l’histoire impersonnelle à laquelle il appartient : l’histoire familiale en premier lieu (reçue en héritage), et l’Histoire tout court, ce cauchemar dont on essaie de s’éveiller comme le souligne Stephen Dedalus dans Ulysse. Mixte de matière personnelle et impersonnelle, ce recueil fait signe vers ce qu’on pourrait appeler de nouvelles mécaniques lyriques.

L'oiseau : récit physique

de Christophe MACQUET

LE GRAND OS (LE GRAND OS) | Paru le 14/11/2014 | 32,00 €

Un livre "muet" – autrement dit : sans texte – constitué de 82 photographies couleurs réalisées en différents endroits du monde, principalement en Amérique du Sud, entre 2005 et 2012. 

Imprimé à 100 exemplaires, tous numérotés, sur papier couché demi-mat 150 g, sous couverture cartonnée, pelliculage mat, format à l'italienne 26 x 20 cm. 
 

Rien de confidentiel, disent-ils

de Emmanuelle PITTAU

Méandre (PÉTRA) | Paru le 13/11/2014 | 15,00 €

« Sans m’en apercevoir, j’ai glissé vers ce puits infini, esseulée que j’étais par les prémices de la dépression puis par la violence blanche de ma maladie. Dépossédée de ma propre vie. Un voile s’est posé sur mon cœur et mon corps. »

 

J’ai voulu mourir. J’ai voulu m’extraire d’un vide qui m’aspirait vers la folie. Je devais me débattre contre la fulgurance de mes maux. Alors, jour après jour, j’ai jeté les mots de l’indicible sur le papier, pour me relever et ne pas sombrer tout à fait.

 

L’écriture de la douleur s’est dévoilée comme une catharsis. Je cherchais à mettre du sens sur une existence disloquée par les angoisses. Vint la valse des hôpitaux de secteur, peuplés de soignants dont la seule réponse à ma souffrance fut l’enfermement, l’indifférence et le mépris. J’ai dû lutter pour recouvrer une humanité qu’ils m’avaient volée. Écrire, pour rester accrochée à la vie, coûte que coûte. Et puis, à force, je fus habitée par un espoir auquel je ne croyais plus.

 

Nouvelle déflagration. Mort de ma mère. Il me faut arracher à l’oubli des souvenirs qui se dérobent, partis avec elle. Écrire, à nouveau. Et au détour d’une phrase, me laisser cueillir par la poésie des mots, qui s’annonce comme un retour à la vie.

Comme un, Commune

de Bruno BACHMANN

Méandre (PÉTRA) | Paru le 13/11/2014 | 25,00 €

Déporté en Nouvelle-Calédonie pour son activisme sous la Commune de Paris, l’Alsacien Théo Fischer écrit, afin de ne pas sombrer dans la folie, à sa femme, Madeleine, et à son fils, Alexandre, dont il est sans nouvelles depuis le 21 mai 1871. Typographe devenu franc-tireur sous le siège de Paris puis secrétaire de rédaction au Journal officiel de la Commune , Théo nous narre sa rencontre avec sa farouche amazone, son amitié pour François, déserteur exilé au Brésil, la découverte de son frère d’Algérie grâce au musicien Francisco Salvador Daniel, ses altercations musclées avec les policiers Gautier et Mattei, ses combats de rue contre « Oreille-Cassée » et ses sbires – Théo a appris la savate avec le communeux Joseph Charlemont notamment… –, ses missions contre les ulhans aux côtés des Garibaldiens du XIIIe

Madeleine et Théo nous entraînent dans le Paris de la Commune, quand le peuple, adulte et « las des tyrans », monte à l’assaut du ciel, réinvente la démocratie, sépare l’Église de l’État, rend l’instruction publique gratuite, laïque et obligatoire, instaure l’égalité salariale entre les hommes et les femmes. Autant de mesures politiques censurées par la IIIe République, héritière des bourreaux versaillais.

Avec le clan Fischer, nous croisons la route de Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Gustave Courbet, Eugène Pottier, Jean-Baptiste Clément, Élisée Reclus, Émile Zola, Victor Hugo, Georges Clemenceau, Nadar, mais aussi l’anarchiste Mikhaïl Bakounine, que Théo et ses camarades protégeront du terroriste Netchaïev. Madeleine et Théo nous font redécouvrir Charles Delescluze, Arthur Arnould, Eugène Varlin, Théophile Ferré, Nathalie LeMel, Louise Michel, figures intègres et attachantes d’un Paris révolutionnaire qui illuminera le monde de sa clarté humaniste au point d’être la référence des révolutions du XXe siècle, qui souvent la trahiront en pensant la venger. Mais le martyre de la Commune, dont s’est nourrie la légende rouge chère aux marxistes orthodoxes, vaut en définitive moins que son dynamisme innovateur, joyeux et fraternel qu’illustrent avec esprit Madeleine, Théo, Jeanne, Joseph, Lukas, Henry Bauër, un des fils d’Alexandre Dumas. Dumas ! Et si Comme un, Commune, était avant tout un roman de cape et d’épée ?

Jean Rustin, la vie échouée

de Michel BOURçON

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 11/11/2014 | 26,00 €

Deux voix d’une authenticité rare, deux expressions artistiques qui se répondent. Le poète est en adéquation avec l’art de J. Rustin : il dit ce qu'il voit. Sans provocation, mais avec une véracité qu'il pose là, devant nous, tranquillement et sans détours… C'est.

« Je peins ce que tout le monde refuse de voir », disait Rustin de son univers dont Michel Bourçon précise qu’« à bien les regarder, chacune de ces toiles contient un monde, toujours le même, où ce qui se joue dans le cadre se joue en nous, au même moment, une lente dérive vers la nuit, vers ce qui aura lieu, au terme de notre condition. »

 

 

 

 

Michel Bourçon est nivernais. Il est l’auteur d’une œuvre poétique abondante, commencée en 1989. Il a notamment publié cinq recueils aux Carnets du Dessert de Lune dont Carnets de petits riens en 1995 et Les rues pluvieuses n’iront pas au ciel, en 2014, trois aux éditions Les Arêtes dont en 2011 D’un retour d’éclaircie, accompagné d’encres de Jean-Claude Pirotte, et chez Potentille en 2012, Et ainsi les arbres.

 

 

 

 

Le peintre français Jean Rustin (1928-2013) a d’abord été un peintre abstrait reconnu. En 1971, il aborde un tournant décisif vers la peinture figurative et peint sans concession une humanité mise à nu. À travers des regards vides, des corps misérables, enfermés dans des pièces aveugles, il nous donne à voir un monde de solitude effroyable et de souffrance psychique.

Son œuvre est exposée dans de nombreux musées, en France comme à l’étranger et plusieurs livres d’art ont été publiés sur sa peinture. Une fondation lui a été consacrée, la Fondation Rustin établie à Anvers et dont le président, Maurice Verbaet, a écrit la préface de Jean Rustin, la vie échouée.

 

 

Couverture : quadri R°, pelliculage mat, en papier gardapat kiara

Impression intérieur : texte en noir et blanc + 14 peintures en couleurs même papier

48 p

Couverture à rabats de 10 cm

Format : 17x21cm
ISBN : 979-10-92858-03-7
Prix : 26 euros

Le Nu au Transept

de Claude LOUIS-COMBET

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 07/11/2014 | 15,00 €

 

Est-ce une apparition ? Est-ce la vision matérialisée d’un fantasme érotique ? Est-elle de chair ou d’imaginaire ?

Une forme féminine, aussi nue qu’Ève, notre mère à tous, hante l’espace de la cathédrale de Bourges et sème le désordre dans l’esprit d’un jeune militaire, étudiant en théologie et futur prêtre.

 

Claude Louis-Combet, né à Lyon en 1932, a cultivé avec une constance qui ne s’appliquait pas aux vérités de la foi mais à la mémoire des sensations et émotions, son goût pour les vieilles églises partagées, comme l’âme, entre lumière et ténèbres, épaisseur sensuelle de la pierre et du décor et rigueur de l’architecture. La contemplation, en laquelle fusionnent érotique et mystique, entre largement dans l’esprit de ses mythobiographies inspirées par les vies de saints.

 

Yves Verbièse est cet individu photosensible ayant vu le jour dans les Flandres, en 1951, traquant depuis la lumière par monts et par vaux, plissements et anfractuosités, avec un goût marqué pour ceux de l’anatomie féminine.

Grand voyageur de par le monde, explorateur des voies naturelles, autant que de celles de la lumière intérieure, tâchant tout en ménageant la part de l’ombre, de révéler les beautés réelles ou virtuelles d’un monde que l’homme s’acharne pourtant à détruire un peu plus chaque jour.

Amoureux des livres, vivant entre mots et images, enthousiasmé par le lumineux Chemin des vanités que Claude Louis-Combet avait consacré aux photographies de Henri Maccheroni, la découverte de cette œuvre et de son parcours, ont naturellement conduit Yves Verbièses à lui faire parvenir cette suite d’images : très rapidement Le Nu au transept est né.

 

 

Détails, extraits, commandes :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/litterature/article/le-nu-au-transept

De l'Art Brut aux Beaux-Arts Convulsifs

de Jean DUBUFFET, Marcel MOREAU

«&» (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 07/11/2014 | 20,00 €

Édition complète de la correspondance inédite échangée entre le peintre et l’écrivain entre 1969 et 1984, suivie d’un essai de Marcel Moreau écrit spécialement pour cette publication.
Avec la reproduction de 20 documents (lettres et dédicaces) tous inédits.

Ils ont échangé une soixantaine de lettres, denses, ardentes, incandescentes. « Vos lettres sont admirables, avec une charge énergétique hautement opérante » dit Dubuffet à son correspondant qu’il surnomme Marcel Moreau de feu ou frère en doctrine, qu’il qualifie d’incendie et d’ouragan. « Moi aussi je flambe et j’explose » ajoute le peintre.
Ils se sont rencontrés plusieurs fois. Lorsqu’à présent, Marcel Moreau pense à Dubuffet, il le revoit dans son atelier où il l’avait emmené en voiture. Il se souvient d’une conduite au volant très maîtrisée, à l’instar de la « graphie sage, impeccable, civilisée » de ses lettres. Cette rigueur, se rappelle Marcel Moreau, contrastait avec l’artiste convulsif qu’il était. Ce « quelque chose de cartésien » chez Dubuffet, le désarçonnait, lui, qui dit être dans l’incontrôlable.
Mais ils ont admiré leur travail respectif : « Avant vous, je n’aimais pas la peinture. Depuis vous, je l’aime, mais je n’aime que la vôtre. »
Et Marcel Moreau d’ajouter aujourd’hui : « Il y a de l’Art Brut dans ma façon de ne pas me souvenir avec précision de mes rencontres avec Dubuffet. Je jouis d’une amnésie qui en efface les contours et remet le chaos à l’aube de la réminiscence. Ce qui se passait entre nous : une certaine manière de s’accompagner, toutes différences acceptées, dans telle descente aux origines du Sens, à commencer par celui de l’Insensé ». 

 

 

Détails, extraits, commandes :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/2/article/de-l-art-brut-aux-beaux-arts-convulsifs

Nuech Blanca

de Adeline YZAC

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 06/11/2014 | 15,00 €

Nuit blanche ou Xeroderma Pigmentosum XP. Une maladie rare, invalidante et troublante. La maladie des enfants de la lune. Manière adoucie de nommer ce qui échoie à Lalia, cinq ans, interdite d’aller au grand jour. Née au bord de la Méditerranée, dans le Bas Pays, elle est tenue à l’ombre de la maison et ne sort que la nuit. L’enfant a un rêve : voir la neige. Son arrière-grand-mère Angèle, qui l’initie à mille jeux, au rêve, à la parole, aux contes…, décide d’accompagner la petite fille chez des cousins « perdus de vue », à la montagne, dans le Haut Pays, en plein hiver.
souffrit d’un autre enfermement lorsqu’elle avait son âge, décide d’accompagner la petite fille chez des cousins perdus de vue, à la montagne, dans le Haut Pays.
Il neige, la nuit règne, c’est une joie sans fin pour l’enfant et un renversement pour l’aïeule qui, désœuvrée, voit toute sa vie défiler.

Sur le Fil de la Nuit

de Suzel GRONDIN

D'un noir l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 06/11/2014 | 12,00 €

Au cœur du vieux Toulon, Paul, le Prince des secrets, gérant de boîte de nuit, déplie, pour une femme flic, la grande toile d'araignée dont chaque personnage tient un fil. Emmanuel le lanceur de couteaux et Sonia, une gueule d'ange sans ailes ni cervelle, mâcheuse de chewing-gum, qui blesse et dévore ceux qui passent à sa portée.
Finira-t-elle par se faire prendre?
Sur le fil de la nuit les lames volent, les cœurs se brisent, l'amitié demeure.

A la Mémoire d'un Ange

de Michele JUAN I CORTADA

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 06/11/2014 | 15,00 €

1940-1944. Pauvre ou riche, artisan ou banquier, illettré ou lettré, le Juif est identifié, spolié, condamné, promis à la solution finale. Ses biens matériels, culturels, sont aryannisés.
À partir d’un fait réel que lui a confié la petite fille d’une femme emmenée en camp d’extermination depuis Allauch, non loin de Marseille, où elle habite, Michèle Juan i Cortada a imaginé cette fiction. Trois adolescents marseillais ont un exposé à faire sur la spoliation des biens juifs à Marseille pendant la guerre de 1939-1945.
De recherches en trouvailles, d’une étape à une autre, ils découvrent des vérités, les faits historiques, des abominations, des élans de solidarité, et des secrets de famille qui feront basculer leur destin. Un portrait de femme les aidera dans leur recherche.

Histoire de l'oiseau qui avait perdu sa chanson

de Martine PEUCKER-BRAUN, Bernard BLOT

DOUBLE JEU (APEIRON) | Paru le 02/11/2014 | 32,00 €

Comment faire lorsque l’on a perdu sa joie de vivre ?

Au recto, les aquarelles de Martine Peucker-Braun accompagnées par un texte court posé sur des portées musicales, comme une chanson…

Au verso, un merveilleux conte de Bernard Blot, conteur et poète résidant à Guéret, en Creuse, inspiré par le travail de Martine.

L’histoire de l’Oiseau qui s’émerveillait et émerveillait le monde avec sa chanson. Hors, un matin, alors qu’il s’apprête à lancer sa chanson du haut de son arbre plus aucun son ne sort de lui… il a perdu sa chanson !

 Magnifique conte initiatique sur le thème de la perte de la joie de vivre raconté en aquarelles et textes pour tous.

Toit et Mois

de Marianne TIXEUIL

DOUBLE JEU 13 (APEIRON) | Paru le 02/11/2014 | 20,00 €

Ce n’est pas qu’il ne l’aime plus, il veut simplement découvrir le monde, seul.

Avec son sac à dos, il ira jusqu’au bout du chemin pour finalement comprendre, et revenir.

Alors, elle aussi part, avec ses simples petits souliers rouges, légère.

 

Ou quand la quête de soi permet de retrouver l’autre…

Un livre d’images découpées ou le recto-verso participe à l’histoire.

La fin se situant au milieu du verso, à découvrir en ouvrant la fenêtre.

A Le Récit

de Nicolas BLIN

DOUBLE JEU 13 (APEIRON) | Paru le 02/11/2014 | 20,00 €

Nicolas BLIN est plasticien narrateur, ce livre raconte en image, sans aucun mot, le chemin parcouru par un homme. D’un accident jusqu’à cette forme particulière d’abandon qui l’amène à devenir artiste et ce laisser aller à l’aventure.

Cette fabrication en accordéon recto-verso est utilisée par l’artiste pour développer son histoire comme un miroir.

Nous aurons l’explication, à la fin du livre, du titre « A le récit »…

Livre très original, œuvre d’art simple et philosophique, juste un chemin de vie.

Silence

de Anne BERNASCONI

DOUBLE JEU 13 (APEIRON) | Paru le 02/11/2014 | 20,00 €

Une œuvre d’une grande sensibilité et d’une grande beauté basée sur un poème de Thomas Hood, poète anglais de la fin du XVIIème siècle. Il s’agit de Silences… Silences des grandes profondeurs de la mer et du désert, de l’homme révélateur de ces silences.

Au recto, silences des profondeurs marines ou l’homme ne peut accéder. Au verso, silences des déserts et des femmes. Anne Bernasconi rajoute cette question à la réflexion du poète, elle juxtapose le silence des femmes sur celui du désert.

Cette poésie porte la trace d’une faute de civilisation. Elle pose l’homme en seul révélateur de l’univers. Comme si le monde ne pouvait exister sans lui.

Oui c'est ici !

de Martine PEUCKER-BRAUN

ZIG-ZAG (APEIRON) | Paru le 02/11/2014 | 15,00 €

Un petit livre-objet décoratif ou Martine Peucker-Braun explorant son environnement Creusois nous offre 70 aquarelles originales.

De cette observation de la nature découle les motifs qui pourront être tissés. Elle tisse, travaille la terre et crée des bijoux. C’est finalement l’aquarelle qui lui permet de s’exprimer le mieux. Ses aquarelles et la tapisserie qui s’en inspirent (d’Aubusson ou d’ailleurs) sont en parfaite harmonie.

Le film 14

de Lucien LAFORGE

Prairial (PRAIRIAL) | Paru le 01/11/2014 | 16,00 €

Veulerie des hommes politiques, cynisme des profiteurs de guerre, chauvinisme braillard : c’est bien le film de la première guerre mondiale que déroule Lucien Laforge dans cet extraordinaire pamphlet en images, publié en 1922. Un film qui s’attarde sur les héros de café du commerce, les putes et les marraines de poilus au lieu de célébrer les braves pioupious partis au front. 

Afin d’éclaircir quelques-unes des nombreuses allusions du Film 1914 à l’actualité de l’époque, on trouvera à la fin du livre une brève chronologie de la première guerre mondiale.

Ronge-Maille vainqueur

de Lucien DESCAVES

Prairial (PRAIRIAL) | Paru le 01/11/2014 | 14,00 €

Quand l'auteur de Sous-offs s’associe à celui du Film 1914 pour proclamer les rats grands vainqueurs de la guerre. Interdit de publication par la censure en 1917, Ronge-Maille vainqueur, de Lucien Descaves (1861-1949) et Lucien Laforge (1889-1952) est paru pour la première fois chez Ollendorff, en 1920.

Attention auteur limité

de Miller LéVY

hors collection (AU CRAYON QUI TUE) | Paru le 31/10/2014 | 25,00 €

« C’est empreint d’une grande conscience des sinistres possibles que j’ai résolu de plafonner, dès le titre, les éventuels dommages qui impliqueraient d’autres victimes que l’auteur lui même. » Une vingtaine d’œuvres sont là, situées dans le rapport entre une image et le texte qui en donne la clé : planètes Brûleurs, nouveautés du Moi, « gummunication », silence du cercle de Giotto, journée de la Phrase, matérialisme élastique, et même un Index des non cités.

Photographies et dessins par l'auteur.

Dialogue avec Viva

de Claire DESTHOMAS-DEMANGE

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 31/10/2014 | 11,00 €

Dans ce monde impalpable et difficilement "dicible" rien de plus à dire… tout à ressentir, à percevoir… Se laisser emporter dans ce dialogue hors du temps où la poésie s'impose au-delà du silence.

 

Elle est ainsi, fièvre fugace, la poésie qui va de l’être à l’autre, l’impermanente de sa vie et qui le sait. Belle pour Viva, vivre pour elle qui vient des grandes nuits du froid offrir son ultime métamorphose, fille des formes échappées aux artifices de l’évolution. Loutre que tu fus, Viva tu es celle qui est venue au mystère de toute existence partagée en trouble avec la magicienne qui laisse sur la page les tremblements d’écrits aux si fines fougères tracées pour des absents.

Telle est la poésie de la magicienne-maitresse de Viva ; à si fort écrire pour en toute fin de poésie ne plus avoir à écrire !

Cultiver l’intense suspend le son à toute désespérance d’un improbable écho. Cette effraction à rebours, en brèves de mots, Claire, par les passerelles courtes des stylets du petit savoir qui laissent leurs cicatrices de signes sans paroles, le son inutile, abandonne aux gestes et aux regards le secret d’un cheminement fusionnel.

Extrait de la préface de Robert-Louis Liris

La Patagonie

de Perrine LE QUERREC

Pleine Lune (LES CARNETS DU DESSERT DE LUNE) | Paru le 24/10/2014 | 13,00 €

De livre en livre, l’auteure du Plancher (2013) n’en finit pas d’inventer sa propre langue, son propre alphabet, construit à l’écart, en bas des marges. Une bataille rangée. Menée bec et ongles. À coups de ciseaux. Des textes bruts, sans concessions, qui interrogent nos réalités subjectives et s’apparentent à ce que Patrick Chamoiseau appelait de ses vœux en invitant les auteurs de demain à laisser tomber les codes habituels pour expérimenter « des organismes narratifs infiniment complexes (…) en opérant des saisies de perceptions qui nous confrontent à l’indicible à l’incertain à l’obscur.» (Extrait de la préface, Jean-Marc Flahaut)

L’auteur :  Perrine Le Querrec est née à Paris en 1968. Ses rencontres avec de nombreux artistes et sa passion pour l’art nourrissent ses propres créations littéraires et photographiques. Elle a publié chez le même éditeur Coups de ciseaux, Bec & Ongles (adapté pour le théâtre par la Compagnie Patte Blanche) et Traverser le parc. Elle vit et travaille à Paris comme recherchiste indépendante. http://entre-sort.blogspot.be/

Mot à Mots

de Paul-Henry VINCENT

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 23/10/2014 | 5,00 €

Avec cet art poétique bien particulier, très personnel de Paul-Henry Vincent les mots qui sont ici au centre du propos s’entrechoquent. Les mots qui sculptent le langage et l’écriture que le poète veut multiples, aux couleurs et accents riches de leurs différences. Des mots d’ici et d’ailleurs, de ceux-là même qui sont la parole de l’humanité.

Car de l’émotion incluse dans les mots surgira le sens.

Non pas le sens préalable au rugissement des mots.

Mais le sens né de l’assemblage des mots.

Souvenirs envolés

de Jean-Marie PALACH

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 20/10/2014 | 14,00 €

Une actrice célèbre se suicide en se défenestrant, du sixième étage de son domicile parisien. Aucun motif n’explique son geste désespéré. D’autres personnalités du show-biz l’imitent, dans les jours qui suivent. La commissaire Clémence Malvoisin, de la brigade criminelle, ne croit pas à une coïncidence.

Son enquête la mènera du Bois de Vincennes aux immenses plateaux Batékés, aux confins du Gabon et du Congo, là où Savorgnan de Brazza a fondé Franceville et libéré les esclaves rachetés à leurs propriétaires, en leur faisant toucher le drapeau français.


 

Etoiles d'Encre, N° 59 : Métamorphose

de COLLECTIF, Christine DéTREZ

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 16/10/2014 | 15,00 €

En choisissant le thème de la métamorphose pour ce numéro, nous avons choisi de nous intéresser à tout ce qui touche au vivant. En effet, aucune matière, aucune flore, aucune faune et, a fortiori, aucun humain, n'échappe à la métamorphose. De même qu'aucune société n'y échappe. nous ne reprendrons pas la célèbre formule de Lavoisier, mais lorsqu'on observe ce qui fait l'actualité de ces derniers mois, nous nous apercevons que les évolutions des normes sociales et notre rapport à ces mutations des mentalités et des comportements entraînent, aujourd'hui comme hier, des contestations qui peuvent aller de la manifestation pacifique à des protestations violentes.

Nous avons confié à la sociologue Christine Détrez une carte blanche sur ces sujets qui ont agité – et continueront sans aucun doute d'agiter – la France sur la «théorie du genre» et sur «le mariage pour tous».

Avec l'anthropologue Marie Goyon, la philosophe Brigitte Esteve-Bellebeau, le sociologue Arnaud Alessandrin et la juriste Dé Monstration, elle nous éclaire sur toutes ces questions... déjà abordées dans notre numéro 47/48 Féminin/Masculin.

Marie-Lydie Joffre, artiste plasticienne, s’entretient avec Christiane Tréan. Cette artiste que les lectrices et lecteurs d’étoiles d’encre connaissent bien, métamorphose tout ce qu’elle observe, arbres nus, pierres, papillons… elle dit aussi que l’œuvre d'art n'existe que par le regard des autres, et se transforme en conséquence.