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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Des jours à tes côtés

Des jours à tes côtés

de Adeline YZAC

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 19/02/2018 | 12,00 €

Une histoire d’amour qui s’égraine au fil du temps.

Une danse au rythme des jours et des nuits.

Des images, des mots et une voix tissent le chemin d’une vie à deux.

 

  des crépuscules

  des nuits

  des jours et des nuits

 

  avec

  sans

  gorgés de sens

 

  des saisons

  des aubes de neige

  des midis au zénith

Corderie

Corderie

de Christophe GROSSI

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 16/02/2018 | 25,00 €

Lors d’un séjour sur l’Île de Ré, un homme, qui s’apprête à devenir père pour la seconde fois, se met à bâtir un atelier, rebaptisé « corderie », dans lequel il va tendre toutes sortes de fils, de cordes et de câbles. Dans ce nouvel espace, s’animera toute une communauté composée de ceux qui l’entourent mais aussi de ses aïeux, d’artistes d’hier et d’aujourd’hui, de silhouettes ou encore de personnages de fiction.

Si la première voix de ce texte est celle d’un « père-fils » du XXIe siècle, une deuxième, celle de la « corderie » – plus intemporelle et lyrique –, rassemble des dizaines de récits possibles. Sur le fil des jours, au rythme des congés, la voix des vivants, tel un chœur antique, s’entremêle à celle des morts.

L'empreinte volée

L'empreinte volée

de Françoise COHEN

Nouvelles (TITULI) | Paru le 15/02/2018 | 14,00 €

Ces dix nouvelles nous entraînent dans les rues de Paris ou de Buenos Aires, à la suite de Violaine, Éva, Marina, Roberto et les autres... Où courent-ils donc ainsi ? Quels doutes les tourmentent ? Au-delà des lettres volées, des photos inconnues, des songes mystérieux ou de la mémoire perdue, les personnages semblent tous à la recherche de quelque chose d’essentiel.
Qu’une légère distorsion affecte la réalité et la voilà teintée de fantastique, mais c’est le plus souvent un quotidien marqué par l’empreinte des souvenirs et des rêves qui se déroule sous nos yeux.

Nous sommes de grands chiens bleus

Nous sommes de grands chiens bleus

de Laurence ALBERT

ANTIDATA (ANTIDATA) | Paru le 15/02/2018 | 8,00 €

Ce livre n’est pas un recueil de nouvelles classique, mais plutôt un ensemble de textes très courts - certains comptent quelques lignes - qui tantôt captent des images ou des sensations profondes, mais fugaces, des expériences intérieures à la limite de l’indicible, tantôt racontent de drôles d’histoires ou font revivre des souvenirs. La matière du livre est constituée de ces instants où quelque chose survient, qui laissera une empreinte durable. La langue est concise, le ton souvent empreint d’une mélancolie détachée, presque toujours relevée d’une pincée d’humour noir ou d’ironie.

La Femme de dos

La Femme de dos

de Alice MOINE

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 15/02/2018 | 19,90 €

Jane, surnommée l’Œil, est directrice de casting à Paris. Un producteur célèbre lui confie de trouver la « perle rare » du prochain film de Telo Ruedigger, artiste génial dont les œuvres défient la chronique. Au même moment, elle est appelée dans le sud de la France au chevet de sa mère. De façon inattendue, Jane rencontre sur place Charline, jeune fille qui pour elle est cette perle rare.
Vingt-huit ans plus tôt, Les Vignettes, maison d’enfance de Jane, servait de décor au film Les Innocents de Téchiné. Elle découvrait le monde du cinéma et l'amour avec Tristan, photographe de plateau, disparu sans laisser signe de vie. La démarche, l’attitude de Telo, l'atmosphère de ses photos troublent Jane : et si Telo n'était autre que Tristan ? Dans l’espoir de le revoir et d’éclaircir ce mystère, Jane entreprend tout pour que Charline, si semblable à ce qu'elle fut autrefois, incarne l'héroîne de celui qu'elle pense être son premier amour. 

Ciel de traîne

Ciel de traîne

de Gilles VIDAL

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 15/02/2018 | 17,90 €

Un cadavre est retrouvé en lisière de forêt, un os d’oiseau dans une main. La victime a visiblement été torturée pendant plusieurs jours avant d’être égorgée. Mais qui est-elle ? aucune disparition n’a été signalée récemment.
Une jeune femme disparaît du jour au lendemain laissant son compagnon désespéré. Est-elle prisonnière de cet homme qui prétend la détenir et le harcèle au téléphone ?
Un scénariste revient dans la maison de son enfance dont il a hérité. Ce n’est pas sans réticence qu’il entreprend ce retour aux sources. Que vient-il y chercher ?
Quel est le lien, et y en a-t-il un, entre ces personnages ? Le lieutenant Kamensky saura-t-il assembler les pièces du puzzle ?
Débris sur le rivage

Débris sur le rivage

de Lionel RICHARD

PÉTRA (PÉTRA) | Paru le 14/02/2018 | 10,00 €

Après Marchandise non dédouanée (Prix François Coppée 2002, décerné par l’Académie Française) et Terrain de manoeuvres (2008), ce recueil, Débris sur le rivage, vient conclure une trilogie.
Ici trois étapes, face aux assauts des événements collectifs qui scandent le déroulement de la vie. Constructions chimériques. Rêveries. Dégradations. Et au fil de ce retour d’impressions, de réminiscences, les mésaventures d’une figure imaginaire, Abel Zéfirin. Car personne ne cesse jamais de se raconter des histoires, d’être un amateur de mensonges. Paraboles, ou plutôt montages métaphoriques, sur l’Idéalisme, la Justice, la Liberté, le Temps, l’Espérance.
Les certitudes épiques s’effondrent sous la dérision. Les envolées lyriques se fracturent. Les artifices des strophes rimées et de la chanson narguent l’appel assommant à la “modernité”. Les apologues éternels tremblotent d’ironie.
Même si les mots n’y sont pas poussés jusqu’à perdre leur sens, Débris sur le rivage met à mal l’écriture-ronron. Sans excès de voix. Sobre combinaison d’émotions et d’incitations à réfléchir sur les environs du monde.

Les ancêtres d’Ulysse

Les ancêtres d’Ulysse

de Adam BIRO

Exils (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | Paru le 10/02/2018 | 19,00 €

Quand j’ai écrit ce livre, Ulysse, mon petit-fils à qui je m’adresse avait deux ans. Aujourd’hui il en a dix-sept. Si le monde a changé, le passé, celui de ma famille et celui de l’Europe Centrale, reste identique?: douloureux, tragique. C’est ce passé-là que je voulais raconter dans ce livre, roman vrai oscillant entre dérision et émotion, désespoir optimiste et joie de vivre pleine de larmes, entre Est et Ouest, entre un monde disparu et un présent incertain. Mais Ulysse — et le lecteur — pourront deviner à travers les portraits des membres de ma famille qui ont vécu et souffert dans une Europe bouleversée puis détruite par deux guerres et écrasée par des dictatures, une enfance émerveillée… la mienne.
— A. B.

Un bâtard en Terre promise

Un bâtard en Terre promise

de Ami BOUGANIM

Exils (LA CHAMBRE D’ÉCHOS) | Paru le 10/02/2018 | 16,00 €

Comme tant d’autres de la diaspora juive marocaine dans les années 60, le narrateur, bâtard judéo-berbère, et sa mère quittent les terrasses heureuses de Casablanca pour rejoindre la Terre promise d’Israël. Du mellah, de la casbah et du quartier colonial français, de cette diversité culturelle il ne leur reste rien. C’est le désert qui les accueille. L’apprentissage est rude, ascèse militaire pour se défaire du passé et rejoindre l’idéal communautaire du kibboutz.
Mais pour lui, sa mère est sa seule patrie, son seul lien avec le monde, pour elle il est son seul devenir. Lorsqu’elle meurt il l’embaume.
Le récit passionnel de cette inadaptation est une sourde charge contre l’administration israélienne, contre ses dirigeants politiques, religieux et militaires, contre l’éthique nationale expansionniste. Mais faut-il prendre un roman à la lettre ?

Le Petit arbre Plume. Bien loin de chez soi

Le Petit arbre Plume. Bien loin de chez soi

de Pascale GRACIET

Minuscules (VER À SOIE (LE)) | Paru le 09/02/2018 | 18,00 €

Dans une immense forêt vivaient de très nombreuses familles d'arbres. Les petites graines qu'ils avaient produites et éparpillées tout autour d'eux avec beaucoup de délicatesse et d'amour donnaient naissance à de fragiles tiges. Ces tiges se transformaient rapidement en arbrisseaux et les familles d'arbres grossissaient. Ainsi, leur forêt était devenue la plus grande forêt du monde et c'est là que poussait tranquillement Plume, jusqu'à ce qu'une tempête ne l'emporte bien loin de chez lui...

Pascale Graciet

Je suis petite-fille de grands-parents belges qui, suite aux affres de la Seconde Guerre mondiale, ont fui leur pays natal pour l’Afrique noire. Leur voyage les a conduits en Algérie, où ils s’installent avant d’être de nouveau contraints à l’exil en 1962. Je suis donc, née dans le sud-ouest de la France, à Bayonne, en 1971. J’y ai grandi, avec l’étrange sensation d’être là sans être de là, étrangère chez moi, avant de rejoindre la Guyane en 2001, où le coup de foudre fut instantané et où je trouvais enfin ma place dans cette mosaïque de populations venues des quatre coins de la planète. Je trouvais enfin mon chez moi, jusqu’à ce que, en 2008, l’ombre du destin ne vienne de nouveau frapper à ma porte. Avais-je reçu l’exil en héritage ? À mon tour je vivais le déchirement du départ forcé, tout quitter, tout laisser sans retour possible. Aujourd’hui, après bien des années de réflexion, c’est dans mon sud-ouest natal que j’ai posé mes valises. Enfin libérée, j’y construis avec mon compagnon la vie paisible à laquelle je n’ai eu accès qu’après tant d’années.

Un jour j'ai dû marcher dans l'herbe tendre

Un jour j'ai dû marcher dans l'herbe tendre

de Carolina SCHUTTI

Les Germanophonies (VER À SOIE (LE)) | Paru le 09/02/2018 | 15,00 €

Un village dans l'ombre et une tante qui ne parle pas du passé: c'est dans ce monde que, du jour au lendemain, Maïa se retrouve plongée. Avec la mort prématurée de sa mère biélorussienne, c'est aussi sa langue qui se perd. Maïa ne comprend pas la tante qui désormais s'occupe d'elle. Dans la maison isolée, il n'y a pas beaucoup de distractions pour cette petite fille introvertie. Marek, un ancien travailleur forcé polonais, est le seul chez qui elle trouve chaleur et affection. La musique de la langue qu'il parle réveille en elle les souvenirs de ses propres racines oubliées, de la langue perdue de sa petite enfance : « Je ne suis pas revenue, je n’ai pas pu, on m’a donné une matriochka qui ressemble beaucoup à la vieille, à celle que ma tante peut-être avait cachée ou jetée. Je l’ai ouverte et j’ai posé toutes les poupées les unes à côté des autres. Des scènes de conte sont peintes sur leurs ventres, mais maintenant, lorsque ces histoires me reviennent en mémoire, cela me rend triste. En même temps que ma mère, j’ai perdu ma langue, les phrases pour souhaiter bonne nuit et les phrases pour consoler, ces paroles qui berçaient comme une douce vague, cette langue comme une île qui n’existait que pour nous deux et sur laquelle nous voguions à travers la ville, de la boulangerie au terrain de jeux. Un seau, une pelle, un petit pain, je ne me souviens plus avec quels mots allemands je suis arrivée chez ma tante. Et à présent : des phrases pour consoler qui viennent du dictionnaire, des phrases pour consoler enregistrées sur magnétophone, mais le bercement n’est plus là, les phrases restent oubliées. »

De face, de profil, de dos

De face, de profil, de dos

de George BESSON, Henri MATISSE

«&» (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 09/02/2018 | 25,00 €

Entre George Besson, jeune Jurassien autodidacte, éditeur (chez Braun ou chez Crès où il fonde Les Cahiers d’aujourd’hui), puis critique d’art (dans L’Humanité ou Les Lettres françaises entre autres), et Henri Matisse, peintre au succès encore fragile, va s’établir, de 1913 à 1953, une relation de confiance qui se traduira par un échange d’environ deux cents lettres.
La très grande majorité de cette correspondance est inédite et constitue certainement le dernier ensemble important de lettres du peintre : on y découvre un artiste attentif aux regards et aux discours que l’on peut tenir sur son œuvre, soucieux de son image sociale, mais surtout fortement engagé intellectuellement dans les sujets qui sont au cœur de ses recherches : le dessin, la couleur – brouillons d’articles, réponses à des critiques d’art, corrections de textes sont ici présentés pour la première fois.
C’est une facette inédite du personnage que l’historienne de l’art Chantal Duverget a voulu ainsi cerner et faire partager à un public désireux de mieux comprendre le peintre de « La Joie de vivre ».

Rome mise en scènes

Rome mise en scènes

de Edouard DOR

Ciné voyage (ESPACES & SIGNES) | Paru le 09/02/2018 | 14,00 €

Rome ville éternelle, ville sensuelle, a inspiré les plus talentueux cinéastes. Grâce à eux, elle fait désormais partie de notre imaginaire. Mais quelle Rome ? Celle de Fellini ou celle de Pasolini ? Celle de Woody Allen ou celle de Nanni Moretti ?

Plus de soixante-dix films sont évoqués dans cet ouvrage, qui sont autant de regards de cinéastes sur la capitale italienne, autant de souvenirs aussi pour ceux qui les ont vus et aimés. Un livre enrichi de nombreuses cartes illustrées recensant lieux de tournage et parcours de films emblématiques.

TISONS

TISONS

de Gérard BOCHOLIER

Poésie (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 09/02/2018 | 15,00 €

La brûlure du désir et la brûlure de l’absence forment les deux grandes sources d’inspiration de ce livre placé sous le signe du feu, dont la genèse s’est étendue sur de longues années.

La première partie rassemble des poèmes dont chacun fixe la mémoire d’un instant d’extase, d’une rencontre amoureuse faite de trouble et d’émerveillement : « Lumières éteintes / Dans la maison en sursis / Nous avons tendu sur le sol / La toile d’un feu très obscur. » Dans la proximité de Cavafis, de Sandro Penna et de Luis Cernuda, que le poète nomme à bon droit « nos tutélaires », ces poèmes disent avec simplicité la surprise causée par la découverte de l’accord avec le jeune homme désiré.

Mais « comment faire durer le brasier ? » demande un des poèmes de la deuxième partie. Tout aussi incandescente, celle-ci affronte le mystère de la mort et de la séparation et situe l’expérience du désir dans la lumière qui, aux yeux du poète, lui confère sa vérité, celle de la rencontre des âmes par-delà celle des corps. « Mon Dieu / Tu m’accompagnes// La beauté me fait trembler encore / Je la traverse / Comme une vigne vendangée. »

Nourri de la lecture des psaumes, comme les précédents livres de l’auteur, ce recueil s’achève comme un bréviaire d’espérance qui affirme que « La belle aventure de l’âme/ Ne finit pas ».

 

Né en 1947 à Clermont-Ferrand, où il a été professeur de lettres classiques, Gérard Bocholier dirige depuis plus de quarante ans la revue de poésie Arpa. Il est l’auteur d’une trentaine de recueils de poèmes et poursuit une activité infatigable de critique, pendant longtemps dans la NRF et aujourd’hui dans l’hebdomadaire La Vie. Parmi ses derniers essais, citons Le poème comme exercice spirituel (Ad Solem, 2014) et Les chemins tournants de Pierre Reverdy (Tituli, 2016). Parmi ses derniers livres de poésie : Psaumes du bel amour (Ad Solem, 2010), Psaumes de l’espérance (Ad Solem, 2012), Belles saisons obscures (Arfuyen, 2012) et Les étreintes invisibles (L’Herbe qui tremble, 2016).

Trognes & Créatures

Trognes & Créatures

de Rebecca CAMPEAU

Séries d'Artistes (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 08/02/2018 | 25,00 €

Caverne d’Ali Baba. Chaudron magique. Boîte à mystères. Musée des merveilles. Pochette surprise... Autant de qualificatifs pour décrire l’atelier de cette artiste espiègle, artisane de grand art dotée d’une imagination en constante ébullition. Mue par une frénésie créatrice, Rebecca aux doigts d’or sculpte, coud, dessine, assemble, découpe, modèle, peint, surpique. Cousine de Geppetto, elle façonne amoureusement ses œuvres et leur insuffle la vie dans un grand rire. Tisseuse de rêves, elle invoque pour nous les Grands (Van Gogh, Flaubert, Cocteau, Proust...), les Petits, les Illustres, les Anonymes, Humains, Animaux. Travailleuse inlassable, elle élabore ces galeries de Trognes étrangement familières et des peuples de Créatures qui n’en finissent pas de nous émerveiller.

Nue face au monde

Nue face au monde

de Laurence DUGAS-FERMON, Sophie SAINRAPT

Restitutions (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 08/02/2018 | 20,00 €

Pendant longtemps, Laurence Dugas-Fermon (artiste elle-même) a posé nue devant peintres et sculpteurs, artistes et élèves, afin de gagner sa vie. Son corps posait, mais sa tête ? Et depuis longtemps, elle souhaitait partager cette expérience à travers l’écriture. La peintre Sophie Sainrapt ne cesse de parcourir les territoires qui la passionnent : la poésie, l’érotisme et le corps féminin, auquel elle consacre la majeure partie de son talent. Laurence pose pour Sophie. Une pose sans contrainte, sans directive, au cours de laquelle la modèle laisse son corps s’exprimer librement tandis que l’artiste suit les courbes proposées. Et le projet prends corps à son tour : il faudra faire un livre ! L’une est donc écrivaine, l’autre est peintre. L’une pose tandis que l’autre la dessine. Les deux parlent et échangent en toute intimité. L’une écrit après chaque séance, l’autre met la touche finale aux œuvres réalisées. Rencontre de femmes...

Au coeur de l'errance

Au coeur de l'errance

de Patrick CHAMOISEAU, Leïla SLIMANI, Loïc BARRIÈRE, Eric-Emmanuel SCHMITT, Laurent GAUDÉ, Jean-Paul MARI, Abdellatif LAABI, Erri de LUCA, Mahi BINEBINE, Maïssa BEY, Magyd CHERFI, Intagrist EL ANSARI, IDOUMOU, Yahia BELASKRI, Laurence VILAINE, Bios DIAL

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 08/02/2018 | 19,00 €

Ce numéro Hors série est le fruit de la collaboration avec Monique Sérot-Chaïbi, membre actif de Coup de Soleil, qui a sollicité de nombreux auteurs dans le but de créer un recueil dont le produit des ventes sera entièrement reversé à SOS Méditerranée.

Depuis l’année 2000, environ 50 000 candidats à l’exil se sont noyés en Méditerranée. Cette association, créée en 2015 a sauvé plus de 26 000 vies depuis février 2016 en affrêtant l’Aquarius, un bateau qui coûte 11 000€ par jour.

Du Mali, de Mauritanie, du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, de Palestine, de Haïti, de Belgique, d’Italie, de Martinique et de France métropolitaine, des écrivain.e.s ont offert leur plume et des artistes leurs œuvres pour cette cause commune.

MAI-68 À LYON

MAI-68 À LYON

de Jacques WAJNSZTEJN

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 07/02/2018 | 12,00 €

« Nous avons bien été battus, mais nous ne voulions pas non plus "gagner" ; ce que nous voulions, c'était tout renverser … ».
Mai-68 n'a pas été une révolution, mais plutôt un mouvement d'insubordination qui n'a pas connu son dépassement. Il trouve son sens dans le moment de l'événement lui-même, où les individus, au-delà de leur particularité sociale, sont intervenus directement contre toutes les institutions de la domination et de l’exploitation capitalistes.  
À Lyon, étudiants du campus de la Doua, élèves du lycée Brossolette à Villeurbanne, jeunes prolétaires de la M.J.C. du quartier des États-Unis, trimards des bords de Saône, mais aussi ouvriers de Berliet dévoilant l'anagramme "Liberté" y ont joué un rôle de premier plan.
Mouvements ouvrier et étudiant paraissaient capables de converger à la faveur des liens tissés dès 1967 pendant les grèves exemplaires de la Rhodiacéta. Les conditions plus favorables de la grève généralisée en mai 1968 ne débouchent pourtant pas sur une union décisive et les grévistes de la Rhodiacéta n'assument pas le rôle d'entraînement auquel on aurait pu s'attendre, auprès des autres ouvriers de la région.
Le mouvement collectif, exubérant et anonyme connaît son acmé pendant la manifestation et la nuit du 24 mai. Son reflux se manifeste d'abord par l'attaque de la faculté des Lettres par l'extrême droite et les milices gaullistes le 4 juin, puis par la reprise du travail aux P.T.T. dès le 8 juin et à la Rhodiacéta le 10, même si à Berliet, la grève s’étire jusqu’au 20 juin.

Ni témoignage ni travail d’historien, Mai-68 à Lyon est le récit circonstancié et argumenté de ce mouvement par l'un de ses protagonistes, alors membre du Mouvement du 22 mars lyonnais et actuellement co-directeur de la revue Temps Critiques.

 

L'apprenti dans le soleil

L'apprenti dans le soleil

de Franck André JAMME

Pas de côté (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 06/02/2018 | 17,00 €

« l'aubaine

de pouvoir s'échapper

en prenant un chemin

parsemé de curieux éclairs »

Fin de partie

Fin de partie

de Frank BRADY

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 02/02/2018 | 23,00 €

Frank Brady a rencontré Bobby Fischer quand le jeune prodige n’avait que dix ans, en 1953. Venu couvrir le championnat d’échecs de Brooklyn, il ignorait qu’il allait rencontrer le plus grand joueur d’échecs de tous les temps, l’homme qui allait révolutionner ce jeu et transformer les champions en rock stars médiatisées.
Doté de 181 points de QI, Fischer avait déjà lu, à l’âge de 13 ans, plusieurs centaines de livres d’échecs dans plus de six langues. Son odyssée allait l’emmener des bas-fonds miséreux de Brooklyn aux couvertures de Life et Time Magazine. Son plus haut fait d’armes est d’avoir battu les soviétiques aux championnats du monde de 1972, lors d’un match télévisé contre Spasky, match qui devait rester une des manifestations les plus médiatisées de l’affrontement de l’Ouest et de l’Est pendant la Guerre Froide. Après ce sommet, la folie de Fischer qui, canalisée, lui assurait de dominer sa discipline, se retourna contre lui, l’entraînant dans une chute sans fin et spectaculaire, dans laquelle pourtant de nombreux admirateurs lui conservèrent leur amitié : car Fischer était et restera, non seulement une figure à part du monde des échecs, mais aussi l’incarnation d’une folie proprement américaine.
Cette biographie, remarquablement écrite, particulièrement précise et riche de mille détails fascinants suit l’ascension et la chute de Fischer, héros pour les uns, monstre pour les autres – mais énigme pour tous… jusqu’à la publication de ce livre.

Le Lent Baiser des acrobates

Le Lent Baiser des acrobates

de Élisabeth GAUMET

Quan Garona monta (ABORDO) | Paru le 02/02/2018 | 14,00 €

Le Lent Baiser des acrobates réunit la condition d’étrangeté, l'érotisme, le paganisme et le mysticisme, en tant que parties intégrantes du rapport au monde.
Fonctionnant comme une mosaïque ou un puzzle, ce recueil prend appui sur l'aspect fondamental de la parole qui exhorte à vivre avec intensité et urgence, sans pour autant faire l'éloge d'un ailleurs ou d'un hors-temps. Les vers s’enchaînent comme s'ils examinaient le lieu où s’interpénètrent les sens et les émotions, la passion, la beauté, l'action, le rapport entre l'intime et l'Histoire de la culture.
Pour Élisabeth Gaumet, l'écriture ressemble à un cheminement, une "solution intégrale" où les mots recouvrent un aspect magique, propitia-toire ; des mots destinés à intercéder entre une réalité sensible et un idéal abstrait, symbolique.
D’une manière capiteuse tout autant que subtile, ces textes témoignent du vertige de la vie, des tensions entre faire et croire ; ils montrent une contemplation mais aussi une agitation utilisant le verbe comme voie privilégiée d'exploration.

Élisabeth Gaumet (1973), vit et travaille à Perpignan.

À qui se fier?

À qui se fier?

de DUMONT AGNÈS

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 01/02/2018 | 16,00 €

« Elise s’était contentée d’un sourire affectueux. Son grand avait toujours été ainsi : il se méfiait de tout et de tout le monde, et qu’est-ce que cela lui rapportait au bout du compte ? Des aigreurs d’estomac ou des migraines. Maux dont elle-même, heureuse nature,était le plus souvent dispensée. »

Qui sommes-nous ? Qui sont ceux qui nous entourent et que nous croyons connaitre ? Nous portons un masque et les autres aussi. Mais ces masques ne sont-ils pas tout aussi vrais que ce qu’ils prétendent dissimuler ?

À qui se fier ? est le quatrième recueil d’Agnès Dumont. On y retrouve Liège et sa banlieue qui servent de décor à la plupart des nouvelles. Avec humour et tendresse, l’auteure nous parle des gens d’ici, de leurs joies et de leurs peines, de ce qu’ils disent et, surtout, de ce qu’ils ne disent pas.

 

REFROIDIS-MOI OU JE MEURS

REFROIDIS-MOI OU JE MEURS

de Pierre BERTIN

Polar (ANNICKJUBIEN) | Paru le 01/02/2018 | 18,50 €

 REFROIDIS-MOI OU JE MEURS 

… ou les déboires d’un danseur de tango vivant en appartement avec sa mère congelée depuis plusieurs années. Cet artifice lui permet de continuer à percevoir la retraite de la défunte, tout en demeurant dans l’appartement vendu en viager par celle-ci de son vivant. Une coupure d’électricité de plusieurs jours en pleine canicule, motivée par des travaux, va obliger le dénommé Raoul Destrier à déménager provisoirement le bahut renfermant la dépouille congelée, le temps nécessaire à la remise du courant. Pour l’aider dans cette difficile entreprise, il va passer une annonce sur internet. Ses ennuis vont commencer à l’instant même où les déménageurs occasionnels que sont les demi-frères Goupil pénétreront dans son appartement. Et c'est le moment choisi par la caisse de retraite pour s'assurer par la personne de son inspecteur, le jeune Fabrice Delecourt, que son allocataire, madame feue Destrier, presque centenaire, est bien toujours de ce monde.

 

En 2017, Pierre BERTIN a pris la route 66 avec 65 ans au compteur. Il s’est récemment débarrassé des contraintes de sa profession et il peut enfin se consacrer à ses passions, la musique et la littérature. Grand lecteur, il est naturellement passé à l’écriture.  REFROIDIS-MOI OU JE MEURS est son premier roman.

Par-delà les méandres

Par-delà les méandres

de Jean-Pierre DE SURAŸ

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 01/02/2018 | 10,90 €

« Par-delà les méandres » est l’histoire d’un homme qui refuse de se laisser emporter par le courant lent, confortable et déprimant de la vie moderne. Au fil de ce récit intemporel, les blessures de l’enfance et les désillusions de l’âge adulte remontent à la surface. Pour combattre la suffocation lente, le héros part à la découverte du travail manuel, des amitiés rugueuses, de la solitude et du sens de sa vie.

Dans un style d’une profondeur envoûtante, Jean-Pierre de Suraÿ nous invite à voguer par-delà les méandres de nos existences trop fluides.

Jean-Pierre de Suraÿ

Jean-Pierre de Suraÿ est né le 5 mars 1940 à Tamines, au cœur du pays noir Belge. Il passe son enfance à s’évader, physiquement quand avec son frère il fuit les curés malsains de son pensionnat, intellectuellement aussi par l’écriture et la lecture assoiffée des grands auteurs.

Professeur de français dans l’école d’application de la toute nouvelle université de Louvain-La-Neuve, il continue de s’évader en dirigeant une revue littéraire (la Scribouille), en publiant des nouvelles (L’araignée 1978, Amputations 1980) et des poèmes.

Dans le même temps, il plonge dans la lumière valencienne dont il épouse une fière représentante en la personne de l’artiste peintre Marisa Cardona y Sirera, petite nièce du peintre Navarro dit « Navarrete ». Il réussira au fil du temps à devenir un membre estimé d’un village de montagne au sud de Valence

Il partage sa vie entre sa passion pour l’enseignement, sa volonté de faire vivre la convivialité Néo-Louvaniste, l’écriture et son village adoré où il repose depuis 2001 à l’ombre des oliviers.

Romancier, nouvelliste et poète, il allie la sévérité nordique à la fierté ibérique.

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