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l'autre LIVRE

Parutions récentes et à venir

Une eau mêlée de pigments colorés

Une eau mêlée de pigments colorés

de Anne MOREAU

Art (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 08/02/2019 | 29,00 €

Couché sur le papier et travaillé depuis plus de dix ans, ce texte rapporte, questionne, fouille un parcours d’artiste plasticienne tout occupée à mettre en rapport son sentiment de la vie avec son travail de création. Et comme son œuvre de peintre, c’est un récit où l’eau tient un très grand rôle puisqu’Anne Moreau a vécu et produit dans une île, puis sur un bateau (dont la cale fut son atelier), dans une maison d’écluse et, désormais, auprès des sources de la «discrète et facétieuse Charente» — tous lieux humides qui ont accordé à la Parisienne qu’elle est «d’être, de se lier à la peinture sans polariser sa vision». Car si l’eau est omniprésente (dans le savoureux vocabulaire de la batellerie, notamment), c’est la peinture qui tient ici le premier rôle : la peinture pensée, la peinture rêvée, la peinture pratiquée enfin qui donne à l’auteur des outils de compréhension du monde, autant que des choses de l’art.
Irrigué par la richesse des rapports humains (notamment ceux entretenus avec les mariniers) et par la «science savoureuse de la vie», ce récit, tranquillement, montre une voie. C’est le livre d’une vie. C’est la trajectoire d’une artiste depuis toujours à l’ouvrage, et qui cherche, «non pas la beauté, mais la profonde alliance».

Pour te voir cinq minutes encore

Pour te voir cinq minutes encore

de Aurélie LE FLOCH

Une vie, une voix (ATELIERS HENRY DOUGIER) | Paru le 07/02/2019 | 12,00 €

« Le 31 janvier 1994, mon père est mort du sida. J’avais quinze ans, lui trente-six. Durant sa courte vie, il a aimé des femmes et des hommes, puis ce mal sournois l’a emporté très vite… » À travers ses yeux d’enfant puis d’adolescente, Aurélie Le Floch raconte une jeunesse, sa jeunesse, et cette relation père-fille
à la fois sensible et pudique. Elle se remémore tout en flashback la joie des vacances près de La Baule avec « les amis de la plage », les séparations douloureuses, les premiers signes de fatigue de
son père, l’impossibilité d’en parler.
Elle se souvient surtout de cet homme, un personnage libre et solaire, souvent absent et pourtant si présent.

Terre de ma mère

Terre de ma mère

de Djilali BENCHEIKH, Colliex SOPHIE

D'un espace, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 06/02/2019 | 17,00 €

Deux regards se croisent ici. En fouillant l’intimité du temps, en transgressant le tabou des silences, Sophie et Djilali cimentent d’autres repères pour l’Histoire. Ils transfigurent un passé chaotique, fissuré, en émerveillement d’être enfin seulement humains. Une leçon de vie qui, espèrent-ils, n’en finira pas de résonner et de se répercuter sur la pensée des générations d’aujourd’hui et de demain.

Le bébé littéraire que nous fécondons ici sera une exception. Son sang, son plasma se nourrit de toutes les veines multiples qui irriguent notre placenta, cette Mer Blanche commune que les temps présents transforment en un immense cimetière marin. Djilali

Je me suis enfermée dans les vieux bouquins et les salles d’archives, décidée à comprendre, enfin, absolument ce qui s’était passé « là-bas ». C’est où, « là-bas » ? C’est quoi, d’abord, « là-bas » ? Djilali, j’étais comme au cinéma. Sophie

Rouges Fleurs Rouges Cris

Rouges Fleurs Rouges Cris

de Rose-Marie NAIME

D'une fiction, l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 06/02/2019 | 12,00 €

À l’écoute du monde, de son jardin d’écriture, Rose-Marie Naime nous crie ici sa colère face aux blessures faites à la terre, aux humains et en particulier aux femmes et nous offre ce bouquet incendié : « Rouges Fleurs, Rouges cris » Ces poèmes disent l’enfance où l’innocence a peu de place car très vite confrontée à la violence des hommes.?Elle nous écrit l’amour toujours, l’amour des petits, des humbles, des pauvres, des migrants, des rejetés, des femmes, ses soeurs.? Les Rouges Fleurs.

Poèmes cris de douleur qui hurlent son incompréhension de la violence du monde, celle d’hier et celle d’aujourd’hui.?Cris de révolte aves ses mots comme lames affûtées.?Ils disent ses engagements, son militantisme de toujours, hier dans les rues de Paris aujourd’hui sur les ronds-points jaunes fleurs du Lot et Garonne.? Les Rouges Cris

Dans ce recueil Rose-Marie Naime, amoureuse de la Beauté, nous adresse une poésie existentielle, drue, puissante, toujours solidaire. Notre temps réclame de s’en imprégner et de nous en ressourcer.

Chair-Ville

Chair-Ville

de Gabriel HENRY, Julie ESTOP

25 premier livre d'un auteur (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 06/02/2019 | 15,00 €

Le bonheur n'est réel que partagé : 40 ans d'éducation populaire

Le bonheur n'est réel que partagé : 40 ans d'éducation populaire

de Michel MAZZIOTTA

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 05/02/2019 | 18,00 €

À travers ses rencontres avec Raymond Devos, Claude Nougaro, Nina Simone, Pierre Desproges, Michel Petrucciani et bien d’autres, l’auteur évoque nombre d’anecdotes croustillantes, dans cet ouvrage.
Acteur de l’Éducation Populaire, des années 1970 à nos jours, il ne se contente pas que d’observer, mais d’agir, notamment auprès des jeunes : création avec d’autres des premières sections A3 cinématographiques au lycée, mise en œuvre du ticket culturel jeune, mise en œuvre de tremplins nouveau talents... Il dirige par ailleurs de nombreux festivals : Musique et cinéma, Festival du cinéma Français à Vienne et dans l’Isère, du mois du Jazz à Vienne, de Jazz en Baie, de Mont-Blanc d’Humour, du festival des Arts Burlesques, de Jazz sous les Palmiers ; mais aussi de plusieurs Théâtres : de Saint-Gervais, du nouveau Théâtre Beaulieu, du ciné-théâtre le Club, et de nombreuses MJC.
Il constate avec effroi la disparition progressive des MJC et avec elles de l’Éducation Populaire, depuis les années 1980; il veut les remettre au devant de la scène en les réactualisant. Il lance alors le concept de Théâtre International de Quartier, véritable outil de transformation sociale et culturelle.
Pour ce faire il décrypte le mal des banlieues, tout en proposant des solutions opérantes.
Enfin il revisite les concepts de démocratisation culturelle, d’exception culturelle, de démocratie participative, grâce à une dialectique reliant en permanence la théorie et la pratique.

 

Une maison en marbre

Une maison en marbre

de Per SØRENSEN

nouvelles (TOUBAB KALO) | Paru le 03/02/2019 | 12,00 €

Pendant les travaux on a survécu, en caravane, ou en cabanon. Les uns sur les autres. Très mauvais pour la scolarité des enfants. L'intimité du couple, n'en parlons pas. Parfois, c'était l'explosion. La semaine, le boulot normal. Le soir, jusqu'à minuit passé, et le week-end : la construction. Les vacances ? Le parfum de quelques pommes de pin jetées sur les braises du barbok. Mais rien n'était trop beau pour nous. Il nous fallait ça, au moins :

UNE MAISON EN MARBRE.

Faire un livre demande de sacrés sacrifices.

Trop de choses à se dire

Trop de choses à se dire

de Marie France VERSAILLES

QUADRATURE (QUADRATURE) | Paru le 02/02/2019 | 16,00 €

Des gens comme on en croise tous les jours.

Des maisons devant lesquelles on passe.

Que savons-nous des autres ?

Ceux-ci voient leurs projets de vie incompris ou malmenés.

Faire de son mieux ne suffit pas toujours… dit l’un d’eux.

Et puis ils découvrent que parfois, au cœur d’un regret, s’ouvrent de nouvelles pistes. Et que leur revient le gout du voyage.

Huit rencontres.

Huit nouvelles. Qui nous parlent de nous.

 

 

Le Premier Rôle

Le Premier Rôle

de Guillaume DEMICHEL

Pavillon Noir (CORSAIRE) | Paru le 02/02/2019 | 14,00 €

     Lorsque le lieutenant Laurent Mils de la brigade criminelle reçoit une lettre de la part d'un certain John lui annonçant qu'il va prochainement commettre sept meurtres dans sa ville, l'enquêteur croit tout d'abord à une mauvaise blague.

     Mais la farce tourne court à la réception d'une deuxième lettre de John revendiquant le meurtre d'un jeune policier retrouvé brûlé vif dans un atelier désaffecté du nord de la ville la nuit précédente.

     Qui est John ? Quel but poursuit-il ? Et pourquoi ces lettres sont-elles uniquement adressées au lieutenant Mils ? Quel lien existe t-il entre les deux hommes ?

     Aidé par la psychocriminologue Marion Lombardi, le policier va essayer de remonter la piste de celui qui se cache derrière ce pseudonyme. Mais ce n'est qu'après la découverte d'un deuxième cadavre, sans lien apparent avec le premier, et grâce aux indices délibérément laissés par le meurtrier dans ses messages que Mils et sa partenaire réussiront à mettre à jour le véritable projet du tueur : reproduire à l'identique des meurtres tirés de films célèbres.

     Commence alors un jeu de piste sanglant qui entraînera Mils et Marion bien au-delà de ce qu'ils auraient pu imaginer dans leurs cauchemars les plus fous.

     Guillaume Demichel est né à Tulle en Corrèze en 1979. Il poursuit des études en cinéma à Montpellier et entre en tant que pigiste pour le journal La Montagne en 2005. Il exerce ensuite le métier de journaliste durant près de huit ans, alternant la radio et la presse écrite. Enquêteur à l'INSEE depuis 2014, Le Premier Rôle est son premier roman.

Miroirs à marée basse

Miroirs à marée basse

de Isabelle BIELECKI, Martine ROUHART

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 01/02/2019 | 20,00 €

La mer image ?

La mer pensée ?

Ou alors la mer racontée ?

Elle est une et elle est mille

Ou trois regards croisés

D’un photographe et de deux poètes

Amoureux

Des reflets de mer à l’infini, de l’ombre à la lumière,

des mots qui s’enlacent, se désenlacent, à marée haute, à marée basse…  

 

La mer / Est tellement fière / Quand elle enfile ses hauts talons d’argent / Superbe se déhanchant /

Elle glisse ses seins en des rouleaux / A faire damner tous les badauds / Et puis elle se pavane… (Isabelle Bielecki)

 

Au-delà des prairies / derrière la montagne / il y a la mer/et plus loin que la mer / il y a les vagues/les vagues qui dansent / dans ma tête… (Martine Rouhart)

Ce qui embellit le désert

Ce qui embellit le désert

de Michel VAN DEN BOGAERDE

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 01/02/2019 | 20,00 €

"Il faut prendre des décisions, quelquefois", nous dit l'auteur.

"Lorsqu’on écrit de la poésie depuis un certain temps, la tendance naturelle est de regrouper par période. Certains textes qu’on aime restent alors sur le bord du chemin.
Ce recueil mêle des textes très récents à d’autres, plus anciens et qui n’avaient pas encore trouvé leur place. Les plus vieux ont un demi-siècle.
En me relisant pour composer cet album, j’ai ressenti le plaisir d’une pérennité, puissiez-vous cheminer avec moi sur ce mince sentier !"

Le Vampyre

Le Vampyre

de Charles NODIER, John William POLIDORI, Thomas SPOK, Cyprien BÉRARD, David MEULEMANS

Fiction (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/02/2019 | 18,00 €

Au mois de mai 1816, le poète anglais Lord Byron, son médecin et secrétaire John Polidori, Mary Godwin (future Mary Shelley) et le philosophe et  poète Percy Shelley séjournent près de Genève.

Le soir, réunis autour du feu, ils aiment se lire à haute voix des poèmes sur les vampires. Par une nuit particulièrement agitée, ils décident de se divertir en écrivant chacun une histoire de fantôme.
Mary Godwin, qui avait dix-neuf ans, commence ce qui allait devenir Frankenstein ; Lord Byron écrit un fragment sur un vampire aristocrate appelé Darvell. À partir de ce fragment, Polidori, alors âgé de vingt-et-un ans, écrit Le Vampyre (1819).

Un étranger arrive à Londres. Il séduit hommes et femmes, mais semble enveloppé de ténèbres.

Qui est-il ? Se pourrait-il qu’il soit une créature maléfique ?

Dans ce bref roman, Polidori invente la fgure moderne du vampire, en croisant les légendes qu’il a recueillies en voyageant avec Byron, et un portrait  peu flatteur de son employeur, aristocrate
séducteur, froid et destructeur. Immense succès des années 1820, ce texte inspire  suites et adaptations théâtrales. La continuation la plus connue est ici reproduite à la suite du texte
de Polidori : Le Comte Ruthwen ou les Vampires de Cyprien Bérard (1826), un récit empreint de romantisme noir.

 

Traduction d’Arnaud Guillemette.

Postface de Thomas Spok et David Meulemans, qui étudie la naissance de ce mythe et de cette matrice allégorique, deux cents ans après sa première publication.

Trois tranches de pain perdu

Trois tranches de pain perdu

de Dominique SAMPIERO

La Vie rêvée des choses (COURS TOUJOURS) | Paru le 31/01/2019 | 14,00 €

Trois nouvelles, trois personnages généreux, mystérieux, douloureux, et un ami commun : le pain perdu. Avec tendresse, au plus près de la fêlure de ses magnifiques personnages, Dominique Sampiero nous transporte, dans une langue cristalline où tout fait sens et signe.

Le rêve d'Hokusai

Le rêve d'Hokusai

de Jean-Paul ANDRIEUX

poésie (OEIL ÉBLOUI (L')) | Paru le 30/01/2019 | 13,00 €

Le jardin au fond

Le jardin au fond

de Amélie ADAMO

LE RÉALGAR (LE RÉALGAR EDITIONS) | Paru le 28/01/2019 | 13,00 €

Jusqu'à présent je suis en chemin - Carnets : 2016-2018

Jusqu'à présent je suis en chemin - Carnets : 2016-2018

de Pascal BOULANGER

Essai (TITULI) | Paru le 24/01/2019 | 16,00 €

On ne lira pas, dans ces carnets, de confidences, de confessions, de dévoilements intimes, ou encore d’aveux puisque je n’ai jamais cédé à la tyrannie de la transparence et de l’indiscrétion. On ne lira que des incises, des réminiscences de lectures, des détournements, des greffes, des échos qui parlent et qui parlent au-delà de ma propre vie anecdotique.
Il y a une parole insignifiante qui domine et qui pense que l’on peut dire et écrire sans être confronté au silence et au néant. Il y a une autre parole qui laisse surgir l’épiphanie, là où les choses prennent figure, en gardant la bonne distance. Le visible, en effet, ne reçoit d’hommage bienveillant que par l’accueil qu’un retrait ménage.

Les Nouveaux territoires du numérique

Les Nouveaux territoires du numérique

de Pierre BECKOUCHE

Petite Bibliothèque des Sciences Humaines (EDITIONS SCIENCES HUMAINES) | Paru le 24/01/2019 | 10,20 €

La révolution digitale, depuis des années nous en entendons parler, mais quelle est-elle ? Quelles en sont ses conséquences géographiques ? Est-elle un simple changement technologique ? Un nouveau modèle économique ? Conduit-elle à un changement sociétal voire anthropologique ? À chacun de ces niveaux, les conséquences sont déjà grandes : villes intelligentes, mais aussi capacités de contrôle des déplacements des objets et des hommes ; nouveaux services de proximité nés de l’entraide et de la mutualisation, mais aussi extension des territoires du low cost ; nouvelles relations Nord-Sud, mais aussi colonisation américaine d’un monde digital dans lequel l’Europe ne parvient pas à peser ; auto-organisation des acteurs locaux, mais aussi recul de l’État et des services publics que les usagers réduisent à un rôle de plateforme.

Le numérique sera le méta-théâtre dans lequel s’exprimeront les enjeux, les conflits et les compromis des sociétés humaines de demain. L’intérêt de l’approche par les territoires est qu’ils restent un domaine dans lequel les relations interpersonnelles, le discontinu et la limite s’inscrivent durablement, alors que le monde digital est celui du plein accès, de la transversalité généralisée et du sans limite, pour le meilleur : la créativité, ou pour le pire : la totalité.

La course des rennes

La course des rennes

de Lise BOURQUIN MERCADÉ

Livres-CD KANJIL (KANJIL) | Paru le 19/01/2019 | 25,00 €

Dès 4 ans.

En Laponie, à la fin de l'hiver et de l'interminable nuit polaire, deux enfants grisés par l'appel du soleil, du grand air et de l'aventure, accompagnent la longue migration des rennes à travers les vaste étendues du Grand Nord.

Le voyage en famille d'Alpo et Maria-Leena est aussi l'occasion de découvrir les traditions nomades du dernier peuple autochtone d'Europe, les Sames.

 

CD : 18 minutes 

Récit : texte dit par l'auteure. Musique : Didier MALHERBE (flûte alto, Zeff, tambour). Chant : jok chanté par des enfants.                                                                                                                                 

                                                                                 

 

SONNETS DE LA PRISON DE MOABIT

SONNETS DE LA PRISON DE MOABIT

de ALBRECHT HAUSHOFER

Poésie (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 18/01/2019 | 20,00 €

Les Sonnets de la prison de Moabit d’Albrecht Haushofer occupent une place particulière dans la poésie allemande du xxe siècle. Né en 1903, professeur d’université, géographe réputé, spécialiste de géopolitique, Haushofer, sans adhérer au Parti nazi, avait occupé des fonctions officielles sous le IIIe Reich. Impliqué, comme bon nombre de ses amis, dans l’attentat manqué contre Hitler du 20 juillet 1944, il fut arrêté et incarcéré à la prison de Moabit, prison berlinoise tenue par les SS. C’est là qu’il composa les quatre-vingts sonnets qu’on retrouva sur lui après sa mort : il fut exécuté avec quatorze autres prisonniers dans la nuit du 22 au 23 avril 1945.
Publiés en 1946, ces Sonnets eurent tout de suite de fervents lecteurs et furent rapidement traduits dans de nombreuses langues. Une première traduction française parut en 1954, mais le texte sur lequel elle se fondait était encore fautif et incomplet. Ce n’est qu’en 1976 qu’une édition fiable vit le jour en Allemagne. Elle a servi de base à la présente nouvelle traduction.
Les Sonnets de la prison de Moabit ne sont pas l’œuvre d’un résistant de la première heure, mais d’un homme qui fait son examen de conscience et s’accuse de ne pas s’être opposé plus tôt à un régime qu’il désapprouvait depuis longtemps, mais en silence. Haushofer n’est tendre ni pour lui-même, ni pour son père, plus gravement compromis que lui. Ces sonnets sont le testament d’un homme qui sait qu’il ne sortira pas vivant de sa cellule : il y passe en revue les épisodes de sa vie, se remémore ses voyages, ses amitiés, ses amours, cherche à prendre exemple sur d’illustres persécutés (de Boèce à Thomas More), et se fraye un chemin vers la sérénité en s’inspirant surtout des sagesses orientales, dont il était familier.
Ce sont les circonstances qui ont fait éclore en Haushofer le poète. Ces quatre-vingts sonnets, aujourd’hui considérés comme un classique en Allemagne, suffisent pour lui assurer une place parmi les voix inoubliables du xxe siècle.

Elle avait sur le sein des fleurs de mimosa

Elle avait sur le sein des fleurs de mimosa

de Julien BOSC

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 17/01/2019 | 16,00 €

Ce poème lyrique, qui nous raconte une histoire d’amour et de deuil, porte « le vent errant de la parole désœuvrée » d’un « amour inhumé à qui je parle ». Mais les mots du poème, « à mesure qu’ils se fourvoient, s’effacent dans l’inachevé », et la tentative de dire reste aléatoire. Car, dans cette quête propre au destin humain, les « mots du corps » peuvent-ils rendre compte des « lacis de la mélancolie », de cet « avant-silence du récit » ?

Auteur de plusieurs livres, Julien Bosc a publié De la poussière sur vos cils aux éditions la tête à l’envers et, chez d’autres éditeurs, entre autres recueils, Tout est tombé dans la mer, Maman est morte, La coupée.
En 2013, il a fondé une maison d’édition, Le phare du cousseix, dédiée à la poésie contemporaine.
Il est décédé quelques mois avant la parution de ce poème, en octobre dernier.

Secrets de familles. Parenté et emploi domestique à Bogota (Colombie, 1950-2010)

Secrets de familles. Parenté et emploi domestique à Bogota (Colombie, 1950-2010)

de Félicie DROUILLEAU-GAY

intersectionS (PÉTRA) | Paru le 15/01/2019 | 23,00 €

Au sein de familles, des femmes travaillent comme employées domestiques, en Colombie et un peu partout dans le monde. Qu’on les appelle muchacha, criada ou empleada, tout concourt à les traiter comme des enfants, privées de droits, mais aussi d’une vie intime, conjugale et maternelle. Pourtant ces femmes résistent, à travers la maternité, les amourettes, et différentes formes de « micro-résistances féminines ». À partir de récits de vie et d’une ethnographie fine, l’auteure nous plonge au cœur des secrets et non-dits d’une société marquée par les dominations genrées, raciales et de classe. Nous suivons ainsi Mary, Paulina, Carmen, à travers leurs luttes quotidiennes depuis leur enfance et le travail comme « petites bonnes », jusqu’à la vieillesse, ses amertumes et désillusions. L’ouvrage souligne les enjeux de transmission, notamment à partir d’une analyse des parcours d’enfants de domestiques sur un temps long, de leur naissance à leur vie de jeunes adultes. Comment parviennent-ils à se situer dans cet entre-deux social qu’est le domicile employeur, lieu de travail de leur mère et milieu auquel ils n’appartiennent pas ? Violences symboliques et physiques s’articulent à des affiliations « manquées » souvent douloureuses.

L'amour a vaincu la mort

L'amour a vaincu la mort

de Philomena FRANZ

Méandre (PÉTRA) | Paru le 15/01/2019 | 22,00 €

Cet ouvrage a bénéficié du soutien de l'Institut Goethe.

Le présent ouvrage est composé, par ordre chronologique de parution, de :

1.    Contes.
       Zigeunermärchen, Bonn, Europa-Union, 1982. Rééd. en poche en 1989. Traduit par Aïka Mittler.

2.    Entre amour et haine. Une vie tsigane
       Zwischen Liebe une Hass. Eine Zigeunerleben, Freiburg im Breisgau, Herder, 1985. Plusieurs rééditions. Traduit par Aïka Mittler, avec la collaboration de Muriel Weiss.

3.    Poèmes. Si tu portes dans ton cœur une branche fleurie, il y aura toujours un oiseau pour venir y chanter.
       Tragen wir einen Blütenzweig im Herzen, so wird sich immer wieder ein Singvogel darauf niederlassen, Norderstedt, Books on Demand, 2012. Traduit par Jean-Pierre Siméon avec la collaboration de Sidona Bauer.

4.    Des mots : clés.
       
Stichworte, Norderstedt, Books on Demand, 2017. Traduit par Albane Gellé, Aïka Mittler, Sidona Bauer et Jean-Pierre Siméon (poèmes).

 

« J’ai parcouru l’enfer de l’inhumanité, les camps effroyables du système national-socialiste. La plupart d’entre nous n’ont pas survécu. Nous, les survivants, sommes marqués à jamais. Mais la vie m’a enseigné une chose : lorsque nous haïssons, nous perdons. Lorsque nous aimons, nous devenons plus riches. Nous avons tous le droit, aujourd’hui encore, d’évoquer nos souffrances. Pour nous retrouver, pour honorer les victimes, pour dire aux jeunes : c’était ainsi. Cela ne doit jamais se reproduire. J’ai écrit ce livre en tant que Tsigane, Tsigane du groupe des Sinti. Et en tant que femme qui a grandi dans ce groupe. Je souhaite donner à d’autres un signe de vie. Si j’ai le droit d’écrire quelque chose sur l’amour, quelque chose qui peutêtre paraîtra trop simple à certains, c’est parce sous le régime national-socialiste, j’ai fait l’expérience de son opposé absolu.  Je ne veux pas porter d’accusation. Je souhaite garder vivante une mémoire. À partir de ce que j’ai vécu. Et après une longue lutte avec le passé. Ceci est l’Holocauste et l’Holocauste de mon peuple. Nous Tsiganes n’avons pas l’esprit de vengeance. Mais nous avons nous aussi droit à ce que nos souffrances trouvent une place dans l’histoire. Et nous avons l’espoir que la paix viendra sur terre. Personne n’a le droit de répondre au mal par le mal. »
(Extrait de la préface de Entre amour et haine)

Fable

Fable

de Anne BERNASCONI, Olivia H.B

DOUBLE JEU 13 (APEIRON) | Paru le 15/01/2019 | 20,00 €

Un hommage au courage par obligation qui vous fait supporter et sublimer le mal qui vous ronge et avec lequel vous devez composer votre vie. Deux auteures d’une grande sensibilité.

Les oiseaux morts

Les oiseaux morts

de Elisabeth VITIELLI

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 15/01/2019 | 5,00 €

Des récits entendus dans l’enfance.

En écho une vieille femme qui, en cet hiver 2016, raconte sa Retirada.

Dans ce texte j’ai tenté de faire entendre ces voix, mais aussi la mienne.

Depuis longtemps j’avais le désir, effrayé, de dire les vaincus, à ma manière.

La Retirada était imprimée dans mon esprit, portant la béance intime de l’exil.

Une terrible injustice.

Un compte non soldé vis à vis de l’histoire et de la mémoire.

Réitérations dans les siècles des siècles, la fuite, l’exil, le bannissement, la déportation, continuent ailleurs et ici.

MÉTA MOR PHOSE ?

MÉTA MOR PHOSE ?

de Alain MARC

Z4 Editions (Z4 EDITIONS) | Paru le 15/01/2019 | 17,00 €

Outre la parution en plaquette du premier en 1988, les quatre poèmes “à dire et à crier” qui sont réunis ici pour la première fois sont parus en août 2006 en “pré-édition” fabriqués main au sein du projet de “manuscrits-livres” (« plus un manuscrit mais pas encore un livre ») sous le label Première Impression. Ils ont touché à cette époque quelques lecteurs et lectrices qui pouvaient à peine se compter sur les doigts des deux mains. Vu qu’ils forment un tout avec de nombreux renvois de l’un à l’autre poème il m’a paru logique de les présenter en un seul volume intitulé Méta / mor / phose ?, titre que j’ai donné à mon premier cycle de poèmes qui englobe La Poitrine étranglée, Poème pour les ouvriers paru en 2005 aux éditions du Temps des Cerises.

Les poèmes La Porte du des / tinÉcrire !À la recherche de l’arche perdue et Le Désir écartelé qui composent ce livre, poussent l’un après l’autre un grand cri. Pour une métamorphose ?

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